Le sénateur Viviane Teitelbaum me demande comment je fais pour trouver le temps de dessiner, peindre, écrire,... Cette dame si formidable a du cran, mais que fait-elle elle pour s'entourer à la rigueur de ce que l'on appelle communément en politique lobbying ; présenter Israël à RTL, faire un livre au meilleur titre de l'année, s'occuper de ses grands enfants, faire des lois (contre les pauvres?) au parlement bruxellois, faire de la propagande sur le net ou presse et trouver encore le courage d'aller en pèlerinage à la caserne de Dossin à Malines cette semaine quand plus un seul journaliste ne se déplasse depuis internet. Certes ce sont des femmes aux grands tempéraments ou foutus caractères, mais serait-elle notre Simone Veil à nous, les Belges? Qui sait, mais la voilà fâché contre moi quand j'ai cru bon d'informer ses patrons des médias de ses 'lettres d'amour' vers moi. Je dis toute fois à mes interlocuteurs ou plutôt interlocutrices ne plus avoir le courage de lire par exemple (Cartes Blanches du) journal Le Soir, ainsi ne pas encore avoir réussit d'écrire des livres de 500 pages comme mon ami Ludo Abicht, ni d'écrire tous les jours des centaines de milliers de mots dans un Blog comme certains universitaires (de la VUB) que je connais. Le fait est d'être sans doute devenu un père absent et un amant tributaire pour le moment, mais j'ai cette 'liberté' de décider moi-même de mon temps, qui a pas lents me grignote, mais forte heureusement ma conscience est plus ou moins intacte. Je me suis démérdé à ma manière, mais les vieux cons et crocodiles, comme dirait Cavanna, ont gagné. Pas de quoi se rendre malade une fois de plus. La construction d'une théorie de l'espace social supposait une rupture relatant une consistance d'économisme ou de marxisme jamais bien compris, mais ne relate guère le champ existentiel, qui a explosé depuis la perte des repères d'antan. Ce qui paraissait révolutionnaire le siècle passé, était devenu totalement banal. Réduit à mon moi-même je me sentis abandonné de tous ses 'frères', mais de loin ou de prêt, il faut le dire j'ai su continuer tant bien que mal, certes en toute pauvreté, mais ont ils compris que j'étais doté d'un énorme potentiel, je ne sais pas. C'est pourquoi pendant toutes ces années qu'ont durés mes délires personne en fin de compte s'est retourné sur moi car je me suis effacé du monde, ce qui m'a valu d'être encore en vie au milieu de cette bêtise humaine absolue. Où tout tendait à croire qu'il y eu une schizophrénie môle, entre ceux qui nous imposèrent une idéologie, mais n'ont pensé qu'à eux-mêmes. Ils terminent avec maison(s) et jardin, tandis que moi il m'est devenu impossible de déménager vu ces loyers infâmes. Au temps de Klimt c'était plus simple: sous le couvert de mécénats les nouveaux riches se faisaient peindre. Au temps de Picasso c'était encore plus simple: sous le couvert du Travail atelier, factory ou musée vous étaient fait sur mesure. Maintenant on se perd dans la masse sauf si on ne joue le bouffon pour passer dans médias pour lesquelles je serais devenu indésirable puisque je parle de vérité et de lingerie à dentelles noires. C'est donc dans un apport du Paradoxe que je relève le défi, agaçant la bigoterie flamande (aux grandes maisons de pouvoir), mais transfigurant l'avenir indécis, sous fignolages d'un art métaphysique sans doute puisque ayant ainsi percé l'ordre de l'identité universelle où reposent innommables miroirs dans les tiroirs de la mémoire. Certes ma 'force' n'est pas inépuisable, mais je me préserve de trop d'échecs tout de même. Ce qui est tragique c'est en fait depuis cette société de communication, les gens ne communiquent en fait plus du tout, mais peuvent en tous les cas si ils veulent s'entreposer de doutes communs sous un vernis de "parfums" subliminaux en ce qui concerne mon art de couleurs vivantes aux larges appréhensions zététiques. C'est ce que je pense. Patrick Pitteman.
