À six ans, il m’a dit de protéger ma mère, qu’elle était fragile.Et lui, pas assez souvent là.Avec mon âme d’enfant, j’ai dit oui.La plus belle connerie de ma vie.À sept ans, mon institutrice a voulu voir ma mère.
Elle a dit : « Il faut que je voie ta maman ».J’ai répondu que c’était pas possible, ma maman voulait pas se déplacer.Alors, la maîtresse, bien gentille, gay telephone, a suggéré de venir chez moi.Je n’avais plus d’objection.
Ce jour-là donc, j’avais prévenu ma mère. « Bois pas trop, s’il te plaît » que je lui avais dit ; j’avais bien compris que c’était mal.Je suis rentrée vite, en me dépêchant sur le chemin.
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