Si on t'envoie à la guerre et tu refuses, c'est toi le con... C'est là le problème! C'est une autre façon de rendre hommage aux gens qui défendent leur pays. Il suffit de le regarder d'un autre point de vue. Car si les soldats qui sont appelés à aller se battre refusent en masse, il n'y a pas de guerre, c'est simple, sauf qu'on va toujours faire la remarque que c'est l'adversaire qui a commencé. Dieu le sait, qui a commencé, mais il faut bien comprendre que les soldats de part et d'autre préfèrent risquer leur vie sur le champ de bataille que de porter la honte d'un lâche. Donc il faut se rendre devant l'évidence que la cause qui fait que nul ne sait arrêter les guerres est le fait que c'est un CHOIX! Donc personnellement je ne connais aucun pays qui rend hommage aux gens qui refusent de participer à la tuerie.

La naïveté est frappante, parce que personne ne déclare vouloir se battre au front pour le plaisir de tuer, et pourtant, les influences agressives qui sont au commencement de toute guerre affluent de tous les côtés, et c'est toujours des situations de conflits entre gens agressifs qui n'ont aucun autre désir que de faire la guerre. Se sont toujours des gens qui se trouvent dans des situations qu'ils ont créées eux-mêmes, et qui ne veulent absolument pas faire la paix. Chaque début de guerre est un point culminant dans un conflit entre des gens qui ont de la haine, et qui ne veulent pas se réconcilier à cause d'un manque de bonté. Je trouve que mes soupçons sont justifiés. Je trouve aussi qu'on peut rendre hommage à La Défense si elle ne fait que ça: défendre... Mais si deux gens s'entretuent, un contre un, dans la vie courante, après on ne rend pas hommage aux assassins, on les soupçonne d'être violents et d'avoir commis le pire crime sans raison valable. Si un assassin veut se défendre au tribunal en utilisant l'argument qu'il est en guerre avec je-ne-sais-qui, c'est trop rigolo, on va se foutre de lui. Pourtant c'est l'argument du président d'un pays qui est en guerre. C'est l'argument d'un chef d'État. La vie courante n'est pas une guerre. Voilà le verdict. Si la vie courante ne serait pas une guerre, ce serait facile. Plus on fait des victimes, plus on a la conscience tranquille.