La fin de l'ère des enseignants :
Prof. Bulle over ontscholing & niveaudaling voorbije decennia in Frankrijk - vooral ook door invoering van universitaire lerarenopleidingen in 1989 die een nefaste egalitaire en constructivistische onderwijsfilosofieën propageerden. Willen onze Vlaamse beleidsmensen met hun hervormingsplannen van de lerarenopleiding Frankrijk achterna?
Prof. Nathalie Bulle, Revue Skholè.Fr 27/05/2015 - 04:48
Ontscholing en niveaudaling van het onderwijs als gevolg van uitholling leraarschap door invoering van universitaire lerarenopleiding, gecombineerd met invloed van neo-marxistische en egalitaire Bourdieu-filosofie en constructivistische pedagogische hypes; & pedagoochelaars die onderwijsbeleid steeds meer domineren.
(Analoge ontwikkeling in Vlaanderen, maar in zwakkere vorm. Meer lippendienst van leerkrachten in Vlaanderen, minder vervreemdende lerarenopleiding...)
1. La professionnalisation des enseignants : un levier de la rénovation pédagogique i.p.v.
Vooraf. De invoering van universitaire lerarenopleidingen voor onderwijzers en regenten (IUFM : Institut Universitaire Pour la Formation des Maîtres) in 1989 had als gevolg dat de leerkrachten niet meer in de eerste plaats opgeleid werden voor de kennisoverdracht e.d., maar in functie van de radicale hervorming van de zgn. "ouderwetse' onderwijs. De modieuze, pedagogische & sociologische ideologieën stonden ook in de opleiding centraal.alles . Dit leidde tot een sterke vervreemding van de onderwijspraktijk, tot een sterke ontscholing.
Dit verklaart volgens prof. Bulle ook waarom Frankrijk met zijn universitair opgeleide leerkrachten zo erbarmelijk zwak scoort voor PISA en TIMSS. Rond 1990 pleitten ook de Vlaamse universitaire opleidingen voor het academiseren van de opleidingen - net zoals op vandaag opnieuw het geval is. Met Onderwijskrant gingen we in verzet en wezen we op het feit dat dit zou leiden tot een vervreemding van de praktijk. Onze voorspelling werd werkelijkheid in Frankrijk).
La question de la professionnalisation des enseignants du second degré est déjà une vieille histoire en France, qui na cessé de faire couler de lencre. La création des anciens Instituts Universitaires de Formation des Maîtres (IUFM[1]) datant de 1989, elle a déjà 25 ans. Cette professionnalisation a connu, pour linstant, une suite déchecs cuisants. Quels que soient les raisons profondes de ces échecs, la professionnalisation ne suit quune seule voie, celle dun changement du profil de lexpertise qui fonde le métier denseignant. Elle ne représente pas, elle na pas représenté en France, ni aux Etats-Unis, ni même dans lensemble, en Europe, un levier pour la formation pédagogique des enseignants, mais plus précisément, un levier de la rénovation pédagogique.
Notons quune formation pratique, sous la forme de stages, existait déjà depuis 1950, bien longtemps avant les IUFM.[2] Mais cest bien plutôt contre un modèle présenté comme reproductif dune tradition, que la professionnalisation a voulu simposer. Le rapport officiel qui la préparé en France, rapport Perretti de 1982[3], stipule que « Il est clair que le modèle habituel dune formation par limitation dun professeur chevronné ou dune leçon-type est désormais périmé ». Lidée dimitation ici évoque de manière purement rhétorique lacquisition non réflexive dun savoir-faire pédagogique. Il faut lire, par-delà lartifice rhétorique, le rejet de la transmission de lexpérience des professeurs que lon associe à une autre école, à dautres finalités éducatives que celles promues pour la nouvelle école à laquelle le projet a voulu préparer. Car ce qui va compter désormais, la notion qui caractérise le mieux les finalités de ce projet, ce nest pas la pédagogie entendue comme art de transmettre, mais léducation entendue comme préparation à la vie dans une société démocratique.
La professionnalisation des enseignants, dans ce contexte, ne désigne donc pas tant le passage dun art pratiqué de manière intuitive à un savoir plus réfléchi et éprouvé par lexpérience, mais elle engage la transformation de lobjet même de la profession enseignante. Elle marque le passage dune école dont la mission première est de former lesprit et de transmettre des savoirs à « un système de gestion de lenfance et de la jeunesse dans lequel lenseignement nest plus laspect le plus important ».[4]
Le rapport Peretti (1982) entérine ce passage vers un nouvel objet de la profession en écrivant que : « Le service public déducation a pour mission centrale de préparer les jeunes et les adultes et non plus, précisons, les élèves -- à développer leurs aptitudes pour devenir des citoyens conscients et responsables, capables de vivre entre eux et avec des hommes des autres pays du monde de manière harmonieuse, aptes à contribuer au développement de la société ».[5]
Laccent est mis sur certaines visées éducatives par opposition à linstruction, par opposition donc à lenseignement des disciplines. La foi régénératrice en léducation est donc transférée, et cest la nouveauté portée par le mouvement de professionnalisation, à la formation des professeurs. Ainsi le même rapport fait référence à la croyance, implicite ou explicite, en la toute-puissance de la formation des enseignants comme image nouvelle de la toute-puissance de lEducation. Mais encore, il nest pas question doublier que lenseignement a toujours eu des ambitions éducatives, morales, profondes.
On na jamais instruit sans un objectif éducatif et moral sous-jacent. Cependant limportance accordée ici à léducation marque un retournement profond. Dun point de vue intellectuel comme dun point de vue moral, le projet moderne ou progressiste associé à léducation a voulu rompre avec lenseignement des disciplines en tant que tel.
Sur ces bases, la philosophie qui a présidé à la professionnalisation des enseignants en France, a suscité de vives polémiques, très peu comprises encore aujourdhui par le grand public, entre les représentants dune éducation qui développaient des méthodes dapprentissages opposées aux logiques des disciplines, et ceux qui défendaient ces logiques. Ces derniers ont dès lors tendu à apparaitre comme les ennemis de tout ce dont les promoteurs de la nouvelle éducation se faisaient les champions: légalité, la démocratie, la pédagogie.
2. La critique néo-marxiste et les progressismes éducatifs: invloed van egalitaire Bourdieu-ideologie e.d.
Laccélération de lexpansion des systèmes éducatifs dans les années 1960s a suscité la critique néo-marxiste, cette dernière sest faite la critique de toutes les formes de différenciations internes qui conduisaient à un partage des parcours des élèves privilégiant statistiquement certains groupes sociaux, sur le plan de lorientation, sur le plan pédagogique, sur celui des classes ou des établissements. Rangée notamment derrière le célèbre sociologue français Pierre Bourdieu, cette critique a mis en cause les formes dominantes de la culture scolaire. La profession enseignante sest trouvée ainsi accusée de reproduire par lécole des inégalités contre lesquelles elle pensait au contraire lutter.
Cétait lépoque du triomphe des structuralismes et relativismes associés. Dans ce contexte de forte remise en cause du modèle académique, et du développement de la problématique de léchec scolaire, au besoin amplifiée par les promoteurs des idées nouvelles[7], les approches pédagogiques multiples et variées ont été promues, sous légide dun Freinet, dun Piaget, sous la bannière des pédagogies actives, des pédagogies de projet etc. Toutes ces approches ont été diffusées au nom de la modernisation et de la démocratisation de lenseignement. Ces théories ont tout dabord déferlé, dans les années 1970, dans les anciennes écoles normales dinstituteurs où étaient formés les enseignants du premier degré.[8]
On peut noter cette coïncidence entre la domination de la critique néo-marxiste et la montée institutionnelle des progressismes éducatifs variés. Elle sexplique par une sorte de symbiose idéologique. La première, par sa critique radicale et récurrente du système éducatif, sattaque indéfiniment à toutes les formes dinégalité qui ne manquent pas de se créer. La seconde, par la réponse radicale quelle offre, proposant une table rase du passé pédagogique et des missions intellectuelles antérieures de lécole, au service dune mission éducative première développée autour de la thématique de la citoyenneté et du vivre ensemble.[9] Dans ce contexte fortement critique, les changements du système éducatif français depuis les années 1960 et 1970, avant même quun projet de professionnalisation des enseignants du second degré ne se concrétise, révèlent les progrès dune rénovation pédagogique de lensemble du système, touchant les curricula, la pédagogie stricto sensu et les programmes. Ce sont les promoteurs des idées nouvelles qui ont animé les commissions de réforme du système denseignement[10], et en ont inspiré les nouvelles orientations.
3. Une théorie philosophique particulière: pedagogische hypes: devaluatie vakdisciplinaire kennis; constructivisme, competentiegericht leren e.d.
Vooraf: ook deze nefaste pedagogische filosofie drong in sterke mate door in de Vlaamse Faculteiten Pedagogie, in de universitaire lerarenopleidingen, in VLOR-rapporten, in beleidsnota's, in de 'Uitgangspunten bij de eindtermen .... Met Onderwijskrant deden we wel ons best om ze tijdig en krachtig te bestrijden.
Par-delà ses manifestations diverses, cest une théorie philosophique particulière et dans lensemble cohérente qui a, progressivement, renversé le modèle éducatif qui dominait lenseignement français. Je propose den décrire quelques traits caractéristiques en revenant au rapport Peretti, déjà mentionné. Le rapport évoque ce quil identifie comme une « quatrième révolution épistémologique » (après Copernic, Darwin et Freud) et qui correspond suivant ses propres termes à un « renversement de la démarche cognitive ».[11]
Devaluatie van vakdisciplinaire & ssytematisch opgeboude kennis: ervaringsgericht en contextueel leren
Il sagit dabandonner lenseignement rationnel des disciplines fondé sur une élémentarisation, ou encore une réduction analytique au service de la construction progressive et cumulative des savoirs théoriques ou scientifiques. A lencontre de ce principe délémentarisation, le rapport préconise de partir au contraire de démarches globales, dobjets complexes. Il justifie ce renversement par les nouveaux savoirs issus des diverses sciences (biologie, psychologie, linguistique, neurologie puis sciences humaines) et qui mettent en avant les notions de continuité, de globalité, de structure, et de complexité. Le projet de professionnalisation des enseignants sest donc ouvertement doublé dun projet pédagogique engageant la contextualisation des enseignements, autrement dit le retournement de leur logique : au lieu daller du simple vers le complexe, il sagit au contraire, désormais, de partir du complexe. La démarche « systémique » semble alors justifier une démarche de connaissance qui « replace dans son contexte et dans ses rapports à lextérieur tout objet de recherche et dobservation ».
Pour clarifier les enjeux de ce qui sannonce comme une révolution cognitive, évoquons les deux grandes représentations de lhomme qui sopposent. Pour la première qui justifie que lenseignement suive la logique des disciplines, et que lon peut qualifier de rationaliste, le développement de la pensée humaine marque une rupture avec le développement naturel et organique. Il est lié aux facultés rationnelles, conscientes et réflexives de lhomme. Lesprit progresse en acquérant des outils de pensée suffisamment structurés et systématiques pour lui permettre de se détacher de la référence à lenvironnement immédiat et de construire des modèles du réel. Le savoir théorique est alors censé jouer un rôle logique dans le développement intellectuel.
Selon la seconde représentation de lhomme en jeu, progressiste, le développement de la pensée humaine sinscrit au contraire dans la continuité du développement biologique adaptatif. Suivant ces vues associées aux doctrines évolutionnistes du 19e siècle, vues qui sont donc déjà anciennes, le savoir demande à être mis en situation pour prendre sens et permettre le développement de conduites intellectuelles utiles dans la vie. Doù lidée déducation de la pensée par lexpérience et de contextualisation des apprentissages. Lexpérience est supposée jouer un rôle moteur dans le développement de programmes de pensée plus ou moins généraux, cest ce quexprime la notion de schème empruntée à Piaget. La notion de schème de pensée traduit lidée de complexité et de globalité en jeu ici, opposée à la réduction analytique évoquée. Lesprit est vu comme un activateur de ces programmes, ou schèmes, apportant des réponses méthodiques à des situations particulières, et se développer au gré des réflexions suscitées par les problèmes posés. Dans cette perspective, les méthodes importent plus que les savoirs, car cest sur la base des méthodes que les individus doivent « apprendre à apprendre », cest-à-dire apprendre à convertir lexpérience en apprentissage.
Cette interprétation adaptative de la connaissance est partagée par les constructivismes contemporains, socioconstructivismes et approches par compétences, qui sont des formes modernes du progressisme éducatif.
En conséquence, il semble impossible déduquer intellectuellement lindividu, de lui permettre de construire ses propres savoirs, de développer des compétences, ou encore de « programmer des schèmes » de pensée, sur la base dune intervention verbale, extérieure. Les élèves doivent être confrontés à des situations concrètes demblée complexes, les problèmes et non les explications de lenseignant étant supposés présider au développement intellectuel. Lapprentissage de type théorique apparaît, dans ce cadre, entraîner une acquisition artificielle, un simple emmagasinage de savoirs de type factuels.
En résumé, la théorie philosophique qui a justifié le projet de professionnalisation des enseignants en France, et très généralement en Occident, est enracinée dans une psychologie intrinsèquement liée aux doctrines évolutionnistes. Cette psychologie est à lorigine de la conception adaptative de la connaissance qui est en jeu. Malgré son caractère ancien -- les Etats-unis en ont déjà expérimenté tous les aspects dans leur enseignement depuis le début du 20e siècle et malgré ses fondements scientifiques fragiles le célèbre psychologue russe Lev Vygotski en avait démontré les faiblesses dès les années 1930[12] - elle a cautionné la « révolution cognitive » portée par les sciences de léducation et justifié la rénovation pédagogique dont la professionnalisation des enseignants est un instrument.
4. La position dominante des sciences de léducation
Ce quil faut comprendre, cest la logique du retournement en jeu, la manière dont une théorie philosophique, opposée à lensemble de lhéritage de linstitution, a pu dominer les changements de cette institution, et notamment le mouvement de professionnalisation des enseignants. Plus précisément, ce quil faut comprendre, cest pourquoi le leadership des projets de réforme du système éducatif a été assuré par les spécialistes des nouvelles disciplines qui sétaient fait connaître par leurs travaux, ou qui se trouvaient en position de responsabilité dans les nouveaux départements de recherches en sciences de léducation.
.
5. Le dédouanement gouvernemental: invloed van pedagoochelaars op beleid
Nous avons vu pourquoi, en raison de la destabilisation de linstitution par sa critique radicale, les réformes pédagogiques ont été dominées par une philosophie particulière, non remise en cause, légitimée par des recherches prônant la méthode scientifique et une mission sociale associée aux idées de démocratie, dégalité, de vivre ensemble. Il sagit de comprendre maintenant pourquoi les promoteurs de cette nouvelle philosophie de linstitution ont pu dominer ces transformations institutionnelles et pédagogiques, comment ils ont pu atteindre les positions de premier rang dans les commissions de réforme, dans les nouveaux instituts de formation des professeurs etc.
Compte tenu de cette politisation, en lien avec leur expansion et la critique dont les systèmes éducatifs font lobjet, compte tenu des missions lourdes et parfois contradictoires dont ils sont investis dans nos sociétés démocratiques, les promoteurs des idées éducatives nouvelles se sont vus investis dun rôle quasi salvateur. Ils étaient en mesure de refonder la légitimité de linstitution par leur approche, la méthode scientifique et leur mission, la démocratisation de linstitution, voire lefficience sociale. Les promoteurs des idées nouvelles ont donc occupé des positions privilégiées au sein des instances décisionnelles en matière éducative, en France, dès lors quune critique radicale appelait une réponse radicale. En même temps, cette réponse ne sest pas donnée pour ce quelle est, porteuse dune théorie philosophique particulière, mais au contraire comme rompant avec un passé idéologique pour introduire une vision scientifique et moderne du rôle de léducation et de ses méthodes, dans la société. La professionnalisation devient la réponse, ou encore le dédouanement, gouvernemental, face aux critiques de lécole. Elle sort la question éducative du débat politique et la réduit à des décisions techniques sur les moyens effectifs de promouvoir des fins éducatives qui ne sont pas mises en question.Elle confie ces nouvelles finalités éducatives à ce qui est perçu comme une « main duvre » devant être formée dans cette optique[14]. Le processus de professionnalisation, sous couvert dune rationalisation neutre axiologiquement, entérine en fait une orientation philosophique spécifique, et en traduit la validation officielle. 6.Besluit: Laffaiblissement progressiste (ontscholing) des systèmes éducatifs (et linfluence des agences internationales) En résumé, la problématique qui a présidé à la formation des enseignants du secondaire na pas été celle de lamélioration de lenseignement par la pédagogie, mais celle de la création dun nouvel ordre scolaire, animée par une théorie philosophique, enracinée dans une conception adaptative de la connaissance, et vouée en premier lieu, et compte tenu de cette conception, à une certaine idée de léducation des individus pour une société démocratique. Les nouveaux instituts de formation des maîtres se sont faits les vecteurs de la propagation de ces idées par la sélection des formateurs et des recherches. Les progressismes contemporains ont présidé à la poursuite de la majorité des réformes du système éducatif. La dégradation de la situation dans les établissements, la baisse chronique des résultats des élèves aux enquêtes nationales et internationales ont créé, de manière endogène, une école à deux vitesses bénéficiant, du point de vue de la sélection sociale, à ceux qui économiquement et culturellement ont les moyens de choisir les écoles où lon continue dune certaine manière, à « apprendre »[15]. Cette situation entretient laccusation par les courants progressistes dune prise en compte toujours insuffisante des résultats de la recherche et de la philosophie qui les anime. Ma conclusion est, principalement, que la professionnalisation est une manière pour les gouvernements de se délester du problème politique posé par lécole en le reportant sur la technicité des professeurs, de sen remettre à une science qui se prévaut de la démocratie et qui transforme indéfiniment des problèmes politiques posés par les écoles en problèmes pédagogiques gérés par des spécialistes de léducation. A cet égard, le traitement du problème de la formation pédagogique des enseignants, dans le cadre du projet de professionnalisation dominé par la recherche positive en sciences de léducation, ne peut être véritablement compris et expliqué sans la prise en compte du rôle politique joué par la théorie philosophique qui laccompagne. Par ailleurs, la primauté accordée aux compétences fonctionnelles sur la formation du jugement, la faveur donnée aux pédagogies anti-intellectualistes, toutes les évolutions réalisées au nom de légalité qui se sont montrées au contraire inégalitaires, révèlent le peu de cas accordé par les acteurs politiques au développement du pouvoir de pensée des « masses ». Et pour cause, lapproche fonctionnaliste des courants pédagogiques progressistes ne permet pas de penser les cadres à partir desquels les situations sont définies comme problématiques, elle engage en réalité les individus à laisser dautres penser pour eux. Il ne faut pas sous-estimer, dans ce mouvement, linfluence des organisations internationales.En dépit du traité de Masstricht suivant lequel la communauté na quun rôle accessoire en matière déducation, les influences internationales apparaissent de plus en plus « intrusives et persuasives »[16]. Leur objectif est moins dengager la formation de professionnels réflexifs que la gestion dune « main duvre enseignante » dans le cadre de la gestion libérale de lécole favorisée par lOCDE.. Les objectifs éducatifs des pays sont redéfinis arbitrairement autour des normes portées implicitement par les indicateurs du PISA les programmes scolaires tendent en particulier à être recentrés sur le développement de compétences de base, telles quévaluées par les tests. Il en résulte -- un ensemble de plus en plus important danalyses menées par les experts internationaux proposent des résultats convergents à ce sujet un appauvrissement des curricula scolaires et un affaiblissement des systèmes éducatifs[17].
|