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WAAROVER HET GAAT
Ja, kijk: ik kan het ook
niet helpen, maar Le Vif lExpress is een Franstalig Belgisch gazetteke, dat
meestal zijn succes haalt door te schimpen op de Vlamingen. Ten tweede kan ik
het ook niet helpen, dat het toeval mijn ogen deze middag deed vallen op de
stoeferige titel, dat de Walepapy als Zelfstandige Staat leefbaar zou zijn.
Val nu om, dacht ik,
seffens worden we in de run naar de onafhankelijkheid nog geklopt op de meet
door onze eigen landgenoten! En waarvan zullen de Sexen Coburgers dan leven,
als er zelfs geen romp-België meer is?
Enfin, we kunnen hieronder
in de cultuurtaal die het Frans toch is/ooit was, hun verzuchtingen smaken. Ik houd
U niet tegen
Leg Uw Petit Larouse
Illustré alvast maar klaar!
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BASIS v/d INSPIRATIE
« Une Wallonie indépendante est viable »
vendredi 03 janvier 2014 à 06h57
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Auteurs dune histoire de Wallonie, Arnaud Pirotte
et Yannick Bauthière dénoncent un certain « nationalisme belge ». Qualifient 1830 de « leurre ».
Et voient la Belgitude comme un ennemi. Et pour cause : ils rêvent dune
Wallonie autonome. Quils affirment possible.
Ils ne se disent ni «
nationalistes », ni « anti-flamingants ». Mais « régionalistes » et «
wallonistes ». Lun est indépendantiste à tendance rattachiste. Lautre est
réunioniste avec un fort penchant pour une autonomie wallonne. Ensemble,
Yannick Bauthière et Arnaud Pirotte, tous deux enseignants et républicains,
retracent lhistoire de la Wallonie, ou plutôt du territoire wallon, avant même
lHomme de Spy. Avec un objectif séditieux et tapageur : détricoter lEtat
belge et « rendre aux Wallons leur fierté trop souvent bafouée ». « Histoire de
Wallonie » sintègre dans la collection de poche dun éditeur breton fasciné
par les régions à la volonté indépendantiste ou à lavenir incertain.
Le Vif/LExpress : Vous
décrivez lhistoire de la Belgique comme une succession de frustrations dont
lEtat est le principal responsable.
Arnaud Pirotte : La Belgique est comme un costume
mal taillé. Cest
une machine à frustrations, avec de véritables souffrances qui sont nées au
cours de lhistoire. Il
y a tout dabord la frustration du peuple flamand à cause du français, la
langue de culture, la langue de la bourgeoise. Ensuite, il y a une frustration
politique entre une Wallonie industrielle socialiste et libérale,
systématiquement rejetée dans lopposition de 1884 à 1914, et une Flandre
agricole et conservatrice.
Yannick Bautihière : Et ces
frustrations ne peuvent être réglées quen coupant le pays en deux.
Jean-Claude Marcourt,
ministre wallon de lEconomie et régionaliste convaincu, avait lancé en 2011
son fameux « plan W » selon lequel la Wallonie devait pouvoir assurer son
avenir en comptant sur elle-même.
AP : Il a raison. Je ne
réclame pas une indépendance de la Wallonie hic et nunc. Limportant, cest
darrêter le cycle de langoisse, de recouvrer la confiance et de ne pas tuer
dans luf le débat sur cette question. Il faut se prendre en charge et ne rien
attendre du cadre belge qui est devenu superflu.
Pourtant, cest le
gouvernement Di Rupo, le premier Premier ministre wallon depuis 37 ans, qui a
engrangé la sixième réforme de lEtat.
AP : Elio Di Rupo prolonge
lillusion en Wallonie et à Bruxelles. Lénifiant, il endort les Wallons et les
Bruxellois. Ceci dit, je pense que ses successeurs feraient, eux aussi, du
Belgicain. Le moment venu, ils sortiront à nouveau la fibre wallonne de ce
parti qui a été très régionaliste. Cela doit faire partie des arrière-pensées,
rue de lEmpereur. Pour linstant, ils jouent la corde belgicaine parce que la
Belgique est toujours là, quil y a une sécurité sociale à pérenniser.
Daprès le professeur Robert
Deschamps de lUniversité de Namur, spécialiste des budgets régionaux, en cas
de scission du pays, lentité Wallonie-Bruxelles hériterait de 45% de la dette
belge (376,4 milliards deuros en octobre dernier), selon le critère de poids
démographique. Ce qui provoquerait « un scénario à la Grecque », avec de
lourdes dégradations des agences de notation.
YB : Cest une des raisons
pour lesquelles on na pas encore scindé la Belgique. Cest vrai : la Wallonie est
moins riche que la Flandre actuellement. Mais la Wallonie nest pas un pays
pauvre. Une indépendance wallonne sera difficile mais viable. Pourquoi ne pas suivre la
proposition de Bart De Wever au sujet de la dette ? Il propose un plan
phasé qui vise à laisser le fédéral effacer la dette avant la scission du pays.
Est-ce que cest faisable économiquement ? Je nen sais rien mais cest loin
dêtre idiot.
Vous transformez lesprit
belge en une « dualité ethno-linguistique ». Que faites-vous de la belgitude ? Du « vivre ensemble qui a germé au fil
du temps », comme le souligne le politologue Michel Hermans, de ce « côté
Breughelien, terre-à-terre » ? Et de ce relent doptimisme et de fierté, avec
la victoire des Diables Rouges, le succès de Stromae et le prix Nobel de
physique ?
YB : La Wallonie et la
Flandre ont effectivement parfois des traits communs. Mais ce sont des liens
nés a posteriori et fragiles.
AP : Cest un produit de serre
chaude : la Belgitude est un produit artificiel, essentiellement agité par la
sphère médiatique bruxello-wallonne, via une centralisation bruxelloise
stérilisante. La
peopolisation autour des grandes sorties royales et princières et des exploits
sportifs, fussent-ils temporaires, distrait les gens des défis de lheure. Et in fine, la Belgique ne
tient que grâce à ces artifices. Nous nous accrochons au passé comme à un
glaçon qui est en train de fondre. Et après, quand le glaçon est fondu, que
fait-on ? On na plus rien entre les mains. Lennemi, cest la Belgitude, cest
le nationalisme belge qui empêche les Wallons de voir la réalité.
Vous voyez la Belgitude comme du « nationalisme » ?
AP : Oui, le nationalisme belge produit des effets
pervers. Il sest nourri pendant de longues années de la négation des
composantes de lEtat belge, quelles soient flamandes ou wallonnes, au profit
dune bourgeoisie francophone. Les aspirations démocratiques de lun et lautre
peuples ont longtemps été contrariées par cette élite francophone. Ce
nationalisme agit comme un écran de fumée entre les Wallons et leur région en
les distrayant autour dune Belgique idéalisée.
Par Sophie Mignon
PERSOONLIJKE
BENADERING
A vrai dire : Ceci nest pas une pipe!
Het
zou, in Franse woorden, de taal van twee overtuigde Flaminganten kunnen zijn
die over de relatie Vlaanderen-België spreken. Hoopgevende vaststelling!
Wat
door dit alles nu wel als bewezen mag aanzien worden? Dat de twee volkeren
waaruit deze artificiële staat samengesteld is, het allebei voor bekeken
houden.
Begrijpt
U nu waarom ik dit heerlijk gerecht precies vandaag, op deze 3de dag
van 2014 op tafel breng? Het smakt naar de trog. Om nog.
En
van mij mag die journaliste, dat kleine Mignonetje, op het einde van de maand
gerust een serieuze opslag krijgen!
Het
zit er verdorie nog dik in, dat jullie op deze blog ooit nog zullen lezen Vive
la Wallonie
Geschreven door AABEE via
Digitalia
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