Mon cher ami Gustave, fratello mio,
En ce dernier jour du mois de janvier 2014, je sens la grande envie de madresser à toi.
A toi, dans ton Home du Soleil où je te sais présent comme si jétais là avec toi. Comme si je te voyais assis, au fond du couloir et me voyant approcher, que tu te levas pour me saluer en me serrant dans tes bras, chaudement comme cela a toujours été le cas lorsquon se rencontrait.
Que de souvenirs, que de joies intenses, que de moments précieux passés ensembles. Fut-ce le Bieshorn, ou la Cabane du Tracuit, fut ce Les Couronnes de Breyonnaz ou lorage de grésil à la descente ; fut-ce les cabanes du Grand Mountet, de lArpittettaz, de Moiry, fut-ce une des nombreux descentes en la forêt à la recherche de chanterelles, de pieds de moutons, dagarics, fut-ce le jour où tu mamena au Déjert, au-dessus dAyer, pour y trouver lauberge fermé, mais toutes sortes de boissons qui nous attendaient dans la cuve où coulait leau de la source.
Innombrables ces souvenirs que jai eus le grand plaisir de partager avec toi, Gustave, mon grand ami, fratello mio, comme jaimais tappeler, parce que tu étais un frère pour moi.
Je ne técris pas souvent, mais il ny a pas de jour que je ne pense pas à toi. Ce jour-ci, le dernier jour de janvier, je me hâte de te saluer et de te serrer dans mes bras pour te répéter ce que tu signifies pour moi, pour te rappeler le grand ami que tu es resté et combien je me sens séparé de toi.
Sache que nous ne nous sommes jamais séparés, sache que je suis avec toi dans ton home et que toi tu es ici avec moi dans ce plat pays que tu connais.
Je te salue de tout cur en te souhaitant une très bonne journée, pleine de lumière, pleins de souvenirs, pleine damitié.
Charles
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