Les
miliciens tigréens du TPLF ont monté un scènario : "Les Érythréens
mutilent des femmes...".
Awasa
Guardian (AG) 10 avril 2021 (1)
Alors que
les membres de la milice tigréenne se préparaient, en décembre, à filmer une
scène dans laquelle des soldats érythréens étaient mis en scène en train de
mutiler les seins de femmes, les otages réfugiés forcés à devenir acteurs
malgré euxet à se déguiser avec des
uniformes de l'armée érythréenne, mais qui ont pris la fuite
Ils ont
raconté leur histoire au Dr Natalia Paszkiewicz, défenseure européenne
des migrants.
L'anthropologue
polono-européenne Natalia Paszkiewicz est un nom familier parmi les dizaines de
milliers de réfugiés érythréens qui ont traversé la frontière vers la région du
Tigré, au nord de l'Éthiopie, depuis 2002. Elle est critique à l'égard du
régime érythréen et spécialiste des migrations en provenance de ce pays. Elle
connaît depuis des années la détresse de ces immigrants et milite pour la
réinstallation de ces demandeurs d'asile.
Depuis que
la guerre a éclaté au Tigré en novembre dernier et que le Front populaire de
libération du Tigré (TPLF) a lancé un soulèvement coordonné envers le
gouvernement éthiopien (2), les rapports du Dr Paszkiewicz ont été l'une des
sources d'information les plus fiables. Ces dernières semaines, elle a
enregistré les témoignages de plusieurs réfugiés du camp de Hitsats, qui a été
bombardé par les milices tigréennes locales et les villageois affiliés au TPLF.
Bien que le
gouvernement érythréen soit connu pour son opposition à ces camps, qui sont
devenus un pôle d'attraction pour ses dissidents et depuis le début de la
guerre, ces réfugiés érythréens sont pris au milieu du conflit entre les deux
parties. Beaucoup d'entre eux ont déjà péri. Lorsque le TPLF a subi une défaite
contre les forces éthiopiennes et leurs alliés érythréens, les combattants
désespérés du Tigré ont concocté des théories de conspiration et accusé les
réfugiés érythréens innocents d'être des "Shabiya" et les ont brutalement
abattus, a déclaré le Dr Paszkiewicz.
Son dernier
récit des événements soulève toutefois de nouvelles questions quant à la
manière dont les nombreuses vidéos "auto-incriminantes", prétendument
filmées par l'armée fédérale éthiopienne et tombées mystérieusement entre les
mains des médias du TPLF tels que Tigray Media House (TMH), ont ensuite été
transmises à CNN et à d'autres médias occidentaux.
Selon le
récit du Dr Paszkiewicz concernant un autre groupe de réfugiés fuyant le camp
de Hitsats, les milices locales du Tigré ont pris en otage un groupe de 40
réfugiés. "Ensuite, ils ont sélectionné 10 réfugiés et leur ont demandé de
revêtir des uniformes de l'armée érythréenne. Puis les miliciens leur ont donné
"des couteaux et leur ont dit de couper les seins des femmes du
groupe".
"Alors
que les miliciens (du TPLF) s'apprêtaient à filmer la scène avec leurs
téléphones portables, une bagarre a éclaté avec un autre réfugié qui tentait de
s'échapper. D'autres en ont profité pour s'échapper aussi. Certains ont été
tués. À ce moment-là, le garçon à qui je parlais a reçu une balle dans les
mains", a déclaré le Dr Paszkiewicz, qui a montré une photo du témoin
réfugié abattu.
Ce rapport
indépendant sur l'utilisation par des milices locales liées au TPLF d'un
uniforme de l'armée érythréenne à des fins de sabotage, confirme des
informations antérieures selon lesquelles le TPLF produit des uniformes pour
l'armée éthiopienne et érythréenne dans son usine textile d'Almeda (3) depuis
la mi-2020. Il s'agit toutefois de la première confirmation indépendante de
l'utilisation par le TPLF d'équipements d'enregistrement vidéo pour mettre en
scène des atrocités - ou, dans ce cas, commettre des atrocités - dans le but de
criminaliser les forces gouvernementales éthiopiennes et érythréennes.
Les
critiques de l'"enquête" invraisemblable menée actuellement par des
organisations occidentales sur les événements du Tigré affirment que cette
dernière révélation pourrait bien être l'un des éléments de preuve les plus
préjudiciables réfutant les récits médiatiques de "crimes contre
l'humanité" commis par les forces éthiopiennes et érythréennes.
Awasa
Guardian (AG) ne peut pas vérifier de manière indépendante si toutes les vidéos
des présumées atrocités dans le Tigré utilisées par les médias occidentaux et
les organisations de défense des droits humains ont été produites de la même
manière. Toutefois, CNN et d'autres médias ont également admis qu'ils n'étaient
pas en mesure de vérifier si les auteurs des atrocités étaient bien des troupes
éthiopiennes et érythréennes, comme le prétendent les sources médiatiques du
TPLF, qui ont notamment fourni les vidéos à la journaliste soudanaise de CNN,
Nima Elbagir.
Cependant,
ce n'est pas la première fois que Nima Elbagir et d'autres journalistes de CNN
(qui font des reportages loin du Tigré) sont accusés d'utiliser des
informations manipulées provenant exclusivement de sources tigréennes pro-TPLF
au Soudan. Jemal Countess, journaliste chez Getty Images, a rassemblé des
preuves montrant que les réfugiés amharas qui avaient fui au Soudan à la suite
du massacre de Mai Kadra (4) ont été contraints de retourner en Éthiopie
lorsque les combattants du TPLF sont entrés au Soudan. Cela a conduit les
critiques à mettre en doute la fiabilité des sources soudanaises qui fournissent
un grand nombre des récits alternatifs pro-TPLF sur le Tigré, adoptés par les
médias occidentaux et les organisations de défense des droits de l'homme.
Violées
et jetées dans le fossé
Les preuves
recueillies par le Dr Paszkiewicz ont montré que la brutalité des milices du
Tigré ne se limitait pas aux camps, car les réfugiés érythréens survivants des
camps ont été confrontés à plusieurs reprises à d'autres milices du TPLF
lorsqu'ils ont tenté de quitter le Tigré. Des milliers de réfugiés qui avaient été
déplacés de leurs camps ont voyagé par de nombreux petits groupes et souvent
isolés pour traverser la frontière du Tigré vers la région sûre d'Amhara. Lors
d'un incident, les survivants d'une attaque antérieure menée par des
combattants du TPLF ont dû faire face à l'agression d'une milice après l'autre
du Tigré. Selon le Dr Paszkiewicz, les survivants ont vu des femmes cruellement
"violées" puis exécutées par les milices du TPLF.
La milice
Tigraya a également "rassemblé d'autres réfugiés, 80 au total, dans une
fosse d'orpaillage. Ils ont ensuite lancé des grenades à main dans le fossé,
tuant certains et blessant d'autres, mais ne survivant pas faute de soins
médicaux."
"L'homme
à qui j'ai parlé a dû se frayer un chemin pour retirer les cadavres qui
l'entouraient dans le fossé", a déclaré le Dr Paszkiewicz, ajoutant qu'il
a attendu environ 30 minutes que la milice parte.
On ignore si
cette milice tigréenne (TPLF) a également photographié ou filmé ces cadavres
pour les utiliser à des fins de propagande contre les gouvernements éthiopien
et érythréen.
Cependant,
les sources d'Awasa Guardian (AG) peuvent confirmer qu'un satellite de
télévision du TPLF, affilié à des médias de la diaspora du TPLF, a diffusé à
plusieurs reprises des vidéos pour montrer à son public du Tigré la manière
dont la propagande du gouvernement anti-éthiopien doit être menée et comment
traiter avec les journalistes étrangers et rencontrer ces journalistes. Depuis
que le gouvernement éthiopien a ouvert la zone de guerre du Tigré aux
journalistes, aux médias internationaux en 2021, Addis-Abeba aurait tenté, sans
succès pour la plupart du temps, de brouiller ces chaînes satellites affiliées
au TPLF qui diffusent depuis l'extérieur.
Le directeur
de la World Peace Foundation (WPF) rend hommage au TPLF
AG a
également rapporté précédemment le manque de crédibilité de ces médias et
militants pro-TPLF qui inondent les médias occidentaux d'histoires de "
génocide du Tigré " sans fournir de preuves. Les critiques ont également
souligné le conflit d'intérêt et les relations peu fiables avec les analystes
politiques étrangers qui ont été associés au TPLF depuis les années 1990,
notamment Martin Plaut et Alex De Waal, qui a été engagé comme directeur de la
World Peace Foundation (WPF).
Depuis le
début de la guerre au Tigré, Alex de Waal a repris la propagande directement
des dirigeants du TPLF et a publié plus de 25 articles pour défendre le TPLF
dans divers médias occidentaux. Dans son article le plus bizarre, le directeur
du WPF a écrit un hommage à un dirigeant déchu du TPLF, Seyoum Mesfin, qui, en
octobre 2020, avait fait la promesse scandaleuse de "transformer
l'Éthiopie en Syrie".
Récemment,
plusieurs Tigréens pro-TPLF de la diaspora ont également engagé des lobbyistes
coûteux aux États-Unis pour diffuser des "informations alternatives"
sur le Tigré, notamment une organisation tigréenne basée en Virginie. D'autres
groupes pro-TPLF ont également payé des dizaines de milliers de dollars pour
des publicités dans les médias occidentaux.
Les critiques
n'ont donc pas hésité à comparer les millions de dollars dilapidés par la
diaspora du Tigré pour aider le TPLF aux millions de dollars collectés par les
Éthiopiens pour venir en aide au Tigré - y compris les dons des gouvernements
régionaux éthiopiens à travers le pays ainsi que ceux des célèbres Amharas et
d'artistes comme "The Weekend".
Les
partisans de la réponse d'Addis-Abeba au soulèvement du TPLF affirment que les
activistes du Tigré, qui ont récemment collecté plus de 2 millions de dollars
pour les rebelles, ne veulent pas que la crise humanitaire s'améliore car la
survie du TPLF dépend de l'aggravation de la situation. En revanche, le Premier
ministre Abiy Ahmed, lauréat du prix Nobel de la paix, souhaite que les
conditions deviennent normales pour l'image de son gouvernement.
Selon
certaines allégations, les milices du Tigré auraient tendu des embuscades et
capturé des bus et des camions d'aide humanitaire pour leurs propres besoins.
Les responsables intérimaires tigréens (6) ont confirmé sur le terrain que les
insurgés du TPLF bloquaient délibérément les voies d'acheminement de l'aide
alimentaire et ont demandé à la communauté internationale de condamner ces
actes illégaux, plutôt que de diffuser l'histoire des insurgés du TPLF.
Les historiens
de la Corne de l'Afrique ont noté que, bien que les chances soient contre eux
cette fois-ci, les stratégies utilisées aujourd'hui par le TPLF sont une image
miroir de l'insurrection tigréenne des années 1980. Selon la BBC et d'autres
médias, plusieurs anciens membres du TPLF et des dénonciateurs ont révélé
comment les combattants du TPLF de l'époque ont monté des scènes avec des
acteurs afin de tromper les travailleurs humanitaires occidentaux. Ces rapports
explosifs ont révélé que jusqu'à 95 % de l'argent collecté pour la famine des
années 1980 a été volé par les dirigeants du TPLF, ce qui a entraîné la mort de
centaines de milliers de personnes de leur propre peuple - l'ethnie tigréenne.
Par conséquent, de nombreux observateurs indépendants estiment que la
communauté internationale devrait condamner les insurgés du TPLF, dont les
dirigeants ont été encouragés par le succès de leur campagne de propagande dans
les médias occidentaux, afin de réduire la crise humanitaire et le nombre de
morts dans le Tigré.
1. Les notes de bas de page et les
désignations en gras sont de la traductrice (Eritrea Tour - 12 avril)
2. Le 4 novembre 2020, des unités du TPLF ont
mené une attaque contre des casernes de l'armée éthiopienne et des magasins
d'armes dans le Tigré, tuant ou capturant des soldats et pillant les magasins.
Le gouvernement central ne pouvait accepter ce soulèvement séparatiste et a
écrasé l'insurrection du TPLF. Le TPLF est le principal responsable de la
misère qui a suivi.
3. Cette entreprise a été détruite pendant la
guerre du Tigré.
4. Peu après le début de la reconquête du
Tigré par les troupes éthiopiennes, une jeune milice du TPLF a organisé un
massacre dans la ville (principalement) amharique de Mai Kadra. Amnesty et la
Croix-Rouge ont rassemblé suffisamment de preuves (témoins et matériel visuel)
et ont identifié le TPLF comme le coupable. Jusqu'à aujourd'hui, l'Occident n'a
pas hésité à remettre en question cette situation.
5. Ce soutien massif aux victimes du conflit
au Tigré, causées par le TPLF, n'est pas si évident car le TPLF et ses
partisans au Tigré sont détestés en Éthiopie en raison de la dictature qu'ils
ont imposée de 1991 au printemps 2018, depuis Addis-Abeba et récemment depuis
le Tigré.
6. Après la chute du régime du TPLF au Tigré,
un gouvernement provisoire a été formé et des fonctionnaires ont été nommés
depuis Addis jusqu'à ce que de nouvelles élections puissent être organisées au
Tigré.
Terwijl Tigrayaanse militieleden voorbereidingen troffen om
een scène te filmen waarin Eritrese soldaten werden geënsceneerd die
vrouwenborsten verminkten, gingen de vluchtelingen-gijzelaars die als acteurs
werden die gedwongen werden zich te verkleden in Eritrese legeruniformen, in
december op de vlucht.
Zij vertelden hun verhaal aan Europese
migrantenvoorvechtster Dr Natalia Paszkiewicz.
De Pools-Europese antropologe Dr. Natalia Paszkiewicz is een
bekende naam onder de tienduizenden Eritrese vluchtelingen die sinds 2002 de
grens overstaken naar de noordelijke Tigray regio van Ethiopië. Zij staat
kritisch ten overstaan van het het bewind in Eritrea en is expert op het gebied
van de migratie vanuit Eritrea. Zij kent al jaren de benarde situatie van deze
immigranten en pleit voor de hervestiging van deze asielzoekers.
Sinds de oorlog in Tigray in november uitbrak en nadat het
plaatselijke Tigrayan People's Liberation Front (TPLF) een gecoördineerde
opstand tegen de Ethiopische regering had gevoerd[ii], zijn de verslagen van
Dr. Paszkiewicz een van de meest betrouwbare bronnen van informatie geweest. In
de afgelopen weken heeft zij getuigenissen opgetekend van verschillende
vluchtelingen uit het kamp van Hitsats dat werd beschoten door plaatselijke
Tigrayaanse milities en dorpsbewoners die aan het TPLF gelieerd zijn.
Alhoewel bekend is dat de Eritrese regering zich verzet
tegen deze kampen, die een magneet zijn geworden voor haar dissidenten, zijn deze
Eritrese vluchtelingen sinds het uitbreken van de oorlog verwikkeld geraakt in
het midden in het conflict tussen beide partijen. Velen van hen zijn reeds
omgekomen. Toen het TPLF de nederlaag leed tegen de Ethiopische strijdkrachten
en hun Eritrese bondgenoten, verzonnen de wanhopige Tigray-strijders
samenzweringstheorieën en beschuldigden de onschuldige Eritrese vluchtelingen "Shabiya" te zijn en schoten brutaal hen
neer, aldus Dr. Paszkiewicz.
Haar laatste verslag van de gebeurtenissen doet echter
nog meer vragen opgeroepen over hoe de talrijke zelf-beschuldigende video's,
die door het Ethiopische federale leger zouden zijn gefilmd en die op
mysterieuze wijze in handen zijn gekomen van TPLF-mediakanalen zoals Tigray
Media House (TMH), die deze later hebben doorgestuurd naar CNN en andere
westerse media.
Volgens het relaas van Dr. Paszkiewicz over een andere groep
vluchtelingen die het kamp Hitsats ontvluchtten, gijzelden de plaatselijke
Tigray milities een groep van 40 vluchtelingen. Vervolgens selecteerden zij 10
vluchtelingen en zeiden dat zij Eritrese legeruniformen moesten aandoen. Daarna
gaven de militieleden hen messen en zeiden hen de borsten van vrouwen uit de
groep af te snijden.
Terwijl de (TPLF) militiemannen voorbereidingen troffen om
de scène met hun mobiele telefoons te filmen, brak er een gevecht uit met een
andere vluchteling die probeerde te ontsnappen. Anderen maakten van deze
gelegenheid gebruik om te ontsnappen. Sommigen werden gedood. Op dat moment
werd de jongen met wie ik sprak in zijn handen geschoten, aldus Dr.
Paszkiewicz, die een foto liet zien van de neergeschoten vluchteling-getuige.
Dit onafhankelijke verslag over lokale milities die banden
hebben met de TPLF en een Eritrees legeruniform gebruiken voor
sabotagedoeleinden, bevestigt eerdere berichten over de productie door het TPLF
van uniformen voor het Ethiopische en Eritrese leger in haar textielfabriek in
Almeda[iii] sinds medio 2020. Dit is
echter de eerste onafhankelijke bevestiging van het gebruik van
video-opnameapparatuur door de TPLF om wreedheden te ensceneren - of in dit
geval wreedheden te begaan - in een poging om de Ethiopische en Eritrese
regeringstroepen te criminaliseren.
Critici van het huidig ongeloofwaardig onderzoek over de
gebeurtenissen in Tigray door Westerse organisaties, zeggen dat deze laatste
onthulling wel eens een van de meest schadelijke bewijzen zou kunnen zijn die
de mediaverhalen over misdaden tegen de menselijkheid door Ethiopische en
Eritrese strijdkrachten weerleggen.
Awasa Guardian (AG) kan de onafhankelijk niet verifiëren of
alle video's van vermeende wreedheden in Tigray die door westerse media en
rechtenorganisaties zijn gebruikt op een vergelijkbare manier zijn vervaardigd.
CNN en andere media hebben echter ook toegegeven dat ook zij niet in staat zijn
te verifiëren of de daders van de gruweldaden inderdaad Ethiopische en Eritrese
troepen zijn, zoals beweerd door de mediabronnen van de TPLF, die de video's
onder meer aan de Soedanese journalist Nima Elbagir van CNN hebben verstrekt.
Dit is echter niet de eerste keer dat Nima Elbagir en andere
journalisten van CNN (diever van Tigray
verslag uitbrengen) ervan worden
beschuldigd gemanipuleerde informatie te gebruiken die uitsluitend afkomstig is
van pro-TPLF Tigrayaanse bronnen in Soedan. Jemal Countess, journalist bij
Getty Images, heeft bewijsmateriaal verzameld waaruit blijkt dat
Amhara-vluchtelingen die naar Soedan waren gevlucht als gevolg van het bloedbad
in Mai Kadra[iv], werden gedwongen
terug te keren naar Ethiopië toen TPLF-strijders later Soedan binnentrokken. Dit
heeft critici doen twijfelen aan de betrouwbaarheid van de bronnen in Soedan
die veel van de pro-TPLF alternatieve verslagen over Tigray leveren die door
westerse media en mensenrechtenorganisaties worden overgenomen.
Verkracht en in de greppel gegooid
Uit het, door Dr. Paszkiewicz verzameld, bewijsmateriaal
bleek dat de wreedheid van de Tigray milities niet beperkt bleef tot de kampen,
aangezien overlevende Eritrese vluchtelingen uit de kampen herhaaldelijk te
maken kregen met nog meer TPLF-milities toen zij probeerden uit Tigray weg te
komen. Duizenden vluchtelingen die uit hun kampen waren verdreven, reisden in
talrijke en vaak geïsoleerde kleine groepen om de Tigray-grens over te steken naar
de veilige Amhara-regio. Bij één incident werden overlevenden van een eerdere
aanval door TPLF-strijders geconfronteerd met de agressie van de ene Tigray
militie na de andere. Volgens Dr. Paszkiewicz hebben overlevenden werden vrouwen
op wrede wijze verkracht en vervolgens geëxecuteerd door de TPLF-milities.
De Tigraya militie verzamelde ook andere vluchtelingen, in
totaal 80, in een goudzoekersput. Vervolgens gooiden ze handgranaten in de
greppel, waarbij sommigen omkwamen en anderen gewond raakten maar het niet
overleefden door gebrek aan medische hulp.
De man die ik sprak moest zich een weg naar buiten banen om
de dode lichamen te verwijderen die hem in de greppel omringden, zei Dr
Paszkiewicz, eraan toevoegend dat hij ongeveer 30 minuten wachtte totdat de
militie vertrok.
Het is onbekend of deze Tigrayaanse (TPLF) militie deze dode
lichamen ook heeft gefotografeerd of gefilmd om te gebruiken voor
propagandadoeleinden tegen de Ethiopische en Eritrese regeringen.
Bronnen van Awasa Guardian (AG) kunnen echter bevestigen dat een TPLF TV-
satelliet gelieerde mediakanalen van de TPLF-diaspora media herhaaldelijk hebben
uitgezonden om hun publiek in Tigray te leren over hoe anti-Ethiopië regering
propaganda moeten en hoe ze moesten omgaan met buitenlandse journalisten en die
journalisten ontmoeten. Sinds de Ethiopische regering in 2021 het oorlogsgebied
in Tigray openstelde voor internationale mediajournalisten, heeft Addis Abeba
naar verluidt geprobeerd, maar meestal gefaald, om deze aan de TPLF gelieerde
satellietkanalen die van buitenaf uitzenden, te storen.
De directeur van World Peace Foundation (WPF)
brengt hulde aan het TPLF
AG heeft ook eerder bericht over het gebrek aan de
geloofwaardig van deze pro-TPLF media en activisten die westerse media overstelpen
met Tigray Genocide verhalen zonder bewijzen te leveren. Critici hebben ook
gewezen op de belangenvermenging en de onbetrouwbare relaties met buitenlandse
politieke analisten die al sinds de jaren negentig aan de TPLF verbonden zijn,
waaronder Martin Plaut en Alex De Waal, die werd ingehuurd als
directeur van de World Peace Foundation (WPF).
Sinds het uitbreken van de oorlog in Tigray heeft Alex de Waal rechtstreeks van
de leiders van de TPLF afkomstige propaganda over genomen en meer dan 25
artikelen ter verdediging van de TPLF in diverse westerse media gepubliceerd.
In zijn meest bizarre artikel schreef de WPF-directeur een eerbetoon aan een
gevallen TPLF-leider, Seyoum Mesfin, die in oktober 2020 de schandelijke
belofte had gedaan om Ethiopië in Syrië te veranderen
Recentelijk hebben verschillende pro-TPLF Tigrayanen in de
diaspora ook dure lobbyisten ingehuurd in de Verenigde Staten om alternatieve informatie
over Tigray naar buiten te brengen; waaronder een in Virginia gevestigde
Tigrayaanse organisatie. Andere pro-TPLF groepen hebben ook tienduizenden
dollars betaald voor advertenties in de westerse media.
Critici hebben de miljoenen dollars die door de diaspora van
Tigray zijn verkwist om de TPLF te helpen, dan ook snel vergeleken met de
miljoenen dollars die door Ethiopiërs zijn ingezameld om hulp te bieden aan
Tigray[v]
- inclusief donaties van Ethiopische regionale besturen in het hele land alsook
van beroemde Amharas en artiesten als The Weekend.
Voorstanders van de reactie van Addis Abeba op de opstand
van de TPLF zeggen dat de Tigray-activisten, die onlangs meer dan 2 miljoen
dollar hebben ingezameld voor de rebellen, niet willen dat de humanitaire
crisis verbetert omdat het voortbestaan van de TPLF afhangt van een
verslechtering van de situatie; terwijl de Nobelprijswinnaar premier Abiy Ahmed
daarentegen wil dat de omstandigheden normaal worden voor het imago van zijn
regering.
Er zijn beschuldigingen dat Tigray-milities bussen en vrachtwagens voor
humanitaire hulp in hinderlagen te hebben gelokt en hebben buitgemaakt voor
eigen doeleinden. Tigrayaanse interim-functionarissen[vi] hebben ter plaatse
bevestigd dat TPLF-opstandelingen opzettelijk de routes voor voedselhulp
blokkeerden en hebben zij de internationale gemeenschap gevraagd deze onwettige
daden te veroordelen, in plaats van het verhaal van TPLF-opstandelingen te
verspreiden.
Historici van de Hoorn van Afrika hebben opgemerkt dat,
hoewel de kansen deze keer tegen hen zijn, de strategieën die de TPLF vandaag
gebruikt, een spiegelbeeld zijn van de Tigrayaanse opstand van de jaren '80.
Volgens de BBC en andere media hebben verschillende voormalige leden van de
TPLF en klokkenluiders onthuld hoe TPLF-strijders toen scenes in elkaar hebben
gezet met acteurs om de Westerse hulpverleners te bedriegen. Deze explosieve
verslagen onthulden dat tot 95% van het geld dat was ingezameld voor de
hongersnood in de jaren '80 door de leiders van de TPLF werd gestolen, wat
leidde tot de dood van honderdduizenden van hun eigen mensen - etnische
Tigrayanen. Daarom zijn veel onafhankelijke waarnemers van mening dat de
internationale gemeenschap de opstandelingen van de TPLF moet veroordelen, van
wie de leiders aangemoedigd zijn door het succes van hun propagandacampagne in
de westerse media, om de humanitaire crisis en het aantal doden in Tigray te
verminderen.
[i]
De voetnoten en de vet aanduidingen zijn van de vertaler (Eritrea Tour 12
april)
[ii]
Op 4 november 2020 voerden TPLF-eenheden een aanval uit tegen kazernes en
wapenopslagplaatsen van het Ethiopische leger in Tigray, waarbij soldaten
werden gedood of gevangengenomen en de opslagplaatsen werden geplunderd. De
centrale regering kon deze separatistische opstand niet aanvaarden en sloeg de
TPLF-opstand neer. Voor de ellende die volgde zijn in de eerste plaats het TPLF
verantwoordelijk.
[iii]
Dit bedrijf werd tijdens de oorlog in Tigray verwoest.
[iv]
Kort na het begin van de herovering van Tigray door de Ethiopische troepen
organiseerden een jongere militie van het TPLF een slachtpartij in de (vooral)
Amhaarse stad Mai Kadra. Amnesty en het Rode Kruis verzamelden daarover
voldoende bewijzen (getuigen en beeldmateriaal) en wezen het TPL als schuldige
aan. Hetgeen het Westen snel in twijfel trok tot op de dag van vandaag.
[v]
Deze massale steun voor de slachtoffers in Tigray van het conflict, veroorzaakt
door het TPLF, is niet zo vanzelfsprekend want het TPLF en hun aanhangers in
Tigray zijn gehaat in Ethiopië omwille van de dictatuur die ze uitoefende vanaf
1991 tot de lente van 2018 vanuit Addis-Abeba en recent vanuit Tigray.
[vi]
Na de val van het TPLF-regime in Tigray werd een voorlopige regering
samengesteld en functionarissen aangeduid vanuit Addis totdat nieuwe
verkiezingen kunnen waren georganiseerd in Tigray.