_xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
1080
maandag 27 juni 2011
IN LE VIF LEXPRESS BIJ TOEVAL GEVONDEN

Comment un manager flamand démolit le PS au profit de la N-VA
vendredi 24 juin 2011 à 10h21
A lintention de ses militants, la N-VA va faire circuler le terrifiant récit dun manager flamand plongé dans une usine hennuyère en crise. Temps fort de la narration, cette réplique prêtée à Di Rupo : « nos ouvriers ne doivent pas sadapter. Vous êtes Flamand, vous êtes le problème.»
Ames sensibles sabstenir. Programmé en novembre, le choc promet dêtre rude pour les militants de base de la N-VA qui feront le déplacement à Nijlen, en province dAnvers. Un ex-manager de crise flamand se dévouera pour leur ouvrir les yeux sur la « vraie » vie socio-économique quil a pu côtoyer au sud du pays.
La section locale N-VA prévient déjà sur son invitation, comme pour décliner toute responsabilité: « les Flamands ne connaissent pas la réalité wallonne.» Que lorateur annoncé, retraité, soit vice-président de la section N-VA de Geel ne doit rien enlever à son expertise ni à son impartialité: en quinze ans dactivité managériale en Flandre et aux Etats-Unis, Staf Kauwenberghs croyait avoir tout vu. Il se trompait. Son parachutage dans une entreprise wallonne, pire encore, hennuyère, a été une descente aux enfers. Lhomme a déjà tué le suspense en révélant son traumatisme dans une lettre ouverte. Elle trône en bonne place sur les sites flamingants Doorbraak et Pro Flandria.
Un manager flamand au pays des soviets
Or donc, il était une fois un manager flamand envoyé par sa maison-mère dans une entreprise chimique hennuyère de plus de 300 personnes, afin dy redresser la boutique. Un vrai casse-pipe : il sagit de sortir lusine dannées « dincroyables irrégularités », justifiées et couvertes par un syndicat socialiste omnipotent et agressif, la FGTB pour ne pas la citer.
« La situation semblait sans espoir », raconte Staf Kauwenberghs. Le redresseur de torts nen croit pas ses yeux : « dans une entreprise totalement automatisée, la tâche des travailleurs consiste essentiellement à contrôler.» Même cela, cétait trop leur demander : « les ouvriers « avaient lautorisation » de dormir la nuit, à tour de rôle. Des matelas étaient posés à cet effet, à côté des cuves, à une place bien au chaud. Dautres pointaient lorsque leur shift commençait, et retournaient chez eux. Ils étaient joignables par GSM, ce qui suffisait aux syndicats.» Tout était prétexte « à ne rien faire.»
Grèves, menaces personnelles, prise en otage du management : on vous passe les détails que livre avec profusion Staf Kauwenberghs. Lhomme se souvient sêtre senti bien seul dans ladversité. « « Personne na pu ou voulu nous aider.» Sûrement pas Elio Di Rupo, alors ministre-président wallon, et Laurette Onkelinx, à lépoque ministre de lEmploi. « On mavait prévenu de ne pas attendre grand-chose de ce côté-là, vu le lien étroit entre le politique et le syndicat. Et en effet, Di Rupo et Onkelinx écoutaient et souriaient, écoutaient et souriaient
»
Lex-manager na pas oublié cet unique conseil reçu de lhomme fort du PS: « nos travailleurs ne doivent pas sadapter, monsieur Kauwenberghs. Vous êtes Flamand. Vous devez vous adapter à notre culture. Vous êtes le problème.»
Rien dun conte de fées. Ni même dune fiction. Contacté par Le Vif, lex-cadre livre le nom de lusine quil a choisi de taire dans son récit : « il sagissait de lentreprise Amoco à Feluy, où jai travaillé de 1999 à 2001.» Trois semaines de conflit social à gérer, en octobre 2000, avec à la clé un jour de séquestration de la direction. Drôle didée de remuer ainsi de lhistoire ancienne et locale?
Grossière erreur ! Kauwenberghs persiste à en tirer une généralité bien wallonne, proprement affreuse et cause des maux actuels du pays. Les sympathisants N-VA vont être édifiés : « La vie socio-économique en Wallonie est prise en otage par la politique du PS qui vise à rendre les gens dépendants de lEtat. Le chômage est perçu comme un droit social normal et acquis pour la vie. La fonction publique sert à rendre service aux copains. (
) On parle beaucoup « dextrême-droite », alors que « lextrême-gauche » est aussi présente. Mais le PS sait fort bien la masquer dans sa communication (
) Son idéologie politique étouffe toute initiative, toute créativité.» Rien de tel en Flandre, où « domine encore la culture du travail », comme le confiait récemment à Staf Kauwenberghs un patron wallon parti sy installer.
Confiance inconditionnelle
Mais si les Wallons croupissent dans un tel état, ils nont quà sen prendre à eux-mêmes : « à la différence des Flamands, ils ne critiquent pas ou si peu les dirigeants quils élisent. Ils ont en eux une foi et une confiance inconditionnelle, et ferment les yeux même quand ils ont fauté.» Il est vrai, relève lancien manager décidément perspicace, quils sont tenus dans lignorance « de la faillite réelle de leur système », par les médias wallons qui « font tous bloc derrière lidéologie PS.» Quespérer, dès lors, de ces dirigeants francophones à qui des concepts comme « prendre ses responsabilités » ou « économiser » sont étrangers. Qui ne souhaitent pas de réforme de lEtat, afin de « pouvoir continuer dappliquer leur idéologie.» Et qui demandent finalement à la Flandre « de payer deux fois le système de la solidarité.»
Encore un morceau déloquence dun de ces modestes militants et cadres subalternes de la N-VA, dans la veine de lavocat Vic Van Aelst. Qui aura aussi droit à sa tribune, offerte par le parti afin de contribuer à lédification des masses flamandes. Un de ces orateurs dont on dira quil aura exprimé tout haut, mais de manière un peu acerbe, ce que pensent bien des patrons flamands. Et que Bart De Wever contredira peut-être mollement sur la forme. Mais sur le fond ?
Pierre Havaux
--------------------
Diagonaal herlezen
Natuurlijk zijn niet alle Walen of alle Brusselaars Frans-couillons, die liever lui zijn dan moe. Al zit de kans, met zon Chef er wel dik in. Dat systeem van collectief aan een en dezelfde riem trekken (of beter : collectief niet-trekken, maar zich collectief laten slepen), heeft in de USSR bijna 70 jaar overleefd, dus hier kan het ook wel nog even duren. Zou men kunnen denken. Met dat verschil, dat de niet eens meer aanwezige natuurlijke rijkdommen van het Walenland natuurlijk niet kunnen tippen aan de onmetelijke rijkdommen van het geweldige Tsarenrijk. Het plaatje is dus klaar omlijnd
.Ware daar niet de onmetelijke meestal intellectuele rijkdommen van de nijvere maar naïeve buurman, de Vlaming en zijn Madame
.
Ik zie het zowat als een vlucht Jan van Genten die uit de wolken duiken en het water in schieten aks gestroomlijnde schichten, om lekker de scholen opgejaagde sardientjes te helpen verorberen. Die werden, volgens de documentaire op TV, door zwermen sierlijke dolfijnen opgejaagd van de andere kant der oceaan. Jan van Genten blijken ineens gevederde vogels, die op zeker signaal zichzelf veranderen in dodelijke projectielen, die als een regen van gierende bommen, bijna loodrecht het water inschieten. Een wonder hoe dat in real time is kunnen verfilmd worden
Maar dan herneemt de natuur haar rechten : wat zwemt, is verorberd (de sardientjes), of herneemt zijn trek (de dolfijnen), en wat vliegt moet terug naar zijn eigen element : boven het wateroppervlak.
In mijn vergelijking zijn de Grote Geesten die ons besturen, de opjagende dolfijnen, de Jan van Genten, dat zijn de Franscouillons, en de sardientjes
dat zijn de kleine domme Vlamingskes, die als opgejaagd wild, vruchteloos wentelen en keren omhoog en omlaag, in vooruit en in achteruit, om aan de schrokkende muilen en de scherpe bekken van hun belagers te ontkomen
.
En dat wordt de vergelijking angstwekkend realistisch : de dolfijnen verdwijnen naar verre oorden (de Eu?), de zwermen sardientjes zijn ontvet tot op enkerle dikke exemplaren na, en de Jan van Genten, die schieten terug naar waar ze thuishoren : naar een onmetelijke ruimte waar ze hun eigen kost zullen moeten verdienen
.
Trieste moraal van het verhaal : de scholen sardientjes bestaan uit nietige wezentjes die zeer vlug, ook een natuurwet, hun aantallen weer herstellen. Voor de Vlamingen ziet het er dus ook goed ut : als ze leeg geplukt en opgevreten zullen zijn, mag het overschot herbeginnen met aandikken
.
Wat Vette Vissen betekenen in dit verhaal van Bart De Wever en zijn aanslepende onderhandelingen, is mij een raadsel. Hoe kunnen kleine visjes nu verlangen ooit een vette te vangen? Me dunkt dat het omgekeerde logischer zou zijn. En dat is wat gebeurt! Want de zee is bijna leeggevist
.
STOP EENS N BLOKKER BLOGGER IN UW TANK

|