Une autre porte souvrait devant moi.Quel délice.La magie de ce moment me livrait tout un monde.Les lumières et les voix se bousculaient déjà sous mon crâne.Le monde était devant moi, voyance gratuite par mail rapide, satisfaisant le moindre de mes caprices.Sensation de toute-puissance que partageaient aussi les noctambules.« Bonne journée à vous mes créatures bonne et riche journée ! »
nouvelles du même auteurUn faux ami.Un faux témoignage.Et la vie de trois personnes est gâchée durant 20 ans.Mais il y a la vengeance, qui est la dernière volonté de celle qui n'est plus...Je vais me marierJe vais me marier.Je suis très, consultation voyance gratuite, très heureux.Normalement, je devrais être très, très heureux.Point final.Pourtant il y a autre chose.Quoi ? Je n’en sais rien.Une sorte de crainte.Oui, c’est ça une sorte de crainte.Mais je n’en vois pas la raison.
Je suis fol amoureux de Jeanne.Alors ? Jessaie danalyser la petite réserve que je ressens.Mais non voyons !! Il ny a pas de réserve.Il ne peut y avoir de réserve à un amour complet.Pourtant, si, il y a un petit quelque chose.Quelque chose comme oui, une sorte de claustrophobie.Voilà.Je crois que cest bien ça ! Une sorte de claustrophobie.Je vais menfermer dans le mariage.En me mariant, je vais planter plein dinterdits autour de moi.Les autres femmes, voyance gratuite en ligne par email, cest fini.Les longues soirées dans les boîtes avec les copains, cest fini.Les décisions de partir immédiatement, comme ça, sur un coup de tête, sur la côte ou ailleurs, cest fini.Tout cela nest pas très important puisque jaime passionnément Jeanne.Et ça, cest merveilleux ; Cest vrai, cest merveilleux.Mais quand même, de perdre toutes ces libertés, cest dommage.Bof !! Tu as un petit coup de blues.Ce nest pas grave.Jaimerais bien savoir si les futurs mariés ressentent comme moi, cette sorte de recul.Non.De recul,
cest trop fort.Bien sûr, il nest pas question de reculer.Jai une petite crainte avant dentrer dans une vie tout à fait nouvelle.Après tout, cest bien normal.Un mauvais moment à passer, et une fois marié, voyance serieuse gratuite par mail, je serai parfaitement heureux.Jai eu une telle chance daimer et dêtre aimé aussi fort.Je déjeune chez les futurs beaux parents.Je crois quils sont un peu vieux jeu.Remarque, cela ne manque pas de charme.Jai acheté une chemise avec des poignets de manches spéciaux (des poignets de manches mousquetaires, je crois) pour mettre des boutons de manchette.Cest mon oncle qui ma prêté ses boutons de manchette.Cest quand même un peu ridicule.Pourquoi pas une queue de pie et un chapeau haut de forme ? Je ris tout seul en mimaginant ainsi affublé La glace me renvoie limage dun jeune garçon BCBG que je ne connais pas.Et une idée surgit soudain.Et, si Jeanne ne maimait plus en me voyant déguisé comme ça ? Mais non.
C’est elle qui m’a demandé de mettre des boutons de manchette.Et puis, son amour ne tient pas à un détail vestimentaire.D’ailleurs mon amour non plus.Si je la voyais en robe avec une traîne de 5 mètres et un diadème dans les cheveux, je l’aimerais quand même. Ça, c’est sûr.Je l’aimerais quand même.Bien sûr, ce serait plus long pour la déshabiller… Oh, j’ai honte.J’ai honte de penser à « ces choses ».Ce n’est pas pour « ça » que je l’aime.Non.Ce n’est pas que pour cela.Hein ? Un peu quand même ? Bien sûr.Et c’est normal.Quelle heure est-il ? Bigre ! Bientôt neuf heures.Il faut bien l’avouer, voyance gratuite, la cérémonie du mariage, c’est une sacrée corvée.Enfin… Pour moi.Je suppose qu’il y en a qui aiment ça.Pour en mettre plein la vue aux copains et copines.Si j’avais été libre (c’est bien ce que je disais tout à l’heure : je ne suis déjà plus libre) si j’étais libre, j’aurais mis ma femme et ma canne à pêche dans la voiture, et en route… Nous nous serions installés au bord du Lez.
Jaurais mis ma canne à leau.Nous aurions fait lamour. (Bien sûr, jaurais apporté des couvertures pour avoir un minimum de confort, je ne suis pas un sauvage) Ensuite, côte à côte, une cigarette au bec, nous aurions, Jeanne et moi, regardé le bouchon de ma canne à pêche.
Jaurais peut-être pris une petite friture (quen rentrant jaurais donné aux voisins, on ne va pas sembêter à faire de la friture un jour de mariage).Nous serions rentrés chez nous, voyance en ligne, pour faire encore un peu lamour.Le lendemain, grasse matinée, et sans nous presser, nous serions partis sur la côte.Je ne sais pas, moi ! Disons, vers Carry le Rouet ou Sausset les Pins.Dans un chouette petit hôtel.Oui, bon, hé bien mon gars, cest fini les rêves.Cest lheure, il faut y aller.Ces maudites chaussures me font mal aux pieds.Jaurais dû les mettre plusieurs jours avant pour les casser un peu.Bien sûr, ce nest quune petite chose.Mais ça gâche.Oui, ça gâche.
Et comme le dit Guy Roux : « Faut pas gâcher ».En revanche, jai bien réussi mon nud de cravate.Oui, je suis content, il est chouette.Bon.Jy vais.Quel monde !!! Pour 5 personnes du côté de Jeanne il ny en quune de mon côté.Elle en a des amis !!!!! Ou plus exactement, ce sont les beaux parents qui ont « des obligations ».Moi, je nai plus que ma mère, et elle est Agent de Maîtrise à la Sécurité Sociale, ce nest pas une V.I.P., Maman, mais quand même, voyance par mail gratuit, cest quelquun !!.Si jétais sûr que Jeanne devienne une aussi bonne mère que la mienne.Mais qu'est-ce que je dis ? Bien sûr quelle le sera !! Mais pour ma mère cest une certitude, pour Jeanne, cest un espoir.Mais qu'est-ce que jai ? Je crois que je suis trop lucide.Et lexcès nuit en tout.Tu parles !!!Je vais philosopher le jour de mon mariage. Ça ne va pas la tête, dis, mon Pierrot ?oooOOooo Je viens de trouver ce vieux cahier, dans le tiroir dune commode de mon ancienne maison.
Ce vieux cahier sur lequel jai écrit ce qui précède, le soir de mes noces, pendant que Jeanne sattardait dans la salle de bain.Et je nai jamais repris mon récit.Cela fait 23 ans.Oui.Il y a 23 ans, je me mariais avec Jeanne.Un mariage damour.En relisant ces quelques lignes, je suis un peu surpris.Le soir de mes noces, jétais très amoureux, voyance gratuitement, mais jétais très lucide.Je savais que je perdais beaucoup de ma liberté, et confusément, ça me gênait.Comme javais raison !! Cette merveilleuse Jeanne sest révélée être...Bon, laissons cela.Mais quand même pendant trois ans, cétait bien...Nous sommes restés trois ans ensemble.Cest long trois ans.Et cela aurait pu durer plus longtemps, sil ny avait pas eu cette histoire idiote.Je nétais responsable de rien.Mais Jeanne était devenue une furie Alors, je suis parti en Afrique Noire.Au Gabon dabord, où jai trimé dans une exploitation forestière.Ensuite, je suis entré dans une Société commerciale, dans laquelle, à force de travail je suis parvenu au rang de Directeur, à Abidjan.
Je suis un des rares Français qui soit resté 20 ans, sans revenir une seule fois en France.Lorsque je me suis trouvé à la tête dun bon petit capital ; jai acheté (sur simples photos) une belle maison pour ma mère.Ma mère, qui elle, est venue plusieurs fois me voir en Afrique.Ma mère est morte il y a 15 jours.Elle a été enterrée sans moi.Mais jai décidé de revenir définitivement en France, dans ma maison, que je ne connaissais pas encore ; dans le Nord du Vaucluse.Je ne me suis jamais remarié.Bien sûr, je nai jamais manqué de femmes.Sous linfluence conjointe de la chaleur et de loisiveté, les Européennes, voyance email, en Afrique, ont une fringale damour, qui donne aux célibataires lembarras du choix.Comme le chantait Bécaud : « Et maintenant, que vais-je faire ? »Jai du pain sur la planche.Les aménagements sont vieillots.Je vais commencer par refaire la cuisine, puis je vais aménager une salle de bains moderne.Il faut aussi que je morganise pour lentretien de la maison.
Trouver une femme à tout faire, qui fera le ménage, les courses et la cuisine.Pas facile à trouver.Je vais demander à l’épicière.Elle est âgée, mais justement, pour cela, elle m’a connu « avant »oooOOoooVoilà. C’est parti.La cuisine est en chantier.Pendant les travaux, j’irai prendre mes repas à La Truffe Noire à Grillon.Et j’attends la visite d’une jeune femme qui pourrait me servir de gouvernante.On sonne.La voilà.- Bonjour.Madame ou Mademoiselle ?- Madame, voyance gratuite en ligne, Monsieur.- Bien.Vous êtes mariée.Avez-vous des enfants ?- J’ai un fils de six ans- Ah ? Alorsje crains que l’on ne vous ait pas bien expliqué ce que je cherchais.Je suis seul, et je cherche une personne qui puisse entièrement s’occuper de ma maison.Ménage, courses, cuisine, linge… Alors, avec votre famille, je crains…- Si, Monsieur, c’est bien ce que l’on m’avait dit.Je peux m’arranger.- Alors c’est parfait. Je vous laisse visiter la maison, et vous me direz combien d’heures par jour vous pourrez me consacrer.
Gosse, j'avais une mère.Un père aussi.Enfin, j'en avais un. [Aucune autobiographie].Ma mèreMa mère.Elle est de constitution fragile, ma mère.Prends soin d’elle, qu’il disait.Prends soin d’elle… Alors après, j’ai fait attention.Les verres disparaissaient.Les bouteilles aussi, un peu.Après, ça a été les médicaments.Vous y croyez, vous ? La dépendance aux Dafalgans… J’ai eu des doutes à un moment.Seulement… les boîtes disparaissaient encore.J’ai toujours des doutes.La boîte, posée sur le buffet de la salle à manger.Ouverte, voyance gratuite par mail, en plein.Des boîtes de médocs éventrées.Des plaquettes à moitié sorties. À moitié entamées.Médicaments à base de paracétamol.Le tout disséminé aux quatre coins du coffret.Les brins d’osier du panier sont désordonnés. À chaque passage, la main en ressort griffée.Surtout si plongée dans la précipitation.Les mains de la mère sont laides.Parcourues de griffures.Elle a des échardes aussi, parfois.En fait, elle prend la boîte, la retourne.
Fouille et remet le tout.Après, c’est la fille qui range.Et pourtant, moi, je ne voulais pas.Je lui disais « Maman, arrête.Tu fais du mal à papa ».Le corps tordu, les hanches obliques.La main posée sur la rampe, l’autre retenue.Une petite main agrippée à sa manche, tentant de lui arracher la bouteille hors des doigts.La petite tremble un peu.La mère est en colère.Un grand geste, détache sa manche de la prison inopportune.Va s’écrouler sur le canapé, voyance totalement gratuit, claquant une porte de verre.La vitre est fendue depuis longtemps.Et ma mère se mettait à rire, sans pouvoir s’arrêter. Ça, c’était les jours d’ivresse.Les autres, les bons jours, je me prenais juste une gifle.Là, elle pleurait.Moi, bien sûr, je n’y comprenais rien. Ça, ça a changé.Faut dire qu’on le voyait plus souvent, papa.Il passait de temps en temps, à Noël et au Nouvel An. À Pâques aussi, parfois.Il oubliait toujours ma Saint-Nicolas.Et il m’envoyait une carte pour mon anniversaire.
Tous les mois, il payait un truc pour se donner bonne conscience cest ce que maman disait.Un homme sur le pas de la porte, dans un uniforme coloré.Sonnerie.La mère ne réagit pas.La fille va ouvrir, lentement, prudente.Le gars est surpris, cest un gosse qui ouvre.Il pose le paquet et dit « Ta maman nest pas là ».Non, bien sûr que non.Normalement, voyance par mail, il ne peut pas.Mais bon, il sait que le cadeau est pour la gosse. « Et cest quoi ton nom, la puce ? ».Cest invraisemblable, mais il fait une fausse signature sur son accusé.Il tend la grosse boîte à la petite qui tend ses petites mains.Lui se ravise, pose la caisse à terre.La petite fille la pousse sur le sol carrelé, enfermant son trésor.Après un dernier sourire, le jeune homme lui ébouriffe les cheveux, et repart.La vérité, cest quil est parti.Il est parti loin.Il a juste changé de quartier.Il sest trouvé une jolie femme, avec deux autres gosses ; elle voulait pas de moi.Il ma laissée là.
À six ans, il m’a dit de protéger ma mère, qu’elle était fragile.Et lui, pas assez souvent là.Avec mon âme d’enfant, j’ai dit oui.La plus belle connerie de ma vie.À sept ans, mon institutrice a voulu voir ma mère.
Elle a dit : « Il faut que je voie ta maman ».J’ai répondu que c’était pas possible, ma maman voulait pas se déplacer.Alors, la maîtresse, bien gentille, gay telephone, a suggéré de venir chez moi.Je n’avais plus d’objection.
Ce jour-là donc, j’avais prévenu ma mère. « Bois pas trop, s’il te plaît » que je lui avais dit ; j’avais bien compris que c’était mal.Je suis rentrée vite, en me dépêchant sur le chemin.
Il est devenu le mec « bien sous tout rapport », parfait.Pas beau gosse, non ; le chômage invétéré, ça laisse des traces.Juste à peu près présentable, presque regardable.Habillé correctement avec un tri sélectif de sa garde-robe, voyance gratuite par mail rapide, cest devenu tout à fait passable.Après, je sais pas comment il se lest trouvée, sa nouvelle femme.Il baisait bien, peut-être.Ou alors, il avait un beau sourire.Enfin, je cherche, mais je trouverai pas.Cest pas si grave après tout, cétait juste mon père.
J’ai ramassé les bouteilles et les boîtes de médicaments.J’ai fait un peu les poussières.J’ai demandé à maman de s’habiller un peu.Quand la prof est arrivée, elle était encore un peu comateuse – ma mère, bien sûr.La femme est entrée, dans son tailleur bien coupé.Je pense qu’elle voulait faire bonne impression.Sur le pas de la porte de la salle à manger, elle a avalé sa salive.Elle a parlé un peu avec ma mère.Puis elle est partie, consultation voyance gratuite, en lui répétant à quel point sa fille était fabuleuse.Je ne savais pas encore écrire.J’avais du mal, beaucoup.J’ai grandi.Pas mal.J’ai grossi aussi.Personne ne voyait rien.Pour moi, c’était pas grave.Je m’aimais bien, après tout.Je mangeais pas de glace, juste des chips.Bon, si, d’accord.Je mangeais aussi des glaces.À 12 ans, j’ai eu mon diplôme de primaire.De justesse.Je suis rentrée en secondaire.J’ai commencé à me sentir mal.Insignifiante, toujours.Sauf par la place que je prends.Ma mère buvait toujours.
Les rumeurs vont déferler sur le village qui était si paisible.Le village aux sept péchés - suite 7 Au clocher du village les quatre coups sonnent.Il ne reste donc plus qu’une demi heure de classe !
Dans la salle les élèves commencent à s’agiter et j’ai du mal à contenir leur envie d’aller se dégourdir les jambes car toute la journée il a plu et ils ont été cantonnés sous le préau pendant la récréation.
C’est au cours de celle-ci qu’a éclaté la bagarre entre Pierre Gaucher, voyance gratuite en ligne par email et le fils du maire. Ce fut rapide et violent et j’ai eu du mal à les séparer car les autres élèves les encourageaient vivement. Impossible de savoir les motifs de la bagarre un peu comme si un pacte avait été passé entre les deux adversaires.Les autres enfants comme liés par un secret accord, semblaient bouder ou mettre en quarantaine Pierre, qui avait pris ses affaires pour s’installer au fond de la classe.
La personne qui vient de parler est une femme sèche qui fait cliqueter son dentier à chaque parole.
Elle prend un air mystérieux et entendu pour persifler encore : - Marguerite est bien fière depuis quelle la épousé.Et dire quelle était à deux mois de se marier au fils Roubault. La noce était prévue et le restaurant commandé. À mon avis le parigot a vite fait à voir son avantage avec la Margot : Des terrains à côté des siens, et elle, fille unique ! ?
Lorsque j’agitai la cloche de la cour, tous s’égayèrent comme une volée de moineaux et je les suivis du regard, jusqu'à ce qu’ils tournent le coin de la rue.Je rangeai la salle, remplis les encriers, et montai à l’appartement pour prendre mon panier et aller faire au village les quelques courses chez l’épicière.Lorsque je pénétrai dans la boutique, voyance gratuite, trois personnes étaient en conversation animée.- Vous ne m’enlèverez pas de la tête que c’est pas « catholique » qu’un instituteur devienne éleveur, et en plus, si loin dans un coin où il n’a pas de famille !!
André, agent de sécurité proche de la retraite, attend le dernier bus.Celui-ci arrivera avec un peu d'avance et l'emmènera vers une destination quelque peu étrange...Le dernier busPar une nuit d’hiver glaciale et brumeuse, André attendait comme tous les soirs le dernier bus qui devait arriver à vingt-trois heures trente.Il travaillait depuis de nombreuses années comme agent de sécurité dans un grand centre de distribution de produits de luxe, voyance par mail gratuit, et son service commençait en début d’après-midi pour se terminer tard dans la soirée.Son travail consistait à surveiller un moniteur relié à des caméras qui contrôlaient les allées et venues de tous les bâtiments.Parfois, lorsqu’il voyait quelque chose d’anormal se produire, ce qui malgré tout était assez rare, il devait intervenir en se rendant immédiatement sur les lieux.