Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniquesYECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora. Visitez aussi le blog multilingue JESCHURUN Tauro gegen Nationaljudentum
Dr. Jacob Israël DE HAAN (1891-1924) assasinné par les sionistes
Dr. Nathan BIRNBAUM (1864-1937)
Rabbin Pinchos KOHN (1867-1942)
Rabbin Ernest WEILL (1865-1947)
IVJ dénonce l'oppression sioniste vicieuse des Juifs religieux qui s'opposent à servir dans l'armée sioniste, ou qui protestent contre son régime.
YECHOUROUN
Thora contre national-judaïsme (sionisme)
12-11-2018
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (troisième partie)
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH
(1833 1900)
Humanisme et Judaïsme (troisième partie)
Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)
Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.
Par ces mêmes doctrines, il est démontré que tout prosélytisme Juif est incompatible avec l'enseignement Juif. L'Ancien Testament ne considère jamais les hommes en dehors de la foi Juive comme des hommes condamnés à la damnation et dont le seul espoir de salut serait leur conversion au Judaïsme. Tout ce qui est nécessaire pour qu'ils deviennent des hommes purs, pas des Juifs - leur nature humaine inhérente les qualifie pleinement pour cela - et, par l'observance fidèle des devoirs humains généraux, ils seront comme Ses enfants, gagnent leur part de la grâce de leur et de notre Dieu . L'histoire Juive ne connaît qu'un exemple dans lequel ce principe a été violé par une terrible illusion, non pas pour des raisons religieuses mais pour des raisons politiques. Jamais l'outrage n'a été plus sévèrement vengé. C'était la conversion des Iduméens. Le règne maudit du sanguinaire Hérode en fut le résultat.
Les récits bibliques de la période pré-abrahamique contiennent deux autres passages importants: l'un est une phrase de Prophétie, qui nous ouvre une perspective du plus grand intérêt et l'autre une loi divine donnée au genre humain. , qui a une signification incommensurable
La phrase prophétique se lit comme suit: «Quant à Japhet, Dieu ouvre ses sentiments» (cest-à-dire leur donne un jeu gratuit) (Gen. IX, 27). La partie la plus importante de la tribu Japhetite, du point de vue des progrès de la culture humaine, est celle appelée Javan, le Grec (ibid., 2). À la lumière de cette phrase biblique, lennoblissement de lart hellénique et de la poésie - dont les charmes n'ont jamais cessé de «libérer les sentiments» et de constituer le fondement de toute éducation esthétique possédée par des races cultivées - semblerait servir les objectifs les plus élevés de la Providence. Selon cette phrase prophétique, cet ennoblissement esthétique ne constitue certes que le premier pas vers un ennoblissement moral, que cette dernière doit être réalisée pour l'humanité par la réalisation de ce message de la vérité divine à travers la partie la plus importante de la race, la plus importante sur le plan culturel. (Vide S.R. HIRSCH ad.loc. Et «Hellenismus und Judentum», Gesammelte Schriften II., Page 26 et suivantes)
La Loi à laquelle il est fait référence est toutefois la déclaration faite à propos de l'autorisation de l'alimentation animale, en ce qui concerne la valeur suprême de la vie humaine. Cette phrase proclame que l'homme est le trésor de l'homme le plus exalté et le plus sacré, et que Dieu est le protecteur de l'homme, qui l'appellera pour rendre compte du «sang de l'homme», versé par la main de son frère, désignant ainsi l'homme à devenir le gardien responsable de l'homme.
Ce nest sûrement pas sans intention délibérée que la Bible enregistre tous ces faits et enseignements, dans lesquels le statut élevé et limportance de lhomme sont mis en évidence de manière si évidente, avant de passer au récit de lappel adressé à Abraham. Ayant appris comment l'humanité coulait de plus en plus bas; comment les hommes, individuellement, sont devenus esclaves de leurs appétits sensuels et, collectivement, esclaves de la tyrannie rusée et hypocrite; comment, avec leur dispersion sur la terre, a commencé l'histoire de la parole et l'éducation de l'humanité; comment, parallèlement à l'éducation par l'expérience, l'éducation par la parole de la vérité divine devait venir; et comment, en tant que détenteur de cette vérité et pour le salut et la délivrance de l'humanité, une nation spécifique devait être formée sous le contrôle immédiat de Dieu, il était évidemment nécessaire, pour la bonne compréhension de sa mission historique, que ce peuple soit éclairé , au début, quant à la position et à la tâche de ses semblables. Ce nest quainsi quelle pourrait être protégée contre la surestimation de sa propre nationalité, et empêchée de se considérer elle-même avec une présomption excessive, ou de voir son élévation et sa perfection morale lultime objectif de la révélation à laquelle il était appelé au porteur. Lexpérience de tous les temps a amplement montré à quel point même les nations qui occupent un rang élevé au sens spirituel succombent, en conséquence du succès, au danger de regarder avec mépris tout ce qui est étranger. Et combien ce péril était grand pour une nation jugée digne de la direction directe de Dieu, livrée sous une omnipotence Divine active, visible et miraculeuse, et élevée au rang dentité nationale, après avoir vu la puissance mondiale de ses redoutables oppresseurs mordre dans la poussière! Ainsi, nous pouvons facilement comprendre pourquoi la sagesse de la Bible rappelle continuellement à ce peuple, à chaque étape de son développement, que tous les hommes sont des enfants de Dieu et que Yisroel a été appelé à diriger le chemin qui mène à l'arbre de vie. ou plutôt préserver et transmettre aux hommes, dans les enseignements divins, le fruit de l'arbre de vie.
(Humanisme et Judaïsme du Dr Mendel HIRSCH, pp. 23-27 - à poursuivre lundi prochain)
Le film que le lobby sioniste voulait vous empêcher de voir
Image : le lobby sioniste états-unien, lAIPAC et le lobby sioniste français, le CRIF
Nous Juifs de stricte observance et antisionistes, fidèles à HaShem et Sa Thora, nous devons savoir et dénoncer ce qui se fait en notre nom !
Il faut savoir ce que les lobbies sionistes sactivent au nom des Juifs ! Ces organisations sionistes ne représentent pas les Juifs et ne sont pas habilitées à parler au nom des Juifs. Les sionistes ne sont pas une part du Peuple Juif ; ce sont pour la plupart des non-Juifs (protestants évangélistes) et des renégats du Judaïsme, donc des self-exclus du Peuple Juif.
Ci-dessous 2 articles en Français avec des preuves de leurs crimes contre lhumanité.
Visionnez le film que le lobby pro-israélien voulait vous empêcher de voir !
Capture d'écran de "Le lobby-USA : la guerre secrète" (voir Bijlagen en bas de page)
The Electronic Intifada The Electronic Intifada a obtenu une copie intégrale du film Lobby USA, une enquête en quatre parties menée sous couverture par Al Jazeera sur la campagne secrète israélienne de lobbying aux États-Unis. Il publie aujourdhui les deux premiers épisodes. Le journal électronique Orient XXI, basé à Paris, a publié les mêmes épisodes avec des sous-titres français. Le film, commencé par Al Jazeera en 2016, a été terminé en octobre 2017. Mais il a été censuré suite aux intenses pressions du lobby israélien sur le Qatar, lémirat du Golfe riche en gaz qui finance Al Jazeera. Le directeur général dAl Jazeera a affirmé le mois dernier que le film posait des problèmes juridiques mais il a été contredit par ses propres journalistes. En mars, The Electronic Intifada a été le premier à révéler le contenu spécifique du film. Nous avons ensuite publié le premier extrait du film en août, et, peu après, Max Blumenthal du Grayzone Project en a publié dautres. Depuis, The Electronic Intifada a publié trois autres extraits, et plusieurs autres journalistes ont vu le film en entier et en ont parlé, dont Alain Gresh et Antony Loewenstein. The Electronic Intifada a maintenant réussi à se procurer les quatre parties du film.
Pour avoir un accès sans précédent aux rouages internes du lobby israélien, le journaliste sous couverture « Tony » sest fait passer pour un volontaire pro-israélien à Washington. Le film qui en résulte montre les efforts dIsraël et de ses lobbyistes pour espionner, salir et intimider les citoyens américains qui soutiennent les droits de lhomme palestiniens, en particulier le BDS le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Il montre la collusion entre lagence gouvernementale dopérations plus ou moins clandestines dIsraël, le ministère des Affaires stratégiques, et un vaste réseau dorganisations basées aux États-Unis, notamment la Coalition Israël sur les campus, The Israel Projet et la Fondation pour la défense des démocraties.
Censuré par le Qatar
Le film na pas été diffusé à cause des pressions que le gouvernement du Qatar a subies de la part, ironiquement, du lobby même dont le film dénonce linfluence et les manuvres. Clayton Swisher, chef des enquêtes dAl Jazeera, a révélé dans un article paru dans The Forward en mars quAl Jazeera avait envoyé plus de 70 lettres à des individus et des organisations qui apparaissent dans le film ou qui y sont mentionnés pour quils puissent réagir. Seulement trois lont fait. Au lieu de répondre, des groupes pro-israéliens ont essayé de faire interdire le film qui dévoile les activités du lobby. En avril, la direction dAl Jazeera a été obligée de réfuter laffirmation de the Zionist Organization of America, une organisation dextrême droite, selon laquelle la diffusion du film avait été absolument interdite. En juin, The Electronic Intifada a appris quune source de haut niveau à Doha avait déclaré que le retard indéfini du film était dû à des préoccupations de « sécurité nationale » du gouvernement qatari.
Opérations secrètes
Comme la révélé un clip publié par lIntifada électronique plus tôt cette semaine, dans le film on voit Julia Reifkind alors employée dune ambassade israélienne expliquer que sa journée de travail consiste principalement à « recueillir du renseignement, pour le compte dIsraël en lien avec le ministère des Affaires étrangères et/ou le ministère des Affaires stratégiques ». Elle dit que le gouvernement israélien « apporte, dans les coulisses, son soutien » aux groupes qui sont au front Reifkind admet également avoir utilisé de faux profils Facebook pour infiltrer les cercles de militants de la solidarité palestinienne sur le campus.
Le film révèle également que des groupes basés aux États-Unis coordonnent leurs efforts directement avec le gouvernement israélien, en particulier avec son ministère des Affaires stratégiques. Dirigé par un ancien officier du renseignement militaire, le ministère est responsable de la campagne internationale secrète de sabotage du mouvement BDS menée par Israël. Le film montre des images de cet ex-officier du renseignement militaire, Sima Vaknin-Gil, en train dexpliquer quelle a dressé la carte de lactivisme palestinien en faveur des droits de lhomme « dans le monde entier. Pas seulement aux États-Unis, pas seulement dans les campus, mais dans les campus, lintersectionnalité, les syndicats et les églises. » Elle dit quelle va utiliser ces données pour mener des « actions offensives » contre les militants palestiniens. On voit Jacob Baime, directeur exécutif de lIsrael on Campus Coalition, affirmer dans la vidéo cachée que son organisation utilise « un excellent logiciel de surveillance des médias sociaux, du type de ceux utilisés dans les grandes entreprises » pour repérer les événements liés à la Palestine organisés par les étudiants sur le campus, « généralement dans les 30 secondes, parfois moins » de leur publication en ligne. Baime dit également devant la caméra cachée que son groupe se « coordonne » avec le ministère israélien des Affaires stratégiques. Baime déclare que ses chercheurs » envoient des alertes immédiates à nos partenaires » dont les ministères israéliens. Le collègue de Baime, Ian Hersh, dit dans le film quil ajoute le « ministère des Affaires stratégiques dIsraël à nos briefings sur les opérations et le renseignement ». « Une guerre psychologique » Baime décrit la manière dont son groupe utilise des sites Web anonymes pour cibler des militants. « Avec les opposants à Israël, ce qui est le plus efficace, ainsi que nous lavons constaté lannée dernière du moins, cest de faire des recherches sur lopposition, créer un site Web anonyme, puis y poster des publicités Facebook ciblées, explique Baime dans la troisième partie du film. « Canary Mission en est un bon exemple, dit-il. « Cest une guerre psychologique. » Le film révèle que cest Adam Milstein, le multimillionnaire condamné pour évasion fiscale, qui a financé et administré Canary Mission un site de diffamation anonyme ciblant des étudiants activistes. The Electronic Intifada lavait déjà révélé dans un clip en août. On voit aussi Eric Gallagher, alors directeur de la collecte de fonds pour The Israel Project, dire que « Adam Milstein, cest lui qui finance » Canary Mission. Milstein finance également The Israel Project, selon Gallagher. Gallagher se vante dans le film davoir » échangé des courriels avec [Adam Milstein] pendant quil était en prison », lorsque, lui, Gallagher travaillait pour lAIPAC, le groupe de pression israélien le plus puissant de Washington. Bien quil nait pas répondu à la demande de commentaires dAl Jazeera, Milstein a nié que lui et sa fondation familiale « aient financé Canary Mission » le jour où The Electronic lIntifada a publié le clip. Depuis, Josh Nathan-Kazis de The Forward a identifié beaucoup dautres groupes étasuniens qui financent Canary Mission.
Linterdiction du film
En mars, The Electronic Intifada a publié les premiers détails sur le film. Nous avons dévoilé quon y voyait Sima Vaknin-Gil expliquer quelle avait réussi à faire travailler pour son ministère linfluent think tank néoconservateur, la Fondation for défense of démocraties working. Sur le film en caméra cachée, on voit Vaknin-Gil affirmer : « Nous avons FDD. Nous avons dautres personnes qui travaillent » sur des projets, « incluant la collecte de données, lanalyse de linformation, le travail sur les organisations militantes et la piste financière. Cest quelque chose que seul un pays, avec ses ressources, peut faire. » Comme cela est indiqué dans la première partie du documentaire, lexistence du film et lidentité du journaliste infiltré ont été révélées après la diffusion, début 2017, dimages quil avait tournées pour le film The Lobby dAl Jazeera sur la campagne dinfluence clandestine dIsraël au Royaume-Unis. Depuis, les lobbyistes israéliens exercent de fortes pressions sur le Qatar pour empêcher la diffusion du film réalisé aux États-Unis
« Agent étranger »
Clayton Swisher, chef des enquêtes dAl Jazeera, a confirmé pour la première fois en octobre 2017 que la chaîne avait, au même moment, un journaliste infiltré dans le lobby israélien américain et un autre au Royaume-Uni. Swisher avait promis que le film sortirait « très bientôt », mais il nest jamais sorti. De nombreuses sources israéliennes ont déclaré au journal israélien Haaretz en février que des dirigeants qataris leur avaient assuré à la fin de lannée dernière que le documentaire ne serait pas diffusé. Le Qatar la démenti, mais Swisher nest pas revenu sur son annonce. Larticle de Swisher dans The Forward de mars dernier a été son premier commentaire public sur le sujet depuis quil avait annoncé le documentaire en 2017. Il y réfute les allégations du lobby israélien sur le film et exprime sa frustration quAl Jazeera ne lait pas diffusé, apparemment à cause de pressions extérieures. Plusieurs députés pro-israéliens à Washington ont multiplié les pressions sur le ministère de la Justice pour quil force Al Jazeera à senregistrer comme « agent étranger » en vertu dune loi de contre-espionnage datant des années 1930.
Le lobby israélien se rend à Doha
Bien que la diffusion du film ait été repoussée, une vague de personnalités pro-israéliennes a déferlé sur le Qatar à linvitation de son dirigeant, lEmir Tamim bin Hamad Al Thani. On y a vu certaines des figures les plus à droite et les plus extrémistes parmi les défenseurs dIsraël aux États-Unis, comme Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard, et Morton Klein, directeur de lOrganisation sioniste dAmérique. Swisher a écrit dans The Forward quil a rencontré Dershowitz dans un restaurant de Doha lors dune de ces visites, et a invité le professeur à une projection privée du film. Swicher rapporte que Dershowitz lui a dit, après coup : « Je nai aucun problème avec les tournages en caméra cachée ; et ça ne me dérangerait pas que ce film soit diffusé sur PBS » la télévision publique étasunienne. Pourtant, il semble bien que les efforts du lobby israélien pour interdire le film aient été couronnés de succès jusquà présent.
Photo : Capture vidéo : Voir Bijlagen en bas de page
The Electronic Intifada The Electronic Intifada a obtenu une copie intégrale du film Lobby USA, une enquête en quatre parties menée sous couverture par Al Jazeera sur la campagne secrète israélienne de lobbying aux États-Unis. Dans les deux premières parties du documentaire censuréThe Lobby USA, publiées cette semaine par The Electronic Intifada, Tony, le journaliste infiltré dAl Jazeera, a joué de son charme pour pénétrer dans les cercles pro-Israël.
Il a découvert un réseau dorganisations servant de bases à lÉtat israélien pour espionner, perturber et empêcher dagir les supporters étasuniens des droits des Palestiniens en particulier les activistes du BDS, le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Dans les deux dernières parties du film, Tony en apprend davantage sur les campagnes secrètes de lobbying dIsraël en participant à un stage de The Israel Projet. The Electronic Intifada diffuse le film fuité en même temps que Orient XXI en France et Al-Akhbar au Liban, qui ont respectivement sous-titré les épisodes en français et en arabe. Dans la troisième partie, Al Jazeera interviewe Bill Mullen, professeur détudes américaines à lUniversité Purdue dans lIndiana qui milite activement pour le BDS. Comme la rapporté The Electronic Intifada en 2016, Mullen et sa famille ont été la cible dune campagne de diffamation qui a débuté en mars de la même année. Plusieurs sites Web anonymes ont été créés pour répandre des histoires fabriquées de toutes pièces sur le prétendu harcèlement sexuel dune étudiante par Mullen. Dans le film, Mullen dit que cette campagne avait pour but de détruire son mariage. Son épouse, également professeur, a reçu un lien vers lun des sites. La campagne de diffamation semble avoir été orchestrée par des agents israéliens aux États-Unis.
« Ces gens-là sont prêts à tout »
« Un de ces articles [anonymes] racontait que pour soi-disant lui mettre la main dessus, je lavais invitée à une réunion sur la Palestine. Et je me suis dit que cétait signé », dit Mullen, pour expliquer comment il sétait rendu compte que des pro-israéliens étaient à lorigine de ces calomnies. Mullen explique quil sest rendu compte que « ces gens sont prêts à tout, ils nont pas de limites » quand des sites Web anonymes ont aussi ciblé sa fille ; cest ce qui lui est arrivé de pire dans sa vie, ajoute-t-il. Une militante de Students for Justice in Palestine avec qui Mullen a travaillé, a répondu anonymement aux questions dAl Jazeera.
Elle aussi a été la cible dun site de diffamation anonyme, qui prétendait à tort quelle « faisait la fête, buvait » et « couchait avec nimporte qui ». Elle décrit les tensions et les bouleversements que cela a provoqués chez elle, ses parents voulaient quelle arrête de militer avec Students for Justice in Palestine.Israël utilise ces tactiques de diffamation depuis des décennies. Les lobbyistes israéliens savent quils ne peuvent pas gagner un débat ouvert et honnête sur ces questions aujourdhui. Mais il y a eu une escalade tactique dans les efforts pour cibler et détruire la vie privée des militants au cours de ces dernières années, sous légide du ministère israélien des Affaires stratégiques. Ces tactiques se rapprochent de celles déployées par les services secrets israéliens contre les organisations de résistance palestiniennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, à savoir le chantage, la désinformation, les rumeurs et le sabotage. Cela nest pas tout à fait surprenant si lon considère que le personnel du ministère des Affaires stratégiques est composé principalement despions israéliens.
« Cest une guerre psychologique »
Jacob Baime, de la Coalition Israël on campus, a admis quil se coordonnait avec le ministère israélien. Il a décrit son approche comme étant « calquée sur la stratégie anti-insurrectionnelle du général Stanley McChrystal en Irak », expliquant quils « ont beaucoup copié cette stratégie qui a très bien fonctionné pour nous, en fait ». Bien que Baime semble sêtre trompé de pays leffort « anti-insurrectionnel » du général américain était axé sur lAfghanistan et non sur lIrak la stratégie de McChrystal met laccent sur les « opérations offensives dinformation « . Dans le troisième épisode, Baime explique comment son organisation utilise ces méthodes contre « les anti-Israéliens », en créant « un site web anonyme » et en postant des publicités ciblées sur Facebook. Baime explique que les militants ciblés « soit cessent de militer, soit perdent beaucoup de temps à y répondre et à enquêter, et pendant ce temps-là ils ne peuvent pas attaquer Israël ». « Cest une guerre psychologique, on les rend fous », dit-il. Il déclare plus tard que la Israel coalition on campus dispose dun budget denviron 2 millions de dollars uniquement pour la « recherche » de matériaux pour monter des campagnes de diffamation. Comme The Electronic Intifada la déjà révélé, lépisode trois montre également quAdam Milstein le multimillionnaire condamné pour évasion fiscale qui finance le lobby israélien, a créé le site anonyme Canary Mission qui diffuse des listes noires. Il révèle également que la Fondation pour la défense des démocraties est aussi un agent du ministère israélien des Affaires stratégiques. Jonathan Schanzer, qui travaille pour la Fondation, admet dans la vidéo en caméra cachée que « calomnier les gens en les accusant dêtre antisémites na plus le même pouvoir quavant ».
« Les fondations sur lesquelles reposent lAIPAC sont en train de pourrir »
Le quatrième épisode révèle comment Israël uvre contre le mouvement Black Lives Matter. On voit le consul général dIsraël à Atlanta se plaindre dans des séquences filmées en caméra cachée que « Israël a un gros problème avec la jeune génération de la communauté noire ». On voit aussi lancien journaliste de CNN, Jim Clancy, qualifier de « propagande » les efforts couronnés de succès de Israel Projet pour influencer les médias grand public étasuniens. Toujours dans le quatrième épisode, Tony se joint à un groupe de jeunes membres dun think tank conservateur que leurs patrons obligent à se joindre à une manifestation cont
Watch the Full Video: The Israel Lobby Didn't Want You To See
Voici l'entièreté du documentaire concernant le lobby sioniste. 4 vidéos que les sionistes ne veulent pas que vous voyiez ! Il faut savoir ces choses ... et bien sûr agir en conséquence.
Updated - Includes Final 2 Programs- Must Watch - Video
How Israel and its lobbyists spy on, smear and intimidate US citizens who support Palestinian human rights.
November 02, 2018 "Information Clearing House" - The Electronic Intifada has obtained a complete copy of The Lobby USA, a four-part undercover investigation by Al Jazeera into Israels covert influence campaign in the United States. It is today publishing the first two episodes. The Paris-based Orient XXI has published the same episodes with French subtitles. The film was made by Al Jazeera during 2016 and was completed in October 2017. But it was censored after Qatar, the gas-rich Gulf emirate that funds Al Jazeera, came under intense Israel lobby pressure not to air the film. Although Al Jazeeras director-general claimed last month that there were outstanding legal issues with the film, his assertions have been flatly contradicted by his own journalists. In March, The Electronic Intifada was the first to report on any of the films specific content. We followed this in August by publishing the first extract of the film, and shortly after Max Blumenthal at the Grayzone Project released others. Since then, The Electronic Intifada has released three other extracts, and several other journalists have watched the entire film and written about it including Alain Gresh and Antony Loewenstein. Now The Electronic Intifada can reveal for the first time that it has obtained all four parts of the film.
You can watch the all 4 parts in the video embeds below.
To get unprecedented access to the Israel lobbys inner workings, undercover reporter Tony posed as a pro-Israel volunteer in Washington. The resulting film exposes the efforts of Israel and its lobbyists to spy on, smear and intimidate US citizens who support Palestinian human rights, especially BDS the boycott, divestment and sanctions movement. It shows that Israels semi-covert black-ops government agency, the Ministry of Strategic Affairs, is operating this effort in collusion with an extensive network of US-based organizations. These include the Israel on Campus Coalition, The Israel Project and the Foundation for Defense of Democracies.
The film was suppressed after the government of Qatar came under intense pressure not to release it ironically from the very same lobby whose influence and antics the film exposes. Clayton Swisher, Al Jazeeras head of investigations, revealed in an article for The Forward in March that Al Jazeera had sent more than 70 letters to individuals and organizations who appear in or are discussed in the film, providing them with an opportunity to respond. Only three did so. Instead, pro-Israel groups have endeavored to suppress the film that exposes the lobbys activities. In April, Al Jazeeras management was forced to deny a claim by the hard-right Zionist Organization of America that the film had been canceled altogether. In June, The Electronic Intifada learned that a high level source in Doha had said the films indefinite delay was due to national security concerns of the Qatari government.
As revealed in a clip published by The Electronic Intifada earlier this week, the film shows Julia Reifkind then an Israeli embassy employee describing her typical work day as mainly gathering intel, reporting back to Israel to report back to the Ministry of Foreign Affairs, the Ministry of Strategic Affairs. She discusses the Israeli government giving our support to front groups in that behind-the-scenes way. Reifkind also admits to using fake Facebook profiles to infiltrate the circles of Palestine solidarity activists on campus. The film also reveals that US-based groups coordinate their efforts directly with the Israeli government, particularly its Ministry of Strategic Affairs. Run by a former military intelligence officer, the ministry is in charge of Israels global campaign of covert sabotage targeting the BDS movement. The film shows footage of the very same ex-military intelligence officer, Sima Vaknin-Gil, claiming to have mapped Palestinian rights activism globally. Not just the United States, not just campuses, but campuses and intersectionality and labor unions and churches. She promises to use this data for offense activity against Palestine activists. Jacob Baime, executive director of the Israel on Campus Coalition, claims in the undercover footage that his organization uses corporate level, enterprise-grade social media intelligence software to gather lists of Palestine-related student events on campus, generally within about 30 seconds or less of them being posted online. Baime also admits on hidden camera that his group coordinates with the Israeli Ministry of Strategic Affairs. Baime states that his researchers issue early warning alerts to our partners including Israeli ministries. Baimes colleague Ian Hersh admits in the film to adding Israels Ministry of Strategic Affairs to our operations and intelligence brief.
Baime describes how his group has used anonymous websites to target activists. With the anti-Israel people, whats most effective, what weve found at least in the last year, is you do the opposition research, put up some anonymous website, and then put up targeted Facebook ads, Baime explains in part three of the film. Canary Mission is a good example, he states. Its psychological warfare. The film names, for the first time, convicted tax evaderAdam Milstein as the multimillionaire funder and mastermind of Canary Mission an anonymous smear site targeting student activists. The Electronic Intifada revealed this in a clip in August. Eric Gallagher, then fundraising director for The Israel Project, is seen in the undercover footage admitting that Adam Milstein, hes the guy who funds Canary Mission. Milstein also funds The Israel Project, Gallagher states. Gallagher says that when he was working for AIPAC, Washingtons most powerful Israel lobby group, I was literally emailing back and forth with [Adam Milstein] while he was in jail. Despite not replying to Al Jazeeras request for comment, Milstein denied that he and his family foundation are funders of Canary Mission on the same day The Electronic Intifada published the clip. Since then, Josh Nathan-Kazis of The Forward has identified several other groups in the US who fund Canary Mission.
Suppressed film
In March, The Electronic Intifada published the first details of what is in the film. We reported that it showed Sima Vaknin-Gil claiming to have leading neoconservative think tank the Foundation for Defense of Democracies working for her ministry. The undercover footage shows Vaknin-Gil claiming that We have FDD. We have others working on projects including data gathering, information analysis, working on activist organizations, money trail. This is something that only a country, with its resources, can do the best. As noted in part one of the documentary, the existence of the film and the identity of the undercover reporter became known after footage he had shot for it was used in Al Jazeeras The Lobby about Israels covert influence campaign in the UK aired in early 2017. Since then, Israel lobbyists have heavily pressured Qatar to prevent the US film from airing.
Foreign agent
Clayton Swisher, Al Jazeeras head of investigations, first confirmed in October 2017 that the network had run an undercover reporter in the US Israel lobby at the same time as in the UK. Swisher promised the film would be released very soon, but it never came out. Multiple Israel lobby sources told Israels Haaretz newspaper in February that they had received assurances from Qatari leaders late last year that the documentary would not be aired. Qatar denied this, but the paper stood by its story. Swishers op-ed in The Forward was his first public comment on the matter since he had announced the documentary. In it, he refutes Israel lobby allegations about the film and expresses frustration that Al Jazeera had not aired it, apparently due to outside pressure. Several pro-Israel lawmakers in Washington have piled on more pressure by pushing the Department of Justice to force Al Jazeera to register as a foreign agent under a counterespionage law dating from the 1930s.
The Israel lobby goes to Doha
While the film was delayed, a wave of prominent pro-Israel figures visited Qatar at the invitation of its ruler, Emir Tamim bin Hamad Al Thani. They have included some of the most right-wing and extreme figures among Israels defenders in the US, such as Harvard law professor Alan Dershowitz and Morton Klein, the head of the Zionist Organization of America. Swisher wrote in The Forward that he ran into Dershowitz at a Doha restaurant during one of these visits, and invited the professor to a private viewing of the film. I have no problem with any of the secret filming, Swisher says Dershowitz told him afterwards. And I can even see this being broadcast on PBS the US public broadcaster. Yet it appears that Israel lobby efforts to quash the film were successful until now.
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (deuxième partie)
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH
(1833 1900)
Humanisme et Judaïsme (deuxième partie)
Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)
Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.
Compte tenu des notions répandues au sujet de la religion Juive, la plupart des gens vont probablement le prendre pour acquis, quun seul avis est possible et peuvent exprimer la surprise quun tel point soit soulevé, à supposer que la réponse soit évidente. En effet, comment le Judaïsme pourrait-il séparer ses adhérents aussi soigneusement qu'il le fait, et les séparer, comme le dit le poète, même "à fond", ne fait-il que totalement rejeter le principe de l'universalité? Cependant, en des temps comme le présent, qui accentuent sans ménagement tout ce qui divise les hommes, il serait extrêmement opportun de dresser un bilan de ces idéaux considérés consciemment ou inconsciemment par tous les hommes communs comme des hommes élevés et sacrés. Un examen attentif de la position adoptée par le Judaïsme à ce sujet sera donc d'un grand intérêt. Car aucune religion n'est aussi peu comprise et mal comprise que le Juif.
Laissez-nous définir la question plus précisément. Le Judaïsme reconnaît-il ce principe d'humanisme pur? Admet-il sa justification et sa réalité? Que pense-t-il des païens, non convertis au Judaïsme, mais qui croit en Dieu et qui accomplit fidèlement tous les impératifs de la justice, de l'humanité et de la moralité? Le Judaïsme le considère-t-il comme l'un des enfants de Dieu? un tel homme peut-il, à la lumière de la foi Juive, espérer son salut?
Une référence à la Bible prouvera que c'est précisément le Judaïsme, précisément l'Ancien Testament, qui fournit l'origine même et les bases de la conception de l'humanisme pur dans sa réalisation la plus complète et dans son affirmation la plus positive.
L'Ancien Testament, cet enregistrement le plus ancien du genre humain, cette source de toute connaissance de Dieu et de l'humanité, ce livre que les Juifs, malgré un martyre sans pareil, ont chéri pendant des milliers d'années comme leur plus grand trésor et la clé de leur propre et dans toute la rédemption de l'humanité, l'Ancien Testament ne fait pas précéder son enseignement d'une déclaration comme celle-ci: Avant la révélation sur le Sinaï ou à Abraham, tous les hommes étaient condamnés et incapables d'atteindre le salut. Au contraire, cela commence par la doctrine édifiante selon laquelle tous les hommes sont à l'image de Dieu (Gen. I, 26). Car ce n'est pas le Juif mais l'homme, qui est représenté comme la pierre d'achoppement et le but suprême de la création (Gen. I, 26); et ce n'est pas le Juif mais l'homme à qui est attribué le caractère «Adam». Pourtant, dans cette doctrine, tout le destin du genre humain est énoncé. Car «Adam» ne signifie pas «motte de terre».
Étymologiquement, le mot «Adam» nest pas dérivé de «Adamah», la terre, mais «Adamah» est évidemment dérivé de «Adam», la terre étant désignée comme le «sol de lhomme», le domicile et le porteur de lhomme. Indépendamment de cela, il ne serait pas logique de qualifier lhomme de «né de la terre», en raison de la partie terrestre de son origine, vu que la caractéristique dominante de lhomme, soulignée par la Bible, est que son corps terrestre nest devenu «lhomme» que par Le souffle de Dieu, et donc par son origine, n'appartient pas entièrement à la terre. Selon les recherches de profonds biblistes et philologues, «Adam» représente lhomme dans sa plus haute dignité, en tant que «fiduciaire de la gloire divine sur la terre», en tant que «sceau de Dieu sur la création», en tant que «représentant de Dieu sur la terre». Tout cela, impliqué par le mot «Adam», n'est pas dit (ibid: 15,7) «Dieu a soufflé dans ses narines le souffle de vie et l'homme est devenu une personnalité vivante»
Ainsi, l'anthropologie biblique, qui ne connaît qu'un seul ancêtre pour toutes les races, confère une double supériorité à tous les hommes, par leur descendance d'Adam; à savoir, la possession d'une âme, qui n'est pas faite de la poussière de la terre, et d'un corps, dont la formation, malgré son analogie avec l'organisme animal, le Créateur se voulait spécifiquement différent de celui du corps animal, en le rendant apte à son destin supérieur et en voulant qu'il soit, pendant la vie, un cadre et un instrument appropriés pour le souffle divin qui y habite.
Ce point est dune importance fondamentale. L'enseignement de la Bible confère ainsi à l'homme le pouvoir de se contrôler. Si, par conséquent, pour l'accomplissement des devoirs humains généraux, chaque homme est appelé - et, pour celui des devoirs Juifs spécifiques, chaque Juif est appelé - à subordonner ses instincts et appétits sensuels aux ordres de la morale.
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (première partie)
Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH
(1833 1900)
Humanisme et Judaïsme (première partie)
Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.
Traduit par J. GILBERT
Préface de lauteur
Le sujet traité dans les pages suivantes a fait l'objet de plusieurs conférences données par l'auteur à la société «Ben-Usiel», qui se consacre à la tâche de cultiver et de diffuser la compréhension du Judaïsme.
Compte tenu de la diversité des conceptions confuses et tout à fait erronées de la religion Juive et des allégations formulées à son encontre comme étant une exclusivité étroite et un particularisme enragé, il ne serait peut-être pas inopportun d'accorder une diffusion un peu plus large aux vues élaborées dans ces conférences. Elles sont censées être acceptées dans un sens explicatif aussi bien que dans un sens conciliant, et devraient aider à induire un âge qui est trop enclin à souligner les choses qui divisent les hommes, à se souvenir de la hauteur et du caractère sacré des principes éthiques élevés, dans la reconnaissance de qui tous, si écartés, sont unis. Peut-être un contact plus étroit sera-t-il alors établi entre ceux qui marchent sur des chemins différents pour atteindre le même but et qui ne sont étrangers que parce qu'ils ne se comprennent pas. L'auteur sera heureux si, par ce traité sur le sujet, il peut contribuer modérément à la compréhension.
Francfort-sur-le-Main. 15 janvier 1893.
Humanisme et Judaïsme
Par le Dr Mendel HIRSCH
Vers la fin du 18ème et le début du 19ème siècle, le rationalisme était endémique et l'indifférence absolue à l'égard de tout ce qui était religieux était devenue la caractéristique essentielle de la majorité des personnes de culture. Si, à cette époque, quelqu'un avait hasardé la prédiction selon laquelle, dans cent ans, les contrastes de religion et de profession de foi seraient aussi accentués qu'aujourd'hui dans la dernière décennie de notre siècle, un tollé de colère d'indignation aurait été élevé contre un "voyant" si aveugle. Son pessimisme, révélé par son refus d'admettre les progrès de l'histoire; aurait été unanimement condamné. Le contrevenant contre la raison humaine aurait même pu subir une excommunication sociale! Mais peut-être est-ce une conclusion erronée. La simple suggestion d'une telle possibilité aurait impressionné les gens comme étant si absurde que des bavardages aussi délirants et imbéciles auraient probablement été rejetés, car ils étaient indignes de préavis.
Et pourtant, ce qui paraissait alors totalement impensable est devenu une triste réalité. Tout comme au niveau international, nos dirigeants ont jeté des regards hostiles au-delà des frontières, cherchant constamment la paix, mais prêts à frapper à tout moment et toujours prêts à conjurer ou à anticiper de prétendues attaques défensives de la part de la résistance offensive. sont rangés dans les rangs opposés, et dans peut-être un contraste encore plus net. À côté de conflits politiques spirituels, l'expression des religions et les différences sectaires semblent s'affirmer avec une férocité sans précédent.
En essayant dobtenir une étude complète de ces conditions, deux courants se dégagent entre lesquels, en raison de lextrême divergence qui les oppose, aucune réconciliation ne semble possible. Le matérialisme non moins rigide des conceptions du monde s'oppose au fanatisme inflexible. Ce contraste est en lui-même aussi vieux que les collines, mais il na été discuté dans le passé que dans les cercles étroits des érudits, illustrant ainsi les diverses doctrines de différentes écoles philosophiques, mais il est maintenant devenu la propriété commune des classes élargies. du peuple, qui ne doit allégeance quaux dogmes absolus du matérialisme. Le fanatisme d'affirmation s'oppose au fanatisme beaucoup plus funeste de la négation, qui abhorre la conception de Dieu dans toute forme d'immanence, et qui marque toute croyance en un Dieu détaché, extra-mondain, avec le stigmate du déni complet de la science
Grâce au ciel, les armes utilisées dans le passé sont devenues moins redoutables et, malgré tout, le progrès irrésistible de la civilisation s'est imposé. Pourtant, avec une dextérité de but sans scrupule, les Torquemadas de la Foi sont également égalés par l'Arbuez de l'incroyance. Entre ces extrêmes, on observe une gamme infinie dopinions dans lesquelles la foi et la connaissance, dans des combinaisons et des commutations sans cesse changeantes dorthodoxes et dhétérodoxes se mêlent dans un véritable élixir de vie.
Au milieu de ces courants de balancement et à égale distance des deux extrêmes, une communauté d'hommes silencieux, qui compte ses membres parmi toutes les nations cultivées, a pris vie et subsiste encore; été des hommes de mérite inférieur. Sans signes distinctifs, insignes ou mots de passe de reconnaissance, même sans contact personnel, ils sont liés par une étroite camaraderie spirituelle qui les élève au-dessus de toutes les frontières politiques et religieuses et au-delà de toutes limitations laïques ou temporelles. Ils travaillent ensemble dans un accord cordial, chacun dans son domaine modeste; certains dans les arts et les sciences, d'autres dans le service public ou dans la société; ou ils aspirent à ennoblir leur propre caractère; mais tous sont engagés dans la tâche glorieuse et sacrée de l'élévation de l'homme et de la promotion du bien-être humain. Ce sont ces personnes qui croient que, sans sattacher à une confession définitive de Foi, il suffit que la conscience de Dieu soit dans son cur, pour mener une vie honnête et intègre et pour accomplir son devoir de façon fidèle et loyale, promouvoir les intérêts du pays ou du cercle auquel ils appartiennent. Celles-ci suffisent pour donner à la vie toute sa joie et pour créer cette tranquillité desprit que seule peut donner la satisfaction davoir fait son devoir avec honnêteté, ce qui permet à lhomme de faire face à la fin de ses jours avec la sérénité du sage et le vertueux.
C'est ce que nous appelons le point de vue de l'humanisme pur. Lattitude que les adeptes dune stricte exclusivité religieuse peuvent adopter à légard de ce principe, estimant que le salut nest possible que par lacceptation de leur propre credo, est un sujet qui doit rester en dehors du cadre de la présente discussion, qui est: ne concerne que le principe dans la mesure où il concerne le Judaïsme.
(Humanisme et Judaïsme du Dr Mendel HIRSCH, p. 11-14 - à suivre)
Chaque Juif a le devoir de sanctifier le Nom de Dieu au grand public, de défendre Sa sanctification avec toutes ses ressources et ses moyens. Il ne suffit pas du tout de le faire dans les limites étroites de l'espace domestique pour avoir rempli sa tâche Juive individuelle.
Le devoir le plus cher et le plus sacré de chaque individu est plutôt de porter vigoureusement le drapeau de la domination de Dieu et de le relever dans la vie publique où l'opposition, la résistance et la lutte surgissent naturellement, et de lutter afin de rallier de nombreuses gens à lamour de Dieu et à la fidélité à Sa Sainte Volonté. Cela nécessite bien sûr du courage et de la détermination, une détermination indomptable et une ferme fidélité de conviction, sachant davance que cela napporte aucunement les applaudissements de la foule. Il ne craint même pas leur calomnie et leur persécution! Celui qui est מקדש השם ברבים, celui-là est un Juif !
Malheureusement, nous n'avons pas beaucoup de ces Juifs qui sont מקדש השם.
בשתיקה Pour être Juif chez soi en silence, là où il ne faut sattendre à aucune contradiction ou opposition, on peut au mieux décider de le faire; mais par contre dehors, en public, dans la vie sociale et communautaire, sopposer à d'autres positions ou pour défendre sa conviction, ce ne sont malheureusement que quelques-uns qui peuvent sy décider.
Pour être Juif, pour remplir son dessein Juif, il ne suffit pas que notre demeure soit éclairée ou que tout au plus une pâle et faible lueur pénètre à travers la fenêtre. Etre un מקדש השם est le devoir irrécusable de tout vrai Juif!
Source: Rabbiner Dr. Salomon BREUERBelehrung und Mahnung erster Teil Genesis J. Kaufmann Verlag Frankfurt am Main 1936 S. 21-22
Section hebdomadaire de la lecture de la Thora, la Sidrah
Rabbiner Dr. Leo BRESLAUER ז"ל : âUn indicateur Juif dâHistoireâ
Rabbiner Dr. Leo BRESLAUER ז"ל
(1894-1983)
ובקשו
Un indicateur Juif dHistoire
Einjüdisch-geschichtlicher Wegweiser vonLeo BRESLAUER ז"ל. Frankfurt am Main5695/1935
Cette Etude Rabbinique, que nous sortons de loubli, a beaucoup de mérites: elle dénonce les hérésies de la Réforme et du Sionisme. Le Rabbin BRESLAUER développe magistralement le rôle historique du Klal Yisroél, en tant que « Goj Kaudosch » (Peuple Saint) et « Mamleches Kauhanim » (Royaume de Prêtres), dans le plan Divin dinstaurer le Royaume de Dieu sur terre, pour la Rédemption de lHumanité.
Pour sa réalisation, la première condition fut celle de l «Innouj»[1], limpuissance totale, le manque absolu dautonomie propre pendant lExil. Ce premier apprentissage en Mizraïm (Egypte antique) a été suivi de conditions de mise à lépreuve en Terre Sainte, dont nous sommes à nouveau exilés par Décret Divin.
L « Innouj » est indiqué dans les versets bibliques : Genèse 15,13 ; Exode 1,12 ; Deutéronome 8,2.
Versets de lEcriture et Maximes Talmudiques détaillés à lappui, le Rabbin Leo BRESLAUER décrit linstinctivité, la cupidité et le pédantisme[2] comme obstacles à laccomplissement du Plan Divin détablissement de Son Royaume sur Terre, obstacles tant individuels que collectifs, tant en Exil quen temps dEtatisme en Terre Sainte.
Le Rabbin Leo BRESLAUER, personnalité intègre, fut un antisioniste conséquent et intégral. Lors des années dimmigration forcée dAllemagne, il sest installé à Washington Heights, New York. Lorsque le sionisme agoudiste se développa, malheureusement aussi dans la Communauté Adath Jeschurun, transposée par le Rabbin docteur Joseph BREUR (1882-1980) de Francfort sur-le-Main à New York, il quitta cette communauté et organisa une synagogue séparée.
Il fut proche de Rav Joël TEITELBAUM זי"ע, Rabbi de Satmar et soutint Neturei Karta. Il sinstalla ses derniers jours à Monsey (NY) où il fut Av-Beth-Din de la communauté « Beis Tefilloh ».
Nous ne disposons pas encore de portrait de cet éminent Rabbin antisioniste.
Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.
Traduit par J. GILBERT Bedlock 1928
Préface du traducteur
La première traduction anglaise de l'un des essais les plus intéressants du regretté Dr. Mendel HIRSCH est dédiée, en guise de petit témoignage d'affection éternelle, à la mémoire de léminent auteur. Comme son père, le Rabbin Samson Raphael HIRSCH a brillamment présenté le Judaïsme traditionnel de façon intellectuelle et classique, en harmonie avec la culture et la science modernes, et avec une défense intrépide et sans compromis de toutes ses institutions et ordonnances, il devait se préparer à lopposition de divers milieux.
Une branche du Judaïsme a décrié d'«obscurantistes orthodoxes» des opposants aussi redoutables que HIRSCH et ses disciples. D'autre part, les anciens Talmudistes et les défenseurs de l'exclusivité Juive, dans leur opposition fanatique à la modernisation telle quelle soit, ont vu en SR HIRSCH et ses disciples des réformateurs déguisés! Il ne fut certainement pas facile de se débarrasser de ces attaques de tirs croisés dont ils devinrent la cible constante.
Mendel HIRSCH qui, en 1877, succéda à son père en tant que directeur des écoles fondées par lui sous le slogan désormais célèbre mais pas généralement apprécié: "Yofeh Talmud Torah im Derech-Eretz" (Belle est l'étude de la Torah en combinaison avec activités temporels - civiles, sociales et commerciales), sest donné pour tâche de donner à ses élèves la hauteur de cet idéal. Dans sa noble entreprise, il était entièrement guidé par les méthodes pédagogiques de son père. Sa manière d'exprimer l'esprit des devoirs spécifiquement Juifs et de démontrer la beauté et les mérites intrinsèques des nombreux enseignements symboliques était très fascinante. Mais, comme son père, dont il a constamment parlé dans l'Exégèse Biblique, il l'a constamment mentionné, non seulement dans ses conférences, mais aussi dans ses commentaires frappants sur les «Haftoroth», les «Douze prophètes», etc. Il n'a jamais négligé de souligner le devoir de l'homme envers l'homme, et l'amour, et le respect total du bien-être de tous les êtres humains, sans distinction de race ou de croyance. Un accent particulier a toujours été mis sur le devoir du Juif envers les non-Juifs; et l'importance de l'amour universel, de la justice et de l'intégrité dans toutes les activités sociales, commerciales ou autres, a été montrée comme l'expression du cur et de lessence même du Judaïsme.
Comme son père, Mendel HIRSCH était généralement très attaché à ses élèves et, même après la fin de leurs études, avait toujours sempressait de rester en contact avec eux le plus possible. À cette fin, les associations «Mekor-Hayim» et «Ben Usiel» ont été formées. Lors de ses réunions, ses conférences sur divers sujets lui ont permis de poursuivre la formation de ses «fils et filles» en tant que citoyens utiles de leur ville et pays donnant un crédit au Judaïsme.
Généreux et infatigable dans toutes ses entreprises, il ne tolérerait aucune indifférence bornée en matière de prospérité commune, ni aucune indifférence vis-à-vis dimportants mouvements sociaux et politiques. En tant que contributeur régulier au magazine mensuel Jeschurun, il a écrit plusieurs essais très intéressants sur divers sujets. L'un de ses articles politiques les plus marquants est paru dans le numéro 11 du numéro 5619 (1859), intitulé "Villafranca et Kremsier, une contribution à l'histoire contemporaine Juive". Il y exposait la politique autrichienne de «petits bouts de papier» avec une telle véhémence, que lon ne peut s'empêcher d'admirer le courage de ce jeune instituteur Juif qui a osé, il y a 69 ans, dans un magazine Juif, accuser le gouvernement autrichien d'avoir délibérément rompu les promesses données aux Juifs moraves en 1848 !!!
Le traité sur « Das reine menschentum im Lichte des Judentums » a sans doute été provoqué par les délires de ce renouveau atavique de la haine des Juifs du Moyen-âge qui a commencé à la fin du XIXe siècle sous le nom quasi scientifique «Antisémitisme ». Ce traité devait naturellement être écrit et soigneusement, comme le grand "chancelier de fer" de ces jours avait permis à son fils de le proclamer Le père spirituel de lantisémitisme et de clore les réunions détudiants antisémites avec Hochs pour Bismarck! Quoi que ce puissant politicien ait jugé opportun de déclarer à d'autres occasions, aucun aumônier de la cour Stoecker ou Ahltwardt n'aurait osé dénoncer les Juifs comme un danger pour le pays, aucun député sacerdotal n'aurait pu recommander à la Diète bavaroise de promulguer la simple loi : «Très 'Handelsjude' doit être tué ou pendu», si l'agitation n'avait pas été favorisée par le gouvernement allemand. Et le mouvement avec ses terribles «pogroms», «accusations de sang», etc. s'est étendu à l'Autriche, à la Hongrie, à la Roumanie, à la Russie et à la France, où l«Affaire Dreyfus» a stupéfié et terrorisé la population Juive pendant plusieurs années. Même les États-Unis ont été tellement affectés que des sociétés spéciales de lutte contre la diffamation ont dû être créées.
Lidéalisme de Hirsch ne lemporte pas directement dans le camp des «Chovéve Sion» ou du mouvement sioniste, mais en tant que véritable citoyen juif, il tient à ce traité dajouter, même modestement, une pierre aux barricades de la raison et de la vérité qui seul se tenait entre la Communauté Juive et les fanatiques de l'antisémitisme
La traduction littérale dans une autre langue est toujours difficile; et avec la concision particulière du style et lexpression énergique dun auteur dont la pensée nétait pas de lordre ordinaire, les difficultés étaient très grandes. Sans l'aide précieuse et aimable d'un savant hébreu et théologique éminent et d'un érudit anglais, en tant que Rabbin, Professeur Hermann GOLLANCZ, M.A., D.Lit., et de laide de mon très serviable et généreux ami, S. GILBERT, B.A. ex-président de la Première Loge d'Angleterre du «I.O.B.B.» - dont je profite avec plaisir de loccasion pour exprimer mes sincères remerciements pour leurs services infatigables - cette traduction n'aurait jamais vu le jour. Néanmoins, je ne peux pas m'empêcher de solliciter l'indulgence du lecteur pour toute imperfection qui aurait peut-être encore échappé à l'attention.
« Humanisme et Judaïsme » du Dr Mendel HIRSCH, pp.5-10 - à suivre)
Nous exprimons notre solidarité avec le Centre Zahra et vous présentons linformation suivante:
Communiqué : intervention policière au Centre Zahra
2 octobre 2018
Depuis 06h00 ce matin, un vaste dispositif policier a été déployé dans la ville de Grande-Synthe (département du Nord) dans le cadre dune opération antiterroriste visant non seulement les locaux de notre Centre Zahra France, mais également ceux du Parti Anti Sioniste.
Plus de 200 policiers (dont notamment ceux de la Brigade de recherche et dintervention, lantigang) ont mené des perquisitions au siège de notre association ainsi quà nos domiciles.
Selon la préfecture de police du Nord, nos activités seraient «particulièrement suivies en raison du soutien marqué par les dirigeants à plusieurs organisations terroristes et en faveur de mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République».
Selon eux, notre centre « serait un des principaux vecteurs de diffusion de lIslam radical chiite à léchelle européenne ».
Pour notre part, nous souhaiterions avoir un peu plus de précisions sur la nature des accusations qui sont portées contre nous, ainsi que sur les inepties déversées sur notre compte.
Pourrions-nous savoir de quelles « organisations terroristes » sagit-il ?
Quelles sont les valeurs que nous prônons qui seraient donc « contraires à celles de la république » ?
Nous tenons à préciser que le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste ont toujours uvré dans la transparence la plus totale. Toutes nos actions, nos déclarations ainsi que ce que nous dénonçons, figurent sur nos sites internet et nos plateformes de diffusion.
« Notre maison est de verre » et nous navons rien à cacher.
Il va de soi que ce qui nous est reproché est notre combat incessant contre le sionisme et le wahhabisme, ainsi que notre dénonciation permanente de leurs méfaits et desseins maléfiques, comme notamment le projet NEOM.
Pour preuve, il est étonnant de constater que le premier média à avoir diffusé cette information, quelques minutes à peine avant lintervention policière, soit la chaine israélienne I24.
Il va sans dire que derrière cette opération se cache la main du sionisme, qui semble avoir exigé des autorités françaises dagir contre notre association, dont tout le monde sait pourtant quelle est notoirement innocente des accusations portées à son encontre.
Le Centre Zahra France et le Parti Anti Sioniste condamnent avec la plus grande vigueur cette opération honteuse visant à le discréditer aux yeux de lopinion publique ainsi quà tenter dintimider ses membres et sympathisants.
Ayant la conscience tranquille, car en totale conformité avec les lois de notre pays, nous accueillons donc cette situation avec la sérénité de ceux qui nont rien à se reprocher et restons fermes sur nos positions et principes, quelles que soient les manigances sionistes.
Cest un coup infâme de la part de Macron et ses services terreur français contre le Centre Zahra et à travers celui-ci la RII, mais cela va se retourner contre lui et ses subalternes. « La France », non le peuple français, se trahit ; leur collaboration avec les terroristes sont dévoilées ! Le Centre Zahra et le P.AS. font partie des rares sources dinformations en Europe qui osent aller contre les mensonges et contre le sionisme et le wahhabi-takfirisme, des idéologies destructrices de lhumanité !
Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux
קהלת פרק ג Il y a un temps pour tout : un temps pour naître, et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour déraciner, un temps pour détruire, et un temps pour construire, un temps pour se taire et un temps pour parler .Un temps pour la guerre et un temps pour la paix. Tout le monde connait ces versets de la תורה.
De plus en plus de personnes, Juives comme non-Juives se plaignent des conséquences sortant tout droit de lidéologie sioniste telles que loccupation sioniste de la Palestine avec les crimes qui laccompagnent et la souffrance des peuples qui y vivent, lingérence du régime sioniste dans les affaires des Etats dans le monde, et cette insolence de parler au nom des Juifs.
Ce proverbe ci-dessus sapplique aussi pour le sionisme. Cette maudite idéologie est née fin du 19ème siècle, elle est un accident de lHistoire de lHumanité, et elle est vouée à disparaître, le plus tôt cest le mieux. Pour pouvoir combattre le sionisme, il faut comprendre comment il fonctionne, et comment, si nous ne sommes pas avertis et pas vigilants, nous pouvons être atteints de ce virus.
Comme autrefois, le sionisme se sert du mensonge, de la falsification de la Thora et des faits historiques, de la tromperie, de la propagande et aussi de notre ignorance et notre infidélité à השי"ת et Sa תורה.
Le sionisme, à linstar du Satan, ne vient pas à nous avec des grossièretés ; il vient vers le Croyant dune façon doucereuse pour le faire douter de ce que השי"ת nous a commandés et promis. Je veux prendre comme exemple un sujet qui devient de plus en plus grave à cause de la perte de nombreuses נשמות Juives ne luttant pas comme il se devrait. Je parle de nos jeunes gens Juifs orthodoxes qui étudient en ישיבות וכוללים qui se font amadoués ou carrément emmenés de force afin quils senrôlent dans larmée sioniste.
Malgré les protestations de Juifs orthodoxes dans le monde, les sionistes continuent leur plan expansionniste, chassant les habitants natifs pour y installer des colons ; ils appellent aussi dans leur hérésie des braves Juifs principalement dEurope à « go home », alors que ceux-ci sont bien plus en sécurité en France ou en Belgique ou ailleurs que dans leur « Israhell ».
Voici un link (en Anglais) qui permet de voir les actions et manifestations qui sont menées par les Juifs orthodoxes à Washington dénonçant les crimes dans lentité sioniste et demandant au régime sioniste de ne pas obliger les Juifs pieux à aller dans larmée. http://www.bloggen.be/jesjoeroen/archief.php?ID=2968849
Dautres protestations ont déjà eu lieu aussi en Europe. Les premières datent depuis la création de lentité sioniste. Voir photos en annexe (Bijlagen en bas de ce document).
Pour manifester notre oppositions, nous le faisons de différentes manières ; les uns manifestent, dautres écrivent ou donnent des interviews.
Ici deux documentaires sur lantisionisme en Europe :
Le danger quencourent nos âmes et nos corps sous occupation sioniste devrait être une raison suffisante pour senfuir de cette entité sioniste illégale, tant au point de vue de la Thora quau regard du Droit International. Nous appelons nos frères et surs Juifs daccepter de prendre le bâton du Juif en Exil, à se purifier pour mériter, quand le moment sera venu, de retourner sur notre Terre, qui pour le moment nest que Promise.
Pour aider nos frères et surs qui sont pris en otage dans lentité sioniste, véritables « prisonniers de Sion », nous sommes davis quune action de sauvetage, une sorte de « עזרה לפליטים », devrait organisée par les Rabbins qui sy sentent appelés.
Le sionisme sattaque aussi aux non-Juifs en Palestine et ailleurs dans le monde. Encore tout récemment nous avons pu observer comment des groupuscules ultra-sionistes, tel le FJO, font pression sur les autorités de la ville pour tenter de faire interdire des manifestations pro-palestiniennes et du BDS. Un jeune marié originaire de Gaza se fait condamner par le tribunal dAnvers à 6 mois de prison avec sursis et amende pour avoir exprimer son amertume et sa colère sur les sionistes qui avaient bombardé ce jour-là la maison de ses parents !!! Cest scandaleux, il faut que ça cesse ! Bien sûr que lon ne va pas laisser passer ça, chaque chose en son temps !
Nous implorons le Tout-Puissant, le Maître des combats de venir en aide et de faire Justice aux opprimés.
A lapproche de Yom Kippour, nous vous proposons un exposé rabbinique de haute qualité du savant talmudique Reb Moshe Yéhouda ZILBERSTEIN שליט"א.
Les trois questions qui furent posées à Hillel
La גמרא[1]nous raconte l'histoire remarquable de deux hommes qui parièrent une très large somme d'argent qui reviendrait à celui d'entre eux deux qui parviendrait à mettre en colère הלל הזקן ז״ל(Hillel l'Ancien, de mémoire bénie). הללétait connu pour son extraordinaire patience, et les deux hommes se lancèrent dans une compétition pour voir lequel parviendrait à lui faire perdre son calme.
L'un d'eux se rendit chez הללun Vendredi, alors que הללprenait son bain pour se préparer au שבת. De l'extérieur, il appela הלל, qui s'empressa de s'envelopper dans une tunique et alla ouvrir la porte. L'homme dit à הללqu'il avait une question à lui poser : « Pourquoi les têtes des Babyloniens sont-elles rondes ? ».
הללrépondit : « Tu as posé une excellente question ! », et il lui expliqua que les sages-femmes en Babylonie étaient ineptes, et que leur incompétence lorsqu'elles aidaient une femme qui accouchait était la cause de ces têtes à la forme étrange.
הללretourna dans son bain, et le même homme frappa à nouveau à la porte. Cette fois, il demanda à הללpourquoi les habitants de Tarnoud avaient une vue pitoyable. Là encore, הללcomplimenta l'homme pour son « excellente question », et lui expliqua que ces gens vivaient « dans des régions sableuses », ce qui affectait leurs yeux. L'homme frappa une troisième fois à la porte pour demander à הללpourquoi les Africains avaient de gros pieds. הללrépondit que ces gens vivaient près des eaux, et cela rendaient larges leurs pieds.
À première vue, cette histoire est racontée simplement pour démontrer la patience et l'humilité sans limite de הלל, qui répondit calmement et respectueusement aux questions ridicules qui lui étaient posées, alors qu'il se dépêchait de terminer ses préparations du שבתle Vendredi après-midi. Rien que cela suffirait à être inspirant et instructif, plus particulièrement en cette période des עשרת ימי תשובה(dix jours de repentance). Mais en y regardant de plus près, ces trois questions sont profondes, et les réponses données par הללsont d'une grande pertinence pour cette période cruciale de l'année.
Lorsque la גמראraconte que cette histoire s'est déroulée à ערב שבת, ce pourrait très bien vouloir dire qu'elle a eu lieu la veille du grand שבת, c'est-à-dire יום כיפור, que la תורהappelle שבת שבתון. Dans les dernières heures avant הלל, יום כיפור« prenait son bain », c'est-à-dire qu'il s'adonnait au processus de purification qui doit nous occuper toute la journée durant ce temps. Et c'est en ayant cela à l'esprit, c'est-à-dire ses préparations intensives de יום כיפור, que הללrépondit aux questions de cet homme.
La première question se rapportait aux « têtes rondes » des Babyloniens. Ailleurs[2], la גמראdécrit les Babyloniens comme des gens « insensés », parce qu'ils mangeaient « du pain avec du pain ». Cela a été expliqué comme voulant dire que les Babyloniens menaient leurs vies comme un cycle interminable de travail et de consommation. (Comme dans notre génération, où les gens ne pensent qu'à travailler, amasser de l'argent, et consommer.) Ils travaillaient pour manger, et mangeaient pour travailler ; ils travaillaient pour gagner de la פרנסהqu'ils utilisaient pour manger afin d'avoir l'énergie de travailler le lendemain. Leurs vies étaient « rondes », tournant incessamment dans ce cycle, sans but, objectif ou signification. הללexpliqua que c'est le résultat des « sages-femmes » incompétentes. Or, nous savons que « sage-femme » est un euphémisme régulièrement employé par חז״לpour désigner ceux qui sont censés guider et uvrer au développement du peuple, tout comme une sage-femme guide un bébé hors du ventre. Les רבניםont échoué dans leur responsabilité de guider et inspirer le peuple à trouver un sens plus élevé à leurs vies, et c'est ainsi que les gens se sont retrouvés coincés dans une course de rats incessante, sans se pauser afin de contempler et réfléchir sur le but de tout cela.
Les habitants de Tarnoud sont décrits ailleurs[3], dans la גמרא, comme une société immorale et hédoniste, et la question fut donc posée quant aux raisons pour lesquelles leur « vue », c'est-à-dire leur perception de la vie, était si « pitoyable ». Ils considéraient la vie comme n'étant rien d'autre qu'une opportunité de s'adonner aux plaisirs, et c'est ce à quoi ils passaient leur temps. הללexpliqua que c'est parce qu'ils vivaient dans le חול(« sable »), un terme qui signifie également « profane » ou « jour de la semaine ». Ces gens n'avaient pas l'avantage du שבת, qui refocalise notre attention sur השם ית׳et la spiritualité, nous rappelant que la vie est bien plus que les plaisirs et la complaisance. Celui qui ne vit que dans le חול, sans expérimenter le plaisir spirituel du שבת, a une perspective pitoyable de la vie, pensant que la satisfaction ne peut être atteinte que par des plaisirs matériels, physiques ou charnels.
Enfin, הללtraita de la question des « gros pieds » des Africains. Les « gros pieds » sont un euphémisme employé par חז״לpour désigner la richesse. Ailleurs, חז״לfont effectivement remarquer que les « pieds » sont le symbole des possessions matérielles d'un individu, puisqu'ils lui permettent de « tenir debout », c'est-à-dire pourvoir à ses besoins. Les Africains avaient de « larges pieds » parce que, comme l'expliqua הלל, ils vivaient près de « l'eau », qui est un euphémisme bien connue pour désigner la תורה. Le secret de la réussite matérielle est de s'adonner régulièrement et assidûment au לימוד תורה, comme nous l'apprenons de la célèbre משנהde [4]אבות, où il est dit : אם אין קמח אין תורה, אם אין תורה אין קמח« S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Tôroh ; s'il n'y a pas de Tôroh, il n'y a pas de farine ! ». Évidemment, nous devons travailler pour gagner notre vie (d'où le fait que la משנהcommence par dire אם אין קמח אין תורה« S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Tôroh ! » Si l'on n'a rien à manger, on ne pourra pas étudier sereinement et librement la תורה), mais la clef de la réussite réside dans le temps consacré chaque jour au לימוד תורה(c'est pour cela que אם אין תורה אין קמח« s'il n'y a pas de Tôroh, il n'y a pas de farine »).
C'est à tout cela que nous devrions réfléchir pendant que nous prendrons nos « bains » et tenterons de nous purifier en préparation de יום כיפור. Alors que nous réfléchissons et faisons un compte rendu de nos vies, nous devons nous demander si nous vivons pour un but supérieur, si nos priorités sont bien ordonnées, et si nous mettons suffisamment de temps de côté, chaque jour, pour le לימוד תורה. À travers cette הלל, גמראnous enseigne que beaucoup d'entre nous gâchent leurs vies, les passant à courir derrière la richesse et les plaisirs, sans prendre le temps de penser à un objectif plus élevé et significatif.
Maintenant, durant cette période des עשרת ימי תשובה, avant יום כיפור, c'est là que nous avons besoin de nous arrêter pour réfléchir sur ce que devraient être nos objectifs, et quels sont les changements que nous devrions consentir à faire pour les atteindre
A CAUSE DES PÉCHÉS des Juifs, les non-Juifs sont punis également ; Rabbi Yoshia enseigne : Si les peuples savaient quils se font punir à cause des Juifs, ils placeraient deux gardiens auprès de chaque Juif pour quil ne transgresse pas la Torah. Non seulement, ilsne font pas ainsi, au contraire, ils font pire : ils empêchent les Juifs de soccuper de la Torah et daccomplir les commandements. Si les Juifs transgressent la Thora, le monde entier se fait punir, par contre sils La gardent, le monde entier est béni grâce à eux. (Midrache Tanhouma, Behoukhossai 135)
Ces paroles sages ont été prononcées à lépoque des persécutions de la Rome impériale. Qui, de nos jours, gêne les Juifs à accomplir pleinement leur devoir ? Ce sont les Sionistes et leurs acolytes, que ceux-ci soient de naissance juive ou non, et ceux qui les soutiennent.
Le Roi David, chantre de lEternel, dit dans les Psaumes :
« Que les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux, nous nous réclamons, nous, de lEternel, notre Dieu. Ceux-là plient et tombent, et nous demeurons debout, plein de force. Eternel, viens à notre secours ! Que le Roi nous exauce le jour où nous linvoquons ! »
« Le
Judaïsme n'est pas une « religion » raciste et n'en déplaise aux sites de
propagandes anti-juives et anti-Talmudiques qui pullulent sur Internet, ni la Torah
ni le Talmud ne prêchent la haine et la discrimination à l'égard des
non-Juifs »
Yechouroun Documentation : JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE par Bernard THOMAS (août 1939)
Yechouroun Documentation historique
Ce document diplomatique historique est révélateur, de la plus haute importance pour les chercheurs droits et sincères. Dès le départ, nous attirons votre attention sur la conclusion remarquable dont la diplomatie française était capable. A limpossible, nul nest tenu,mais puisse telle s y prendre exemple et sen inspirer de nos jours !
Bernard Thomas : « LE PROBLEME JUIF
II. JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE »
in :Le Mois synthèse de lactivité mondiale, 9ème année, n° 103 (août 1939)
« Nous nous trouvons devant une situation paradoxale. On doit admettre que les Arabes de Palestine sont tout aussi capables de se gouverner eux-mêmes que le sont les Arabes de lIraket de la Syrie. Les juifs de Palestine, cela est clair, sont tout aussi aptes à se gouverner eux-mêmes que nimporte quelle autre communauté organisée et évoluée en Europe.Cependant, réunis par le mandat, les deux peuples sont incapables de se gouverner eux-mêmes. »
Rapport de la Commission royale, page 362
Ce qui doit frapper un observateur impartial des problèmes politiques mondiaux, cest la disproportion évidente qui existe entre labondance de linformation qui nous est fournie sur le problème palestinien dune part, et la compréhension insuffisante de ce problème dautre part.La raison de cette disproportion est claire : la grande majorité des publications relatives à la Palestine némane nullement dobservateurs impartiaux, mais de partisans.Le but de tant darticles est moins dexposer le fond même de la question que dinfluencer les lecteurs en faveur dun des camps en présence. Or, il y a en Palestine trois camps différents : les Anglais, les Arabes, les Juifs. Les antagonismes entre les parties sentremêlent avec les grands problèmes impérialistes, avec la lutte des pays de lAxe etles pays démocratiques.Le problème se complique encore du fait que le mouvement nationaliste arabe palestinien nest quune partie dun mouvement plus vaste, tandis que le mouvement national juif, le sionisme, est lié à lensemble du problème juif mondial, que nous avons analysé dans notre dernier article.
La question est donc complexe.Ce que nous proposons ici, cest de présenter les faits mêmes, leur évolution et leur loi, sans nous laisser influencer par des sympathies ou antipathies préconçues.Nous commencerons donc par lexposé des fondements historiques de limbroglio actuel.
Limportance de la Palestine pour la Grande-Bretagne
Cest lévolution de la technique moderne qui a donné à ce petit pays une importance stratégique considérable.
Par suite du perfectionnement des moyens de locomotion et de lagrandissement du rayon daction des armes, la Palestine est devenue un contrefort du canal de Suez.Les progrès de laviation et de transport transdésertiques ont accentué son importance : la Palestine est une des portes dentrée de lArabie et, en même temps, un bastion sur la route des Indes. Dautre part, le pétrole est à la base des moyens de transports modernes : lArabie contient des gisements importants de ce produit et un pipe-line conduit le pétrole de lIraq à Haïfa. Enfin, la Méditerranée a une valeur stratégique en elle-même ; pour pouvoir la contrôler, il faut posséder des points dappui dans son bassin oriental : lîle de Chypre et Haïfa jouent ce rôle pour la Grande-Bretagne et se complètent mutuellement.
Il suffit de mentionner ces faits pour comprendre lintérêt que lAngleterre (aussi bien que lItalie) porte à la Palestine, et pour reconnaître dans quelle mesure le conflit judéo-arabe est influencé par la situation politique mondiale.
Quand au conflit lui-même, résultat de deux mouvements nationalistes dont les buts sont opposés, il a ses racines dans les promesses difficilement ajustables faites par les Anglais aux Arabes et aux juifs depuis le début de la guerre mondiale.Seuls ces faits historiques, peu connus du public, donnent la clé des difficultés du problème palestinien.
La Turquie étant entrée en guerre aux côtés de lAllemagne, les alliés se proposèrent comme un de leurs buts de guerre le partage de lempire ottoman.Des conversations diplomatiques et secrètes aboutirent à la signature dun traité connu sous le nom de « traité Sykes- Picot » Ce document prévoyait le partage de la péninsule arabe entre la Grande-Bretagne et la France. Lintérieur de la péninsule, ainsi que les Etats arabes du Hedjaz et du Yémenqui jouissaient dune certaine indépendance au sein de lempire turc, devaient devenir des Etats indépendants, mais soumis à linfluencedes deux puissances occidentales.Les parties les plus développées et les plus importantes de la péninsule devaient, par contre, être placées sous le contrôle immédiat des puissances victorieuses.La Grande-Bretagne se réservait lIraq, la France la Syrie (la région Mossoul-Kirkuk étant originairement attribuée à la France). Enfin, la partie méridionale de la Syrie devait être constituée en territoire distinct, soumis au contrôle commun de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie.
Ainsi fut créée la Palestine
Avant de partager la peau de lours, il sagissait pourtant de labattre. Pour ce, les alliés, et surtout la Grande-Bretagne, sefforcèrent de gagner les sympathies des Arabes. Le traité Sykes- Picot fut élaboré en 1916.Dès 1915, le haut commissaire britannique en Egypte, Sir Henry Mc Mahon, sétait abouché par des intermédiaires avec le shérif de la Mecque, Hussein, dont les velléités antiturques lui avaient été rapportées. Gagner Hussein devait apparaître comme une entreprise dautant plus importante que le sultan calife de Constantinople avait déclaré la guerre « sainte » contre les Alliés, déclaration dont, dailleurs le danger devait être fortement diminué par la défection éventuelle du souverain des lieux saints de lIslam, descendant dune famille apparentée au prophète.
Devant les avancesde la Grande-Bretagne, Hussein entre en correspondance avec Sir Mc Mahon tout en pressentant les autres princes de la péninsule et les cercles clandestins des nationalistes arabes. Ainsi, il envoie son fils Feyçal à Damas, où celui-ci entre en contact avec des sociétésnationalistes secrètes qui, par son intermédiaire, communiquent à Hussein les conditions quil devra poser à lAngleterre.Hussein fait siennes ces propositions et demande à Sir Mc Mahon lindépendance de lArabie entière, y compris lIraq et toute la Syrie (la Palestine incluse)
Dans sa réponse, datée du 24 octobre 1915, Sir Mac Mahon déclare que la Grande-Bretagne est prête à accepter ces conditions, mais sous deux réserves importantes :
« Les deux districts de Mersina et Alexandrette ainsi que des parties de la Syrie situées à louest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep ne peuvent être considérés comme entièrement arabes et doivent être exclus des frontières exigées
« Quand aux vilayets de Bagdad et de Basra, les Arabes doivent reconnaître que la position et les intérêts de la Grande-Bretagne rendent nécessaires des arrangements administratifs spéciaux, en vue de la protection de ces territoires contre les attaques étrangères, de laugmentation du bien-être de la population locale et de la sauvegarde de nos intérêts économiques mutuels[2]
Dans sa réplique du 5 novembre, le shérif écrit quil veut bien accepter larrangement proposé par la Grande-Bretagne au sujet de Mersina, ainsi que létablissement dune administration britannique siégeant à Bagdad, pourvu que cet établissement ne soit que tout à fait passager. Quant aux territoires syriens mentionnés plus haut, Hussein déclare ne pas pouvoir accepter les contre-propositions anglaises :
« Les deux vilayets de Alep et de Beyrout, ainsi que leurs régions côtières, sont purement arabes et il ny a pas de différence entre un Arabe musulman et un Arabe chrétien : tout deux descendent des mêmes ancêtres. »
Les points cités ont une importance capitale.Du côté sioniste, ont na cessé daffirmer que la Palestine avait été exclue par Mc Mahon des limites du futur Etat arabe. Or, il nen est rien. Le « sandjak de Jérusalem », qui dailleurs se trouve au sud de Damas, nest même pas mentionné, etdans sa lettre du 14 décembre, Sir Mc Mahon déclare ouvertement que, quant aux régions syriennes sus-mentionnées, il sagissait là des régions où lintérêt de la France est impliqué. Enfin il faut constater que Hussein ne consentit pas à cette exclusion.
Les Arabes entrèrent en lice aux côtés des Alliés.Mais vers la fin de 1917, deux faits nouveaux éveillèrent leur méfiance à légard des puissances occidentales.Ce furent la publication du traité Sykes-Picot par les bolchéviks, en Russie, et la déclaration de Balfour.
En décembre 1917, Hussein fut informé- par les Turcs- de lexistence du traité Sykes-Picot.Il sadressa aussitôt au successeur de Sir Mc Mahon, Sir R. Wingate, en le priant de lui faire savoir clairement si, oui ou non, la Grande-Bretagne tiendrait ses engagements envers les Arabes.Le haut commissaire lui télégraphia que le traité Sykes-Picot nétait quun projet, élaboré dailleurs avant lalliance avec les Arabes.En outre, le représentant de la Grande-Bretagne à Djeddah répéta solennellement, dans une note du 8 février 1918, les promesses de son gouvernement.
Quant à linterprétation de la « déclaration de Balfour » qui contenait la promesse du gouvernement britannique de contribuer à la création dun foyer national juif en Palestine, le commandant britannique Hogarth fut envoyé auprès de Hussein pour lui déclarer catégoriquement« que létablissement des juifs se poursuivrait dans la mesure où cela serait compatible avec la liberté tant économique que politique de la population existante », comme le dit récemment le ministre MacDonald lors de la réunion de la commission des mandats de la S.D.N. (Times du 16 juin 1939) Lors de cette déclaration, le ministre omettait cependant de mentionner une autre promesse britannique, faite dans une note diplomatique adressée au printemps 1918 à sept notables arabes et dont le texte peut être consulté dans le livre sus-mentionné dAntonius.Le gouvernement de Sa Majesté y spécifiait que dans les pays arabes indépendants davant-guerre aussi bien que dans tous les territoires arabes conquisavec laide des Arabes jusqualors (cette région comprenait le sud de la Palestine, Jérusalem y compris), « le gouvernement de Sa Majesté reconnaissait lindépendance complète et souveraine des Arabes habitant ces territoires »
Cette note se référait expressément aux déclarations du haut commandement militaire en Palestine qui, lors de la prise de Jérusalem, avait renouvelé la promesse de lindépendance arabe.
Lors de la Conférence de la Paix, Feyçal vint en Europe pour appuyer le point de vue arabe.Il fut assez mal reçu, et les Anglais lui recommandèrent de se mettre daccord avec les sionistes, en « appuyant » cette recommandation par le rappel de la nécessité où étaient les Arabes de rester en relations amicales avec la Grande-Bretagne.Sous cette pression, Feyçal signa avec le représentant des sionistes, le docteur Weizmann, un « traité » dans lequel il reconnaissait la colonisation juive en Palestine ; mais il subordonna expressément, dune manière catégorique, la validité de ce traité à lacceptation par la Conférence de la Paix des demandes arabes formulées par son père.Acceptation qui ne fut pas obtenue. Le « traité » Feyçal Weizmann ne devint donc jamais légal, et dailleurs les Arabes au nom desquels Feyçal prétendait parler nauraient jamais reconnu le sionisme, comme le démontrent clairement les résolutions prises par le grand congrès général de Syrie du 2 juillet 1919, congrès national dont les délégués furent élus par les Arabes musulmans et chrétiens.
LES PROMESSES AUX JUIFS
Deux considérations amenèrent la Grande-Bretagne à sintéresser au sionisme : dune part elle espérait pouvoir contrôler plus effectivement la Palestine par limportation dune population juive qui, entourée dArabes, lui serait obligatoirement dévouée[3]Dautre part, les hommes politiques anglais comptait gagner par une politique pro-sioniste les sympathies des juifs de lEurope centrale et de lAmérique.Cette assertion est démontrée exacte par un document qui, à notre connaissance, na jamais été publié en français et qui nous est connu grâce à la publication par les bolchéviks des documents diplomatiques de cette époque.Il sagit dun « Mémorandum de lambassade de Grande-Bretagne à St-Pétersbourg, remis au ministre des Affaires étrangères de Russie S.D. Sasonoff » et daté du 13 mars 1916[4].
On y lit :
« Grâce à lexploitation de lidée sioniste, des résultats politiques importants peuvent être acquis. Parmi ceux-ci mentionnons la possibilité de gagner les éléments juifs de lEst, des Etats-Unis et dautres pays pour la cause des Alliés Le but du gouvernement de Sa Majesté est de trouver une formule dentente qui pourrait paraître attrayante pour la majorité des juifs et qui faciliterait la réalisation dun arrangement qui assurerait lappui juif.De ce point de vue le gouvernement de Sa Majesté est porté à considérer quun projet qui permettrait aux juifs de prendre en leurs mains la direction des affaires intérieures de la Palestine (à lexclusion de Jérusalem et des lieux saints) dès que leurs colonistes seraient suffisamment forts pour pouvoir entrer en compétition avec la population arabe, serait le plus attrayant »
Le 2 novembre 1917 le ministre britannique Balfour écrivit une lettre à M. de Rothschild, dans laquelle il déclarait que « le gouvernement britannique voulait contribuer à la fondation dun foyer national juif en Palestine, tout en sauvegardant les « droits civils et religieux » des Arabes.Cest la célèbre « déclaration de Balfour » qui plus tard fut incluse dans le mandat britannique sur la Palestine.
« Le terme « foyer national »- déclare le ministre MacDonald dans le discours mentionné plus haut- qui fut utilisé dans la déclaration et le mandat était un terme quelque peu ambigu, ouvert
à diverses interprétations. »
Cette formule fut le résultat dun compromis entre les ministres qui envisageaient la création future dun Etat juif et de ceux qui nétaient pas de cet avis[5]On ne mentionne pas la possibilité dun « Etat » juif,on ne promet même pas de transformer la Palestine en foyer national, mais uniquement détablir un foyer national juif en Palestine.En outre, la Palestine de 1917 comprenait les territoires à lest du Jourdain qui, plus tard, furent séparés du reste du pays pour former lEtat arabe de la Transjordanie.Quant aux « droits civils et religieux » des Arabes, ce terme était, comme nous lavons indiqué plus haut également « ouvert à diverses interprétations »
Loin de préciser le sens de la politique britannique, larticle 6 du mandat ne fit que renforcer lincertitude : « Tout en veillant à ce quil ne soit pas porté atteinte aux droits et à la situation des autres parties de la population, lAdministration de la Palestine facilitera limmigration juive dans des conditions convenables »
Cest avec raison que lors de la réunion de la Commission des Mandats du 21 juin 1939 le représentant britannique, Lord Hankey put déclarer quil sagissait là « dune formule très générale, très souple.Elle ne contient pas un mot comment elle doit être mise à exécution[6] .
Les sionistes qui avaient formé un bataillon de volontaires combattants dans les rangs de larmée britannique en Palestine ne pouvaient ni connaître les promesses britanniques aux Arabes, ni prévoir les interprétations judicieuses du mandat, ni la séparation des deux tiers de la Palestine sous le nom de « Transjordanie ».La déclaration Balfour souleva lenthousiasme de grandes masses de la petite bourgeoisie juive qui croyait voir, dans cette promesse, le fondement dun nouvel Etat juif, la fin de ses maux pour le « peuple élu ».
Telle est lhistoire diplomatique de la Palestine qui, en soi, explique les troubles presque permanents qui ensanglantèrent ce pays et qui se sont répétés sous des formes différentes en 1921, 1923, 1929, 1936, 1938.La terre sainte a été deux fois promise : aux Arabes qui aspirent à la liberté nationale dun pays qui depuis des siècles est arabe, et dont ils ne reconnaissent dailleurs pas la séparation de la Syrie, aux Arabes qui veulent empêcher la transformation de leur pays en pays juif.Elle a été en même temps promise aux juifs qui, persécutés dans tant de pays, aspirent à la fondation dun Etat national dans un territoire auquel se rattache leur histoire nationale et religieuse, aux juifs qui ne veulent pas devenir une minorité permanente soumise au pouvoir arbitraire dune majorité hostile et qui, tant quils sont en minorité, doivent forcément combattre toutes les réformes démocratiques auxquelles aspirent les Arabes.Enfin les Anglais veulent maintenir leur contrôle sur lArabie sans perdre les sympathies du monde arabe et musulman, et se voient transformés en apprentis sorciers. Tel est le fond du problème palestinien, à partir duquel nous esquisserons la situation actuelle.
LA CONSTRUCTION DU FOYER NATIONAL JUIF
Au moment de la déclaration de Balfour la Palestine, dans ses limites daujourdhui, comptait environ 700.000 habitants, dont 50.000 à 60.000 juifs.Actuellement ces nombres sélèvent respectivement à 1.500.000 et 460.000 La majorité des juifs immigrés sont originaires de Pologne, de Roumanie, de Russie, des Etats baltes ; environ 50.000 viennent dAllemagne.Au sein de cette population qui, par suite de la prédominance des jeunes et dune hygiène bien conduite, augmente dans une proportion de 21 pour mille par an (sans tenir compte de limmigration), les juifs russes et allemands forment une certaine « aristocratie », tandis que les juifs orientaux, surtout les Yéménites, de caractèreet de langue arabes, sont en bas de léchelle sociale. La propriété foncière juive comprend environ 10% de la terre cultivable (daprès les données des spécialistes sionistes, environ la moitié de lensemble du territoire palestinien, qui sélève au total à 26.000 kilomètres carrés, est cultivable) 16% de la population juive sont occupés dans lagriculture (dont environ 1/8 dans les communes collectivistes), 21% travaillent dans lindustrie et lartisanat, 6% de la population dans les transports, 8% dans le bâtiment ; 10% appartiennent aux professions libérales, 19% sont commerçants, 6% sont rentiers, 3% sont occupés par le gouvernement ou les municipalités, 3% dans le service domestique, 8% sont chômeurs ou « improductifs »[7]
Inspirés par un fécond idéalisme, aidés par des capitaux très importants (plus de 100 millions de livres anglaises ont été investis), organisés dune manière ultramoderne, les juifs ont réussi à faire sortir du sable du désert une Palestine moderne, avec de grands jardins florissants.Avec un courage incontestable, de jeunes intellectuels et des commerçants venus de lEst européen ont établi les fondements de leur nouvelle communauté, construit des routes, défriché la terre, lutté contre le climat pénible, les nombreuses maladies endémiques, les Arabes hostiles.
Lessor économique de la Palestine a été considérable.De 1928 à 1938 le nombre des kilowatt-heures produits par la « Palestine Electric Corp. » juive a passé de 2 millions à près de 30 millions, 5.600 entreprises juives occupent dans lindustrie et lartisanat 30.000 personnes (produits alimentaires, vêtements et textiles, produits chimiques, occupent les premières places), la production agricole juive atteint une valeur de près de 4 millions de livres par an.Malgré les difficultés des dernières années, la colonisation na pas été interrompue : 36 nouvelles colonies agricoles ont été fondées de 1936 à 1938.
Non moins impressionnants sont les résultats acquis dans le domaine de la santé publique. La section dhygiène du Conseil national juif dirige ce travail.Des hôpitaux modernes disposant de 1.000 lits environs, plus de 60 cliniques dans les villages, 120 postes de premier secours, ont été construits en collaboration avec la Caisse-maladie de la Confédération juive de travail. A ces institutions ont doit ajouter plusieurs sanatoria, dispensaires et cliniques dentaires (sans mentionner les institutions privées)
La renaissance de la langue hébraïque est un fait accompli.Tous les journaux quotidiens et hebdomadaires juifs paraissent en hébreu.Dans les écoles (391 écoles, sans compter les écoles gouvernementales et quelques écoles privées) contrôlées par le département de linstruction publique de Conseil national juif, lenseignement est donné en hébreu ; dans les jardins denfants (8.000 enfants) ont parle la langue de la bible. LUniversité de Jérusalem est une université hébraïque.
Au sein de la société juive, lorganisme le plus important est la Confédération du travail, qui joue un rôle important dans lorganisation de la production (elle englobe en plus de la grande majorité des salariés juifs, les membres des coopératives de transport, des coopératives artisanales et agricoles, elle dirige la plus grand entreprise du bâtiment) aussi bien que dans la distribution des produits (surtout par sa coopérative centrale pour la vente des produits agricoles) et le domaine des finances publiques (Banque ouvrière et diverses organisations de crédit) Par sa composition et par ses buts, elle est beaucoup moins une organisation de lutte de classe quun organisme de construction et de colonisation.
Le plus fort parti politique juif en Palestine est le parti ouvrier, qui dirige la Confédération du travail. A droite, nous trouvons le parti religieux Misrahi et à lextrême droite les révisionnistes, groupement du type fasciste qui compte de nombreux sympathisants parmi les jeunes et les juifs orientaux.Cest ce parti, qui nadhère pas à lorganisation sioniste mondiale, qui est surtout responsable des attentats anti-arabes des derniers mois.
Sans doute, le déclenchement de la guerre contre lhitlérisme apaisera les passions en Palestine, pendant quelques temps.Mais le problème subsiste.Et il faudra se souvenir que les sionistes ont répondu par des protestations à la publication du dernier « Libre blanc » Leur position a été renforcée par la constatation de la Commission des Mandats, daprès laquelle la nouvelle politique britannique nest pas conforme à lesprit du Mandat sur la Palestine. Le Congrès sioniste de 1939 a décidé de poursuivre la lutte, de maintenir en tout état de cause limmigration et la colonisation.
LE CONFLIT JUDEO - ARABE
La société juive en Palestine est une société moderne, de type européen ; la société arabe, avec ses 70% dagriculteurs, ses 75% dillettrés, est, malgré le développement de quelques petites industries et la poussée dune large couche dintellectuels, une société arriérée. 45% des terres arabes appartiennentà 250 grands propriétaires, les paysans sont pour la plupart très pauvre et en proie à des usuriers qui ne leur prêtent quà 100%.
Les deux sociétés, juives et arabes, foncièrement différentes, demeurent lune à côté de lautre sans se mélanger.Il ny a pas une population, une société palestinienne : il y en a deux, profondément séparées, à tendances autarciques, nationalistes, « exclusivistes » La tendance vers une « autarcie juive », résulte nécessairement du sionisme même : « Léconomie juive aux juifs » tel est le mot dordre de ceux qui veulent faire de la Palestine un pays « aussi juif que lAngleterre est un pays anglais »Cest en raison de ce fait que la Confédération du travail naccepte dans ses rangs que des juifs, le « Fonds national juif » (qui possède un tiers de la propriété foncière juive), prescrit à tout juif qui prend une terre à bail de ny occuper que la main-duvre juive ; cest pour cela enfin que le mot dordre « Juifs achetez juif ! », est écrit sur tous les murs, et que son application est contrôlée dans les magasins et sur les marchés.
Certes, les Arabes ont profité de la colonisation juive ; mais le caractère sioniste de cette colonisation a fortement restreint ces avantages.Ce sont dailleurs surtout les grands propriétaires qui en ont tiré bénéfice par la vente de leurs terres aux juifs (80% de toutes les terres acquises proviennent des grands propriétaires, dont plusieurs nhabitent même pas le pays)La grande masse des Arabes a profité pendant un certain temps de lextension du marché des produits agricoles, et dune demande accrue de main-duvre par les entreprises juives.Mais cette période a pris in avec limmigration massive des années 134-35.Il sagissait dorénavant pour les juifs de créer un marché intérieur suffisant pour leur propre production agricole accrue, et de trouver des places pour les immigrés.Ainsi la période pendant laquelle la colonisation sioniste attirait la main-duvre arabe, a succédé celle où lon expulsa les Arabes des entreprises juives, à la période où les paysans arabes tiraient bénéfice de la vente de leurs produits aux juifs, celle où les produits arabes furent chassés des marchés juifs.Ont peut aisément comprendre que ce changement de tendances devait avoir pour résultat une aggravation du conflit national entre les deux populations.
CONCLUSION
« La Palestine- déclarait lors du 17e Congrès sioniste le leader sioniste mondial, M. Weiszmann- ne saurait en aucun cas, même avec la Transjordanie, donner une solution quantitative au problème juif ».En fait le pays est bien trop petit pour cela ; sa population est dense et les Arabes sont hostiles « Que les 350.000 juifs restent ici, mais quil ny ait plus de développement ultérieur. Ainsi les Arabes seraient contentés Tout ce qui se passe actuellement en Palestine se passe sur le modèle de lEgypte et de la Syrie.Les mêmes mots dordre, les même demandes », reconnaissait Weizmann dans un article de 1936 (« Palestine Post », 16-9-1936).
La lutte nationaliste, conduite par un grand nombre dintellectuels arabes, appuyée moralement par les élites arabes de la Syrie, de lIraq, de lEgypte, se base sur les promesses britanniques du temps de guerre.La lutte est rendue plus âpre par les conflits économiques entre Sionistes et Arabes, deux populations qui font partie des groupes ethniques plus vastes et qui, en Palestine, poursuivent des buts opposés : les Arabes aspirant au maintien du caractère arabe du pays, à la démocratisation du gouvernement et à la libération complète, les Sionistes voulant transformer la Palestine en pays dIsraël, sopposant à toute démocratisation qui donnerait forcément des droits politiques à une majorité hostile, sappuyant autant que possible sur les forces de la Grande-Bretagne.
Les Sionistes qui, avec tant de labeur et de ténacité, ont construit la Palestine juive daujourdhui, se sentent poussés par les nouvelles persécutions des juifs en Europe.De toutes ces forces opposées et qui, du point de vue historique et sociologique, sont aussi légitimes les unes que les autres, résulte un conflit sans issue.
Notre dessein nétait pas de trouver des solutions, de rendre des jugements ou de faire quelque propagande que ce soit : il sagissait simplement dexpliquer la réalité.Pourtant cet exposé même nous paraît indiquer les seules solutions possibles : ou bien les Sionistes seront assez fort pour créer leur Etat en Palestine contre la volonté des Arabes, cest-à-dire les armes à la main ; ou bien il ne le seront pas et il ne restera que la voie du compromis, lessai de sentendre avec les Arabes pour constituer, au sein dune fédération arabe, une minorité juive avec des droits autonomes. Il est vrai que cela signifie la fin du sionisme.Nous ne voyons cependant pas dautre voie où sengager.
Bernhard Thomas.
[1]Le meilleur exposé de ces faits se trouve chez George Antonius : « Arab Awakening » London, 1938.
[2] Correspondence between Sir Henry Mc Mahon and the Sherif Hussein of Mecca », London 1939, H.M . Stationary Office.
[3] Voir Wegwood « Palestine the 7th Dominion » London 1928.
[5] Palestine Royal Commission, 1937 Report, paragraphe 20, page 24
[6] Rapport de la Commission permanente des Mandats au Conseil de la Société des Nations, 36èmesession.
[7] Les données les plus récentes dur la colonisation juive se trouvent dans le « Mémorandum sur le développement du foyer national juif au cours de lannée 1938, soumis par lAgence juive pour la Palestine au sécrétaire général de la S.D.N. « , juin 1939, Genève.
L'annonce suivante a été publiée le vendredi 29 juin 2018 dans le journal arabe Al Ittihad par la Communauté Juive Ultra-Orthodoxe de Terre Sainte. Elle explique la lutte de la Communauté Orthodoxe contre le projet militaire, et se termine par un plaidoyer fraternel à leurs voisins arabes.
Traduction de la lettre:
Avec l'aide du Tout-Puissant
Un message de cur à cur, à nos voisins de longue date à Jérusalem-Est et dans toutes les parties de la Palestine.
Nous, les résidents Juifs ultra-orthodoxes de Jérusalem, les Charedim, les gens de l'ancien Yishouv [ancienne colonie], avons vécu côte à côte avec vous en tant que bons voisins pendant des centaines d'années.
Pendant de nombreuses années, nous avons vécu côte à côte, sans avoir besoin de murs de séparation et de miradors.
Les relations de voisinage entre vos grands-parents et les nôtres étaient un symbole et un modèle de coexistence pacifique, car ils faisaient face aux difficultés de la vie et aux défis posés par les événements du temps.
Selon les instructions de nos Rabbins de la communauté, il nous est interdit d'occuper n'importe quel bout de terre et d'établir un Etat Juif.
Nous sommes en exil depuis 2000 ans et notre religion nous commande de vivre humblement sous la domination des nations du monde. Il nous est interdit de prendre les armes et de participer à l'armée et à l'Etat. L'Etat qui a été établi entre le Jourdain et la mer et qui prétend porter le nom "Israël" a été établi contrairement à la volonté de nos dirigeants et à notre consternation.
Depuis que les dirigeants sionistes sont arrivés au pouvoir dans le pays, ils ont essayé de nous forcer à faire partie de leur Etat, en forçant nos fils et nos filles à servir dans leur armée. Nous refusons catégoriquement de nous y conformer. Ceci est strictement interdit pour nous et tombe dans la catégorie des péchés les plus graves, pour lesquels nous devons être prêts à sacrifier nos vies plutôt que de les commettre.
En conséquence, à un moment donné, beaucoup de nos enfants sont en prison militaire, simplement parce qu'ils veulent s'abstenir de s'enrôler dans larmée de défense sioniste et de faire partie de cette armée qui maintient l'État, ce qui, comme indiqué plus haut, est strictement interdit.
Nous aspirons au jour où cet Etat hérétique sera démantelé et nous reviendrons vivre côte à côte dans la paix et la sécurité.
Dans les jours à venir, le gouvernement sioniste tente d'adopter une version modifiée de la loi sur le service de la défense, qui vise à forcer nos enfants à entrer dans l'armée et à établir des quotas de recrutement pour la Communauté Ultra-Orthodoxe. Le désir de conscription forcée parmi les dirigeants du sionisme est insatiable. Ils regardent avec avidité tous les gens du pays, Juifs et Arabes, hommes et femmes. Le danger d'enrôlement dans l'armée et dans le projet sioniste plane au-dessus de nous également.
Nous avons approché les représentants de la minorité palestinienne, avec une requête sincère: veuillez ajouter vos voix à ceux qui s'opposent à cette loi. Nous demandons votre vote uni contre la tentative du gouvernement de nous enrôler pour servir son occupation honteuse de la terre, contre notre volonté. Ne permettez pas, même indirectement, que ce terrible décret passe. Sur cette question fatidique et urgente, abstention et regarder de l'autre côté ne suffisent pas; il faut être ouvertement opposé.
Nous vous demandons de nous aider à ce que nos enfants ne deviennent pas, à D ne plaise, une partie de l'armée hérétique. Ne permettez pas à nos enfants de prendre les armes contre nos voisins avec qui nous avons vécu tant d'années en paix et en harmonie. S'il vous plaît, aidez-nous à rétablir la paix entre nous et ne provoquez pas d'incidents violents entre nous.
Nous espérons que notre demande trouvera une oreille attentive et que les représentants arabes nous aideront à
continuer dans notre voie traditionnelle, jusqu'à ce que D aide et que ce terrible conflit, avec toutes ses victimes des deux côtés, touche à sa fin.
Cette lettre aux voisins Musulmans et Arabes est un grand Qiddush HaShem !
C'est un premier pas. Les Juifs palestiniens devraient également offrir leur aide à la Résistance Palestinienne ou au moins exprimer leur solidarité avec les résidents palestiniens natifs qui sont autant victimes du sionisme que les Juifs antisionistes.
Cette lettre est une mise à jour de l'approche antisioniste par les meilleures forces de l'Agudass Yisroel historique.
Larticle paru dans IRIB le 10 juin 12 « Lislam est-il antisémite ? » commentant le livre de Tareq Fatah, termine sur lavis que cet ouvrage lucide et très instructif devrait être lu par tous ceux quintéressent les relations entre Juifs et Musulmans. Trouvez larticle en annexe (Bijlagen)
Bien sûr que ce sujet des relations entre Juifs et Musulmans mintéresse au plus haut point, mais pas nimporte comment!
Jappelle même à une alliance amicale et stratégique du Judaïsme et lIslam, ainsi quà des actions communes contre nos ennemis communs!
Tout dabord, nous devons nous entendre sur le mot antisémitisme. La définition dans cet article est celle qui est usitée communément, à tort puisque sémite est le Musulman comme le Juif.
Pour continuer, je vous propose de commenter quelques points de cet article.
Lillustration pour cet article
Le titre du livre de Tareq Fatah. « Le juif nest pas mon ennemi » est attirant. Cest tout aussi juste pour le Juif de dire « le Musulman nest pas mon ennemi ». Par contre, les symboles ne représentent pas le Judaïsme et lIslam. Cest surtout vrai pour ce qui concerne le Judaïsme, puisque cette sorte détoile est lemblème sioniste. Quant au croissant, dont lorigine serait obscure, était devenu un symbole de lEmpire Ottoman, puis serait associé à lIslam. Cette image ne fait que soutenir la confusion entre Judaïsme et sionisme, qui en réalité sont opposés et incompatibles lun avec lautre.
La première phrase : «En toute logique, les Musulmans et les Juifs auraient dû et pourraient être partenaires. Leurs croyances sont très semblables».
Je crois toujours que Musulmans et Juifs, non seulement peuvent, mais doivent être partenaires, car il y a entreux beaucoup de parallélismes dans leurs convictions religieuses respectives (Emouneh/Îmaan), leur langue, la nourriture Halal/Kosher, mais aussi parce quils ont des ennemis communs tels que le sionisme, larrogance, limmoralité, etc.
Lauteur milite pour un Islam modéré et tolérant.
Sorry, mais je ne comprends pas ce que veut dire « Islam modéré ». Serait-ce comme le Judaïsme français à la carte ? Pour autant que je sache, il y a dans lIslam comme dans le Judaïsme des Lois à respecter qui ne peuvent être négligées au détriment de sentimentalités ou didées personnelles non conformes à ces Lois. Nous pouvons remarquer que les croyants de moindre observance semblent plus humains, ils sont plus ouverts, mais de ce fait, ils dépassent aussi les limites du permis.
qui rappelaient la proximité des juifs avec leurs cousins arabes
Mais oui, nous sommes frères, fils dAbraham, des frères arabes, des Palestiniens dorigine! Jen reste fière.
crédit auprès des lecteurs extérieurs à la communauté
Jexpérimente également une plus grande attention de la part de gens extérieurs à la communauté, et aussi de grandes déceptions de la part des gens qui sont comme moi, Juifs de stricte observance et antisionistes dont jattends deux quils soient mes compagnons de combat, et qui vous lâchent quand il faut se montrer publiquement. Ah, la terreur sioniste est grande ! Autant dans les communautés musulmanes que dans les communautés Juives, la masse nest pas de ceux qui sont actifs et courageux à affronter lennemi ouvertement. Eh bien, le Tout-Puissant, sIl le veut, se servira des quelques-uns que nous sommes pour faire des grandes choses.
Préjugés anti-Juifs, antimusulmans
Il faut absolument combattre cela. Le Satan/ShayTan se sert des préjugés que nous aurions les uns contre les autres pour faire régner lanimosité. Cest lui, lennemi, et non mon frère Musulman, cest non mon frère Juif.
Au contraire, nous devons chercher à nous connaitre avec nos traditions, pour nous comprendre, pour nous respecter mutuellement. Cest ainsi que nous vivrons pacifiquement et dans lamitié malgré nos différences qui ne sont que provisoires dans ce monde-ci. Car en réalité, nous poursuivons le même but, la proximité du Créateur et la recherche ce quIl Lui plait.
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lâavenir ? 3/3
Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans lavenir ?
Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai 18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusquà nos jours, à voler la terre dautrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous lapporterons en trois parties.
Nous pensons quen premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et loccupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier lhistoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.
Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe quil faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de lignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.
Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.
Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de limpureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.
Le Plan de partition des Nations Unies de 1947 va proposer une autre solution. Alors que la Commission Peel proposait que les terres privées et publiques soient volées et que le peuple soit expulsé, le plan de partition de lONU proposait uniquement de partager la Palestine mandataire entre les colons Juifs et les autochtones palestiniens, en donnant aux colons qui constituaient alors moins dun tiers de la population plus de la moitié de la terre.
Et contrairement à la Commission Peel, le plan de lONU interdisait explicitement la confiscation des terres privées et lexpulsion des populations. Les sionistes ont accepté le plan de partition de lONU, mais ils ont violé tous ses préceptes en faisant comme sil sagissait du plan de la Commission Peel ratifié par lONU.
Le Plan de partition de lONU était en fait une proposition non contraignante qui na jamais été ratifiée ni adoptée par le Conseil de sécurité et na donc jamais acquis de statut juridique.
Néanmoins, il est important de se pencher sur le sens exact que le plan donnait aux expressions « État Juif » et « État arabe » parce quIsraël utilise ce document pour justifier son établissement et exiger que les Palestiniens et le monde entier reconnaissent son droit dêtre un « État Juif », plutôt que lÉtat israélien de tous ses citoyens.
Le plan stipule clairement quil ny aura « aucune discrimination daucune sorte entre les habitants sur la base de la race, de la religion, de la langue ou du sexe » et qu' »aucune expropriation de terres appartenant à un arabe dans lEtat Juif (ou à un Juif dans lEtat arabe) . ne sera autorisée, sauf à des fins dintêret publique ». Dans tous les cas dexpropriation, lintégralité de lindemnité fixée par la Cour suprême sera versée avant la dépossession. ».
Lorsque la « Déclaration dindépendance de lÉtat dIsraël » a été publiée le 14 mai 1948, les forces sionistes avaient déjà expulsé environ 440 000 Palestiniens de leurs terres et ils allaient en expulser 360 000 de plus dans les mois suivants.
Il sensuit clairement que les efforts dIsraël pour établir un État à majorité démographique Juive, au moyen du nettoyage ethnique, nont rien à voir avec le Plan de partition des Nations Unies, mais tout à voir avec les recommandations de la Commission Peel.
La manière dont Israël sautoproclame État Juif nest pas non plus conforme au Plan de partition des Nations Unies, en ce sens que cest un État qui privilégie les citoyens Juifs par rapport aux citoyens non-Juifs sur le plan racial et religieux, légalement et institutionnellement.
Le plan de partition des Nations Unies sur lequel Israël se fonde prévoyait au départ un État Juif à majorité arabe (cela a ensuite légèrement modifié pour inclure une population arabe de 45 %). Le plan na donc jamais envisagé un État Juif sans aucun arabe, ou Araberrein, comme lÉtat israélien lavait espéré et comme de nombreux Juifs israéliens lespèrent encore aujourdhui.
En effet, comme la Palestine était divisée en 16 districts, dont neuf étaient situés dans lÉtat Juif prévu, les arabes palestiniens étaient majoritaires dans huit des neuf districts.
Nulle part dans le plan de partage de lONU lutilisation du terme « État Juif » nautorise le nettoyage ethnique ou la colonisation par un groupe ethnique des terres privées confisquées à un autre groupe ethnique, dautant plus que le plan voyait les arabes dans lÉtat Juif comme une grande « minorité » perpétuelle et lemploi de ce mot même garantissait aux Palestiniens les droits qui doivent être accordés aux minorités dans tous les États.
Par contre dans lÉtat arabe, le plan de lONU prévoyait quil ny aurait quune population Juive de 1,36 %.
Le mouvement sioniste a compris le parti quil pouvait tirer de cette contradiction du plan de Partition et il a entrepris dexpulser la majorité de la population arabe de lÉtat Juif prévu, conformément aux recommandations de la Commission Peel. Mais les sionistes nont pas réussi à rendre létat Araberrein, ce qui a compliqué les choses pour eux au fil du temps.
Aujourdhui, environ un cinquième de la population dIsraël est constituée darabes palestiniens qui subissent une discrimination légale et institutionnalisée en tant que non-Juifs.
Les sionistes, y compris léminent historien israélien Benny Morris, soutiennent que cest la présence même darabes dans lÉtat Juif qui loblige à édicter des lois racistes. SI Israël avait réussi à chasser tous les palestiniens, la seule loi qui serait nécessaire pour préserver le statut des Juifs serait une loi sur limmigration. (Voir mon débat avec Morris dans History Workshop Journal et dans mon livre The Persistence of the Palestinian Question.)
Mais contrairement au plan de partition de lONU, Israël entend par « État Juif » lexpulsion dune majorité de la population arabe, le refus de laisser les refugiés revenir dans leur pays, la confiscation des terres palestiniennes pour la colonisation exclusive des Juifs, et ladoption de dizaines de lois discriminatoires à lencontre des Palestiniens qui sont restés dans le pays.
Quand Israël exige aujourdhui que lAutorité palestinienne et les autres États arabes reconnaissent son droit dêtre un État Juif, cela ne signifie pas quils doivent reconnaître sa judéité de la manière dont le plan de partage de lONU lenvisageait, mais plutôt de la manière dont Israël comprend et applique cette définition sur le terrain.
Le plan sioniste pour pérenniser la Nakba na pas changé depuis la recommandation de Herzl. Si le rapport de la Commission Peel a constitué la première approbation de ce plan par un gouvernement occidental, ce nétait pas du tout le cas du plan de partition de lONU. Dans ce contexte, la Nakba infligée aux Palestiniens allait comprendre trois étapes principales, la première a précédé le plan de lONU et les deux autres ont suivi léchec de lONU à faire respecter lesprit de son plan de partition sur le terrain.
Phase I (1880-1947)
Phase II (1947-1993)
Cette phase a vu se poursuivre et sintensifier, mais cette fois par des moyens illégaux, la conquête de la terre et lexpulsion forcée de la population sur la période 1947-1950 dans les zones que lÉtat dIsraël avait déclaré siennes en 1948, et sur la période 1967-1968 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que sur le plateau du Golan en Syrie et dans la péninsule du Sinaï en Égypte. Israël a voté des lois pour légitimer la confiscation des terres et empêcher le retour des réfugiés expulsés, et a institué un système de gouvernement démocratique racialiste qui prive les autochtones de légalité et limite leur droit à posséder de la terre et à à résider dans leur propre pays.
Israël a coopté et/ou créé une caste de collaborateurs pour diriger les Palestiniens (les mukhtars dans les zones de 1948, et les ligues villageoises dans les zones de 1967) et sest efforcé de délégitimer les réfugiés survivants en prétendant quils étaient victimes de leur propre erreur de jugement qui les avait fait quitter, de leur propre gré, des maisons dont ils navaient pas du tout été expulsés par les sionistes.
Cette stratégie à multiples facettes a été appliquée avec souplesse et efficacité à lintérieur dIsraël, et dans les territoires occupés en 1967, sauf que, malgré tous leurs efforts, les Israéliens nont pas réussi à installer totalement et durablement un leadership de collaborateurs dans le pays quils occupaient.
Phase III (1993-2018)
Les expulsions massives illégales sont devenues impossibles pendant cette phase, mais les expulsions individuelles légales et surtout les confiscations massives de terres sous couvert de la loi se sont poursuivies sans entrave.
Les occupants ont aussi changé complètement de tactique en ce qui concerne les dirigeants palestiniens. Comme ils narrivaient pas à chasser du pouvoir la direction palestinienne anticoloniale historique, lOrganisation de libération de la Palestine (OLP), pour la remplacer par un gouvernement de collaborateurs, ils ont fait semblant de saccommoder de lOLP pour la corrompre et la transformer en une équipe de collaborateurs et dexécutants du colonialisme sioniste, lAutorité palestinienne (AP).
Israël voulait aussi que la direction palestinienne de collaboration reconnaisse officiellement que le colonialisme sioniste était et est toujours légitime et que lexpulsion des Palestiniens et le vol de leurs terres était et est légitime. Cet objectif a été atteint avec les accords dOslo et les nombreux accords que lAP a signé avec Israël depuis.
Sur la base des stratégies employées au cours de ces trois phases, on peut extrapoler les tactiques qui seront utilisées pendant les 30 prochaines années, pour quIsraël atteigne lâge de 100 ans et rende la Nakba totalement irréversible.
La phase future
La phase future est déjà en cours, il sagit déliminer complètement les deux tiers du peuple palestinien et leur droit à la terre.
Une partie de ce projet a été réalisée au cours de la phase III, notamment en éliminant lOLP qui représentait réellement tous les Palestiniens, et en créant lAP qui ne représente sur le papier que les Palestiniens de Cisjordanie (excepté Jérusalem) et de Gaza.
Israël a déjà relégué la question des réfugiés palestiniens dans des pourparlers sur le statut final qui nont jamais eu lieu, et espère maintenant éliminer formellement leur droit au retour garanti par lONU, et même la question des réfugiés palestiniens elle-même.
Les efforts en cours du gouvernement américain et dIsraël pour détruire lUNRWA, lagence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, visent à en finir avec la question des réfugiés une fois pour toutes.
Dans la phase future déjà en cours Israël sefforcera aussi déliminer complètement les hypocrites démonstrations de nationalisme de lAP, et de mettre en place une équipe de collaborateurs qui ne feront même plus semblant de défendre les Palestiniens contre la Nakba.
Enfin, dans cette phase, Israël intensifiera ses efforts pour isoler les survivants palestiniens de la Nakba qui dure depuis 140 ans, et les entourer dennemis arabes, qui sont maintenant les meilleurs amis dIsraël ou du moins les ennemis avoués des Palestiniens qui continuent de résister à la Nakba comme les régimes jordanien, égyptien, syrien** et libanais** ainsi que tous les régimes du Golfe (à lexception possible du Koweït).
Pendant que les politiciens et intellectuels arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux et les dirigeants arabes non élus entérinent les projets israéliens pour assurer leur propre avenir désormais lié à lavenir dIsraël et à léternisation de la Nakba, ce qui reste du peuple palestinien en Palestine continue à résister et à subvertir la stratégie israélienne.
La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future, que ce soit en Israël, en Cisjordanie (Jérusalem comprise), à Gaza ou en exil, ne faiblit pas, malgré tous les efforts dIsraël pour lécraser.
Comme les contradictions au sein de lEtat colonial et le contexte internationale ne lui permettent plus à de se lancer dans lexpulsion illégale et massive de la population, Israël a présenté au gouvernement de collaboration de lAP un projet dexpulsion légale et volontaire des citoyens palestiniens dIsraël par le biais dun accord final (du type Plan Peel). Toutefois le projet sest avéré plus facile à rédiger quà mettre en pratique.
La période actuelle est une période de transition. En effet un certain nombre dobstacles se dressent maintenant sur le chemin dIsraël pour rendre la Nakba irréversible en sappropriant toute la terre et en expulsant toute la population.
A lintérieur même dIsraël, les citoyens palestiniens israéliens sont vent debout contre la nature Juive et coloniale de lÉtat, et ils exigent labolition de ses nombreuses lois racistes. Léquipe de collaborateurs de lAP, encore au pouvoir en Cisjordanie, est sur le point de perdre son dernier vestige de légitimité avec la disparition prochaine de Mahmoud Abbas.
La résistance, à Gaza, de la population et de laile militaire du Hamas na pas été affaiblie malgré les agressions monstrueuses dIsraël et lassassinat de milliers de personnes depuis 2005, année où Israël a retiré ses colons et déplacé ses forces doccupation de lintérieur de Gaza vers son périmètre, doù elles maintiennent les Gazaouis sous un siège brutal.
Si la Grande Marche du retour des dernières semaines signifie quelque chose, cest bien que la volonté du peuple palestinien demeure inflexible et inébranlable.
Sur le plan international, le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions isole de plus en plus Israël en prenant de lampleur sauf dans les cercles gouvernementaux occidentaux et arabes.
Même si les régimes officiels occidentaux et arabes apportent à lEtat colonial israélien un soutien inconditionnel, ils refusent catégoriquement de le laisser expulser de force les 6,5 millions de Palestiniens vivant sous son régime colonial dans les régions saisies en 1948 et en 1967. Ils lui permettent cependant de continuer à confisquer les terres des Palestiniens et à les opprimer, les assassiner et les emprisonner. Ce faisant, ils soutiennent une moitié des plans de Nakba éternelle dIsraël, mais pas lautre.
Cest le dilemme dIsraël depuis le début.
Quand, après la conquête de 1967, Golda Meir a demandé au Premier ministre Levi Eshkol ce quIsraël ferait dun million de Palestiniens puisquil ne rendrait pas les territoires occupés et quil ne pourrait plus les expulser en masse, il lui a répondu : « Vous voulez la dot, mais pas la mariée. »
Dans ce contexte, il semblerait que la Nakba nait pas davenir, sauf si les dirigeants israéliens pensent pouvoir sen tirer avec une nouvelle expulsion massive de millions de Palestiniens. En ce 70ième anniversaire de létablissement de lÉtat colonial Juif, Netanyahu a raison de craindre quIsraël natteigne pas ses 100 ans, et que lavenir de la Nakba, tout comme celui dIsraël, soit derrière elle.
L’APRÈS-GAZA : Soyez confiants, mais craignez le pire !
LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE EST INSÉPARABLE DE LA LUTTE CONTRE LES RÉGIMES ARABES (vendus à l’impérialisme américain et collabos de l’entité sioniste)