Mercredi, notre route passe par Rute, connue pour ses distilleries danis. Lendroit est donc incontournable pour notre grand consommateur de pastis. Rute, qui fabriquait déjà des boissons anisées au 17e siècle, comptait encore une trentaine de fabriques au milieu des années 60. Aujourdhui, il en reste cinq.
Nous faisons nos provisions au Musée de lanis - en fait, cest un des producteurs locaux. Une affiche, fièrement encadrée, fait de l'oeil au collectionneur de side-cars qui sommeille en Blue Moon, mais la patronne n'a pas du tout l'intention de s'en défaire: c'est qu'un jour, des motards qui passaient par là l'ont comparée, elle et son mari, au couple de l'illustration. Nouvelle dégustation chez Machaquito. Attention, la bouteille de gauche fait 55°
La route de Rute se quitte en zigzag, et le transport exceptionnel transporte des créatures exceptionnelles.









55°, cest à peu près la température quil fait quand nous arrivons à Séville dans l'après-midi. Non, allez, cest un peu exagéré.
plus de 40° tout de même. Au camping Villson, nous recherchons un coin à lombre et prenons le bus vers le centre-ville.

Lorsque nous descendons du bus, passe une romeria, procession pèlerinage andalou, à pied, à cheval, en charrette, en chariots décorés, en lhonneur de la vierge del Rocio.









Séville a bien bénéficié de « l'or des Amériques », et ça se voit dans les rues aux innombrables magnifiques bâtiments baroques, aux grandes avenues, aux vastes parcs, à lénorme cathédrale bâtie sur lemplacement dune mosquée, en symbole de la victoire chrétienne sur lislam



Au détour d'une place, le flamenco résonne et l'audience applaudit. Et ça vous colle à la peau, comme la sueur en cette fin de journée.
Séville, cest une ville au superlatif: très grande, belle, tant de choses à voir, à sen mettre plein la vue, trop chaud en cette fin juin. Séville mérite un séjour à elle seule et notre but, cette fois, cest le Portugal. Nous reviendrons, cest promis, et nous nous lancerons à la découverte de ses splendeurs architecturales et de la vie de ses quartiers.
Adios España! A nous le Portugal...
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