Cest une première dans lhistoire de la République Française. Lancien président Jacques Chirac a été mis en examen mercredi midi pour «détournements de fonds publics» dans le cadre de laffaire des chargés de mission de la ville de Paris. Cest son avocat, Me Jean Veil, qui en a fait lannonce. Jacques Chirac sera à nouveau entendu dici quelques mois sur le fond du dossier des chargés de mission.
Selon Me Veil, Jacques Chirac na pas été entendu mercredi sur les chargés de mission mais sur lorganisation générale de la mairie de Paris et «lorganigramme des responsabilités des uns et des autres». Laudition, qui a duré trois heures, sest déroulée «dans le meilleur climat», a souligné lavocat.
Jacques Chirac était entendu depuis le début de la matinée par la juge dinstruction Xavière Siméoni. Cétait la seconde fois que Jacques Chirac faisait face aux juges, mais ceux-ci ont choisi de le convoquer, alors que sa dernière audition, le 19 juillet, sétait déroulée dans son bureau.
Cette audition intervient dans le cadre de laffaire des chargés de mission de la ville de Paris. De 1983 à 1995, plusieurs personnes ont été payées par la mairie de la capitale. La justice soupçonne ces emplois davoir été fictifs, ces personnels étant affectés à divers proches de Jacques Chirac.
Une vingtaine de personnes sont poursuivies dans ce dossier, soit pour avoir bénéficié dun emploi présumé fictif au cabinet du maire de Paris, soit pour avoir fourni un ou plusieurs de ces emplois. Parmi elles Michelle de Charette, lépouse de lancien ministre des Affaires étrangères Hervé de Charrette, ou encore Marie-Thérèse Poujade, épouse de lancien maire de Dijon, Robert Poujade. Autre cas, celui de Marc Blondel, ancien secrétaire général de Force ouvrière qui a bénéficié pendant dix ans dun garde du corps payé par la mairie.
Chirac : des embauches «légitimes autant que nécessaires»
Plusieurs mis en examen, parmi lesquels Michel Aurillac, ministre de la coopération en 1986-1988, et trois ex-directeurs de cabinet de Jacques Chirac (Michel Roussin, Daniel Naftalski et Robert Pandraud), ont tenté fin juin de se pourvoir devant la cour de cassation, qui a rejeté leur requête.
Alain Juppé avait été entendu comme témoin le 15 mai dernier dans le cadre de cette même affaire, dans laquelle la fille de Jacques Chirac, Claude, est aussi soupçonnée. Elle aurait été rémunérée, durant quelques années, par une entreprise proche de son père.
Dans une tribune publiée dans Le Monde aujourdhui, lex-président reconnaît avoir «souhaité et autorisé» lembauche de ces chargés de mission, car «ils étaient légitimes autant que nécessaires». «Jamais les moyens de la Ville de Paris nont été mis aux services dautres ambitions que dagir pour les Parisiennes et Parisiens. Jamais il ny a eu denrichissement personnel», assure encore Jacques Chirac, qui assure que ces emplois avaient été «autorisés» par le conseil municipal.
Quant au Conseil constitutionnel, aucune disposition légale nempêche Jacques Chirac dy siéger, selon plusieurs juristes. Le reste, pour ces experts, relève de la décision personnelle. «Aux personnes de regarder elles-mêmes dans quelle mesure leur mise en examen peut nuire à lexercice de leur fonction».
Après trois heure et demie passées au pôle financier du palais de justice de Paris.
Hier matin,Monsieur Jacques Chirac à été mis en examen...MOTIF: Détournement de fonds publics.
Jamais un ancien chef de l'ètat n'avait encore été pareillement inquiété par la justice dans l'histoire de la république.
L'ancien président plaide la bonne foi!!!
Après avoir été entendu cet été dans le dossier des emplois fictifs de RPR, c'est l'affaire des chargées de mission de la mairie de Paris que Mr.Jacques Chirac était cette fois convoqué.
De 1977 à 1995 : Maire de Paris. Monsieur Jacques Chirac a recruté une vingtaine de proches qui pourraient avoir été embauchés par pure complaisance sans avoir fourni la moindre prestation.
C'est du moins ce que soupçonne la justice qui a déja procédé à une vingtaine de mises en examen dans ce dossier.
MONSIEUR JACQUES CHIRAC RESTE PRESUME INNOCENT.
