Qui va recoller autant de morceaux ? Je vois les quatre Cow-boys de l'Apocalypse chevaucher l'orage à moins que ce ne soit ceux de la capsule Apollo ; j'ai sans doute dû me tromper de page Qui va reconnecter, voyance gratuite,  mon cerveau ? À le malmener de la sorte, il ne va bientôt plus me rester qu'un cerceau dont les fauves enragés auront tôt fait de traverser la fine peau.. "En piste" me crie une voix venant du plus profond de cet instant de désarroi Ton sang coule, lentement mais sûrement, plus fort que le Nil en crue après sept années de vaches maigres.

La voisine en nuisette entre dans la cuisine sombre, elle ouvre le frigo et en sort une bouteille d’eau Méotin regarde les contours de sa poitrine mûre, accentués par l’ombre qu’éclaire l’ampoule coquine du réfrigérateur, voyance serieuse,  « Ne pas se prendre la tête et vivre... », pense-t-il Elle remet la bouteille et remonte dans sa chambre inatteignable au regard de Méotin.

La voisine en nuisette entre dans la cuisine sombre, elle ouvre le frigo et en sort une bouteille d’eau Méotin regarde les contours de sa poitrine mûre, accentués par l’ombre qu’éclaire l’ampoule coquine du réfrigérateur, voyance mail gratuite,  « Ne pas se prendre la tête et vivre... », pense-t-il Elle remet la bouteille et remonte dans sa chambre inatteignable au regard de Méotin Il rêvasse.. En bas quelque chose bouge. Étonné, Méotin remarque un homme caché dans le sentier à côté de la maison qui vient de se rendormir Il l’observe et constate que l’homme ne semble porter qu’une longue veste grise, le bas de ses jambes étant nu.

le carrelage  Quel bordel dans cette baraque ! s’écrie-t-il Il s’assoit à la table se disant qu’il les ramassera une autre fois, comme il se le dit chaque fois, de sorte que le désordre brassé de jour en jour monte, voyance gratuite  mail,  en fouillis bourbeux Il écrit : « Tournai, le 24 mars 200 Coucou Petit Frérot Je viens de lire ta lettre, il est 23 h 46 Je n’ai qu’une chose à dire : arrête de te prendre la tête ! Il faut...  Sa plume se détache du papier Il hésite, il ne sait pas comment ordonner ses idées sur la feuille.

L’homme brandit son bras et d’un puissant coup il plante sa hache dans la gorge de la femme, Méotin ferme d’un coup sec la tenture, terrorisé par ce qu’il vient de voir Sa main faible fait vibrer le tissu Il rouvre, voyance gratuite en ligne par mail,  discrètement la tenture La femme est allongée sur le sol, agitée par des spasmes inhumains Le sang se mêle à l’eau et ruisselle dans le caniveau jusqu’à la grille d’égout L’homme agenouillé tranche d’un dernier coup la tête.

Méotin crispe son poing, chiffonnant la tenture entre ses doigts, son esprit se vide, ses pensées sont aspirées par la torpeur Il sait que quelque chose se prépare, il sait, son cœur est intenable, il sent un nœud bloquer, voyance par mail gratuite,  sa gorge, il n’arrive pas à avaler, ses jambes tremblent Ses yeux sont brusquement frappés par une étincelle L’homme vient de sortir le bras de sa veste, la femme serre son bébé comme pour le protéger mais le reste de son corps est pétrifié, les secondes ralentissent.

Il paraît que la femme (une orpheline) s’était séparée du père de l’enfant et qu’elle n’avait plus d’endroits où aller Mes camarades s’amusaient à l’idée qu’un homme sans antécédent – parce que d’après son entourage, voyance gratuite,  il semblait totalement sain d’esprit – soit pris d’un accès de folie et qu’il tranche comme ça la tête de n’importe qui Si tu les avais vus ! L’un d’eux, avec un semblant d’air indigné, a dit : « Ça devient grave quand même On aura tout entendu. » ! L’Homme me soulève le cœur tu sais.

Il y a deux heures je suis entré dans l’amphithétre où j’avais cours Je me suis assis à côté de mes camarades qui riaient de bon cœur Comme je voulais prendre part à leur plaisir, je leur ai demandé ce qui les amusait, voyance  gratuite par mail,  Ils m’ont tendu un journal, il fallait lire un fait divers Dans cet article il y était écrit que dans la nuit de jeudi à vendredi la police a attrapé un homme fou qui se promenait dans la rue avec une hache et une tête, oui, une tête ! Un peu plus loin on a retrouvé le corps d’une femme étêtée avec son bébé encore vivant.

Peu stable sur ses jambes flageolantes il se dirige vers le canapé, il se heurte à la table, il continue à traîner ses pas, ses jambes cessent de le soutenir, il s’effondre sur le carrelage complètement déboussolé, telephone gay, des larmes perlent sous ses paupières L’horreur se déchaîne dans son crne, des flashs de cruauté agressent sa mémoire Toute la lettre de son petit frère remonte dans sa mémoire : « De l’université, le 21 mars 2005

Méotin Je t’écris parce que je suis complètement écœuré

Il glousse ! Il rit ! Ses bras restent collés le long de son corps, mais je vois ses pieds sautiller sur place avant de se ruer vers le gros panda Tremblante comme une feuille, je reste en retrait et me mordille la tranche, telephone gay,  de la main pour contenir l’émotion qui me gagne encore Frappée par la beauté de l’instant, j’oublie un court moment la migraine et la soif qui me tenaille Mes yeux piquent Non, ne pas pleurer devant lui Enivre-toi plutôt de cette image-là, Camille.

Lorsque nous entrons dans la pièce et que Nathan aperçoit les ballons pirates aux sourires édentés qui jonchent le sol et l’énorme ours en peluche qui siège au milieu, il se passe ce que je n’osais espérer, voyance  gratuite par mail, Sa mine s’éclaircit, ses yeux s’écarquillent puis s’illuminent pendant que ses lèvres s’entrouvrent, s’élargissent en une lune rayonnante Un son étranglé et incontrôlable arrive même à sortir de sa bouche d’enfant.

Tous les ingrédients sont réunis, tout y est Ma bouche se tord et mon sourire se crispe Il est en chemin Il est presque huit heures et demie La pluie ne s’est pas arrêtée de tomber Il y a un peu plus de gens maintenant, voyance par mail gratuite, Hommes et femmes, retardataires, quittent leur appartement dans la hâte en pestant sur la morosité du temps ou celle peut-être de leur existence ; s’engouffrent dans leur véhicule pour s’empresser de jouer leur rôle dans le monde de l’effort et du travail.

Je plonge la petite louche et verse un peu de pâte sur la poêle tiède que j’ai soigneusement graissée Applique-toi, ma fille Tu as déjà gâché ta vie tu ne vas pas non plus foirer tes crêpes Tout en préparant le, voyance gratuite,  petit-déjeuner, je jette de brefs coups d’œil à travers la fenêtre Dehors, la circulation est désormais plus fluide et les automobiles, soudainement victimes de je ne sais quelle sorcellerie, me paraissent aussi .