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Rabbin Dr. Raphael BREUER
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(1842-1909)

ברוך הבא!    السلام عليكم!

Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniques YECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora.
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    Thora contre national-judaïsme (sionisme)
    18-09-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.NON PAS L'ISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI !

    NON PAS L’ISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI!

     

    APPEL A L’INITIATION D’UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME

     

    Ce message s’adresse tant aux Juifs, souvent non sionistes mais conditionnés par le Sionisme, qu’aux Musulmans et autres croyants.

     

    Nos deux fois, nos deux religions ont certes chacune leur spécificité et particularités. Il n’y a aucun intérêt à en faire un amalgame. Mais le Judaïsme et l’Islam ont aussi beaucoup en commun et en parallèle, et dans la situation actuelle c’est bien ce qui mérite d’être souligné. In pluribus unum ! Tout deux, le Judaïsme authentique et l’Islam, prônent et cherchent la proximité du Dieu Un, du Saint Créateur! 

     

    Historiquement, dans les pays à domination islamique, ce pendant des siècles, les communautés Juives ont généralement bénéficiées de la protection de l’autorité, et la bonne entente entre Juifs et Musulmans régnait.

    C’est le Sionisme, ennemi de la Torah, qui est venu gravement perturber ces relations harmonieuses en s’alliant aux grandes puissances en vue de conquérir la Palestine et de la transformer en entité sioniste, dite « avant-poste du monde libre ».

    De nos jours, dans la plupart des pays occidentaux, dominés par l’impérialisme américain, soit alliés à l’impérialisme américain se déchaîne la diffamation de l’Islam et la discrimination de Musulmans. Cela rappelle dangereusement la judéophobie et la persécution des Juifs entre les deux guerres mondiales.

    Rien que ce fait-là devrait appeler les Juifs non seulement à la vigilance (ils pourraient bien être les suivants, que Dieu nous protège), mais surtout l’esprit de DROITURE et de JUSTICE, et de GENEROSITE HUMAINE devrait faire que nous nous solidariserions avec nos frères et sœurs musulmans des pays occidentaux.

    A noter que l’Islamophobie n’est pas uniquement un exutoire de l’extrême droite dépositaire du Nazisme. Elle provient plutôt du fascisme à col blanc, de milieux libéraux, « bien pensants » lié au Néoconservatisme américain et aux lobbys sionistes. Elle se manifeste aussi par la subtilité d’opposer un soi-disant « Islam occidental éclairé » à l’ « l’Islam terroriste ». Cette hypocrisie est utilisée par les ennemis de toutes religions, sauf si celles-ci sont l’opium pour le peuple au service de l’impérialisme.

     

    Ensuite, il a bien sûr la cause palestinienne qui devrait unir le Judaïsme de la Torah et l’Islam.

     

    L’antisionisme de la Torah devrait s’opposer au Sionisme et à son entité, même si pendant la période de notre Exil et de Dispersion, le  Saint Créateur avait installé en Terre Sainte au lieu de Palestiniens musulmans, d’autres peuples tels des Coréens ou Inuits. La Torah interdit formellement tout autant un pouvoir politique religieux, même régi selon les règles de la Torah, que l’actuel pouvoir de Kofrim (renégats), alliance de sionistes antireligieux et falsificateurs religieux.

    Malheureusement le Satan a réussi à tromper et à conditionner un très grand nombre de Juifs par la propagande sioniste.

    A quoi sont intéressés les Juifs non contaminés par le Sionisme dans la phase actuelle que nous croyons être celle des souffrances, des douleurs qui annoncent l’avènement du Messie?  C’est bien sûr que cesse au plus tôt la domination de la Terre Sainte par les Sionistes ! Car le Sionisme est l’obstacle principal qui empêche la venue du Messie, qui doit venir et qui est attendu, non seulement pour les Juifs, mais pour la rédemption de toute l’humanité.   

     

    A qui doit appartenir la Palestine ? Bien sûr aux Palestiniens qui en grande majorité sont Musulmans. Cela a déjà été reconnu par nos saints Rabbins dans les années ’20 du siècle dernier et a été formulé magistralement par le jeune rabbin allemand Simon SCHWAB en 1934 dans son écrit « Retour au Judaïsme ». Les Rabbins de tous les siècles précédents acceptaient de bon gré la soumission à la domination ottomane en Palestine.

     

    En période d’Exil et de Dispersion, les Juifs n’ont aucun intérêt à dominer la Terre Sainte, et non plus les autres parties du monde. Notre vocation divine est d’être « un peuple saint et un royaume de prêtres », une population pilote, exemplaire, au service de l’humanité. Nous devons nous rappeler, plus que jamais, que ce n’est que par et pour la Thora transmise à Moïse au mont Sinaï que nous sommes Juifs.

     

    C’est de bon cœur, que nous Juifs devons accepter et promouvoir la souveraineté du peuple palestinien sur l’entièreté de la Palestine historique. Pas une parcelle de la Terre Sainte ne peut rester profanée par les Sionistes.

    Vu ainsi, c’est le bon sens même. Il n’y a aucun antagonisme entre le Judaïsme et l’Islam. Le Sionisme est notre ennemi commun.

     

    Le Rabbin Samson Raphael HIRSCH formula la Tradition de la Thora ainsi: « Mensch Jissroél », Humain car Juif et Juif car Humain, avec l’obligation de « Thora im Dérekh Erèts », le savoir-vivre Juif.

    Fidèles à notre Tradition de Thora, nous avons à nous conduire de façon irréprochable, à sanctifier le Nom Divin dans notre relation avec nos prochains non-Juifs. Nous appelons nos frères et sœurs Juifs induits en erreurs à se détacher du Sionisme, à se retourner contre l’idolâtrie et la malfaisance sionistes, en premier lieu contre la falsification de la Thora nommée Sionisme religieux. Le retour à la Source, c’est le retour à la Thora non falsifiée !

     

    Nous devons compatir avec les victimes non juives du Sionisme et soutenir la Résistance islamique palestinienne. Ceci contrairement aux gouvernements arabes qui laissent souffrir Gaza et craignent la Révolution Islamique dans leurs pays. La compassion et la bienfaisance sont des traits indélébiles des enfants d’Abraham, de toute âme Juive qui a été présente au Mont Sinaï lors du Don de la Thora. L’Amalek sioniste est le contraire.

     

    Notre proposition d’alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam contre le Sionisme, resterait incomplète sans faire l’éloge, sans exprimer le soutien à la République Islamique d’Iran, fruit de la Révolution Islamique (1979). Cette Révolution Islamique a fait ses preuves et donne des impulsions spirituelles indispensables, de très haute qualité, aux aspirations des peuples pour leur souveraineté, contre le sionisme, l’impérialisme et toute forme d’injustice.

     

    C’est dans ce sens et dans ce contexte que nous formulons cet Appel à initier et à développer l’indispensable alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam, entre Juifs et Musulmans contre le Sionisme.

    Que le Saint Créateur veuille bénir et protéger ceux qui œuvrent  pour accomplir Sa Volonté pour réaliser la Droiture, la Justice et l’Harmonie fraternelle de l’Humanité entière dans la reconnaissance et l’adoration du Dieu Un.

     

    Shmiel Mordche BORREMAN

    Pour le Collectif de l’Association d’Etude Yechouroun Judaïsme contre Sionisme
    Centre Zahra France 17 juiillet 2008

    18-09-2008 om 16:10 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    09-09-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (5)
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (5)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

     

    Q10. S’il y avait eu un Etat pendant l’Holocauste, cela n’aurait-il pas évité la mort de millions de Juifs ?

     

    Il y en a qui soutiennent l’opinion que l’‘Etat d’Isra-l’ est nécessaire afin de prévenir une répétition de l’Holocauste. Cet argument est fallacieux pour plusieurs raisons :

    (a)     Si l’on croit que Dieu contrôle notre destin, nous devons accepter qu’Il veillait sur nous pendant 2000 ans et qu’Il ne S’est pas soudainement  arrêter en 1939, mais qu’Il avait un but caché dans l’Holocauste que nous ne comprenons pas mais que nous devons accepter.

    (b)     Même s’il y avait du mérite à créer un soi-disant ‘havre de paix’, cela ne peut pas être à travers le Chillul Hashem[1] et la Shefichas Domim[2] causée par sa création aux dépens et contre les souhaits de la population indigène, les Palestiniens.

    (c)     De plus, quel genre de ‘havre de paix’ est-ce lorsque c’est la seule place au monde depuis la deuxième guerre mondiale où des Juifs ont trouvé la mort par dizaines de milliers ?

     

    (Il vaut la peine de mentionner ici que le Rov de Satmar, de mémoire bénie, dans sa principale œuvre sur l’entièreté du sujet du sionisme, Va Yoel Moishe[3], déclare que l’Holocauste fut une conséquence directe de notre participation au sionisme et fut une ‘ des  conséquences désastreuses’ mentionnées auparavant concernant la transgression de l’interdiction d’essayer de mettre une fin à l’Exil par nos propres moyens.

     

    Cela signifie que, malgré le fait que la culpabilité du régime nazi  ne puisse en aucun cas être atténuée, le fait qu’ils furent capables de réussir à ce point dans leurs cruelles intentions, fut un résultat de nos propres actions.)

     

    Maintenant, il devrait être tout à fait clair que l’opposition à l’Etat sioniste est très méritante et ne peut certainement pas être perçue comme déloyale au Peuple Juif.

     

     

    Q11.Mais il y a des sionistes religieux qui donnent un soutien très solide au sionisme et qui le font avec grande ferveur et Mesiras Nefesh[4].

     

            Il est vrai qu’il y a un phénomène supplémentaire qui embrouille le tableau, à savoir le sionisme religieux.

     

    Malheureusement, leur ferveur et leur Mesiras Nefesh sont déplacées. Ce sont des gens qui se déclarent fidèles à la religion Juive, mais qui ont été influencés par le sionisme laïque, nationaliste, philosophique et qui ont ajouté une nouvelle dimension au Judaïsme – sionisme, c'est-à-dire l’objectif d’établir et développer un Etat Juif en Palestine maintenant.

     

    Ils prétendent que le sionisme est inhérent à la religion Juive. Mais leur soutien émotionnel les a conduit à rationaliser leur approche et à apporter des sources de la Thora à l’appui de leur opinion en interprétant de façon erronée des passages et des sources de la Thora. Mais, en fait, selon nos explications antérieures, leur vue est tout à fat contraire à celle de la Thora comme nous l’ont enseignée nos grands Maîtres.

     

    Bien plus, leur idéologie qui est d’imposer leur but quel que soit le prix en terme de vies humaines et de propriété envers quiconque se trouve dans leur chemin, a des résultats tragiques et pour les Juifs et pour les Palestiniens, et provoque un Chilul Hashem qui est d’autant plus grand que cela se produit au nom de la religion.

     

     

    Q12. Mais n’est-il pas un fait que les Juifs ne peuvent pas s’entendre avec les Arabes et que si l’Etat  sioniste était démantelé, les Juifs ne pourraient pas vivre sous souveraineté arabe ?

     

            Le conflit général entre Arabes et Juifs en Palestine a seulement commencé lorsque les premiers pionniers sionistes  arrivèrent en Palestine avec le but déclaré de former un Etat en court-circuitant la population arabe indigène. Le conflit s’est poursuivi jusqu’à ce jour et a coûté des milliers de vies. Une tragédie pour les Palestiniens et pour le Peuple Juif. Et ce pourrait bien être une partie des retombées désastreuses contre lesquelles nous sommes mis en garde si nous transgressons le commandement  talmudique de ne pas se rebeller contre notre Exil.

     

            La vérité, c’est que les relations entre Arabes et Juifs prennent cependant leurs racines loin dans l’histoire ancienne. En général, les relations étaient cordiales et bénéfiques pour les deux. Historiquement, il était courant que lors des persécutions contre les Juifs en Europe, ces derniers trouvèrent refuge dans différents pays arabes. Notre attitude envers les Arabes par conséquent devrait être synonyme de gentillesse et de respect.

     

            Donc, un autre objectif atteint en se joignant aux sympathisants des Palestiniens est  de dire au monde, spécialement à nos voisins arabes, qu’il n’a pas de haine ou d’animosité entre Juifs et Arabes. Nous souhaiterions vivre ensemble comme amis et voisins comme nous l’avions fait pour la plupart pendant des centaines, même des milliers d’années dans tous les pays arabes. C’est uniquement  la venue des sionistes et du sionisme qui a bouleversé cette relation de jadis.

     

    (à suivre) Traduction : Sœur Enissa KELIF



    [1] Profanation du Nom Divin, sacrilége

    [2] Effusion de sang

    [3] VaYoèl Moshé : Rabbi Joel TEITELBAUM (1958) Ouvrage essentiel sur l’antisionisme de Thora. Disponible uniquement en Langue Sainte et une version abrégée en Yiddish.

    [4] Abnégation

    09-09-2008 om 11:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    08-09-2008
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    LE COURRIER DES AMIS:
    Mabrouk Karim nous écrit

    Etat Mafioso

     J'ai l'honneur de vous présenter le Parrain IV ! Le film se déroule en Isra-l ... trafic de femmes, marché fructifiant de la prostitution, exploitation des travailleurs émigrés ...

     

    Traite des blanches: Le commerce d

     

    Voici le synopsis ... http://www.alterinfo.net/Traite-des-blanches-Le-commerce-d-esclave-conduit-a-Isra-l_a23579.html?PHPSESSID=14408d08160a92860454839c45256a2a

     

    Exploitage des femmes et émigrés, racisme anti noir, terrorisme d'état ... A bas les Illusions !

    08-09-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    02-09-2008
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (4)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

    Q6. Pourquoi dites-vous que le Peuple Juif ne veut pas son propre Etat ? C’est certainement pour quoi nous prions constamment ?

     

            Nous prions pour Moshiach[1] quand toutes les nations du monde, y compris les Palestiniens, consentiront de plein gré à ce que le Peuple Juif possède Erets-Yisroel[2].

     

            Ce que nous ne voulons pas est le sorte d’entité qui existe maintenant – l’Etat sioniste, qui hormis le fait qu’il soit interdit par la Thora, est aussi perçu par les Palestiniens et beaucoup d’autres nations comme étant une terrible injustice, parce qu’il a été imposé de force et a causé la situation tragique qui existe en Erets-Yisroel en plus d’un énorme Chilul Hashem[3].

     

     

    Q7. Mais l’‘Etat d’Isra-l’ a été reconnu par les Nations-Unies ?

     

            Le seul peuple qui peut avoir juridiction sur les affaires d’un pays est la population indigène, dans ce cas les Palestiniens. Ils n’avaient pas accepté l’Etat sioniste. Imaginez la réaction des Anglais si les Nations Unies devaient décider, contre la volonté des Anglais, qu’une partie de l’Angleterre devrait être mise de côté comme Etat pour les Juifs ou un autre groupe.

     

     

    Q8. Qu’en est il de la Mitsveh de Yishuv Yisroel[4] ?

     

            Comme expliqué précédemment, on nous enseigne que durant l’Exil CETTE Mitsveh[5] n’incombe pas au Peuple Juif dans sa totalité, au contraire, c’est absolument défendu. Il y a des opinions qui disent que cela s’applique aux individus, mais seulement si l’on est certain qu’aucune partie de la Thora n’est transgressée en accomplissant la Mitsveh.

     

     

    Q9. Mais n’est-ce pas un fait que l’‘Etat d’Isra-l’ aide à maintenir l’Identité Juive ?

     

    Avoir Erets-Yisroel et vivre en Erets-Ysroel sont des éléments merveilleux et exaltants de la Thora et du Judaïsme, mais ne sont pas essentiels à la continuation de l’existence et de l’identité du Peuple Juif.

     

    La nation juive a été sans pays depuis 2000 ans, mais aussi longtemps qu’ils gardaient leur Thora, ils gardaient leur identité Juive. C’est la Thora qui est essentielle à l’identité Juive, non le pays.

     

    Les sionistes voulurent cependant se débarrasser des contraintes de la Thora et de l’Exil et tenter d’établir une nouvelle forme d’identité Juive. Non pas basée sur la Thora, mais sur le pays. Elle fut basée sur une ambition typique, guidée par l’émotion, profane, nationaliste, pareille en cela à la plupart des autres nations. Mais ils ne formaient pas une identité Juive du tout, mais une identité sioniste, ce qui est tout autre chose.

     

    (à suivre) Traduction : Sœur Enissa KELIF



    [1] Le Messie (hébraïsme)

    [2] Appellation rabbinique de la Terre Sainte, la Palestine

    [3] Profanation du Nom Divin, sacrilège

    [4] Etablissement des Juifs en Terre Sainte

    [5] Commandement (hébraïsme)

     

    02-09-2008 om 09:02 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    29-08-2008
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    LES SIONISTES AU PILORI


    LE CLAN BUSH
    (1)

     

    NORMAN PODHORETZ, Gourou néo-con.

    Théoricien du néo-conservatisme, fondateur de la revue « Commentary » Podhoretz et sa femme Midge Decter ont dirigé à la fin des années 80 le « Comité sur le danger actuel ». Il est le beau-père de Rachel  (mariée Elliott Abrams ) et père du journaliste John Podhoretz. (New York Post

    Podhoretz  a été décoré  en mai 2007 Guardian of Zion Award par l’Université sioniste religieuse Bar-Ilan.

    Conseiller en politique étrangère de Rudy Giuliani dans sa campagne présidentielle en 2008. Le fauteur de guerre sioniste Norman Podhoretz appelle publiquement et constamment à l’attaque impérialiste américaine contre la République Islamique d’Iran. Ces « idées » criminelles sionistes sont condensées dans son livre: World War IV: The Long Struggle Against Islamofascism, Ed. Doubleday,11 septembre 2007. 

     

    Citation : The opponents of bombing — not just the usual suspects but many ... who have no illusions about the nature and intentions and potential capabilities of the Iranian regime — disagree that it might end in the overthrow of the mullahcracy. On the contrary, they are certain that all Iranians, even the democratic dissidents, would be impelled to rally around the flag. And this is only one of the worst-case scenarios they envisage. To wit: Iran would retaliate by increasing the trouble it is already making for us in Iraq. It would attack Israel with missiles armed with non-nuclear warheads but possibly containing biological and/or chemical weapons. There would be a vast increase in the price of oil, with catastrophic consequences for every economy in the world, very much including our own. The worldwide outcry against the inevitable civilian casualties would make the anti-Americanism of today look like a love-fest. I readily admit that it would be foolish to discount any or all of these scenarios. Each of them is, alas, only too plausible. Nevertheless, there is a good response to them, and it is the one given by John McCain. The only thing worse than bombing Iran, McCain has declared, is allowing Iran to get the bomb.

    "The Case for Bombing Iran", Commentary Magazine, last accessed November 26, 2007

     

    A lire:

                            

                      The Evil of Banality by Murray N. Rothbard   I have no way of knowing what Norman Podhoretz’s eating habits are. But Podhoretz is a New York Jewish intellectual, the longtime editor of the pretentious, ... www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard52.html - 20k - In cache

                      Why Does Norman Podhoretz Hate America? - by Michael Scheuer Norman Podhoretz's new book, World War IV: The Long Struggle Against Islamofascism, is a hate-filled, anti-American book of the first order. ... antiwar.com/scheuer/?articleid=11670 - 50k - In cache

     

     (1) Dans un article intitulé “les décideurs de l’Empire” le Christian Science Monitor, journal à grand tirage américain, présente les 12 principaux membres sionistes du Clan Bush.

    Ces membres ont une grande influence sur les politiques intérieures et extérieures du pays et ceci à tel point que même, les guerres et les coups d’Etat dans les quatre coins du monde ainsi que les discours des membres de l’administration Bush sont, tous, orchestrés par ces derniers.

    De sorte que BUSH ne fait rien sans leur autorisation. En tous cas, tous les évènements survenus à travers le monde entier reflètent d’une manière ou d’une autre, les traces des Américains : évènements tous coordonnées par le conseil de 12 membres.

    Voici ces 12 figures de proue : Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, Richard Perle, Lewis Libby, John Bolton, Elliot Abramz, Robert Kagan, William Kristol, Frank Jaffney. Source : http://french.irib.ir/programmes/clan-Bush.htm  10/01/2007

     

    (à suivre)

    29-08-2008 om 15:35 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LA NORMALISATION ARABE SAPE LE BOYCOTT DE L'ENTITÉ SIONISTE
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    Comment la normalisation arabe sape le boycott d’Isra-l (entité sioniste)

     Wassim Al-Adel/The Electronic Intifada

    Négliger cette tendance pourrait conduire, en Occident, à une remise en cause des campagnes de boycott actuelles et à venir contre Isra-l.

    Alors que les campagnes de boycott et désinvestissement en Occident deviennent de plus en plus affinées et étendues, le vieux boycott d’Israël par le monde arabe est torpillé par les gouvernements, les firmes et les hommes d’affaires arabes. Cette volonté d’une normalisation avec Israël sans contrepartie doit être combattue par tous ceux qui oeuvrent pour la justice en Palestine. La récente campagne d’Adalah-NY contre le milliardaire Lev Leviev a fait la clarté sur la relation naissante entre les gouvernements et les hommes d’affaires arabes avec Israël.

    La coalition pour la justice au Moyen-Orient, Adalah-NY, de New York, a mené campagne avec succès en avril dernier pour empêcher Leviev d’ouvrir une succursale de sa chaîne de joaillerie à Dubaï. Leviev est le président d’Africa Isra-l Investments qui construit des colonies illégales, réservées aux juifs, sur les terres du village de Jayyous en Cisjordanie par le biais de sa filiale, Danya Cebus. Un mélange de révélations par les médias et de tollés dans l’opinion publique a contraint les autorités émirats à nier avoir accordé la moindre autorisation au bijoutier. Ce fut une victoire pour tous ceux qui souhaitent la fin de l’occupation israélienne.

    Le succès de la campagne d’Adalah-NY soulève deux idées pour les militants : première idée, il existe une culture grandissante de la léthargie et de la complicité avec Isra-l et ses bailleurs de fonds, culture exploitée au plus niveau des gouvernements arabes. Deuxième idée, ces mêmes gouvernements sont sensibles aux pressions quand leur ampleur devient manifeste.

    Il est navrant de constater que, malgré le tollé publique et l’attention des médias qui ont empêché effectivement Leviev de monter un magasin à Dubaï, d’autres firmes, bien connues pour leurs liens avec Isra-l, continuent d’y opérer librement. Le géant (britannique) de la grande distribution, Marks & Spencer, se trouve en tête des liste de boycotts de la plupart des groupes pro-palestiniens, cela ne l’empêche pas d’avoir ouvert l’un de ses plus grands magasins à Dubaï, un investissement d’environ 3,9 millions de dollars, avec des projets pour une expansion ultérieure dans toute la région.

    Marks & Spencer a fait l’objet d’éloges en 2000 de la part de l’ancien ambassadeur israélien au Royaume-Uni, Dror Zeigerman, et on estimait alors, à la veille du nouveau millénaire, que le groupe importait près de 440,88 millions de dollars de produits israéliens chaque année. Dans le même temps, l’inauguration de ce premier point de vente M & S à Dubaï, en 1998, pouvait s’honorer de la présence de celui qui était alors prince héritier de Dubaï et ministre de la Défense, le Sheikh Mohammad bin Rashid al-Maktoum, qui est aujourd’hui le nouveau dirigeant de Dubaï, Premier ministre et vice-président des Emirats arabes unis. Etant donné l’importance des partisans sionistes de Marks & Spencer, il est difficile d’imaginer qu’al-Maktoum ait pu ignorer les liens de la firme avec Israël. Bien sûr, les Etats du Golfe sont réputés pour n’observer que de façon très irrégulière le boycott panarabe d’Isra-l. Par conséquent, il n’est pas surprenant qu’à un niveau institutionnel, un discours qui aurait été considéré comme tabou il y a encore dix ans, est maintenant propagé sans vergogne.

    Un exemple en a été fourni récemment avec l’annonce de la « Ville de la Soie » du Koweit. Projet de 132 milliards de dollars actuellement en cours de réalisation, la Ville de la Soie vise à relier le Koweit à Bagdad, à Damas, puis à l’Iran et plus loin encore, à la Chine. L’un de ses objectifs, à en croire les propos du premier urbaniste du projet, Sami al-Faraj, vise à « faire la liaison avec Isra-l » (Khaleej Times Online, 22 juillet 2008). Al-Faraj - lequel se trouve être aussi le président du Centre des Etudes stratégiques koweïtien et conseiller auprès du Conseil de coopération du Golfe - répondait alors aux critiques d’« obsolescence » formulées contre ce projet. Comme on pouvait s’y attendre, les officiels koweïtiens ont gardé le silence à ce sujet, un silence mis en relief par l’acquiescement aux demandes occidentales et israéliennes de normalisation. S’agissant des Saoudiens, l’adhésion à l’Organisation mondiale du commerce, qui interdit le boycott de ses autres Etats membres et donc d’Isra-l, signifie que la politique de boycott des produits israéliens par les dirigeants saoudiens s’en va également en lambeaux, bien qu’elle reste encore à être abandonnée officiellement.

    Le boycott arabe se situe essentiellement à trois niveaux : le premier concerne principalement le boycott direct des produits israéliens et de tout accord avec les hommes d’affaires et particuliers israéliens ; le second niveau touche au boycott des firmes qui opèrent en Israël ou qui traitent avec cet Etat ; tandis que le troisième vise les firmes qui ont des contrats avec celles du deuxième niveau. Le boycott est actuellement limité à son premier niveau et, comme l’a montré l’affaire Leviev, même celui-là est en train de s’éroder.

    Pour avoir une idée de la façon dont le boycott arabe s’est affaibli, il suffit d’observer la situation en Syrie, quartier général du très influent Bureau central du boycott. Les changements depuis 2000 sont étonnants alors que nous voyons les produits et les firmes qui étaient catégoriquement interdits peu avant devenir largement accessibles. Cela est dû en partie à la lente, mais constante, libéralisation de l’économie. A Damas, la ligne d’horizon est défigurée par l’énorme hôtel des Quatre Saisons qui fut inauguré par le milliardaire saoudien, le prince saoudien Walid bin Talal, et qui possède des succursales à travers le monde entier, y compris à Jérusalem. Dans le district branché d’Abu Roumaneh, le premier Kentucky Fried Chicken officiel du pays s’est ouvert et est le lieu de prédilection favori des gens aisés de Damas (contrairement à l’image qu’ont les KFC en Occident qui les montre comme une chaîne de restauration rapide pour les classes laborieuses à bas revenu). Le lancement du KFC a été orchestré par la colossale compagnie koweïtienne, Americana, qui gère d’autres chaînes de restauration rapide dans toute la région et renforce ainsi l’influence du Golf dans l’érosion du boycott. Que KFC ait été autrefois boycotté par le Bureau central du boycott (Damas) semble, de façon commode, bien oublié aujourd’hui. A travers ces deux exemples, on peut voir cette collusion silencieuse entre le gouvernement et les hommes d’affaires arabes importants, aux dépens du boycott et de la résistance à l’occupation.

    A ces deux exemples, on pourrait y ajouter une liste presque illimitée, mais le souci central reste qu’il devient urgent d’enquêter et d’informer sur cette tendance visant à faire porter atteinte, par le monde arabe, au boycott d’Isra-l et à l’opportunité de la résistance de la Palestine à son occupation. Les gouvernements arabes ne peuvent plus être, s’ils l’ont jamais été, considérés comme les champions sûrs du boycott. Les dernières expériences des groupes comme Adalah-NY et de la campagne de boycott des produits israéliens ont aidé à montrer quelles relations de pouvoir sous-tendent la collaboration économique de l’Occident, des Etats et firmes arabes avec Israël. Mais elles ont permis également d’embarrasser lesdits gouvernements arabes, les obligeant à maintenir la pression sur Israël. Sinon, négliger cette tendance pourrait, en Occident, conduire à une remise en cause des campagnes de boycott actuelles et à venir contre Israël.


    Wassim Al-Adel tient un blog syrien sur : http://maysaloon.blogspot.com/, il est basé à Londres et prépare une maîtrise de philosophie.

     Sur ce sujet du boycott d’Isra-l, voir notamment :

    -  Isra-l et l’Europe : une relation spéciale, Arjan El Fassed, The Electronic Intifada.

    -  Contre le resserrement des relations UE/Isra-l - Pour la suspension de l’Accord d’association , BDS.

    -  Pourquoi le boycott culturel d’Isra-l est nécessaire, Remi Kanazi, CounterPunch -

    -  Il est temps de boycotter Isra-l au niveau mondial, Omar Barghouti.

    29 août 2008 - The Electronic Intifada - Traduction : JPP

    29-08-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    25-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Les Sionistes au Pilori: Trotskyste et néo-con Irving KRISTOL
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    LES SIONISTES AU PILORI


    LE CLAN BUSH
    (1)

     

    Irving KRISTOL, trotskyste et néo-con

     

    Figure de proue du Clan Bush. Père du mouvement néo-con américain, Irving Kristol fait partie des intellectuels new-yorkais, pour la plus part des immigrés « juifs » de l’Europe de l’Est. A la fin des années 30, trotskyste, il poursuivi ses études à City College à New York.

    Entre 1947 et 1952, il a été rédacteur en chef de la revue « Commentary ». Fin des années ’60, ce libéral rejoint les rangs des conservateurs, les libéraux ayant selon lui des tendances d’anti-américanisme.

    Kristol père a écrit de nombreux articles dans des publications telles que « The National Interest » et « The Public Intends », articles dans lesquels ont peut lire les principes du néo-conservatisme américain.

    D’autre part, il a rédigé de nombreux ouvrages, y compris « The Autobiography of an Idea, Neoconservatism ».

    Il est le père de William KRISTOL, rédacteur en chef du « Standard Weekly »

    En juillet 2002 G.W. BUSH accorde à I. KRISTOL la Presidential Medal of Freedom. (Médaille présidentielle de la ‘Liberté’)

    Citation:

    "Senator McGovern is very sincere when he says that he will try to cut the military budget by 30%. And this is to drive a knife in the heart of Isra-l... Jews don't like big military budgets. But it is now an interest of the Jews to have a large and powerful military establishment in the United States... American Jews who care about the survival of the state of Isra-l have to say, no, we don't want to cut the military budget, it is important to keep that military budget big, so that we can defend Isra-l.”

     

    Autumn 5760 / 1999, No. 8    
    On the Political Stupidity of the Jews
    IRVING KRISTOL

    ------------------------

    (1) Dans un article intitulé “les décideurs de l’Empire” le Christian Science Monitor, journal à grand tirage américain, présente les 12 principaux membres sionistes du Clan Bush.

    Ces membres ont une grande influence sur les politiques intérieures et extérieures du pays et ceci à tel point que même, les guerres et les coups d’Etat dans les quatre coins du monde ainsi que les discours des membres de l’administration Bush sont, tous, orchestrés par ces derniers.

    De sorte que BUSH ne fait rien sans leur autorisation. En tous cas, tous les évènements survenus à travers le monde entier reflètent d’une manière ou d’une autre, les traces des Américains : évènements tous coordonnées par le conseil de 12 membres.

    Voici ces 12 figures de proue : Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, Richard Perle, Lewis Libby, John Bolton, Elliot Abramz, Robert Kagan, William Kristol, Frank Jaffney. Source : http://french.irib.ir/programmes/clan-Bush.htm  10/01/2007

    (à suivre)

    25-08-2008 om 18:13 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    20-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.DECLARATION JUIVE D'OPPOSITION INTERNATIONALE À ATTAQUER L'IRAN
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    Déclaration Juive d'opposition internationale

    à attaquer l'Iran

     

    2008-08-14

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

     

    Les tambours de guerre pour attaquer l'équipement nucléaire, les réacteurs de l'Iran battent tant en Isra-l qu'aux Etats-Unis. La récente déclaration du New York Times, 18 juillet, écrite par l'historien israélien Benny Morris, sert à consolider ces forces politiques. L'opposition Juive exprime ici son indignation afin d’empêcher cette épouvantable proposition.

     

    Cette clameur de guerre contre l'Iran n’a pas seulement rencontré l'opposition populaire, mais va aussi à l’encontre de la diplomatie silencieuse qui a engagé l'Iran aussi bien dans des relations suivies avec l'agence nucléaire de l'ONU que dans des négociations commerciales économiques avec les Etats-Unis eux-mêmes. Isra-l s’est également engagé à poursuivre un cessez-le-feu qui a tenu maintenant un mois, au soulagement des populations, tant d'Isra-l que de Gaza. A la lumière de l'ambiance politique de raison et de négociations qui se prépare, la mentalité militariste a gonflé sa logique de guerre en  essayant de créer les conditions préalables pour une nouvelle guerre. Morris cherche à inventer de telles querelles en vue de conditions préalables.

    “Ils utiliseront probablement n'importe quelle bombe qu'ils construisent, tant à cause de l'idéologie qu'à cause de la peur des opérations préventives du nucléaire israélien. Par conséquent une frappe nucléaire israélienne pour empêcher les Iraniens de prendre les dernières dispositions en vue de l'obtention de la bombe est probable. L'alternative permet à Téhéran d'avoir sa bombe. Dans l'un ou l'autre cas, il y aurait de grandes chances pour un holocauste nucléaire du Moyen-Orient.”

    http: // www.nytimes.com/2008/07/18/opinion/18morris.html

     

    Cette promotion de l‘inévitable joue sur la mémoire juive et israélienne de l'Holocauste Nazi afin de recueillir toute source de soutien en faveur d'une frappe militaire d'Isra-l contre l'Iran, en provoquant une réaction et en causant une nouvelle guerre en y engageant les Etats-Unis. C'est particulièrement déplorable en vue du fait que 16 agences de renseignements américaines ont conclu que l'Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires et n'en a pas eu depuis cinq ans.

     

    Nous louons le courage héroïque de Mordechai Vanunu qui a dévoilé des secrets nucléaires israéliens, en rejoignant nos voix à sa condamnation des réserves illégales d’Isra-l d'ogives nucléaires et son soutien à l’appel pour un Moyen-Orient dénucléarisé.

     

    La mentalité appelant à une guerre d'anéantissement réciproque comme solution de sécurité est incroyablement contradictoire en soi. La fabrication d'une menace de type nazi cherche seulement à fournir de la crédibilité pour un tel appel à la guerre, tout comme les raisons invoquées pour une occupation, percevant un complot palestinien pour jeter les Juifs dans la mer. La référence à l'idéologie iranienne (Islam) comme la source de confrontation ne tient pas tête à l'examen rigoureux, vu que le défi politique à Isra-l par le Président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, n'est pas un appel à l'éradication, malgré une mauvaise traduction.

     

    Nous recherchons la sécurité pour tout les concernés en affirmant le droit pour tous à la sécurité. Quoique que nous n’accordions aucune crédibilité à la perspective d'un conflit inévitable,  toutefois nous faisons objection contre l'hystérie des « Iran-bashers » qui sont maintenant désespérés dans leurs faux départs répétitifs pour créer une autre guerre inutile. La tentative d'obliger l'Iran à se plier aux résolutions de Conseil de sécurité perd sa force juridique, diplomatique et politique, alors que les États-Unis et Isra-l ignorent systématiquement la diplomatie de l'ONU et les décisions de la Cour Internationale de Justice concernant la Palestine. Nous demandons à tous ceux qui sont opposés à une confrontation militaire avec l'Iran d’écrire à leurs représentants gouvernementaux demandant que l'Etat d’Isra-l soumette son équipement nucléaire à l'inspection internationale et signe le traité de non-prolifération nucléaire (NPT) comme l'Iran l’a fait, plutôt que de lancer des menaces de guerre.

     

    D’autres approbations  peuvent être ajoutés en envoyant un message à saalaha@fokus.name

    Egalement disponible en Anglais, Allemand et Arabe

    Listserv: jewswhospeakout@lists.riseup.net

     

    Initiateurs

    Pour plus d’informations

     

    Stanley Heller www.TheStruggle.org mail@TheStruggle.org

    New York

    Prof. Dr. Fanny-Michaela Reisin

    Jewish Voice for a Just Peace in Middle East - EJJP

    www.juedische-stimme.de

    mailto:mail@juedische-stimme.de

    Germany

    Abraham Weizfeld

    saalaha@fokus.name 514.284.66.42

    Interim Administrative Secretary, Alliance of Concerned Jewish Canadians

    Loze mir alle leiben mit shytvis un shulim

    Montréal

     

    Cosignataires d'organisation (19):

     

    Alliance  of  Concerned  Jewish  Canadians

    jewish.alliance@yahoo.ca

     

    Colorado Jews for a Just Peace

    www.cjjp.org

     

    European Jews for a Just Peace
    National Office

    We as Union Of French Jews for Peace, UJFP, totally agree with your position and response to Benny Morris about attack on Iran.
    contact@ujfp.org
    www.ujfp.org
    Michele Sibony
    Houria Ackermann
    Rudolf B'Kouche
    Andre Rosevegue
    Christine Birnbaum
    Jacques Jedwab
    Daniel Levyne
    Pierre Stambul
    Mireille Mendes France
    Viviane Cohen

     

    Granny Peace Brigade Philadelphia

    Germantown Friends Meeting, Peace & Social Concerns

     

    Independent Jewish Voices Montreal

     

    International Jewish Solidarity Network

    www.ijsn.net

     

    Jewish Peace Fellowship

    Box 271

    Nyack, NY 10960-0271

    USA

     

    Jewish Voice for a Just Peace

    Switzerland

    www.jvjp.ch

     

    Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East

    (EJJP-Austria)

     

    Jewish Voices for Peace and Justice

    Sydney, Australia

    we strongly endorse the petition against an attack on Iran.

     

    Jews Against the Occupation

    Sydney, Australia

    www.jao.org.au

     

    Jews for Boycotting Israeli Goods

     

    New Profile

    Israel

    a feminist, pluralist Israeli movement of males and females who wish to transform Israel from a militaristic society to a civil-ized one.  www.newprofile.org

     

    NION (Not In Our Name)

    Toronto, Canada

     

    Society for Austro-Arab Relations

    Vienna

    http://www.saar.at

     

    Studienverband JESCHURUN, Judentum gegen Zionismus

    Study Association YESHURUN, Judaism against Zionism. 

    www.bloggen.be/jesjoeroen  and www.bloggen.be/yechouroun

     

    Women in Black

    Melbourne, Australia

     

    Women in Black

    San Francisco Bay Area in Oakland, California

     

    Women in Black

    Vienna

     

    Cosignataires (159):

    de 17 pays 

    VOIR LES QUATRE DOCUMENTS CI-DESSOUS

    20-08-2008 om 17:48 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.liste de 159 cosignataires de 17 pays (1ère partie)
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    Déclaration Juive d'opposition internationale

    à attaquer l'Iran 2008-08-14

     

    LISTE DES 159 COSIGNATAIRES DE 17 PAYS (1ère partie)

     

    Paula Abrams-Hourani

    Women in Black (Vienna) and

    Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (EJJP-Austria) 

     

    Miriam Adams

    New Mexico 

     

    Prof. Ammiel Alcalay

    CUNY Graduate Center & Queens College

     

    Marshall Ansell
    Sweden

     

    Henry Ascher, MD, PhD, Assoc. Professor
    Gothenburg, Sweden

     

    Willy Bach

    QUT Masters research student

    Vientiane

    Lao PDR

    I wish my name to be added to the list of Jews who are outraged by the reckless and callous proposal of war on Iran and call for an end to all covert attacks that are currently being conducted against Iran. To many peace scholars like myself it is obvious that the present feverish militarisation around the world has resulted from US belligerence and willingness to use military force.

    I am living in the Peoples' Democratic Republic of Laos forty years after the devastating bombing of this poor peasant society by the USAF. This should be a lesson to us all that war is a very brutal and indiscriminate instrument whose usefulness has long since past. Ask those war planners to explain their intensions to the Lao child in a remote village who just had their leg blown off by a cluster bomblet and is now too far from medical attention and could die from a tropical infection.

     

    Tsela Barr

    Madison Chapter of Jewish Voice for Peace

     

    Abigail B. Bakan, Ph.D., Queen’s University

    Canada

     

    Sonia Baku

    Jewish Voice for Peace

    Madison Wisconsin 

     

    Andrew Berman

    Peace Activist and Veteran

    Minneapolis

    Please add my name as an endorser of the statement in response to the despicable stance of Benny Morris. This mindset, tragically seen as an acceptable political stance by many must not go unchanged, particularly in Jewish communities worldwide.

     

    Judith Bernstein

    Jewish-Palestinian Dialogue Group Munich

     

    Murray & Marcia Bernstein

    BrooklynNY

     

    Shelley Berlowitz

    Jewish Voice for a Just Peace

    Switzerland

     

    Jude Binder

    artist, teacher

    West Virginia, USA

     

    Rudolf Bkouche

    vice-président, l'Union Juive Française pour la Paix

     

    Shmiel Mordche Borreman

    Yeshurun Judaism against Zionism

    Antwerp, Belgium

    www.bloggen.be/jesjoeren

    www.bloggen.be/yechouroun

     

    Hanna Braun

    As a former Israeli who has renounced my nationality because I do not wish to be a citizen of such a barbaric and increasingly fascist state, I cannot but endorse your struggle against the taints and threats delivered to you by nations themselves non-democratic, war-mongering and corrupt. Unless we take a different stance and put all of humanity as important and deserving as Israel, we are doomed to a terrible bloodletting.

     

    Lenni Brenner

    Author

    New York

     

    Mark Robert Brill

    As a Jewish Canadian (and inhabitant of the same planet as any and all who may read this), I

    Wholeheartedly endorse the statement in opposition to the Benny Morris article which appeared in the New York Times urging an attack on Iran.

    Neither as a Jew, nor a human being living in this age of myriad pressing concerns which threaten the existence of our species, can I condone the insanity of the current policy of the present United States & Israeli administrations which at least states as its belief that the Iranian nuclear program is a threat to world security. (Though I must credit the authors of those policies to be intelligent enough to know full well the dishonesty of such a stated belief so therefore must further condemn them for such cynical manipulation).

    In fact, the by far greater threat to world security is and has been for some time now the actions of those above-named states.

     

    Judith Butler

    Berkeley, California

     

    Edith Cacciatore

    member of 14 Friends of Palestine

    Novato, CA

    USA

     

    Paola Canarutto

    physician

    Italy

     

    Lorenzo A. Canizares

    Harrisburg, PA

    Union Organizer

     

    Smadar Carmon
    Toronto
    , Canada

     

    Prof. Noam Chomsky

    MIT, Cambridge MA

     

    James Cohen

    Dept. of Political Science

    Université de Paris VIII (France)

     

    Viviane Cohen

    Woman in Black, Paris France

    secretaire nationale of the UJFP.
    I endorse your statement against war on Iran . Definitively.

     

    Sylvia Cohen

    UK

     

    Stephen Conroy, B. Com.

    Montreal, Canada

     

    Howard Cort

    Jewish Voice for Peace/Chicago & Arab Jewish Partnership for Peace and Justice

     

    Mark Cramer

    Professor Université Paris-Jussieu and Sciences-Po (Paris)

     

    Mike Cushman

    Secretary LSE University and Colleges Union Branch (personal capacity)

     

    Professor Suri Dalir

     

    Michael T. Darwyne

     

    Uri Davis (Dr)

    MAIAP: Movement Against Israeli Apartheid in Palestine

    www.maiap.org

    Sakhnin, Palestine, 20173

    Israel P O Box 99

     

    Richard Lee Deaton, Ph.D., LL.B.

    Ottawa, Canada

     

    James Deutsch, M.D., Ph.D.

    Judith Deutsch, M.S.W.

     

    Esty Dinur

    Journalist, Israeli and US citizen
    Madison, WI, USA

     

    Fritz Edlinger

    Secretary General of the Society for Austro-Arab Relations

    Vienna

     

    Michael Ellman

    Solicitor (attorney)

    London, England

     

    Jean M. Entine

    Interim Chair Jewish Voice for Peace

    USA

     

    Prof. Avishai Ehrlich

    International Relations dept.

    University of Nicosia Cyprus.

     

    Marla Erlien,

    Visions of Peace and Justice in Israel/ Palestine

    Boston

    20-08-2008 om 17:46 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Liste de 159 cosignataires de 17 pays (2ème partie)
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    Déclaration Juive d'opposition internationale

    à attaquer l'Iran 2008-08-14

     

    Liste de 159 cosignataires de 17  pays (deuxième partie)


    Malkah B. Feldman
    All land is holy. All people are chosen.

     

    Dror Feiler

    Composer, musician, artist

    Chairman, European Jews for a Just Peace (www.ejjp.org)

    Stockholm, Sweden

     

    Pnina Feiler

    Reg. nurse

    Israel

     

    Tigran Feiler

    Journalist

    Sweden

     

    Frank Fisher

    moderator http://groups.yahoo.com/group/JustPeaceUK/

     

    Deborah Fink

    Jews for Boycotting Israeli Goods

     

    Alexei Folger

    Jewish Voice for Peace

    San Francisco, CA, USA

     

    Joel Frangquist

    San Francisco, CA

    Member of Jewish Voice for Peace, Bay Area chapter

     

    Ruth Fruchtman

    Writer, Berlin

     

    Racheli Gai

    Tucson Women in Black

     

    Miriam Garfinkle M.D.

     

    Roni Gechtman, Ph.D.

    Assistant Professor

    Department of History

    Mount Saint Vincent University

    Halifax, Nova Scotia, Canada

     

    Jerry Geffner, MSW

    Social Worker,

    Oakland, California

     

    Tsilli Goldenberg

    Jerusalem Israel

     

    Sheila Goldmacher,

    Member, Bay Area Women in Black Study Group

     

    Sherna Berger Gluck

    Professor Emerita, California State University Long Beach USA

     

    Sue Goldstein
    Toronto

    Women in Solidarity with Palestine

     

    Julius Gordon

    Tucson, AZ

    Please add my name to the list of violent dissenters with Benny Morris, who proposes the start of a nuclear war in the Middle East. Based on his NY times article it appears that Prof. Morris, who at one  time was considered a valuable scholar in Middle East history, has  suffered a dissociative disorder. How else to explain the patent lies  (no intelligence service in the world..) that a rational historian  would never allow to be printed under his name.

     

    Jepke Goudsmit

    co-director Kinetic Energy Theatre Company

    Sydney Australia

    Dialogue and reconciliation, these are the action words which may lead to peace in the middle east. 

     

    Tony Greenstein

     

    Francoise J. Gross

    Suffern, NY

     

    Robert B. Gross

    Suffern N.Y.

     

    Batja P. Guggenheim- Ami

    St.Gallen  Switzerland

    &

    Chanan H. Guggenheim-Ami

    St. Gallen Switzerland

    Members of the Israel- Palestinian Dialogue Group ‘Olivenzweig’ St. Gall CH

     

    Freda Guttman
    artist, activist

    Evelyn Haas [ oldleft@hotmail.com ]

     

    Jim Haber

    Jewish Voice for Peace

    Coordinator of Nevada Desert Experience

    (anti-nuclear organization in Las Vegas, near the Nevada Test Site)
    Las Vegas, NV and San Francisco, CA

     

    Abe Hayeem

    Architects and Planners for Justice in Palestine

     

    Adam M. Helfgott

    Substitute Teacher, Connecticut, USA

     

    Jacques Hersh

    Denmark

     

    Dr. Annette Herskovits

    Writer, California, USA

     

    Fred Hirsch

    Executive Board Member Plumbers and Fitters Local 393, Delegate to the South Bay AFL-CIO Labor Council, Delegate to the Santa Clara and San Benito Counties Building and Construction Trades Council

    I endorse the statement wholeheartedly.

    Benny Morris thinks the unthinkable. His article justifying a nuclear strike against Iran speaks the unspeakable.  Such an action could and probably would open humanity's door to the abyss -  a monstrous step toward the end of human viability on Earth.

    Shame on the New York Times for admitting such barbarity into the public discussion as normal discourse.

    Israel's unchecked development of nuclear weapons, with the help of apartheid South Africa, was an affront our legacy as Jews - a sharp stick in the eye to the population of the planet. Weapons of mass destruction indeed!

    Any nuclear threat today is despicable.

     

    Louis Hirsch

    Chicago, Illinois

     

    Dr. Tikva Honig-Parnass

    Jerusalem

     

    Jake Javanshir

    I endorse your stand of no attack on Iran. I am an Iranian Jew, living in Canada. If anyone should be stoped of aggression, it's Israel not Iran.

     

    Dan Judelson

    Secretary , European Jews for a Just Peace

     

    miriam julkowski

    storrs, CT

     

    Jenny Kastner

    Toronto, Canada

     

    Gilda Katz

    MSW, RSW, Toronto

     

    Dr. Kate P. Katzenstein-Leiterer

    Member of board for Juedische Stimme für gerechten Frieden in Nahost - EJJP Deutschland Member executive committee member of EJJP

     

    Maxine Kaufman-Lacusta

    citizen of Canada and Israel

     

    Mira Khazzam

    Montreal, Canada

     

    Alisa Klein

    Israeli and U.S. Citizen

     

    Dr. Anton Kuerti, O.C.

    20 Linden St.

    Toronto ON

    Canada

    I applaud this initiative; it is the height of perverted insolence for the countries who have the bomb - and especially the one that has used it - to try to dictate who else may have it.  Unfortunately for the prospects of planetary survival, the bullying and aggressive behaviour of the U.S. and its clients make countries like Iran observe Iraq and North Korea, and conclude that the only way to prevent being catastrophically destroyed is to become a nuclear power.

    http://www.jwentworth.com/kuerti/

     

    Jason Kunin

    Toronto

     

    Rebekah Levin
    Oak Park, IL

     

    Joseph Levine
    Dept. of Philosophy
    Univ. of Mass
    Amherst, MA

     

    Abby Lippman, PhD, Professor

    Montreal, Quebec

     

    Antony Loewenstein

    Sydney, Australia, journalist/author

     

    Leslie Lomas

    Colorado Jews for a Just Peace

    20-08-2008 om 17:45 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Liste de 159 cosignataires de 17 pays (3ème partie)
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    Déclaration Juive d'opposition internationale

    à attaquer l'Iran 2008-08-14

     

    Liste de 159 cosignataires de 17  pays (troisième partie)

     

    Moshé Machover

    London, UK

     

    Dr Sabetai Matsas MD

    Athens, Greece

     

    Hilda Meers

    Writer

    member of Scottish Jews for a Just Peace,

    Aberdeen Campaign for Nuclear Disarmament,

    Grampian Senior Citizens Forum

     

    Peter Melvyn

    Vienna, Austria

    Jewish Voice for a Just Peace in Neareast

     

    Brigitte Meyer

    Jewish-Palestinian Dialogue Group St.Gallen, Switzerland

    I fully support the content and spirit of this statement. Real security can only come from peace.

     

    Hajo G. Meyer, Ph.D.

    Heiloo, the Netherlands

    German born 1924, Auschwitz survivor during 10 months.

    Physicist, author of The End of Judaism and a book in German on historic forces.

    The beat of the drums of war depicting Iran as a real threat is ridiculous but extremely dangerous. It reminds me of the threat of the Polish army against Germany in 1939.

     

    Dorinda Moreno
    Fuerza Mundial Collaborative

     

    Robert Naiman
    Just Foreign Policy
    Urbana, IL USA
    www.justforeignpolicy.org

     

    Dorothy Naor Ph.D.

    Israel Naor

    Israel

    My spouse and I both endorse the statement and fervently hope that reason rather than emotions and war profiteering will hold sway.

     

    Diana Neslen

    United Kingdom

     

    Joan Nestle

    Melbourne, Australia,

    co-founder of the Lesbian Herstory Archives

     

    Alex Nissen
    Senior Educator / Coordinator 
    Israeli/Australian
    Women in Black  Melbourne

     

    Prof. Judith Norman

    Jewish Peace News

     

    Sara Norman

    Jewish Voice for Peace

    San Francisco, CA

     

    Prof. Bertell Ollman

    Dept. of Politics, NYU

    New York, New York, USA.

     

    Karin Pally

    Women in Black-Los Angeles

     

    Ilan Pappe

    U. of Exeter, England

     

    Jean Pauline

    Oakland, California

     

    Nick Paretsky, Ph.D.

    health care worker

    Columbia, Missouri

     

    Daniel Pines

     

    Karen Platt

    Jewish Voice for Peace

    Albany, CA

     

    Laurie Polster

    Jewish Voice for Peace/Bay Area

    Oakland, CA

     

    Murray Polner

    Jewish Peace Fellowship

    Nyack, NY

    USA

     

    Natalie Polonsky LaRoche

    Toronto

    Member: CUPE 79,

    Alliance of Concerned Jewish Canadians

     

    Vivienne Porzsolt

    Jews Against the Occupation

    Sydney, Australia

     

    Naomi Rankin

    I fully support the content and spirit of this statement.  As a Jewish Canadian with cousins in Israel, I am interested in real security for Israel, and that can come only from peace. 

     

    Roland Rance

    Jews Against Zionism

    London

     

    Bruce Robbins

    Columbia University

     

    Stewart M. Robinson

    retired Prof of Mathematics

     

    Professor Jonathan Rosenhead

    Secretary, British Committee for the Universities of Palestine (BRICUP)

     

    Prof Andrew N. Rubin

    Georgetown University

    Washington, DC

     

    Molly Rush

    PUSH   PA. United for SinglePayer HealthCare

    Health Care for All PA

    www.healthcare4allPA.org

    Aram Saroyan

    Los Angeles, CA

    www.aramsaroyan.com

     

    Margot F Salom  (BA Soc Work, M Phil)

    Palestinian & Jewish Unity for Justice & Peace

    Stop this madness - What has happened to Jewish ethics?

     

    Shay Salomon

    Tucson, Arizona

     

    Carol Sanders

    Berkeley, California
    Member of Jewish Voice for Peace

     

    Marlena Santoyo

    Philadelphia, PA, USA &

    member of Jewish Voice for Peace

     

    Yom Shamash

    Jews for a Just Peace

    Vancouver, Canada

     

    Cindy Shamban

    Berkeley, CA

    affiliation:  Jewish Voice for Peace

    Carol Sanders

    Berkeley, California
    Member of Jewish Voice for Peace

     

    Marlena Santoyo

    Philadelphia, PA, USA &

    member of Jewish Voice for Peace

     

     

    Sarah Shartal (Levinthal)

    Toronto Canada

    Over 30 years ago I refuse to serve as a soldier in the Gaza strip.  At that time Israel's government argued that only forceful military action would keep Israel's safe.  30 years later; after many thousands of people have died in Israel and Palestine, they are again saying that only forceful military action can keep Israel's safe. It has never been true. Pease comes from dialog and negotiation, bombs produced more bombs.  Bombing nuclear facilities will poison all countries of the Middle East for hundreds of generations.

     

    Avi Shlaim, FBA

    Professor of International Relations

    St Antony's College

    Oxford

     

    Rich Siegel

    Musician, Advisory Board Deir Yassin Remembered

    Teaneck, NJ  USA
    http://www.deiryassin.org

     

    Andy Silver

    Cary, NC

    July 27 letter to the Raleigh News & Observer.  It was not published.

    America is no place for satire.  The New Yorker Obama cartoon went over like a John Kerry joke.  Now some are responding seriously to the column by Benny Morris, “Soon,  strike on Iran” (N&O, July 20), which presented a case for another pre-emptive war with the cogency with which Jonathan Swift proposed that Irish poverty be relieved by devouring babies. 

    Morris’s proposal is as insane and as devoid of humanity as Swift’s “modest proposal.”  It should convince any sane person of the insanity of attacking Iran. 

    I doubt, however, the sanity of all discussion of Iran’s nuclear threat.  The existing nuclear threat in the Middle East comes from Israel. Israel’s arsenal is controlled by the same Israeli government that dropped a million cluster bombs in southern Lebanon only for the purpose of killing and maiming farm families that wished to return to their land.  Israel’s bombs provide the motive for surrounding nations to seek nuclear weapons.  The only way to prevent nuclear proliferation in the Middle East is to create a nuclear arms free zone.  In return for Israel’s dismantling its nuclear arsenal and agreeing to strict inspections by the IAEA, other countries in the region should make similar commitments.

     

    Gary and Annemarie Slipper

    Mexico

    hoping that reasonable minds will prevail

     

    Miriam Victory Spiegel

    Zürich, Switzerland and New York City

     

    Jayne Lyn Stahl

     

    Jonatan Stanczak

    The Freedom Theatre, Jenin refugee Camp

     

    Marge Sussman

    Jewish Voice for Peace

     

    Cy & Lois Swartz

    Bubbes & Zaydes (Grandparents) for Peace in the Middle East

    PO Box 56293 Philadelphia Pa., 19130 USA

     

    Merlin Swartz, Bedford, MA  USA

    20-08-2008 om 17:44 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Liste de 159 cosignataires de 17 pays (4ième partie)
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    Déclaration Juive d'opposition internationale

    à attaquer l'Iran 2008-08-14

     

    Liste de 159 cosignataires de 17  pays (quatrième partie)

     

    Ruth Tenne

    Israeli peace activist

    I fully endorse the statement against  any attack attack on Iran which is illegal and constitutes  a war crime  according to international law.

     

    Lea Tsemel

    Human Rights Attorney

    Jerusalem

     

    Roger Tucker
    http://one-state.net

     

    Richard Wagman

    Honorary President

    French Jewish Peace Union

    Union juive française pour la paix (UJFP)

    (affiliated to EJJP - European Jews for a Just Peace)

     

    Richard Wark, PhD.

    Durham, North Carolina

     

    Michael Warschawski

    Activist

    Jerusalem

     

    Dr. Samuel Wiener

    Jewish Voice for a Just Peace

    Switzerland

     

    Judith Weisman,
    Toronto, Canada

     

    Suzanne Weiss

    Holocaust survivor

    Not In Our Name (NION) Jewish Voices Opposing Zionism

    Toronto

     

    Evan Weissman
    Denver, CO USA

    Playwright and Nonviolence Teacher

     

    Célie Weizfeld Castelijn

    Montréal Kébèk

     

    Marcy Winograd

    Los Angeles, CA

     

    Tamar Yaron

    Canada, Israel

     

    Roger van Zwanenberg (Dr)
    Chair & Commissioning  Editor
    Pluto Press

    Endorsers general (11):

    From 5 countries

     

     

    Moji Agha

    Founder/Director

    Project on Culture and Conflict, U. of Arizona

    International Institute to study Climate Change in the Islamic World (IISCCIW)

    www.iiscciw.org

     

    Suzanne Radford

    JEFarrow

    Parallel Perspectives

    www.gnostics.com

    We heartily endorse the open-minded opinions & views expressed in your Opposition statement re. War against Iran.

     

    Robert Berger

    I have to honor every Jew who is against a attack against Iran.

    I believe the Iranians  claim that they do not want to have any nukes.

    Remember the Fatwa against the nuclear bomb.

    If  the Iranians  are building  a nuclear bomb they would betray their  religion and their word.

    If the outside world let the Iranians  in peace  with time their religious extremism will soften and they may even become friends.

    If  their economical  and political system  is not good  then that’s  only  the Iranians  business  they will have to live with it.

    To  force the whole world to accept the American economical system  is like the farmer with one crop every year in the beginning  it is good but  a crisis comes  and everything collapses.

     

    J Bowne

    MiddleEastPeaceForum

    Ashland, OR USA

     

    Dr Stella Cornelius, AO, OBE
    Director, Conflict Resolution Network
    AUSTRALIA
    Website:
    www.crnhq.org

     

    Trevor Goodger-Hill

    Citizen of the World

    Trottier Mills, Quebec

    Present-day war is caused by nation states, in the interest of the ruling class, fighting over land, markets and power. The temporary solution of Israel is to create a unitary secular state consisting of all of Palestine.

    The permanent solution is to abolish the nation state and replace world-wide capitalism with a cooperative world society as stated in the credo of Citizens of the World

     

    Tamzin Jans 

    Brussels, Belgium (in Libya)

     

    Anna McCormack
    Da Nang
    Vietnam

     

    Chengiah Ragaven

    Ph.D(ABD) (McGill), MA.(Oxon), MA.(Sussex), MA.(UKZN), B.Ed (London)

    Faculty-International Studies/Africana Center Central Connecticut State University Research Fellow-Simone de Beauvoir Concordia University-Montreal, Canada

    Former Political Prisoner in South Africa

    Please add my name to the list.

    Any escalation of war only serves the escalation of 21st century barbarism

     

     

    Further endorsements may be added by sending in a message to saalaha@fokus.name

    Also available in French, German and Arabic

    Listserv:  jewswhospeakout@lists.riseup.net

    20-08-2008 om 17:41 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    18-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.DÉMASQUAGE d'une FALSIFICATION MONSTRUEUSE!
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    DÉMASQUAGE d’une FALSIFICATION MONSTRUEUSE  

    dans la traduction en anglais du

    Pentateuch Kommentar du Rabbin S.R. HIRSCH זצ"ל

     

    Comme on a pu le lire dans notre contribution (www.bloggen.be/jesjoeroen)  de vendredi passé, péricope de la semaine Woesschanan, le Grand Rabbin זצ"ל écrit sur le verset 5 L.M., Kap.4, V.5 dans son Commentaire:

    „Ihr seid das Gesetzvolk und Palästina ist das Gesetzland, nicht aber seid ihre das palästinensische Volk und Palästina ist nicht das jüdische Land.–“

    « Vous êtes le Peuple de la Loi et la Palestine est le Pays de la Loi, mais vous n’êtes pas le peuple palestinien et la Palestine n’est pas le pays juif.- » 

     

    Dans l’édition The Pentateuch translated and explained by Samson Raphael HIRSCH Vol V. Deteuronomy, rendered into English by Isaac LEVY 2nd Edition (completely revised) Judaica Press New York 1971, ce commentaire a été “traduit” comme suit:

     

    “You are the People of the Torah and Isra-l is the Land of the Torah, but you are not the People of Israel and Isra-l is not the Land of the Jews-.”!!! « Vous êtes le Peuple de la Torah et Isra-l est le Pays de la Torah, mais vous n’êtes pas le peuple d’Israël et Isra-l n’est pas le pays juif »

     

    Circonstance aggravante! En première page du livre, on lit dans la préface du traducteur:

    “From the Translator’s Foreword: I have completely revised and corrected this second edition, but have kept to the literal, almost word for word translation of the great work of my Grandfather זצ"ל Der Pentateuch übersetzt und erlautert which was first published in Francfort-on-the Main between 1867-1878). (J’ai complètement révisé et corrigé cette seconde édition, mais j’ai maintenu la traduction littérale, presque mot pour mot du grand ouvrage de mon Grand-père זצ"ל  Der Pentateuch übersetzt und erlautert, qui fut publié en premier à Francfort sur le Main 1867-1878)

     

    Une troisième édition “encore améliorée” de cette édition du Pentateuque en anglais est en voie de parution!!!

     

    Ne vous posez pas trop de questions sur le POURQUOI  évident de cette falsification,  sans aucun doute, elle est d’inspiration agoudiste sioniste. Le Juif ashkénaze, qui ne se doute de rien, ne sachant  et maîtrisant malheureusement plus l’allemand,  ne doit pas savoir que nos autorités rabbiniques traduisaient de façon conséquente la Terre Sainte par son nom courant et légitime : la Palestine.

     

    Il n’y a pas longtemps, nous attirions votre attention sur une falsification par omission intentionnée de passages antisionistes dans la traduction en hébreu de „Belehrung und Mahnung“ (Chochmo u Mussar/ Enseignement et Exhortation) du Rabbin Dr. Salomon BREUER. Sur base des mêmes sophismes futiles “juifs” nationalistes, d’autres Ecrits rabbiniques n’ont plus été réédités et non plus jamais été traduits de l’allemand.  

     

    C’est pourquoi, nous lançons avec insistance un appel à la vigilance, à ne pas acheter ces éditions falsifiées d’Ecrits du Rabbin S.R. HIRSCH et d’autres autorités rabbiniques, et tant qu’il n’y pas sur le marché des traductions fiables et reproductions authentiques disponibles, de ne faire uniquement confiance qu’aux éditions originales (d’époque, rares et chères).

     

    La rédaction.

    18-08-2008 om 19:41 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Les Sionistes au Pilori: ABBAS, COCHON SIONISTE ET TRAÎTRE
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    LES SIONISTES AU PILORI:

    عباس خِنْزير صَهْيُوني وخائِن

    עבש חזיר ציוני ובּגֵד

    Abbas est un cochon sioniste et un traître

     

    Abbas is een zionistisch zwijn en een verrader

     

    Abbas is a Zionist swine and a betrayer

     

    Abbas ist ein zionistisches Schwein und ein Verräter

     

    Abbas èste porc zionist şi tradator

     

    18-08-2008 om 10:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    17-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (3)
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (3)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

    Q3. Quels sont les Juifs Orthodoxes qui ont l’approche citée ci-dessus ?

     

            Les Juifs Orthodoxes mentionnés sont souvent définis comme Neturei Karta et pour la facilité de, nous allons utiliser cette appellation. Toutefois, sans entrer dans l’histoire du nom Neturei Karta, il faut souligner que Neturei Karta n’est pas un groupe séparé ou une organisation, mais au fond une philosophie représentant à des degrés divers une grande partie de la communauté Juive Orthodoxe.

     

    La plupart des strictes Juifs Orthodoxes acceptent le principe de base en vigueur chez Neturei Karta, à savoir qu’il ne devrait pas y avoir d’Etat sioniste et ils ne verseraient même pas une larme s’il devait toucher à sa fin. Il y a cependant un éventail d’opinion sur la façon de traiter le fait que pour le moment l’Etat sioniste existe. Ces opinions varient de la coopération constructive à l’acceptation pragmatique à l’opposition absolue à tous égards.  Cette dernière étant l’approche de Neturei Karta.

     

     

    Q4. De quelles sources autorisées dans la Thora disposez-vous pour l’approche ci-dessus ?

     

            Toutes les activités de Neturei Karta sont validées par des Autorités de Thora et nous faisons tout notre possible pour assurer que rien n’est fait sans leur approbation. Il est vrai qu’il peut parfois sembler y avoir des différences d’opinions parmi les Autorités de Thora elles-mêmes, mais au moins les activités de Neturei Karta sont guidées par des Autorités de Thora.

     

     

    Q5. Pourquoi dites-vous que sionisme et Judaïsme sont incompatibles et que le Peuple Juif n’est pas autorisé à avoir son propre Etat ?

     

            La Thora est une manière de vivre englobant chaque aspect de notre vie. Un, et seulement un de ces aspects est que, sous certaines conditions, il nous sera attribué un pays, Erets-Yisroel[1], pour y vivre et pour nous appliquer les différentes parties de notre service pour le Tout Puissant. Les conditions sont en fait que nous devons maintenir les normes les plus élevées sur le plan moral, éthique et religieux. Le Peuple Juif  a possédé le Pays pour les premières mille cinq cent années depuis son existence. Cependant, malheureusement, les conditions ne furent pas remplies au degré requis et les Juifs furent exilés de leur terre comme ce fut prédit dans la Thora.

     

            Ainsi, depuis environ deux milles ans, les Juifs se trouvent en situation d’Exil décrété par le Tout-Puissant parce qu’ils n’ont pas maintenu les normes exigées d’eux.

     

            Cet état d’Exil (Golus) est la situation qui prévaut encore à ce jour. Nous avons été enseignés que c’est une partie fondamentale de notre Emunoh (foi) que d’accepter de plein gré le céleste décret d’Exil et de ne pas tenter de s’y opposer et le combattre ou de d’y mettre un terme par nos propres moyens. Faire ainsi constituerait une rébellion contre la volonté du Tout-Puissant et un reniement de notre foi dans la venue de Moshiach selon le déroulement lequel nous a été enseigné qu’il viendra.

     

            Nous sommes enseignés que bien que dans la plupart des sujets, nous devons commencer par nos propres efforts, en ce qui concerne l’Exil, nous avons à ‘attendre’. On nous enseigne également que par le mérite d’‘attente’ le Moschiach[2] viendra.

     

            Exil signifie concrètement premièrement que les Juifs doivent être de loyaux citoyens des pays dans lesquels ils vivent et de ne pas chercher à gouverner les populations établies de ces pays. Deuxièmement, nous ne pouvons pas chercher à établir  un Etat à nous en Erets-Yisroel (Palestine). Cette interdiction est une part fondamentale de notre Enseignement et nous sommes prévenus des conséquences catastrophiques en faisant ainsi.

     

            Il s’en suit donc, que les Juifs n’ont de nos jours aucun droit de gouverner  en Palestine et ne sont pas autorisés à avoir leur propre Etat.

     

            Examinons à présent l’approche sioniste. Le mouvement sioniste a été fondé il y a environs 100 ans principalement par des laïcs qui avaient renoncé à la Thora, mais qui avaient conservé, ce qu’ils considéraient comme, le stigma d’être Juifs en Exil. Ils considéraient que notre état d’Exil (Golus) était dû à notre propre attitude servile – ‘la mentalité de Golus (Exil)’ – et non pas un décret Divin. L’idéologie sioniste n’est pas de se fier à la Providence Divine, mais de prendre la loi dans leurs propres mains.

     

            Avec ces idées en tête, ils  élaborèrent une politique dont l’essentiel visait à établir un Etat Juif en Palestine.

     

            Cependant, ce mouvement sioniste constituait en un abandon total de notre Enseignement religieux et de notre Foi en général, et en particulier un abandon de l’approche de notre état d’Exil et de notre attitude à l’égard des peuples parmi lesquels nous vivons, que notre Thora nous recommande d’adopter, tel que nos grandes Autorités nous l’ont transmise.

     

            Pour cette raison, le sionisme et ses conséquences pratiques sous la forme de l’Etat connu comme ‘Isra-l’ est totalement étranger au Judaïsme et à la Foi Juive.



    [1]  Appellation rabbinique de la Terre Sainte, la Palestine

    [2] Le Messie

    17-08-2008 om 16:17 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Prof Yakov M RABKIN : La campagne contre l'Iran: le lobby sioniste et l'opinion juive
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    Publié dans La Revue internationale et stratégique, Paris, été 2008, pp. 195-207.

     

     

     

    La campagne contre l’Iran : le lobby sioniste et l’opinion juive

     

     

     

    Yakov M. Rabkin, professeur d’histoire à l’Université de Montréal et auteur du livre Au nom de la Torah : une histoire de l’opposition juive au sionisme/

     

     

    Résumé

     

    Deux allégations formulées à l’endroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Isra- l font peser sur l’Iran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente l’Iran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur l’Iran, l’amalgame que d’aucuns pratiquent entre les juifs, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part. En terminant, l’article met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité d’agir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

     

     

    Abstract

    Two claims attributed to Iran’s President Mahmoud Ahmadinejad have intensified the pressure that the United States and Isra-l have put on his country: he is accused of denying the Holocaust and threatening a genocide against Israel’s population. Iran is often presented as a new Nazi Germany and President Ahmadinejad as a new Adolf Hitler. This article traces the origins of these accusations and explains the role that the confusion between the Jews, on one hand, and the state of Isra-l, on the other, has played in shaping Western perceptions of Iran. The article concludes by emphasizing the importance of avoiding knee-jerk reactions and acting rationally, particularly when dealing with leaders the West deems irrational.

     

    Deux accusations dominent dans le discours occidental sur l’Iran depuis quelques années. On accuse le président Mahmoud Ahmadinejad de nier la Shoah et de vouloir rayer de la carte l’État d’Isra-l. Les médias répètent souvent ces accusations dans les émissions et les textes consacrés à l’Iran. Ce discours influe sur les décisions politiques, potentiellement graves, que prennent les gouvernants ou leurs représentants. Lorsque le représentant des États-Unis quitte une réunion plénière de l’Assemblée générale de l’ONU, à l’automne 2006, il donne principalement deux raisons pour justifier son refus d’écouter le discours du président iranien : M. Ahmadinejad nie la Shoah et veut rayer Isra-l de la carte. Un an plus tard, le président de l’Université de Columbia réitère les mêmes allégations dans le « discours de bienvenue », plutôt hostile, qu’il adresse au président iranien, invité à parler sur le campus. Ces allégations fournissent une justification morale aux pressions exercées sur l’Iran pour qu’il cesse ses activités nucléaires et elles offrent par conséquent à Isra-l et aux États-Unis un argument convaincant pour la préparation d’une attaque militaire contre l’Iran. C’est pourquoi les deux forfaits que l’on reproche au président iranien méritent un examen attentif.

    Cet article se propose de retracer les origines de ces accusations, sans pour autant discuter de la personne du président iranien ni, encore moins, de ses intentions. Cet article ne traite donc pas de la politique étrangère de l’Iran, mais plutôt de quelques particularités du discours occidental sur l’Iran. Il s’intéresse aux propos de ceux qui présentent l’Iran comme la nouvelle Allemagne nazie et Mahmoud Ahmadinejad, son président, comme un nouvel Adolf Hitler. À preuve, la représentation que l’on donne couramment aujourd’hui de l’Iran, à savoir que le pays et son président représenteraient une grave menace pour le monde entier. Ces déclarations sont à l’origine des pressions exercées sur l’Iran pour que le pays mette fin à ses activités d’enrichissement de l’uranium, même s’il a signé le traité de non-prolifération (TNP) et que ses représentants ont affirmé à de nombreuses reprises qu’ils n’avaient pas l’intention de se doter d’armes nucléaires.

    Les pressions auxquelles est soumis l’Iran se fondent largement sur les préoccupations affichées par le gouvernement américain concernant la sécurité d’Isra-l. Les deux accusations reflètent l’amalgame assez courant entre l’État d’Isra-l, d’une part, et les juifs, d’autre part, ainsi qu’entre l’antisémitisme et l’antisionisme. Cette confusion politiquement utile étouffe depuis longtemps le débat politique sur Isra-l et la Palestine dans les pays occidentaux. Ceux qui se livrent à des critiques contre Israël se voient souvent qualifiés d’antisémites, même s’ils sont juifs. On n’hésite pas à recourir aux insultes ad hominem: l’ancien président Jimmy Carter et le pasteur Desmond Tutu comptent parmi les cibles les plus illustres de ces accusations, qui commencent à avoir des effets sur les relations internationales à plus grande échelle.

     

     

    Négation de la Shoah

    D’après la BBC, M. Ahmadinejad s’est exprimé de la manière suivante : « Si les pays européens insistent sur le fait qu’ils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale… pourquoi n’offriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ? » Bien sûr, il s’agit à l’évidence d’une provocation, pourtant ni cette affirmation ni les nombreux autres propos du président iranien que l’on pourrait citer n’indiquent qu’il ait eu comme but de nier le génocide nazi. Il utilise plutôt le souvenir de la Shoah pour attirer l’attention sur le sort des Palestiniens et pour tester les limites de la liberté de parole que réclame l’Occident. Il met en relief le fait que l’on peut publier en Occident des caricatures de Mahomet, de Jésus ou de Moïse tandis que dans bien des pays européens il est interdit par la loi de s’interroger sur la réalité de la Shoah ou de s’en moquer. Il montre que la Shoah a été transformée en objet sacré.

    Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en Iran visait justement à souligner cette sensibilité particulière et, comme on aurait pu le prévoir, l’exposition a provoqué une réaction furibonde de la part d’Isra-l et de nombreux pays occidentaux. C’était précisément là l’effet escompté par le président iranien. Certaines caricatures étaient franchement antisémites et elles s’accompagnaient d’une iconographie imagée empruntée à l’arsenal antisémite européen, que des médias musulmans diffusent régulièrement. D’autres caricatures pouvaient être considérées comme révisionnistes, voire négationnistes. Peut-on pour autant en conclure que le président iranien même nie la Shoah?

    Il proteste, certes, contre les conséquences de la formation de l’État sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi qu’un certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix d’un crime commis par les Européens. Bien qu’il soit ouvertement antisioniste, M. Ahmadinejad précise souvent qu’il n’est pas antisémite. La présence de six rabbins barbus et vêtus de noir à la conférence intitulée « Bilan de la Shoah, une vision d’ensemble », qui s’est tenue à Téhéran en décembre 2006, a donné au président iranien l’occasion de dire encore une fois qu’il n’était point antisémite. Les rabbins antisionistes ont maintes fois répété que la Shoah était un fait historique indiscutable et que parmi eux plusieurs avaient perdu des parents durant la Shoah. L’un d’entre eux, le rabbin Y. D. Weiss, a ajouté qu’il n’était pas allé à Téhéran pour donner du crédit à la négation de la Shoah : il était venu expliquer la distinction à faire entre sionisme et judaïsme, entre la Shoah et les bénéfices qu’en retirent le mouvement sioniste et l’État d’Israël. Selon le rabbin, M. Ahmadinejad « n’est pas l’ennemi du peuple juif. Il ne l’a jamais été. C’est un homme très croyant. Il respecte le peuple juif et le protège en Iran, mais si les sionistes continuent à le décrire comme un ennemi, il a prévenu qu’il pourrait alors, que Dieu l’en garde, devenir un ennemi. »

    Selon l’agence officielle de presse iranienne IRNA, M. Ahmadinejad a en outre déclaré que « les êtres humains prudents et justes ne blâmeraient pas les juifs pour les crimes commis dans les territoires occupés par le régime sioniste illégitime et par ses partisans ». En Iran, où ils vivent depuis des milliers d’années, les juifs continuent à pratiquer leur religion sans trop d’ingérence de la part des autorités gouvernementales. Or, si M. Ahmadinejad avait été antisémite, n’aurait-il pas commencé par harceler les juifs de son pays, avant de défier la superpuissance de la région, dotée de l’arme nucléaire ?

    Cependant, notons-le, la conférence de Téhéran mise sur pied par M. Ahmadinejad n’avait pas comme objectif de contribuer à la recherche historique. Elle avait des visées politiques évidentes, puisqu’on a refusé d’accueillir plusieurs délégations de survivants du génocide nazi, qui avaient demandé à y participer, ainsi que des chercheurs qui désiraient y présenter leurs travaux. L’Iran a même refusé d’accorder un visa à Khaled Mahameed, Israélien palestinien qui a fondé le premier musée arabe de la Shoah. Parallèlement, parmi les invités se trouvaient des personnes qui, comme le Français Robert Faurisson, étaient accusées de négationnisme ou de vouloir revoir à la baisse le nombre des victimes du génocide nazi.

    Si le président iranien utilise ouvertement la mémoire de la Shoah à des fins politiques, il n’est pas le seul à le faire ni le premier. Selon Moshé Zimmermann, professeur d’histoire allemande et intellectuel bien connu tant en Isra-l qu’en Allemagne, « la Shoah est un événement souvent utilisé. Si l’on était cynique, on pourrait dire que la Shoah est l’événement historique le plus utilisé pour manipuler l’opinion publique, particulièrement chez le peuple juif lui-même, à l’intérieur et hors d’Isra-l. Dans la vie politique israélienne, la Shoah est invoquée pour démontrer qu’un juif désarmé équivaut à un juif mort. » Plus récemment, le sous-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a eu recours à ce terme pour agiter contre les Palestiniens de Gaza la menace d’une destruction totale. Ce glissement dans l’usage du terme Shoah semble constituer un précédent discursif.

    La négation de la Shoah paraît exceptionnellement grave. Quelqu’un qui nierait les pogroms de Kichinev de 1903, ou le massacre de centaines de milliers de juifs en Ukraine au XVIIe, ou encore l’expulsion des juifs d’Espagne au XVe siècle n’attirerait pas plus l’attention qu’un membre de la Flat Earth Society (organisation qui prétend que la Terre est plate). C’est non seulement l’ampleur de la tragédie, mais aussi l’usage qu’on en fait à des fins politiques, procédé décrié par Moshé Zimmermann et par beaucoup d’autres juifs, qui font de la Shoah un phénomène unique en son genre.

    Un ancien ministre israélien de l’Éducation affirme que « la Shoah n’est pas seulement le fruit de la démence d’un État, qui a eu lieu une seule fois et qui est révolue, mais bien une idéologie qui n’est pas morte, et encore aujourd’hui le monde devrait s’excuser des crimes commis contre nous ». En plus de contribuer à légitimer le caractère sioniste d’Israël -- État du peuple juif plutôt qu’État appartenant à tous ses citoyens -- la Shoah a été un excellent moyen de bénéficier de l’aide fournie par les pays occidentaux. Un parlementaire israélien n’a-t-il pas déclaré, tout à fait ouvertement ?

    Même les meilleurs amis d'Isra-l se sont abstenus de donner aux juifs européens une aide substantielle et ont tourné le dos aux cheminées des camps de la mort [...]. C'est pourquoi tout le monde libre, particulièrement de nos jours, doit démontrer sa repentance [...] en procurant à Isra-l une aide diplomatique, défensive et économique.

    L’industrie de l’Holocauste, ouvrage de l’intellectuel américain Norman Finkelstein, renferme de nombreux documents sur la manière dont le génocide nazi a été exploité à des fins politiques. Le souvenir de la Shoah sert notamment à faire taire les critiques et à susciter la sympathie envers cet État qui se présente, depuis la Déclaration d’indépendance, comme l’héritier des six millions de victimes. Ce fut le cas en 1948, et tout particulièrement en 1967 lorsque le gouvernement d’Isra-l a sonné l’alarme en évoquant l’imminence d’un second génocide, même si les recherches historiques effectuées depuis lors montrent que les généraux israéliens n’avaient jamais douté de leur victoire. Ce recours au spectre de la Shoah a été utilisé sciemment pour justifier l’attaque préventive contre les États arabes voisins, en juin 1967.

    Ces événements encouragent les juifs à embrasser l’idéologie sioniste, à soutenir l’État d’Isra-l considéré comme une réparation pour le sort tragique des victimes de la Shoah. En renforçant le lien idéologique entre la Shoah et l’État d’Israël, on affirme que la survie des juifs ne peut être assurée par les États libéraux, mais uniquement par l’État sioniste. Ce fut un symbole fort quand le premier astronaute israélien, descendant d’une famille de survivants du génocide nazi, emporta avec lui un souvenir de cette époque dans la navette spatiale américaine : un paysage lunaire dessiné par un adolescent dans le camp de concentration de Theresienstadt. Le message était celui de la renaissance du peuple juif, de la fierté d’appartenir à l’État d’Isra-l après l’horreur de la Shoah.

    La mention de la Shoah permet également de souligner l’importance et la légitimité du recours aux armes. Alors qu’ils participaient à une foire aéronautique en Pologne, trois avions de chasse israéliens frappés de l'étoile de David et pilotés par des descendants de survivants de la Shoah ont survolé l'ancien camp d'extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau tandis que deux cents soldats israéliens les observaient à partir du sol. Commentant cette manifestation, un pilote israélien a exprimé ainsi sa confiance en la force armée: « C'est un triomphe pour nous. Il y a soixante ans, nous n'avions rien : pas de pays, pas d'armée, rien. Maintenant nous arrivons ici à bord de nos avions de chasse. »

    C’est précisément ce lien entre l’État d’Isra-l et la Shoah, plutôt que le génocide perpétré par les nazis, que M. Ahmadinejad considère comme un « mythe ». Cet usage du terme « mythe » est assez courant ; son emploi par le président iranien ne représente pas plus une négation de la Shoah que l’ouvrage du respecté historien israélien Zeev Sternhell intitulé The Founding Myths of Zionism1 ne constitue « un déni du sionisme ».

     

     

    Appel à l’anéantissement des juifs d’Isra-l

    Les médias occidentaux, dont Le Monde daté du 27 octobre 2005, annoncent que le président iranien a déclaré qu’« Israël doit être rayé de la carte ». Or, les experts s’entendent pour dire que le président iranien, lors de son discours, n’a prononcé ni le mot « rayer » ni le mot « carte ». Il a plutôt repris l’une des déclarations de l’ayatollah Khomeyni : « Esrâ’il bâyad az sahneyeh roozégâr mahv shavad », ce qui signifie « Isra-l doit disparaître de la page du temps ». Nous avons puisé cette phrase dans un site Web de l’opposition iranienne à l’étranger dont on ne peut pas soupçonner de vouloir embellir les paroles du président (2). Dans un premier temps, une traduction erronée, selon laquelle la phrase signifiait qu’Isra-l devait « être rayé de la carte », a circulé dans le monde entier. Toutefois, certains instigateurs israéliens de la campagne contre l’Iran ont par la suite cessé discrètement de l’utiliser. Ainsi, un rapport sur l’Iran publié en 2006 par le Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA), groupe de réflexion (think tank) particulièrement actif dans la campagne contre l’Iran, a omis la traduction inflammatoire, tout en attribuant au président iranien « une intention génocidaire ». Cet adjectif revient de plus en plus fréquemment dans les publications sionistes récentes : le même rapport fait aussi référence à « la guerre génocidaire manquée menée contre Isra-l, en 1948, par plusieurs États arabes et par les Palestiniens ».

    Pourtant, selon les propos du ministre des Affaires étrangères de l’Iran, M. Manouchehr Mouttaki (tels que les rapporte un autre site de l’opposition au régime actuel en Iran), son pays « ne projette de détruire aucune nation, ni aucun pays ». Il ajoute que « tout enfant allant à l’école sait qu’il est impossible de rayer un pays de la carte (3) ». L’agence de presse iranienne officielle IRNA indique que M. Ahmadinejad « a appelé à la nécessité de résoudre les problèmes mondiaux,  notamment le problème palestinien, au moyen du dialogue ». Sur les ondes du réseau ABC News, il appelle à résoudre la situation en Palestine en conformité avec la charte des Nations Unies et à laisser aux Palestiniens le droit de décider de leur avenir en proposant de tenir « un référendum basé sur le droit international, auquel participeraient tous les Palestiniens, musulmans et juifs ». Dans la même interview, Ahmadinejad réitère son affirmation selon laquelle « nous nous efforçons d’éviter tout conflit ou effusion de sang. Étant opposés aux conflits de toute nature, nous avons souvent répété que l’on peut résoudre les problèmes du monde par le recours au dialogue, à la logique et à l’amitié. Il n’y a nul besoin d’utiliser la force. »

    Curieusement, alors que certaines positions de M. Ahmadinejad font la une des quotidiens, on accorde peu d’attention aux propos de l’ayatollah Khamenei, qui détient le véritable pouvoir en Iran et qui a déclaré que son pays appelait à la normalisation des relations avec Israël si celui-ci accepte la proposition dite des deux États formulés par la Ligue arabe en 2002, puis de nouveau en 2007.

    Par ailleurs, la fameuse phrase prononcée par M. Ahmadinejad s’inscrit dans une série de comparaisons historiques. Selon l’Associated Press, le président iranien a déclaré également : « Le régime sioniste sera bientôt effacé, de la même façon que l’a été l’Union soviétique, et l’humanité sera libre. » En réalité, il s’attend à ce qu’Isra-l se désagrège pacifiquement, sous le poids de ses contradictions internes, comme cela a été le cas de l’URSS, dont le déclin a été pacifique. Comme la disparition de l’Union soviétique n’est pas attribuable à l’utilisation de l’arme nucléaire, le président iranien ne propose pas d’utiliser la force armée pour précipiter la fin de l’État d’Isra-l. De toute façon, cela ne serait guère sérieux, car on estime qu’Isra-l bénéficie d’une supériorité militaire incontestable dans la région. M. Ahmadinejad prévoit que, de même que le communisme a perdu sa légitimité et s’est évanoui, le mouvement sioniste disparaîtra un jour. Dans le même discours, il mentionne d’autres phénomènes historiques, comme la chute du régime du Shah, ou encore la disparition des pharaons en Égypte, marquant la fin de régimes qui apparaissaient alors comme invincibles et éternels. Si le communisme en URSS et le régime du Shah ont disparu sans que la Russie et l’Iran aient été rayés de la face de la Terre, argue Ahmadinejad, il en ira de même du mouvement sioniste : sa disparition n’est pas synonyme de la destruction de l’État d’Isra-l ou du peuple juif. Commentant le discours du président iranien, Jonathan Steel, journaliste au quotidien britannique The Guardian, est d’avis qu’il n’exprime rien de plus « qu’un vague souhait pour l’avenir (4) ». En fait, ce que souhaite le président iranien est un changement de régime en Israël, et non l’élimination physique de sa population. Dans ce domaine, le gouvernement de G.W. Bush a certes pris les devants en s’efforçant de remplacer les régimes politiques qui ne se pliaient pas à ses attentes, par exemple en menant une guerre en Irak, tout comme ses prédécesseurs l’avaient fait, ou tenté de le faire, à Cuba et au Chili.

    Même quand les militants sionistes de la campagne contre l’Iran ont abandonné l’allégation basée sur la fausse traduction et décriée par l’ambassadeur iranien aux Nations Unies sur les ondes de CNN, presque tous les membres du Congrès des États-Unis (411 en tout) ont condamné le président iranien pour « avoir voulu inciter au massacre massif des juifs d’Isra-l ». Le démocrate Steve Rothman maintenait, à l’été 2007, que l’Iran avait menacé « de rayer Isra-l de la carte ». Shimon Peres, actuel président de l’État d’Isra-l et lauréat du prix Nobel pour la paix, avertissait que « l’Iran aussi pourrait être rayé de la carte ».

    Ne pourrait-on rapprocher ce souhait des prières « pour l’anéantissement pacifique de l’État sioniste » prononcées régulièrement par les juifs antisionistes, groupe dont sont issus les rabbins qui ont donné l’accolade au président iranien, à la conférence de Téhéran ? En fait, on trouve fréquemment dans la liturgie juive le voeu de voir disparaître ceux qui ne reconnaissent pas Dieu ou qui commettent des actes malveillants. Par exemple, pendant les offices célébrés lors du Nouvel An juif (Rosh Hashanah) et de Kippour, on rencontre l’expression « ou’malkhout ha’reshaa koula ké’ashan tikhleh » (et le royaume du Mal périra comme la fumée). Une fois de plus, le sens littéral de cette citation pourrait renvoyer à des destructions et à des massacres, cependant son sens réel est que tous les actes malveillants, perpétrés à quelque endroit que ce soit, devraient disparaître définitivement. Bien entendu, on n’envisage de tuer personne, certainement pas des milliers d’innocents.

    Mais si on voulait diaboliser les juifs, on pourrait prendre cette prière à la lettre. Certains Israéliens antireligieux ont même interprété cette prière traditionnelle comme un appel à la destruction de la majorité athée de la population juive d’Israël. La tradition juive abhorre les lectures littérales des textes sacrés ; elle se fie plutôt aux interprétations rabbiniques, même s’il arrive que celles-ci paraissent parfois forcées. Par exemple, depuis toujours les rabbins considèrent l’adage biblique « oeil pour oeil » (la loi du talion) comme l’obligation d’offrir un dédommagement; on n’incite pas la victime à se venger en crevant l’oeil de celui qui a crevé le sien. Ces fragments choisis de la liturgie juive constituent un exemple de la rhétorique religieuse qui se fonde souvent sur de puissantes métaphores.

    Le président iranien, inspiré par sa religion, prédit la fin du régime sioniste, mais il n’annonce pas le massacre des habitants d’Isra-l. Même si l’Iran n’hésite pas à fournir des armes aux chiites combattant en Irak et au Liban, la dernière attaque de l’Iran contre un autre pays remonte à plus de trois siècles. En outre, le président iranien est loin d’avoir le dernier mot dans son pays il doit composer avec le complexe équilibre des pouvoirs de cet État mi-théocratique, mi-démocratique. Par ailleurs, ses excès rhétoriques ont été dénoncés par un certain nombre d’intellectuels iraniens. Les médias ont rapporté aussi que des groupes d’étudiants avaient protesté à Téhéran contre la tenue de la conférence sur la Shoah et brûlé en effigie le président iranien.

     

     

    Le lobby sioniste

    Le lobby israélien a joué un rôle important dans la campagne de propagande contre l’Iran. Lors du congrès, qui s’est tenu au printemps 2006, l’AIPAC (American Isra-l Public Affairs Commitee) fait de l’Iran sa cible principale et présente sur écran géant un montage juxtaposant Adolf Hitler dénonçant les juifs et le président iranien menaçant de « rayer Israël de la carte ». Le spectacle se termine par un fondu sur la maxime énoncée après la Shoah « Never again ! » (Plus jamais ça !). Au fil des mois, ces images sont devenues courantes.

    Le JCPA fait la promotion de la campagne contre l’Iran à partir d’Isra-l et des États-Unis. En décembre 2006, il organise une conférence de presse dans laquelle on propose d’inculper le président iranien pour avoir menacé de commettre un massacre. Deux avocats, l’Américain Alain Derschowitz et le Canadien Irwin Cotler, connus pour les liens qu’ils entretiennent avec la droite israélienne, sont présents et soutiennent l’inculpation. Plus tard, Cotler a renforcé l’accusation en recourant à l’association B’nai B’rith Canada; celle-ci a exigé que le Canada et d’autres gouvernements intentent une poursuite contre l’Iran pour avoir violé la convention des Nations Unies sur le génocide. L’initiative du JCPA est à l’origine de mises en accusation similaires aux États-Unis, en Australie et dans d’autres pays.

    Mais c’est l’Isra-l Project, groupe appartenant au lobby israélien et ayant son siège au Hudson Institute à Washington, qui met au point la manoeuvre la plus impressionnante pour intensifier la campagne contre l’Iran. En mars 2007, le groupe a distribué un kit de presse sur l’Iran, à plus de 17 000 journalistes professionnels et à 40 000 militants pro-israéliens aux États-Unis. En outre, le bureau d’Isra-l Project à Jérusalem a distribué la trousse à plus de 400 journalistes étrangers accrédités en Israël. Ce dossier de presse réaffirme que le président iranien « nie la Shoah» et « veut rayer Israël de la carte ». Il ajoute aussi que les dirigeants politiques iraniens ont soutenu des attaques qui ont tué des milliers d’Américains. Comme bon nombre d’Américains croient que le séculariste Saddam Hussein était impliqué dans les attentats islamistes du 11 septembre 2001, ils n’auraient pas eu de difficulté à accepter cette nouvelle accusation.

    L’Isra-l Project joue aussi sur la peur d’une attaque nucléaire : l’un des documents compris dans le kit de presse s’intitulait «The nuclear clock is ticking… and time is running out » (Les secondes s’écoulent sur l’horloge nucléaire… il ne reste plus beaucoup de temps). Les documents distribués par l’Isra-l Project constituent sans doute la tentative la plus efficace et l’effort le plus abouti pour présenter l’Iran comme une menace pour la sécurité des États-Unis. Le projet s’ajoute à d’autres activités menées par le lobby sioniste, par ailleurs plus visibles que son appui à l’attaque contre l’Irak, en 2003.

    À automne 2007, la B’nai B’rith achète une page publicitaire dans le New York Times afin de « promouvoir l’action militaire contre l’Iran ». Norman Podhoretz, rédacteur vétéran de la revue Commentary et militant sioniste, fait d’Ahmadinejad « un révolutionnaire comme Hitler … qui veut établir un nouvel ordre mondial sous la tutelle de l’Iran ». Il ne voit aucune autre solution possible que le « recours effectif à la force ». Bernard Lewis, orientaliste chevronné, sioniste et conseiller du président Bush, prophétise, dans les pages du Wall Street Journal, la date exacte à laquelle Ahmadinejad provoquera « la fin du monde ».

    L’alarmisme est un instrument souvent utilisé dans l’histoire du mouvement sioniste. Nathan Sharansky et Shlomo Avineri, en dépit de leurs différends politiques, appellent les juifs du monde entier à s’unir contre l’Iran. Ils répètent que « l’Iran veut rayer Isra-l de la carte ». Sharansky voit dans l’opposition à l’Iran l’occasion de « sauver le monde ». L’historien israélien Benny Morris, lui, craint qu’il y n’ait une autre Shoah et décrit un scénario apocalyptique dans le Jerusalem Post. L’hystérie est quasiment palpable. L’anxiété qui se fait jour à l’égard de l’Iran reflète la préoccupation concernant la sécurité profondément ancrée dans la mentalité israélienne et constamment exprimée. Aussi bien les critiques d’Isra-l convaincus que les sionistes les plus engagés mettent en évidence le paradoxe suivant : Isra-l, souvent présenté comme l’ultime refuge du peuple juif, est en réalité devenu pour lui l’un des lieux les plus dangereux.

    Ce sentiment d’impasse n’est pas nouveau. Lorsque, en 1948, la première guerre éclate en Palestine, Hannah Arendt lance un avertissement:

    Et même si les juifs étaient amenés à gagner la guerre […], ils vivraient encerclés par une population arabe qui leur est hostile, isolés à l’intérieur de frontières encore menaçantes, absorbés par la nécessité de se défendre. […] Et tout ceci serait le destin d’une nation qui – sans se soucier du nombre d’immigrants pouvant encore être absorbés et de l’endroit où se situeraient les frontières – resterait encore un très petit peuple largement en sous-effectifs si on le comparait à ses voisins hostiles.

    Cette mise en garde montre que l’intellectuelle et politologue juive avait compris qu’il était périlleux et hasardeux d’établir un État contre la volonté des habitants de la région et des États environnants. Plusieurs penseurs juifs éminents, qu’ils soient athées ou religieux, craignaient que le sionisme selon Ben Gourion ne mette en danger tant la survie physique que la survie spirituelle des juifs. De nos jours, alors qu’aucun État arabe ne peut s’opposer à Isra-l sur le plan militaire, c’est sur l’Iran que se concentrent les peurs israéliennes. Juste à l’est de l’Iran, qui a encore un long chemin à parcourir avant d’acquérir l’arme nucléaire, se trouve le Pakistan, régime instable qui possède un arsenal nucléaire bien réel. Comme Arendt l’a prophétisé, les menaces à l’égard de l’existence d’Isra-l ne prendront jamais fin, si l’État pratique la politique de développement séparé et ne compte que sur la force dans ses rapports avec les Arabes.

     

     

    Dissensions parmi les juifs

    Il est facile d’associer la campagne anti-iranienne à Israël et aux juifs, et cela pose un danger pour les juifs, tout d’abord en Iran. Du même souffle, les sionistes poussent les juifs vivant en Iran à émigrer vers Israël « comme ils auraient dû le faire depuis longtemps ». Cette attitude complique la vie de la plus vieille communauté juive du monde musulman. On reconnaît là une constante du projet sioniste : la volonté de convaincre les juifs de quitter leurs pays respectifs pour les rassembler en Israël prend le pas sur le bien-être et la volonté des individus. En effet, les médias israéliens rapportent que 40 juifs iraniens sont arrivés en Isra-l en décembre 2007. Il s’agit d’un projet financé par International Fellowship of Christians and Jews, regroupant des sionistes et des évangéliques qui songent à accélérer le Second Avènement du Christ en rassemblant les juifs en Terre sainte. L'appui massif qu'offrent à l'État d'Israël des millions de partisans chrétiens du sionisme est motivé par cet espoir ouvertement exprimé : le retour des juifs à la Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ ou, pour ceux qui s’y refuseraient, à leur élimination physique. Ce scénario messianique prévoit la destruction d'un grand nombre de juifs et la conversion au christianisme de ceux qui échapperaient à ce sort. Selon un observateur israélien, il s’agit d’«une pièce en cinq actes où les juifs disparaissent au quatrième». La collaboration des organismes sionistes juifs avec les mouvements évangéliques met en relief le fait que certains organismes nominalement juifs sont en train de perdre leurs liens avec le judaïsme au profit de l’engagement inconditionnel pour le sionisme.

    La relation avec l’État d’Isra-l et avec le sionisme divise depuis longtemps la communauté juive selon un axe séparant tous les groupes: Ashkénazes et Séfarades, traditionalistes et non-traditionalistes, pratiquants et non-pratiquants. Dans chacune de ces catégories, on peut trouver des juifs pour qui la fierté nationale, le pouvoir politique et militaire sont devenus des valeurs positives : ils donnent leur soutien enthousiaste à l’État qui incarne pour eux une force vitale, le triomphe de la volonté collective et la garantie de la survie des juifs du monde entier. Mais chacune de ces catégories inclut aussi des juifs qui croient que la simple idée d’un État juif, et l’investissement moral et humain qu’il exige, va à l’encontre de tout ce que le judaïsme enseigne, particulièrement des valeurs centrales d’humilité, de compassion et de charité.

    La question d’Isra-l et du sionisme pourrait diviser irrémédiablement les juifs, comme l’a fait l’avènement du christianisme, il y a deux mille ans. Le christianisme, incarnant une lecture grecque de la Torah, s’est finalement détaché du judaïsme. Le sionisme, un nationalisme foncièrement européen, incarne une lecture romantique de la Torah et de l’histoire du peuple juif. Il reste à voir si la scission entre ceux qui restent attachés à la tradition morale juive et les adeptes du nationalisme juif pourrait être colmatée. Bien que fatale pour les juifs et le judaïsme, cette fracture ne devrait pas menacer l’avenir de l’État d’Isra-l qui, de nos jours, compte beaucoup plus de chrétiens que de juifs parmi ces partisans inconditionnels.

    Des organismes ayant un nom à consonance religieuse, tant juifs que chrétiens, participent à la campagne anti-iranienne. Bon nombre d’entre eux ont lancé une pétition en ligne accusant le président iranien d’inciter au génocide. Les synagogues sionistes organisent des événements où l’on fait de la propagande contre l’Iran et des rabbins mettent en garde les fidèles contre le président iranien, qui aurait des visées génocidaires.

    La campagne contre l’Iran a mis en lumière une profonde scission entre les juifs qui soutiennent inconditionnellement Isra-l et ceux qui rejettent ou remettent en cause le sionisme et les actions entreprises par l’État d’Israël. Les rabbins antisionistes qui ont embrassé Ahmadinejad à Téhéran ne sont pas les seuls juifs à critiquer, voire dénoncer Isra-l. Le débat public sur la place que doit prendre Israël pour assurer la continuité juive est devenu ouvert et franc, non seulement en Israël mais partout dans le monde. Il coïncide avec les graves préoccupations que suscite l’avenir de l’État qui, à cause de la dépossession et du déplacement des Palestiniens qu’a provoqués sa fondation, condamne des générations de ses citoyens à mener une guerre continue.

    Même si les juifs sont peu nombreux à se demander publiquement si cet État ethnocratique et chroniquement assiégé est « bon pour les juifs », des figures politiques aussi notoires que l’ancien président de l’Organisation sioniste mondiale Avraham Burg affirme que l’État sioniste met les juifs en danger, tant en Israël que dans la diaspora. Des théologiens juifs déplorent l’érosion des valeurs morales du judaïsme imputable au projet sioniste (5).

    Cette préoccupation commence à se manifester dans la culture populaire. Ainsi, dans son film Munich, le cinéaste juif américain Steven Spielberg analyse avec une grande précision le coût moral du constant recours à la force. Dans une scène du film, l’un des membres du commando israélien qui traque les militants de la diaspora palestinienne ressent un tel dégoût qu’il en vient à démissionner. Pour expliquer son geste, il déclare: « Nous sommes juifs. Les juifs n’agissent pas violemment parce que leurs ennemis le font…nous devons être justes. C’est beau, c’est juif. » Alors que dans La liste de Schindler Spielberg explorait les menaces pesant sur la survie physique des juifs, dans Munich il expose les risques qu’ils encourent quant à leur survie spirituelle. Le lobby sioniste, aligné sur la droite nationaliste en Israël, a vivement attaqué le réalisateur juif et son film, qui pourtant(5) Marc Ellis, Reading the Torah out Loud, : a Journey of Lament and Hope, Fortress Press, 2007. n’était alors qu’à l’état de projet. Le lobby a également lancé des assauts contre des ouvrages récents - Prophets Outcast, Wrestling with Zion, Myths of Zionism, The Question of Zion, ainsi que contre des titres français comme Exil et souveraineté, La révolution sioniste est morte, Les démons de la Nakbah - qui portent sur le conflit fondamental entre le sionisme et les valeurs juives.

    Même si les conflits d’opinion bien marqués constituent une constante de l’histoire juive, le lobby sioniste (s’exprimant cette fois par le truchement de American Jewish Committee) affirme que les juifs qui osent critiquer Israël mettent en danger son « droit à l’existence » et encouragent l’antisémitisme. En réaction à cette accusation, un nombre important de juifs – en Israël, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et ailleurs - ont ranimé le débat portant sur Israël et l’on trouve des reflets de cela même dans les publications conservatrices. Ainsi, en janvier 2007, The Economist publie une enquête sur la situation des juifs, ainsi qu’un éditorial appelant la diaspora juive à s’écarter de l’attitude « mon pays, qu’il ait tort ou raison » adoptée par de nombreuses organisations juives. Le même journal, parmi d’autres médias papier ou électroniques, a publié un reportage détaillé sur la visite des rabbins à la conférence de Téhéran en décembre 2006. L’opposition des rabbins au mouvement sioniste et à l’existence d’Isra-l en tant qu’État sioniste (ils refusent de l’appeler « État juif » ou « État hébreu ») a affaibli encore davantage l’image d’un peuple juif uni autour du drapeau israélien.

    Bien des juifs et des Israéliens croient que le lobby pro-israélien qui agit contre ceux qui oeuvrent pour la réconciliation dans la région constitue une menace pour la sécurité d’Isra-l. Ils affirment aussi que le lobby est une source potentielle d’antisémitisme, car il est souvent perçu comme « juif », ce qui crée l’impression erronée que les juifs dictent aux Américains leur politique étrangère en l’orientant vers la droite. En réalité, plus des trois quarts des juifs américains – tout comme les trois quarts des musulmans américains – ont voté contre G. W. Bush à l’élection présidentielle de 2004. Les juifs américains sont plus opposés à la guerre en Irak que leurs concitoyens en général. Il serait également faux de conclure que « les juifs » attisent le feu contre l’Iran. En fait, plusieurs organisations oeuvrant pour la paix en Isra-l et dans diverses diasporas juives ont tenu des propos qui condamnent la campagne contre l’Iran.

    Dans les milieux sionistes, les efforts visant à s’opposer à la campagne contre l’Iran sont souvent perçus comme des actes de trahison. On a pu le constater dans la manière dont les rabbins antisionistes ont été traités à leur retour de la conférence de Téhéran où ils avaient donné l’accolade au président iranien. Sans prendre la peine de vérifier les faits ni d’en parler avec les principaux intéressés, des rabbins influents en Isra-l et un peu partout ont appelé à leur excommunication. Des manifestations se sont tenues devant leurs maisons. Les enfants de l’un des rabbins ont été renvoyés d’une école juive. Un autre rabbin a été exclu du cimetière juif local: on a annulé l’achat qu’il y avait fait d’un terrain pour sa propre sépulture. Un groupe d’Israéliens a agressé physiquement l’un des six rabbins antisionistes, quelques semaines après la visite des religieux à Téhéran. Les assaillants ont été félicités pour leur action, ce qui montre combien l’allégeance au sionisme a affaibli la tradition juive de compassion et de non-violence.

    On ne peut imaginer quel autre acte aurait pu provoquer une telle indignation, certainement pas une transgression des commandements de la Torah. L’ampleur exceptionnelle de la réaction indique à coup sûr que les rabbins antisionistes ont touché un point sensible. Ils ont mis en cause une croyance devenue sacrée pour bien des juifs : l’idée qu’Israël constitue une réparation offerte à la suite de la Shoah et une garantie contre tout autre désastre.

    Bien des critiques juifs jugent cette croyance peu lucide et dangereuse. L’historien du sionisme Boaz Efron nous rappelle la nature transitoire de toutes les organisations politiques :

    L'État d'Isra-l, et tous les États du monde, apparaissent et disparaissent. L'État d'Isra-l aussi, bien évidemment, disparaîtra dans cent, trois cents, cinq cents ans. Mais je suppose que le peuple juif existera aussi longtemps que la religion juive existera, peut-être pour des milliers d'années encore. L'existence de cet État ne présente aucune importance pour celle du peuple juif... Les juifs dans le monde peuvent très bien vivre sans lui.

    Cet avertissement force de nombreux juifs à faire face à la contradiction entre la religion juive à laquelle ils prétendent d’adhérer et l’idéologie sioniste dont ils sont imprégnés. La campagne menée contre l’Iran aiguise les divisions morales et politiques parmi les juifs, qui sont de plus en plus nombreux à la dénoncer. Ainsi, le journal juif socialiste The Forward (New York) affirme que l’Iran ne se compare en rien avec l’Allemagne nazie, mais que la rhétorique anti-iranienne fait écho à la campagne de propagande contre l’Irak qui a contribué au déclenchement d’une guerre meurtrière et désastreuse. L’ancien chef du Mossad Efraïm Halévy et l’expert en affaires militaires à l’Université hébraïque de Jérusalem Martin van Creveld s’entendent pour dire que l’Iran ne représente pas véritablement une menace pour la sécurité d’Isra-l.

     

     

    L’éloge de la précision

    Les deux allégations empreintes d’émotion lancées contre le président iranien ont occupé une place importante dans les médias occidentaux. Par exemple, une rumeur lancée par le National Post de Toronto, au printemps 2006, selon laquelle le gouvernement iranien aurait fait passer une loi obligeant les juifs à porter un insigne de couleur jaune, a contribué à présenter M. Ahmadinejad comme un nouveau Hitler. Même si le journal s’est rétracté le lendemain, c’est la première nouvelle, source d’effroi si elle avait été vraie, qui reste dans la mémoire, plutôt que le rectificatif du journal, dont les propriétaires sont actifs au sein du lobby sioniste. Ce type de désinformation contribue à préparer l’opinion publique à un assaut militaire – effectué par les États-Unis ou par Isra-l – contre l’Iran. Une fois de plus, c’est le spectre d’une nouvelle Shoah qu’on invoque, même si Israël possède des centaines d’armes nucléaires, alors que l’Iran, contrairement à Isra-l, a signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et que ses dirigeants ont déclaré ne pas avoir l’intention de se doter de l’arme nucléaire. Les services de renseignements américains sont arrivés à la conclusion que l’Iran ne vise pas à fabriquer des explosifs nucléaires. Or, les cercles pro-israéliens aux États-Unis insistent sur le durcissement des sanctions et ils poussent à appliquer d’autres pressions sur l’Iran, ce qui rappelle le prologue de la guerre contre l’Irak. Cet activisme, que déplorent beaucoup de juifs en Isra-l et ailleurs, contribue à la perception populaire selon laquelle l’État d’Isra-l constitue pour la paix mondiale un danger plus grave que l’Iran,.

    Afin de maintenir la ferveur de la campagne contre l’Iran, il est essentiel de présenter le président iranien comme un négationniste acharné à rayer de la carte Isra-l par un acte de génocide. Certes, on peut dire que, comme tout politicien, M. Ahmadinejad n’a rien d’angélique, mais ses propos ont été déformés d’une manière particulièrement dangereuse. On en a fait un dictateur extrémiste aux pouvoirs illimités, susceptible d’agir de façon irrationnelle, un chef d’État « génocidaire ». Ce qui signifie qu’on doit l’arrêter à tout prix. Les ténors de la droite israélienne, comme Benjamin Netanyahu, appellent ouvertement à attaquer l’Iran et de nombreux politiciens américains leur font écho, même si les États-Unis ne sont pas menacés par une attaque iranienne. À l’instar des militants sionistes, le président Bush invoque le spectre de l’« holocauste nucléaire » que préparerait, selon lui, son homologue iranien. Malgré les avis contraires provenant des services de renseignements américains et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aux États-Unis les instances officielles continuent de parler du « programme iranien d’armes nucléaires ».

    Les accusations contre l’Iran reflètent la confusion sciemment entretenue entre l’État d’Isra-l et les juifs et cette confusion semble influer sur la politique étrangère des États-Unis. Dans ce dossier, on constate que la droite israélienne et ses alliés ailleurs dans le monde n’hésitent pas à manipuler la mémoire de la Shoah pour atteindre leurs objectifs politiques.

    Les intellectuels aiment bien la précision, mais les politiciens en ont eux aussi grand besoin. Ils ne devraient pas interpréter l’opposition aux utilisations sionistes de la Shoah comme une tentative de nier cet événement, ni considérer que le souhait de voir s’effondrer l’État sioniste équivaut à une menace de massacrer des millions de juifs israéliens. Les décideurs politiques doivent éviter les réactions épidermiques et ne pas se laisser manipuler par des amalgames sans fondement. Il faut que les Occidentaux agissent prudemment et rationnellement, particulièrement lorsqu’ils ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

     

    (1) En français, le livre s’intitule Aux origines d'Isra-l : entre nationalisme et socialisme.

    (2) http://www.iran-emrooz.net/index.php?/news/more/4898

    (3) http://www.iran-3.com/affiche.php?type=news&id=7910 

    (4) http://www.juancole.com/2006/05/bill-scher-importance-of-cole-v.html

     

    Traduit de l’anglais par Laure Alteirac ; révision de Louise Garneau et Yakov Rabkin ; traduction du farsi par Shahram Nahidi ; traduction de l’hébreu par Yakov Rabkin.

     

    11-08-2008 om 09:31 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    03-08-2008
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

     

    Q2. Mais qu’accomplissons-nous de positif en coopérant aux activités pro-Palestiniennes ?

     

            Tout d’abord, en manifestant notre sympathie pour la cause Palestinienne, nous contrecarrons le Chillul Hashem[1] causé par l’Etat  sioniste et ainsi nous faisons un Kiddush Hashem (sanctification du Nom de Dieu). L’expérience a prouvé que notre démonstration de sympathie produit un effet extraordinaire et le Kiddush Hashel est spectaculaire.

     

            Toute personne intéressée est la bienvenue pour examiner des exemplaires des centaines de lettres reçues des sympathisants Palestiniens qui ont totalement abandonné toute hostilité à l’égard des Juifs en général après qu’il leur fut clairement expliqué que sionisme et Judaïsme sont différents l’un de l’autre et incompatibles l’un avec l’autre. Un exemplaire saisissant d’une de ces lettres est reproduit à la fin de cet essai.

     

            Deuxièmement, l’animosité et l’affrontement créés par l’Etat sioniste parmi les Palestiniens sont si puissants que cela résulte en violence avec des conséquences tragiques de partout. Notre participation à leurs activités contribue uniquement à réduire et à repousser la tension. Cette suppression de l’affrontement va immanquablement aboutir à une réduction de la violence. Lors de notre participation à leurs activités, nous nous donnons beaucoup de mal  pour constamment souligner notre espoir et  notre prière que cette impasse puisse se résoudre de façon pacifique. Cela apaise la colère des Palestiniens sur l’ensemble du Peuple Juif,  apportant de ce fait Hatzolas Nefoshois.[2]

     

            Troisièmement, nous avons un autre problème, comme nous l’avons mentionné auparavant, les sionistes se sont faits passer pour les représentants des Juifs et les portes paroles de tous les Juifs. Ainsi, du fait de leurs actions de Chillul Hashem, ils suscitent l’animosité contre tous les Juifs. Ceux qui nourissent cette hostilité sont alors accusés d’antisémitisme. Donc un de nos buts en participant a ces activités est justement de réduire l’antisémitisme, en   soulignant clairement que le sionisme n’est pas le Judaïsme.  Les sionistes ne peuvent pas parler au nom des Juifs. L’Opposition au sionisme n’implique pas d’antisémitisme ou de haine des Juifs. Au contraire, le sionisme lui-même et ses agissements constituent la plus grande menace pour les Juifs et la plus grande cause d’antisémitisme.

     

            Nous avons par conséquent deux des plus nobles buts que les Juifs puisse avoir, à savoir LE KIDDUSH HASHEM ET LE PIKUACH NEFESCH[3].

     

            Il est bien connu que pour atteindre ces deux buts susmentionnés, nous devons tout mettre en œuvre qui est nécessaire pour réaliser le résultat désiré.

     

            Ne rien faire impliquerait que nous fermions les yeux sur le conflit funeste (qui est la cause de Shefichas Domim[4]) et le Chillul Hashem perpétré par les sionistes.

     

            Ainsi il devrait maintenant être clair comment nous pouvons envisager et persévérer positivement dans des activités ensemble avec les Palestiniens, et que loin d’être une trahison, ces activités sont bel et bien dans les meilleurs intérêts du Peuple Juif et non seulement ceux des Palestiniens.



    [1]  Profanation du Nom Divin, Sacrilège

    [2] Sauver des âmes

    [3] Sauver des vies humaines

    [4] Effusion de sang

    03-08-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    01-08-2008
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    Le courrier des amis:



    POUR CEUX QUI REGARDENT ENCORE LA TELEVISION !

     

    Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

     

    • Règle 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Isra-l qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

    • Règle 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

     

    • Règle 3 : Isra-l a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

     

    • Règle 4 : Quand Isra-l tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

     

    • Règle 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

     

    • Règle 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 11.000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique  « terroriste ».

     

    • Règle 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

     

    • Règle 8 : Quand vous dites « Hamas », il faut toujours rajouter l’expression « le mouvement extrémiste islamiste ».

     

    • Règle 9 : Quand vous dites « Isra-l », il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

     

    • Règle 10 : Ne jamais parler de « Territoires occupés », ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.

     

    • Règle 11 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 10). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

     

    Source : www.p-m-f.org

    01-08-2008 om 06:52 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    27-07-2008
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (1)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

     

    Avant-propos

     

    Il y a eu beaucoup de discussions récemment en rapport avec la situation en Erets-Yisroél[1] quant à la pertinence de participer à des événements comme des débats ou des manifestations organisées par des sympathisants des Palestiniens.

    Je présente, à cet effet, un bref essai sur le sujet sous forme de questions-réponses.

     

    Le but de cet essai est de montrer que les activités en questions sont non seulement correctes mais même bénéfiques au Peuple Juif. J’ai essayé de traiter les points les plus fréquemment soulevés et, par la même occasion, d’examiner de plus près l’approche Juive Orthodoxe du sionisme dans son ensemble.

     

    Ce travail nécessiterait des références complètes aux sources, mais le manque de temps m’empêche de les apporter. Quiconque désireux de les obtenir peut sans problème prendre contact personnellement avec moi.

     

    Puisse le Tout-Puissant venir à notre aide pour que nous définissions Ses souhaits avec exactitude et que nous réussissions à les accomplir.

     

    Ahron Leib Cohen

     

    Adar 5764  Salford, Manchester

     

     

    QI.  Avant tout autres questions, je voudrais savoir comment des personnes Juives, surtout des Juifs Orthodoxes, peuvent s’unir avec des sympathisants des Palestiniens dans des conférences ou des manifestations contre l’ «Etat d’Isra-l» ? Comment peuvent-ils même envisager de telles activités ? Ne sont-ils pas traîtres aux intérêts de leur propre peuple et n’ignorent-ils pas la violence en fréquentant un peuple perçu comme un ennemi ?

     

            Il y a bien sûr beaucoup d’éléments à clarifier sur ce sujet. Quoiqu’il en soit, il existe, en Erets-Yisroel, un affrontement acharné entre les sionistes et les Palestiniens.

     

            Cet affrontement fut déclenché par les sionistes il y a environ cent ans, lorsqu’ils ont au préalable eu l’idée de créer un Etat pour le Peuple Juif. A cette époque, la grande majorité des Autorités de Thora avaient bien précisé que sionisme et Judaïsme sont diamétralement opposés et totalement incompatibles l’un avec l’autre.

     

            Toutefois, les sionistes poursuivaient leur but et ignoraient le fait qu’un peuple existant occupait le pays. Ils ont en effet entrepris d’ôter aux Palestiniens la possibilité d’autonomie politique dans le pays où ils vivaient. Tandis que leur objectif se réalisait, cela causait en retour la perte d’habitations et sources de revenus d’un grand nombre de Palestiniens. D’âpres affrontements, sources de bien de maux, violences et mort se déclenchaient en général.

     

            De leur point de vue Les Palestiniens, furent traités très injustement, et vu que les sionistes revendiquent le fait de représenter tout le Peuple Juif, leurs activités ont souillé le nom de tous les Juifs, provoquant un Chilloul HaShem[2]. Les revendications sionistes de représenter le peuple Juif a aussi causé la colère des Palestiniens sur tous les Juifs, et de ce fait-là, ce sont les sionistes et leur Etat qui sont à l’origine de l’effusion de sang en Erets Yiroel de nos jours.

     

            D’un point de vue concret, il est évident que la cause première de l’affrontement entre Arabes et sionistes est l’existence même de l’Etat sioniste. Si l’on abandonne l’instinct nationaliste selon lequel on doit avoir un Etat, alors la solution évidente à tout le conflit au Moyen-Orient, et le moyen assuré vers la paix et la sauvegarde des vies est le démantèlement pacifique de l’Etat sioniste. Cela mettrait un terme à la colère des Palestiniens et supprimerait le Chilloul Hashem.

     

            Toutefois, il n’est pas actuellement dans le pouvoir de la minorité des Juifs Orthodoxes de démanteler l’Etat sioniste. Nous sommes cependant capables et obligés, si nous le pouvons, de réduire le problème en expliquant aux Palestiniens  et en démontrant par nos actions que les sionistes ne représentent pas le Peuple Juif, et que le Peuple Juif ne veut pas, n’a en fait pas le droit de posséder son propre Etat.

     

            Nous devons également expliquer que nous comprenons  la souffrance des Palestiniens et compatissons.

     

     (Traduction Sœur Enissa KELIF)  A suivre



    [1] Appellation rabbinique de la Terre Sainte, Palestine.

    [2] Sacrilège, profanation du Nom Divin.

    27-07-2008 om 11:32 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Les amis nous communiquent:

    Le Sionisme est la source de tous les problèmes du monde
     
    IRIB- Des dignitaires religieux de différentes convictions ont qualifié le sionisme de facteur de tous les problèmes du monde et notamment du Moyen-Orient. Selon le journaliste de l'IRIB, les religieux musulmans, chrétiens et juifs ainsi que nombre de professeurs de plusieurs universités du monde ont qualifié, hier à Buenos Aires capitale argentine, le sionisme de phénomène antireligieux, artificiel et illégitime. Dans cette réunion d'un seul jour, les participants ont évoqué les complots du sionisme dont l'explosion dans la Mutuelle Israélite Argentine, Amia, en 1994 qui a fait plusieurs morts parmi les juifs avant d'annoncer que vu le passé des attentats à la bombe par les sionistes contre les centres religieux des juifs dont en Irak il est fort possible que les sionistes soient derrière l'explosion d'Amia. Le rabbin américain David Y. Weiss de Neturei Karta a déclaré je cite : "Israël est une tumeur cancéreuse et très dangereuse et j'espère qu'il sera anéanti le plutôt possible et sans effusion de sang:" Tout en faisant allusion aux attaques continues des sionistes contre sa maison, le rabbin britannique Aaron Cohen a déclaré pour sa part : "Tout comme les Palestiniens, nous sommes toujours le cible d'attaques des sionistes et nous leur résistons." Le prêtre argentin Luis Farinello a pour sa part rappelé la nécessité de la révélation de la véritable nature de ceux qui commettent des crimes au nom de Dieu et de la religion

    IRIB 08 07 26

     

    27-07-2008 om 09:52 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Notre prière pour le démantèlement de l'entité sioniste
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    © Sine Vanmenxel


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    Solidarité avec la jeune résistante palestinienne Ahed TAMIMI !

    Libérez l'enfant A'hed Tamimi


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