Debat op 7de dag en RTL over aanslag in Parijs en relatie met dubieus Itinera-boek Klokslag twaalf van Bilal, Benyaich, Dirk Jacobs en Orhan Agirdag
Op 'On refait le monde' (RTL) pleit men unaniem voor het eindelijk centraal stellen van een verregaande integratie. Merkwaardig: veel politiek correct denkenden hebben integratie e.d. steeds bestreden - ook kennis van het Nederlands was volgen...s hen niet belangrijk. Wie pleitte voor kennis van het Nederlands en voor het invoeren van intensief NT2-onderwijs werd zelfs als taalracist bestempeld.
Op hetzelfde moment verdedigt BILAL BENYAICH in de 7de dag dat vooral de discriminatie van allochtone burgers in het onderwijs e.d. dé belangrijkste oorzaak is van de problemen Omdat de allochtonen (en Parijse daders) het slachtoffer zijn van het discriminerend onderwijs e.d. zouden ze in opstand komen tegen onze maatschappij. In het Itinera- boek Klokslag twaalf dat BILAL BENYAICH (red.) samenstelde, luidt een van de basisconclusies van Benyaich, Dirk Jacos en Orhan Agirdag dat allochtone leerlingen in het onderwijs in sterke mate gediscrimineerd worden. Ze duwen eens te meer de allochtonen in de slachtoffersrol. Dit was ook de stelling van Benyach in de 7de dag.
Jacobs en Agirdag, mede-auteurs van het boek Klokslag twaalf zijn uitgerekend twee taalachterstandsnegationisten die de kennis van het Nederlands niet zo belangrijk vinden en die zich al vele jaren verzetten tegen de invoering van intensief NT2-onderwijs vanaf de eerste dag van het kleuteronderwijs en zo ook de integratie bemoeilijken. Dat is ook al vele jaren de basisconclusie in de publicaties van de Koning Boudewijn Stichting waarin Jacobs steeds de auteur van dienst is. Titel boek : Klokslag twaalf Tijd voor een ander migratie- en integratiebeleid (zie Internet)
Het pleidooi voor integratie en tegen analyses à la Benyaich (+ veel Vlaamse sociologen e.d.) doet me denken aan het standpunt van Malika Sorel ex-(lid Hoge Raad Migratie) over wat er misliep met de integratiepolitiek in Frankrijk -: over de nefaste gevolgen van ' la propagande de la victimisation' e.d.
Le modèle français d'intégration n'a pas échoué, il n'a guère été appliqué (larevueparlementaire.france,05 février 201205 février 2012 Sorel: Membre du Haut Conseil à LIntégration Passages: *Les politiques de diversité, qui rendent plus attrayante la revendication dappartenance à une communauté étrangère plutôt quà la communauté nationale française * Qui a participé à déresponsabiliser les migrants et leurs descendants et qui a, comble de linconscience, fait naître puis croître un ressentiment envers la France et les Français - lequel engendre de la souffrance, mais aussi des actes de violences contre notre société.
Lentretien, au sein de la société française, dune propagande multiculturaliste qui contraint le peuple français à taire sa propre culture et encourage les migrants à exprimer la leur, et même parfois à limposer, jusquà lintérieur des établissements scolaires, entravant ainsi le travail des enseignants ; lillusion de lascenseur social, quand la réussite est en réalité le résultat dune mobilisation de longue haleine de la famille et de lélève comment réussir, lorsque les véritables codes de la réussite scolaire puis sociale ne vous sont pas transmis ? Tout cela et bien dautres facteurs ont placé lécole dans limpossibilité dassumer pleinement sa mission intégratrice auprès des enfants de limmigration. Or, lécole constitue souvent pour ces enfants lunique lieu dacquisition des codes sociaux et culturels qui leur permettraient de se construire pour être reconnus et acceptés par notre société. Le modèle dintégration français na pas échoué ; seulement, il na guère été mis en oeuvre pour les vagues dimmigration du Sud.
Risque de dislocation accrue de la nation
En avril 2008, un comité de réflexion présidé par Simone Veil était chargé par le Président de la République de réfléchir à la possibilité dinscrire la diversité dans le préambule de la Constitution. Dans ses conclusions (1), le comité refusa que le coup de grâce fût donné à lindivisibilité du peuple français, évoquant lexistence dun « risque de dislocation accrue de la nation ».
Renvoyer par le biais de la « diversité » les individus vers leurs groupes dorigine est tout sauf anodin. Lidéologie de la diversité déclenche une implacable mécanique qui pousse les personnes à accorder la primauté à lidéal de société du groupe communautaire auquel elles sidentifient, sur lidéal de société de la communauté nationale, ce qui finit par conduire à la prééminence de rapports relationnels entre groupes ethnoculturels au détriment de relations entre individus. Ces groupes sont alors enclins à se compter pour jauger leur poids politique, puis à se dresser les uns contre les autres pour la défense de leurs intérêts propres, fût-ce au détriment de lintérêt général. Les statistiques ethniques, parfois rebaptisées « statistiques par nationalité dorigine », accélèrent la cristallisation des groupes sur une base ethnoculturelle. Si elles devaient un jour se voir institutionnalisées, elles feraient courir un risque certain à notre cohésion nationale.
Conséquences de la réticence à faire respecter la République Les réticences de lÉtat à faire respecter les principes républicains ne pouvaient que faire croître, sur le terrain, la pression que les familles de limmigration subissent au quotidien de la part de leurs groupes culturels, pression dautant plus forte que le groupe est réticent à concéder à ses membres une quelconque liberté individuelle. Quand lÉtat renonce à faire respecter la République, les familles de limmigration se retrouvent contraintes de la sacrifier à leur tour. Quel intérêt un groupe qui peut espérer tirer bénéfice de sa taille aurait-il à laisser ses membres présumés sémanciper de sa tutelle ? La stabilité dun groupe est garantie par lobtention dune adhésion de plus en plus étroite de ses membres aux principes et valeurs qui lidentifient, ce qui se traduit par une homogénéisation des comportements en son sein. Limportance des flux migratoires a de surcroît conduit au développement de diasporas, qui dupliquent les cultures dorigine sur la terre daccueil. La dégradation continue de lintégration qui sest traduite par un accroissement des remises en cause des règles du bien vivre ensemble, y compris à lécole - en est une conséquence directe. Limmigration nuit très fortement à lintégration, et même à la simple insertion. Rappelons ici que lintégration à la communauté nationale est un processus individuel qui se joue entièrement sur le registre moral et affectif et qui aboutit, lorsquil réussit, à lassimilation qui se traduit par la volonté de transmettre, à ses propres descendants, les fondamentaux qui composent le noyau identitaire du peuple daccueil. Linsertion nest, quant à elle, que le simple respect des normes collectives de la société dans laquelle on évolue, même si on ne les partage pas. Si linsertion doit être imposée, lintégration ne saurait lêtre, et ne peut lêtre de toute façon. Par contre, il est possible de créer les conditions qui la favorisent.
Dans son rapport, la commission Bentolila (2) avait longuement évoqué lexistence, pour les enfants de limmigration extra-européenne, dun problème de compatibilité culturelle entre lécole de la République et la maison. Le propos nest ni de classer ni de hiérarchiser, mais de tirer enseignement dun simple constat : la culture de lécole de la République ne se voit pas toujours reconnaître une quelconque valeur par les porteurs de cultures très distantes de celle des Français. Bien que les Français qualifient leurs idéaux duniversels, ils ne le sont pas, et ne figurent pas nécessairement au rang des aspirations dautres communautés culturelles.
Léducation-instruction, domaine régalien
La mise en accusation de lécole et de son corps enseignant a largement contribué à ouvrir la voie de la contestation, non seulement de lautorité de lécole et des enseignants, mais aussi du contenu des savoirs, par un bon nombre sans cesse croissant délèves qui sont le siège de tensions identitaires. Les difficultés scolaires de nombre de ces élèves sont directement liées à leur crispation vis-à-vis de la culture de lécole ainsi quà leur désormais peu dappétence pour la pratique de la langue française. Cest à lécole maternelle, puis dans les premières classes du primaire, quil convient de se mobiliser sur le devenir de ces élèves, et non à lentrée au collège où il est souvent trop tard. Lécole doit être déclarée priorité nationale et être à ce titre érigée en domaine régalien.
Le regard porté par une partie des élites sur les enfants de limmigration a également joué un rôle dévastateur. Ce regard a participé à dégrader limage des populations de limmigration du Sud en propageant lidée, au fondement raciste, selon laquelle leurs enfants ne seraient pas aptes à réussir selon les mêmes exigences de savoirs et de comportements que les autres enfants, et que pour eux il était nécessaire dadapter le niveau de ces exigences. Penser aux générations futures
Une myriade de facteurs aura concouru à accroître cons idérablement les aléas des processus dinsertion, puis dintégration. Outre linstrumentalisation qui a rendu lexercice de lesprit critique quasi impossible, outre limportance de la distance culturelle que les migrants doivent réussir à franchir, citons, entre autres, lévolution des moyens de télécommunications et des facilités de transport, qui permettent le maintien du lien ombilical avec la société dorigine et perturbent les enfants dans leur construction ; les politiques de diversité, qui rendent plus attrayante la revendication dappartenance à une communauté étrangère plutôt quà la communauté nationale française ; la propagande de la victimisation, qui a participé à déresponsabiliser les migrants et leurs descendants et qui a, comble de linconscience, fait naître puis croître un ressentiment envers la France et les Français - lequel engendre de la souffrance, mais aussi des actes de violences contre notre société ; lentretien, au sein de la société française, dune propagande multiculturaliste qui contraint le peuple français à taire sa propre culture et encourage les migrants à exprimer la leur, et même parfois à limposer, jusquà lintérieur des établissements scolaires, entravant ainsi le travail des enseignants ; lillusion de lascenseur social, quand la réussite est en réalité le résultat dune mobilisation de longue haleine de la famille et de lélève comment réussir, lorsque les véritables codes de la réussite scolaire puis sociale ne vous sont pas transmis ? Tout cela et bien dautres facteurs ont placé lécole dans limpossibilité dassumer pleinement sa mission intégratrice auprès des enfants de limmigration. Or, lécole constitue souvent pour ces enfants lunique lieu dacquisition des codes sociaux et culturels qui leur permettraient de se construire pour être reconnus et acceptés par notre société. Le modèle dintégration français na pas échoué ; seulement, il na guère été mis en oeuvre pour les vagues dimmigration du Sud.
Dans le sujet qui nous concerne ici, la question socio-économique est mineure, et non majeure. La gloutonne rénovation urbaine ne produira jamais les résultats espérés, car elle est tout simplement hors sujet. Ces approches politiques « écume des vagues » créent un rideau de fumée qui empêche que ce sujet capital pour notre avenir collectif ne soit abordé en profondeur. Le langage de vérité doit être tenu sur limmigration-intégration. Traiter, tant quil est encore temps, cette problématique dans toutes ses dimensions est le meilleur cadeau que lon puisse offrir aux générations futures. « La société multiculturelle, multiethnique, ce nest pas tenable » Cette conviction, cest celle des parents du député PS Julien Dray, qui ont vécu sur le sol de lAlgérie française. Voici ce que celui-ci, né à Oran, relate de son retour en France dans le Figaro Magazine du 28 janvier dernier, dont une partie est consacrée aux souvenirs de Pieds-Noirs : « Nous sommes arrivés en 1965, javais 10 ans. Mon père était directeur décole et ma mère institutrice. Cétait des gens de gauche qui avaient cru dans la révolution algérienne, dans une société multiculturelle, multiethnique
Ils se sont vite rendu compte que ce nétait pas tenable. »
Lanthropologue Claude Lévi-Strauss ne déclarait pas autre chose lorsquil prêchait la nécessité du respect de la bonne distance entre les peuples : « Que les peuples ne vivent pas trop près les uns des autres, sinon, cest la guerre, mais pas trop loin non plus, sinon, ils ne se connaissent plus et alors, cest la guerre ! » (Catherine Clément, « Claude Lévi-Strauss, une vie », LExpress, 3 novembre 2009)Nos élites nont guère tiré enseignement de lHistoire, et encore moins de celle de la guerre de décolonisation de lAlgérie. Si lon y réfléchit bien, elles nous ont, jour après jour depuis plus de trente ans, replanté un décor que la France avait pourtant bien connu dans un passé récent.
Comme je lai développé lors de mon audition par la mission parlementaire sur la nationalité, on nintègre jamais des populations, mais seulement des individus, et cela nest possible que si et seulement si ces derniers disposent dune liberté individuelle. Or, les sociétés daccueil ont elles-mêmes créé les conditions qui rendent impossible lémergence dune telle liberté individuelle pour ceux qui sont issus de groupes dont ce nest ni un acquis historique, ni une valeur culturelle. Malika Sorel, Membre du Haut Conseil à LIntégration, over mislukking van diversiteitspolitiek inzake integratie vooral ook op het vlak van het onderwijs. Le modèle français d'intégration n'a pas échoué, il n'a guère été appliqué (larevueparlementaire.france,05 février 201205 février 2012)
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