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13-04-2021
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Les miliciens tigréens du TPLF ont monté un scènario : "Les Érythréens mutilent des femmes...".

Awasa Guardian (AG) 10 avril 2021 (1)

Alors que les membres de la milice tigréenne se préparaient, en décembre, à filmer une scène dans laquelle des soldats érythréens étaient mis en scène en train de mutiler les seins de femmes, les otages réfugiés forcés à devenir acteurs malgré eux  et à se déguiser avec des uniformes de l'armée érythréenne, mais qui ont pris la fuite

Ils ont raconté leur histoire au Dr Natalia Paszkiewicz, défenseure européenne des migrants.

L'anthropologue polono-européenne Natalia Paszkiewicz est un nom familier parmi les dizaines de milliers de réfugiés érythréens qui ont traversé la frontière vers la région du Tigré, au nord de l'Éthiopie, depuis 2002. Elle est critique à l'égard du régime érythréen et spécialiste des migrations en provenance de ce pays. Elle connaît depuis des années la détresse de ces immigrants et milite pour la réinstallation de ces demandeurs d'asile.

Depuis que la guerre a éclaté au Tigré en novembre dernier et que le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) a lancé un soulèvement coordonné envers le gouvernement éthiopien (2), les rapports du Dr Paszkiewicz ont été l'une des sources d'information les plus fiables. Ces dernières semaines, elle a enregistré les témoignages de plusieurs réfugiés du camp de Hitsats, qui a été bombardé par les milices tigréennes locales et les villageois affiliés au TPLF.

Bien que le gouvernement érythréen soit connu pour son opposition à ces camps, qui sont devenus un pôle d'attraction pour ses dissidents et depuis le début de la guerre, ces réfugiés érythréens sont pris au milieu du conflit entre les deux parties. Beaucoup d'entre eux ont déjà péri. Lorsque le TPLF a subi une défaite contre les forces éthiopiennes et leurs alliés érythréens, les combattants désespérés du Tigré ont concocté des théories de conspiration et accusé les réfugiés érythréens innocents d'être des "Shabiya" et les ont brutalement abattus, a déclaré le Dr Paszkiewicz.

Son dernier récit des événements soulève toutefois de nouvelles questions quant à la manière dont les nombreuses vidéos "auto-incriminantes", prétendument filmées par l'armée fédérale éthiopienne et tombées mystérieusement entre les mains des médias du TPLF tels que Tigray Media House (TMH), ont ensuite été transmises à CNN et à d'autres médias occidentaux.

Selon le récit du Dr Paszkiewicz concernant un autre groupe de réfugiés fuyant le camp de Hitsats, les milices locales du Tigré ont pris en otage un groupe de 40 réfugiés. "Ensuite, ils ont sélectionné 10 réfugiés et leur ont demandé de revêtir des uniformes de l'armée érythréenne. Puis les miliciens leur ont donné "des couteaux et leur ont dit de couper les seins des femmes du groupe".

"Alors que les miliciens (du TPLF) s'apprêtaient à filmer la scène avec leurs téléphones portables, une bagarre a éclaté avec un autre réfugié qui tentait de s'échapper. D'autres en ont profité pour s'échapper aussi. Certains ont été tués. À ce moment-là, le garçon à qui je parlais a reçu une balle dans les mains", a déclaré le Dr Paszkiewicz, qui a montré une photo du témoin réfugié abattu.

Ce rapport indépendant sur l'utilisation par des milices locales liées au TPLF d'un uniforme de l'armée érythréenne à des fins de sabotage, confirme des informations antérieures selon lesquelles le TPLF produit des uniformes pour l'armée éthiopienne et érythréenne dans son usine textile d'Almeda (3) depuis la mi-2020. Il s'agit toutefois de la première confirmation indépendante de l'utilisation par le TPLF d'équipements d'enregistrement vidéo pour mettre en scène des atrocités - ou, dans ce cas, commettre des atrocités - dans le but de criminaliser les forces gouvernementales éthiopiennes et érythréennes.

Les critiques de l'"enquête" invraisemblable menée actuellement par des organisations occidentales sur les événements du Tigré affirment que cette dernière révélation pourrait bien être l'un des éléments de preuve les plus préjudiciables réfutant les récits médiatiques de "crimes contre l'humanité" commis par les forces éthiopiennes et érythréennes.

Awasa Guardian (AG) ne peut pas vérifier de manière indépendante si toutes les vidéos des présumées atrocités dans le Tigré utilisées par les médias occidentaux et les organisations de défense des droits humains ont été produites de la même manière. Toutefois, CNN et d'autres médias ont également admis qu'ils n'étaient pas en mesure de vérifier si les auteurs des atrocités étaient bien des troupes éthiopiennes et érythréennes, comme le prétendent les sources médiatiques du TPLF, qui ont notamment fourni les vidéos à la journaliste soudanaise de CNN, Nima Elbagir.

Cependant, ce n'est pas la première fois que Nima Elbagir et d'autres journalistes de CNN (qui font des reportages loin du Tigré) sont accusés d'utiliser des informations manipulées provenant exclusivement de sources tigréennes pro-TPLF au Soudan. Jemal Countess, journaliste chez Getty Images, a rassemblé des preuves montrant que les réfugiés amharas qui avaient fui au Soudan à la suite du massacre de Mai Kadra (4) ont été contraints de retourner en Éthiopie lorsque les combattants du TPLF sont entrés au Soudan. Cela a conduit les critiques à mettre en doute la fiabilité des sources soudanaises qui fournissent un grand nombre des récits alternatifs pro-TPLF sur le Tigré, adoptés par les médias occidentaux et les organisations de défense des droits de l'homme.

Violées et jetées dans le fossé

Les preuves recueillies par le Dr Paszkiewicz ont montré que la brutalité des milices du Tigré ne se limitait pas aux camps, car les réfugiés érythréens survivants des camps ont été confrontés à plusieurs reprises à d'autres milices du TPLF lorsqu'ils ont tenté de quitter le Tigré. Des milliers de réfugiés qui avaient été déplacés de leurs camps ont voyagé par de nombreux petits groupes et souvent isolés pour traverser la frontière du Tigré vers la région sûre d'Amhara. Lors d'un incident, les survivants d'une attaque antérieure menée par des combattants du TPLF ont dû faire face à l'agression d'une milice après l'autre du Tigré. Selon le Dr Paszkiewicz, les survivants ont vu des femmes cruellement "violées" puis exécutées par les milices du TPLF.

La milice Tigraya a également "rassemblé d'autres réfugiés, 80 au total, dans une fosse d'orpaillage. Ils ont ensuite lancé des grenades à main dans le fossé, tuant certains et blessant d'autres, mais ne survivant pas faute de soins médicaux."

"L'homme à qui j'ai parlé a dû se frayer un chemin pour retirer les cadavres qui l'entouraient dans le fossé", a déclaré le Dr Paszkiewicz, ajoutant qu'il a attendu environ 30 minutes que la milice parte.

On ignore si cette milice tigréenne (TPLF) a également photographié ou filmé ces cadavres pour les utiliser à des fins de propagande contre les gouvernements éthiopien et érythréen.

Cependant, les sources d'Awasa Guardian (AG) peuvent confirmer qu'un satellite de télévision du TPLF, affilié à des médias de la diaspora du TPLF, a diffusé à plusieurs reprises des vidéos pour montrer à son public du Tigré la manière dont la propagande du gouvernement anti-éthiopien doit être menée et comment traiter avec les journalistes étrangers et rencontrer ces journalistes. Depuis que le gouvernement éthiopien a ouvert la zone de guerre du Tigré aux journalistes, aux médias internationaux en 2021, Addis-Abeba aurait tenté, sans succès pour la plupart du temps, de brouiller ces chaînes satellites affiliées au TPLF qui diffusent depuis l'extérieur.

Le directeur de la World Peace Foundation (WPF) rend hommage au TPLF

AG a également rapporté précédemment le manque de crédibilité de ces médias et militants pro-TPLF qui inondent les médias occidentaux d'histoires de " génocide du Tigré " sans fournir de preuves. Les critiques ont également souligné le conflit d'intérêt et les relations peu fiables avec les analystes politiques étrangers qui ont été associés au TPLF depuis les années 1990, notamment Martin Plaut et Alex De Waal, qui a été engagé comme directeur de la World Peace Foundation (WPF).

Depuis le début de la guerre au Tigré, Alex de Waal a repris la propagande directement des dirigeants du TPLF et a publié plus de 25 articles pour défendre le TPLF dans divers médias occidentaux. Dans son article le plus bizarre, le directeur du WPF a écrit un hommage à un dirigeant déchu du TPLF, Seyoum Mesfin, qui, en octobre 2020, avait fait la promesse scandaleuse de "transformer l'Éthiopie en Syrie".

Récemment, plusieurs Tigréens pro-TPLF de la diaspora ont également engagé des lobbyistes coûteux aux États-Unis pour diffuser des "informations alternatives" sur le Tigré, notamment une organisation tigréenne basée en Virginie. D'autres groupes pro-TPLF ont également payé des dizaines de milliers de dollars pour des publicités dans les médias occidentaux.

Les critiques n'ont donc pas hésité à comparer les millions de dollars dilapidés par la diaspora du Tigré pour aider le TPLF aux millions de dollars collectés par les Éthiopiens pour venir en aide au Tigré - y compris les dons des gouvernements régionaux éthiopiens à travers le pays ainsi que ceux des célèbres Amharas et d'artistes comme "The Weekend".

Les partisans de la réponse d'Addis-Abeba au soulèvement du TPLF affirment que les activistes du Tigré, qui ont récemment collecté plus de 2 millions de dollars pour les rebelles, ne veulent pas que la crise humanitaire s'améliore car la survie du TPLF dépend de l'aggravation de la situation. En revanche, le Premier ministre Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix, souhaite que les conditions deviennent normales pour l'image de son gouvernement.

Selon certaines allégations, les milices du Tigré auraient tendu des embuscades et capturé des bus et des camions d'aide humanitaire pour leurs propres besoins. Les responsables intérimaires tigréens (6) ont confirmé sur le terrain que les insurgés du TPLF bloquaient délibérément les voies d'acheminement de l'aide alimentaire et ont demandé à la communauté internationale de condamner ces actes illégaux, plutôt que de diffuser l'histoire des insurgés du TPLF.

Les historiens de la Corne de l'Afrique ont noté que, bien que les chances soient contre eux cette fois-ci, les stratégies utilisées aujourd'hui par le TPLF sont une image miroir de l'insurrection tigréenne des années 1980. Selon la BBC et d'autres médias, plusieurs anciens membres du TPLF et des dénonciateurs ont révélé comment les combattants du TPLF de l'époque ont monté des scènes avec des acteurs afin de tromper les travailleurs humanitaires occidentaux. Ces rapports explosifs ont révélé que jusqu'à 95 % de l'argent collecté pour la famine des années 1980 a été volé par les dirigeants du TPLF, ce qui a entraîné la mort de centaines de milliers de personnes de leur propre peuple - l'ethnie tigréenne. Par conséquent, de nombreux observateurs indépendants estiment que la communauté internationale devrait condamner les insurgés du TPLF, dont les dirigeants ont été encouragés par le succès de leur campagne de propagande dans les médias occidentaux, afin de réduire la crise humanitaire et le nombre de morts dans le Tigré.

http://awasaguardian.com/index.php/2021/04/10/report-refugees-in-tigray-dressed-up-to-stage-eritreans-cutting-breasts/?fbclid=IwAR047sJfPPvIBmaLi_gjnW91zhPaQmfPnJWUAVGd0a3O1iMdB3Vvur6BB9I

   1. Les notes de bas de page et les désignations en gras sont de la traductrice (Eritrea Tour - 12 avril)

  2. Le 4 novembre 2020, des unités du TPLF ont mené une attaque contre des casernes de l'armée éthiopienne et des magasins d'armes dans le Tigré, tuant ou capturant des soldats et pillant les magasins. Le gouvernement central ne pouvait accepter ce soulèvement séparatiste et a écrasé l'insurrection du TPLF. Le TPLF est le principal responsable de la misère qui a suivi.

  3. Cette entreprise a été détruite pendant la guerre du Tigré.

  4. Peu après le début de la reconquête du Tigré par les troupes éthiopiennes, une jeune milice du TPLF a organisé un massacre dans la ville (principalement) amharique de Mai Kadra. Amnesty et la Croix-Rouge ont rassemblé suffisamment de preuves (témoins et matériel visuel) et ont identifié le TPLF comme le coupable. Jusqu'à aujourd'hui, l'Occident n'a pas hésité à remettre en question cette situation.

  5. Ce soutien massif aux victimes du conflit au Tigré, causées par le TPLF, n'est pas si évident car le TPLF et ses partisans au Tigré sont détestés en Éthiopie en raison de la dictature qu'ils ont imposée de 1991 au printemps 2018, depuis Addis-Abeba et récemment depuis le Tigré.

  6. Après la chute du régime du TPLF au Tigré, un gouvernement provisoire a été formé et des fonctionnaires ont été nommés depuis Addis jusqu'à ce que de nouvelles élections puissent être organisées au Tigré.

 

13-04-2021 om 16:00 geschreven door Hope for the Horn  

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12-04-2021
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TPLF Tigrayaanse militieleden zetten een scene “Eritreeërs verminken vrouwen…” in elkaar

Awasa Guardian (AG) 10 april 2021 [i]

Terwijl Tigrayaanse militieleden voorbereidingen troffen om een scène te filmen waarin Eritrese soldaten werden geënsceneerd die vrouwenborsten verminkten, gingen de vluchtelingen-gijzelaars die als acteurs werden die gedwongen werden zich te verkleden in Eritrese legeruniformen, in december op de vlucht.

Zij vertelden hun verhaal aan Europese migrantenvoorvechtster Dr Natalia Paszkiewicz.

De Pools-Europese antropologe Dr. Natalia Paszkiewicz is een bekende naam onder de tienduizenden Eritrese vluchtelingen die sinds 2002 de grens overstaken naar de noordelijke Tigray regio van Ethiopië. Zij staat kritisch ten overstaan van het het bewind in Eritrea en is expert op het gebied van de migratie vanuit Eritrea. Zij kent al jaren de benarde situatie van deze immigranten en pleit voor de hervestiging van deze asielzoekers.

Sinds de oorlog in Tigray in november uitbrak en nadat het plaatselijke Tigrayan People's Liberation Front (TPLF) een gecoördineerde opstand tegen de Ethiopische regering had gevoerd[ii], zijn de verslagen van Dr. Paszkiewicz een van de meest betrouwbare bronnen van informatie geweest. In de afgelopen weken heeft zij getuigenissen opgetekend van verschillende vluchtelingen uit het kamp van Hitsats dat werd beschoten door plaatselijke Tigrayaanse milities en dorpsbewoners die aan het TPLF gelieerd zijn.

Alhoewel bekend is dat de Eritrese regering zich verzet tegen deze kampen, die een magneet zijn geworden voor haar dissidenten, zijn deze Eritrese vluchtelingen sinds het uitbreken van de oorlog verwikkeld geraakt in het midden in het conflict tussen beide partijen. Velen van hen zijn reeds omgekomen. Toen het TPLF de nederlaag leed tegen de Ethiopische strijdkrachten en hun Eritrese bondgenoten, verzonnen de wanhopige Tigray-strijders samenzweringstheorieën en beschuldigden de onschuldige Eritrese vluchtelingen "Shabiya" te zijn en schoten brutaal hen neer, aldus Dr. Paszkiewicz.

Haar laatste verslag van de gebeurtenissen doet echter nog meer vragen opgeroepen over hoe de talrijke “zelf-beschuldigende” video's, die door het Ethiopische federale leger zouden zijn gefilmd en die op mysterieuze wijze in handen zijn gekomen van TPLF-mediakanalen zoals Tigray Media House (TMH), die deze later hebben doorgestuurd naar CNN en andere westerse media.

Volgens het relaas van Dr. Paszkiewicz over een andere groep vluchtelingen die het kamp Hitsats ontvluchtten, gijzelden de plaatselijke Tigray milities een groep van 40 vluchtelingen. “Vervolgens selecteerden zij 10 vluchtelingen en zeiden dat zij Eritrese legeruniformen moesten aandoen. Daarna gaven de militieleden hen “messen en zeiden hen de borsten van vrouwen uit de groep af te snijden.”

 “Terwijl de (TPLF) militiemannen voorbereidingen troffen om de scène met hun mobiele telefoons te filmen, brak er een gevecht uit met een andere vluchteling die probeerde te ontsnappen. Anderen maakten van deze gelegenheid gebruik om te ontsnappen. Sommigen werden gedood. Op dat moment werd de jongen met wie ik sprak in zijn handen geschoten”, aldus Dr. Paszkiewicz, die een foto liet zien van de neergeschoten vluchteling-getuige.

Dit onafhankelijke verslag over lokale milities die banden hebben met de TPLF en een Eritrees legeruniform gebruiken voor sabotagedoeleinden, bevestigt eerdere berichten over de productie door het TPLF van uniformen voor het Ethiopische en Eritrese leger in haar textielfabriek in Almeda[iii] sinds medio 2020. Dit is echter de eerste onafhankelijke bevestiging van het gebruik van video-opnameapparatuur door de TPLF om wreedheden te ensceneren - of in dit geval wreedheden te begaan - in een poging om de Ethiopische en Eritrese regeringstroepen te criminaliseren.

Critici van het huidig ongeloofwaardig “onderzoek” over de gebeurtenissen in Tigray door Westerse organisaties, zeggen dat deze laatste onthulling wel eens een van de meest schadelijke bewijzen zou kunnen zijn die de mediaverhalen over “misdaden tegen de menselijkheid” door Ethiopische en Eritrese strijdkrachten weerleggen.

Awasa Guardian (AG) kan de onafhankelijk niet verifiëren of alle video's van vermeende wreedheden in Tigray die door westerse media en rechtenorganisaties zijn gebruikt op een vergelijkbare manier zijn vervaardigd. CNN en andere media hebben echter ook toegegeven dat ook zij niet in staat zijn te verifiëren of de daders van de gruweldaden inderdaad Ethiopische en Eritrese troepen zijn, zoals beweerd door de mediabronnen van de TPLF, die de video's onder meer aan de Soedanese journalist Nima Elbagir van CNN hebben verstrekt.

Dit is echter niet de eerste keer dat Nima Elbagir en andere journalisten van CNN (die  ver van Tigray verslag uitbrengen)  ervan worden beschuldigd gemanipuleerde informatie te gebruiken die uitsluitend afkomstig is van pro-TPLF Tigrayaanse bronnen in Soedan. Jemal Countess, journalist bij Getty Images, heeft bewijsmateriaal verzameld waaruit blijkt dat Amhara-vluchtelingen die naar Soedan waren gevlucht als gevolg van het bloedbad in Mai Kadra[iv], werden gedwongen terug te keren naar Ethiopië toen TPLF-strijders later Soedan binnentrokken. Dit heeft critici doen twijfelen aan de betrouwbaarheid van de bronnen in Soedan die veel van de pro-TPLF alternatieve verslagen over Tigray leveren die door westerse media en mensenrechtenorganisaties worden overgenomen.

Verkracht en in de greppel gegooid

Uit het, door Dr. Paszkiewicz verzameld, bewijsmateriaal bleek dat de wreedheid van de Tigray milities niet beperkt bleef tot de kampen, aangezien overlevende Eritrese vluchtelingen uit de kampen herhaaldelijk te maken kregen met nog meer TPLF-milities toen zij probeerden uit Tigray weg te komen. Duizenden vluchtelingen die uit hun kampen waren verdreven, reisden in talrijke en vaak geïsoleerde kleine groepen om de Tigray-grens over te steken naar de veilige Amhara-regio. Bij één incident werden overlevenden van een eerdere aanval door TPLF-strijders geconfronteerd met de agressie van de ene Tigray militie na de andere. Volgens Dr. Paszkiewicz hebben overlevenden werden vrouwen op wrede wijze “verkracht” en vervolgens geëxecuteerd door de TPLF-milities.

De Tigraya militie “verzamelde ook andere vluchtelingen, in totaal 80, in een goudzoekersput. Vervolgens gooiden ze handgranaten in de greppel, waarbij sommigen omkwamen en anderen gewond raakten maar het niet overleefden door gebrek aan medische hulp.”

“De man die ik sprak moest zich een weg naar buiten banen om de dode lichamen te verwijderen die hem in de greppel omringden,” zei Dr Paszkiewicz, eraan toevoegend dat hij ongeveer 30 minuten wachtte totdat de militie vertrok.

Het is onbekend of deze Tigrayaanse (TPLF) militie deze dode lichamen ook heeft gefotografeerd of gefilmd om te gebruiken voor propagandadoeleinden tegen de Ethiopische en Eritrese regeringen.
Bronnen van Awasa Guardian (AG) kunnen echter bevestigen dat een TPLF TV- satelliet gelieerde mediakanalen van de TPLF-diaspora media herhaaldelijk hebben uitgezonden om hun publiek in Tigray te leren over hoe anti-Ethiopië regering propaganda moeten en hoe ze moesten omgaan met buitenlandse journalisten en die journalisten ontmoeten. Sinds de Ethiopische regering in 2021 het oorlogsgebied in Tigray openstelde voor internationale mediajournalisten, heeft Addis Abeba naar verluidt geprobeerd, maar meestal gefaald, om deze aan de TPLF gelieerde satellietkanalen die van buitenaf uitzenden, te storen.

De directeur van World Peace Foundation (WPF) brengt hulde aan het TPLF

AG heeft ook eerder bericht over het gebrek aan de geloofwaardig van deze pro-TPLF media en activisten die westerse media overstelpen met “Tigray Genocide” verhalen zonder bewijzen te leveren. Critici hebben ook gewezen op de belangenvermenging en de onbetrouwbare relaties met buitenlandse politieke analisten die al sinds de jaren negentig aan de TPLF verbonden zijn, waaronder Martin Plaut en Alex De Waal, die werd ingehuurd als directeur van de World Peace Foundation (WPF).
Sinds het uitbreken van de oorlog in Tigray heeft Alex de Waal rechtstreeks van de leiders van de TPLF afkomstige propaganda over genomen en meer dan 25 artikelen ter verdediging van de TPLF in diverse westerse media gepubliceerd. In zijn meest bizarre artikel schreef de WPF-directeur een eerbetoon aan een gevallen TPLF-leider, Seyoum Mesfin, die in oktober 2020 de schandelijke belofte had gedaan om “Ethiopië in Syrië te veranderen”

Recentelijk hebben verschillende pro-TPLF Tigrayanen in de diaspora ook dure lobbyisten ingehuurd in de Verenigde Staten om “alternatieve informatie” over Tigray naar buiten te brengen; waaronder een in Virginia gevestigde Tigrayaanse organisatie. Andere pro-TPLF groepen hebben ook tienduizenden dollars betaald voor advertenties in de westerse media.

Critici hebben de miljoenen dollars die door de diaspora van Tigray zijn verkwist om de TPLF te helpen, dan ook snel vergeleken met de miljoenen dollars die door Ethiopiërs zijn ingezameld om hulp te bieden aan Tigray[v] - inclusief donaties van Ethiopische regionale besturen in het hele land alsook van beroemde Amharas en artiesten als “The Weekend”.

Voorstanders van de reactie van Addis Abeba op de opstand van de TPLF zeggen dat de Tigray-activisten, die onlangs meer dan 2 miljoen dollar hebben ingezameld voor de rebellen, niet willen dat de humanitaire crisis verbetert omdat het voortbestaan van de TPLF afhangt van een verslechtering van de situatie; terwijl de Nobelprijswinnaar premier Abiy Ahmed daarentegen wil dat de omstandigheden normaal worden voor het imago van zijn regering.
Er zijn beschuldigingen dat Tigray-milities bussen en vrachtwagens voor humanitaire hulp in hinderlagen te hebben gelokt en hebben buitgemaakt voor eigen doeleinden. Tigrayaanse interim-functionarissen[vi] hebben ter plaatse bevestigd dat TPLF-opstandelingen opzettelijk de routes voor voedselhulp blokkeerden en hebben zij de internationale gemeenschap gevraagd deze onwettige daden te veroordelen, in plaats van het verhaal van TPLF-opstandelingen te verspreiden.

Historici van de Hoorn van Afrika hebben opgemerkt dat, hoewel de kansen deze keer tegen hen zijn, de strategieën die de TPLF vandaag gebruikt, een spiegelbeeld zijn van de Tigrayaanse opstand van de jaren '80. Volgens de BBC en andere media hebben verschillende voormalige leden van de TPLF en klokkenluiders onthuld hoe TPLF-strijders toen scenes in elkaar hebben gezet met acteurs om de Westerse hulpverleners te bedriegen. Deze explosieve verslagen onthulden dat tot 95% van het geld dat was ingezameld voor de hongersnood in de jaren '80 door de leiders van de TPLF werd gestolen, wat leidde tot de dood van honderdduizenden van hun eigen mensen - etnische Tigrayanen. Daarom zijn veel onafhankelijke waarnemers van mening dat de internationale gemeenschap de opstandelingen van de TPLF moet veroordelen, van wie de leiders aangemoedigd zijn door het succes van hun propagandacampagne in de westerse media, om de humanitaire crisis en het aantal doden in Tigray te verminderen.

http://awasaguardian.com/index.php/2021/04/10/report-refugees-in-tigray-dressed-up-to-stage-eritreans-cutting-breasts/?fbclid=IwAR047sJfPPvIBmaLi_gjnW91zhPaQmfPnJWUAVGd0a3O1iMdB3Vvur6BB9I

 [i] De voetnoten en de vet aanduidingen zijn van de vertaler (Eritrea Tour – 12 april)

[ii] Op 4 november 2020 voerden TPLF-eenheden een aanval uit tegen kazernes en wapenopslagplaatsen van het Ethiopische leger in Tigray, waarbij soldaten werden gedood of gevangengenomen en de opslagplaatsen werden geplunderd. De centrale regering kon deze separatistische opstand niet aanvaarden en sloeg de TPLF-opstand neer. Voor de ellende die volgde zijn in de eerste plaats het TPLF verantwoordelijk.

[iii] Dit bedrijf werd tijdens de oorlog in Tigray verwoest.

[iv] Kort na het begin van de herovering van Tigray door de Ethiopische troepen organiseerden een jongere militie van het TPLF een slachtpartij in de (vooral) Amhaarse stad Mai Kadra. Amnesty en het Rode Kruis verzamelden daarover voldoende bewijzen (getuigen en beeldmateriaal) en wezen het TPL als schuldige aan. Hetgeen het Westen snel in twijfel trok tot op de dag van vandaag.

[v] Deze massale steun voor de slachtoffers in Tigray van het conflict, veroorzaakt door het TPLF, is niet zo vanzelfsprekend want het TPLF en hun aanhangers in Tigray zijn gehaat in Ethiopië omwille van de dictatuur die ze uitoefende vanaf 1991 tot de lente van 2018 vanuit Addis-Abeba en recent vanuit Tigray.

[vi] Na de val van het TPLF-regime in Tigray werd een voorlopige regering samengesteld en functionarissen aangeduid vanuit Addis totdat nieuwe verkiezingen kunnen waren georganiseerd in Tigray.

12-04-2021 om 15:46 geschreven door Hope for the Horn  

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  • Abiy Ahmed fait face à une Éthiopie divisée et à une pression croissante
  • Abiy Ahmed wordt geconfronteerd met een verdeeld Ethiopië en toenemende druk
  • Ethiopië aan de rand van de afgrond: Waarom het zichzelf van de ondergang moet redden
  • Protesten in afgescheiden Somaliland vragen om hereniging met Somalië
  • Des manifestations au Somaliland appellent à la réunification avec la Somalie.
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