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    Macadam

    04-06-2017
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.4. Guadix -> Granada

    En haut de Guadix, le quartier troglodyte abrite des milliers d’habitants. 

    Habitat refuge, logements pour les musulmans bannis des grandes cités après la reconquête chrétienne, logements bon marché et évolutif en réponse aux vagues de croissance démographique, d’immigration, de mise en culture de nouvelles terres… le creusement de cuevas date de différentes époques, de l’Antiquité en passant par le Moyen-Age jusqu’au milieu du 20e siècle.

    L’avantage de ce type de logement, c’est qu’on peut facilement en agrandir la superficie habitable en continuant de creuser la roche friable, et que la température y est constante: une vingtaine de degrés, hiver comme été. Les habitants qui peuvent se le permettre ont aménagé les abords et leur façade en recourant à des matériaux de construction, briques, tuiles, en aménageant des terrasses et avant-cours.

    Les cuevas, c’est un mode d’habitat caractéristique de toute la région, jusqu’à Grenade qui compte elle aussi des quartiers troglodytes. 

    Alors qu'elles étaient autrefois réservées à une population plutôt démunie, les « cuevas » sont aujourd’hui très recherchées pour leur originalité.


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    De Guadix, nous descendons vers le sud, la Sierra Nevada. La route en lacets, des paysages à couper le souffle, des villages blancs haut perchés, accrochés à la colline. En cours de route, nous croisons des cyclistes: une course arrive à contre-sens, à pleine vitesse dans la descente. Aucune signalisation, la route n’est pas fermée. Hyper-dangereux dans les lacets. A chaque virage, un coup de klaxon, des centaines de coups de klaxon, la paume vissée sur le klaxon... Nous croisons le camion balai mais… il y a encore des cyclistes. 

    A Trevèlez, au pied du mont Mulhacén, le plus haut d’Espagne continentale, nous achetons un petit tapis de sol en laine pour la salle de bain, du jambon fumé, du saucisson, du fromage, toutes productions locales.


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    Il est sept heures du soir lorsque nous arrivons à Granada, plus précisément à La Zubia, au camping de la Reina. 


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    (A suivre)

    04-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    03-06-2017
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    Ce qui nous attire aujourd’hui, ce sont les paysages de la Mancha, théâtre des aventures de Don Quichotte. Après une petite halte à Cuenca et ses casas colgidas (maisons suspendues), Belmonte et son château se dessinent à l’horizon. C’est un des plus beaux de Castille, entièrement restauré, qui a servi de décor à de nombreux films, notamment le Seigneur des Anneaux.


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    Nous arrivons en début de soirée en vue des premiers moulins à vent, à Mota del Cuevo. 


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    Ce premier contact avec l’univers de l’homme de la Mancha, ça en demande un peu plus. 

    Direction Campo de Criptana. Une douzaine de moulins, deux restaurants, un bar sont regroupés sur un vaste terrain en haut de la colline, au flanc de laquelle s’accroche la cité. Le soir tombe doucement. Dans le quartier en contre-bas, les femmes discutent, assises sur le pas des maisons. C’est l’heure où la grosse chaleur fait place à la douceur de la nuit. Près du bar, des jeunes gens, bouteilles et chips à la main, viennent admirer le soleil qui va se perdre dans l’immense plaine, jusque derrière l’horizon. Lentement, le rougeoiement s’éteint, les moulins rosissent, puis s’allument, les ombres s’étirent sur leurs murs blanchis à la chaux. Le soir est magique à Campo de Criptana. Quand tout s’éteint, nous nous endormons.


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    DDans la tiédeur de la colline, la nuit est peuplée d'aventures et péripéties téméraires et périlleuses. Ou juste pas?!?...

    "D'ailleurs qu'importe l'histoire, pourvu qu'elle mène à la gloire!", dixit Jacques Brel, dans le rôle de Don Quichotte.

    Quoi qu'il en soit, au petit matin, la lumière a changé.


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    LLes deux compères sont aussi signalés à Alcazar de San Juan, là aussi en haut de la colline où trônent quatre moulins. Le gardien des lieux nous invite à visiter « ses » moulins, nous en explique le mécanisme, le nom des vents affichés sous les ouverture des fenêtres, les céréales, les saisons, et toute la vie agricole d’autrefois. Et nous lui achetons la délicieuse spécialité d’Alcazar de San Juan, un léger biscuit plat et rond, recouvert d’un glaçage, au goût et à la consistance de nos « boudoirs ».

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    Consuegra, avec ses onze moulins et son château, que les guides décrivent comme le site le plus intéressant sur la route de Don Quichotte, nous déçoit un peu, elle n’a pas la magie de Campo de Criptana. Un car débarque ses touristes japonais en quête de clichés, y compris d'eux-mêmes - en jolie robe il est vrai. Vite fait bien fait, ils quittent les lieux. Nous aussi. Provisions faites de safran, importante production locale, de fromage manchego et de fruits, nous faisons nos adieux à Don, Sancho, Dulcinée, Rossinante et les autres. 


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    VVia Valdepenas, Villahermosa et leurs immenses vignobles, nous entrons dans la Sierra de Segura. 

    Rien de tel que ces ombrelles pour protéger les passants des ardeurs du soleil!


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    Près d’un barrage, quelque part sur cette superbe route suit le Guadalquivir jusqu’à Cazorla, un inopiné rallye d’ancêtres. 


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    Sur un grand parking en terrasse, face à une mer d’oliviers bien rangés, nous regardons passer l’orage, juste avant le coucher du soleil - et le nôtre.


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    Des oliviers à perte de vue, des armées d’oliviers, petits soldats en quadrille, impassibles sous le soleil de plomb, conquérant toutes les collines, vallons, vallées, des millions d’oliviers. Puis le paysage change, les vastes oliveraies cèdent le terrain aux petites parcelles puis aux roches arides. Nous quittons la Sierra de Segura, direction Guadix.


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    (A suivre)



    03-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    01-06-2017
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    Allez, on continue la balade.


    Mercredi, départ pour Tarazona et sa belle cathédrale construite à l’époque de la transition du style roman au gothique. 

    Le style mudéjar, mélange d’éléments architecturaux arabes et européens, immortalise la longue présence musulmane, jusque dans cette région d’Espagne. Les cigognes ont conquis les tours et coupoles. Impossible de les compter tant il y en a. 


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    Les anciennes arènes abritent 32 logements, autour de l’originale arène octogonale qui sert aujourd’hui de place publique.


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    La façade de l’Ayuntamieto, la mairie, est elle aussi remarquable, avec ses figures allégoriques, ses balcons, sa galerie couverte, la frise représentant l'arrivée de Charles Quint. 


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    Les « casas colgadas », jadis construites sur les remparts de la ville, dominent la Juderia, l’ancien quartier juif aux rues sinueuses.


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    Un peu plus loin, pique-nique à Veruela, niché dans une jolie vallée. C’est le premier monastère cistercien d’Aragon, dont la construction commence à partir de 1145. Les moines cisterciens, dont toute la vie est basée sur la prière et le travail, étaient experts dans l’exploitation des ressources locales. Ces « moines défricheurs » organisaient leurs abbayes comme de véritables noyaux de développement économique. Les paysans locaux leur doivent le vaste réseau de canaux d’irrigation, barrages et moulins.

    Le cloître de style gothique, avec ses galeries et son jardin intérieur, donne accès aux différentes parties du monastère: cuisine, réfectoire, salle des moines,… et l’église, dont la construction s’est étendue sur 250 ans. Un joli endroit, Veruela.


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    Le soir, à Albarracin, l’orage nous prend de court, se calme en fin de soirée. Nous passons la nuit au camping.


    Ce jeudi matin, le soleil est revenu. 

    Albarracin se visite à pied. La splendide citadelle édifiée par les arabes, très bien conservée, se dresse à flan de colline. Les murailles, les ruelles raides et étroites, les pierres rouges, les teintes terra cotta assorties, les colombages de bois, les murs épais, les balcons, clenches, butoirs en fer forgé… le parfait décor médiéval. L’ensemble est parfaitement conservé et entretenu. Albarracín séduit, captive.


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    Mais la route nous appelle! Et les paysages...


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    (A suivre)

    01-06-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    31-05-2017
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    Avant tout, permettez-nous cet hommage...
    Rien à faire, nous sommes un pied dans l’espace francophone, un pied dans l’espace néerlandophone. Toujours nous nous efforçons de communiquer dans les deux langues nationales, à l’attention de nos familles, amis et connaissances. Au-delà des querelles communautaires et dans le respect de chacun. Mais si parler et communiquer au quotidien dans l’autre langue - le néerlandais en l’occurrence - n’est pas un problème, « bien écrire », d’une façon agréable à lire est une autre paire de manches. 
    Jusque l’an passé, notre amie Annemie se chargeait de traduire nos petites bafouilles dans la langue de Vondel. Il faut dire qu’elle avait du talent, car il n’est pas simple de traduire des feintes, de manier l’humour, la sensibilité, les subtilités de langage… Et diable, elle le faisait bien, et avec grand plaisir. 
    Malheureusement, elle a tiré sa révérence en ce sinistre mois de décembre 2016, nous laissant tirer notre plan avec la transposition de nos élucubrations littéraires. 
    C’est dans son lieu de vacances préféré, au Cap Gris-Nez, que nous l’avons confiée à la mer et au vent en ce week-end de l’Ascension. 


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    Dimanche 28 mai. Le soleil est bien haut dans le ciel quand nous quittons le Cap Gris-Nez direction vacances. 
    Dans le sens des retours, après ce long week-end de l’Ascension, des milliers de vacanciers regagnent l’Ile-de-France et les grosses agglomérations en bouchonnant, bison futé est d’humeur noire. Mais vers le sud, ça roule. 
    Au camping d’Equihen-Plage, les bateaux devenus inutiles servent de toiture aux gîtes des vacanciers. La plage est énorme et quasiment déserte.


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    Rouen. La ville du bûcher est aussi celle où l’on coupe les têtes. Celle des véhicules de plus de 1,80m qui osent s’engager dans le tunnel en direction de l’autoroute. Mais ouf, la menace a été évitée à temps et Blue Moon reste sagement en surface, là où le plafond du ciel touche la lune bleue ou le soleil. 
    Le Mans, Tours, Poitiers, Niort… 
    A 20 heures, il est temps de se poser, avant la tombée du soir. Au coeur de Celles-sur-Belle, celle qui est si belle, autrefois étape sur la route de Saint-Jacques, se dresse une abbaye royale bien trop grande, s’étalent des rues bien trop calmes. Malgré tous les efforts de la mairie et autres services touristiques, la torpeur a envahi le village avant même l’été. Nous sommes dimanche soir, il est vrai, et il fait encore 30°. 
    La commune est toute en poésie: c’est le Printemps des poètes, des poèmes sont affichés partout dans la ville. Au bord de la Belle, la nuit le sera également.


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    Ce lundi d’après un long week-end, les bouchons sont résorbés, la voie est libre. L’A10 rejoint Bordeaux, puis direction les environs de Pau. Nous avons convenu de rendre visite à notre copain basque qui connaît bien le désert des Bardenas. Avec son épouse, il tient un bar/resto. On y prend le déjeuner en sa compagnie, pour moi du canard, pour Paul une belle salade, il nous refile quelques cartes et bons tuyaux.  

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    Et nous revoilà sur la route, direction le col de la Pierre Saint Martin.
    Je rate mon entrée en Espagne: la montée du col me donne le tournis, le taureau s'emballe, le canard dans mon estomac bat de l’aile. A Isaba, j’émerge. 


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    A la nuit tombée, nous faisons halte au bas du parador de Sos del Rey Catolico, cité médiévale complètement déserte à cette heure en cette saison.

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    Sos del Rey Catolico, le « Berceau du roi catholique » - Ferdinand, roi de Castille, d’Aragon, de Naples, en l’occurence, qui acheva la « Reconquista » - fut autrefois un important bastion de défense en raison de sa position frontalière entre l’Aragon et la Navarre. L'ensemble du coeur historique du village est parfaitement conservé et réhabilité. On se promène avec plaisir dans ces ruelles médiévales; le site offre des panoramas très intéressants sur les environs. 

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    Mais la cité flotte dans ses trop larges habits de pierres anciennes. Tant de travail, tant de courage pour créer et entretenir, des siècles durant, ces terrasses maintenant à l’abandon dans les collines environnantes… Après la promenade, nous prenons le café dans le réfectoire du parador au carrelage bien ciré, où les résidents savourent dans le plus grand calme le buffet bien garni du petit déjeuner. Et puis, direction les Bardenas, un des buts de notre voyage.

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    Les Bardenas reales sont une région bien particulière. Une zone désertique avec au milieu une zone militaire interdite d’accès. Le circuit balisé, une piste accessible en voiture, fait le tour de cette zone. Quelques circuits de VTT sont aussi balisés. L’accès n’est autorisé aux piétons que dans certaines zones, de septembre à février, pour protéger les espèces. 

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    Haut lieu des Bardenas: le Castildetierra, formation rocheuse impressionnante due à l’érosion. On se croirait dans l’Ouest américain. 

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    Après une dernière virée sur la piste des Bardenas dont nous ne nous lassons pas - la lumière ne cesse de changer à mesure que la journée avance - nous passons la nuit sur le vaste parking de Nuestra Senora del Yugo, avec vue sur toute la région et beau coucher de soleil. 

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    Au matin, nous redescendons vers Arguedas. Au pied de la falaise qui borde le village, il y a un bel espace pour camping-cars, le long de la promenade. 

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    Face au parking, creusées dans la falaise, les « cuevas » sont des habitats troglodytes aménagés de manière à être aussi fonctionnels et confortables qu’une maison conventionnelle. Un homme du coin nous append que ces maisons ont été habitées jusqu’il y a une bonne cinquantaine d’années. Les habitants ont été contraints de quitter les lieux pour des raisons de sécurité: l’érosion poursuivant inexorablement son travail, les infiltrations rendaient le site dangereux.

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    (A suivre)


    31-05-2017 om 00:00 geschreven door Annelise&Paul  

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    Categorie:2017 - Espana-Portugal
    Tags:Bardenas
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