Prétexte Multitudes d'attitudes en haute 'altitude', mais l'art voyons, qu'en est-il de l'art dans tout ce bazar. En fait l'art parle pour ne rien dire, ou est-ce le contraire: l'art ne parle pas puisque l'art dit tout. L'art... et son 'combat'. Qu'en est-il de cette société sans art, quand tout est art, sauf la grisaille et cette société. Il faudrait que j'y réfléchisse, mais comme tout le monde je suis réduit à toujours faire la même chose, si ce n'est de rien faire, sous pauvreté et sons de sirènes environs tous les dix minutes. C'est plus de l'art, c'est l'enfer, au nom d'une Raison que l'on vous impose. Où est la liberté dans cette aliénation? Et quand l'art ne sert pas, c'est que cela ne vaut pas de l'argent. Mais cela vaut de l'argent, mais personne ne veut donner de l'argent pour cet art, art art, sauf les Allemands. C'est alors l'art tard au bar des milliards de dollars. Des kilomètres de billets de banques entassés les uns sur les autres, mais comme toujours, le vent a tout emporté aux vues de décolletés l'été. Sans doute pour se donner bonne conscience, là où il y aurait un problème de société, mais en fait pas la société, -puisque tout y est caserne et/ou bazar pour dollars-, mais la civilisation. Il y a plus de civilisation. Donc, il faut trouver un moyen pour se donner l'impression de... . L'impression que ces méchants de cette église n'ont plus le pouvoir sur notre souffrance. L'impression de esquisses et de couleurs chez nous, l'impression de développer ceci ou cela, l'impression de rien du tout. Les éléments indissociables ne relatent du sens contraire dans sa globalité la plus infinie. En d'autres termes pour ceux qui ne comprennent plus rien: la liberté c'est fini, quand l'aliénation est devenue produit de masse, ce qui est le cas. Et au plus de masse, au moins les gens ont le temps. Le temps de rien faire, le temps de mieux comprendre, le temps de savoir qui et pourquoi on censure, mais la censure c'est comme un mur dur qui dure. Vous avez beau faire pour voire l'autre côté, mais il n' y a pas de fenêtre. Le mur cache donc ce dont vous voudriez voir, pour mieux comprendre. Mais la société ne vous demande pas de comprendre. La société vous demande de fonctionner. Ce qu'il y a peut-être derrière le mur c'est de remarquer des gens qui dépensent en fric sur une nuit ce dont vous ne réussissez même pas d'accumuler pendant toute une vie. Mais alors, ils ont des choses qui ont de la valeur pour voleurs et qui valent de l'argent comme un yacht pour les monokinis sous palmiers, comme de la soie pour la sensualité. Ils n'ont donc pas mon art, parce que mon art ne vaut pas de l'argent. C'est ce que je dois comprendre, mais ne veut comprendre. D'où un paradoxe bien entendu. Et pour élaborer une vision de visons de tout cela il faut un capital acquis quand l'image artistique elle reste symbolique ou psycho-logique en fin de compte, si ce n'est qu'elle ne relate jamais une nécessité, si ce n'est celle d'exister à côté de toute chose ou d'être au milieu de l'expression dans sa signifiance primitive ou ethnocentrique, non de la pensée qui se calque à ce système sous censure dû au fric, rien d'autre. Vient ensuite malgré tout la matière et la substance qui sous le geste devient art, ce qui revient à dire qu'il y ait alchimie, sous clandestinité et pauvreté dû à la réalité. Les formes trouvent leur accomplissement dans cette rêverie qui sortirait de la réalité ; en une mélodie de poésie et de mélancolie quand la grisaille impose et tourne en rond, s'accommode de tout quand plus rien existe, que Facebook et Twitter pour ensuite suivre d'autres troupeaux virtuels quand tout est mort, mais où est l'alternative, où est le complément qui nous dirait que tout aurait un sens donné à l'éthique au nom de l'esthétique. Serions-nous seulement alors prédisposés à mieux comprendre, à ressentir cet art du doute, de l'interrogation quand il nous serait devenu interdit de souffrir ou de se poser trop de questions. D'un cercle ou d'une ellipse re-vient cet art, comme tous premiers trajets mathématiques qui nous mèneraient sur une autre planète ou étoile d'antan ; de sortir de l'orbite et de rejoindre les spasmes de l'univers entier, de se dissoudre en fumée bleuâtre et jaune dans l'esprit lumineux qui respire, de ne plus revenir mais de sortir au nom d'une nouvelle cosmologie hors temps, de créer des causes, d'y voir ni la terre ni le soleil au centre, quand la puissance est égale à la résistance magnétique, 'carrefour' donnant un sens par le trajet du temps et de la lumière sous ultime vitesse²*. L'art serait devenu ainsi esprit de galaxie, ce qui ralenti tout et rend en fin de compte tout mouvement fou. En n'oubliant certes pas cette réalité: non les artistes, mais les généraux issus de milieux modestes sont devenus riches tout simplement en se mariant, moins en faisant la guerre dans les colonies au nom de l'Eglise. Viens ensuite sur cette terre de médicaments et d'alcool l'esprit... suicidaire de certains, et non des moindres. Mais nous avons donc survécus, certes abîmé(e)s, mais nous sommes perdus dans la masse insignifiante, étant pauvres quand tout le monde est devenu soit disant riche, surtout l'extrême droite. Nous ne sommes pas (devenus) des maîtres puisque les maîtres c'est eux. Rien de neuf, ne fut-ce être indigné de devoir faire comme tout le monde à la longue et de subir sans broncher ; de devenir aussi un bon prétexte, voilà le mot: un prétexte...