Demain, jour de folie, il ne s'agit pas de prendre l'avion vers New York pour commémorez une guerre de business ultérieure car l'Etat a abdiqué, cela tout le monde le sait. Je ne sais moi si nous nous gavons de masochisme mais ce midi il vous est possible ici à Bruxelles d'ouvrir votre radio sur France Inter qui parle de nouveaux impôts pour les Français ou de zapper sur une radio juive, puisque les autres sont trop cons, infâmes ou on ne sait pas les capter, et d'entendre sur cette radio juive Himmler au sujet de stérilisation des juifs et des Tsiganes. Serions-nous devenus maso à ce point, nous qui n'avons pas eu droit à des congés payés au soleil, mais dûmes donner une impression assidue pour ne plus devoir compter, mais pavoiser sur les vers mornes de notre apprivoisement aux basses besognes pour apprentis. Expiration d'un espace-temps en ne relatant plus du tout nos cancans. Nous sommes dans les étoiles, non dans la lune, Madame. Devrions nous voir, si ce n'est chercher un sens à toute chose, de reconnaître nous une royauté dans ce claquement de mains sur des pas nobles de tango, pour terminer nous avec notre doigt dans l'anus de Maria Schneider. Un siècle 'révolutionnaire' révolu d'auto-interprétations (auto-satisfactions?) communément acceptées en prestation souveraine, mais saine. Sauf dédain possible, venant de ceux dont la jalousie fait rage, s'entre posant en nous imposant eux la "beauté" d'une "noble" blonde boche à Télé-Bruxelles le même jour, un jour après un journal 'Le Soir' en main si vous payez. Pas vraiment un journal, mais un vrai 'dictionnaire' vu le nombre de pages (à porter). Tout ceci ce sont les médias d'ici, où ils doivent même utiliser le mot 'chouette' pour faire 'jeune' et communément conformiste, à l'image de marque flamboyante quand nous nous éteignons, résignons. Quand on nous préviendra donc de la différence entre profane et initiés. Il n'y a que les fous, punks et Cocteau qui rentrent alors dans le miroir, personne d'autre. Il y eu t'il interprètes et figurants pour ce 'vrai': interprétations souvent fausses sur le sens réel du vécu en tant que résultat de tous ces schismes, ou plutôt ces sensibilités disposant apparemment d'un appareil durable pour imposer tel genre d'interprétations plutôt qu'une autre ; si ce n'est de reconnaître cet état de chose en tant que tel. Tout est devenu ainsi simple puisque en fait il ne s'agissait que de refuser ou d'imposer cette réalité. D'y entrevoir les sources de rêve à faire taire les vieux démons, à n'entrevoir tous nos doutes le nez dans la soupe des autres, mais de subjuguer une objectivité dans leurs discours, à la recherche de toute loyauté puisque pragmatisme, aux sons de fins de mois épiques. Puisque aussi en détachant le sens courant de cette chose en tant que rose ; une conscience s'y ajoute, effaçant elle l'interprétation de sa pure falsification puisque venant de fonctionnaires du didactique, quand les portes du monastère leur restent ainsi ouvertes, forte heureusement pour eux. Quand plus rien n'est sacré l'homme s'éteint, quand tout devient sacré la terre prend feu ; voilà le paradoxe entre cette materne symbolique et le doux chemin du destin. La fascination n'est qu'un trompe-l'oeil dit presque en même temps le philosophe, mais la modération elle serait une trahison quand le réveil du tragique s''impose dans nos réalités somnolantes. On pourrait alors analyser toutes les perspectives du monde se référant à toutes ces interprétations de l'art, comme des émanations institutionnelles, ou focaliser sa cécité sur un minimalisme ou nihilisme douteux, voire abject en fonction de leurs critères convenables, concevables à eux. Viens alors cette référence au 'faux' ou en tout les cas à ce pseudo vrai, ce qui nous résigne au fait qu'il soit noble de prendre sa distance par rapport aux lois imposées, et de s'imaginer un autre monde quand ils espèrent, voire exigent eux du 'nouveau', quand cet art n'est que compromis sous le couvert d'une tradition millénaire, sous pendule entre destruction et reconstruction de pensées pré établies justement par ces interprètes et figurants sous faux-fuyants. Voilà la maladie des médias, figés malgré lui dans le labyrinthe du monotone soit disant sublime. Revenir en arrière serait impossible, cela ils en sont tous conscients, mais avancer ne leur est tout aussi inévitablement pas permis. Alors? Stand by? Patrick Pitteman.
