Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniquesYECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora. Visitez aussi le blog multilingue JESCHURUN Tauro gegen Nationaljudentum
Dr. Jacob Israël DE HAAN (1891-1924) assasinné par les sionistes
Dr. Nathan BIRNBAUM (1864-1937)
Rabbin Pinchos KOHN (1867-1942)
Rabbin Ernest WEILL (1865-1947)
IVJ dénonce l'oppression sioniste vicieuse des Juifs religieux qui s'opposent à servir dans l'armée sioniste, ou qui protestent contre son régime.
YECHOUROUN
Thora contre national-judaïsme (sionisme)
18-09-2008
NON PAS L'ISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI !
NON PAS LISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI!
APPEL A LINITIATION DUNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME
Ce message sadresse tant aux Juifs, souvent non sionistes mais conditionnés par le Sionisme, quaux Musulmans et autres croyants.
Nos deux fois, nos deux religions ont certes chacune leur spécificité et particularités. Il ny a aucun intérêt à en faire un amalgame. Mais le Judaïsme et lIslam ont aussi beaucoup en commun et en parallèle, et dans la situation actuelle cest bien ce qui mérite dêtre souligné. In pluribus unum ! Tout deux, le Judaïsme authentique et lIslam, prônent et cherchent la proximité du Dieu Un, du Saint Créateur!
Historiquement, dans les pays à domination islamique, ce pendant des siècles, les communautés Juives ont généralement bénéficiées de la protection de lautorité, et la bonne entente entre Juifs et Musulmans régnait.
Cest le Sionisme, ennemi de la Torah, qui est venu gravement perturber ces relations harmonieuses en salliant aux grandes puissances en vue de conquérir la Palestine et de la transformer en entité sioniste, dite « avant-poste du monde libre ».
De nos jours, dans la plupart des pays occidentaux, dominés par limpérialisme américain, soit alliés à limpérialisme américain se déchaîne la diffamation de lIslam et la discrimination de Musulmans. Cela rappelle dangereusement la judéophobie et la persécution des Juifs entre les deux guerres mondiales.
Rien que ce fait-là devrait appeler les Juifs non seulement à la vigilance (ils pourraient bien être les suivants, que Dieu nous protège), mais surtout lesprit de DROITURE et de JUSTICE, et de GENEROSITE HUMAINE devrait faire que nous nous solidariserions avec nos frères et surs musulmans des pays occidentaux.
A noter que lIslamophobie nest pas uniquement un exutoire de lextrême droite dépositaire du Nazisme. Elle provient plutôt du fascisme à col blanc, de milieux libéraux, « bien pensants » lié au Néoconservatisme américain et aux lobbys sionistes. Elle se manifeste aussi par la subtilité dopposer un soi-disant « Islam occidental éclairé » à l « lIslam terroriste ». Cette hypocrisie est utilisée par les ennemis de toutes religions, sauf si celles-ci sont lopium pour le peuple au service de limpérialisme.
Ensuite, il a bien sûr la cause palestinienne qui devrait unir le Judaïsme de la Torah et lIslam.
Lantisionisme de la Torah devrait sopposer au Sionisme et à son entité, même si pendant la période de notre Exil et de Dispersion, leSaint Créateur avait installé en Terre Sainte au lieu de Palestiniens musulmans, dautres peuples tels des Coréens ou Inuits. La Torah interdit formellement tout autant un pouvoir politique religieux, même régi selon les règles de la Torah, que lactuel pouvoir de Kofrim (renégats), alliance de sionistes antireligieux et falsificateurs religieux.
Malheureusement le Satan a réussi à tromper et à conditionner un très grand nombre de Juifs par la propagande sioniste.
A quoi sont intéressés les Juifs non contaminés par le Sionisme dans la phase actuelle que nous croyons être celle des souffrances, des douleurs qui annoncent lavènement du Messie? Cest bien sûr que cesse au plus tôt la domination de la Terre Sainte par les Sionistes ! Car le Sionisme est lobstacle principal qui empêche la venue du Messie, qui doit venir et qui est attendu, non seulement pour les Juifs, mais pour la rédemption de toute lhumanité.
A qui doit appartenir la Palestine ? Bien sûr aux Palestiniens qui en grande majorité sont Musulmans. Cela a déjà été reconnu par nos saints Rabbins dans les années 20 du siècle dernier et a été formulé magistralement par le jeune rabbin allemand Simon SCHWAB en 1934 dans son écrit « Retour au Judaïsme ». Les Rabbins de tous les siècles précédents acceptaient de bon gré la soumission à la domination ottomane en Palestine.
En période dExil et de Dispersion, les Juifs nont aucun intérêt à dominer la Terre Sainte, et non plus les autres parties du monde. Notre vocation divine est dêtre « un peuple saint et un royaume de prêtres », une population pilote, exemplaire, au service de lhumanité. Nous devons nous rappeler, plus que jamais, que ce nest que par et pour la Thora transmise à Moïse au mont Sinaï que nous sommes Juifs.
Cest de bon cur, que nous Juifs devons accepter et promouvoir la souveraineté du peuple palestinien sur lentièreté de la Palestine historique. Pas une parcelle de la Terre Sainte ne peut rester profanée par les Sionistes.
Vu ainsi, cest le bon sens même. Il ny a aucun antagonisme entre le Judaïsme et lIslam. Le Sionisme est notre ennemi commun.
Le Rabbin Samson Raphael HIRSCH formula la Tradition de la Thora ainsi: « Mensch Jissroél », Humain car Juif et Juif car Humain, avec lobligation de « Thora im Dérekh Erèts », le savoir-vivre Juif.
Fidèles à notre Tradition de Thora, nous avons à nous conduire de façon irréprochable, à sanctifier le Nom Divin dans notre relation avec nos prochains non-Juifs. Nous appelons nos frères et surs Juifs induits en erreurs à se détacher du Sionisme, à se retourner contre lidolâtrie et la malfaisance sionistes, en premier lieu contre la falsification de la Thora nommée Sionisme religieux. Le retour à la Source, cest le retour à la Thora non falsifiée !
Nous devons compatir avec les victimes non juives du Sionisme et soutenir la Résistance islamique palestinienne. Ceci contrairement aux gouvernements arabes qui laissent souffrir Gaza et craignent la Révolution Islamique dans leurs pays. La compassion et la bienfaisance sont des traits indélébiles des enfants dAbraham, de toute âme Juive qui a été présente au Mont Sinaï lors du Don de la Thora. LAmalek sioniste est le contraire.
Notre proposition dalliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam contre le Sionisme, resterait incomplète sans faire léloge, sans exprimer le soutien à la République Islamique dIran, fruit de la Révolution Islamique (1979). Cette Révolution Islamique a fait ses preuves et donne des impulsions spirituelles indispensables, de très haute qualité, aux aspirations des peuples pour leur souveraineté, contre le sionisme, limpérialisme et toute forme dinjustice.
Cest dans ce sens et dans ce contexte que nous formulons cet Appel à initier et à développer lindispensable alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam, entre Juifs et Musulmans contre le Sionisme.
Que le Saint Créateur veuille bénir et protéger ceux qui uvrentpour accomplir Sa Volonté pour réaliser la Droiture, la Justice et lHarmonie fraternelle de lHumanité entière dans la reconnaissance et ladoration du Dieu Un.
Shmiel Mordche BORREMAN
Pour le Collectif de lAssociation dEtude Yechouroun Judaïsme contre Sionisme Centre Zahra France 17 juiillet 2008
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (5)
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (5)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Q10. Sil y avait eu un Etat pendant lHolocauste, cela naurait-il pas évité la mort de millions de Juifs ?
Il y en a qui soutiennent lopinion que lEtat dIsra-l est nécessaire afin de prévenir une répétition de lHolocauste. Cet argument est fallacieux pour plusieurs raisons :
(a)Si lon croit que Dieu contrôle notre destin, nous devons accepter quIl veillait sur nous pendant 2000 ans et quIl ne Sest pas soudainementarrêter en 1939, mais quIl avait un but caché dans lHolocauste que nous ne comprenons pas mais que nous devons accepter.
(b)Même sil y avait du mérite à créer un soi-disant havre de paix, cela ne peut pas être à travers le Chillul Hashem[1]et la Shefichas Domim[2] causée par sa création aux dépens et contre les souhaits de la population indigène, les Palestiniens.
(c)De plus, quel genre de havre de paix est-ce lorsque cest la seule place au monde depuis la deuxième guerre mondiale où des Juifs ont trouvé la mort par dizaines de milliers ?
(Il vaut la peine de mentionner ici que le Rov de Satmar, de mémoire bénie, dans sa principale uvre sur lentièreté du sujet du sionisme, Va Yoel Moishe[3], déclare que lHolocauste fut une conséquence directe de notre participation au sionisme et fut une desconséquences désastreuses mentionnées auparavant concernant la transgression de linterdiction dessayer de mettre une fin à lExil par nos propres moyens.
Cela signifie que, malgré le fait que la culpabilité du régime nazine puisse en aucun cas être atténuée, le fait quils furent capables de réussir à ce point dans leurs cruelles intentions, fut un résultat de nos propres actions.)
Maintenant, il devrait être tout à fait clair que lopposition à lEtat sioniste est très méritante et ne peut certainement pas être perçue comme déloyale au Peuple Juif.
Q11.Mais il y a des sionistes religieux qui donnent un soutien très solide au sionisme et qui le font avec grande ferveur et Mesiras Nefesh[4].
Il est vrai quil y a un phénomène supplémentaire qui embrouille le tableau, à savoir le sionisme religieux.
Malheureusement, leur ferveur et leur Mesiras Nefesh sont déplacées. Ce sont des gens qui se déclarent fidèles à la religion Juive, mais qui ont été influencés par le sionisme laïque, nationaliste, philosophique et qui ont ajouté une nouvelle dimension au Judaïsme sionisme, c'est-à-dire lobjectif détablir et développer un Etat Juif en Palestine maintenant.
Ils prétendent que le sionisme est inhérent à la religion Juive. Mais leur soutien émotionnel les a conduit à rationaliser leur approche et à apporter des sources de la Thora à lappui de leur opinion en interprétant de façon erronée des passages et des sources de la Thora. Mais, en fait, selon nos explications antérieures, leur vue est tout à fat contraire à celle de la Thora comme nous lont enseignée nos grands Maîtres.
Bien plus, leur idéologie qui est dimposer leur but quel que soit le prix en terme de vies humaines et de propriété envers quiconque se trouve dans leur chemin, a des résultats tragiques et pour les Juifs et pour les Palestiniens, et provoque un Chilul Hashem qui est dautant plus grand que cela se produit au nom de la religion.
Q12. Mais nest-il pas un fait que les Juifs ne peuvent pas sentendre avec les Arabes et que si lEtatsioniste était démantelé, les Juifs ne pourraient pas vivre sous souveraineté arabe ?
Le conflit général entre Arabes et Juifs en Palestine a seulement commencé lorsque les premiers pionniers sionistesarrivèrent en Palestine avec le but déclaré de former un Etat en court-circuitant la population arabe indigène. Le conflit sest poursuivi jusquà ce jour et a coûté des milliers de vies. Une tragédie pour les Palestiniens et pour le Peuple Juif. Et ce pourrait bien être une partie des retombées désastreuses contre lesquelles nous sommes mis en garde si nous transgressons le commandement talmudique de ne pas se rebeller contre notre Exil.
La vérité, cest que les relations entre Arabes et Juifs prennent cependant leurs racines loin dans lhistoire ancienne. En général, les relations étaient cordiales et bénéfiques pour les deux. Historiquement, il était courant que lors des persécutions contre les Juifs en Europe, ces derniers trouvèrent refuge dans différents pays arabes. Notre attitude envers les Arabes par conséquent devrait être synonyme de gentillesse et de respect.
Donc, un autre objectif atteint en se joignant aux sympathisants des Palestiniens estde dire au monde, spécialement à nos voisins arabes, quil na pas de haine ou danimosité entre Juifs et Arabes. Nous souhaiterions vivre ensemble comme amis et voisins comme nous lavions fait pour la plupart pendant des centaines, même des milliers dannées dans tous les pays arabes. Cest uniquementla venue des sionistes et du sionisme qui a bouleversé cette relation de jadis.
[3] VaYoèl Moshé : Rabbi Joel TEITELBAUM (1958) Ouvrage essentiel sur lantisionisme de Thora. Disponible uniquement en Langue Sainte et une version abrégée en Yiddish.
J'ai l'honneur de vous présenter le Parrain IV ! Le film se déroule en Isra-l ... trafic de femmes, marché fructifiant de la prostitution, exploitation des travailleurs émigrés ...
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (4)
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (4)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Q6. Pourquoi dites-vous que le Peuple Juif ne veut pas son propre Etat ? Cest certainement pour quoi nous prions constamment ?
Nous prions pour Moshiach[1] quand toutes les nations du monde, y compris les Palestiniens, consentiront de plein gré à ce que le Peuple Juif possède Erets-Yisroel[2].
Ce que nous ne voulons pas est le sorte dentité qui existe maintenant lEtat sioniste, qui hormis le fait quil soit interdit par la Thora, est aussi perçu par les Palestiniens et beaucoup dautres nations comme étant une terrible injustice, parce quil a été imposé de force et a causé la situation tragique qui existe en Erets-Yisroel en plus dun énorme Chilul Hashem[3].
Q7. Mais lEtat dIsra-l a été reconnu par les Nations-Unies ?
Le seul peuple qui peut avoir juridiction sur les affaires dun pays est la population indigène, dans ce cas les Palestiniens. Ils navaient pas accepté lEtat sioniste. Imaginez la réaction des Anglais si les Nations Unies devaient décider, contre la volonté des Anglais, quune partie de lAngleterre devrait être mise de côté comme Etat pour les Juifs ou un autre groupe.
Q8. Quen est il de la Mitsveh de Yishuv Yisroel[4] ?
Comme expliqué précédemment, on nous enseigne que durant lExil CETTE Mitsveh[5] nincombe pas au Peuple Juif dans sa totalité, au contraire, cest absolument défendu. Il y a des opinions qui disent que cela sapplique aux individus, mais seulement si lon est certain quaucune partie de la Thora nest transgressée en accomplissant la Mitsveh.
Q9. Mais nest-ce pas un fait que lEtat dIsra-l aide à maintenir lIdentité Juive ?
Avoir Erets-Yisroel et vivre en Erets-Ysroel sont des éléments merveilleux et exaltants de la Thora et du Judaïsme, mais ne sont pas essentiels à la continuation de lexistence et de lidentité du Peuple Juif.
La nation juive a été sans pays depuis 2000 ans, mais aussi longtemps quils gardaient leur Thora, ils gardaient leur identité Juive. Cest la Thora qui est essentielle à lidentité Juive, non le pays.
Les sionistes voulurent cependant se débarrasser des contraintes de la Thora et de lExil et tenter détablir une nouvelle forme didentité Juive. Non pas basée sur la Thora, mais sur le pays. Elle fut basée sur une ambition typique, guidée par lémotion, profane, nationaliste, pareille en cela à la plupart des autres nations. Mais ils ne formaient pas une identité Juive du tout, mais une identité sioniste, ce qui est tout autre chose.
Théoricien du néo-conservatisme, fondateur de la revue « Commentary » Podhoretz et sa femme Midge Decter ont dirigé à la fin des années 80 le « Comité sur le danger actuel ». Il est le beau-père de Rachel (mariée Elliott Abrams) et père du journaliste John Podhoretz. (New York Post
Podhoretza été décoré en mai 2007 Guardian of Zion Award par lUniversité sioniste religieuse Bar-Ilan.
Conseiller en politique étrangère de Rudy Giulianidans sa campagne présidentielle en 2008. Le fauteur de guerre sioniste Norman Podhoretz appelle publiquement et constamment à lattaque impérialiste américaine contre la République Islamique dIran. Ces « idées » criminelles sionistes sont condensées dans son livre: World War IV: The Long Struggle Against Islamofascism, Ed. Doubleday,11 septembre 2007.
Citation :The opponents of bombing not just the usual suspects but many ... who have no illusions about the nature and intentions and potential capabilities of the Iranian regime disagree that it might end in the overthrow of the mullahcracy. On the contrary, they are certain that all Iranians, even the democratic dissidents, would be impelled to rally around the flag. And this is only one of the worst-case scenarios they envisage. To wit: Iran would retaliate by increasing the trouble it is already making for us in Iraq. It would attack Israel with missiles armed with non-nuclear warheads but possibly containing biological and/or chemical weapons. There would be a vast increase in the price of oil, with catastrophic consequences for every economy in the world, very much including our own. The worldwide outcry against the inevitable civilian casualties would make the anti-Americanism of today look like a love-fest. I readily admit that it would be foolish to discount any or all of these scenarios. Each of them is, alas, only too plausible. Nevertheless, there is a good response to them, and it is the one given by John McCain. The only thing worse than bombing Iran, McCain has declared, is allowing Iran to get the bomb.
The Evil of Banality by Murray N. RothbardI have no way of knowing what Norman Podhoretzs eating habits are. But Podhoretz is a New York Jewish intellectual, the longtime editor of the pretentious, ...www.lewrockwell.com/rothbard/rothbard52.html - 20k - In cache
(1) Dans un article intitulé les décideurs de lEmpire le Christian Science Monitor, journal à grand tirage américain, présente les 12 principaux membres sionistes du Clan Bush.
Ces membres ont une grande influence sur les politiques intérieures et extérieures du pays et ceci à tel point que même, les guerres et les coups dEtat dans les quatre coins du monde ainsi que les discours des membres de ladministration Bush sont, tous, orchestrés par ces derniers.
De sorte que BUSH ne fait rien sans leur autorisation. En tous cas, tous les évènements survenus à travers le monde entier reflètent dune manière ou dune autre, les traces des Américains : évènements tous coordonnées par le conseil de 12 membres.
Voici ces 12 figures de proue : Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, Richard Perle, Lewis Libby, John Bolton, Elliot Abramz, Robert Kagan, William Kristol, Frank Jaffney. Source : http://french.irib.ir/programmes/clan-Bush.htm10/01/2007
LA NORMALISATION ARABE SAPE LE BOYCOTT DE L'ENTITÃ SIONISTE
Comment la normalisation arabe sape le boycott dIsra-l (entité sioniste)
Wassim Al-Adel/The Electronic Intifada
Négliger cette tendance pourrait conduire, en Occident, à une remise en cause des campagnes de boycott actuelles et à venir contre Isra-l.
Alors que les campagnes de boycott et désinvestissement en Occident deviennent de plus en plus affinées et étendues, le vieux boycott dIsraël par le monde arabe est torpillé par les gouvernements, les firmes et les hommes daffaires arabes. Cette volonté dune normalisation avec Israël sans contrepartie doit être combattue par tous ceux qui oeuvrent pour la justice en Palestine. La récente campagne dAdalah-NY contre le milliardaire Lev Leviev a fait la clarté sur la relation naissante entre les gouvernements et les hommes daffaires arabes avec Israël.
La coalition pour la justice au Moyen-Orient, Adalah-NY, de New York, a mené campagne avec succès en avril dernier pour empêcher Leviev douvrir une succursale de sa chaîne de joaillerie à Dubaï. Leviev est le président dAfrica Isra-l Investments qui construit des colonies illégales, réservées aux juifs, sur les terres du village de Jayyous en Cisjordanie par le biais de sa filiale, Danya Cebus. Un mélange de révélations par les médias et de tollés dans lopinion publique a contraint les autorités émirats à nier avoir accordé la moindre autorisation au bijoutier. Ce fut une victoire pour tous ceux qui souhaitent la fin de loccupation israélienne.
Le succès de la campagne dAdalah-NY soulève deux idées pour les militants : première idée, il existe une culture grandissante de la léthargie et de la complicité avec Isra-l et ses bailleurs de fonds, culture exploitée au plus niveau des gouvernements arabes. Deuxième idée, ces mêmes gouvernements sont sensibles aux pressions quand leur ampleur devient manifeste.
Il est navrant de constater que, malgré le tollé publique et lattention des médias qui ont empêché effectivement Leviev de monter un magasin à Dubaï, dautres firmes, bien connues pour leurs liens avec Isra-l, continuent dy opérer librement. Le géant (britannique) de la grande distribution, Marks & Spencer, se trouve en tête des liste de boycotts de la plupart des groupes pro-palestiniens, cela ne lempêche pas davoir ouvert lun de ses plus grands magasins à Dubaï, un investissement denviron 3,9 millions de dollars, avec des projets pour une expansion ultérieure dans toute la région.
Marks & Spencer a fait lobjet déloges en 2000 de la part de lancien ambassadeur israélien au Royaume-Uni, Dror Zeigerman, et on estimait alors, à la veille du nouveau millénaire, que le groupe importait près de 440,88 millions de dollars de produits israéliens chaque année. Dans le même temps, linauguration de ce premier point de vente M & S à Dubaï, en 1998, pouvait shonorer de la présence de celui qui était alors prince héritier de Dubaï et ministre de la Défense, le Sheikh Mohammad bin Rashid al-Maktoum, qui est aujourdhui le nouveau dirigeant de Dubaï, Premier ministre et vice-président des Emirats arabes unis. Etant donné limportance des partisans sionistes de Marks & Spencer, il est difficile dimaginer qual-Maktoum ait pu ignorer les liens de la firme avec Israël. Bien sûr, les Etats du Golfe sont réputés pour nobserver que de façon très irrégulière le boycott panarabe dIsra-l. Par conséquent, il nest pas surprenant quà un niveau institutionnel, un discours qui aurait été considéré comme tabou il y a encore dix ans, est maintenant propagé sans vergogne.
Un exemple en a été fourni récemment avec lannonce de la « Ville de la Soie » du Koweit. Projet de 132 milliards de dollars actuellement en cours de réalisation, la Ville de la Soie vise à relier le Koweit à Bagdad, à Damas, puis à lIran et plus loin encore, à la Chine. Lun de ses objectifs, à en croire les propos du premier urbaniste du projet, Sami al-Faraj, vise à « faire la liaison avec Isra-l » (Khaleej Times Online, 22 juillet 2008). Al-Faraj - lequel se trouve être aussi le président du Centre des Etudes stratégiques koweïtien et conseiller auprès du Conseil de coopération du Golfe - répondait alors aux critiques d« obsolescence » formulées contre ce projet. Comme on pouvait sy attendre, les officiels koweïtiens ont gardé le silence à ce sujet, un silence mis en relief par lacquiescement aux demandes occidentales et israéliennes de normalisation. Sagissant des Saoudiens, ladhésion à lOrganisation mondiale du commerce, qui interdit le boycott de ses autres Etats membres et donc dIsra-l, signifie que la politique de boycott des produits israéliens par les dirigeants saoudiens sen va également en lambeaux, bien quelle reste encore à être abandonnée officiellement.
Le boycott arabe se situe essentiellement à trois niveaux : le premier concerne principalement le boycott direct des produits israéliens et de tout accord avec les hommes daffaires et particuliers israéliens ; le second niveau touche au boycott des firmes qui opèrent en Israël ou qui traitent avec cet Etat ; tandis que le troisième vise les firmes qui ont des contrats avec celles du deuxième niveau. Le boycott est actuellement limité à son premier niveau et, comme la montré laffaire Leviev, même celui-là est en train de séroder.
Pour avoir une idée de la façon dont le boycott arabe sest affaibli, il suffit dobserver la situation en Syrie, quartier général du très influent Bureau central du boycott. Les changements depuis 2000 sont étonnants alors que nous voyons les produits et les firmes qui étaient catégoriquement interdits peu avant devenir largement accessibles. Cela est dû en partie à la lente, mais constante, libéralisation de léconomie. A Damas, la ligne dhorizon est défigurée par lénorme hôtel des Quatre Saisons qui fut inauguré par le milliardaire saoudien, le prince saoudien Walid bin Talal, et qui possède des succursales à travers le monde entier, y compris à Jérusalem. Dans le district branché dAbu Roumaneh, le premier Kentucky Fried Chicken officiel du pays sest ouvert et est le lieu de prédilection favori des gens aisés de Damas (contrairement à limage quont les KFC en Occident qui les montre comme une chaîne de restauration rapide pour les classes laborieuses à bas revenu). Le lancement du KFC a été orchestré par la colossale compagnie koweïtienne, Americana, qui gère dautres chaînes de restauration rapide dans toute la région et renforce ainsi linfluence du Golf dans lérosion du boycott. Que KFC ait été autrefois boycotté par le Bureau central du boycott (Damas) semble, de façon commode, bien oublié aujourdhui. A travers ces deux exemples, on peut voir cette collusion silencieuse entre le gouvernement et les hommes daffaires arabes importants, aux dépens du boycott et de la résistance à loccupation.
A ces deux exemples, on pourrait y ajouter une liste presque illimitée, mais le souci central reste quil devient urgent denquêter et dinformer sur cette tendance visant à faire porter atteinte, par le monde arabe, au boycott dIsra-l et à lopportunité de la résistance de la Palestine à son occupation. Les gouvernements arabes ne peuvent plus être, sils lont jamais été, considérés comme les champions sûrs du boycott. Les dernières expériences des groupes comme Adalah-NY et de la campagne de boycott des produits israéliens ont aidé à montrer quelles relations de pouvoir sous-tendent la collaboration économique de lOccident, des Etats et firmes arabes avec Israël. Mais elles ont permis également dembarrasser lesdits gouvernements arabes, les obligeant à maintenir la pression sur Israël. Sinon, négliger cette tendance pourrait, en Occident, conduire à une remise en cause des campagnes de boycott actuelles et à venir contre Israël.
Wassim Al-Adel tient un blog syrien sur : http://maysaloon.blogspot.com/, il est basé à Londres et prépare une maîtrise de philosophie.
Sur ce sujet du boycott dIsra-l, voir notamment :
-Isra-l et lEurope : une relation spéciale, Arjan El Fassed, The Electronic Intifada.
-Contre le resserrement des relations UE/Isra-l - Pour la suspension de lAccord dassociation , BDS.
-Pourquoi le boycott culturel dIsra-l est nécessaire, Remi Kanazi, CounterPunch -
-Il est temps de boycotter Isra-l au niveau mondial, Omar Barghouti.
29 août 2008 - The Electronic Intifada - Traduction : JPP
Figure de proue du Clan Bush. Père du mouvement néo-con américain, Irving Kristol fait partie des intellectuels new-yorkais, pour la plus part des immigrés « juifs » de lEurope de lEst. A la fin des années 30, trotskyste, il poursuivi ses études à City College à New York.
Entre 1947 et 1952, il a été rédacteur en chef de la revue « Commentary ». Fin des années 60, ce libéral rejoint les rangs des conservateurs, les libéraux ayant selon lui des tendances danti-américanisme.
Kristol père a écrit de nombreux articles dans des publications telles que « The National Interest » et « The Public Intends », articles dans lesquels ont peut lire les principes du néo-conservatisme américain.
Dautre part, il a rédigé de nombreux ouvrages, y compris « The Autobiography of an Idea, Neoconservatism ».
Il est le père de William KRISTOL, rédacteur en chef du « Standard Weekly »
En juillet 2002 G.W. BUSH accorde àI. KRISTOL la Presidential Medal of Freedom. (Médaille présidentielle de la Liberté)
Citation:
"Senator McGovern is very sincere when he says that he will try to cut the military budget by 30%. And this is to drive a knife in the heart of Isra-l... Jews don't like big military budgets. But it is now an interest of the Jews to have a large and powerful military establishment in the United States... American Jews who care about the survival of the state of Isra-l have to say, no, we don't want to cut the military budget, it is important to keep that military budget big, so that we can defend Isra-l.
Autumn 5760 / 1999, No. 8 On the Political Stupidity of the Jews IRVING KRISTOL
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(1) Dans un article intitulé les décideurs de lEmpire le Christian Science Monitor, journal à grand tirage américain, présente les 12 principaux membres sionistes du Clan Bush.
Ces membres ont une grande influence sur les politiques intérieures et extérieures du pays et ceci à tel point que même, les guerres et les coups dEtat dans les quatre coins du monde ainsi que les discours des membres de ladministration Bush sont, tous, orchestrés par ces derniers.
De sorte que BUSH ne fait rien sans leur autorisation. En tous cas, tous les évènements survenus à travers le monde entier reflètent dune manière ou dune autre, les traces des Américains : évènements tous coordonnées par le conseil de 12 membres.
Voici ces 12 figures de proue : Irving Kristol, Norman Podhoretz, Paul Wolfowitz, Richard Perle, Lewis Libby, John Bolton, Elliot Abramz, Robert Kagan, William Kristol, Frank Jaffney. Source : http://french.irib.ir/programmes/clan-Bush.htm10/01/2007 (à suivre)
DECLARATION JUIVE D'OPPOSITION INTERNATIONALE Ã ATTAQUER L'IRAN
Déclaration Juive d'opposition internationale
à attaquer l'Iran
2008-08-14
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Les tamboursde guerre pour attaquer l'équipement nucléaire, les réacteurs de l'Iran battent tant en Isra-l qu'aux Etats-Unis. La récente déclaration du New York Times, 18 juillet, écrite par l'historien israélien Benny Morris, sert à consolider ces forces politiques. L'opposition Juive exprime ici son indignation afin dempêcher cette épouvantable proposition.
Cette clameur de guerre contre l'Iran na pas seulement rencontré l'opposition populaire, mais va aussi à lencontre de la diplomatie silencieuse qui a engagé l'Iran aussi bien dans des relations suivies avec l'agence nucléaire de l'ONU que dans des négociations commerciales économiques avec les Etats-Unis eux-mêmes. Isra-l sest également engagé à poursuivre un cessez-le-feu qui a tenu maintenant un mois, au soulagement des populations, tant d'Isra-l que de Gaza. A la lumière de l'ambiance politique de raison et de négociations qui se prépare, la mentalité militariste a gonflé sa logique de guerreen essayant de créer les conditions préalables pour une nouvelle guerre. Morris cherche à inventer de telles querelles en vue de conditions préalables.
Ils utiliseront probablement n'importe quelle bombe qu'ils construisent, tant à cause de l'idéologie qu'à cause de la peur des opérations préventives du nucléaire israélien. Par conséquent une frappe nucléaire israélienne pour empêcher les Iraniens de prendre les dernières dispositions en vue de l'obtention de la bombe est probable. L'alternative permet à Téhéran d'avoir sa bombe. Dans l'un ou l'autre cas, il y aurait de grandes chances pour un holocauste nucléaire du Moyen-Orient.
Cette promotion de linévitable joue sur la mémoire juive et israélienne de l'Holocauste Nazi afin de recueillir toute source de soutien en faveur d'une frappe militaire d'Isra-l contre l'Iran, en provoquant une réaction et en causant une nouvelle guerre en y engageant les Etats-Unis. C'est particulièrement déplorable en vue du fait que 16 agences de renseignements américaines ont conclu que l'Iran n'a pas de programme d'armes nucléaires et n'en a pas eu depuis cinq ans.
Nous louons le courage héroïque de Mordechai Vanunu qui a dévoilé des secrets nucléaires israéliens, en rejoignant nos voix à sa condamnation des réserves illégales dIsra-l d'ogives nucléaires et son soutien à lappel pour un Moyen-Orient dénucléarisé.
La mentalité appelant à une guerre d'anéantissement réciproque comme solution de sécurité est incroyablement contradictoire en soi. La fabrication d'une menace de type nazi cherche seulement à fournir de la crédibilité pour un tel appel à la guerre, tout comme les raisons invoquées pour une occupation, percevant un complot palestinien pour jeter les Juifs dans la mer. La référence à l'idéologie iranienne (Islam) comme la source de confrontation ne tient pas tête à l'examen rigoureux, vu que le défi politique à Isra-l par le Président Iranien Mahmoud Ahmadinejad, n'est pas un appel à l'éradication, malgré une mauvaise traduction.
Nous recherchons la sécurité pour tout les concernés en affirmant le droit pour tous à la sécurité. Quoique que nous naccordions aucune crédibilité à la perspective d'un conflit inévitable, toutefois nous faisons objection contre l'hystérie des « Iran-bashers » qui sont maintenant désespérés dans leurs faux départs répétitifs pour créer une autre guerre inutile. La tentative d'obliger l'Iran à se plier aux résolutions de Conseil de sécurité perd sa force juridique, diplomatique et politique, alors que les États-Unis et Isra-l ignorent systématiquement la diplomatie de l'ONU et les décisions de la Cour Internationale de Justice concernant la Palestine. Nous demandons à tous ceux qui sont opposés à une confrontation militaire avec l'Iran décrire à leurs représentants gouvernementaux demandant que l'Etat dIsra-l soumette son équipement nucléaire à l'inspection internationale et signe le traité de non-prolifération nucléaire (NPT) comme l'Iran la fait, plutôt que de lancer des menaces de guerre.
Dautres approbations peuvent être ajoutés en envoyant un message à saalaha@fokus.name
Egalement disponible en Anglais, Allemand et Arabe
Listserv: jewswhospeakout@lists.riseup.net
Initiateurs
Pour plus dinformations
Stanley Heller www.TheStruggle.org mail@TheStruggle.org
New York
Prof. Dr. Fanny-Michaela Reisin
Jewish Voice for a Just Peace in Middle East - EJJP
www.juedische-stimme.de
mailto:mail@juedische-stimme.de
Germany
Abraham Weizfeld
saalaha@fokus.name 514.284.66.42
Interim Administrative Secretary, Alliance of Concerned Jewish Canadians
We as Union Of French Jews for Peace, UJFP, totally agree with your position and response to Benny Morris about attack on Iran. contact@ujfp.org www.ujfp.org Michele Sibony Houria Ackermann Rudolf B'Kouche Andre Rosevegue Christine Birnbaum Jacques Jedwab Daniel Levyne Pierre Stambul Mireille Mendes France Viviane Cohen
Granny Peace Brigade Philadelphia
Germantown Friends Meeting, Peace & Social Concerns
a feminist, pluralist Israeli movement of males and females who wish to transform Israel from a militaristic society to a civil-ized one. www.newprofile.org
liste de 159 cosignataires de 17 pays (1ère partie)
Déclaration Juive d'opposition internationale
à attaquer l'Iran 2008-08-14
LISTE DES 159 COSIGNATAIRES DE 17 PAYS (1ère partie)
Paula Abrams-Hourani
Women in Black (Vienna) and
Jewish Voice for a Just Peace in the Middle East (EJJP-Austria)
Miriam Adams
New Mexico
Prof. Ammiel Alcalay
CUNYGraduateCenter & QueensCollege
Marshall Ansell Sweden
Henry Ascher, MD, PhD, Assoc. Professor Gothenburg, Sweden
Willy Bach
QUT Masters research student
Vientiane
Lao PDR
I wish my name to be added to the list of Jews who are outraged by the reckless and callous proposal of war on Iran and call for an end to all covert attacks that are currently being conducted against Iran. To many peace scholars like myself it is obvious that the present feverish militarisation around the world has resulted from US belligerence and willingness to use military force.
I am living in the Peoples' Democratic Republic of Laos forty years after the devastating bombing of this poor peasant society by the USAF. This should be a lesson to us all that war is a very brutal and indiscriminate instrument whose usefulness has long since past. Ask those war planners to explain their intensions to the Lao child in a remote village who just had their leg blown off by a cluster bomblet and is now too far from medical attention and could die from a tropical infection.
Tsela Barr
Madison Chapter of Jewish Voice for Peace
Abigail B. Bakan, Ph.D., Queens University
Canada
Sonia Baku
Jewish Voice for Peace
Madison Wisconsin
Andrew Berman
Peace Activist and Veteran
Minneapolis
Please add my name as an endorser of the statement in response to the despicable stance of Benny Morris. This mindset, tragically seen as an acceptable political stance by many must not go unchanged, particularly in Jewish communities worldwide.
Judith Bernstein
Jewish-Palestinian Dialogue Group Munich
Murray & Marcia Bernstein
Brooklyn, NY
Shelley Berlowitz
Jewish Voice for a Just Peace
Switzerland
Jude Binder
artist, teacher
West Virginia, USA
Rudolf Bkouche
vice-président, l'Union Juive Française pour la Paix
As a former Israeli who has renounced my nationality because I do not wish to be a citizen of such a barbaric and increasingly fascist state, I cannot but endorse your struggle against the taints and threats delivered to you by nations themselves non-democratic, war-mongering and corrupt. Unless we take a different stance and put all of humanity as important and deserving as Israel, we are doomed to a terrible bloodletting.
Lenni Brenner
Author
New York
Mark Robert Brill
As a Jewish Canadian (and inhabitant of the same planet as any and all who may read this), I
Wholeheartedly endorse the statement in opposition to the Benny Morris article which appeared in the New York Times urging an attack on Iran.
Neither as a Jew, nor a human being living in this age of myriad pressing concerns which threaten the existence of our species, can I condone the insanity of the current policy of the present United States & Israeli administrations which at least states as its belief that the Iranian nuclear program is a threat to world security. (Though I must credit the authors of those policies to be intelligent enough to know full well the dishonesty of such a stated belief so therefore must further condemn them for such cynical manipulation).
In fact, the by far greater threat to world security is and has been for some time now the actions of those above-named states.
Judith Butler
Berkeley, California
Edith Cacciatore
member of 14 Friends of Palestine
Novato, CA
USA
Paola Canarutto
physician
Italy
Lorenzo A. Canizares
Harrisburg, PA
Union Organizer
Smadar Carmon Toronto, Canada
Prof. Noam Chomsky
MIT, CambridgeMA
James Cohen
Dept. of Political Science
Université de Paris VIII (France)
Viviane Cohen
Woman in Black, Paris France
secretaire nationale of the UJFP. I endorse your statement against war on Iran . Definitively.
Sylvia Cohen
UK
Stephen Conroy, B. Com.
Montreal, Canada
Howard Cort
Jewish Voice for Peace/Chicago & Arab Jewish Partnership for Peace and Justice
Mark Cramer
Professor Université Paris-Jussieu and Sciences-Po (Paris)
Mike Cushman
SecretaryLSEUniversity and Colleges Union Branch (personal capacity)
Professor Suri Dalir
Michael T. Darwyne
Uri Davis (Dr)
MAIAP: Movement Against Israeli Apartheid in Palestine
Member of Jewish Voice for Peace, Bay Area chapter
Ruth Fruchtman
Writer, Berlin
Racheli Gai
Tucson Women in Black
Miriam Garfinkle M.D.
Roni Gechtman, Ph.D.
Assistant Professor
Department of History
Mount Saint Vincent University
Halifax, Nova Scotia, Canada
Jerry Geffner, MSW
Social Worker,
Oakland, California
Tsilli Goldenberg
Jerusalem Israel
Sheila Goldmacher,
Member, Bay Area Women in Black Study Group
Sherna Berger Gluck
Professor Emerita, California State University Long Beach USA
Sue Goldstein Toronto
Women in Solidarity with Palestine
Julius Gordon
Tucson, AZ
Please add my name to the list of violent dissenters with Benny Morris, who proposes the start of a nuclear war in the Middle East. Based on his NY times article it appears that Prof. Morris, who at onetime was considered a valuable scholar in Middle East history, hassuffered a dissociative disorder. How else to explain the patent lies(no intelligence service in the world..) that a rational historianwould never allow to be printed under his name.
Jepke Goudsmit
co-director Kinetic Energy Theatre Company
Sydney Australia
Dialogue and reconciliation, these are the action words which may lead to peace in the middle east.
Tony Greenstein
Francoise J. Gross
Suffern, NY
Robert B. Gross
Suffern N.Y.
Batja P. Guggenheim- Ami
St.Gallen Switzerland
&
Chanan H. Guggenheim-Ami
St. Gallen Switzerland
Members of the Israel- Palestinian Dialogue Group Olivenzweig St. Gall CH
(anti-nuclear organization in Las Vegas, near the Nevada Test Site) Las Vegas, NV and San Francisco, CA
Abe Hayeem
Architects and Planners for Justice in Palestine
Adam M. Helfgott
Substitute Teacher, Connecticut, USA
Jacques Hersh
Denmark
Dr. Annette Herskovits
Writer, California, USA
Fred Hirsch
Executive Board Member Plumbers and Fitters Local 393, Delegate to the South Bay AFL-CIO Labor Council, Delegate to the Santa Clara and San Benito Counties Building and Construction Trades Council
I endorse the statement wholeheartedly.
Benny Morris thinks the unthinkable. His article justifying a nuclear strike against Iran speaks the unspeakable.Such an action could and probably would open humanity's door to the abyss -a monstrous step toward the end of human viability on Earth.
Shame on the New York Times for admitting such barbarity into the public discussion as normal discourse.
Israel's unchecked development of nuclear weapons, with the help of apartheid South Africa, was an affront our legacy as Jews - a sharp stick in the eye to the population of the planet. Weapons of mass destruction indeed!
Any nuclear threat today is despicable.
Louis Hirsch
Chicago, Illinois
Dr. Tikva Honig-Parnass
Jerusalem
Jake Javanshir
I endorse your stand of no attack on Iran. I am an Iranian Jew, living in Canada. If anyone should be stoped of aggression, it's Israel not Iran.
Dan Judelson
Secretary , European Jews for a Just Peace
miriam julkowski
storrs, CT
Jenny Kastner
Toronto, Canada
Gilda Katz
MSW, RSW, Toronto
Dr. Kate P. Katzenstein-Leiterer
Member of board for Juedische Stimme für gerechten Frieden in Nahost - EJJP Deutschland Member executive committee member of EJJP
Maxine Kaufman-Lacusta
citizen of Canada and Israel
Mira Khazzam
Montreal, Canada
Alisa Klein
Israeli and U.S. Citizen
Dr. Anton Kuerti, O.C.
20 Linden St.
Toronto ON
Canada
I applaud this initiative; it is the height of perverted insolence for the countries who have the bomb - and especially the one that has used it - to try to dictate who else may have it.Unfortunately for the prospects of planetary survival, the bullying and aggressive behaviour of the U.S. and its clients make countries like Iran observe Iraq and North Korea, and conclude that the only way to prevent being catastrophically destroyed is to become a nuclear power.
Liste de 159 cosignataires de 17 pays (3ème partie)
Déclaration Juive d'opposition internationale
à attaquer l'Iran 2008-08-14
Liste de 159 cosignataires de 17pays (troisième partie)
Moshé Machover
London, UK
Dr Sabetai Matsas MD
Athens, Greece
Hilda Meers
Writer
member of Scottish Jews for a Just Peace,
Aberdeen Campaign for Nuclear Disarmament,
Grampian Senior Citizens Forum
Peter Melvyn
Vienna, Austria
Jewish Voice for a Just Peace in Neareast
Brigitte Meyer
Jewish-Palestinian Dialogue Group St.Gallen, Switzerland
I fully support the content and spirit of this statement. Real security can only come from peace.
Hajo G. Meyer, Ph.D.
Heiloo, the Netherlands
German born 1924, Auschwitz survivor during 10 months.
Physicist, author of The End of Judaism and a bookin German on historic forces.
The beat of the drums of war depicting Iran as a real threat is ridiculous but extremely dangerous. It reminds me of the threat of the Polish army against Germany in 1939.
My spouse and I both endorse the statement and fervently hope that reason rather than emotions and war profiteering will hold sway.
Diana Neslen
United Kingdom
Joan Nestle
Melbourne, Australia,
co-founder of the Lesbian Herstory Archives
Alex Nissen Senior Educator / Coordinator Israeli/Australian Women in Black Melbourne
Prof. Judith Norman
Jewish Peace News
Sara Norman
Jewish Voice for Peace
San Francisco, CA
Prof. Bertell Ollman
Dept. of Politics, NYU
New York, New York, USA.
Karin Pally
Women in Black-Los Angeles
Ilan Pappe
U. of Exeter, England
Jean Pauline
Oakland, California
Nick Paretsky, Ph.D.
health care worker
Columbia, Missouri
Daniel Pines
Karen Platt
Jewish Voice for Peace
Albany, CA
Laurie Polster
Jewish Voice for Peace/Bay Area
Oakland, CA
Murray Polner
Jewish Peace Fellowship
Nyack, NY
USA
Natalie Polonsky LaRoche
Toronto
Member: CUPE 79,
Alliance of Concerned Jewish Canadians
Vivienne Porzsolt
Jews Against the Occupation
Sydney, Australia
Naomi Rankin
I fully support the content and spirit of this statement. As a Jewish Canadian with cousins in Israel, I am interested in real security for Israel, and that can come only from peace.
Roland Rance
Jews Against Zionism
London
Bruce Robbins
ColumbiaUniversity
Stewart M. Robinson
retired Prof of Mathematics
Professor Jonathan Rosenhead
Secretary, British Committee for the Universities of Palestine (BRICUP)
Stop this madness - What has happened to Jewish ethics?
Shay Salomon
Tucson, Arizona
Carol Sanders
Berkeley, California Member of Jewish Voice for Peace
Marlena Santoyo
Philadelphia, PA, USA &
member of Jewish Voice for Peace
Yom Shamash
Jews for a Just Peace
Vancouver, Canada
Cindy Shamban
Berkeley, CA
affiliation:Jewish Voice for Peace
Carol Sanders
Berkeley, California Member of Jewish Voice for Peace
Marlena Santoyo
Philadelphia, PA, USA &
member of Jewish Voice for Peace
Sarah Shartal (Levinthal)
TorontoCanada
Over 30 years ago I refuse to serve as a soldier in the Gaza strip.At that time Israel's government argued that only forceful military action would keep Israel's safe.30 years later; after many thousands of people have died in Israel and Palestine, they are again saying that only forceful military action can keep Israel's safe. It has never been true. Pease comes from dialog and negotiation, bombs produced more bombs.Bombing nuclear facilities will poison all countries of the Middle East for hundreds of generations.
July 27 letter to the Raleigh News & Observer. It was not published.
America is no place for satire.The New Yorker Obama cartoon went over like a John Kerry joke.Now some are responding seriously to the column by Benny Morris, Soon,strike on Iran (N&O, July 20), which presented a case for another pre-emptive war with the cogency with which Jonathan Swift proposed that Irish poverty be relieved by devouring babies.
Morriss proposal is as insane and as devoid of humanity as Swifts modest proposal.It should convince any sane person of the insanity of attacking Iran.
I doubt, however, the sanity of all discussion of Irans nuclear threat.The existing nuclear threat in the Middle East comes from Israel. Israels arsenal is controlled by the same Israeli government that dropped a million cluster bombs in southern Lebanon only for the purpose of killing and maiming farm families that wished to return to their land.Israels bombs provide the motive for surrounding nations to seek nuclear weapons.The only way to prevent nuclear proliferation in the Middle East is to create a nuclear arms free zone.In return for Israels dismantling its nuclear arsenal and agreeing to strict inspections by the IAEA, other countries in the region should make similar commitments.
Gary and Annemarie Slipper
Mexico
hoping that reasonable minds will prevail
Miriam Victory Spiegel
Zürich, Switzerland and New York City
Jayne Lyn Stahl
Jonatan Stanczak
The Freedom Theatre, Jenin refugee Camp
Marge Sussman
Jewish Voice for Peace
Cy & Lois Swartz
Bubbes & Zaydes (Grandparents) for Peace in the Middle East
We heartily endorse the open-minded opinions & views expressed in your Opposition statement re. War against Iran.
Robert Berger
I have to honor every Jew who is against a attack against Iran.
I believe the Iranians claim that they do not want to have any nukes.
Remember the Fatwa against the nuclear bomb.
If the Iranians are building a nuclear bomb they would betray their religion and their word.
If the outside world let the Iranians in peace with time their religious extremism will soften and they may even become friends.
If their economical and political system is not good then thats only the Iranians business they will have to live with it.
To force the whole world to accept the American economical system is like the farmer with one crop every year in the beginning it is good but a crisis comes and everything collapses.
J Bowne
MiddleEastPeaceForum
Ashland, OR USA
Dr Stella Cornelius, AO, OBE Director, Conflict Resolution Network AUSTRALIA Website: www.crnhq.org
Trevor Goodger-Hill
Citizen of the World
Trottier Mills, Quebec
Present-day war is caused by nation states, in the interest of the ruling class, fighting over land, markets and power. The temporary solution of Israel is to create a unitary secular state consisting of all of Palestine.
The permanent solution is to abolish the nation state and replace world-wide capitalism with a cooperative world society as stated in the credo of Citizens of the World
Faculty-International Studies/Africana Center Central Connecticut State University Research Fellow-Simone de Beauvoir Concordia University-Montreal, Canada
Former Political Prisoner in South Africa
Please add my name to the list.
Any escalation of war only serves the escalation of 21st century barbarism
Further endorsements may be added by sending in a message to saalaha@fokus.name
Comme on a pu le lire dans notre contribution (www.bloggen.be/jesjoeroen) de vendredi passé, péricope de la semaine Woesschanan, le Grand Rabbin זצ"ל écrit sur le verset 5 L.M., Kap.4, V.5 dans son Commentaire:
Ihr seid das Gesetzvolk und Palästina ist das Gesetzland, nicht aber seid ihre das palästinensische Volk und Palästina ist nicht das jüdische Land.
« Vous êtes le Peuple de la Loi et la Palestine est le Pays de la Loi, mais vous nêtes pas le peuple palestinien et la Palestine nest pas le pays juif.- »
Dans lédition The Pentateuch translated and explained by Samson Raphael HIRSCH Vol V. Deteuronomy, rendered into English by Isaac LEVY 2nd Edition (completely revised) Judaica Press New York 1971, ce commentaire a été traduit comme suit:
You are the People of the Torah and Isra-l is the Land of the Torah, but you are not the People of Israel and Isra-l is not the Land of the Jews-.!!! « Vous êtes le Peuple de la Torah et Isra-l est le Pays de la Torah, mais vous nêtes pas le peuple dIsraël et Isra-l nest pas le pays juif »
Circonstance aggravante! En première page du livre, on lit dans la préface du traducteur:
From the Translators Foreword: I have completely revised and corrected this second edition, but have kept to the literal, almost word for word translation of the great work of my Grandfather זצ"ל Der Pentateuch übersetzt und erlautert which was first published in Francfort-on-the Main between 1867-1878). (Jai complètement révisé et corrigé cette seconde édition, mais jai maintenu la traduction littérale, presque mot pour mot du grand ouvrage de mon Grand-père זצ"לDer Pentateuch übersetzt und erlautert, qui fut publié en premier à Francfort sur le Main 1867-1878)
Une troisième édition encore améliorée de cette édition du Pentateuque en anglais est en voie de parution!!!
Ne vous posez pas trop de questions sur le POURQUOIévident de cette falsification,sans aucun doute, elle est dinspiration agoudiste sioniste. Le Juif ashkénaze, qui ne se doute de rien, ne sachantet maîtrisant malheureusement plus lallemand,ne doit pas savoir que nos autorités rabbiniques traduisaient de façon conséquente la Terre Sainte par son nom courant et légitime : la Palestine.
Il ny a pas longtemps, nous attirions votre attention sur une falsification par omission intentionnée de passages antisionistes dans la traduction en hébreu de Belehrung und Mahnung (Chochmo u Mussar/ Enseignement et Exhortation) du Rabbin Dr. Salomon BREUER. Sur base des mêmes sophismes futiles juifs nationalistes, dautres Ecrits rabbiniques nont plus été réédités et non plus jamais été traduits de lallemand.
Cest pourquoi, nous lançons avec insistance un appel à la vigilance, à ne pas acheter ces éditions falsifiées dEcrits du Rabbin S.R. HIRSCH et dautres autorités rabbiniques, et tant quil ny pas sur le marché des traductions fiables et reproductions authentiques disponibles, de ne faire uniquement confiance quaux éditions originales (dépoque, rares et chères).
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (3)
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (3)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Q3.Quels sont les Juifs Orthodoxes qui ont lapproche citée ci-dessus ?
Les Juifs Orthodoxes mentionnés sont souvent définis comme Neturei Karta et pour la facilité de, nous allons utiliser cette appellation. Toutefois, sans entrer dans lhistoire du nom Neturei Karta, il faut souligner que Neturei Karta nest pas un groupe séparé ou une organisation, mais au fond une philosophie représentant à des degrés divers une grande partie de la communauté Juive Orthodoxe.
La plupart des strictes Juifs Orthodoxes acceptent le principe de base en vigueur chez Neturei Karta, à savoir quil ne devrait pas y avoir dEtat sioniste et ils ne verseraient même pas une larme sil devait toucher à sa fin. Il y a cependant un éventail dopinion sur la façon de traiter le fait que pour le moment lEtat sioniste existe. Ces opinions varient de la coopération constructive à lacceptation pragmatique à lopposition absolue à tous égards.Cette dernière étant lapproche de Neturei Karta.
Q4. De quelles sources autorisées dans la Thora disposez-vous pour lapproche ci-dessus ?
Toutes les activités de Neturei Karta sont validées par des Autorités de Thora et nous faisons tout notre possible pour assurer que rien nest fait sans leur approbation. Il est vrai quil peut parfois sembler y avoir des différences dopinions parmi les Autorités de Thora elles-mêmes, mais au moins les activités de Neturei Karta sont guidées par des Autorités de Thora.
Q5. Pourquoi dites-vous que sionisme et Judaïsme sont incompatibles et que le Peuple Juif nest pas autorisé à avoir son propre Etat ?
La Thora est une manière de vivre englobant chaque aspect de notre vie. Un, et seulement un de ces aspects est que, sous certaines conditions, il nous sera attribué un pays, Erets-Yisroel[1], pour y vivre et pour nous appliquer les différentes parties de notre service pour le Tout Puissant. Les conditions sont en fait que nous devons maintenir les normes les plus élevées sur le plan moral, éthique et religieux. Le Peuple Juifa possédé le Pays pour les premières mille cinq cent années depuis son existence. Cependant, malheureusement, les conditions ne furent pas remplies au degré requis et les Juifs furent exilés de leur terre comme ce fut prédit dans la Thora.
Ainsi, depuis environ deux milles ans, les Juifs se trouvent en situation dExil décrété par le Tout-Puissant parce quils nont pas maintenu les normes exigées deux.
Cet état dExil (Golus) est la situation qui prévaut encore à ce jour. Nous avons été enseignésque cest une partie fondamentale de notre Emunoh (foi) que daccepter de plein gré le céleste décret dExil et de ne pas tenter de sy opposer et le combattre ou de dy mettre un terme par nos propres moyens. Faire ainsi constituerait une rébellion contre la volonté du Tout-Puissant et un reniement de notre foi dans la venue de Moshiach selon le déroulement lequel nous a été enseigné quil viendra.
Nous sommes enseignés que bien que dans la plupart des sujets, nous devons commencer par nos propres efforts, en ce qui concerne lExil, nous avons à attendre. On nous enseigne également que par le mérite dattente le Moschiach[2] viendra.
Exil signifie concrètement premièrement que les Juifs doivent être de loyaux citoyens des pays dans lesquels ils vivent et de ne pas chercher à gouverner les populations établies de ces pays. Deuxièmement, nous ne pouvons pas chercher à établirun Etat à nous en Erets-Yisroel (Palestine). Cette interdiction est une part fondamentale de notre Enseignement et nous sommes prévenus des conséquences catastrophiques en faisant ainsi.
Il sen suit donc, que les Juifs nont de nos jours aucun droit de gouverner en Palestine et ne sont pas autorisés à avoir leur propre Etat.
Examinons à présent lapproche sioniste. Le mouvement sioniste a été fondé il y a environs 100 ans principalement par des laïcs qui avaient renoncé à la Thora, mais qui avaient conservé, ce quils considéraient comme, le stigma dêtre Juifs en Exil. Ils considéraient que notre état dExil (Golus) était dû à notre propre attitude servile la mentalité de Golus (Exil) et non pas un décret Divin. Lidéologie sioniste nest pas de se fier à la Providence Divine, mais de prendre la loi dans leurs propres mains.
Avec ces idées en tête, ilsélaborèrent une politique dont lessentiel visait à établir un Etat Juif en Palestine.
Cependant, ce mouvement sioniste constituait en un abandon total de notre Enseignement religieux et de notre Foi en général, et en particulier un abandon de lapproche de notre état dExil et de notre attitude à légard des peuples parmi lesquels nous vivons, que notre Thora nous recommande dadopter, tel que nos grandes Autorités nous lont transmise.
Pour cette raison, le sionisme et ses conséquences pratiques sous la forme de lEtat connu comme Isra-l est totalement étranger au Judaïsme et à la Foi Juive.
[1]Appellation rabbinique de la Terre Sainte, la Palestine
Prof Yakov M RABKIN : La campagne contre l'Iran: le lobby sioniste et l'opinion juive
Publié dans La Revue internationale et stratégique, Paris, été 2008, pp. 195-207.
La campagne contre lIran : le lobby sioniste et lopinion juive
Yakov M. Rabkin, professeur dhistoire à lUniversité de Montréal et auteur du livre Au nom de la Torah : une histoire de lopposition juive au sionisme/
Résumé
Deux allégations formulées à lendroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Isra- l font peser sur lIran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente lIran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur lIran, lamalgame que daucuns pratiquent entre les juifs, dune part, et lÉtat dIsraël, dautre part. En terminant, larticle met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité dagir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants quils jugent irrationnels.
Abstract
Two claims attributed to Irans President Mahmoud Ahmadinejad have intensified the pressure that the United States and Isra-l have put on his country: he is accused of denying the Holocaust and threatening a genocide against Israels population. Iran is often presented as a new Nazi Germany and President Ahmadinejad as a new Adolf Hitler. This article traces the origins of these accusations and explains the role that the confusion between the Jews, on one hand, and the state of Isra-l, on the other, has played in shaping Western perceptions of Iran. The article concludes by emphasizing the importance of avoiding knee-jerk reactions and acting rationally, particularly when dealing with leaders the West deems irrational.
Deux accusations dominent dans le discours occidental sur lIran depuis quelques années. On accuse le président Mahmoud Ahmadinejad de nier la Shoah et de vouloir rayer de la carte lÉtat dIsra-l. Les médias répètent souvent ces accusations dans les émissions et les textes consacrés à lIran. Ce discours influe sur les décisions politiques, potentiellement graves, que prennent les gouvernants ou leurs représentants. Lorsque le représentant des États-Unis quitte une réunion plénière de lAssemblée générale de lONU, à lautomne 2006, il donne principalement deux raisons pour justifier son refus découter le discours du président iranien : M. Ahmadinejad nie la Shoah et veut rayer Isra-l de la carte. Un an plus tard, le président de lUniversité de Columbia réitère les mêmes allégations dans le « discours de bienvenue », plutôt hostile, quil adresse au président iranien, invité à parler sur le campus. Ces allégations fournissent une justification morale aux pressions exercées sur lIran pour quil cesse ses activités nucléaires et elles offrent par conséquent à Isra-l et aux États-Unis un argument convaincant pour la préparation dune attaque militaire contre lIran. Cest pourquoi les deux forfaits que lon reproche au président iranien méritent un examen attentif.
Cet article se propose de retracer les origines de ces accusations, sans pour autant discuter de la personne du président iranien ni, encore moins, de ses intentions. Cet article ne traite donc pas de la politique étrangère de lIran, mais plutôt de quelques particularités du discours occidental sur lIran. Il sintéresse aux propos de ceux qui présentent lIran comme la nouvelle Allemagne nazie et Mahmoud Ahmadinejad, son président, comme un nouvel Adolf Hitler. À preuve, la représentation que lon donne couramment aujourdhui de lIran, à savoir que le pays et son président représenteraient une grave menace pour le monde entier. Ces déclarations sont à lorigine des pressions exercées sur lIran pour que le pays mette fin à ses activités denrichissement de luranium, même sil a signé le traité de non-prolifération (TNP) et que ses représentants ont affirmé à de nombreuses reprises quils navaient pas lintention de se doter darmes nucléaires.
Les pressions auxquelles est soumis lIran se fondent largement sur les préoccupations affichées par le gouvernement américain concernant la sécurité dIsra-l. Les deux accusations reflètent lamalgame assez courant entre lÉtat dIsra-l, dune part, et les juifs, dautre part, ainsi quentre lantisémitisme et lantisionisme. Cette confusion politiquement utile étouffe depuis longtemps le débat politique sur Isra-l et la Palestine dans les pays occidentaux. Ceux qui se livrent à des critiques contre Israël se voient souvent qualifiés dantisémites, même sils sont juifs. On nhésite pas à recourir aux insultes ad hominem: lancien président Jimmy Carter et le pasteur Desmond Tutu comptent parmi les cibles les plus illustres de ces accusations, qui commencent à avoir des effets sur les relations internationales à plus grande échelle.
Négation de la Shoah
Daprès la BBC, M. Ahmadinejad sest exprimé de la manière suivante : « Si les pays européens insistent sur le fait quils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pourquoi noffriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ? » Bien sûr, il sagit à lévidence dune provocation, pourtant ni cette affirmation ni les nombreux autres propos du président iranien que lon pourrait citer nindiquent quil ait eu comme but de nier le génocide nazi. Il utilise plutôt le souvenir de la Shoah pour attirer lattention sur le sort des Palestiniens et pour tester les limites de la liberté de parole que réclame lOccident. Il met en relief le fait que lon peut publier en Occident des caricatures de Mahomet, de Jésus ou de Moïse tandis que dans bien des pays européens il est interdit par la loi de sinterroger sur la réalité de la Shoah ou de sen moquer. Il montre que la Shoah a été transformée en objet sacré.
Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en Iran visait justement à souligner cette sensibilité particulière et, comme on aurait pu le prévoir, lexposition a provoqué une réaction furibonde de la part dIsra-l et de nombreux pays occidentaux. Cétait précisément là leffet escompté par le président iranien. Certaines caricatures étaient franchement antisémites et elles saccompagnaient dune iconographie imagée empruntée à larsenal antisémite européen, que des médias musulmans diffusent régulièrement. Dautres caricatures pouvaient être considérées comme révisionnistes, voire négationnistes. Peut-on pour autant en conclure que le président iranien même nie la Shoah?
Il proteste, certes, contre les conséquences de la formation de lÉtat sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi quun certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix dun crime commis par les Européens. Bien quil soit ouvertement antisioniste, M. Ahmadinejad précise souvent quil nest pas antisémite. La présence de six rabbins barbus et vêtus de noir à la conférence intitulée « Bilan de la Shoah, une vision densemble », qui sest tenue à Téhéran en décembre 2006, a donné au président iranien loccasion de dire encore une fois quil nétait point antisémite. Les rabbins antisionistes ont maintes fois répété que la Shoah était un fait historique indiscutable et que parmi eux plusieurs avaient perdu des parents durant la Shoah. Lun dentre eux, le rabbin Y. D. Weiss, a ajouté quil nétait pas allé à Téhéran pour donner du crédit à la négation de la Shoah : il était venu expliquer la distinction à faire entre sionisme et judaïsme, entre la Shoah et les bénéfices quen retirent le mouvement sioniste et lÉtat dIsraël. Selon le rabbin, M. Ahmadinejad « nest pas lennemi du peuple juif. Il ne la jamais été. Cest un homme très croyant. Il respecte le peuple juif et le protège en Iran, mais si les sionistes continuent à le décrire comme un ennemi, il a prévenu quil pourrait alors, que Dieu len garde, devenir un ennemi. »
Selon lagence officielle de presse iranienne IRNA, M. Ahmadinejad a en outre déclaré que « les êtres humains prudents et justes ne blâmeraient pas les juifs pour les crimes commis dans les territoires occupés par le régime sioniste illégitime et par ses partisans ». En Iran, où ils vivent depuis des milliers dannées, les juifs continuent à pratiquer leur religion sans trop dingérence de la part des autorités gouvernementales. Or, si M. Ahmadinejad avait été antisémite, naurait-il pas commencé par harceler les juifs de son pays, avant de défier la superpuissance de la région, dotée de larme nucléaire ?
Cependant, notons-le, la conférence de Téhéran mise sur pied par M. Ahmadinejad navait pas comme objectif de contribuer à la recherche historique. Elle avait des visées politiques évidentes, puisquon a refusé daccueillir plusieurs délégations de survivants du génocide nazi, qui avaient demandé à y participer, ainsi que des chercheurs qui désiraient y présenter leurs travaux. LIran a même refusé daccorder un visa à Khaled Mahameed, Israélien palestinien qui a fondé le premier musée arabe de la Shoah. Parallèlement, parmi les invités se trouvaient des personnes qui, comme le Français Robert Faurisson, étaient accusées de négationnisme ou de vouloir revoir à la baisse le nombre des victimes du génocide nazi.
Si le président iranien utilise ouvertement la mémoire de la Shoah à des fins politiques, il nest pas le seul à le faire ni le premier. Selon Moshé Zimmermann, professeur dhistoire allemande et intellectuel bien connu tant en Isra-l quen Allemagne, « la Shoah est un événement souvent utilisé. Si lon était cynique, on pourrait dire que la Shoah est lévénement historique le plus utilisé pour manipuler lopinion publique, particulièrement chez le peuple juif lui-même, à lintérieur et hors dIsra-l. Dans la vie politique israélienne, la Shoah est invoquée pour démontrer quun juif désarmé équivaut à un juif mort. » Plus récemment, le sous-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a eu recours à ce terme pour agiter contre les Palestiniens de Gaza la menace dune destruction totale. Ce glissement dans lusage du terme Shoah semble constituer un précédent discursif.
La négation de la Shoah paraît exceptionnellement grave. Quelquun qui nierait les pogroms de Kichinev de 1903, ou le massacre de centaines de milliers de juifs en Ukraine au XVIIe, ou encore lexpulsion des juifs dEspagne au XVe siècle nattirerait pas plus lattention quun membre de la Flat Earth Society (organisation qui prétend que la Terre est plate). Cest non seulement lampleur de la tragédie, mais aussi lusage quon en fait à des fins politiques, procédé décrié par Moshé Zimmermann et par beaucoup dautres juifs, qui font de la Shoah un phénomène unique en son genre.
Un ancien ministre israélien de lÉducation affirme que « la Shoah nest pas seulement le fruit de la démence dun État, qui a eu lieu une seule fois et qui est révolue, mais bien une idéologie qui nest pas morte, et encore aujourdhui le monde devrait sexcuser des crimes commis contre nous ». En plus de contribuer à légitimer le caractère sioniste dIsraël -- État du peuple juif plutôt quÉtat appartenant à tous ses citoyens -- la Shoah a été un excellent moyen de bénéficier de laide fournie par les pays occidentaux. Un parlementaire israélien na-t-il pas déclaré, tout à fait ouvertement ?
Même les meilleurs amis d'Isra-l se sont abstenus de donner aux juifs européens une aide substantielle et ont tourné le dos aux cheminées des camps de la mort [...]. C'est pourquoi tout le monde libre, particulièrement de nos jours, doit démontrer sa repentance [...] en procurant à Isra-l une aide diplomatique, défensive et économique.
Lindustrie de lHolocauste, ouvrage de lintellectuel américain Norman Finkelstein, renferme de nombreux documents sur la manière dont le génocide nazi a été exploité à des fins politiques. Le souvenir de la Shoah sert notamment à faire taire les critiques et à susciter la sympathie envers cet État qui se présente, depuis la Déclaration dindépendance, comme lhéritier des six millions de victimes. Ce fut le cas en 1948, et tout particulièrement en 1967 lorsque le gouvernement dIsra-l a sonné lalarme en évoquant limminence dun second génocide, même si les recherches historiques effectuées depuis lors montrent que les généraux israéliens navaient jamais douté de leur victoire. Ce recours au spectre de la Shoah a été utilisé sciemment pour justifier lattaque préventive contre les États arabes voisins, en juin 1967.
Ces événements encouragent les juifs à embrasser lidéologie sioniste, à soutenir lÉtat dIsra-l considéré comme une réparation pour le sort tragique des victimes de la Shoah. En renforçant le lien idéologique entre la Shoah et lÉtat dIsraël, on affirme que la survie des juifs ne peut être assurée par les États libéraux, mais uniquement par lÉtat sioniste. Ce fut un symbole fort quand le premier astronaute israélien, descendant dune famille de survivants du génocide nazi, emporta avec lui un souvenir de cette époque dans la navette spatiale américaine : un paysage lunaire dessiné par un adolescent dans le camp de concentration de Theresienstadt. Le message était celui de la renaissance du peuple juif, de la fierté dappartenir à lÉtat dIsra-l après lhorreur de la Shoah.
La mention de la Shoah permet également de souligner limportance et la légitimité du recours aux armes. Alors quils participaient à une foire aéronautique en Pologne, trois avions de chasse israéliens frappés de l'étoile de David et pilotés par des descendants de survivants de la Shoah ont survolé l'ancien camp d'extermination nazi dAuschwitz-Birkenau tandis que deux cents soldats israéliens les observaient à partir du sol. Commentant cette manifestation, un pilote israélien a exprimé ainsi sa confiance en la force armée: « C'est un triomphe pour nous. Il y a soixante ans, nous n'avions rien : pas de pays, pas d'armée, rien. Maintenant nous arrivons ici à bord de nos avions de chasse. »
Cest précisément ce lien entre lÉtat dIsra-l et la Shoah, plutôt que le génocide perpétré par les nazis, que M. Ahmadinejad considère comme un « mythe ». Cet usage du terme « mythe » est assez courant ; son emploi par le président iranien ne représente pas plus une négation de la Shoah que louvrage du respecté historien israélien Zeev Sternhell intitulé The Founding Myths of Zionism1 ne constitue « un déni du sionisme ».
Appel à lanéantissement des juifs dIsra-l
Les médias occidentaux, dont Le Monde daté du 27 octobre 2005, annoncent que le président iranien a déclaré qu« Israël doit être rayé de la carte ». Or, les experts sentendent pour dire que le président iranien, lors de son discours, na prononcé ni le mot « rayer » ni le mot « carte ». Il a plutôt repris lune des déclarations de layatollah Khomeyni : « Esrâil bâyad az sahneyeh roozégâr mahv shavad », ce qui signifie « Isra-l doit disparaître de la page du temps ». Nous avons puisé cette phrase dans un site Web de lopposition iranienne à létranger dont on ne peut pas soupçonner de vouloir embellir les paroles du président (2). Dans un premier temps, une traduction erronée, selon laquelle la phrase signifiait quIsra-l devait « être rayé de la carte », a circulé dans le monde entier. Toutefois, certains instigateurs israéliens de la campagne contre lIran ont par la suite cessé discrètement de lutiliser. Ainsi, un rapport sur lIran publié en 2006 par le Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA), groupe de réflexion (think tank) particulièrement actif dans la campagne contre lIran, a omis la traduction inflammatoire, tout en attribuant au président iranien « une intention génocidaire ». Cet adjectif revient de plus en plus fréquemment dans les publications sionistes récentes : le même rapport fait aussi référence à « la guerre génocidaire manquée menée contre Isra-l, en 1948, par plusieurs États arabes et par les Palestiniens ».
Pourtant, selon les propos du ministre des Affaires étrangères de lIran, M. Manouchehr Mouttaki (tels que les rapporte un autre site de lopposition au régime actuel en Iran), son pays « ne projette de détruire aucune nation, ni aucun pays ». Il ajoute que « tout enfant allant à lécole sait quil est impossible de rayer un pays de la carte (3) ». Lagence de presse iranienne officielle IRNA indique que M. Ahmadinejad « a appelé à la nécessité de résoudre les problèmes mondiaux, notamment le problème palestinien, au moyen du dialogue ». Sur les ondes du réseau ABC News, il appelle à résoudre la situation en Palestine en conformité avec la charte des Nations Unies et à laisser aux Palestiniens le droit de décider de leur avenir en proposant de tenir « un référendum basé sur le droit international, auquel participeraient tous les Palestiniens, musulmans et juifs ». Dans la même interview, Ahmadinejad réitère son affirmation selon laquelle « nous nous efforçons déviter tout conflit ou effusion de sang. Étant opposés aux conflits de toute nature, nous avons souvent répété que lon peut résoudre les problèmes du monde par le recours au dialogue, à la logique et à lamitié. Il ny a nul besoin dutiliser la force. »
Curieusement, alors que certaines positions de M. Ahmadinejad font la une des quotidiens, on accorde peu dattention aux propos de layatollah Khamenei, qui détient le véritable pouvoir en Iran et qui a déclaré que son pays appelait à la normalisation des relations avec Israël si celui-ci accepte la proposition dite des deux États formulés par la Ligue arabe en 2002, puis de nouveau en 2007.
Par ailleurs, la fameuse phrase prononcée par M. Ahmadinejad sinscrit dans une série de comparaisons historiques. Selon lAssociated Press, le président iranien a déclaré également : « Le régime sioniste sera bientôt effacé, de la même façon que la été lUnion soviétique, et lhumanité sera libre. » En réalité, il sattend à ce quIsra-l se désagrège pacifiquement, sous le poids de ses contradictions internes, comme cela a été le cas de lURSS, dont le déclin a été pacifique. Comme la disparition de lUnion soviétique nest pas attribuable à lutilisation de larme nucléaire, le président iranien ne propose pas dutiliser la force armée pour précipiter la fin de lÉtat dIsra-l. De toute façon, cela ne serait guère sérieux, car on estime quIsra-l bénéficie dune supériorité militaire incontestable dans la région. M. Ahmadinejad prévoit que, de même que le communisme a perdu sa légitimité et sest évanoui, le mouvement sioniste disparaîtra un jour. Dans le même discours, il mentionne dautres phénomènes historiques, comme la chute du régime du Shah, ou encore la disparition des pharaons en Égypte, marquant la fin de régimes qui apparaissaient alors comme invincibles et éternels. Si le communisme en URSS et le régime du Shah ont disparu sans que la Russie et lIran aient été rayés de la face de la Terre, argue Ahmadinejad, il en ira de même du mouvement sioniste : sa disparition nest pas synonyme de la destruction de lÉtat dIsra-l ou du peuple juif. Commentant le discours du président iranien, Jonathan Steel, journaliste au quotidien britannique The Guardian, est davis quil nexprime rien de plus « quun vague souhait pour lavenir (4) ». En fait, ce que souhaite le président iranien est un changement de régime en Israël, et non lélimination physique de sa population. Dans ce domaine, le gouvernement de G.W. Bush a certes pris les devants en sefforçant de remplacer les régimes politiques qui ne se pliaient pas à ses attentes, par exemple en menant une guerre en Irak, tout comme ses prédécesseurs lavaient fait, ou tenté de le faire, à Cuba et au Chili.
Même quand les militants sionistes de la campagne contre lIran ont abandonné lallégation basée sur la fausse traduction et décriée par lambassadeur iranien aux Nations Unies sur les ondes de CNN, presque tous les membres du Congrès des États-Unis (411 en tout) ont condamné le président iranien pour « avoir voulu inciter au massacre massif des juifs dIsra-l ». Le démocrate Steve Rothman maintenait, à lété 2007, que lIran avait menacé « de rayer Isra-l de la carte ». Shimon Peres, actuel président de lÉtat dIsra-l et lauréat du prix Nobel pour la paix, avertissait que « lIran aussi pourrait être rayé de la carte ».
Ne pourrait-on rapprocher ce souhait des prières « pour lanéantissement pacifique de lÉtat sioniste » prononcées régulièrement par les juifs antisionistes, groupe dont sont issus les rabbins qui ont donné laccolade au président iranien, à la conférence de Téhéran ? En fait, on trouve fréquemment dans la liturgie juive le voeu de voir disparaître ceux qui ne reconnaissent pas Dieu ou qui commettent des actes malveillants. Par exemple, pendant les offices célébrés lors du Nouvel An juif (Rosh Hashanah) et de Kippour, on rencontre lexpression « oumalkhout hareshaa koula kéashan tikhleh » (et le royaume du Mal périra comme la fumée). Une fois de plus, le sens littéral de cette citation pourrait renvoyer à des destructions et à des massacres, cependant son sens réel est que tous les actes malveillants, perpétrés à quelque endroit que ce soit, devraient disparaître définitivement. Bien entendu, on nenvisage de tuer personne, certainement pas des milliers dinnocents.
Mais si on voulait diaboliser les juifs, on pourrait prendre cette prière à la lettre. Certains Israéliens antireligieux ont même interprété cette prière traditionnelle comme un appel à la destruction de la majorité athée de la population juive dIsraël. La tradition juive abhorre les lectures littérales des textes sacrés ; elle se fie plutôt aux interprétations rabbiniques, même sil arrive que celles-ci paraissent parfois forcées. Par exemple, depuis toujours les rabbins considèrent ladage biblique « oeil pour oeil » (la loi du talion) comme lobligation doffrir un dédommagement; on nincite pas la victime à se venger en crevant loeil de celui qui a crevé le sien. Ces fragments choisis de la liturgie juive constituent un exemple de la rhétorique religieuse qui se fonde souvent sur de puissantes métaphores.
Le président iranien, inspiré par sa religion, prédit la fin du régime sioniste, mais il nannonce pas le massacre des habitants dIsra-l. Même si lIran nhésite pas à fournir des armes aux chiites combattant en Irak et au Liban, la dernière attaque de lIran contre un autre pays remonte à plus de trois siècles. En outre, le président iranien est loin davoir le dernier mot dans son pays il doit composer avec le complexe équilibre des pouvoirs de cet État mi-théocratique, mi-démocratique. Par ailleurs, ses excès rhétoriques ont été dénoncés par un certain nombre dintellectuels iraniens. Les médias ont rapporté aussi que des groupes détudiants avaient protesté à Téhéran contre la tenue de la conférence sur la Shoah et brûlé en effigie le président iranien.
Le lobby sioniste
Le lobby israélien a joué un rôle important dans la campagne de propagande contre lIran. Lors du congrès, qui sest tenu au printemps 2006, lAIPAC (American Isra-l Public Affairs Commitee) fait de lIran sa cible principale et présente sur écran géant un montage juxtaposant Adolf Hitler dénonçant les juifs et le président iranien menaçant de « rayer Israël de la carte ». Le spectacle se termine par un fondu sur la maxime énoncée après la Shoah « Never again ! » (Plus jamais ça !). Au fil des mois, ces images sont devenues courantes.
Le JCPA fait la promotion de la campagne contre lIran à partir dIsra-l et des États-Unis. En décembre 2006, il organise une conférence de presse dans laquelle on propose dinculper le président iranien pour avoir menacé de commettre un massacre. Deux avocats, lAméricain Alain Derschowitz et le Canadien Irwin Cotler, connus pour les liens quils entretiennent avec la droite israélienne, sont présents et soutiennent linculpation. Plus tard, Cotler a renforcé laccusation en recourant à lassociation Bnai Brith Canada; celle-ci a exigé que le Canada et dautres gouvernements intentent une poursuite contre lIran pour avoir violé la convention des Nations Unies sur le génocide. Linitiative du JCPA est à lorigine de mises en accusation similaires aux États-Unis, en Australie et dans dautres pays.
Mais cest lIsra-l Project, groupe appartenant au lobby israélien et ayant son siège au Hudson Institute à Washington, qui met au point la manoeuvre la plus impressionnante pour intensifier la campagne contre lIran. En mars 2007, le groupe a distribué un kit de presse sur lIran, à plus de 17 000 journalistes professionnels et à 40 000 militants pro-israéliens aux États-Unis. En outre, le bureau dIsra-l Project à Jérusalem a distribué la trousse à plus de 400 journalistes étrangers accrédités en Israël. Ce dossier de presse réaffirme que le président iranien « nie la Shoah» et « veut rayer Israël de la carte ». Il ajoute aussi que les dirigeants politiques iraniens ont soutenu des attaques qui ont tué des milliers dAméricains. Comme bon nombre dAméricains croient que le séculariste Saddam Hussein était impliqué dans les attentats islamistes du 11 septembre 2001, ils nauraient pas eu de difficulté à accepter cette nouvelle accusation.
LIsra-l Project joue aussi sur la peur dune attaque nucléaire : lun des documents compris dans le kit de presse sintitulait «The nuclear clock is ticking and time is running out » (Les secondes sécoulent sur lhorloge nucléaire il ne reste plus beaucoup de temps). Les documents distribués par lIsra-l Project constituent sans doute la tentative la plus efficace et leffort le plus abouti pour présenter lIran comme une menace pour la sécurité des États-Unis. Le projet sajoute à dautres activités menées par le lobby sioniste, par ailleurs plus visibles que son appui à lattaque contre lIrak, en 2003.
À automne 2007, la Bnai Brith achète une page publicitaire dans le New York Times afin de « promouvoir laction militaire contre lIran ». Norman Podhoretz, rédacteur vétéran de la revue Commentary et militant sioniste, fait dAhmadinejad « un révolutionnaire comme Hitler qui veut établir un nouvel ordre mondial sous la tutelle de lIran ». Il ne voit aucune autre solution possible que le « recours effectif à la force ». Bernard Lewis, orientaliste chevronné, sioniste et conseiller du président Bush, prophétise, dans les pages du Wall Street Journal, la date exacte à laquelle Ahmadinejad provoquera « la fin du monde ».
Lalarmisme est un instrument souvent utilisé dans lhistoire du mouvement sioniste. Nathan Sharansky et Shlomo Avineri, en dépit de leurs différends politiques, appellent les juifs du monde entier à sunir contre lIran. Ils répètent que « lIran veut rayer Isra-l de la carte ». Sharansky voit dans lopposition à lIran loccasion de « sauver le monde ». Lhistorien israélien Benny Morris, lui, craint quil y nait une autre Shoah et décrit un scénario apocalyptique dans le Jerusalem Post. Lhystérie est quasiment palpable. Lanxiété qui se fait jour à légard de lIran reflète la préoccupation concernant la sécurité profondément ancrée dans la mentalité israélienne et constamment exprimée. Aussi bien les critiques dIsra-l convaincus que les sionistes les plus engagés mettent en évidence le paradoxe suivant : Isra-l, souvent présenté comme lultime refuge du peuple juif, est en réalité devenu pour lui lun des lieux les plus dangereux.
Ce sentiment dimpasse nest pas nouveau. Lorsque, en 1948, la première guerre éclate en Palestine, Hannah Arendt lance un avertissement:
Et même si les juifs étaient amenés à gagner la guerre [ ], ils vivraient encerclés par une population arabe qui leur est hostile, isolés à lintérieur de frontières encore menaçantes, absorbés par la nécessité de se défendre. [ ] Et tout ceci serait le destin dune nation qui sans se soucier du nombre dimmigrants pouvant encore être absorbés et de lendroit où se situeraient les frontières resterait encore un très petit peuple largement en sous-effectifs si on le comparait à ses voisins hostiles.
Cette mise en garde montre que lintellectuelle et politologue juive avait compris quil était périlleux et hasardeux détablir un État contre la volonté des habitants de la région et des États environnants. Plusieurs penseurs juifs éminents, quils soient athées ou religieux, craignaient que le sionisme selon Ben Gourion ne mette en danger tant la survie physique que la survie spirituelle des juifs. De nos jours, alors quaucun État arabe ne peut sopposer à Isra-l sur le plan militaire, cest sur lIran que se concentrent les peurs israéliennes. Juste à lest de lIran, qui a encore un long chemin à parcourir avant dacquérir larme nucléaire, se trouve le Pakistan, régime instable qui possède un arsenal nucléaire bien réel. Comme Arendt la prophétisé, les menaces à légard de lexistence dIsra-l ne prendront jamais fin, si lÉtat pratique la politique de développement séparé et ne compte que sur la force dans ses rapports avec les Arabes.
Dissensions parmi les juifs
Il est facile dassocier la campagne anti-iranienne à Israël et aux juifs, et cela pose un danger pour les juifs, tout dabord en Iran. Du même souffle, les sionistes poussent les juifs vivant en Iran à émigrer vers Israël « comme ils auraient dû le faire depuis longtemps ». Cette attitude complique la vie de la plus vieille communauté juive du monde musulman. On reconnaît là une constante du projet sioniste : la volonté de convaincre les juifs de quitter leurs pays respectifs pour les rassembler en Israël prend le pas sur le bien-être et la volonté des individus. En effet, les médias israéliens rapportent que 40 juifs iraniens sont arrivés en Isra-l en décembre 2007. Il sagit dun projet financé par lInternational Fellowship of Christians and Jews, regroupant des sionistes et des évangéliques qui songent à accélérer le Second Avènement du Christ en rassemblant les juifs en Terre sainte. L'appui massif qu'offrent à l'État d'Israël des millions de partisans chrétiens du sionisme est motivé par cet espoir ouvertement exprimé : le retour des juifs à la Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ ou, pour ceux qui sy refuseraient, à leur élimination physique. Ce scénario messianique prévoit la destruction d'un grand nombre de juifs et la conversion au christianisme de ceux qui échapperaient à ce sort. Selon un observateur israélien, il sagit d«une pièce en cinq actes où les juifs disparaissent au quatrième». La collaboration des organismes sionistes juifs avec les mouvements évangéliques met en relief le fait que certains organismes nominalement juifs sont en train de perdre leurs liens avec le judaïsme au profit de lengagement inconditionnel pour le sionisme.
La relation avec lÉtat dIsra-l et avec le sionisme divise depuis longtemps la communauté juive selon un axe séparant tous les groupes: Ashkénazes et Séfarades, traditionalistes et non-traditionalistes, pratiquants et non-pratiquants. Dans chacune de ces catégories, on peut trouver des juifs pour qui la fierté nationale, le pouvoir politique et militaire sont devenus des valeurs positives : ils donnent leur soutien enthousiaste à lÉtat qui incarne pour eux une force vitale, le triomphe de la volonté collective et la garantie de la survie des juifs du monde entier. Mais chacune de ces catégories inclut aussi des juifs qui croient que la simple idée dun État juif, et linvestissement moral et humain quil exige, va à lencontre de tout ce que le judaïsme enseigne, particulièrement des valeurs centrales dhumilité, de compassion et de charité.
La question dIsra-l et du sionisme pourrait diviser irrémédiablement les juifs, comme la fait lavènement du christianisme, il y a deux mille ans. Le christianisme, incarnant une lecture grecque de la Torah, sest finalement détaché du judaïsme. Le sionisme, un nationalisme foncièrement européen, incarne une lecture romantique de la Torah et de lhistoire du peuple juif. Il reste à voir si la scission entre ceux qui restent attachés à la tradition morale juive et les adeptes du nationalisme juif pourrait être colmatée. Bien que fatale pour les juifs et le judaïsme, cette fracture ne devrait pas menacer lavenir de lÉtat dIsra-l qui, de nos jours, compte beaucoup plus de chrétiens que de juifs parmi ces partisans inconditionnels.
Des organismes ayant un nom à consonance religieuse, tant juifs que chrétiens, participent à la campagne anti-iranienne. Bon nombre dentre eux ont lancé une pétition en ligne accusant le président iranien dinciter au génocide. Les synagogues sionistes organisent des événements où lon fait de la propagande contre lIran et des rabbins mettent en garde les fidèles contre le président iranien, qui aurait des visées génocidaires.
La campagne contre lIran a mis en lumière une profonde scission entre les juifs qui soutiennent inconditionnellement Isra-l et ceux qui rejettent ou remettent en cause le sionisme et les actions entreprises par lÉtat dIsraël. Les rabbins antisionistes qui ont embrassé Ahmadinejad à Téhéran ne sont pas les seuls juifs à critiquer, voire dénoncer Isra-l. Le débat public sur la place que doit prendre Israël pour assurer la continuité juive est devenu ouvert et franc, non seulement en Israël mais partout dans le monde. Il coïncide avec les graves préoccupations que suscite lavenir de lÉtat qui, à cause de la dépossession et du déplacement des Palestiniens qua provoqués sa fondation, condamne des générations de ses citoyens à mener une guerre continue.
Même si les juifs sont peu nombreux à se demander publiquement si cet État ethnocratique et chroniquement assiégé est « bon pour les juifs », des figures politiques aussi notoires que lancien président de lOrganisation sioniste mondiale Avraham Burg affirme que lÉtat sioniste met les juifs en danger, tant en Israël que dans la diaspora. Des théologiens juifs déplorent lérosion des valeurs morales du judaïsme imputable au projet sioniste (5).
Cette préoccupation commence à se manifester dans la culture populaire. Ainsi, dans son film Munich, le cinéaste juif américain Steven Spielberg analyse avec une grande précision le coût moral du constant recours à la force. Dans une scène du film, lun des membres du commando israélien qui traque les militants de la diaspora palestinienne ressent un tel dégoût quil en vient à démissionner. Pour expliquer son geste, il déclare: « Nous sommes juifs. Les juifs nagissent pas violemment parce que leurs ennemis le font nous devons être justes. Cest beau, cest juif. » Alors que dans La liste de Schindler Spielberg explorait les menaces pesant sur la survie physique des juifs, dans Munich il expose les risques quils encourent quant à leur survie spirituelle. Le lobby sioniste, aligné sur la droite nationaliste en Israël, a vivement attaqué le réalisateur juif et son film, qui pourtant(5) Marc Ellis, Reading the Torah out Loud, : a Journey of Lament and Hope, Fortress Press, 2007. nétait alors quà létat de projet. Le lobby a également lancé des assauts contre des ouvrages récents - Prophets Outcast, Wrestling with Zion, Myths of Zionism, The Question of Zion, ainsi que contre des titres français comme Exil et souveraineté, La révolution sioniste est morte, Les démons de la Nakbah - qui portent sur le conflit fondamental entre le sionisme et les valeurs juives.
Même si les conflits dopinion bien marqués constituent une constante de lhistoire juive, le lobby sioniste (sexprimant cette fois par le truchement de lAmerican Jewish Committee) affirme que les juifs qui osent critiquer Israël mettent en danger son « droit à lexistence » et encouragent lantisémitisme. En réaction à cette accusation, un nombre important de juifs en Israël, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et ailleurs - ont ranimé le débat portant sur Israël et lon trouve des reflets de cela même dans les publications conservatrices. Ainsi, en janvier 2007, The Economist publie une enquête sur la situation des juifs, ainsi quun éditorial appelant la diaspora juive à sécarter de lattitude « mon pays, quil ait tort ou raison » adoptée par de nombreuses organisations juives. Le même journal, parmi dautres médias papier ou électroniques, a publié un reportage détaillé sur la visite des rabbins à la conférence de Téhéran en décembre 2006.Lopposition des rabbins au mouvement sioniste et à lexistence dIsra-l en tant quÉtat sioniste (ils refusent de lappeler « État juif » ou « État hébreu ») a affaibli encore davantage limage dun peuple juif uni autour du drapeau israélien.
Bien des juifs et des Israéliens croient que le lobby pro-israélien qui agit contre ceux qui oeuvrent pour la réconciliation dans la région constitue une menace pour la sécurité dIsra-l. Ils affirment aussi que le lobby est une source potentielle dantisémitisme, car il est souvent perçu comme « juif », ce qui crée limpression erronée que les juifs dictent aux Américains leur politique étrangère en lorientant vers la droite. En réalité, plus des trois quarts des juifs américains tout comme les trois quarts des musulmans américains ont voté contre G. W. Bush à lélection présidentielle de 2004. Les juifs américains sont plus opposés à la guerre en Irak que leurs concitoyens en général. Il serait également faux de conclure que « les juifs » attisent le feu contre lIran. En fait, plusieurs organisations oeuvrant pour la paix en Isra-l et dans diverses diasporas juives ont tenu des propos qui condamnent la campagne contre lIran.
Dans les milieux sionistes, les efforts visant à sopposer à la campagne contre lIran sont souvent perçus comme des actes de trahison. On a pu le constater dans la manière dont les rabbins antisionistes ont été traités à leur retour de la conférence de Téhéran où ils avaient donné laccolade au président iranien. Sans prendre la peine de vérifier les faits ni den parler avec les principaux intéressés, des rabbins influents en Isra-l et un peu partout ont appelé à leur excommunication. Des manifestations se sont tenues devant leurs maisons. Les enfants de lun des rabbins ont été renvoyés dune école juive. Un autre rabbin a été exclu du cimetière juif local: on a annulé lachat quil y avait fait dun terrain pour sa propre sépulture. Un groupe dIsraéliens a agressé physiquement lun des six rabbins antisionistes, quelques semaines après la visite des religieux à Téhéran. Les assaillants ont été félicités pour leur action, ce qui montre combien lallégeance au sionisme a affaibli la tradition juive de compassion et de non-violence.
On ne peut imaginer quel autre acte aurait pu provoquer une telle indignation, certainement pas une transgression des commandements de la Torah. Lampleur exceptionnelle de la réaction indique à coup sûr que les rabbins antisionistes ont touché un point sensible. Ils ont mis en cause une croyance devenue sacrée pour bien des juifs : lidée quIsraël constitue une réparation offerte à la suite de la Shoah et une garantie contre tout autre désastre.
Bien des critiques juifs jugent cette croyance peu lucide et dangereuse. Lhistorien du sionisme Boaz Efron nous rappelle la nature transitoire de toutes les organisations politiques :
L'État d'Isra-l, et tous les États du monde, apparaissent et disparaissent. L'État d'Isra-l aussi, bien évidemment, disparaîtra dans cent, trois cents, cinq cents ans. Mais je suppose que le peuple juif existera aussi longtemps que la religion juive existera, peut-être pour des milliers d'années encore. L'existence de cet État ne présente aucune importance pour celle du peuple juif... Les juifs dans le monde peuvent très bien vivre sans lui.
Cet avertissement force de nombreux juifs à faire face à la contradiction entre la religion juive à laquelle ils prétendent dadhérer et lidéologie sioniste dont ils sont imprégnés. La campagne menée contre lIran aiguise les divisions morales et politiques parmi les juifs, qui sont de plus en plus nombreux à la dénoncer. Ainsi, le journal juif socialiste The Forward (New York) affirme que lIran ne se compare en rien avec lAllemagne nazie, mais que la rhétorique anti-iranienne fait écho à la campagne de propagande contre lIrak qui a contribué au déclenchement dune guerre meurtrière et désastreuse. Lancien chef du Mossad Efraïm Halévy et lexpert en affaires militaires à lUniversité hébraïque de Jérusalem Martin van Creveld sentendent pour dire que lIran ne représente pas véritablement une menace pour la sécurité dIsra-l.
Léloge de la précision
Les deux allégations empreintes démotion lancées contre le président iranien ont occupé une place importante dans les médias occidentaux. Par exemple, une rumeur lancée par le National Post de Toronto, au printemps 2006, selon laquelle le gouvernement iranien aurait fait passer une loi obligeant les juifs à porter un insigne de couleur jaune, a contribué à présenter M. Ahmadinejad comme un nouveau Hitler. Même si le journal sest rétracté le lendemain, cest la première nouvelle, source deffroi si elle avait été vraie, qui reste dans la mémoire, plutôt que le rectificatif du journal, dont les propriétaires sont actifs au sein du lobby sioniste. Ce type de désinformation contribue à préparer lopinion publique à un assaut militaire effectué par les États-Unis ou par Isra-l contre lIran. Une fois de plus, cest le spectre dune nouvelle Shoah quon invoque, même si Israël possède des centaines darmes nucléaires, alors que lIran, contrairement à Isra-l, a signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et que ses dirigeants ont déclaré ne pas avoir lintention de se doter de larme nucléaire. Les services de renseignements américains sont arrivés à la conclusion que lIran ne vise pas à fabriquer des explosifs nucléaires. Or, les cercles pro-israéliens aux États-Unis insistent sur le durcissement des sanctions et ils poussent à appliquer dautres pressions sur lIran, ce qui rappelle le prologue de la guerre contre lIrak. Cet activisme, que déplorent beaucoup de juifs en Isra-l et ailleurs, contribue à la perception populaire selon laquelle lÉtat dIsra-l constitue pour la paix mondiale un danger plus grave que lIran,.
Afin de maintenir la ferveur de la campagne contre lIran, il est essentiel de présenter le président iranien comme un négationniste acharné à rayer de la carte Isra-l par un acte de génocide. Certes, on peut dire que, comme tout politicien, M. Ahmadinejad na rien dangélique, mais ses propos ont été déformés dune manière particulièrement dangereuse. On en a fait un dictateur extrémiste aux pouvoirs illimités, susceptible dagir de façon irrationnelle, un chef dÉtat « génocidaire ». Ce qui signifie quon doit larrêter à tout prix. Les ténors de la droite israélienne, comme Benjamin Netanyahu, appellent ouvertement à attaquer lIran et de nombreux politiciens américains leur font écho, même si les États-Unis ne sont pas menacés par une attaque iranienne. À linstar des militants sionistes, le président Bush invoque le spectre de l« holocauste nucléaire » que préparerait, selon lui, son homologue iranien. Malgré les avis contraires provenant des services de renseignements américains et de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA), aux États-Unis les instances officielles continuent de parler du « programme iranien darmes nucléaires ».
Les accusations contre lIran reflètent la confusion sciemment entretenue entre lÉtat dIsra-l et les juifs et cette confusion semble influer sur la politique étrangère des États-Unis. Dans ce dossier, on constate que la droite israélienne et ses alliés ailleurs dans le monde nhésitent pas à manipuler la mémoire de la Shoah pour atteindre leurs objectifs politiques.
Les intellectuels aiment bien la précision, mais les politiciens en ont eux aussi grand besoin. Ils ne devraient pas interpréter lopposition aux utilisations sionistes de la Shoah comme une tentative de nier cet événement, ni considérer que le souhait de voir seffondrer lÉtat sioniste équivaut à une menace de massacrer des millions de juifs israéliens. Les décideurs politiques doivent éviter les réactions épidermiques et ne pas se laisser manipuler par des amalgames sans fondement. Il faut que les Occidentaux agissent prudemment et rationnellement, particulièrement lorsquils ont affaire à des dirigeants quils jugent irrationnels.
(1) En français, le livre sintitule Aux origines d'Isra-l : entre nationalisme et socialisme.
Traduit de langlais par Laure Alteirac ; révision de Louise Garneau et Yakov Rabkin ; traduction du farsi par Shahram Nahidi ; traduction de lhébreu par Yakov Rabkin.
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Q2.Mais quaccomplissons-nous de positif en coopérant aux activités pro-Palestiniennes ?
Tout dabord, en manifestant notre sympathie pour la cause Palestinienne, nous contrecarrons le Chillul Hashem[1] causé par lEtatsioniste et ainsi nous faisons un Kiddush Hashem (sanctification du Nom de Dieu). Lexpérience a prouvé que notre démonstration de sympathie produit un effet extraordinaire et le Kiddush Hashel est spectaculaire.
Toute personne intéressée est la bienvenue pour examiner des exemplaires des centaines de lettres reçues des sympathisants Palestiniens qui ont totalement abandonné toute hostilité à légard des Juifs en général après quil leur fut clairement expliqué que sionisme et Judaïsme sont différents lun de lautre et incompatibles lun avec lautre. Un exemplaire saisissant dune de ces lettres est reproduit à la fin de cet essai.
Deuxièmement, lanimosité et laffrontement créés par lEtat sioniste parmi les Palestiniens sont si puissants que cela résulte en violence avec des conséquences tragiques de partout. Notre participation à leurs activités contribue uniquement à réduire et à repousser la tension. Cette suppression de laffrontement va immanquablement aboutir à une réduction de la violence. Lors de notre participation à leurs activités, nous nous donnons beaucoup de malpour constamment souligner notre espoir etnotre prière que cette impasse puisse se résoudre de façon pacifique. Cela apaise la colère des Palestiniens sur lensemble du Peuple Juif, apportant de ce fait Hatzolas Nefoshois.[2]
Troisièmement, nous avons un autre problème, comme nous lavons mentionné auparavant, les sionistes se sont faits passer pour les représentants des Juifs et les portes paroles de tous les Juifs. Ainsi, du fait de leurs actions de Chillul Hashem, ils suscitent lanimosité contre tous les Juifs. Ceux qui nourissent cette hostilité sont alors accusés dantisémitisme. Donc un de nos buts en participant a ces activités est justement de réduire lantisémitisme, ensoulignant clairement que le sionisme nest pas le Judaïsme.Les sionistes ne peuvent pas parler au nom des Juifs. LOpposition au sionisme nimplique pas dantisémitisme ou de haine des Juifs. Au contraire, le sionisme lui-même et ses agissements constituent la plus grande menace pour les Juifs et la plus grande cause dantisémitisme.
Nous avons par conséquent deux des plus nobles buts que les Juifs puisse avoir, à savoir LE KIDDUSH HASHEM ET LE PIKUACH NEFESCH[3].
Il est bien connu que pour atteindre ces deux buts susmentionnés, nous devons tout mettre en uvre qui est nécessaire pour réaliser le résultat désiré.
Ne rien faire impliquerait que nous fermions les yeux sur le conflit funeste (qui est la cause de Shefichas Domim[4]) et le Chillul Hashem perpétré par les sionistes.
Ainsi il devrait maintenant être clair comment nous pouvons envisager et persévérer positivement dans des activités ensemble avec les Palestiniens, et que loin dêtre une trahison, ces activités sont bel et bien dans les meilleurs intérêts du Peuple Juif et non seulement ceux des Palestiniens.
Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à lesprit lorsquil regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.
Règle 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et cest toujours Isra-l qui se défend. Cela sappelle des représailles.
Règle 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais nont pas le droit de tuer des civils de lautre camp. Cela sappelle du terrorisme.
Règle 3 : Isra-l a le droit de tuer les civils arabes. Cela sappelle de la légitime défense.
Règle 4 : Quand Isra-l tue trop de civils, les puissances occidentales lappellent à la retenue. Cela sappelle la réaction de la communauté internationale.
Règle 5 : Les Palestiniens et les Libanais nont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.
Règle 6 : Les Israéliens ont le droit denlever autant de Palestiniens quils le souhaitent (environ 11.000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il ny a aucune limite et ils nont besoin dapporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique« terroriste ».
Règle 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours rajouter lexpression « soutenu par la Syrie et lIran ».
Règle 8 : Quand vous dites « Hamas », il faut toujours rajouter lexpression « le mouvement extrémiste islamiste ».
Règle 9 : Quand vous dites « Isra-l », il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les États-Unis, la France et lEurope », car on pourrait croire quil sagit dun conflit déséquilibré.
Règle 10 : Ne jamais parler de « Territoires occupés », ni de résolutions de lONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et lauditeur de France Info.
Règle 11 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. Cest ce qui explique quon leur donne, ainsi quà leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 10). Cela sappelle de la neutralité journalistique.
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (1)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Avant-propos
Il y a eu beaucoup de discussions récemment en rapport avec la situation en Erets-Yisroél[1] quant à la pertinence de participer à des événements comme des débats ou des manifestations organisées par des sympathisants des Palestiniens.
Je présente, à cet effet, un bref essai sur le sujet sous forme de questions-réponses.
Le but de cet essai est de montrer que les activités en questions sont non seulement correctes mais même bénéfiques au Peuple Juif. Jai essayé de traiter les points les plus fréquemment soulevés et, par la même occasion, dexaminer de plus près lapproche Juive Orthodoxe du sionisme dans son ensemble.
Ce travail nécessiterait des références complètes aux sources, mais le manque de temps mempêche de les apporter. Quiconque désireux de les obtenir peut sans problème prendre contact personnellement avec moi.
Puisse le Tout-Puissant venir à notre aide pour que nous définissions Ses souhaits avec exactitude et que nous réussissions à les accomplir.
Ahron Leib Cohen
Adar 5764Salford, Manchester
QI.Avant tout autres questions, je voudrais savoir comment des personnes Juives, surtout des Juifs Orthodoxes, peuvent sunir avec des sympathisants des Palestiniens dans des conférences ou des manifestations contre l «Etat dIsra-l» ? Comment peuvent-ils même envisager de telles activités ? Ne sont-ils pas traîtres aux intérêts de leur propre peuple et nignorent-ils pas la violence en fréquentant un peuple perçu comme un ennemi ?
Il y a bien sûr beaucoup déléments à clarifier sur ce sujet. Quoiquil en soit, il existe, en Erets-Yisroel, un affrontement acharné entre les sionistes et les Palestiniens.
Cet affrontement fut déclenché par les sionistes il y a environ cent ans, lorsquils ont au préalable eu lidée de créer un Etat pour le Peuple Juif. A cette époque, la grande majorité des Autorités de Thora avaient bien précisé que sionisme et Judaïsme sont diamétralement opposés et totalement incompatibles lun avec lautre.
Toutefois, les sionistes poursuivaient leur but et ignoraient le fait quun peuple existant occupait le pays. Ils ont en effet entrepris dôter aux Palestiniens la possibilité dautonomie politique dans le pays où ils vivaient. Tandis que leur objectif se réalisait, cela causait en retour la perte dhabitations et sources de revenus dun grand nombre de Palestiniens. Dâpres affrontements, sources de bien de maux, violences et mort se déclenchaient en général.
De leur point de vue Les Palestiniens, furent traités très injustement, et vu que les sionistes revendiquent le fait de représenter tout le Peuple Juif, leurs activités ont souillé le nom de tous les Juifs, provoquant un Chilloul HaShem[2]. Les revendications sionistes de représenter le peuple Juif a aussi causé la colère des Palestiniens sur tous les Juifs, et de ce fait-là, ce sont les sionistes et leur Etat qui sont à lorigine de leffusion de sang en Erets Yiroel de nos jours.
Dun point de vue concret, il est évident que la cause première de laffrontement entre Arabes et sionistes est lexistence même de lEtat sioniste. Si lon abandonne linstinct nationaliste selon lequel on doit avoir un Etat, alors la solution évidente à tout le conflit au Moyen-Orient, et le moyen assuré vers la paix et la sauvegarde des vies est le démantèlement pacifique de lEtat sioniste. Cela mettrait un terme à la colère des Palestiniens et supprimerait le Chilloul Hashem.
Toutefois, il nest pas actuellement dans le pouvoir de la minorité des Juifs Orthodoxes de démanteler lEtat sioniste. Nous sommes cependant capables et obligés, si nous le pouvons, de réduire le problème en expliquant aux Palestinienset en démontrant par nos actions que les sionistes ne représentent pas le Peuple Juif, et que le Peuple Juif ne veut pas, na en fait pas le droit de posséder son propre Etat.
Nous devons également expliquer que nous comprenonsla souffrance des Palestiniens et compatissons.
(Traduction Sur Enissa KELIF)A suivre
[1] Appellation rabbinique de la Terre Sainte, Palestine.
LE SIONISME: SOURCE DE TOUS LES PROBLEMES DU MONDE
Les amis nous communiquent:
Le Sionisme est la source de tous les problèmes du monde IRIB- Des dignitaires religieux de différentes convictions ont qualifié le sionisme de facteur de tous les problèmes du monde et notamment du Moyen-Orient. Selon le journaliste de l'IRIB, les religieux musulmans, chrétiens et juifs ainsi que nombre de professeurs de plusieurs universités du monde ont qualifié, hier à Buenos Aires capitale argentine, le sionisme de phénomène antireligieux, artificiel et illégitime. Dans cette réunion d'un seul jour, les participants ont évoqué les complots du sionisme dont l'explosion dans la Mutuelle Israélite Argentine, Amia, en 1994 qui a fait plusieurs morts parmi les juifs avant d'annoncer que vu le passé des attentats à la bombe par les sionistes contre les centres religieux des juifs dont en Irak il est fort possible que les sionistes soient derrière l'explosion d'Amia. Le rabbin américain David Y. Weiss de Neturei Karta a déclaré je cite : "Israël est une tumeur cancéreuse et très dangereuse et j'espère qu'il sera anéanti le plutôt possible et sans effusion de sang:"Tout en faisant allusion aux attaques continues des sionistes contre sa maison, le rabbin britannique Aaron Cohen a déclaré pour sa part : "Tout comme les Palestiniens, nous sommes toujours le cible d'attaques des sionistes et nous leur résistons." Le prêtre argentin Luis Farinello a pour sa part rappelé la nécessité de la révélation de la véritable nature de ceux qui commettent des crimes au nom de Dieu et de la religion
L’APRÈS-GAZA : Soyez confiants, mais craignez le pire !
LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE EST INSÉPARABLE DE LA LUTTE CONTRE LES RÉGIMES ARABES (vendus à l’impérialisme américain et collabos de l’entité sioniste)