Un jour nous n’avons plus mesuré le temps.
Souviens-toi : nous n’étions pas tant, un peu d’air, un peu d’esprit, mais la vie nous traversant, la grande vie, un torrent d’énergie: traversant en filigrane, les montagnes et les forêts, les cabanes et les sommets, traversant tout l’Univers dans sa totale totalité.
Car l’éternité était de ces moments-là et toutes les choses autour de nous, silencieuses, lourdes de promesses.
Souviens-toi : nous tenions haut le vin que tu avais si religieusement versé : arôme et bonheur se mélangeant, en paroles sages.
La lumière comme de la poudre sur nos visages, le jour où nous étions sans âge.
…
En terug hier zijnde:
in de nacht is er de herinnering die je houden wilt, is er het woord dat je schrijven wilt, is er de vriend die je groeten wilt.
In de morgen is er de stilte in het licht, verwondering,
jij, te zijn waar je bent en hoe je bent, zij het niet met laurier gekroond dan toch de graanhalm die je woord als wikke omwikkelt: aren in bloei, met stuifmeel beladen, de tijdloosheid benaderend alom.
Wij, zonder ouderdom.
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