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Een blog in het Frans voor een vriend - lezer die telkens een inspanning doet om me te volgen in het Nederlands.

Dans notre ‘blog’ du 16  janvier  (le poème VI), nous nous sommes référés au contenu du chapitre 25 du ‘Tao le King’ de Lao Tseu où nous lisons : 

‘Il y avait quelque chose d’indéterminé et tout de même complet qui existait avant le ciel et la terre. Cette chose n’avait ni forme, ni son, elle ne dépendait de rien d’extérieur, opérant sans arrêt dans un mouvement circulaire. Elle peut être considérée comme la Mère de tous les êtres sous le ciel… Ne connaissant pas son nom, je le dénomme ‘Tao’.’ 

Ainsi, Lao Tseu, il y a 2.500 ans, nous dit que l’Univers n’a pas connu de commencement mais qu’il y avait quelque chose d’indéfinissable qui était à l’origine de tous les êtres sous le ciel et qu’il désigne par le mot ‘Tao’, un mot qui est intraduisible, inexplicable, indéfinissable. Le  Tao est et il n’a d’autre modèle que lui-même. 

Le Tao est-ce une substance ? Lao Tseu ne se prononce pas, il dit simplement que ce mot ne veut rien dire d’autre que quelque chose d’Indéfinissable, quelque chose qui était tout de même complet et qui existait avant le ciel et la terre. Si nous admettons que le Verbe dont parle Saint-Jean est quelque chose d’Indéfinissable, nous rejoignons Lao Tseu.
 

Et lorsque nous consultons ‘La Fin des Certitudes’ d’ Ilya Prigogine ( Edition Odile Jacob, 1996, page 202) , il y a une image qui nous laisse rêveur et qui nous donne une très vague idée de ce que pourrait être cette Intelligence, incorporée, maçonnée dans la matière :
‘que dans l’atome d’hydrogène l’électron tourne pour ainsi dire, à peu près dix mille milliards de fois par seconde !’.
Les auteurs de la Bible ignoraient tout cela, sinon ils n’auraient pas insisté que nous sommes poussière et que nous retournerons à poussière. Mais à l’heure actuelle et ceci depuis les années 1920, le voile qui couvre la matière et sa composition réelle se lève peu à peu.  

Et je me demande parfois que serait devenue la civilisation occidentale si notre point de départ, au lieu d’un Dieu anthropomorphe, comme il nous a été présenté et continue à être présenté, avait été proposé comme quelque chose d'Indéfinissable.