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IVJ dénonce l'oppression sioniste vicieuse des Juifs religieux qui s'opposent à servir dans l'armée sioniste, ou qui protestent contre son régime.
YECHOUROUN
Thora contre national-judaïsme (sionisme)
27-07-2018
Yechouroun Documentation : JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE par Bernard THOMAS (août 1939)
Yechouroun Documentation historique
Ce document diplomatique historique est révélateur, de la plus haute importance pour les chercheurs droits et sincères. Dès le départ, nous attirons votre attention sur la conclusion remarquable dont la diplomatie française était capable. A limpossible, nul nest tenu,mais puisse telle s y prendre exemple et sen inspirer de nos jours !
Bernard Thomas : « LE PROBLEME JUIF
II. JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE »
in :Le Mois synthèse de lactivité mondiale, 9ème année, n° 103 (août 1939)
« Nous nous trouvons devant une situation paradoxale. On doit admettre que les Arabes de Palestine sont tout aussi capables de se gouverner eux-mêmes que le sont les Arabes de lIraket de la Syrie. Les juifs de Palestine, cela est clair, sont tout aussi aptes à se gouverner eux-mêmes que nimporte quelle autre communauté organisée et évoluée en Europe.Cependant, réunis par le mandat, les deux peuples sont incapables de se gouverner eux-mêmes. »
Rapport de la Commission royale, page 362
Ce qui doit frapper un observateur impartial des problèmes politiques mondiaux, cest la disproportion évidente qui existe entre labondance de linformation qui nous est fournie sur le problème palestinien dune part, et la compréhension insuffisante de ce problème dautre part.La raison de cette disproportion est claire : la grande majorité des publications relatives à la Palestine némane nullement dobservateurs impartiaux, mais de partisans.Le but de tant darticles est moins dexposer le fond même de la question que dinfluencer les lecteurs en faveur dun des camps en présence. Or, il y a en Palestine trois camps différents : les Anglais, les Arabes, les Juifs. Les antagonismes entre les parties sentremêlent avec les grands problèmes impérialistes, avec la lutte des pays de lAxe etles pays démocratiques.Le problème se complique encore du fait que le mouvement nationaliste arabe palestinien nest quune partie dun mouvement plus vaste, tandis que le mouvement national juif, le sionisme, est lié à lensemble du problème juif mondial, que nous avons analysé dans notre dernier article.
La question est donc complexe.Ce que nous proposons ici, cest de présenter les faits mêmes, leur évolution et leur loi, sans nous laisser influencer par des sympathies ou antipathies préconçues.Nous commencerons donc par lexposé des fondements historiques de limbroglio actuel.
Limportance de la Palestine pour la Grande-Bretagne
Cest lévolution de la technique moderne qui a donné à ce petit pays une importance stratégique considérable.
Par suite du perfectionnement des moyens de locomotion et de lagrandissement du rayon daction des armes, la Palestine est devenue un contrefort du canal de Suez.Les progrès de laviation et de transport transdésertiques ont accentué son importance : la Palestine est une des portes dentrée de lArabie et, en même temps, un bastion sur la route des Indes. Dautre part, le pétrole est à la base des moyens de transports modernes : lArabie contient des gisements importants de ce produit et un pipe-line conduit le pétrole de lIraq à Haïfa. Enfin, la Méditerranée a une valeur stratégique en elle-même ; pour pouvoir la contrôler, il faut posséder des points dappui dans son bassin oriental : lîle de Chypre et Haïfa jouent ce rôle pour la Grande-Bretagne et se complètent mutuellement.
Il suffit de mentionner ces faits pour comprendre lintérêt que lAngleterre (aussi bien que lItalie) porte à la Palestine, et pour reconnaître dans quelle mesure le conflit judéo-arabe est influencé par la situation politique mondiale.
Quand au conflit lui-même, résultat de deux mouvements nationalistes dont les buts sont opposés, il a ses racines dans les promesses difficilement ajustables faites par les Anglais aux Arabes et aux juifs depuis le début de la guerre mondiale.Seuls ces faits historiques, peu connus du public, donnent la clé des difficultés du problème palestinien.
La Turquie étant entrée en guerre aux côtés de lAllemagne, les alliés se proposèrent comme un de leurs buts de guerre le partage de lempire ottoman.Des conversations diplomatiques et secrètes aboutirent à la signature dun traité connu sous le nom de « traité Sykes- Picot » Ce document prévoyait le partage de la péninsule arabe entre la Grande-Bretagne et la France. Lintérieur de la péninsule, ainsi que les Etats arabes du Hedjaz et du Yémenqui jouissaient dune certaine indépendance au sein de lempire turc, devaient devenir des Etats indépendants, mais soumis à linfluencedes deux puissances occidentales.Les parties les plus développées et les plus importantes de la péninsule devaient, par contre, être placées sous le contrôle immédiat des puissances victorieuses.La Grande-Bretagne se réservait lIraq, la France la Syrie (la région Mossoul-Kirkuk étant originairement attribuée à la France). Enfin, la partie méridionale de la Syrie devait être constituée en territoire distinct, soumis au contrôle commun de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie.
Ainsi fut créée la Palestine
Avant de partager la peau de lours, il sagissait pourtant de labattre. Pour ce, les alliés, et surtout la Grande-Bretagne, sefforcèrent de gagner les sympathies des Arabes. Le traité Sykes- Picot fut élaboré en 1916.Dès 1915, le haut commissaire britannique en Egypte, Sir Henry Mc Mahon, sétait abouché par des intermédiaires avec le shérif de la Mecque, Hussein, dont les velléités antiturques lui avaient été rapportées. Gagner Hussein devait apparaître comme une entreprise dautant plus importante que le sultan calife de Constantinople avait déclaré la guerre « sainte » contre les Alliés, déclaration dont, dailleurs le danger devait être fortement diminué par la défection éventuelle du souverain des lieux saints de lIslam, descendant dune famille apparentée au prophète.
Devant les avancesde la Grande-Bretagne, Hussein entre en correspondance avec Sir Mc Mahon tout en pressentant les autres princes de la péninsule et les cercles clandestins des nationalistes arabes. Ainsi, il envoie son fils Feyçal à Damas, où celui-ci entre en contact avec des sociétésnationalistes secrètes qui, par son intermédiaire, communiquent à Hussein les conditions quil devra poser à lAngleterre.Hussein fait siennes ces propositions et demande à Sir Mc Mahon lindépendance de lArabie entière, y compris lIraq et toute la Syrie (la Palestine incluse)
Dans sa réponse, datée du 24 octobre 1915, Sir Mac Mahon déclare que la Grande-Bretagne est prête à accepter ces conditions, mais sous deux réserves importantes :
« Les deux districts de Mersina et Alexandrette ainsi que des parties de la Syrie situées à louest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep ne peuvent être considérés comme entièrement arabes et doivent être exclus des frontières exigées
« Quand aux vilayets de Bagdad et de Basra, les Arabes doivent reconnaître que la position et les intérêts de la Grande-Bretagne rendent nécessaires des arrangements administratifs spéciaux, en vue de la protection de ces territoires contre les attaques étrangères, de laugmentation du bien-être de la population locale et de la sauvegarde de nos intérêts économiques mutuels[2]
Dans sa réplique du 5 novembre, le shérif écrit quil veut bien accepter larrangement proposé par la Grande-Bretagne au sujet de Mersina, ainsi que létablissement dune administration britannique siégeant à Bagdad, pourvu que cet établissement ne soit que tout à fait passager. Quant aux territoires syriens mentionnés plus haut, Hussein déclare ne pas pouvoir accepter les contre-propositions anglaises :
« Les deux vilayets de Alep et de Beyrout, ainsi que leurs régions côtières, sont purement arabes et il ny a pas de différence entre un Arabe musulman et un Arabe chrétien : tout deux descendent des mêmes ancêtres. »
Les points cités ont une importance capitale.Du côté sioniste, ont na cessé daffirmer que la Palestine avait été exclue par Mc Mahon des limites du futur Etat arabe. Or, il nen est rien. Le « sandjak de Jérusalem », qui dailleurs se trouve au sud de Damas, nest même pas mentionné, etdans sa lettre du 14 décembre, Sir Mc Mahon déclare ouvertement que, quant aux régions syriennes sus-mentionnées, il sagissait là des régions où lintérêt de la France est impliqué. Enfin il faut constater que Hussein ne consentit pas à cette exclusion.
Les Arabes entrèrent en lice aux côtés des Alliés.Mais vers la fin de 1917, deux faits nouveaux éveillèrent leur méfiance à légard des puissances occidentales.Ce furent la publication du traité Sykes-Picot par les bolchéviks, en Russie, et la déclaration de Balfour.
En décembre 1917, Hussein fut informé- par les Turcs- de lexistence du traité Sykes-Picot.Il sadressa aussitôt au successeur de Sir Mc Mahon, Sir R. Wingate, en le priant de lui faire savoir clairement si, oui ou non, la Grande-Bretagne tiendrait ses engagements envers les Arabes.Le haut commissaire lui télégraphia que le traité Sykes-Picot nétait quun projet, élaboré dailleurs avant lalliance avec les Arabes.En outre, le représentant de la Grande-Bretagne à Djeddah répéta solennellement, dans une note du 8 février 1918, les promesses de son gouvernement.
Quant à linterprétation de la « déclaration de Balfour » qui contenait la promesse du gouvernement britannique de contribuer à la création dun foyer national juif en Palestine, le commandant britannique Hogarth fut envoyé auprès de Hussein pour lui déclarer catégoriquement« que létablissement des juifs se poursuivrait dans la mesure où cela serait compatible avec la liberté tant économique que politique de la population existante », comme le dit récemment le ministre MacDonald lors de la réunion de la commission des mandats de la S.D.N. (Times du 16 juin 1939) Lors de cette déclaration, le ministre omettait cependant de mentionner une autre promesse britannique, faite dans une note diplomatique adressée au printemps 1918 à sept notables arabes et dont le texte peut être consulté dans le livre sus-mentionné dAntonius.Le gouvernement de Sa Majesté y spécifiait que dans les pays arabes indépendants davant-guerre aussi bien que dans tous les territoires arabes conquisavec laide des Arabes jusqualors (cette région comprenait le sud de la Palestine, Jérusalem y compris), « le gouvernement de Sa Majesté reconnaissait lindépendance complète et souveraine des Arabes habitant ces territoires »
Cette note se référait expressément aux déclarations du haut commandement militaire en Palestine qui, lors de la prise de Jérusalem, avait renouvelé la promesse de lindépendance arabe.
Lors de la Conférence de la Paix, Feyçal vint en Europe pour appuyer le point de vue arabe.Il fut assez mal reçu, et les Anglais lui recommandèrent de se mettre daccord avec les sionistes, en « appuyant » cette recommandation par le rappel de la nécessité où étaient les Arabes de rester en relations amicales avec la Grande-Bretagne.Sous cette pression, Feyçal signa avec le représentant des sionistes, le docteur Weizmann, un « traité » dans lequel il reconnaissait la colonisation juive en Palestine ; mais il subordonna expressément, dune manière catégorique, la validité de ce traité à lacceptation par la Conférence de la Paix des demandes arabes formulées par son père.Acceptation qui ne fut pas obtenue. Le « traité » Feyçal Weizmann ne devint donc jamais légal, et dailleurs les Arabes au nom desquels Feyçal prétendait parler nauraient jamais reconnu le sionisme, comme le démontrent clairement les résolutions prises par le grand congrès général de Syrie du 2 juillet 1919, congrès national dont les délégués furent élus par les Arabes musulmans et chrétiens.
LES PROMESSES AUX JUIFS
Deux considérations amenèrent la Grande-Bretagne à sintéresser au sionisme : dune part elle espérait pouvoir contrôler plus effectivement la Palestine par limportation dune population juive qui, entourée dArabes, lui serait obligatoirement dévouée[3]Dautre part, les hommes politiques anglais comptait gagner par une politique pro-sioniste les sympathies des juifs de lEurope centrale et de lAmérique.Cette assertion est démontrée exacte par un document qui, à notre connaissance, na jamais été publié en français et qui nous est connu grâce à la publication par les bolchéviks des documents diplomatiques de cette époque.Il sagit dun « Mémorandum de lambassade de Grande-Bretagne à St-Pétersbourg, remis au ministre des Affaires étrangères de Russie S.D. Sasonoff » et daté du 13 mars 1916[4].
On y lit :
« Grâce à lexploitation de lidée sioniste, des résultats politiques importants peuvent être acquis. Parmi ceux-ci mentionnons la possibilité de gagner les éléments juifs de lEst, des Etats-Unis et dautres pays pour la cause des Alliés Le but du gouvernement de Sa Majesté est de trouver une formule dentente qui pourrait paraître attrayante pour la majorité des juifs et qui faciliterait la réalisation dun arrangement qui assurerait lappui juif.De ce point de vue le gouvernement de Sa Majesté est porté à considérer quun projet qui permettrait aux juifs de prendre en leurs mains la direction des affaires intérieures de la Palestine (à lexclusion de Jérusalem et des lieux saints) dès que leurs colonistes seraient suffisamment forts pour pouvoir entrer en compétition avec la population arabe, serait le plus attrayant »
Le 2 novembre 1917 le ministre britannique Balfour écrivit une lettre à M. de Rothschild, dans laquelle il déclarait que « le gouvernement britannique voulait contribuer à la fondation dun foyer national juif en Palestine, tout en sauvegardant les « droits civils et religieux » des Arabes.Cest la célèbre « déclaration de Balfour » qui plus tard fut incluse dans le mandat britannique sur la Palestine.
« Le terme « foyer national »- déclare le ministre MacDonald dans le discours mentionné plus haut- qui fut utilisé dans la déclaration et le mandat était un terme quelque peu ambigu, ouvert
à diverses interprétations. »
Cette formule fut le résultat dun compromis entre les ministres qui envisageaient la création future dun Etat juif et de ceux qui nétaient pas de cet avis[5]On ne mentionne pas la possibilité dun « Etat » juif,on ne promet même pas de transformer la Palestine en foyer national, mais uniquement détablir un foyer national juif en Palestine.En outre, la Palestine de 1917 comprenait les territoires à lest du Jourdain qui, plus tard, furent séparés du reste du pays pour former lEtat arabe de la Transjordanie.Quant aux « droits civils et religieux » des Arabes, ce terme était, comme nous lavons indiqué plus haut également « ouvert à diverses interprétations »
Loin de préciser le sens de la politique britannique, larticle 6 du mandat ne fit que renforcer lincertitude : « Tout en veillant à ce quil ne soit pas porté atteinte aux droits et à la situation des autres parties de la population, lAdministration de la Palestine facilitera limmigration juive dans des conditions convenables »
Cest avec raison que lors de la réunion de la Commission des Mandats du 21 juin 1939 le représentant britannique, Lord Hankey put déclarer quil sagissait là « dune formule très générale, très souple.Elle ne contient pas un mot comment elle doit être mise à exécution[6] .
Les sionistes qui avaient formé un bataillon de volontaires combattants dans les rangs de larmée britannique en Palestine ne pouvaient ni connaître les promesses britanniques aux Arabes, ni prévoir les interprétations judicieuses du mandat, ni la séparation des deux tiers de la Palestine sous le nom de « Transjordanie ».La déclaration Balfour souleva lenthousiasme de grandes masses de la petite bourgeoisie juive qui croyait voir, dans cette promesse, le fondement dun nouvel Etat juif, la fin de ses maux pour le « peuple élu ».
Telle est lhistoire diplomatique de la Palestine qui, en soi, explique les troubles presque permanents qui ensanglantèrent ce pays et qui se sont répétés sous des formes différentes en 1921, 1923, 1929, 1936, 1938.La terre sainte a été deux fois promise : aux Arabes qui aspirent à la liberté nationale dun pays qui depuis des siècles est arabe, et dont ils ne reconnaissent dailleurs pas la séparation de la Syrie, aux Arabes qui veulent empêcher la transformation de leur pays en pays juif.Elle a été en même temps promise aux juifs qui, persécutés dans tant de pays, aspirent à la fondation dun Etat national dans un territoire auquel se rattache leur histoire nationale et religieuse, aux juifs qui ne veulent pas devenir une minorité permanente soumise au pouvoir arbitraire dune majorité hostile et qui, tant quils sont en minorité, doivent forcément combattre toutes les réformes démocratiques auxquelles aspirent les Arabes.Enfin les Anglais veulent maintenir leur contrôle sur lArabie sans perdre les sympathies du monde arabe et musulman, et se voient transformés en apprentis sorciers. Tel est le fond du problème palestinien, à partir duquel nous esquisserons la situation actuelle.
LA CONSTRUCTION DU FOYER NATIONAL JUIF
Au moment de la déclaration de Balfour la Palestine, dans ses limites daujourdhui, comptait environ 700.000 habitants, dont 50.000 à 60.000 juifs.Actuellement ces nombres sélèvent respectivement à 1.500.000 et 460.000 La majorité des juifs immigrés sont originaires de Pologne, de Roumanie, de Russie, des Etats baltes ; environ 50.000 viennent dAllemagne.Au sein de cette population qui, par suite de la prédominance des jeunes et dune hygiène bien conduite, augmente dans une proportion de 21 pour mille par an (sans tenir compte de limmigration), les juifs russes et allemands forment une certaine « aristocratie », tandis que les juifs orientaux, surtout les Yéménites, de caractèreet de langue arabes, sont en bas de léchelle sociale. La propriété foncière juive comprend environ 10% de la terre cultivable (daprès les données des spécialistes sionistes, environ la moitié de lensemble du territoire palestinien, qui sélève au total à 26.000 kilomètres carrés, est cultivable) 16% de la population juive sont occupés dans lagriculture (dont environ 1/8 dans les communes collectivistes), 21% travaillent dans lindustrie et lartisanat, 6% de la population dans les transports, 8% dans le bâtiment ; 10% appartiennent aux professions libérales, 19% sont commerçants, 6% sont rentiers, 3% sont occupés par le gouvernement ou les municipalités, 3% dans le service domestique, 8% sont chômeurs ou « improductifs »[7]
Inspirés par un fécond idéalisme, aidés par des capitaux très importants (plus de 100 millions de livres anglaises ont été investis), organisés dune manière ultramoderne, les juifs ont réussi à faire sortir du sable du désert une Palestine moderne, avec de grands jardins florissants.Avec un courage incontestable, de jeunes intellectuels et des commerçants venus de lEst européen ont établi les fondements de leur nouvelle communauté, construit des routes, défriché la terre, lutté contre le climat pénible, les nombreuses maladies endémiques, les Arabes hostiles.
Lessor économique de la Palestine a été considérable.De 1928 à 1938 le nombre des kilowatt-heures produits par la « Palestine Electric Corp. » juive a passé de 2 millions à près de 30 millions, 5.600 entreprises juives occupent dans lindustrie et lartisanat 30.000 personnes (produits alimentaires, vêtements et textiles, produits chimiques, occupent les premières places), la production agricole juive atteint une valeur de près de 4 millions de livres par an.Malgré les difficultés des dernières années, la colonisation na pas été interrompue : 36 nouvelles colonies agricoles ont été fondées de 1936 à 1938.
Non moins impressionnants sont les résultats acquis dans le domaine de la santé publique. La section dhygiène du Conseil national juif dirige ce travail.Des hôpitaux modernes disposant de 1.000 lits environs, plus de 60 cliniques dans les villages, 120 postes de premier secours, ont été construits en collaboration avec la Caisse-maladie de la Confédération juive de travail. A ces institutions ont doit ajouter plusieurs sanatoria, dispensaires et cliniques dentaires (sans mentionner les institutions privées)
La renaissance de la langue hébraïque est un fait accompli.Tous les journaux quotidiens et hebdomadaires juifs paraissent en hébreu.Dans les écoles (391 écoles, sans compter les écoles gouvernementales et quelques écoles privées) contrôlées par le département de linstruction publique de Conseil national juif, lenseignement est donné en hébreu ; dans les jardins denfants (8.000 enfants) ont parle la langue de la bible. LUniversité de Jérusalem est une université hébraïque.
Au sein de la société juive, lorganisme le plus important est la Confédération du travail, qui joue un rôle important dans lorganisation de la production (elle englobe en plus de la grande majorité des salariés juifs, les membres des coopératives de transport, des coopératives artisanales et agricoles, elle dirige la plus grand entreprise du bâtiment) aussi bien que dans la distribution des produits (surtout par sa coopérative centrale pour la vente des produits agricoles) et le domaine des finances publiques (Banque ouvrière et diverses organisations de crédit) Par sa composition et par ses buts, elle est beaucoup moins une organisation de lutte de classe quun organisme de construction et de colonisation.
Le plus fort parti politique juif en Palestine est le parti ouvrier, qui dirige la Confédération du travail. A droite, nous trouvons le parti religieux Misrahi et à lextrême droite les révisionnistes, groupement du type fasciste qui compte de nombreux sympathisants parmi les jeunes et les juifs orientaux.Cest ce parti, qui nadhère pas à lorganisation sioniste mondiale, qui est surtout responsable des attentats anti-arabes des derniers mois.
Sans doute, le déclenchement de la guerre contre lhitlérisme apaisera les passions en Palestine, pendant quelques temps.Mais le problème subsiste.Et il faudra se souvenir que les sionistes ont répondu par des protestations à la publication du dernier « Libre blanc » Leur position a été renforcée par la constatation de la Commission des Mandats, daprès laquelle la nouvelle politique britannique nest pas conforme à lesprit du Mandat sur la Palestine. Le Congrès sioniste de 1939 a décidé de poursuivre la lutte, de maintenir en tout état de cause limmigration et la colonisation.
LE CONFLIT JUDEO - ARABE
La société juive en Palestine est une société moderne, de type européen ; la société arabe, avec ses 70% dagriculteurs, ses 75% dillettrés, est, malgré le développement de quelques petites industries et la poussée dune large couche dintellectuels, une société arriérée. 45% des terres arabes appartiennentà 250 grands propriétaires, les paysans sont pour la plupart très pauvre et en proie à des usuriers qui ne leur prêtent quà 100%.
Les deux sociétés, juives et arabes, foncièrement différentes, demeurent lune à côté de lautre sans se mélanger.Il ny a pas une population, une société palestinienne : il y en a deux, profondément séparées, à tendances autarciques, nationalistes, « exclusivistes » La tendance vers une « autarcie juive », résulte nécessairement du sionisme même : « Léconomie juive aux juifs » tel est le mot dordre de ceux qui veulent faire de la Palestine un pays « aussi juif que lAngleterre est un pays anglais »Cest en raison de ce fait que la Confédération du travail naccepte dans ses rangs que des juifs, le « Fonds national juif » (qui possède un tiers de la propriété foncière juive), prescrit à tout juif qui prend une terre à bail de ny occuper que la main-duvre juive ; cest pour cela enfin que le mot dordre « Juifs achetez juif ! », est écrit sur tous les murs, et que son application est contrôlée dans les magasins et sur les marchés.
Certes, les Arabes ont profité de la colonisation juive ; mais le caractère sioniste de cette colonisation a fortement restreint ces avantages.Ce sont dailleurs surtout les grands propriétaires qui en ont tiré bénéfice par la vente de leurs terres aux juifs (80% de toutes les terres acquises proviennent des grands propriétaires, dont plusieurs nhabitent même pas le pays)La grande masse des Arabes a profité pendant un certain temps de lextension du marché des produits agricoles, et dune demande accrue de main-duvre par les entreprises juives.Mais cette période a pris in avec limmigration massive des années 134-35.Il sagissait dorénavant pour les juifs de créer un marché intérieur suffisant pour leur propre production agricole accrue, et de trouver des places pour les immigrés.Ainsi la période pendant laquelle la colonisation sioniste attirait la main-duvre arabe, a succédé celle où lon expulsa les Arabes des entreprises juives, à la période où les paysans arabes tiraient bénéfice de la vente de leurs produits aux juifs, celle où les produits arabes furent chassés des marchés juifs.Ont peut aisément comprendre que ce changement de tendances devait avoir pour résultat une aggravation du conflit national entre les deux populations.
CONCLUSION
« La Palestine- déclarait lors du 17e Congrès sioniste le leader sioniste mondial, M. Weiszmann- ne saurait en aucun cas, même avec la Transjordanie, donner une solution quantitative au problème juif ».En fait le pays est bien trop petit pour cela ; sa population est dense et les Arabes sont hostiles « Que les 350.000 juifs restent ici, mais quil ny ait plus de développement ultérieur. Ainsi les Arabes seraient contentés Tout ce qui se passe actuellement en Palestine se passe sur le modèle de lEgypte et de la Syrie.Les mêmes mots dordre, les même demandes », reconnaissait Weizmann dans un article de 1936 (« Palestine Post », 16-9-1936).
La lutte nationaliste, conduite par un grand nombre dintellectuels arabes, appuyée moralement par les élites arabes de la Syrie, de lIraq, de lEgypte, se base sur les promesses britanniques du temps de guerre.La lutte est rendue plus âpre par les conflits économiques entre Sionistes et Arabes, deux populations qui font partie des groupes ethniques plus vastes et qui, en Palestine, poursuivent des buts opposés : les Arabes aspirant au maintien du caractère arabe du pays, à la démocratisation du gouvernement et à la libération complète, les Sionistes voulant transformer la Palestine en pays dIsraël, sopposant à toute démocratisation qui donnerait forcément des droits politiques à une majorité hostile, sappuyant autant que possible sur les forces de la Grande-Bretagne.
Les Sionistes qui, avec tant de labeur et de ténacité, ont construit la Palestine juive daujourdhui, se sentent poussés par les nouvelles persécutions des juifs en Europe.De toutes ces forces opposées et qui, du point de vue historique et sociologique, sont aussi légitimes les unes que les autres, résulte un conflit sans issue.
Notre dessein nétait pas de trouver des solutions, de rendre des jugements ou de faire quelque propagande que ce soit : il sagissait simplement dexpliquer la réalité.Pourtant cet exposé même nous paraît indiquer les seules solutions possibles : ou bien les Sionistes seront assez fort pour créer leur Etat en Palestine contre la volonté des Arabes, cest-à-dire les armes à la main ; ou bien il ne le seront pas et il ne restera que la voie du compromis, lessai de sentendre avec les Arabes pour constituer, au sein dune fédération arabe, une minorité juive avec des droits autonomes. Il est vrai que cela signifie la fin du sionisme.Nous ne voyons cependant pas dautre voie où sengager.
Bernhard Thomas.
[1]Le meilleur exposé de ces faits se trouve chez George Antonius : « Arab Awakening » London, 1938.
[2] Correspondence between Sir Henry Mc Mahon and the Sherif Hussein of Mecca », London 1939, H.M . Stationary Office.
[3] Voir Wegwood « Palestine the 7th Dominion » London 1928.
[5] Palestine Royal Commission, 1937 Report, paragraphe 20, page 24
[6] Rapport de la Commission permanente des Mandats au Conseil de la Société des Nations, 36èmesession.
[7] Les données les plus récentes dur la colonisation juive se trouvent dans le « Mémorandum sur le développement du foyer national juif au cours de lannée 1938, soumis par lAgence juive pour la Palestine au sécrétaire général de la S.D.N. « , juin 1939, Genève.
L'annonce suivante a été publiée le vendredi 29 juin 2018 dans le journal arabe Al Ittihad par la Communauté Juive Ultra-Orthodoxe de Terre Sainte. Elle explique la lutte de la Communauté Orthodoxe contre le projet militaire, et se termine par un plaidoyer fraternel à leurs voisins arabes.
Traduction de la lettre:
Avec l'aide du Tout-Puissant
Un message de cur à cur, à nos voisins de longue date à Jérusalem-Est et dans toutes les parties de la Palestine.
Nous, les résidents Juifs ultra-orthodoxes de Jérusalem, les Charedim, les gens de l'ancien Yishouv [ancienne colonie], avons vécu côte à côte avec vous en tant que bons voisins pendant des centaines d'années.
Pendant de nombreuses années, nous avons vécu côte à côte, sans avoir besoin de murs de séparation et de miradors.
Les relations de voisinage entre vos grands-parents et les nôtres étaient un symbole et un modèle de coexistence pacifique, car ils faisaient face aux difficultés de la vie et aux défis posés par les événements du temps.
Selon les instructions de nos Rabbins de la communauté, il nous est interdit d'occuper n'importe quel bout de terre et d'établir un Etat Juif.
Nous sommes en exil depuis 2000 ans et notre religion nous commande de vivre humblement sous la domination des nations du monde. Il nous est interdit de prendre les armes et de participer à l'armée et à l'Etat. L'Etat qui a été établi entre le Jourdain et la mer et qui prétend porter le nom "Israël" a été établi contrairement à la volonté de nos dirigeants et à notre consternation.
Depuis que les dirigeants sionistes sont arrivés au pouvoir dans le pays, ils ont essayé de nous forcer à faire partie de leur Etat, en forçant nos fils et nos filles à servir dans leur armée. Nous refusons catégoriquement de nous y conformer. Ceci est strictement interdit pour nous et tombe dans la catégorie des péchés les plus graves, pour lesquels nous devons être prêts à sacrifier nos vies plutôt que de les commettre.
En conséquence, à un moment donné, beaucoup de nos enfants sont en prison militaire, simplement parce qu'ils veulent s'abstenir de s'enrôler dans larmée de défense sioniste et de faire partie de cette armée qui maintient l'État, ce qui, comme indiqué plus haut, est strictement interdit.
Nous aspirons au jour où cet Etat hérétique sera démantelé et nous reviendrons vivre côte à côte dans la paix et la sécurité.
Dans les jours à venir, le gouvernement sioniste tente d'adopter une version modifiée de la loi sur le service de la défense, qui vise à forcer nos enfants à entrer dans l'armée et à établir des quotas de recrutement pour la Communauté Ultra-Orthodoxe. Le désir de conscription forcée parmi les dirigeants du sionisme est insatiable. Ils regardent avec avidité tous les gens du pays, Juifs et Arabes, hommes et femmes. Le danger d'enrôlement dans l'armée et dans le projet sioniste plane au-dessus de nous également.
Nous avons approché les représentants de la minorité palestinienne, avec une requête sincère: veuillez ajouter vos voix à ceux qui s'opposent à cette loi. Nous demandons votre vote uni contre la tentative du gouvernement de nous enrôler pour servir son occupation honteuse de la terre, contre notre volonté. Ne permettez pas, même indirectement, que ce terrible décret passe. Sur cette question fatidique et urgente, abstention et regarder de l'autre côté ne suffisent pas; il faut être ouvertement opposé.
Nous vous demandons de nous aider à ce que nos enfants ne deviennent pas, à D ne plaise, une partie de l'armée hérétique. Ne permettez pas à nos enfants de prendre les armes contre nos voisins avec qui nous avons vécu tant d'années en paix et en harmonie. S'il vous plaît, aidez-nous à rétablir la paix entre nous et ne provoquez pas d'incidents violents entre nous.
Nous espérons que notre demande trouvera une oreille attentive et que les représentants arabes nous aideront à
continuer dans notre voie traditionnelle, jusqu'à ce que D aide et que ce terrible conflit, avec toutes ses victimes des deux côtés, touche à sa fin.
Cette lettre aux voisins Musulmans et Arabes est un grand Qiddush HaShem !
C'est un premier pas. Les Juifs palestiniens devraient également offrir leur aide à la Résistance Palestinienne ou au moins exprimer leur solidarité avec les résidents palestiniens natifs qui sont autant victimes du sionisme que les Juifs antisionistes.
Cette lettre est une mise à jour de l'approche antisioniste par les meilleures forces de l'Agudass Yisroel historique.
Larticle paru dans IRIB le 10 juin 12 « Lislam est-il antisémite ? » commentant le livre de Tareq Fatah, termine sur lavis que cet ouvrage lucide et très instructif devrait être lu par tous ceux quintéressent les relations entre Juifs et Musulmans. Trouvez larticle en annexe (Bijlagen)
Bien sûr que ce sujet des relations entre Juifs et Musulmans mintéresse au plus haut point, mais pas nimporte comment!
Jappelle même à une alliance amicale et stratégique du Judaïsme et lIslam, ainsi quà des actions communes contre nos ennemis communs!
Tout dabord, nous devons nous entendre sur le mot antisémitisme. La définition dans cet article est celle qui est usitée communément, à tort puisque sémite est le Musulman comme le Juif.
Pour continuer, je vous propose de commenter quelques points de cet article.
Lillustration pour cet article
Le titre du livre de Tareq Fatah. « Le juif nest pas mon ennemi » est attirant. Cest tout aussi juste pour le Juif de dire « le Musulman nest pas mon ennemi ». Par contre, les symboles ne représentent pas le Judaïsme et lIslam. Cest surtout vrai pour ce qui concerne le Judaïsme, puisque cette sorte détoile est lemblème sioniste. Quant au croissant, dont lorigine serait obscure, était devenu un symbole de lEmpire Ottoman, puis serait associé à lIslam. Cette image ne fait que soutenir la confusion entre Judaïsme et sionisme, qui en réalité sont opposés et incompatibles lun avec lautre.
La première phrase : «En toute logique, les Musulmans et les Juifs auraient dû et pourraient être partenaires. Leurs croyances sont très semblables».
Je crois toujours que Musulmans et Juifs, non seulement peuvent, mais doivent être partenaires, car il y a entreux beaucoup de parallélismes dans leurs convictions religieuses respectives (Emouneh/Îmaan), leur langue, la nourriture Halal/Kosher, mais aussi parce quils ont des ennemis communs tels que le sionisme, larrogance, limmoralité, etc.
Lauteur milite pour un Islam modéré et tolérant.
Sorry, mais je ne comprends pas ce que veut dire « Islam modéré ». Serait-ce comme le Judaïsme français à la carte ? Pour autant que je sache, il y a dans lIslam comme dans le Judaïsme des Lois à respecter qui ne peuvent être négligées au détriment de sentimentalités ou didées personnelles non conformes à ces Lois. Nous pouvons remarquer que les croyants de moindre observance semblent plus humains, ils sont plus ouverts, mais de ce fait, ils dépassent aussi les limites du permis.
qui rappelaient la proximité des juifs avec leurs cousins arabes
Mais oui, nous sommes frères, fils dAbraham, des frères arabes, des Palestiniens dorigine! Jen reste fière.
crédit auprès des lecteurs extérieurs à la communauté
Jexpérimente également une plus grande attention de la part de gens extérieurs à la communauté, et aussi de grandes déceptions de la part des gens qui sont comme moi, Juifs de stricte observance et antisionistes dont jattends deux quils soient mes compagnons de combat, et qui vous lâchent quand il faut se montrer publiquement. Ah, la terreur sioniste est grande ! Autant dans les communautés musulmanes que dans les communautés Juives, la masse nest pas de ceux qui sont actifs et courageux à affronter lennemi ouvertement. Eh bien, le Tout-Puissant, sIl le veut, se servira des quelques-uns que nous sommes pour faire des grandes choses.
Préjugés anti-Juifs, antimusulmans
Il faut absolument combattre cela. Le Satan/ShayTan se sert des préjugés que nous aurions les uns contre les autres pour faire régner lanimosité. Cest lui, lennemi, et non mon frère Musulman, cest non mon frère Juif.
Au contraire, nous devons chercher à nous connaitre avec nos traditions, pour nous comprendre, pour nous respecter mutuellement. Cest ainsi que nous vivrons pacifiquement et dans lamitié malgré nos différences qui ne sont que provisoires dans ce monde-ci. Car en réalité, nous poursuivons le même but, la proximité du Créateur et la recherche ce quIl Lui plait.
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lâavenir ? 3/3
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lavenir ?
Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai 18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusquà nos jours, à voler la terre dautrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous lapporterons en trois parties.
Nous pensons quen premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et loccupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier lhistoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.
Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe quil faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de lignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.
Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.
Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de limpureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.
Le Plan de partition des Nations Unies de 1947 va proposer une autre solution. Alors que la Commission Peel proposait que les terres privées et publiques soient volées et que le peuple soit expulsé, le plan de partition de lONU proposait uniquement de partager la Palestine mandataire entre les colons Juifs et les autochtones palestiniens, en donnant aux colons qui constituaient alors moins dun tiers de la population plus de la moitié de la terre.
Et contrairement à la Commission Peel, le plan de lONU interdisait explicitement la confiscation des terres privées et lexpulsion des populations. Les sionistes ont accepté le plan de partition de lONU, mais ils ont violé tous ses préceptes en faisant comme sil sagissait du plan de la Commission Peel ratifié par lONU.
Le Plan de partition de lONU était en fait une proposition non contraignante qui na jamais été ratifiée ni adoptée par le Conseil de sécurité et na donc jamais acquis de statut juridique.
Néanmoins, il est important de se pencher sur le sens exact que le plan donnait aux expressions « État Juif » et « État arabe » parce quIsraël utilise ce document pour justifier son établissement et exiger que les Palestiniens et le monde entier reconnaissent son droit dêtre un « État Juif », plutôt que lÉtat israélien de tous ses citoyens.
Le plan stipule clairement quil ny aura « aucune discrimination daucune sorte entre les habitants sur la base de la race, de la religion, de la langue ou du sexe » et qu' »aucune expropriation de terres appartenant à un arabe dans lEtat Juif (ou à un Juif dans lEtat arabe) . ne sera autorisée, sauf à des fins dintêret publique ». Dans tous les cas dexpropriation, lintégralité de lindemnité fixée par la Cour suprême sera versée avant la dépossession. ».
Lorsque la « Déclaration dindépendance de lÉtat dIsraël » a été publiée le 14 mai 1948, les forces sionistes avaient déjà expulsé environ 440 000 Palestiniens de leurs terres et ils allaient en expulser 360 000 de plus dans les mois suivants.
Il sensuit clairement que les efforts dIsraël pour établir un État à majorité démographique Juive, au moyen du nettoyage ethnique, nont rien à voir avec le Plan de partition des Nations Unies, mais tout à voir avec les recommandations de la Commission Peel.
La manière dont Israël sautoproclame État Juif nest pas non plus conforme au Plan de partition des Nations Unies, en ce sens que cest un État qui privilégie les citoyens Juifs par rapport aux citoyens non-Juifs sur le plan racial et religieux, légalement et institutionnellement.
Le plan de partition des Nations Unies sur lequel Israël se fonde prévoyait au départ un État Juif à majorité arabe (cela a ensuite légèrement modifié pour inclure une population arabe de 45 %). Le plan na donc jamais envisagé un État Juif sans aucun arabe, ou Araberrein, comme lÉtat israélien lavait espéré et comme de nombreux Juifs israéliens lespèrent encore aujourdhui.
En effet, comme la Palestine était divisée en 16 districts, dont neuf étaient situés dans lÉtat Juif prévu, les arabes palestiniens étaient majoritaires dans huit des neuf districts.
Nulle part dans le plan de partage de lONU lutilisation du terme « État Juif » nautorise le nettoyage ethnique ou la colonisation par un groupe ethnique des terres privées confisquées à un autre groupe ethnique, dautant plus que le plan voyait les arabes dans lÉtat Juif comme une grande « minorité » perpétuelle et lemploi de ce mot même garantissait aux Palestiniens les droits qui doivent être accordés aux minorités dans tous les États.
Par contre dans lÉtat arabe, le plan de lONU prévoyait quil ny aurait quune population Juive de 1,36 %.
Le mouvement sioniste a compris le parti quil pouvait tirer de cette contradiction du plan de Partition et il a entrepris dexpulser la majorité de la population arabe de lÉtat Juif prévu, conformément aux recommandations de la Commission Peel. Mais les sionistes nont pas réussi à rendre létat Araberrein, ce qui a compliqué les choses pour eux au fil du temps.
Aujourdhui, environ un cinquième de la population dIsraël est constituée darabes palestiniens qui subissent une discrimination légale et institutionnalisée en tant que non-Juifs.
Les sionistes, y compris léminent historien israélien Benny Morris, soutiennent que cest la présence même darabes dans lÉtat Juif qui loblige à édicter des lois racistes. SI Israël avait réussi à chasser tous les palestiniens, la seule loi qui serait nécessaire pour préserver le statut des Juifs serait une loi sur limmigration. (Voir mon débat avec Morris dans History Workshop Journal et dans mon livre The Persistence of the Palestinian Question.)
Mais contrairement au plan de partition de lONU, Israël entend par « État Juif » lexpulsion dune majorité de la population arabe, le refus de laisser les refugiés revenir dans leur pays, la confiscation des terres palestiniennes pour la colonisation exclusive des Juifs, et ladoption de dizaines de lois discriminatoires à lencontre des Palestiniens qui sont restés dans le pays.
Quand Israël exige aujourdhui que lAutorité palestinienne et les autres États arabes reconnaissent son droit dêtre un État Juif, cela ne signifie pas quils doivent reconnaître sa judéité de la manière dont le plan de partage de lONU lenvisageait, mais plutôt de la manière dont Israël comprend et applique cette définition sur le terrain.
Le plan sioniste pour pérenniser la Nakba na pas changé depuis la recommandation de Herzl. Si le rapport de la Commission Peel a constitué la première approbation de ce plan par un gouvernement occidental, ce nétait pas du tout le cas du plan de partition de lONU. Dans ce contexte, la Nakba infligée aux Palestiniens allait comprendre trois étapes principales, la première a précédé le plan de lONU et les deux autres ont suivi léchec de lONU à faire respecter lesprit de son plan de partition sur le terrain.
Phase I (1880-1947)
Phase II (1947-1993)
Cette phase a vu se poursuivre et sintensifier, mais cette fois par des moyens illégaux, la conquête de la terre et lexpulsion forcée de la population sur la période 1947-1950 dans les zones que lÉtat dIsraël avait déclaré siennes en 1948, et sur la période 1967-1968 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que sur le plateau du Golan en Syrie et dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Israël a voté des lois pour légitimer la confiscation des terres et empêcher le retour des réfugiés expulsés, et a institué un système de gouvernement démocratique racialiste qui prive les autochtones de légalité et limite leur droit à posséder de la terre et à à résider dans leur propre pays.
Israël a coopté et/ou créé une caste de collaborateurs pour diriger les Palestiniens (les mukhtars dans les zones de 1948, et les ligues villageoises dans les zones de 1967) et sest efforcé de délégitimer les réfugiés survivants en prétendant quils étaient victimes de leur propre erreur de jugement qui les avait fait quitter, de leur propre gré, des maisons dont ils navaient pas du tout été expulsés par les sionistes.
Cette stratégie à multiples facettes a été appliquée avec souplesse et efficacité à lintérieur dIsraël, et dans les territoires occupés en 1967, sauf que, malgré tous leurs efforts, les Israéliens nont pas réussi à installer totalement et durablement un leadership de collaborateurs dans le pays quils occupaient.
Phase III (1993-2018)
Les expulsions massives illégales sont devenues impossibles pendant cette phase, mais les expulsions individuelles légales et surtout les confiscations massives de terres sous couvert de la loi se sont poursuivies sans entrave.
Les occupants ont aussi changé complètement de tactique en ce qui concerne les dirigeants palestiniens. Comme ils narrivaient pas à chasser du pouvoir la direction palestinienne anticoloniale historique, lOrganisation de libération de la Palestine (OLP), pour la remplacer par un gouvernement de collaborateurs, ils ont fait semblant de saccommoder de lOLP pour la corrompre et la transformer en une équipe de collaborateurs et dexécutants du colonialisme sioniste, lAutorité palestinienne (AP).
Israël voulait aussi que la direction palestinienne de collaboration reconnaisse officiellement que le colonialisme sioniste était et est toujours légitime et que lexpulsion des Palestiniens et le vol de leurs terres était et est légitime. Cet objectif a été atteint avec les accords dOslo et les nombreux accords que lAP a signé avec Israël depuis.
Sur la base des stratégies employées au cours de ces trois phases, on peut extrapoler les tactiques qui seront utilisées pendant les 30 prochaines années, pour quIsraël atteigne lâge de 100 ans et rende la Nakba totalement irréversible.
La phase future
La phase future est déjà en cours, il sagit déliminer complètement les deux tiers du peuple palestinien et leur droit à la terre.
Une partie de ce projet a été réalisée au cours de la phase III, notamment en éliminant lOLP qui représentait réellement tous les Palestiniens, et en créant lAP qui ne représente sur le papier que les Palestiniens de Cisjordanie (excepté Jérusalem) et de Gaza.
Israël a déjà relégué la question des réfugiés palestiniens dans des pourparlers sur le statut final qui nont jamais eu lieu, et espère maintenant éliminer formellement leur droit au retour garanti par lONU, et même la question des réfugiés palestiniens elle-même.
Les efforts en cours du gouvernement américain et dIsraël pour détruire lUNRWA, lagence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, visent à en finir avec la question des réfugiés une fois pour toutes.
Dans la phase future déjà en cours Israël sefforcera aussi déliminer complètement les hypocrites démonstrations de nationalisme de lAP, et de mettre en place une équipe de collaborateurs qui ne feront même plus semblant de défendre les Palestiniens contre la Nakba.
Enfin, dans cette phase, Israël intensifiera ses efforts pour isoler les survivants palestiniens de la Nakba qui dure depuis 140 ans, et les entourer dennemis arabes, qui sont maintenant les meilleurs amis dIsraël ou du moins les ennemis avoués des Palestiniens qui continuent de résister à la Nakba comme les régimes jordanien, égyptien, syrien** et libanais** ainsi que tous les régimes du Golfe (à lexception possible du Koweït).
Pendant que les politiciens et intellectuels arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux et les dirigeants arabes non élus entérinent les projets israéliens pour assurer leur propre avenir désormais lié à lavenir dIsraël et à léternisation de la Nakba, ce qui reste du peuple palestinien en Palestine continue à résister et à subvertir la stratégie israélienne.
La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future, que ce soit en Israël, en Cisjordanie (Jérusalem comprise), à Gaza ou en exil, ne faiblit pas, malgré tous les efforts dIsraël pour lécraser.
Comme les contradictions au sein de lEtat colonial et le contexte internationale ne lui permettent plus à de se lancer dans lexpulsion illégale et massive de la population, Israël a présenté au gouvernement de collaboration de lAP un projet dexpulsion légale et volontaire des citoyens palestiniens dIsraël par le biais dun accord final (du type Plan Peel). Toutefois le projet sest avéré plus facile à rédiger quà mettre en pratique.
La période actuelle est une période de transition. En effet un certain nombre dobstacles se dressent maintenant sur le chemin dIsraël pour rendre la Nakba irréversible en sappropriant toute la terre et en expulsant toute la population.
A lintérieur même dIsraël, les citoyens palestiniens israéliens sont vent debout contre la nature Juive et coloniale de lÉtat, et ils exigent labolition de ses nombreuses lois racistes. Léquipe de collaborateurs de lAP, encore au pouvoir en Cisjordanie, est sur le point de perdre son dernier vestige de légitimité avec la disparition prochaine de Mahmoud Abbas.
La résistance, à Gaza, de la population et de laile militaire du Hamas na pas été affaiblie malgré les agressions monstrueuses dIsraël et lassassinat de milliers de personnes depuis 2005, année où Israël a retiré ses colons et déplacé ses forces doccupation de lintérieur de Gaza vers son périmètre, doù elles maintiennent les Gazaouis sous un siège brutal.
Si la Grande Marche du retour des dernières semaines signifie quelque chose, cest bien que la volonté du peuple palestinien demeure inflexible et inébranlable.
Sur le plan international, le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions isole de plus en plus Israël en prenant de lampleur sauf dans les cercles gouvernementaux occidentaux et arabes.
Même si les régimes officiels occidentaux et arabes apportent à lEtat colonial israélien un soutien inconditionnel, ils refusent catégoriquement de le laisser expulser de force les 6,5 millions de Palestiniens vivant sous son régime colonial dans les régions saisies en 1948 et en 1967. Ils lui permettent cependant de continuer à confisquer les terres des Palestiniens et à les opprimer, les assassiner et les emprisonner. Ce faisant, ils soutiennent une moitié des plans de Nakba éternelle dIsraël, mais pas lautre.
Cest le dilemme dIsraël depuis le début.
Quand, après la conquête de 1967, Golda Meir a demandé au Premier ministre Levi Eshkol ce quIsraël ferait dun million de Palestiniens puisquil ne rendrait pas les territoires occupés et quil ne pourrait plus les expulser en masse, il lui a répondu : « Vous voulez la dot, mais pas la mariée. »
Dans ce contexte, il semblerait que la Nakba nait pas davenir, sauf si les dirigeants israéliens pensent pouvoir sen tirer avec une nouvelle expulsion massive de millions de Palestiniens. En ce 70ième anniversaire de létablissement de lÉtat colonial Juif, Netanyahu a raison de craindre quIsraël natteigne pas ses 100 ans, et que lavenir de la Nakba, tout comme celui dIsraël, soit derrière elle.
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lâavenir ? 2/3
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lavenir ?
Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai 18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusquà nos jours, à voler la terre dautrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous lapporterons en trois parties.
Nous pensons quen premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et loccupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier lhistoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.
Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe quil faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de lignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.
Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.
Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de limpureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.
Lobservation de la stratégie sioniste pour faire de la Nakba une réalité quotidienne, passée et présente, nous fournit quelques indices sur la manière dont Israël entend la pérenniser dans lavenir, au moins jusquà ce que létat colonial atteigne lâge de 100 ans.
Lempire ottoman a introduit en 1858 une loi pour transformer les terres de lÉtat et les terres communales en propriété privée dans tout le sultanat, qui a constitué la première étape de la dépossession des Palestiniens en les expulsant de leurs terres par la force de la loi. En effet beaucoup de paysans palestiniens nont pas pu enregistrer, alors, leurs terres à leur nom parce quils ne pouvaient pas payer les impôts impériaux pour ce faire, et leurs terres ont été vendues aux enchères dans les dix ans qui ont suivi, à des marchands de Beyrouth, de Jérusalem et dautres villes.
Cela a permis aux colons sionistes européens de sinstaller en Palestine. La première vague est arrivée en 1868. Ces premiers colons étaient des protestants millénaristes allemands appelés Templiers ; ils décidèrent détablir plusieurs colonies dans le pays pour accélérer la seconde venue du C.
Entre-temps, les propriétaires arabes qui nexploitaient pas leurs terres, en ont vendu à des philanthropes juifs comme le baron Edmond de Rothschild qui les a cédées à des Juifs russes, qui se faisaient appeler les Amoureux de Sion, pour établir leurs colonies.
Les chrétiens allemands déjà installés ont partagé avec les nouveaux colons juifs lexpérience coloniale accumulée pendant une quinzaine dannée. Le sort des colons allemands a été scellé avec la Seconde Guerre mondiale, ils ont été expulsés par les Britanniques et leurs terres ont été reprises par les sionistes juifs et plus tard par les Israéliens, mais lavenir des colons juifs sionistes sest révélé beaucoup plus prometteur.
Les Allemands semblaient avoir des relations relativement cordiales avec les Palestiniens indigènes, à la différence des colons juifs qui expulsaient tous les villageois palestiniens des terres quils achetaient. Parmi les dirigeants des colons juifs chargés de leur expulsion, certains avaient mauvaise conscience.
Lagronome et colonisateur polonais Chaim Kalvarisky, directeur de lAssociation pour la colonisation juive, lune des armes du mouvement sioniste, a écrit en 1920, après avoir dépossédé les Palestiniens pendant 25 ans, cest-à-dire depuis les années 1890 : « La question des Arabes mest apparue pour la première fois dans toute sa gravité immédiatement après le premier achat de terres que jai fait ici. Jai dû déposséder les résidents arabes de leurs terres dans le but dy installer nos frères. »
Kalvarisky disait que la « complainte » de ceux quil chassait de leur terre « na pas cessé de résonner à mes oreilles par la suite ». Pourtant, il a affirmé à lAssemblée provisoire sioniste quil navait pas dautre choix que de les expulser parce que « les juifs lexigeaient ».
Les expulsions engendrées par les acquisitions sionistes de terres respectaient la loi ottomane et nétaient pas contestables, mais cela na pas suffi à loccupation britannique qui a mis en place régime dexpulsion plus musclé, peu après sa prise de pouvoir.
Un des premiers instruments britanniques les plus importants pour dénationaliser et expulser des dizaines de milliers de Palestiniens a été lOrdre de la citoyenneté palestinienne de 1925 que les Britanniques ont imposé au pays. A la lumière du Traité de Lausanne de 1923 qui fixait les conditions de laprès-guerre dans les anciens territoires ottomans, larticle 2 de lOrdre de la citoyenneté palestinienne donnait à des milliers dexpatriés palestiniens un ultimatum de deux ans pour demander la citoyenneté palestinienne, qui a été réduit à neuf mois seulement par le haut-commissaire britannique en Palestine.
Comme lhistorien du droit palestinien Mutaz Qafisheh le montre, cette période de neuf mois « était insuffisante pour que les autochtones qui travaillaient ou étudiaient à létranger puissent rentrer chez eux. Par conséquent, la plupart de ces autochtones sont devenus apatrides. Dune part, ils avaient perdu leur nationalité turque [ottomane] en vertu du traité de Lausanne, dautre part, ils ne pouvaient pas acquérir la nationalité palestinienne selon lOrdre de la citoyenneté ». Environ 40000 personnes au bas mot se sont trouvées dans cette situation.
Les débats des sionistes depuis les années 1890 sur ce quils ont appelé le « transfert » des Palestiniens sont riches en détails et reflètent le consensus qui régnait sur la question entre les sionistes travaillistes majoritaires et les révisionnistes minoritaires qui se sont séparés des premiers pour former leur propre groupe un peu plus tard. Leur conclusion était la même et elle était sans appel.
Les Palestiniens doivent être expulsés et leurs terres doivent être saisies, mais, pour ce faire, les sionistes doivent obtenir la souveraineté. Cétait déjà le plan de Theodor Herzl dans son pamphlet de 1896 LEtat juif : « Une infiltration [des Juifs] finira mal. Elle se poursuivra jusquau moment inévitable où la population autochtone se sentira menacée et obligera le gouvernement à stopper lafflux de Juifs. Limmigration ne servira donc à rien si nous navons pas le droit souverain de poursuivre cette immigration ».
Les dirigeants sionistes étaient daccord. Le chef révisionniste Vladimir Jabotinsky a été clair sur la question dès le début, alors que David Ben-Gurion, qui connaissait limportance de la propagande, se montrait plus prudent et plus attentif à la façon de présenter les choses en attendant que lexpulsion devienne la politique officielle du pouvoir souverain.
Les conquérants britanniques de la Palestine leur ont alors rendu le service de publier le rapport de la Commission Peel, en 1937, lors de leur ré-invasion de la Palestine pour réprimer la grande révolte des Palestiniens de 1936-39. Ce rapport du gouvernement anglais a constitué la première proposition officielle britannique de voler les terres palestiniennes et dexpulser des centaines de milliers de Palestiniens.
Plan directeur du « transfert »
Le rapport proposait comme solution au conflit le partage du pays entre les colons juifs européens et les Palestiniens autochtones et stipulait que, pour réaliser le partage, il était nécessaire de priver les Palestiniens de leurs terres et de les expulser. Le rapport citait comme précédent l' »échange » des populations grecque et turque de 1923.
Léchange prévu par le rapport en Palestine aurait entraîné lexpulsion de 225 000 Palestiniens de lÉtat juif prévu et de 1 250 colons juifs de lÉtat palestinien prévu.
De plus, à une époque où les Juifs ne contrôlaient que 5,6 % des terres de Palestine (que ce soit par achat ou par loctroi de terres dÉtat par les conquérants britanniques), principalement concentrées dans la plaine côtière, la Commission Peel proposait de créer un État juif sur un tiers du pays, y compris la Galilée, entièrement détenue et peuplée par des arabes. Cela aurait nécessité la confiscation de tous les biens qui appartenaient à des Palestiniens dans ces zones.
Suite à cette proposition officielle britannique dexpulsion et de confiscation massives, Ben-Gurion a écrit dans son journal : « Le transfert obligatoire des arabes des vallées de lÉtat juif prévu pourrait nous donner quelque chose que nous navons jamais eu, même lorsque nous régnions en maîtres à lépoque des premier et deuxième temples : [une Galilée quasiment sans non-Juifs]. . On nous donne ce que nous navons jamais osé imaginer dans nos rêves les plus fous. Cest plus que loffre dun état, dun gouvernement et dune souveraineté cest la consolidation nationale dans une patrie libre ».
Le gouvernement britannique a approuvé les conclusions du rapport, et a cherché à obtenir laccord de la Société des Nations pour partitionner le pays. Mais les Britanniques ont finalement dû abandonner le plan Peel, car il aurait entraîné lexpulsion massive et forcée des Palestiniens, en violation, entre autres, des règlements de la Société des Nations.
Les sionistes, cependant, ont considéré à juste titre que le rapport de la Commission Peel les autorisait à promouvoir plus ouvertement leurs projets de vol de terres et dexpulsion. A linstar de Jabotinsky qui avait appelé plus tôt à lexpulsion massive des Palestiniens, Ben-Gourion déclara en juin 1938 : « Je soutiens le transfert obligatoire. Je ny vois rien dimmoral. » Sa déclaration venait soutenir la politique adoptée par lAgence juive le principal organe sioniste chargé de faire venir des colons juifs en Palestine qui avait mis sur pied son premier « Comité de transfert de population » en novembre 1937 afin délaborer une stratégie pour lexpulsion forcée des Palestiniens.
Joseph Weitz, le directeur du département des terres de lAgence juive était un membre clé de ce comité. Ce nétait pas une coïncidence. Comme la colonisation et lexpulsion font partie de la même politique, le point de vue et le rôle de Weitz étaient déterminants. Les paroles de Weitz sur la question sont restées célèbres : « Entre nous, il doit être clair quil ny a pas de place pour les deux peuples dans ce pays. Aucun développement ne nous rapprochera de notre objectif qui est dêtre un peuple indépendant dans ce petit pays. Après le transfert des Arabes, le pays sera tout à nous ;
Si les Arabes, restent ici, le pays sera trop petit et nous ne serons pas libres La seule solution est de transférer les Arabes vers les pays voisins, sauf peut-être Bethléem, Nazareth et la vieille ville de Jérusalem. Il ne doit pas subsister un seul village ni une seule tribu. »
Comme lhistorien palestinien Nur Masalha la expliqué, lAgence juive a créé un deuxième comité de transfert de population en 1941, et un troisième pendant la conquête sioniste de la Palestine en mai 1948.
La révolte palestinienne et le déclenchement de la Seconde Guerre ont donné un coup darrêt au plan britannique car les Britanniques ne pouvaient plus soffrir des soulèvements en Palestine, et lexpulsion des Palestiniens a dû attendre la fin de la guerre.
Comment âIsraelâ utilise les Juifs du monde entier comme boucliers humains
Courrier des amis
Comment Israel utilise les Juifs du monde entier comme boucliers humains
Dans un éditorial du quotidien israélien Haaretz, Yossi Klein dénonce le machiavélisme d « Israël », qui nourrit lantisémitisme contre les Juifs du monde entier.
Juif américain qui dit sa "honte de linsatiable machine de guerre israélienne"
Israel est bien content de pouvoir exploiter à sa guise les Juifs de par le monde, et se moque comme dune guigne du danger quil leur fait courir.
Israel est un danger pour les Juifs, sur toute la planète. Il prétend être leur protecteur, mais na que faire des conséquences quils auront à subir, à la suite de ses agissements. Israel use sans vergogne des Juifs vivant à létranger comme dun gilet pare-balles, se prémunissant ainsi de lhostilité suscitée par ses propres agissements.
"Ma politique vous révulse ? Vous comptez me menacer ? Fort bien ! Sachez que les premiers touchés seront les Juifs de vos propres pays."
Savoir comment les Juifs vivant à létranger, pourraient subir les conséquences de ses opérations militaires, nentre pas dans les plans de larmée israélienne. Cela ne compte pas.
Larmée fait ce quelle veut, que cela soit dommageable ou non à la sécurité des Juifs dans le monde. Ceci, tout en nomettant jamais prétendre les représenter, de parler en leur nom, les prenant, de fait, en otages, tels des boucliers humains.
"Sois obéissant à Israel. Ta loyauté à ton propre pays, cela passe après"
Le Judaïsme affiché par Israel, nest pas du tout celui que, dans une grande majorité, partagent les Juifs de la diaspora. De toute façon, cest Israel qui définit ce quest le Judaïsme.
Le Judaïsme, à la sauce israélienne, cest celui dune minorité qui sest emparée des manettes en Israel, et qui, aux USA, est toute ouïe aux discours des chrétiens sionistes, et nest guère réceptive aux préoccupations des Juifs américains. Quils soient libéraux ou conservateurs, Israel les combat sil le faut, sans pour autant cesser de les instrumentaliser.
Tous les gouvernements israéliens ont toujours su utiliser les Juifs de la diaspora. Israel ne se sent nullement gêné aux entournures si, en se camouflant derrière le Judaïsme, il lexpose au danger.
Ainsi, en 1956, Israel a manipulé les Juifs égyptiens, en les incitant à nuire à leur propre pays.
Pour ce faire, ce fut lespion Jonathan Pollard quIsrael envoya, sur place, mener à bien des opérations de déstabilisation de lEgypte, pourtant son propre pays.
Israel impose sa présence dans le monde Juif, faisant de la loyauté à son égard un véritable dogme, tout en nayant de cesse dassimiler la moindre critique le concernant à une attaque contre les Juifs du monde entier et, selon ce scabreux raisonnement à ... de lantisémitisme.
Si on voit les choses ainsi alors, très franchement, Israel ne devrait nullement manquer dantisémites, et ce à lintérieur de ses propres frontières. On estime en effet à la moitié de la population israélienne, le nombre de réfractaires au gouvernement en place.
Alors, au bout du compte, ce qui devait arriver est arrivé.
A ce petit jeu réduisant toute voix critique à son égard à de lantisémitisme, Israel a fini par trop tirer sur la corde. Selon ladage bien connu, tant va la cruche à leau quelle finit par se casser.
La tactique, usée de manière éhontée, consistant à porter à tout vent laccusation dantisémitisme, est devenue complètement obsolète.
Le temps où nous arguions de notre bon droit à bombarder Gaza, en nous abritant derrière les atrocités nazies, le camps dextermination dAuschwitz, est désormais derrière nous.
Mais Israel ne souhaite nullement sy résoudre, et pour cause, tant il peut être bénéfique de parler à tout bout de champs dantisémitisme. Cela ne permet-il pas de prouver ainsi léchec des pays étrangers à protéger leur propre population de confession juive, mettant ainsi, en évidence, lexcellence dIsrael en la matière, seule bouée de sauvetage et refuge pour les Juifs dun monde forcément hostile ?
Les chefs dIsrael sont tellement fiers de se voir ainsi portés au pinacle, en héros dun peuple juif tellement menacé. Pour Israel, les Juifs du monde sont, avant tout et sur toute la planète, ses Juifs.
Que lon se rappelle lorsque, il y a maintenant trois ans, une attaque terroriste a frappé mortellement des Français de confession juive. Israel sest alors empressé dappeler ceux-ci à émigrer en Israel, « seul pays à même de garantir leur sécurité ». (Ironie de lhistoire, cest en Israel que le nombre de Juifs morts lors dattentats est le plus élevé.)
Israel balaie dun revers de mains toute condamnation de ses crimes commis à Gaza. Dans le même temps, il abandonne à leur sort les Juifs de létranger, dédaigne les non Juifs, tout en leur demandant de laimer. Israel a soif de toute forme de la sollicitude que le monde, si reconnaissant, devrait lui prodiguer.
Pour une médaille de judo, la naissance en fanfare dune start up, notre pays se démènera dans tous les sens, nationalisant dun côté, privatisant de lautre, prêt à manger à tous les râteliers pour parvenir à ses fins.
On en a eu un petit aperçu la semaine passée lorsque, aux Pays-Bas, deux questions de portée hautement nationale, étaient en jeu. Je veux parler de la victoire à lEurovision, et des tirs meurtriers contre la population gazaouie, deux sujets si chers à nos curs.
La parodie néerlandaise de la chanson " Toy", où laction de larmée israélienne se voyait remise en question a été, très rapidement, qualifiée dantisémite. Le tout accompagné, comme il se doit en de telles circonstances, de protestations en provenance de lambassade israélienne. La chanson navait absolument rien dantisémitisme mais après tout, peu importe. Réduire toute contestation des crimes israéliens à de lantisémitisme, voila tout ce qui compte.
Si vous osez vous moquer de notre chanteuse Neta Barzilai, cest que vous en voulez au premier ministre, à sa femme, son parti, et au bout du compte à tout son gouvernement que vous voulez renverser.
Et pourquoi me direz-vous ?
Parce-que nous lavons décidé.
Circulez, il n y a rien à voir, nous faisons autorité en la matière et, pour définir ce qui est, ou non, antisémite, cest nous qui avons le dernier mot, et sil le faut, pour appuyer nos dires, nous instrumentalisons sans honte les six millions de juifs assassinés par les nazis.
Les israéliens sont responsables de larrivée au pouvoir de Nethanyaou. Pour autant, en quoi les Juifs du reste du monde devraient en assumer la responsabilité ? Pourquoi devraient-ils porter le fardeau des crimes et délits commis par cet autoproclamé "Roi des Juifs", qui fuit ses responsabilités quand sont menées des investigations criminelles à son égard ?
Si je vivais à létranger, cest dun il aussi inquiet qualarmé, que je suivrais les tenants et aboutissants de sa politique. Laffaire du bunker souterrain, comme celle de la voiture blindée pour Sarah, sont de très mauvais augure pour les Juifs. Quils vivent, ou non, en Israel. Lorsque lon apprend quil est en contact avec des agents immobiliers en Toscane, ou quil a ouvert un compte bancaire dans les Caraïbes, cest quil est vraiment temps de donner un sérieux coup de balai dans la maison, de la cave au grenier.
Le superbe et non moins magnifique Roi des Juifs, vendrait père et mère, pour le retrait dune seule de toutes les charges laccablant."
Ce sont 70 ans de blasphème, de révolte contre D par les sionistes usurpant et dominant sur la Terre Sainte. Le sionisme est un attentat à lidentité Juive plus grande épreuve que le Peuple Juif connaisse depuis son existence. Cela sajoute à lExil qui perdure !
Ce sont aussi 70 ans de Nakba pour la population palestinienne native avec laquelle les Juifs de stricte observance, antisionistes et fidèles à la Thora, étant aussi victimes du sionisme et des sévices des sionistes, compatissent!
Qui avait cru il y a 150 ans que le Mal, la Méchanceté, lhérésie sioniste atteindrait de telles proportions, en plus au nom des Juifs ?! Nous ne pouvons que nous lamenter et espérer le secours Divin.
Il nous faut encore faire תשובהet activer la Résistance Juive, parallèlement à la Résistance Islamique Palestinienne, pour combattre le pire ennemi de lhumanité, chacun comme il lui est commandé dans sa Foi et selon ses capacités (prières, politiques, militaires).
Ne loupez pas le rendez-vous de 70 Rabbis antisionistes à New-York ce dimanche 3 juin qui protesteront contre le défilé annuel célébrant lentité sioniste !
Voir en annexe (Bijlagen) le texte concernant cette manifestation de Juifs antisionistes.
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lâavenir ? 1/3
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lavenir ?
Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai 18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusquà nos jours, à voler la terre dautrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous lapporterons en trois parties.
Nous pensons quen premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et loccupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier lhistoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.
Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe quil faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de lignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.
Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.
Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de limpureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.
En voici la première partie :
Phase I (1880-1947)
Joseph Massad La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future ne faiblit pas malgré tous les efforts dIsraël pour lécraser.
La conquête sioniste de la Palestine, qui a commencé de manière aléatoire au début des années 1880 et qui sest intensifiée après le tournant du siècle, atteignant son apogée avec linvasion et loccupation britannique du pays avant la fin de la Première Guerre mondiale, a constitué les prémices de ce quon allait appeler la Nakba la Catastrophe.
Le terme « Nakba » a été utilisé par lintellectuel syrien Constantin Zureik pour décrire ce qui était arrivé aux Palestiniens en août 1948 (dans son livre Mana al-Nakba qui est devenu un classique), mais dautres auteurs ont employé dautres termes. Lofficier militaire jordanien et gouverneur de Jérusalem-Est Abdullah al-Tall a employé le terme karitha (catastrophe) dans son livre Karithat Filastin, et lintellectuel nationaliste anticolonialiste palestinien Muhammad Izzat Darwaza le mot masaa (tragédie), dans son livre Masat Filastin de 1959.
Le terme « Nakba » sest cependant révélé le plus approprié et le plus utilisé pour décrire le calvaire enduré par les Palestiniens. Le journaliste palestinien anticolonial puis maire de Jérusalem-Est Arif al-Arif la choisi comme titre de sa vaste historiographie en plusieurs volumes des événements de 1947-1952, publiée pour la première fois en 1956.
Al-Arif commence par sinterroger : « Comment pourrait-on décrire ce qui nous est arrivé par un autre mot que Nakba ? Nous avons bien été victimes dune catastrophe nous, nous, les arabes en général, et les Palestiniens en particulier . notre patrie nous a été volée, nous avons été expulsés de nos maisons, nous avons perdu un grand nombre de nos enfants et de nos proches et, en plus de tout cela, nous avons été profondément atteints dans notre dignité ».
Étant donné que la Nakba se traduit principalement sur le terrain par le fait de voler les terres palestiniennes et dexpulser les Palestiniens de leurs terres, et, lorsque les terres ne peuvent être volées, ni les Palestiniens expulsés, de les soumettre à un contrôle systématique et à loppression, alors, et comme je lai soutenu il y a dix ans, il serait tout à fait inexact de considérer la Nakba comme un événement ponctuel et banal, lié à la guerre de 1948 et à ses conséquences immédiates. Il faut la considérer comme un processus qui sest étendu sur les 140 dernières années, et qui a commencé avec larrivée des premiers colons sionistes au début des années 1880.
Et dautant plus que les dirigeants israéliens continuent à faire croire à leur propre peuple et au monde entier que la Nakba nest pas seulement un processus passé et présent de dépossession et dexpulsion du peuple palestinien de ses terres, mais bien plutôt un processus nécessaire à la survie dIsraël. La Nakba nest pas seulement un événement qui a commencé dans le passé et qui dure jusquà aujourdhui, cest une catastrophe destinée à durer car son développement futur a été soigneusement planifié. Quelle forme prendra la Nakba dans lavenir ?
Le colonialisme sioniste, qui sest finalement débarrassé de son sponsor colonial britannique en 1948 et a établi lEtat colonial doccupation, na jamais cessé de craindre la fin de la Nakba. Les politiciens et intellectuels « pragmatiques » arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux des trois dernières décennies ont plus ou moins entériné la propagande sioniste et impérialiste qui affirme quIsraël est là pour rester et que la Nakba palestinienne est un événement historique qui ne pourra jamais être inversé, mais ce ne semble pas être le cas des dirigeants des colons juifs.
En effet, des plans visant à empêcher la fin de la Nakba sont élaborés tous les jours par les dirigeants et les politiciens israéliens. Et les célébrations actuelles du 70ième anniversaire de la destruction du peuple palestinien sont gâchées par la peur que la situation ne sinverse.
La peur que la situation ne sinverse
Quelques mois avant les célébrations, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ouvertement exprimé ses craintes et ses espoirs. Au cours dune session régulière détudes bibliques à la résidence du premier ministre à Jérusalem-Ouest en octobre dernier, Netanyahu a dit, selon Haaretz : « Israël doit se préparer à faire face aux futures menaces existentielles sil veut célébrer son 100ième anniversaire dans trois décennies. » Netanyahu, selon le journal, a ajouté que « le royaume hasmonéen navait survécu quenviron 80 ans » et quil « faisait le nécessaire pour que létat moderne dIsraël, lui, atteigne son 100ième anniversaire ».
Le contexte des études bibliques est très révélateur, car il ne sagit pas seulement dun signe indiquant que la direction de létat colonial est de plus en plus religieuse, mais dun rituel initié par son premier ministre séculier et athée, David Ben-Gurion, qui avait inauguré la tradition des cours détudes bibliques à la résidence du premier ministre. Netanyahu la simplement reprise il y a plus de quatre ans. Si Ben Gourion et les premiers dirigeants juifs sionistes séculiers, à la différence des chrétiens protestants sionistes mais tout à fait comme les chrétiens sionistes séculiers, considéraient la Bible comme un livre dhistoire et de géographie qui inspire la colonisation, Netanyahu et les chefs religieux juifs de détat colonial la considèrent aujourdhui comme la justification religieuse de la colonisation.
Tandis que les dirigeants israéliens expriment leurs craintes dun renversement futur de la Nakba, les stratèges de létat colonial sassurent de sa pérennité. Ce que le président américain Donald Trump a appelé, à juste titre, « Laccord du siècle* » est une opération de communication qui va dans ce sens. Laccord du siècle est un remake des Accords dOslo du début des années 1990 (et la nouvelle version est encore pire que la précédente), qui garantissait la pérennité de létat colonial israélien et de la Nakba palestinienne.
Le projet dIsraël est deffacer complètement la Nakba de la mémoire publique, déliminer les témoins qui ont survécu en les expulsant et en en faisant des réfugiés, et de forcer les survivants de la Nakba quils nont pas encore réussi à éliminer, à reconnaître quIsraël et le sionisme avaient le droit de leur infliger la Nakba, et que les Palestiniens sont responsables de tout ce qui leur est arrivé.
Netanyahu est très attentif à cette dernière question. Il a déclaré lors de la même séance détudes bibliques que la condition qui garantirait lavenir dIsraël et de la Nakba était que : « Quiconque parle dun processus de paix doit dabord dire que [les Palestiniens] doivent reconnaître Israël, lÉtat du peuple juif. »
Jean-Pierre Filiu relève dans son blog sur Le Monde, que Netanyahou a déroulé le tapis rouge à des antisémites américains notoires, à loccasion du transfert de lambassade étatsunienne à Jérusalem. Ce qui montre toute lhypocrisie de la "lutte contre lantisémitisme" dans nos différents pays. Pour Israël, on peut être antisémite, à condition dêtre sioniste, cest à dire dapprouver les crimes israéliens contre les Palestiniens.
"Les amis antisémites de Trump à Jérusalem
Les deux prêcheurs américains qui ont « béni » le transfert de lambassade des Etats-Unis à Jérusalem ont un lourd passé de déclarations antisémites.
John Hagee, militant du « sionisme chrétien »
Donald Trump était représenté par sa fille Ivanka et son gendre Jared Kushner, lors de la cérémonie de transfert de lambassade des Etats-Unis à Jérusalem, le 14 mai. Mais ce sont deux de ses très proches alliés dans lextrême-droite évangéliste, les pasteurs John Hagee et Robert Jeffress, qui ont apporté leur crédit religieux à lévénement. Or lun comme lautre ont tenu par le passé des propos de nature antisémite, ce qui na pas semblé gêner leur hôte Benyamin Netanyahou, très attentionné à leurs égards.
HAGEE : HITLER, UN « CHASSEUR » ENVOYE PAR DIEU
John Hagee gère depuis 1975, à partir de son église Cornerstone, dans la ville texane de San Antonio, un réseau fondamentaliste fort aujourdhui de 22000 fidèles revendiqués. Comme tant dautres télévangélistes du sud des Etats-Unis, il associe entreprise familiale, conglomérat médiatique et succès éditoriaux pour consolider une base aux valeurs aussi intransigeantes quintolérantes. Conformément au credo des « sionistes chrétiens », bien plus engagés en faveur du Likoud israélien que les Juifs américains eux-mêmes, il milite en faveur du « retour » des Juifs en Israël, car il y voit laccomplissement des prophéties divines. Cest dans cet esprit quil a fondé en 2006 Christians United for Israel (Chrétiens unis pour Israël), devenue lorganisation-phare des « sionistes chrétiens », alignés en Israël comme aux Etats-Unis sur la droite la plus dure, et donc favorables à la colonisation des territoires palestiniens occupés, à commencer par Jérusalem-Est.
Hagee a prononcé, le 14 mai, la bénédiction du nouveau siège de lambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Il a à cette occasion été particulièrement choyé par le rayonnant Premier ministre Nétanyahou. Hagee a pourtant prétendu à au moins deux reprises par le passé quAdolph Hitler était en partie dorigine juive. Il avait même considéré dans un sermon que le chef nazi était linstrument dun dessein supérieur, dès lors que la Shoah avait poussé les Juifs à se rassembler en Israël : « Dieu a dit dans Jérémie, 16 : Voyez, je renverrai le peuple juif sur la terre que jai donnée à ses pères. Voyez, jenverrai de nombreux pêcheurs et jenverrai de nombreux chasseurs. Et alors les chasseurs les chasseront. Ainsi adviendra-t-il aux Juifs. Et Dieu a envoyé un chasseur. Un chasseur vient avec une arme pour vous contraindre. Hitler était un chasseur ». Un sermon aussi sulfureux avait créé la polémique au cours de la campagne présidentielle de 2008 où Hagee avait apporté son soutien, contre Obama, au républicain McCain, obligeant celui-ci à se désolidariser publiquement du télévangéliste.
JEFFRESS : « NUL JUIF NE PEUT ETRE SAUVE »
Robert Jeffress a ouvert par ses prières, le 14 mai à Jérusalem, la cérémonie de transfert de lambassade. Il avait déjà, en janvier 2017, prononcé le sermon de la messe marquant à Washington lentrée de Donald Trump à la Maison blanche. Il contrôle depuis son fief baptiste de Dallas, dans le Texas, une communauté de 13000 fidèles, un peu moins nombreuse que celle du pasteur Hagee. Son empire médiatique est en revanche encore plus important que celui de son collègue, du fait de son programme radio-télévisé Pathway to victory (Chemin vers la victoire), retransmis en direct par un millier de stations partenaires, ainsi quà létranger. Jeffress a déclaré en 2010 quon « ne peut être sauvé en étant juif. Savez-vous dailleurs qui a dit cela ? Les trois plus grands Juifs du Nouveau Testament : Pierre, Paul et JC ». Il avait déjà affirmé deux ans plus tôt que la foi dans le judaïsme menait tout droit « en enfer », tout comme dailleurs la foi en lIslam ou dans lhindouisme.
De telles outrances nont pas empêché Nétanyahou dêtre aussi prévenant envers Jeffress quenvers Hagee. Il est vrai que le Premier ministre israélien nhésite plus à afficher sa complaisance envers lextrême-droite américaine depuis lélection de Trump. Il avait ainsi tardé trois longs jours, en août 2017, avant de se dire « scandalisé » par le rassemblement néo-nazi de Charlottesville, en Virginie, au cours duquel une contre-manifestante avait trouvé la mort. Une réaction aussi peu spontanée avait suscité lémoi au sein de la communauté juive des Etats-Unis, très inquiète de la montée en puissance des suprémacistes blancs. Il est désormais clair que Netanyahou apprécie trop le soutien inconditionnel déminents « sionistes chrétiens » pour leur tenir longtemps rigueur de leurs déclarations antisémites."
«Le rejet du projet sioniste par les juifs nâest pas que de lâhistoire»
Yakov Rabkin:
«Le rejet du projet sioniste par les juifs nest pas que de lhistoire»
17 mai 2016
Yakov Rabkin, spécialiste de lhistoire du sionisme, se montre très critique envers cette idéologie. Entretien.
Yakov Rabkin, professeur au Département dhistoire à lUniversité de Montréal, est né en 1945 en Russie. Chimiste, juif religieux, historien, il est, entre autres, lauteur de Au nom de la Torah : Une histoire de lopposition juive au sionisme et Comprendre létat dIsraël : Idéologie, religion et société. Le premier est aujourdhui traduit dans une douzaine de langues et a, bien sûr, déclenché de vives polémiques. Militant, il participe aussi à des activités de rapprochement interreligieux entre juifs et musulmans. LAssociation Solidarité Maroc Palestine la invité à Rabat et Casablanca (il sera le mercredi 18 mai à 18 h à la Bibliothèque nationale de Royaume du Maroc et le lendemain à la librairie Livremoi). En amont, TelQuel a posé quelques questions à ce connaisseur, très critique, de lhistoire du sionisme, dIsraël et de leur opposition.
Quel est le rapport historique des juifs du Maroc au sionisme ?
Les juifs dorigine marocaine et leurs descendants font partie dun ensemble plus large des juifs non-européens. Et il faut rappeler que lactivisme sioniste était pourtant plutôt négligeable dans les pays musulmans. En août 1939, les juifs des pays à majorité musulmane fournissaient 0,38 % des membres enregistrés du mouvement sioniste, comparé à 40,9 % pour ceux venant de lEurope de lEst. Au Maroc, les premiers sionistes qui propagent la nouvelle doctrine chez les indigènes sont, comme presque partout ailleurs, dorigine russe. Cela illustre le caractère est-européen du sionisme, qui constitue un sérieux obstacle à lintégration des juifs arabes en Israël. On remarque que le départ des juifs marocains vers Israël na presque jamais reflété un réel engagement idéologique pour le sionisme, ni pour cet État construit par et pour les ressortissants dEurope de lEst. Rappelons que le plan de partage de la Palestine formulé par la Commission Peel en 1937 provoque une réaction négative au Maroc, où des notables juifs et des musulmans écrivent une lettre de protestation au Foreign Office à Londres.
La droite dure israélienne semble se tourner aujourdhui vers le religieux. Pourquoi ?
La droite doit justifier son désir de coloniser la Palestine en entier. Puisque les fondateurs de lÉtat étaient ouvertement athées ou agnostiques, leur prétention doccuper la Palestine se résumait en une absurdité quun collègue israélien a ainsi décrite, de manière sarcastique : « Dieu nexiste pas, et il nous a promis cette terre ». La droite actuelle, elle, a découvert la valeur mobilisatrice de la religion, surtout dans sa forme hybride de national-judaïsme, appelée «dati leumi» en hébreu. Aujourdhui, certains Marocains dailleurs se sont ralliés au parti ultrareligieux Shass, fondé afin dinculquer la fierté dêtre juif «oriental» et de retourner à la pratique traditionnelle du judaïsme.
Quel est lécho de lopposition juive religieuse au sionisme aujourdhui ?
Il est révélateur que léditeur israélien a donné à la version hébraïque de mon livre sur lopposition juive au sionisme le sous-titre «Une histoire de lutte continue». En effet, à la veille de sa présentation en Israël des centaines de milliers de «haredim» (juifs ultra-orthodoxes) protestaient à Jérusalem contre le service militaire obligatoire. Le rejet du projet sioniste par les juifs nest pas que de lhistoire. Beaucoup de jeunes juifs, surtout aux États-Unis, sopposent non seulement à la violence de lÉtat sioniste mais au principe même dun État réservé aux juifs du monde, qui est lidée fondatrice du sionisme.
השיבנו : « Aides-nous à revenir vers Toi dans la vie ordinaire par la véritable repentance, alors nous trouverons aussi le retour à l'indépendance nationale au pays de nos ancêtres, un retour que nous devons seulement attendre des mains de Dieu, qui était aussi le Seul créateur de notre ancien destin national»
Prières de Yisroel traduites et expliquées par Samson Raphael HIRSCH 2.Auflage Verlag Kaufmann Ff/m 1906S.195
Où se trouve le Mont Sinaï ? En Egypte ou en Arabie ?
Où se trouve le Mont Sinaï ? En Egypte ou en Arabie ?
Nous ne savons pas comment cette question a été posée, mais puisquelle est posée, nous y répondons.
Nous devinons que la confusion vient du fait quen Egypte, il y a le désert du Sinaï qui nest pas le Mont Sinaï. Il existe de nombreuses cartes pour indiquer les pérégrinations des Juifs dans le désert, mais elles ne correspondent pas à litinéraire précis décrit dans la Thora, comme par exemple la carte en annexe.
Nous Juifs sommes liés à la Thora, nous ne pouvons mettre en doute aucun mot, même pas une lettre ou signe, et naturellement pas les localisations, même si on ne peut pas les situer toutes de nos jours (Rambam). Le Juif qui nie, ne fut-ce quune localité du désert est un בעיקר כּוֹפֵר. Notre אמונה reste intacte malgré des trouvailles « scientifiques » / « archéologiques » qui vont à lencontre de la description de notre itinéraire dans la Thora.
Les בני ישראל furent esclaves en Egypte durant 210 ans. Quand הקב"ה a décidé de mettre fin à ce premier Exil, Il sest servi de משה רבינו accompagné de son frère אהרון pour que Paroh laisse sortir les Juifs dEgypte, une première fois pour fêter פסח, puis une seconde fois pour recevoir la Thora et entrer dans le Pays Promis, Canaan.
Dans le désert, Dieu nous a guidés en nous protégeant avec des colonnes de feu la nuit, et des colonnes de nuée le jour jusquà la frontière de Canaan dont lentrée sest faite au niveau de la Jordanie. Voir carte en annexe.
Donc, puisque nous étions sortis de מִצְרַיִם, la Thora na pas pu être donnée en מִצְרַיִם. Elle fut donnée au Mont Sinaï qui se trouve dans le מדבר, lieu non habité et qui nappartient à personne, il ne peut être quen Arabie comme nous allons le voir plus loin.
שמותי"ג כ' - י"ד ב'
Après être partis de la province de Goshen, les Juifs passèrent par Souccoth, puis arrivèrent à Etham
De Etham, ils descendirent jusquà Nuweiba. De là, il traversèrent la Mer Rouge, car là elle est assez profonde pour pouvoir engloutir larmée de Pharaon qui poursuivra les Juifs.
Les בני ישראל au nombre de 2 millions arrivèrent à Madian à lOuest de Hedjaz (اَلْـحِـجَـاز) ancien nom de lArabie. Cest dans ce désert de Madian que se trouve le הר סיני où הקב"ה nous a donnés la Thora. Ce Mont Sinaï est appelé en Arabe جبل اللوز, Djabal allawz (2580 m de hauteur), il se trouve à 50 km du Golfe dAqaba et à 70 km de la frontière Sud de la Jordanie.
Dans larticle « Qods : manifestation contre le régime sioniste» paru le 17 mai dans le site IRIB, je désire développer un point qui me parait important pour comprendre le problème des Juifs dans lentité sioniste, et surtout le problème actuel concernant le service militaire. Larticle se termine avec cette phrase : « L'intégration au sein des militaires sionistes est en contradiction avec les préceptes du Torah, selon les manifestants. »
Une question qui se pose est comment le régime sioniste réussit à recruter certains de ces Juifs orthodoxes, par force ou soft (en douceur). Une première réponse est que les Juifs qui se trouvent actuellement en Palestine Occupée par les sionistes sinscrivent en faux avec la Thora, rien que du fait de leur présence en masse dans lentité sioniste durant lExil.
Cest difficile à comprendre surtout pour les non-Juifs ignorant tout ou presque tout sur la Tradition Juive ainsi que son extrême opposé quest le sionisme, mais cest tout aussi trouble pour beaucoup de Juifs non vigilants ou non avertis par leurs autorités rabbiniques, elles-mêmes tombées dans le sionisme.
Tout dabord un petit rappel mais combien important ; il concerne lExil du Peuple Juif, et veuillez mexcuser si jinsiste et me répète sur cette notion dExil. Tant que Moshiach (le Messie) descendant du Roi David nest pas venu, précédé par le Prophète Elie, les Juifs sont en Exil, et ne sont pas autorisés à vivre en masse sur la Terre Promise, et encore moins à la dominer. Il va de soi que les sionistes en sont tout à fait exclus, vu quils ne sont pas le Peuple Juif, ni ne peuvent parler en son nom ; les sionistes sont un mouvement politique, composé de renégats dorigine Juive pour une partie deux, suivant une idéologie née dans les ténèbres. Le sionisme est un affront envers D, la Thora, et un attentat contre lidentité Juive. Ces démons de sionistes combattent tout ce qui entrave leur néfaste dessein : lexpansionnisme par lusurpation, la violence, le meurtre. Ils sont tout simplement ennemis de lhumanité, spécialement des Croyants. Nous les trouvons actifs contre le Judaïsme naturellement antisioniste, mais aussi contre lIslam qui nest pas à confondre avec le Wahhabisme et autres mouvements arabes ou musulmans collaborant avec les sionistes.
es Juifs sont en Exil et Dispersion par Décret Divin, depuis la destruction du Deuxième Temple, il y a presque 2000 ans, ce qui veut dire :
- quils ne sont plus en masse chez eux, en Terre Sainte doù D les a renvoyés à cause de leurs péchés envers Lui et entre eux.
- quils dispersés aux quatre coins du monde, vivant au sein des nations et sous leurs lois.
Ces centaines de milliers de Juifs orthodoxes antisionistes, ou du moins non-sionistes (je ne parle pas des sionistes religieux ou pieux) sont beaucoup trop nombreux en Palestine Occupée, car le Peuple Juif est en exil et Dispersion. Etre en masse en Terre Sainte pendant lExil, cest le premier des 3 doubles serments qui est violé. Cest très grave de transgresser un Serment Divin ! Et comme un péché en entraîne un autre, les voilà qui sont aussi tombé dans linterdiction de jouir de la protection et dautres avantages des reshoim, les méchants, les sionistes. En tant quétudiants voire érudits de Thora, ayant reçu une éducation antisioniste, ils devraient savoir tout cela. Si la connaissance naboutit pas à lapplication, elle est vaine.
Il y a toujours eu dans toutes les générations dExil une poignée de quelques milles Juifs en Terre Sainte, la Palestine Historique, pour accomplir les commandements de la Thora, mais ils furent toujours soumis aux autorités arabes et musulmanes. Mais quand lentité sioniste a été érigée, la plupart des Juifs authentiques sincères, des valeureuses personnes, sont partis. Pour ceux qui y sont restés et ceux qui y sont allés par après, leur Judaïsme sest affaibli, érodé par la pression sioniste, et aujourdhui, ils ne font que semer lamalgame entre Judaïsme et sionisme aux yeux des nations et de beaucoup de simples Juifs dans le monde, et ils sont même complices avec le régime sioniste avec leurs crimes contre les Palestiniens, surtout musulmans qui tant bien que mal défendent leurs droits ! Ces Juifs orthodoxes étrangers, car venus de lOccident, ne réalisent même pas quils vivent dans un pays qui nest pas le leur, un pays arabe où la plupart de la population est musulmane, et qui elle aussi est victime du sionisme. Ils ne pensent même pas, alors quils sont déjà sur place, de combattre ensemble avec les résistants palestiniens leur ennemi sioniste commun, tellement, ils sont contaminés par le virus sioniste !
Bien que le fait de sétablir en Terre Sainte durant lExil ne soit pas une Mitsveh (commandement de la Thora), cest même proscrit vu le danger du sionisme depuis un gros siècle, il y a toujours eu un petit nombre de Juifs fidèle à la Thora qui y a vécu, mais ces quelques milles Juifs ont naturellement accepté la domination arabe, ottomane, musulmane et nont rien revendiqué. Ils vivaient dailleurs en harmonie avec les frères et surs musulmans. Pour quaujourdhui, sous domination sioniste, cette poignée de Juifs puisse vivre en Terre Promise (Promise mais pas encore redonnée par le Maître du monde), ils doivent remplir des conditions bien précises que D. exige deux dans la Thora. Ce qui nest pas le cas pour la presque totalité dentre eux.
Les motivations des Juifs même officiellement antisionistes pour sétablir en Palestine Occupée ne sont pas pures. Certains dentre eux se rendent compte maintenant quils se sont mis dans de beaux draps en sétablissant là-bas et voudraient sen échapper. Aussi leurs motivations pour quitter l'entité sioniste ne sont pas plus pures, car pour eux, ce nest pas le sionisme qui est un problème, mais seulement lhabit militaire par exemple, ou de se retrouver avec des non-religieux dans larmée.
Les Rabbins contemporains ont une grosse part de responsabilité dans laffaiblissement du Peuple Juif ; des Rabbis en Dispersion, même antisionistes, donnent encore de l'argent de sorte que beaucoup de familles Juives puissent rester dans l'entité sioniste (ils disent que lintention de ces frères et surs nest pas dêtre dans lentité sioniste, mais en Terre Sainte pour mieux servir le Créateur, en plus grande sainteté) et ainsi augmente la population sioniste, au lieu de créer un fonds pour les aider à quitter cet enfer ! En réalité leur service Divin est perturbé,la simple vie est difficile pour ceux qui prennent pas de largent de létat. Or, nos Sages de la Thora nous enseignent aussi que là où nous sommes dérangés pour pratiquer les commandements de la Thora, nous devons partir de là, et où il y a un danger pour nos corps, nous devons cavaler à plus forte raison quand nos âmes sont en danger.
Pourquoi lentité sioniste, voire toute la Palestine est un enfer, parce que la Présence Divine ny est pas ; Elle vit en Exil avec le Peuple Juif qui étudie La Loi et travaille sur sa conduite, et avec tout ceux qui recherche la proximité du Tout-Puissant, et surtout la Présence Divine ne peut résider au milieu de ceux qui pèchent. Sachant cela, cest incompréhensible que d'autres Juifs cherchent à s'installer là-bas !
La réalité est quavec le temps, ces Juifs antisionistes, jeunes et moins jeunes, ont pris gout et se plaisent à se balancer (mouvement dans la prière) avec ceux qui sont ouvertement sionistes et profitent de leur protection militaire et policière! Mais quand il s'agit d'aller à l'armée pour défendre le pays quils « aiment tant », alors ils se trouvent trop saints. Faut être conséquent ! Faudrait voir combien de ces Juifs resteraient en Terre Sainte aujourdhui, sils nétaient pas « protégés » par larmée et la police sionistes contre les « détestables méchants Arabes » !
Faire le service militaire sioniste est effectivement un problème.
Le but des sionistes dentrainer ces jeunes Juifs qui étudient dans les Yeshivess, est de les faire renier leur Judéité !!! Une stratégie sioniste soft ; les sionistes ne vont pas leur dire ouvertement de se convertir à lidéologie sioniste, de renier D, la Thora non falsifiée, la décence, la Foi, la Tradition ancestrale ! Ils font comme le Diable déguisé en ange de lumière, ils proposent à leur victimes pieuses de manger cachère avec la meilleure surveillance rabbinique de leur choix, avec la possibilité de garder laspect Juif (barbe, franges ), avec de largent Vous discernez ? Triste réalité !
Par contre, nous n'entendons pas que les Juifs antisionistes (à part quelques isolés, tel le frère Elchonon, qui écopent pour les autres, les lâches) luttent contre l'occupation sioniste en rejoignant les autres victimes du sionisme, principalement les habitants musulmans de Palestine. Au contraire, nous entendons maintenant que des milliers de Juifs se sont geshmaad (se sont convertis au sionisme) et ont rejoint l'armée sioniste contre les Chareidim (Juifs pieux) dont ils sont issus! Cest la honte pour leurs familles et leurs maisons de prière ! Que faire, ces Chareidim se sont eux-mêmes mis dans une situation impossible ! Ils savent quand-même de quelle espèce les sionistes sont. Leur police et armée ne font quexécuter les ordres du régime sioniste, parfois, ils frappent plus que nécessaire aussi.
Voilà ce qui arrive quand on nobéit pas au Créateur, à Sa Thora, et aux conseils des Sages en sinstallant de son propre chef en Terre Sainte, en mettent soi-même fin à lExil, alors il faut subir des coups de bâton sionistes et des morsures du chien Amaleq.
Entre temps, toute lhumanité continue de souffrir des péchés des hommes, de linjustice, de la haine ! Il ne faut pas sétonner que lExil perdure et que Moshiach est retenu de venir ! La Justice envers les peuples doit dabord être appliquée, et lidolâtrie abolie.
Ces décrets du régime sioniste sont des avertissements qui devraient nous faire réagir favorablement. Les Juifs prisonniers du sionisme dans lentité sioniste devraient y reconnaitre la Providence Divine et saisir la Main tendue pour fuir et rejoindre les autres Juifs vivant en loyaux citoyens parmi les nations.
Jappelle donc mes frères et surs Juifs vivant dans lentité sioniste anti-Thora et illégale à :
·se repentir pour ne pas avoir combattu le sionisme dans leur pensée et cur, et pour les transgressions qui en découlent
·à réaliser que la plupart deux nont pas le niveau, ni leur place en Palestine ; déjà avant lentité sioniste, que très peu de Tsadiqim (Juifs justes et saints) étaient autorisés par révélation Divine à vivre en Terre Sainte pendant lExil
·à accepter le joug de lExil
·à quitter lentité sioniste et laisser la place aux Palestiniens chassés injustement hors de leurs maisons à cause de lhérésie sioniste et à rejoindre leurs frères et surs dispersés à travers le monde ne serait-ce que pour pouvoir échapper au malheur qui sabattra soudainement sur les reshoim (les méchants), ce Jour Redoutable est annoncé par nos Prophètes.
Que mes paroles trouvent un écho favorable dans vos curs, et que notre Créateur agrée nos vies et notre service pour Lui et que nous puissions avec Son aide être bientôt libérés du sionisme et dautres maux, et vivre le monde futur dans lharmonie.
Rav Elchonon WASSERMAN : Pessach contre le sionisme
Pessach contre le sionisme
Illustration: Le Rabbin Elchonon WASSERMAN ז"ל(1875-1941)
Notre Fête illustre parfaitement lantagonisme entre le Judaïsme de la Thora et le sionisme.
Nos ancêtres esclaves en Mitsraïm [Egypte ancienne] nen sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption divine. Ils nont pas été libérés de lesclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le Désert pour y recevoir la Loi Divine, la Thora. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de lapplication dela Thora, est contraire à la volonté divine. Enfreindre la Thora en Terre Sainte amène à lExil. LExil et la sortie dEgypte sont à la base de lidentité Juive. Nous illustrons cela avec largumentation dune Ecole Rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :
« En soulignant que tout retour à la Terre Sainte ne se ferait que par la Volonté Divine, le RabbinWASSERMAN[1], disciple du Chofets Chaim[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme Juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation dun original balkanique (que connaissait bien le Rabbin ALKALAÏ[3] dorigine serbe) ou allemand (qui entourait le Rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceux pour qui est familière lhistoire européenne nauraient guère besoin de ce rappel de WASSERMAN ; il est plutôt destiné à la majorité des Juifs dont la naïveté et la Foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du Judaïsme. Ce genre dusage est pourtant courant. Le nationalisme italien sinspire de lhistoire romaine, la formation dun Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.
Un autre commentaire de WASSERMAN vise également à faciliter la compréhension du sionisme. Dabord il met en relief limportance que la Thora attribue au respect du non-Juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la Thora enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de Homon, le personnage sinistre du Livre dEsther. Par contre, la Thora est assez sévère à légard dun Juif apostat ou dun Juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire quun chien [ ] Nous voyons en conséquence que lorigine sans la Thora na pas de valeur, ce qui montre que lidée nationale nest rien dautre quune idole moderne [ ] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant la « Shoah » vise la nature même de lentreprise sioniste.
La stratégie du Retour à la Terre que privilégie le Chofets Chaim est constamment celle dont les contours se retrouvent chez Ezéchiel :
Et je vous retirerai dentre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et jépancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations je vous purifierai. Je vous donnerai un cur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; jenlèverai le cur de pierre de votre sein et je ferai en sorte que vos observiez mes statuts et pratiquiez mes lois. Vous demeurerez dans le pays que jai donné à vos pères, vous serez pour moi un peuple, et je seraipour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)
Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et lobjectif du retour à la Terre. Cest dans ces termes-là que la tradition classique du Judaïsme entrevoit le rassemblement des Juifs en Terre Sainte, et le Chofets Chaïm ne fait que le rappeler aux masses Juives de lEurope de lEst tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait lexil plutôt quy mettre fin.
Le Chofets Chaïm illustre ce point à laide du texte de la Haggada de Pessach, un des textes les plus connus des Juifs. Le Séder est conclu avec des chansons qui louent la Providence Divine et Sa Générosité. Ainsi la chanson « Dayénou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si Tu nous avais donné la Thora et ne nous avais pas amené en Erets Yisroel ». Le Chofets Chaïm souligne que la Haggada ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Erets Yisroel et ne nous avais pas donné la Thora ».
Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de sinstaller et de se maintenir en Erets Yisroel sans pratiquer la Thora. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique quengendre lentreprise sioniste depuis plus dun siècle sexplique par cette impossibilité foncière quavait décelé leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la Rédemption précède de quelques décennies lessor du sentiment dimpasse de lentreprise sioniste qui plane actuellement sur Israel.
(Citations dans louvrage du professeur Yakov M. RABKINAu nom de la Thora Une histoire de lopposition juive au sionisme Les Presses de lUniversité Laval, Montréal2004 pp.98-99
Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars 08)
[1] (1875-1941) porte-parole du rabbin Chofets Chaïm
[2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que Chofets Chaïm, rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de Chofets Chaïm (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.
Un coup de propagande sioniste tué dans luf à Anvers
Les sionistes se servent de tout et nimporte quoi pour leur propagande, pour passer dans les médias comme protecteurs de « la communauté Juive » et surtout dicter aux autorités étatiques ce quelles doivent faire !
Encore vendredi passé dans la ville dAntwerpen, la veille de שבת, il y a eu des actes de vandalisme commis par un jeune homme, un immigrant musulman connu de la police pour vandalisme. Errant, il a arraché quelques [1]מזוזות attachées aux portes de quelques maisons de Juifs orthodoxes et des maisons dEtudes et de prières. Selon une caméra, cette personne a aussi fait tomber un shtreimel de la tête dun Juif. Selon un site sioniste, il aurait aussi bousculé et menacé des passants Juifs.
Yechouroun-Judaïsme contre sionisme condamne cet acte de vandalisme qui sattaque à des saints objets de culte et dénonce avec force lintervention de groupes sionistes auprès des autorités, tout comme leurs milices privées dans la rue qui sèment plutôt linsécurité.
En effet, après ce fait, les sionistes via un de leurs représentants (ils ne représentent nullement les Communautés Juives dont la direction ferait bien de sen débarrasser) se sont empressés dintervenir auprès de la police, mais celle-ci a réagi en répondant que la police est au courant dactes de vandalisme et suit la situation, mais quelle na pas de procès verbaux à propos de menaces et de faire tomber des couvre-chefs. Elle insiste sur le fait que bien que cette personne ait été libérée après 12 heures ne veut pas dire que ce dossier na pas de suite. Voir en annexe : http://www.gva.be/cnt/dmf20180211_03350826/vluchteling-viseert-joodse-wijk-interne-veiligheidsdienst-in-opperste-staat-van-paraatheid.
Nous, Juifs antisionistes, attendons de la part de la police et de la justice quelles fassent correctement leur travail et ne sassocient pas à ces pisseurs sionistes, agents du Mossad qui se tiennent devant nos maisons de prières.
La question qui se pose est pourquoi cela est-il arrivé ?
1)Dans tout ce qui nous arrive, il est bon de se poser la question pourquoi ceci est arrivé à nous Juifs orthodoxes qui ne se mêlent pas de la politique sioniste. Souvent la réponse ne se trouve pas loin, il faut chercher le Mal en nous, dans notre מחנה. Pourquoi à Anvers ? Bien que dans cette ville, il y habite beaucoup de Juifs non sionistes, voire antisioniste, elle est malheureusement aussi un bastion du sionisme religieux. Cest à cause de la relation que certains Juifs dentre nous ont avec les sionistes dAnvers ou de lentité sioniste. Notre Peuple a déjà souffert de cette mauvaise liaison durant la 2ème Guerre Mondiale.
2)Ce fait est une des conséquences de loccupation sioniste illégale en Palestine Occupée. Les sionistes provoquent la population native palestinienne qui ne fait que de défendre ses droits. Les sionistes transfèrent le conflit sionisto-palestinien partout dans le monde où ils sont présent. Ils se servent beaucoup des médias, des agences de tourisme, des bureaux de l « aliah », mais certains gouvernements en Europe, contaminés par le virus du sionisme, sont complices du régime sioniste et collaborent. Ils provoquent le chaos dans un pays, culpabilisant les Juifs auprès des autorités de ce pays et ils font ainsi pression sur elles, comme la fait le Mossad au Maroc tout de suite après la création de lentité sioniste.
Pourquoi ces agitations sionistes ?
Le but est de créer la peur et linsécurité dans les communautés Juives pour justifier la présence de la milice sioniste privée appelée « Shmira » qui est plutôt une source dinsécurité et de curiosité malsaine.
Lautre but est de faire partir un grand nombre de Juifs dans lentité sioniste, cest ce à quoi le régime sioniste appelle à reprises, le problème démographique et de désertion de larmée sioniste exigeant.
Si nous sommes fidèles à HaShem et Sa Thora, HaShem nenverra pas Son bâton pour nous frapper, le chien Amaleq ne pourra rien nous faire ! Donc éloignons-nous de ces sionistes qui pratiquent linjustice contre les Palestiniens avec qui nous vivions pacifiquement avant larrivée du sionisme !
[1] Petits boitiers contenant un parchemin avec des versets de la Thora accrochés sur le linteau des portes de maisons Juives. Cest un Commandement de la Thora. (דברים 6: 4-9 11: 13-21)
קול נטרונא - פרשת בשלח - יארצייט רבי יוסף יצחק שניאורסון זצ"ל
Natruna a jugé bon de rapporter des paroles du מהרש"ב, רבי יוסף יצחק שניאורסון(י"ב בתמוז תר"ם - י' בשבט תש"י), à loccasion de son יארצייט.
רבי יוסף יצחק זצ"ל, le 6ème et avant-dernier Rabbin de Loubavitch, a effectivement dit des paroles antisionistes. Il fut contre quil y ait un pays pour les Juifs, il disait que le fait de vouloir donner en cadeau une partie de ארץ ישראל comme un pays Juif, est un malheur pour les Juifs.
Concernant le fait de sinstaller en ארץ ישראל, il dit que « ארץ ישראל ce nest pas indispensable, quil faut faire ארץ ישראל ici, fais ארץ ישראל ici ». Voir en annexe (bijlagen)
Natruna a omis de rapporter que ce Rabbi à la fin de sa vie est tombé dans le sionisme ; en 47, il a fait construire Kfar Chabad, un village Loubavitch avec même une réplique du 770 Eastern Parkway dans lentité sioniste, et pas nimporte où, sur le village arabe dAl-Safiriyya.
Yechouroun-Judaïsme contre sionisme se réjouit que de plus en plus de Juifs de stricte observance et antisionistes comme nous sengagent publiquement pour dénoncer le sionisme et les crimes des sionistes. Le groupe nommé יִוָדע בַּגוֹיִם, basé aux Etats-Unis, se présente. En voici la traduction partielle.
יִוָדע בַּגוֹיִם est un comité daction qui fait connaitre journellement la voix du Judaïsme Hareidi (orthodoxe) contre la domination sioniste du mal et ses amères décrets contre la Foi. Cette organisation publie aussi, avec photos et vidéos, les persécutions et brutalités que subissent ceux qui combattent au risque de leur vie les reshoim sionistes. Ce comité désire apporter toutes les informations possibles à ce sujet au monde entier, doù leur appellation יִוָדע בַּגוֹיִם.
Les activistes de יִוָדע בַּגוֹיִם sont des Chassidim du Satmar Rebbe qui disait entre autres que « le meilleur langage que les reshoim sionistes comprennent, cest quand on leur fait honte au regard du monde. Cest la seule chose qui les effraye encore, car ils se gênent un peu devant le monde, et aussi parce quils ont peur que cela va leur causer du tort dans leurs actions de collecte dargent. Aujourdhui ils seffrayent pour un dommage dordre politique, car le monde les montrerait du doigt comme des violeurs des Droits de lhomme[1].
Nous rappelons que les Juifs fidèles à HaShem et Sa Thora nont rien à faire ni avec le régime sioniste ou lentité sioniste, ni avec la politique de ces hérétiques sionistes qui ont renié HaShem et Sa Thora, ni avec la révolte contre les nations. Cependant, les Juifs intègres dans lentité sioniste souffrent aussi de la domination sioniste et se battent contre leurs décrets.
Yechouroun-Judaïsme contre sionisme déplore que des frères Juifs non sionistes ne commencent à bouger que lorsquils sont ennuyés dans leur train de vie quotidien. Ce qui veut dire que sil ny avait pas ces mauvais décrets de la part du régime sioniste concernant par exemple le service militaire ou le Chilloul Shabbess ou la profanation des tombes, ces braves Juifs se contenteraient de vivre tant bien que mal avec les sionistes !!!
[1]Yechouroun-Judaïsme contre sionisme ajoute une remarque à leur propre présentation (cliquer sur limage) : même si les organisations des Droits de lHommes effrayaient ou pas les reshoim sionistes pour quils arrêtent leur méchanceté, nous ne serions pas satisfaits, car le problème fondamental est lidéologie sioniste, lexistence du sionisme, la présence, la domination et la domination des sionistes en Terre Sainte, la Palestine Historique.
Neturei Karta contre la déclaration du président Trump
sur Jérusalem
Bien quil y ait des divergences de vue avec le mouvement de Neturei Karta, YECHOUROUN apporte ici une position de Dovid Feldman (10 12 17) activiste de NKUSA, à laquelle nous pouvons souscrire, concernant la décision du président Trump sur Jérusalem. Il y apporte des idées intéressantes quil est bon de rappeler. Nous aurions remplacé le mot « Etat dIsraël » par ce qui est plus juste de dire « entité sioniste ».
Rabbi Dovid Feldman against the Trump declaration on Jerusalem, Dec. 10, 2017
Le Peuple Juif s'est opposé à l'occupation de la Palestine dès le début. C'était dans les années 1930, avant la création de l'État d'Israël.
Lorsque les sionistes sont venus dans la région et que leur politique a commencé, le Rabbin SONNENFELD à l'époque, a écrit un article dans un des journaux arabes qui s'appelait 'Paix et Vérité', dans lequel il écrivait - il était le Grand Rabbin de Palestine - clarifiant que le Peuple Juif n'a pas de demande sur tout lieu sacré et sacré chez les musulmans.
En 1947, un an avant la création de l'État d'Israël, Rabbi Dushinsky, le Grand Rabbin de l'époque, a écrit un témoignage écrit à la réunion des Nations Unies à Jérusalem, et je cite : «Nous souhaitons en outre exprimer notre opposition définitive à un État juif dans n'importe quelle partie de la Palestine». Il a été ignoré par les États-Unis à l'époque.
Plusieurs mois plus tard, le rabbin Dushinsky a envoyé un télégramme aux Nations Unies, et a réussi à laisser au moins Jérusalem libre, et cette demande a été respectée. C'est ainsi que Jérusalem a été conservée pendant des décennies. Les dirigeants juifs, les communautés juives du monde entier, se sont opposés à la création de l'Etat et le font encore.
La philosophie[1] du sionisme ne provoque pas seulement une catastrophe pour le peuple palestinien, c'est aussi un véritable désastre pour le Peuple Juif. Ce qu'il a fait à notre Peuple - il tente de transformer le Judaïsme d'une religion en nationalisme, déracinant toute sainteté sacrée de notre religion. La honte !
Le concept de la création d'une patrie souveraine pour les Juifs est totalement interdit selon le Judaïsme, puisque selon notre Foi, nous sommes en Exil et quil nous est interdit de mettre fin à l'Exil par n'importe quel moyen physique. Mais par-dessus tout, tous ces crimes contre le peuple palestinien, tout ce bain de sang, l'expulsion de son peuple et l'oppression des personnes qui restent encore, c'est totalement criminel, pas seulement selon le Droit International, mais selon la Loi Juive elle-même.
Nous sommes présents ici après avoir entendu ces nouvelles concernant Jérusalem, nous plaidons envers le président des États-Unis d'Amérique : s'il vous plaît, repensez cette politique, car ce n'est pas seulement une escalade de la violence ; cest la poursuite de cette terrible occupation qui n'est en faveur de quiconque impliqué dans le conflit.
Nous assistons à des effusions de sang, des flots de sang de tous les côtés du conflit. Pourquoi ? Juste pour ce mouvement politique, c'est criminel et antireligieux, et anti-juif.
Nous prions pour cette belle paix quil y avait en Palestine, avant ce conflit politique, que cette belle paix soit un exemple pour nous tous, et nous prions le Dieu Tout-Puissant, de nous épargner tous, et d'avoir à nouveau cette paix en Terre Sainte, en Palestine et à Jérusalem.
Finalement, nous prions pour que la gloire du Tout-Puissant soit révélée dans tout l'univers, que toute l'humanité serve le Dieu Unique dans la paix et l'harmonie.
Merci beaucoup !
[1] Malheureusement le sionisme nest pas seulement une philosophie, cest une idéologie dont lapplication est néfaste pour toute lhumanité.
Natruna critique le communiqué de presse de l'"Agoudath Israel" américaine
NATRUNA critique le communiqué de presse de la section américaine de l'Agouda qui applaudit la décision Trump sur Jérusalem.
NATRUNA rappelle que le Rav de Satmar dans "VaYoel Moshe" a expliqué que si on commence à être en bon termes avec les idolâtres, à long terme, il n'y a plus de différence dans le consentement. Malheureusement, cela se confirme.
Le Hilloul HaShem est énorme quand il est fait par des Juifs Shomrei-Thora et Mitsvoss vêtus dun habit pieux.
L’APRÈS-GAZA : Soyez confiants, mais craignez le pire !
LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE EST INSÉPARABLE DE LA LUTTE CONTRE LES RÉGIMES ARABES (vendus à l’impérialisme américain et collabos de l’entité sioniste)