Rire de mes dires sans sourire de rien le bien et puis mourir dans le pire s'expire
Prélude de poésie qui soupire dans le rite mais ne se situe dans les méandres de son souffle émue et moite sans gène ni véritable espoir au soir dans ce noir pour croire
Une situation sans actions Le lit jaune Ses mots mauves A la recherche d'une orientation
d'un nouveau manifeste pour vieillards à nouveau en train de rire de mes dires
Il y eu des émeutes et puis plus rien
Le sang nettoyé par le temps de faux semblants qui efface sa mémoire comme un miroir dans son tiroir
Cachée de la lumière divine rassemble toutes les miettes de cette surenchère organisation au nom de tonton Pion Léon et mère en terre
L'alternative est d'échapper parfois à la réalité par le délire pour faire cesser le désire. Un va et vient entre absolu quelconque et l'objet même du discours, quand nous sommes réduits à être otages d'une réalité schizoïde, atteintes de 'trous noirs' dans la grisaille, où il y eu des fous sortant d'une rationalité pour rentrer dans une autre vu le peu d'éducation qui nous entoure encore. Tjechov aux toilettes, et la fin de l'art dans le train train assommant du quotidien ; même plus le droit de dérailler le temps d'une prélude direction Auschwitz. Chacun son petit juif honnête à porté de main, confondant le dentifrice et la mayonnaise, les orientations anachroniques du môme et le suivisme militaire des fonctionnaires. Le droit au croissants pour la femme de ménage Portugaise, et les meilleurs pains français (baguettes) pour les restaurants et les Allemands. Voilà Bruxelles. Rien a changé. Mille un uns pauvres d'esprits au pouvoir, où Baudelaire n'y retrouverait même plus ses moutons, si ce n'est les nouveaux Proust, les nouveaux Beckett, les nouveaux Kafka,... c'est pas Gallimard et à quoi bon: ils n'existent donc pas puisqu'ils ne passent pas sur CNN. Et vous auriez tout dit, ayant terminé à nouveau votre journal 'le Monde' en se disant pourquoi pas se permettre le parfum de la pub en dernière page (Charlotte Gainsbourg), mais impossible vu le prix des loyers, certainement à Paris ou Bruxelles. Mais c'est alors là remarquer la laideur devenue encore plus cher, tout comme le bruit ignoble et/ou leurs sirènes, donc pas là où les riches ont droit au silence, leurs intérêts aucunement en dehors de mandats ; et c'est ainsi qu'ils sont lisibles et compréhensibles, plus nous. Au sens des devoirs les plus appropriés. Si ce n'est d'effacer les fautes, pour en recommencer d'autres, dans une forme de romance, où l'on peut encore boire le rêve et danser sous étoiles de voiles en faisant des dettes. Communément nobles dans son sens le plus abjecte, mais ne pavoise en transactions abusives. Certes les scénarios sont devenus communément banaux, mais il n'empêche de dire dans cette soit disant nature des choses avoir ses sujets d'effrois pour altérer notre prudence tout en sachant ce système démystifiant toute gestion d'espace, de vue de cohérence, là où le désire échoue, là où s'entremêle doute et espoir, d'une vie meilleure malgré tout, par réflexions inhérentes à la réalité qui est fuie dans cet exil intérieur douteux. De chercher les mots, de les formuler en dehors de son soi-même, de dire le 'remember being', ce qui n'est pire que partout ailleurs, à la recherche de la sortie de ce cul-de-sac de 'civilisation' le plus profond, d'y entrevoir des amours avortés vu cette laideur, d'y entrevoir l'ombre du silence qui plane au dessus des fauves, mais de garder espoir malgré tout ; de se gaver d'espérance donc, et de joie (?) vu cet éternel recommencement du glouglou miam miam avant les actualités de 13 heures ; d'un temps résolu vers une fénémonologie d'un univers approprié pour ceux qui font partie de la géométrie. Ce qui donne cette forme de totalitarisme subtile (?), j'en conviens.
Quelles sont maintenant mon expérience et mes impressions d'une exposition? Et bien c'est plus comme avant. La promotion par internet est faite, mais les gens ne se déplacent plus, surtout pas après les heures de pointes infernales. La promotion est aussi faite par cartes, petits papiers, affiches,... . Indépendamment des quelques amis l'impact de tout cela est zéro. Tout comme mes livres qui sont cachés ou refusés aussi bien en Flandre que en Hollande ; et les médias actuels me sont interdits, bien au contraire de toujours les mêmes, aussi concernant expositions (au Sablon). Mais le travail est fait, et la maison remise en valeur à tous points de vues. Le loyer y est divisé et j'ose dire modeste en comparaison de là où je vis. Le dernier "cadeau" dans la misère: ma propriétaire (richissime boulangère) augmente mon loyer de 100 euro ; ce qui équivaut à un dixième de mes revenus en moins, et je ne vend rien. Elle a ses 100 euro sur cinq minutes d'un bon client le dimanche qui achète pralines et gâteaux, mais le capitalisme ne vous donne aucun répits et on a l'impression que tout leur est permis car il y en a six millions qui veulent prendre votre place en payant le double. "C'est tout de même dégueulasse", me dit-on. Le reste du troupeau ne veut pas être au courant, et c'est donc là aussi l'indifférence la plus totale. Pour nous aussi les impôts, pas pour ces riches épiciers pauvres d'esprit. Voilà où nous en sommes dans ce que l'on peut nommer communément la barbarie à visage humain. Tout mon argent est donc parti, et c'est donc à des analphabètes riches que je dois donner le peu d'argent qui me reste. Aujourd'hui sont donc venus deux amies à mon exposition, personne d'autre, malgré tant de frais en relations publiques ou promotion. Un peu plus loin ils font la file (un demi millions) pour Magritte, et en plus eux ils doivent payer. Une galerie d'art au Sablon (un paravent pour vente d'armes et de drogues selon les commérages) ne vend exactement rien depuis trois ans. Le défunt et commercial Corneille y a son magasin, et on y vend aussi presque rien malgré une esthétique plus commerciale et 'moderne' donc, mais le mec avait des problèmes avec son personnel car Cobra ou pas Cobra n'essayez vous pas de donner une petite carte ou un petit article d'art dans ce magasin huppé car on vous fous presque à la porte vous faisant comprendre que vous n'êtes là aussi pas à votre place. Tout comme Wittamer, autre boulangerie, à 6 euro le pain avec plastique et bien entendu la cliente allemande, elle habituée puisque friquée, à côté de vous. Et ce n'est pas encore les riches arrogants et les pédants le weekend. N'essayez-vous pas de vendre quelque chose. On ne vous donnera même pas 1 euro, et on vous dénigrera. Leur vie à eux est faite tout comme la majorité puisqu'ils ont maison(s). Pour nous ou la nouvelle génération c'est impossible. Mais sous un régime infernal cette ville bouge, travaille mais ne jouit plus de rien. Un peu plus loin l'école dite 'élitiste' ; une masse de parents collés l'un à l'autre comme du bétail pour chercher leurs enfants tout aussi mal habillés (sans couleurs) et pour la plupart ne se parlant pas en poireautant debout l'un à côté de l'autre pendant les heures de pointes. Bizarre aussi: malgré la synagogue on ne voit presque aucun juif, surtout pas dans cette école. Voilà où nous en sommes. Avant vous aviez encore les pics-assiettes, les snobs, les carriéristes concernant ces expositions d'art. Mais ça aussi c'est fini. Depuis le drame, cette erreur monstrueuse que fut le 20 ième siècle pour l'Occident et après quelques soubresauts on peut dire communément fini la civilisation (de couleurs). La pauvre fille qui s'occupe de mon exposition en a les larmes aux yeux car elle aime l'art, à en vivre dans des conditions que je nommerai par euphémisme comme étant inadéquate à sa condition sociale ou de femme. C'est pire qu'au temps de Baudelaire: les gens ne s'intéressent plus à un (bon) livre ni à l'art, sauf si on les oblige. Mon affiche fut directement arrachée à l'athénée royal de Koekelberg, mais gardée à la VUB (ULB). Résultat? Pas un seul étudiant ne vient. Ils ne sont pas obligés de venir ; ni pour leur carrière ni pour leurs cours. Si je pouvais encore pleurer cela m'arrangerai, mais je suis devenu trop cynique pour une larme en fin de compte.
La nouvelle guerre Comment survivre? J'ai remarqué un homme maigre en sortant du Colruyt. Il est pauvre, et se nourrit de dizaines de canettes de bières produit blanc. Il n'a même pas de quoi se véhiculer ; il porte donc ces dizaines de canettes sur son dos, à la limite du clodo alcolo. Il me paraît être un homme sympathique, mais presque malade. Sa seule revanche je me suis dit c'est sa fille d'environs huit ans qui est ravissante et en excellente santé, elle. Je suis plus riche que eux car j'ai hérité de ma mère, en fait l'argent de mon père, une somme d'environs 6000 euro. Ils sont déjà parti. Vendre sa vieille bagnole n'est pas simple au milieu de tous ces gens aux petites habitudes, vivant dans la petitesse, chacun pour soi et Dieu pour tous, sous mensonges, folie et sous doses de méchanceté pour magouiller. "Ces flics (D.I.V.?) savent tout", me dit la femme du garagiste. Elle même flic. Quand je téléphone à la maison mère à côté d'Anvers stipulant qu'ils demandent en tant que concessionnaire exactement 500 euro en plus sur le prix officiellement publié en pub cartonné jusque la fin du mois, celle d'Anvers me répond : "O ne vous en faites pas, les 500 euro extra vont vers nous, pas chez eux." La pub, tout comme certaines lois parait il (surtout en France), vous dit aussi qu'ils vous donnent 1000 euro pour (recyclage de) votre ancienne voitures. Après avoir payé des garagistes pour tout renouveler dans cette vieille bagnole pour la faire rouler, il y a exactement personne qui en veut. Comme c'est bizarre. C'est la même chose pour vos antiquités chez vous, ou vos oeuvres d'art si vous en avez. Vous pouvez encore vous estimer heureux qu'on se déplace encore pour venir les chercher (presque) gratuitement. C'est la crise, et pourtant il y a des endroits vides maintenant puisqu'ils ont droit aux vacances, sauf le Parlement (sous un niveau scabreux). La pauvreté généralisée de cette population. Ils ont même eu le toupet de donner 75 euro en plus avant les élections, et puis plus rien. Quand un simple curé a 3500 euro par mois, une parlementaire catholique trois fois plus, mais c'est pas cela qui compte mais bel et bien tout le reste comme frais de fonctionnement, logements de luxe, nouvelles voitureS, secrétaire, etc. etc.. Nous, les pauvres, payant leurs impôts pour cela, on aurait droit à 75 euro une seule fois, comme carotte dans les miettes, rien de plus. Et tout une ribambelle de socialistes (?) catholiques pour... cautionner. Mais eux aussi grandes maisons, et canettes de marques dans le frigo, pas les bières produits blancs pour oublier. Jusque même une universitaire ulbtiste qui doit maintenant refuser de payer un livre de son professeur de la VUB (lisez Carine Fol de Art)&(marges) parce que les pervers catholiques (dangereux?) ont le pouvoir à tous les échelons. Donc aussi dans un musée. Qu'ils ont donc le fric puisque pouvoir. Mai '68 et ULB seraient fini pour du bon. Je n'ose croire à cette évidence là, et pourtant ces mai '68 et ULBtistes ont mis leurs propres enfants en enseignement catholique puisque pouvoir et fric. Depuis Auschwitz Pasolini l'a bien dit: il y eu un génocide culturel. Mais il y a des optimistes. Ils me disent cette période ténébreuse, mais nous allons tous vers la Lumière. Et il nous reste d'être entouré par de petites gens pensant à l'argent, essayant par tous les moyens de vous soutirer 500 euro par ce que cela équivaut la moitié de leur pension. Mon père avait en pension du Chemin de Fer belge le double de ce que j'ai maintenant et il payait à peine un loyer de 10 000 frb.. Maintenant c'est le triple à Bruxelles depuis l'euro. J'ai moi-même interviewé et publié Walter Debrock, de l'université. Il était responsable des mutuels socialistes pendant la guerre, quand elle étaient interdites. Maintenant ce sont des calotins en Flandre au pouvoir là dessus, et qui refusent de vous donner 75 euro de plus tous les mois sur votre indemnité de misère. Leur doctorat pour faire carrière reconnu (puisque calotin), pas le nôtre puisque ULBtiste (flamand). Et Walter avait un chauffeur et achetait cinq (bons) journaux par jours, ce qui n'est aucunement notre cas. Qu'est-ce que vous en pensez donc de cet "héritage" actuel (&culturel?) alors? Nous bernés, et ces calotins dans des villas sous éjaculations précoces en vue d'enfants en slip. Notre revanche serait de tous boire ensemble nos bières produits blancs en fumant nos joints tout en faisant jouer nos mômes ensembles au soleil. Mais cela est impossible ici, puisque nous communiquons plus, sauf par écrans interposés. Juste à côté de ces (curés) pervers. Nous avons droit de bouger (?), mais sous contrôle stricte de flics et en fait vu le fric pour ces voitures (invendables pour nous) on n'y aurait même pas droit. Le système stalinien ou nazi est seulement devenu plus subtil, rien de plus puisque élections ou pas ce sont toujours les mêmes dans leurs médias. Et les radios belges par exemple sont pour la plupart infâmes et débiles! C'est quand la nouvelle guerre papa, fut la question.
" L'argent des autres "Un homme apporte son état, sa maison, sa famille. Ralph ne devait rien d'autre à Gladys. Libre à elle de refuser, mais libre à lui de se reprendre : il ne le ferait pas sans mal, mais il le ferait sans rancune, incapable de lui reprocher son obéissance à la même sorte de tyrannie qui, la retenant chez elle, le renvoyait chez lui.", "Les bienheureux de la désolation", Hervé Bazin.
Et puis l'été était... Je ne serai pas là pour vous le dire, si je ne m'emmerdrait pas comme tous ceux de Facebook. Soit disant en dehors du tourisme de masse, mais en plein dedans, de devoir toujours payer, de ne rien remarquer de cette barquette sur vagues vagues qui nous mènerait aussi cette fois sur une île déserte, sans les amalgames des uns, sans la déroute somptueuse de celles qui ont suer, tellement suée que la serpillière dû passer sous leurs jupes, et puis plus rien comme toujours. Si ce n'est des réfugiés ne se disant jamais nomades une fois par an, loin de leur télé, mais non de Face Book, après disont le Oscar du Shindler List manquant... à l'appel. Quel appel? L'appel du rien, du vaseux, de l'Extrême Orient entre ses fesses, non son opium comme parfum de lingerie blanche, mais carrément de la merde entremêlée à l'or venu du Kenia, mais en fait venant du Congo. Là où l'on revient toujours avec les mêmes histoires, comme partout ailleurs, d'ailleurs. Pourquoi en Afrique, monsieur, un parlementaire a plus de 100 000 euro par an, quand la population vit d'une moyenne de 1000 euro par mois. C'est pour qu'il n'y ait plus de corruption en Europe, où les barèmes seraient autres. Disons là où on souffre de grisaille, suffoqué par l'égoïsme, les médias imbéciles catholiques ou les couleurs seulement à la télé, et sur Facebook. Là où mêmes les stars intellectuels des médias ont su trouver les astuces techniques pour toujours prouver être les meilleurs que les autres intellectuellement parlant. Ils travaillent comme soldats du dollar, du Deutsche Mark qui n'existerait ou n'exiterait plus puisque depuis l'absence de corruption leurs maisons & appartements valent cent fois plus depuis l'euro maintenant. Le kapo de Molenbeek ayant sévi envers PLUSIEURS générations de juifs ou jésuites, les faisant fuir vers pire. Et on n'y changea rien puisque ces parlementaires (de gauches) n'ont en fait aucun pouvoir puisque le manager de la firme américaine ou allemande à côté a cent fois plus par an. Et ce sont eux qui s'imposent maintenant, quand la culture et l'intelligence sont sous diaspora, exil intérieur ou sur Facebook. A croire qu'ils sont meilleurs puisque ces autres ne passent plus nul part. Mais cela ne les intéresseraient plus de passer. Mieux vaut donc donner place à la pub des choux-fleurs, des villas aux grands jardins et des crèmes à bronzage. Répétons donc : pour les impôts grecs il y a 400 piscines aux alentours d'Athènes. Vue du ciel il y en aurait dix mille. Et vous auriez tout compris, rappelez-vous. Puisque aussi la deuxième langue de ce pays Grec est devenu... l'Allemand. Un peu plus de pollution alors, et des malades s'appropriant tout: Platon, arts, les femmes (et l'argent) des autres, etc. etc. Le truc alors c'est de boire du whisky, du Porto, de l'Ouzo ou du Pernod sous parasols ou palmiers avant de dégueuller. Mais allez donc encore trouver le bon, vous le défroqué ou frustré à ce point. Et puis il y a les contrôles, là où la grisaille & les ghettos pèsent. Sont ils bien arrivés eux? Là où nous étions nous, entourés de yachts de milliardaires communistes et des belles femmes bronzées sous décolletés bandant pour la banane et plus libres que leurs concierges laides qui ronflent et pètent comme les marchands à bestiaux à côté du village. Ont-ils aussi dû prendre le cap direction CPAS ou les flics du coin? Parce que les impôts sont là pour les pauvres puisque il n'y aurait plus de corruption chez les cons. Il y eu alors Auschwitz by night. Tant de morts, monsieur. A croire les mouches universelles elles. A croire les boches jamais revenus, allons donc. Mais chez eux alors: cages dorées, nous dans le labyrinthe après HLM. Mais ne vous y trompez pas : ici, à côté de la Basilique de Bruxelles, aucunement des jésuites homosexuels sachant Shakespeare par coeur, mais des pervers et des gens sans aucune culture qui ne pensent qu'à l'argent. Voire même des barbares qui vous font vivre dans des conditions tels que c'est la guerre d'usure et psychologique dans un bruit infâme. Et ils prennent tellement l'argent des autres, qu'il n'y a plus d'argent pour partir pour nous. Comme avant, avec le sel de la mer entre ses fesses sur une plage blonde à moitié déserte. Maintenant, ce sont des sardines industrielles d'un côté et quelques maffiosi qui ont des plages privées, surtout en Italie et Sicile. Ces maffiosi - comme c'est étrange - sont de la même 'race' que ces catholiques pervers d'ici. ET, ils ont le pouvoir (et le fric) depuis des siècles. La sortie d'Egypte y est impossible... Voilà où nous en sommes. Quel est alors le paradoxe? Tout naturellement leur nationalisme, vous avez bien dit.
Génétiquement adapté Il y a une chose qui 'freine' quelque peu leur imbécilité : ce sont les vacances. C'est alors - comme c'est bizarre - il y a moins d'accidents, moins d'urgences, moins de transports d'argent à la con, moins de névrose,... C'est alors donc le peuple 's'éssouffle' un peu car moins de sirènes américaines stridentes donc, aux décibels ignobles. Dire que les quartiers silencieux de Bruxelles payent pour avoir la paix n'est pas vraiment le cas car les quartiers où sévissent ces sirènes sont aussi chers que les autres, si pas plus chers. C'est ainsi à la Basilique une boulangère augmente (légalement!) de 100 euro ses loyers mensuels par rapport à un invalide socialiste, et il y a une moyenne (hors vacances) d'une trentaine de sirènes américaines sur 24 heures. Cela peut même aller jusque 50 sirènes jours et nuits en (début de) septembre. Le plus irrationnel dans cette politique du chaos urbain c'est des sirènes (presque) tous les dimanches matins à cette Basilique, grosso modo, entre six heures et huit heures du matin. Ou en pleine nuit, où là aussi on remarque presque aucune voiture en rue. En grandes pompes il y eu même il y a une dizaine d'années des études de faites, sous tutelle de ministres, et en effet on su déterminer ainsi noire sur blanc (et en rouge) les nuisances dû au bruit: les alentours de la Basilique, le centre ville et bien entendu les Marolles, quartier dense en ce qui concerne habitants, mais on met en plein milieu de cette 'rationalité chaotique' architecturale et urbaine un hôpital (Saint Pierre). Dire donc qu'il ne s'agit donc que de décibels policiers exagérés n'est pas le cas, car ce sont bel et bien ces ambulances (privées!) jaunes qui sévissent parfois dès cinq heures du matin. Dans ce quartier des Marolles cela ne se remarque presque pas, mais on meurt, comme c'est étrange. Indépendamment de ces injonctions de politiciens qui n'y ont rien su changer on peut dire la "démocratie" ayant joué son rôle car les journaux en ont parlé, et puis... rien. Je me rappelle même une lettre de lecteur il y a trente ans, au temps où les intellectuels de gauche passaient, où l'on stipulait ces chauffeurs sous doses de médicaments et d'alcool. Ces chauffeurs sont sous des ordres, et c'est ainsi qu'ils roulent (souvent lentement) sous ces sirènes sans aucune raison préalable puisque dans la plupart des cas il ne s'agit même pas de raison de vie ou de mort. Un simple patient sans lésions graves dans une de ces ambulances a ainsi demandé à un de ces 'extra-terrestres' d'arrêter ses sirènes stridentes car ce patient ne voyait pas de raisons assez graves de faire à nouveau souffrir des quartiers entiers à son passage. Ce patient témoigne : "c'est assez étrange on aurait dit dans le vacarme ce chauffeur était sourd car il donnait l'impression de ne pas m'entendre, ou plutôt de ne pas vouloir m'entendre... Mais une semaine après la facture était bel et bien là". Et indépendamment de la population et ses politiciens impuissants il y a... la magistrature où plaintes furent déposées. C'est ainsi le petit journaliste censuré a fait une lettre à Mr. Bruno Bulthé en personne, Procureur du Roi. J'ai cru avoir beaucoup de misères à cause de ma lettre. Et bien ce ne fût aucunement le cas, mais indépendant de un coup de téléphone d'un policier charmant (sous ses ordres) il y eu exactement rien de changé dans l'histoire. Rien. Cela fait donc depuis des dizaines d'années que ces sirènes stridentes furent importées des Etats Unis ; parfois ce bruit prend des proportions inhumaines, et rien ne change. Parfois hors vacances on se croirait en pleine guerre dans certains quartiers de Bruxelles, mais comme c'est étrange aussi personne ne prend un bazooka pour faire cesser la chose. Les riches sont eux au calme, dans quartiers paisibles et on a l'impression là une certaine démocratie alors puisque les riches ne payent même pas d'impôts, ou presque pas, ne souffrent pas. Mais ce qui est étrange aussi c'est la complète indifférence de cette population (pauvre) dans ces quartiers merdiques, résignée à ne jamais réagir, à subir, à payer, à ne jamais crier que sur leurs propres femmes et enfants. "La nouvelle génération serait génétiquement adaptée", me dit un docteur en psychologie...