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  • 10. Praia da Marinha (Algarve)
  • 9. Faro -> Loulé -> Armaçao
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  • 6. Granada - Alhambra - Flamenco
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    Macadam

    15-06-2017
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.10. Praia da Marinha (Algarve)

    A vol de goéland, Praia da Marinha n’est qu’à quelques kilomètres d'Armação de Pêra. En route, petit arrêt pour acheter des oranges au bord de la route, pas chères, sucrées et juteuses à souhait.

    Sur la plage d’Albandeira, la buvette a brûlé, il n’en reste que les fondations. Des escaliers de bois descendent vers le sable. Par une arche sous un rocher, à droite, on passe vers une autre petite plage inaccessible à marée haute. Rien que pour les beaux yeux de mon objectif, Paul se jette à l’eau.


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    En arrivant sur le haut de la plage de Marinha, la vue est à couper le souffle, un petit bijou! En contrebas de la falaise escarpée, la plage, à laquelle on accède par un escalier facilement praticable. Et nous voilà sous le charme… C'est une des plus belles plages d’Europe, selon les guides. Un endroit splendide, magique, avec ses falaises ocres, ses arches. 


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    Nous installons notre bivouac face à la mer. Ah... manger avec une vue 5 étoiles, rêver face à l’Océan!

    La soirée est chaude, comme les couleurs des falaises et du ciel. La compagnie ne tarde pas à arriver: un T4 puis un T3. Mais il y a de la place pour tous!


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    La nuit est mouvementée: le vent est de la partie et les toiles du toit ouvrant encaissent des coups de butoir. Le sable s’est infiltré partout dans la voiture. Au matin, le ciel est couvert. Le temps idéal pour suivre le sentier littoral jusqu’à Vale Sentianes, appelé « randonnée des sept vallées suspendues », un parcours de 12 kilomètres aller-retour, incontournable, de toute beauté, par dessus les falaises, dans les criques, au bord des plages. La mer a creusé des vallées souterraines, aidée par l’acidité de la pluie et la friabilité de la roche limoneuse. On voit, par en haut, la fameuse grotte de Benagil, puis la plage de Benagil, cernée de falaises aux couleurs chaudes. Et le sentier continue, vers d’autres plages, celle de Carvalho, puis Vale Centeanes.


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    Retour à Marinha pour admirer le coucher de soleil, toujours aussi joli. Et nouvelle nuit en haut de la falaise, l’endroit le plus magique de cette partie de la côte. 


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    Des mouettes rieuses nous réveillent. Un couple de guêpiers d’Europe niche dans des trous creusés dans la falaise abrupte. Des oiseaux très colorés, dessous bleu-vert, dessus brun-roux et jaune. De vrais pirates, avec leur bandeau noir sur l’œil.


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    Mais notre bateau n’est toujours pas à la mer: beaucoup trop forte, trop mouvementée pour les marins d’eau douce (ou de Méditerranée) que nous sommes. 

    Nous décidons de nous payer, au départ de Benagil, une balade en bateau, piloté par les pêcheurs reconvertis, qui voient dans le développement du cabotage touristique une alternative rentable à la pêche. 

    Ca en vaut vraiment la peine. La côte vue de la mer est sublime: des roches, des grottes, des arches, des falaises déchirées aux couleurs rouge, ocre, blanche. Un spectacle splendide qui varie en fonction de l’heure et de la lumière. Un paysage qui change aussi au gré des effondrements. On rentre avec le bateau dans une vingtaine de grottes. 



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    15-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  
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    11-06-2017
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    Le street art est passé par Olhao, à l'approche de Faro. 


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    Faro, capitale de l’Algarve a bien résisté à la pression du tourisme de masse. Une ville au passé mouvementé, Faro: c’était déjà une cité importante au milieu du 13e siècle, quand sa reconquête sur les Maures par Alphonse III a marqué la fin de la Reconquista au Portugal.


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    Dans l’enceinte de la citadelle, pas beaucoup de chichi, la Cathédrale Sé trône sur la place, les cigognes qui autrefois livraient les bébés se contentent de craqueter et de voleter, les façades délabrées s’écaillent, la peinture écaillée se délabre, les échafaudages échafaudent, les palissades pâlissent, les céramistes palabrent, les chats patientent, les chiens roupillent. Et ça a aussi son charme, en fin de compte. 

    Dans le centre, nous flânons dans les rues piétonnes recouvertes de belles « calçadas », ces trottoirs aux petits pavés décoratifs caractéristiques de tout le Portugal, et bordées de bâtiments typiques aux façades en azulejo.

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    Direction Loulé. Jolie petite ville, Loulé, avec au centre sa halle couverte, ses petites rues coiffées de grands draps, ses restos et ses bars, ses belles cheminées. Le poisson grillé est délicieux, surtout accompagné d’un petit rouge local. 

    Chaque samedi se tient un marché gitan avec une brocante. Un marché qui attire du monde, avions-nous lu. Nous passons donc la nuit sur place, avec vue sur la Nuestra Señora de la Piedad. En fin de compte, le marché, c’était vraiment pas spécial, pas de quoi en faire une dissertation. 


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    Ce samedi 10 juin, c’est jour de fête nationale. Ce jour est aussi appelé jour de Camões, en raison de l'hommage rendu au poète portugais Luís de Camões, décédé en 1580, et devenu emblème de l'identité nationale portugaise. Belle journée pour vagabonder. Au hasard de la route, pour le plaisir des yeux, les constructions colorées de la marina d’Albufeira s'étalent au soleil. Il n'y a pas que de vieilles pierres au Portugal.


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    Nous nous posons pour le week-end à Armaçao de Pera, pas loin de la plage, sur un camping où notre petit bleu côtoie un grand blanc. Chacun s'étale comme il peut sous le soleil.


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    Armaçao est une petite ville bétonnée, à l’urbanisation anarchique. Mais nous lui tournons le dos pour regarder vers la plage, la mer, et la vue est magnifique. Touristes et bateaux de pêche s’enchevêtrent sur le sable. Sur la digue, un vieux pêcheur profite de l’oreille bienveillante des touristes de passage pour raconter le soleil, le passé et la beauté de son village. Saudade!


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    (A suivre)

    11-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    09-06-2017
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     Nous entrons au Portugal en traversant le fleuve Guadiana. Passé le pont à haubans, nous virons à droite, et remontons le cours d’eau qui se la coule douce, une rive en Espagne, l’autre au Portugal. Le fleuve est navigable au moins jusqu’à Alcoutim, en témoignent les bateaux de plaisance qui le remontent et viennent accoster ici, ou juste en face, côté espagnol, à Sanlucar de Guadiana.


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    Petite balade à Alcoutim, avec ses ruelles très pentues, son château du Moyen-Age, ses quelques restaurants, son petit quai d’accostage. Un gros village qui a son charme.


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    Puis, pour rejoindre la côte, nous faisons une boucle à travers l’Algarve intérieure, les serras, les paysages arides et secs, les plantations de pins. La région a été touchée par des incendies, en témoignent les troncs de chênes-liège calcinés. Puis, des paysages de collines, des figuiers, des amandiers, des vergers, les maisons badigeonnées à la chaux, les cheminées en dentelle. 


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    Nous voici à Tavira, belle petite ville de caractère. Au 16e siècle, c’était la ville la plus populeuse de l’Algarve et un port d’une grande importance stratégique. Certaines rues abritent encore les vestiges de ce passé glorieux, des façades renaissance, des demeures baroques. Tavira, c’est aussi la rivière et ses reflets, ses lumières nuancées, le pont romain qui enjambe la rivière Gilao et relie les deux moitiés de la ville.


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    A côté de Tavira, à Santa Luzia, Park4night nous indique un site.

    Nous passons une nuit tranquille face à la lagune. A marée basse, des centaines de crabes sortent des vasières. 


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    La Praia do Barril est une vaste plage de sable blanc, de l’autre côté de la lagune, face à l’océan. Un vrai bijou. Nous sommes dans une zone intégrée dans le Parque Natural da Ria Formosa. Un petit train y amène les vacanciers, mais on peut également y arriver à pied. Lorsque la mer est basse, les marécages dévoilent leurs habitants: crabes craintifs, coquillages, oiseaux au long bec ou aux longues pattes qui y trouvent leur nourriture.

    Autrefois, une petite communauté de pêcheurs de thon était installée sur la plage. Une activité qui a aujourd'hui disparu en raison des restrictions de pêche. Dernier témoignage de ce passé: cet étrange cimetière d’ancres de thoniers, incrustées dans les dunes. Une armée d'ancres qui mordent le sable...

    Les installations des anciens pêcheurs de thon ont été rénovées et converties en zone touristique qui abrite bars, restaurants, boutiques et wc publics.




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    A suivre

    09-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    08-06-2017
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    Mercredi, notre route passe par Rute, connue pour ses distilleries d’anis. L’endroit est donc incontournable pour notre grand consommateur de pastis. Rute, qui fabriquait déjà des boissons anisées au 17e siècle, comptait encore une trentaine de fabriques au milieu des années 60. Aujourd’hui, il en reste cinq. 

    Nous faisons nos provisions au Musée de l’anis - en fait, c’est un des producteurs locaux. Une affiche, fièrement encadrée, fait de l'oeil au collectionneur de side-cars qui sommeille en Blue Moon, mais la patronne n'a pas du tout l'intention de s'en défaire: c'est qu'un jour, des motards qui passaient par là l'ont comparée, elle et son mari, au couple de l'illustration. Nouvelle dégustation chez Machaquito. Attention, la bouteille de gauche fait 55°… La route de Rute se quitte en zigzag, et le transport exceptionnel transporte des créatures exceptionnelles.


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    55°, c’est à peu près la température qu’il fait quand nous arrivons à Séville dans l'après-midi. Non, allez, c’est un peu exagéré.… plus de 40° tout de même. Au camping Villson, nous recherchons un coin à l’ombre et prenons le bus vers le centre-ville. 


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    Lorsque nous descendons du bus, passe une romeria, procession pèlerinage andalou, à pied, à cheval, en charrette, en chariots décorés, en l’honneur de la vierge del Rocio.


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    Séville a bien bénéficié de « l'or des Amériques », et ça se voit dans les rues aux innombrables magnifiques bâtiments baroques, aux grandes avenues, aux vastes parcs, à l’énorme cathédrale bâtie sur l’emplacement d’une mosquée, en symbole de la victoire chrétienne sur l’islam… 


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    Au détour d'une place, le flamenco résonne et l'audience applaudit. Et ça vous colle à la peau, comme la sueur en cette fin de journée.

    Séville, c’est une ville au superlatif: très grande, belle, tant de choses à voir, à s’en mettre plein la vue, trop chaud en cette fin juin. Séville mérite un séjour à elle seule et notre but, cette fois, c’est le Portugal. Nous reviendrons, c’est promis, et nous nous lancerons à la découverte de ses splendeurs architecturales et de la vie de ses quartiers.


     Adios España! A nous le Portugal...

    08-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    07-06-2017
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    Ce mardi, c’est pour nous le grand jour de visite: nous avions réservé les tickets par internet un mois en avance. Petit conseil: il est indispensable de réserver si l'on veut avoir l'occasion d'entrer. En saison, il faut réserver deux ou trois mois à l'avance. Et il faut le faire sur le site officiel pour éviter de payer des "commissions" inutiles. La visite des Palais nasrides est absolument incontournable. C'est le seul endroit de l'Alhambra pour lequel il est nécessaire de réserver l'heure de visite.
    Connaissez-vous la signification de la clef et de la main qui ornent les arcades de la "Porte de la Justice", une des portes d'entrée de l'Alhambra? De cette allégorie dépend la destinée du lieu. L'Alhambra étant jugée imprenable, la légende veut que le jour où la main rejoindra la clef, c'est-à-dire le jour de l'effondrement de l'Alhambra, n'adviendra qu'à la fin du monde, c'est-à-dire jamais. 
    Les trouvez-vous?


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    Un superbe sentier ombragé mène au Generalife, résidence d’été des rois de Grenade. Splendides jardins fleuris, roses, lauriers-roses et autres espèces, bordures aux nuances harmonieuses, fontaines, plans d’eau, haies, escalier d’eau… Du palais, la vue sur Grenade est imprenable.  

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    De là, direction l’Alhambra Alta, où nos estomacs crient famine. Le Parador San Francisco, dans l’enceinte de l’Alhambra, abrite un hôtel de luxe. Mais il est possible au commun des mortels de s’y restaurer dans un décor enchanteur avec vue sur les jardins du Generalife: pour 20€ à nous deux, un demi-litre d’excellente sangria, un gaspacho andalou, un wrap au saumon absolument délicieux et raffiné. On est les rois!

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    Dans les boutiques de souvenirs, des artisans pratiquent encore l’artisanat traditionnel. Les thermes, composés de plusieurs salles, ont été construits selon le modèle romain. Seule épine dans l’oeil: Charles Quint, qui avait l’art de foutre le bordel dans ce qui était harmonieux, a fait édifier un palais massif, de style pompeux, en plein milieu de cette magnifique forteresse… Donc pas pas de photos, na!

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    Les Palais Nasrides, résidence des émirs, sont absolument remarquables. Les mots manquent pour décrire ce décor, ces lieux successifs richement décorés de colonnes aux tympans polychromes, d’arabesques, d’azulejos, ces plafonds que l’on contemplerait durant des heures… le patio des myrtes avec sa vaste pièce d’eau centrale, le salon des ambassadeurs, le patio des lions… Quelles merveilles! 

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    Ah! l’Alhambra! Quel envoûtement! 

    Il est 19h lorsque nous quittons les lieux. A pied nous redescendons en ville par la Cuesta de Gomerez où se côtoient quelques fabricants de guitares, et prenons l’apéro sur une terrasse en admirant le palais enchanteur. 

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    La soirée ne fait que commencer. Nous avons réservé une table au Jardines de Zoraya, dans le quartier de l’Albaicin, qui propose repas et spectacle flamenco. Le dîner est exquis, très raffiné, un vrai délice. Et le spectacle fantastique, explosif. Ensuite, nous passons par le mirador San Nicolas où la vue est féérique, avec en prime la pleine lune. Et nous rentrons en taxi à notre palace. Cette journée grenadine restera gravée dans nos mémoires!

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    ¡Buenas noches! ¡Hasta la próxima!

    07-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    05-06-2017
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    Cliquez vos ceintures, on repart.

    La Reina est un joli camping, dans un faubourg de Grenade, côté Sierra Nevada. Avec sa piscine, ses jeux d'eau, ses sanitaires carrelés d'azulejos, il a des airs de jardin arabe. Tranquille, frais, très agréable quand il fait chaud.

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    Depuis le camping, il faut une petite demi-heure en bus pour rejoindre le centre de Grenade. Ce matin, nous décidons de prendre le train hop-on hop-off, question d’avoir un aperçu d’ensemble de la ville. Le train longe le quartier d’Albaicin à gauche, l’Alhambra à droite, et grimpe vers Sacromonte que, hop!, nous décidons de parcourir à pied. 

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    Paola s’occupe du petit Musée ethnologique de la femme gitane, qui brosse un tableau de l’histoire tzigane, leur départ d’Inde, l’holocauste, les persécutions sous Franco, leur culture, notamment l’ésotérisme, et plus particulièrement l’apport des femmes dans la société gitane.

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    Nous grimpons vers la Venta El Gallo qui propose chaque soir un spectacle flamenco, et buvons un verre juste à côté, sur la terrasse du bar Los Faroles. Avec en prime une vue splendide sur l'Alhambra. Sous la photo de sa grand-mère, Antonio, le patron, sirote le « vino de verano ». Et puis, nous poursuivons notre balade dans les rues et ruelles raides, à flanc de colline, jusque dans l’Albaicin où nous avons bien mérité une petite tortilla au Horno de Paquito.

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    Hop! le train nous embarque à travers le centre-ville, les quartiers universitaires, la côte qui mène à l’Alhambra, et retour vers le centre. 

    Une visite guidée vient compléter l’après-midi, avec les explications d’une guide enthousiaste. La statue de la reine Isabelle en compagnie de Christophe Colomb dont elle a financé le voyage; le Corral des Carbon, ancien caravansérail; les petites rues commerçantes où l’on se croirait dans un souk; la cathédrale qu’il a fallu si longtemps pour construire qu’elle mélange bien des styles; le quartier de l’Albaicin, avec l’église Santa Clara où des nonnes vêtues de blanc, comme des mariées, se succèdent pour prier et chanter vingt-quatre heures sur vingt-quatre; la maison natale d’Enrique Morente, chanteur et figure controversée du flamenco moderne, les carmens, ces maisons aux cours intérieures, fontaines, murs blancs recelant les trésors cachés qui ont fait la renommée de Granada. 

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    Saviez-vous que dans le monde arabe, Grenade, c’est le paradis perdu? Jusqu’au jour d’aujourd’hui, la fin du royaume maure Al-Andalus et la chute de Grenade en 1492 représente la fin d’un monde. Les musulmans, persécutés, fuient vers le Maroc, ou vers la Sierra Nevada. Les mosquées et palais sont pillés. Seul l’Alhambra, dont la flamboyance transcende les convictions religieuses, est épargné.

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    (A suivre)


    05-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    04-06-2017
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    En haut de Guadix, le quartier troglodyte abrite des milliers d’habitants. 

    Habitat refuge, logements pour les musulmans bannis des grandes cités après la reconquête chrétienne, logements bon marché et évolutif en réponse aux vagues de croissance démographique, d’immigration, de mise en culture de nouvelles terres… le creusement de cuevas date de différentes époques, de l’Antiquité en passant par le Moyen-Age jusqu’au milieu du 20e siècle.

    L’avantage de ce type de logement, c’est qu’on peut facilement en agrandir la superficie habitable en continuant de creuser la roche friable, et que la température y est constante: une vingtaine de degrés, hiver comme été. Les habitants qui peuvent se le permettre ont aménagé les abords et leur façade en recourant à des matériaux de construction, briques, tuiles, en aménageant des terrasses et avant-cours.

    Les cuevas, c’est un mode d’habitat caractéristique de toute la région, jusqu’à Grenade qui compte elle aussi des quartiers troglodytes. 

    Alors qu'elles étaient autrefois réservées à une population plutôt démunie, les « cuevas » sont aujourd’hui très recherchées pour leur originalité.


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    De Guadix, nous descendons vers le sud, la Sierra Nevada. La route en lacets, des paysages à couper le souffle, des villages blancs haut perchés, accrochés à la colline. En cours de route, nous croisons des cyclistes: une course arrive à contre-sens, à pleine vitesse dans la descente. Aucune signalisation, la route n’est pas fermée. Hyper-dangereux dans les lacets. A chaque virage, un coup de klaxon, des centaines de coups de klaxon, la paume vissée sur le klaxon... Nous croisons le camion balai mais… il y a encore des cyclistes. 

    A Trevèlez, au pied du mont Mulhacén, le plus haut d’Espagne continentale, nous achetons un petit tapis de sol en laine pour la salle de bain, du jambon fumé, du saucisson, du fromage, toutes productions locales.


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    Il est sept heures du soir lorsque nous arrivons à Granada, plus précisément à La Zubia, au camping de la Reina. 


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    (A suivre)

    04-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    03-06-2017
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    Ce qui nous attire aujourd’hui, ce sont les paysages de la Mancha, théâtre des aventures de Don Quichotte. Après une petite halte à Cuenca et ses casas colgidas (maisons suspendues), Belmonte et son château se dessinent à l’horizon. C’est un des plus beaux de Castille, entièrement restauré, qui a servi de décor à de nombreux films, notamment le Seigneur des Anneaux.


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    Nous arrivons en début de soirée en vue des premiers moulins à vent, à Mota del Cuevo. 


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    Ce premier contact avec l’univers de l’homme de la Mancha, ça en demande un peu plus. 

    Direction Campo de Criptana. Une douzaine de moulins, deux restaurants, un bar sont regroupés sur un vaste terrain en haut de la colline, au flanc de laquelle s’accroche la cité. Le soir tombe doucement. Dans le quartier en contre-bas, les femmes discutent, assises sur le pas des maisons. C’est l’heure où la grosse chaleur fait place à la douceur de la nuit. Près du bar, des jeunes gens, bouteilles et chips à la main, viennent admirer le soleil qui va se perdre dans l’immense plaine, jusque derrière l’horizon. Lentement, le rougeoiement s’éteint, les moulins rosissent, puis s’allument, les ombres s’étirent sur leurs murs blanchis à la chaux. Le soir est magique à Campo de Criptana. Quand tout s’éteint, nous nous endormons.


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    DDans la tiédeur de la colline, la nuit est peuplée d'aventures et péripéties téméraires et périlleuses. Ou juste pas?!?...

    "D'ailleurs qu'importe l'histoire, pourvu qu'elle mène à la gloire!", dixit Jacques Brel, dans le rôle de Don Quichotte.

    Quoi qu'il en soit, au petit matin, la lumière a changé.


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    LLes deux compères sont aussi signalés à Alcazar de San Juan, là aussi en haut de la colline où trônent quatre moulins. Le gardien des lieux nous invite à visiter « ses » moulins, nous en explique le mécanisme, le nom des vents affichés sous les ouverture des fenêtres, les céréales, les saisons, et toute la vie agricole d’autrefois. Et nous lui achetons la délicieuse spécialité d’Alcazar de San Juan, un léger biscuit plat et rond, recouvert d’un glaçage, au goût et à la consistance de nos « boudoirs ».

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    Consuegra, avec ses onze moulins et son château, que les guides décrivent comme le site le plus intéressant sur la route de Don Quichotte, nous déçoit un peu, elle n’a pas la magie de Campo de Criptana. Un car débarque ses touristes japonais en quête de clichés, y compris d'eux-mêmes - en jolie robe il est vrai. Vite fait bien fait, ils quittent les lieux. Nous aussi. Provisions faites de safran, importante production locale, de fromage manchego et de fruits, nous faisons nos adieux à Don, Sancho, Dulcinée, Rossinante et les autres. 


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    VVia Valdepenas, Villahermosa et leurs immenses vignobles, nous entrons dans la Sierra de Segura. 

    Rien de tel que ces ombrelles pour protéger les passants des ardeurs du soleil!


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    Près d’un barrage, quelque part sur cette superbe route suit le Guadalquivir jusqu’à Cazorla, un inopiné rallye d’ancêtres. 


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    Sur un grand parking en terrasse, face à une mer d’oliviers bien rangés, nous regardons passer l’orage, juste avant le coucher du soleil - et le nôtre.


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    Des oliviers à perte de vue, des armées d’oliviers, petits soldats en quadrille, impassibles sous le soleil de plomb, conquérant toutes les collines, vallons, vallées, des millions d’oliviers. Puis le paysage change, les vastes oliveraies cèdent le terrain aux petites parcelles puis aux roches arides. Nous quittons la Sierra de Segura, direction Guadix.


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    (A suivre)



    03-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    01-06-2017
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    Allez, on continue la balade.


    Mercredi, départ pour Tarazona et sa belle cathédrale construite à l’époque de la transition du style roman au gothique. 

    Le style mudéjar, mélange d’éléments architecturaux arabes et européens, immortalise la longue présence musulmane, jusque dans cette région d’Espagne. Les cigognes ont conquis les tours et coupoles. Impossible de les compter tant il y en a. 


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    Les anciennes arènes abritent 32 logements, autour de l’originale arène octogonale qui sert aujourd’hui de place publique.


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    La façade de l’Ayuntamieto, la mairie, est elle aussi remarquable, avec ses figures allégoriques, ses balcons, sa galerie couverte, la frise représentant l'arrivée de Charles Quint. 


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    Les « casas colgadas », jadis construites sur les remparts de la ville, dominent la Juderia, l’ancien quartier juif aux rues sinueuses.


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    Un peu plus loin, pique-nique à Veruela, niché dans une jolie vallée. C’est le premier monastère cistercien d’Aragon, dont la construction commence à partir de 1145. Les moines cisterciens, dont toute la vie est basée sur la prière et le travail, étaient experts dans l’exploitation des ressources locales. Ces « moines défricheurs » organisaient leurs abbayes comme de véritables noyaux de développement économique. Les paysans locaux leur doivent le vaste réseau de canaux d’irrigation, barrages et moulins.

    Le cloître de style gothique, avec ses galeries et son jardin intérieur, donne accès aux différentes parties du monastère: cuisine, réfectoire, salle des moines,… et l’église, dont la construction s’est étendue sur 250 ans. Un joli endroit, Veruela.


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    Le soir, à Albarracin, l’orage nous prend de court, se calme en fin de soirée. Nous passons la nuit au camping.


    Ce jeudi matin, le soleil est revenu. 

    Albarracin se visite à pied. La splendide citadelle édifiée par les arabes, très bien conservée, se dresse à flan de colline. Les murailles, les ruelles raides et étroites, les pierres rouges, les teintes terra cotta assorties, les colombages de bois, les murs épais, les balcons, clenches, butoirs en fer forgé… le parfait décor médiéval. L’ensemble est parfaitement conservé et entretenu. Albarracín séduit, captive.


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    Mais la route nous appelle! Et les paysages...


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    (A suivre)

    01-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    31-05-2017
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.1. Cap Gris-Nez (FRA) -> Bardenas (ESP)

    Avant tout, permettez-nous cet hommage...
    Rien à faire, nous sommes un pied dans l’espace francophone, un pied dans l’espace néerlandophone. Toujours nous nous efforçons de communiquer dans les deux langues nationales, à l’attention de nos familles, amis et connaissances. Au-delà des querelles communautaires et dans le respect de chacun. Mais si parler et communiquer au quotidien dans l’autre langue - le néerlandais en l’occurrence - n’est pas un problème, « bien écrire », d’une façon agréable à lire est une autre paire de manches. 
    Jusque l’an passé, notre amie Annemie se chargeait de traduire nos petites bafouilles dans la langue de Vondel. Il faut dire qu’elle avait du talent, car il n’est pas simple de traduire des feintes, de manier l’humour, la sensibilité, les subtilités de langage… Et diable, elle le faisait bien, et avec grand plaisir. 
    Malheureusement, elle a tiré sa révérence en ce sinistre mois de décembre 2016, nous laissant tirer notre plan avec la transposition de nos élucubrations littéraires. 
    C’est dans son lieu de vacances préféré, au Cap Gris-Nez, que nous l’avons confiée à la mer et au vent en ce week-end de l’Ascension. 


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    Dimanche 28 mai. Le soleil est bien haut dans le ciel quand nous quittons le Cap Gris-Nez direction vacances. 
    Dans le sens des retours, après ce long week-end de l’Ascension, des milliers de vacanciers regagnent l’Ile-de-France et les grosses agglomérations en bouchonnant, bison futé est d’humeur noire. Mais vers le sud, ça roule. 
    Au camping d’Equihen-Plage, les bateaux devenus inutiles servent de toiture aux gîtes des vacanciers. La plage est énorme et quasiment déserte.


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    Rouen. La ville du bûcher est aussi celle où l’on coupe les têtes. Celle des véhicules de plus de 1,80m qui osent s’engager dans le tunnel en direction de l’autoroute. Mais ouf, la menace a été évitée à temps et Blue Moon reste sagement en surface, là où le plafond du ciel touche la lune bleue ou le soleil. 
    Le Mans, Tours, Poitiers, Niort… 
    A 20 heures, il est temps de se poser, avant la tombée du soir. Au coeur de Celles-sur-Belle, celle qui est si belle, autrefois étape sur la route de Saint-Jacques, se dresse une abbaye royale bien trop grande, s’étalent des rues bien trop calmes. Malgré tous les efforts de la mairie et autres services touristiques, la torpeur a envahi le village avant même l’été. Nous sommes dimanche soir, il est vrai, et il fait encore 30°. 
    La commune est toute en poésie: c’est le Printemps des poètes, des poèmes sont affichés partout dans la ville. Au bord de la Belle, la nuit le sera également.


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    Ce lundi d’après un long week-end, les bouchons sont résorbés, la voie est libre. L’A10 rejoint Bordeaux, puis direction les environs de Pau. Nous avons convenu de rendre visite à notre copain basque qui connaît bien le désert des Bardenas. Avec son épouse, il tient un bar/resto. On y prend le déjeuner en sa compagnie, pour moi du canard, pour Paul une belle salade, il nous refile quelques cartes et bons tuyaux.  

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    Et nous revoilà sur la route, direction le col de la Pierre Saint Martin.
    Je rate mon entrée en Espagne: la montée du col me donne le tournis, le taureau s'emballe, le canard dans mon estomac bat de l’aile. A Isaba, j’émerge. 


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    A la nuit tombée, nous faisons halte au bas du parador de Sos del Rey Catolico, cité médiévale complètement déserte à cette heure en cette saison.

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    Sos del Rey Catolico, le « Berceau du roi catholique » - Ferdinand, roi de Castille, d’Aragon, de Naples, en l’occurence, qui acheva la « Reconquista » - fut autrefois un important bastion de défense en raison de sa position frontalière entre l’Aragon et la Navarre. L'ensemble du coeur historique du village est parfaitement conservé et réhabilité. On se promène avec plaisir dans ces ruelles médiévales; le site offre des panoramas très intéressants sur les environs. 

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    Mais la cité flotte dans ses trop larges habits de pierres anciennes. Tant de travail, tant de courage pour créer et entretenir, des siècles durant, ces terrasses maintenant à l’abandon dans les collines environnantes… Après la promenade, nous prenons le café dans le réfectoire du parador au carrelage bien ciré, où les résidents savourent dans le plus grand calme le buffet bien garni du petit déjeuner. Et puis, direction les Bardenas, un des buts de notre voyage.

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    Les Bardenas reales sont une région bien particulière. Une zone désertique avec au milieu une zone militaire interdite d’accès. Le circuit balisé, une piste accessible en voiture, fait le tour de cette zone. Quelques circuits de VTT sont aussi balisés. L’accès n’est autorisé aux piétons que dans certaines zones, de septembre à février, pour protéger les espèces. 

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    Haut lieu des Bardenas: le Castildetierra, formation rocheuse impressionnante due à l’érosion. On se croirait dans l’Ouest américain. 

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    Après une dernière virée sur la piste des Bardenas dont nous ne nous lassons pas - la lumière ne cesse de changer à mesure que la journée avance - nous passons la nuit sur le vaste parking de Nuestra Senora del Yugo, avec vue sur toute la région et beau coucher de soleil. 

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    Au matin, nous redescendons vers Arguedas. Au pied de la falaise qui borde le village, il y a un bel espace pour camping-cars, le long de la promenade. 

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    Face au parking, creusées dans la falaise, les « cuevas » sont des habitats troglodytes aménagés de manière à être aussi fonctionnels et confortables qu’une maison conventionnelle. Un homme du coin nous append que ces maisons ont été habitées jusqu’il y a une bonne cinquantaine d’années. Les habitants ont été contraints de quitter les lieux pour des raisons de sécurité: l’érosion poursuivant inexorablement son travail, les infiltrations rendaient le site dangereux.

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    (A suivre)


    31-05-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    Categorie:2017 - Espana-Portugal
    Tags:Bardenas
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