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ברוך הבא!    السلام عليكم!

Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniques YECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora.
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    Thora contre national-judaïsme (sionisme)
    22-06-2018
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    Qui n’est pas mon ennemi?

     

     

    Par Hadassah BORREMAN

     

    L’article paru dans IRIB le 10 juin ‘12 « L’islam est-il antisémite ? » commentant le livre de Tareq Fatah, termine sur l’avis que cet ouvrage lucide et très instructif devrait être lu par tous ceux qu’intéressent les relations entre Juifs et Musulmans. Trouvez l’article en annexe (Bijlagen)

     

    Bien sûr que ce sujet des relations entre Juifs et Musulmans m’intéresse au plus haut point, … mais pas n’importe comment!

     

    J’appelle même à une alliance amicale et stratégique du Judaïsme et l’Islam, ainsi qu’à des actions communes contre nos ennemis communs!

    http://www.centre-zahra.com/conferences/alliance-judaisme-et-islam-contre-le-sionisme-571.html

    http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=25152

     

    Tout d’abord, nous devons nous entendre sur le mot antisémitisme. La définition dans cet article est celle qui est usitée communément, à tort puisque sémite est le Musulman comme le Juif.

    Pour continuer, je vous propose de commenter quelques points de cet article.

     

    L’illustration pour cet article

     

    Le titre du livre de Tareq Fatah. « Le juif n’est pas mon ennemi » est attirant. C’est tout aussi juste pour le Juif de dire « le Musulman n’est pas mon ennemi ». Par contre, les symboles ne représentent pas le Judaïsme et l’Islam. C’est surtout vrai pour ce qui concerne le Judaïsme, puisque cette sorte d’étoile est l’emblème sioniste. Quant au croissant, dont l’origine serait obscure, était devenu un symbole de l’Empire Ottoman, puis serait associé à l’Islam. Cette image ne fait que soutenir la confusion entre Judaïsme et sionisme, qui en réalité sont opposés et incompatibles l’un avec l’autre.

     

    La première phrase : «En toute logique, les Musulmans et les Juifs auraient dû et pourraient être partenaires. Leurs croyances sont très semblables».

     

    Je crois toujours que Musulmans et Juifs, non seulement peuvent, mais doivent être partenaires, car il y a entr’eux beaucoup de parallélismes dans leurs convictions religieuses respectives (Emouneh/Îmaan), leur langue, la nourriture Halal/Kosher, mais aussi parce qu’ils ont des ennemis communs tels que le sionisme, l’arrogance, l’immoralité, etc.

     

    L’auteur milite pour un Islam modéré et tolérant.

     

    Sorry, mais je ne comprends pas ce que veut dire « Islam modéré ». Serait-ce comme le Judaïsme français à la carte ? Pour autant que je sache, il y a dans l’Islam comme dans le Judaïsme des Lois à respecter qui ne peuvent être négligées au détriment de sentimentalités ou d’idées personnelles non conformes à ces Lois. Nous pouvons remarquer que les croyants de moindre observance semblent plus humains, ils sont plus ouverts, mais de ce fait, ils dépassent aussi les limites du permis.

     

    … qui rappelaient la proximité des juifs avec leurs cousins arabes …

     

    Mais oui, nous sommes frères, fils d’Abraham, des frères arabes, des Palestiniens d’origine! J’en reste fière.

     

    … crédit auprès des lecteurs extérieurs à la communauté…

     

    J’expérimente également une plus grande attention de la part de gens extérieurs à la communauté, et aussi de grandes déceptions de la part des gens qui sont comme moi, Juifs de stricte observance et antisionistes dont j’attends d’eux qu’ils soient mes compagnons de combat, et qui vous lâchent quand il faut se montrer publiquement. Ah, la terreur sioniste est grande ! Autant dans les communautés musulmanes que dans les communautés Juives, la masse n’est pas de ceux qui sont actifs et courageux à affronter l’ennemi ouvertement. Eh bien, le Tout-Puissant, s’Il le veut, se servira des quelques-uns que nous sommes pour faire des grandes choses.

     

    Préjugés anti-Juifs, antimusulmans

     

    Il faut absolument combattre cela. Le Satan/ShayTan se sert des préjugés que nous aurions les uns contre les autres pour faire régner l’animosité. C’est lui, l’ennemi, et non mon frère Musulman, c’est non mon frère Juif.

    Au contraire, nous devons chercher à nous connaitre avec nos traditions, pour nous comprendre, pour nous respecter mutuellement. C’est ainsi que nous vivrons pacifiquement et dans l’amitié malgré nos différences qui ne sont que provisoires dans ce monde-ci. Car en réalité, nous poursuivons le même but, la proximité du Créateur et la recherche ce qu’Il Lui plait.

     

    Bijlagen:
    L'Islam est-il antisémite IRIB 12 06 12.docx (26.6 KB)   

    22-06-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-06-2018
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    Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    Première partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 1/3

    Deuxième partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 2/3

    Troisième partie

     
    La partition sans expulsions

    Le Plan de partition des Nations Unies de 1947 va proposer une autre solution. Alors que la Commission Peel proposait que les terres privées et publiques soient volées et que le peuple soit expulsé, le plan de partition de l’ONU proposait uniquement de partager la Palestine mandataire entre les colons Juifs et les autochtones palestiniens, en donnant aux colons qui constituaient alors moins d’un tiers de la population plus de la moitié de la terre.

    Et contrairement à la Commission Peel, le plan de l’ONU interdisait explicitement la confiscation des terres privées et l’expulsion des populations. Les sionistes ont accepté le plan de partition de l’ONU, mais ils ont violé tous ses préceptes en faisant comme s’il s’agissait du plan de la Commission Peel ratifié par l’ONU.

    Le Plan de partition de l’ONU était en fait une proposition non contraignante qui n’a jamais été ratifiée ni adoptée par le Conseil de sécurité et n’a donc jamais acquis de statut juridique.

    Néanmoins, il est important de se pencher sur le sens exact que le plan donnait aux expressions « État Juif » et « État arabe » parce qu’”Israël” utilise ce document pour justifier son établissement et exiger que les Palestiniens et le monde entier reconnaissent son droit d’être un « État Juif », plutôt que l’État israélien de tous ses citoyens.

    Le plan stipule clairement qu’il n’y aura « aucune discrimination d’aucune sorte entre les habitants sur la base de la race, de la religion, de la langue ou du sexe » et qu' »aucune expropriation de terres appartenant à un arabe dans l’Etat Juif (ou à un Juif dans l’Etat arabe)…. ne sera autorisée, sauf à des fins d’intêret publique ». Dans tous les cas d’expropriation, l’intégralité de l’indemnité fixée par la Cour suprême sera versée avant la dépossession. ».

    Lorsque la « Déclaration d’indépendance de l’État d’”Israël” » a été publiée le 14 mai 1948, les forces sionistes avaient déjà expulsé environ 440 000 Palestiniens de leurs terres et ils allaient en expulser 360 000 de plus dans les mois suivants.

    Il s’ensuit clairement que les efforts d’”Israël” pour établir un État à majorité démographique Juive, au moyen du nettoyage ethnique, n’ont rien à voir avec le Plan de partition des Nations Unies, mais tout à voir avec les recommandations de la Commission Peel.

    La manière dont “Israël” s’autoproclame État Juif n’est pas non plus conforme au Plan de partition des Nations Unies, en ce sens que c’est un État qui privilégie les citoyens Juifs par rapport aux citoyens non-Juifs sur le plan racial et religieux, légalement et institutionnellement.

    Le plan de partition des Nations Unies sur lequel “Israël” se fonde prévoyait au départ un État Juif à majorité arabe (cela a ensuite légèrement modifié pour inclure une population arabe de 45 %). Le plan n’a donc jamais envisagé un État Juif sans aucun arabe, ou Araberrein, comme l’État israélien l’avait espéré et comme de nombreux Juifs israéliens l’espèrent encore aujourd’hui.

    En effet, comme la Palestine était divisée en 16 districts, dont neuf étaient situés dans l’État Juif prévu, les arabes palestiniens étaient majoritaires dans huit des neuf districts.

    Nulle part dans le plan de partage de l’ONU l’utilisation du terme « État Juif » n’autorise le nettoyage ethnique ou la colonisation par un groupe ethnique des terres privées confisquées à un autre groupe ethnique, d’autant plus que le plan voyait les arabes dans l’État Juif comme une grande « minorité » perpétuelle et l’emploi de ce mot même garantissait aux Palestiniens les droits qui doivent être accordés aux minorités dans tous les États.

    Par contre dans l’État arabe, le plan de l’ONU prévoyait qu’il n’y aurait qu’une population Juive de 1,36 %.

    Le mouvement sioniste a compris le parti qu’il pouvait tirer de cette contradiction du plan de Partition et il a entrepris d’expulser la majorité de la population arabe de l’État Juif prévu, conformément aux recommandations de la Commission Peel. Mais les sionistes n’ont pas réussi à rendre l’état Araberrein, ce qui a compliqué les choses pour eux au fil du temps.

    Aujourd’hui, environ un cinquième de la population d’”Israël” est constituée d’arabes palestiniens qui subissent une discrimination légale et institutionnalisée en tant que non-Juifs.

    Les sionistes, y compris l’éminent historien israélien Benny Morris, soutiennent que c’est la présence même d’arabes dans l’État Juif qui l’oblige à édicter des lois racistes. SI “Israël” avait réussi à chasser tous les palestiniens, la seule loi qui serait nécessaire pour préserver le statut des Juifs serait une loi sur l’immigration. (Voir mon débat avec Morris dans History Workshop Journal et dans mon livre The Persistence of the Palestinian Question.)

    Mais contrairement au plan de partition de l’ONU, “Israël” entend par « État Juif » l’expulsion d’une majorité de la population arabe, le refus de laisser les refugiés revenir dans leur pays, la confiscation des terres palestiniennes pour la colonisation exclusive des Juifs, et l’adoption de dizaines de lois discriminatoires à l’encontre des Palestiniens qui sont restés dans le pays.

    Quand “Israël” exige aujourd’hui que l’Autorité palestinienne et les autres États arabes reconnaissent son droit d’être un État Juif, cela ne signifie pas qu’ils doivent reconnaître sa judéité de la manière dont le plan de partage de l’ONU l’envisageait, mais plutôt de la manière dont “Israël” comprend et applique cette définition sur le terrain.

    Le plan sioniste pour pérenniser la Nakba n’a pas changé depuis la recommandation de Herzl. Si le rapport de la Commission Peel a constitué la première approbation de ce plan par un gouvernement occidental, ce n’était pas du tout le cas du plan de partition de l’ONU. Dans ce contexte, la Nakba infligée aux Palestiniens allait comprendre trois étapes principales, la première a précédé le plan de l’ONU et les deux autres ont suivi l’échec de l’ONU à faire respecter l’esprit de son plan de partition sur le terrain.

    Phase I (1880-1947)

    Phase II (1947-1993)

    Cette phase a vu se poursuivre et s’intensifier, mais cette fois par des moyens illégaux, la conquête de la terre et l’expulsion forcée de la population sur la période 1947-1950 dans les zones que l’État d’”Israël” avait déclaré siennes en 1948, et sur la période 1967-1968 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que sur le plateau du Golan en Syrie et dans la péninsule du Sinaï en Égypte. “Israël” a voté des lois pour légitimer la confiscation des terres et empêcher le retour des réfugiés expulsés, et a institué un système de gouvernement démocratique racialiste qui prive les autochtones de l’égalité et limite leur droit à posséder de la terre et à à résider dans leur propre pays.

    “Israël” a coopté et/ou créé une caste de collaborateurs pour diriger les Palestiniens (les mukhtars dans les zones de 1948, et les ligues villageoises dans les zones de 1967) et s’est efforcé de délégitimer les réfugiés survivants en prétendant qu’ils étaient victimes de leur propre erreur de jugement qui les avait fait quitter, de leur propre gré, des maisons dont ils n’avaient pas du tout été expulsés par les sionistes.

    Cette stratégie à multiples facettes a été appliquée avec souplesse et efficacité à l’intérieur d’”Israël”, et dans les territoires occupés en 1967, sauf que, malgré tous leurs efforts, les Israéliens n’ont pas réussi à installer totalement et durablement un leadership de collaborateurs dans le pays qu’ils occupaient.

    Phase III (1993-2018)

    Les expulsions massives illégales sont devenues impossibles pendant cette phase, mais les expulsions individuelles légales et surtout les confiscations massives de terres sous couvert de la loi se sont poursuivies sans entrave.

    Les occupants ont aussi changé complètement de tactique en ce qui concerne les dirigeants palestiniens. Comme ils n’arrivaient pas à chasser du pouvoir la direction palestinienne anticoloniale historique, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), pour la remplacer par un gouvernement de collaborateurs, ils ont fait semblant de s’accommoder de l’OLP pour la corrompre et la transformer en une équipe de collaborateurs et d’exécutants du colonialisme sioniste, l’Autorité palestinienne (AP).

    “Israël” voulait aussi que la direction palestinienne de collaboration reconnaisse officiellement que le colonialisme sioniste était et est toujours légitime et que l’expulsion des Palestiniens et le vol de leurs terres était et est légitime. Cet objectif a été atteint avec les accords d’Oslo et les nombreux accords que l’AP a signé avec “Israël” depuis.

    Sur la base des stratégies employées au cours de ces trois phases, on peut extrapoler les tactiques qui seront utilisées pendant les 30 prochaines années, pour qu’”Israël” atteigne l’âge de 100 ans et rende la Nakba totalement irréversible.

    La phase future

    La phase future est déjà en cours, il s’agit d’éliminer complètement les deux tiers du peuple palestinien et leur droit à la terre.

    Une partie de ce projet a été réalisée au cours de la phase III, notamment en éliminant l’OLP qui représentait réellement tous les Palestiniens, et en créant l’AP qui ne représente – sur le papier – que les Palestiniens de Cisjordanie (excepté Jérusalem) et de Gaza.

    “Israël” a déjà relégué la question des réfugiés palestiniens dans des pourparlers sur le statut final qui n’ont jamais eu lieu, et espère maintenant éliminer formellement leur droit au retour garanti par l’ONU, et même la question des réfugiés palestiniens elle-même.

    Les efforts en cours du gouvernement américain et d’”Israël” pour détruire l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, visent à en finir avec la question des réfugiés une fois pour toutes.

    Dans la phase future – déjà en cours – “Israël” s’efforcera aussi d’éliminer complètement les hypocrites démonstrations de nationalisme de l’AP, et de mettre en place une équipe de collaborateurs qui ne feront même plus semblant de défendre les Palestiniens contre la Nakba.

    Enfin, dans cette phase, “Israël” intensifiera ses efforts pour isoler les survivants palestiniens de la Nakba qui dure depuis 140 ans, et les entourer d’ennemis arabes, qui sont maintenant les meilleurs amis d’”Israël” ou du moins les ennemis avoués des Palestiniens qui continuent de résister à la Nakba – comme les régimes jordanien, égyptien, syrien** et libanais** ainsi que tous les régimes du Golfe (à l’exception possible du Koweït).

    Pendant que les politiciens et intellectuels arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux et les dirigeants arabes non élus entérinent les projets israéliens pour assurer leur propre avenir désormais lié à l’avenir d’”Israël” et à l’éternisation de la Nakba, ce qui reste du peuple palestinien en Palestine continue à résister et à subvertir la stratégie israélienne.

    La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future, que ce soit en “Israël”, en Cisjordanie (Jérusalem comprise), à Gaza ou en exil, ne faiblit pas, malgré tous les efforts d’”Israël” pour l’écraser.

    Comme les contradictions au sein de l’Etat colonial et le contexte internationale ne lui permettent plus à de se lancer dans l’expulsion illégale et massive de la population, “Israël” a présenté au gouvernement de collaboration de l’AP un projet d’expulsion légale et volontaire des citoyens palestiniens d’”Israël” par le biais d’un accord final (du type Plan Peel). Toutefois le projet s’est avéré plus facile à rédiger qu’à mettre en pratique.

    La période actuelle est une période de transition. En effet un certain nombre d’obstacles se dressent maintenant sur le chemin d’”Israël” pour rendre la Nakba irréversible en s’appropriant toute la terre et en expulsant toute la population.

    A l’intérieur même d’”Israël”, les citoyens palestiniens israéliens sont vent debout contre la nature Juive et coloniale de l’État, et ils exigent l’abolition de ses nombreuses lois racistes. L’équipe de collaborateurs de l’AP, encore au pouvoir en Cisjordanie, est sur le point de perdre son dernier vestige de légitimité avec la disparition prochaine de Mahmoud Abbas.

    La résistance, à Gaza, de la population et de l’aile militaire du Hamas n’a pas été affaiblie malgré les agressions monstrueuses d’”Israël” et l’assassinat de milliers de personnes depuis 2005, année où “Israël” a retiré ses colons et déplacé ses forces d’occupation de l’intérieur de Gaza vers son périmètre, d’où elles maintiennent les Gazaouis sous un siège brutal.

    Si la Grande Marche du retour des dernières semaines signifie quelque chose, c’est bien que la volonté du peuple palestinien demeure inflexible et inébranlable.

    Sur le plan international, le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions isole de plus en plus “Israël” en prenant de l’ampleur sauf dans les cercles gouvernementaux occidentaux et arabes.

    Même si les régimes officiels occidentaux et arabes apportent à l’Etat colonial israélien un soutien inconditionnel, ils refusent catégoriquement de le laisser expulser de force les 6,5 millions de Palestiniens vivant sous son régime colonial dans les régions saisies en 1948 et en 1967. Ils lui permettent cependant de continuer à confisquer les terres des Palestiniens et à les opprimer, les assassiner et les emprisonner. Ce faisant, ils soutiennent une moitié des plans de Nakba éternelle d’”Israël”, mais pas l’autre.

    C’est le dilemme d’”Israël” depuis le début.

    Quand, après la conquête de 1967, Golda Meir a demandé au Premier ministre Levi Eshkol ce qu’”Israël” ferait d’un million de Palestiniens puisqu’il ne rendrait pas les territoires occupés et qu’il ne pourrait plus les expulser en masse, il lui a répondu : « Vous voulez la dot, mais pas la mariée. »

    Dans ce contexte, il semblerait que la Nakba n’ait pas d’avenir, sauf si les dirigeants israéliens pensent pouvoir s’en tirer avec une nouvelle expulsion massive de millions de Palestiniens. En ce 70ième anniversaire de l’établissement de l’État colonial Juif, Netanyahu a raison de craindre qu’”Israël” n’atteigne pas ses 100 ans, et que l’avenir de la Nakba, tout comme celui d’”Israël”, soit derrière elle.

    11-06-2018 om 08:43 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    05-06-2018
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     Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    Première partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 1/3


    Deuxième partie

     

    Les expulsions

    L’observation de la stratégie sioniste pour faire de la Nakba une réalité quotidienne, passée et présente, nous fournit quelques indices sur la manière dont Israël entend la pérenniser dans l’avenir, au moins jusqu’à ce que l’état colonial atteigne l’âge de 100 ans.

    L’empire ottoman a introduit en 1858 une loi pour transformer les terres de l’État et les terres communales en propriété privée dans tout le sultanat, qui a constitué la première étape de la dépossession des Palestiniens en les expulsant de leurs terres par la force de la loi. En effet beaucoup de paysans palestiniens n’ont pas pu enregistrer, alors, leurs terres à leur nom parce qu’ils ne pouvaient pas payer les impôts impériaux pour ce faire, et leurs terres ont été vendues aux enchères dans les dix ans qui ont suivi, à des marchands de Beyrouth, de Jérusalem et d’autres villes.

    Cela a permis aux colons sionistes européens de s’installer en Palestine. La première vague est arrivée en 1868. Ces premiers colons étaient des protestants millénaristes allemands appelés Templiers ; ils décidèrent d’établir plusieurs colonies dans le pays pour accélérer la seconde venue du C.

    Entre-temps, les propriétaires arabes qui n’exploitaient pas leurs terres, en ont vendu à des philanthropes juifs comme le baron Edmond de Rothschild qui les a cédées à des Juifs russes, qui se faisaient appeler les Amoureux de Sion, pour établir leurs colonies.

    Les chrétiens allemands déjà installés ont partagé avec les nouveaux colons juifs l’expérience coloniale accumulée pendant une quinzaine d’année. Le sort des colons allemands a été scellé avec la Seconde Guerre mondiale, ils ont été expulsés par les Britanniques et leurs terres ont été reprises par les sionistes juifs et plus tard par les Israéliens, mais l’avenir des colons juifs sionistes s’est révélé beaucoup plus prometteur.

    Les Allemands semblaient avoir des relations relativement cordiales avec les Palestiniens indigènes, à la différence des colons juifs qui expulsaient tous les villageois palestiniens des terres qu’ils achetaient. Parmi les dirigeants des colons juifs chargés de leur expulsion, certains avaient mauvaise conscience.

    L’agronome et colonisateur polonais Chaim Kalvarisky, directeur de l’Association pour la colonisation juive, l’une des armes du mouvement sioniste, a écrit en 1920, après avoir dépossédé les Palestiniens pendant 25 ans, c’est-à-dire depuis les années 1890 : « La question des Arabes m’est apparue pour la première fois dans toute sa gravité immédiatement après le premier achat de terres que j’ai fait ici. J’ai dû déposséder les résidents arabes de leurs terres dans le but d’y installer nos frères. »

    Kalvarisky disait que la « complainte » de ceux qu’il chassait de leur terre « n’a pas cessé de résonner à mes oreilles par la suite ». Pourtant, il a affirmé à l’Assemblée provisoire sioniste qu’il n’avait pas d’autre choix que de les expulser parce que « les juifs l’exigeaient ».

    Les expulsions engendrées par les acquisitions sionistes de terres respectaient la loi ottomane et n’étaient pas contestables, mais cela n’a pas suffi à l’occupation britannique qui a mis en place régime d’expulsion plus musclé, peu après sa prise de pouvoir.

    Un des premiers instruments britanniques les plus importants pour dénationaliser et expulser des dizaines de milliers de Palestiniens a été l’Ordre de la citoyenneté palestinienne de 1925 que les Britanniques ont imposé au pays. A la lumière du Traité de Lausanne de 1923 qui fixait les conditions de l’après-guerre dans les anciens territoires ottomans, l’article 2 de l’Ordre de la citoyenneté palestinienne donnait à des milliers d’expatriés palestiniens un ultimatum de deux ans pour demander la citoyenneté palestinienne, qui a été réduit à neuf mois seulement par le haut-commissaire britannique en Palestine.

    Comme l’historien du droit palestinien Mutaz Qafisheh le montre, cette période de neuf mois « était insuffisante pour que les autochtones qui travaillaient ou étudiaient à l’étranger puissent rentrer chez eux. Par conséquent, la plupart de ces autochtones sont devenus apatrides. D’une part, ils avaient perdu leur nationalité turque [ottomane] en vertu du traité de Lausanne, d’autre part, ils ne pouvaient pas acquérir la nationalité palestinienne selon l’Ordre de la citoyenneté ». Environ 40000 personnes au bas mot se sont trouvées dans cette situation.

     Les débats des sionistes depuis les années 1890 sur ce qu’ils ont appelé le « transfert » des Palestiniens sont riches en détails et reflètent le consensus qui régnait sur la question entre les sionistes travaillistes majoritaires et les révisionnistes minoritaires qui se sont séparés des premiers pour former leur propre groupe un peu plus tard. Leur conclusion était la même et elle était sans appel.

     Les Palestiniens doivent être expulsés et leurs terres doivent être saisies, mais, pour ce faire, les sionistes doivent obtenir la souveraineté. C’était déjà le plan de Theodor Herzl dans son pamphlet de 1896 L’Etat juif : « Une infiltration [des Juifs] finira mal. Elle se poursuivra jusqu’au moment inévitable où la population autochtone se sentira menacée et obligera le gouvernement à stopper l’afflux de Juifs. L’immigration ne servira donc à rien si nous n’avons pas le droit souverain de poursuivre cette immigration ».

     Les dirigeants sionistes étaient d’accord. Le chef révisionniste Vladimir Jabotinsky a été clair sur la question dès le début, alors que David Ben-Gurion, qui connaissait l’importance de la propagande, se montrait plus prudent et plus attentif à la façon de présenter les choses en attendant que l’expulsion devienne la politique officielle du pouvoir souverain.

     Les conquérants britanniques de la Palestine leur ont alors rendu le service de publier le rapport de la Commission Peel, en 1937, lors de leur ré-invasion de la Palestine pour réprimer la grande révolte des Palestiniens de 1936-39. Ce rapport du gouvernement anglais a constitué la première proposition officielle britannique de voler les terres palestiniennes et d’expulser des centaines de milliers de Palestiniens.

     Plan directeur du « transfert »

     Le rapport proposait comme solution au conflit le partage du pays entre les colons juifs européens et les Palestiniens autochtones et stipulait que, pour réaliser le partage, il était nécessaire de priver les Palestiniens de leurs terres et de les expulser. Le rapport citait comme précédent l' »échange » des populations grecque et turque de 1923.

     L’échange prévu par le rapport en Palestine aurait entraîné l’expulsion de 225 000 Palestiniens de l’État juif prévu et de 1 250 colons juifs de l’État palestinien prévu.

     De plus, à une époque où les Juifs ne contrôlaient que 5,6 % des terres de Palestine (que ce soit par achat ou par l’octroi de terres d’État par les conquérants britanniques), principalement concentrées dans la plaine côtière, la Commission Peel proposait de créer un État juif sur un tiers du pays, y compris la Galilée, entièrement détenue et peuplée par des arabes. Cela aurait nécessité la confiscation de tous les biens qui appartenaient à des Palestiniens dans ces zones.

    Suite à cette proposition officielle britannique d’expulsion et de confiscation massives, Ben-Gurion a écrit dans son journal : « Le transfert obligatoire des arabes des vallées de l’État juif prévu pourrait nous donner quelque chose que nous n’avons jamais eu, même lorsque nous régnions en maîtres à l’époque des premier et deuxième temples : [une Galilée quasiment sans non-Juifs]. …. On nous donne ce que nous n’avons jamais osé imaginer dans nos rêves les plus fous. C’est plus que l’offre d’un état, d’un gouvernement et d’une souveraineté – c’est la consolidation nationale dans une patrie libre ».

    Le gouvernement britannique a approuvé les conclusions du rapport, et a cherché à obtenir l’accord de la Société des Nations pour partitionner le pays. Mais les Britanniques ont finalement dû abandonner le plan Peel, car il aurait entraîné l’expulsion massive et forcée des Palestiniens, en violation, entre autres, des règlements de la Société des Nations.

    Les sionistes, cependant, ont considéré à juste titre que le rapport de la Commission Peel les autorisait à promouvoir plus ouvertement leurs projets de vol de terres et d’expulsion. A l’instar de Jabotinsky qui avait appelé plus tôt à l’expulsion massive des Palestiniens, Ben-Gourion déclara en juin 1938 : « Je soutiens le transfert obligatoire. Je n’y vois rien d’immoral. » Sa déclaration venait soutenir la politique adoptée par l’Agence juive – le principal organe sioniste chargé de faire venir des colons juifs en Palestine – qui avait mis sur pied son premier « Comité de transfert de population » en novembre 1937 afin d’élaborer une stratégie pour l’expulsion forcée des Palestiniens.

    Joseph Weitz, le directeur du département des terres de l’Agence juive était un membre clé de ce comité. Ce n’était pas une coïncidence. Comme la colonisation et l’expulsion font partie de la même politique, le point de vue et le rôle de Weitz étaient déterminants. Les paroles de Weitz sur la question sont restées célèbres : « Entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour les deux peuples dans ce pays. Aucun ‘développement’ ne nous rapprochera de notre objectif qui est d’être un peuple indépendant dans ce petit pays. Après le transfert des Arabes, le pays sera tout à nous ;

    Si les Arabes, restent ici, le pays sera trop petit et nous ne serons pas libres… La seule solution est de transférer les Arabes vers les pays voisins, sauf peut-être Bethléem, Nazareth et la vieille ville de Jérusalem. Il ne doit pas subsister un seul village ni une seule tribu. »

    Comme l’historien palestinien Nur Masalha l’a expliqué, l’Agence juive a créé un deuxième comité de transfert de population en 1941, et un troisième pendant la conquête sioniste de la Palestine en mai 1948.

    La révolte palestinienne et le déclenchement de la Seconde Guerre ont donné un coup d’arrêt au plan britannique car les Britanniques ne pouvaient plus s’offrir des soulèvements en Palestine, et l’expulsion des Palestiniens a dû attendre la fin de la guerre.

     

    La partition sans expulsions

    … La suite à la prochaine publication.

     

    05-06-2018 om 23:46 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    04-06-2018
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    Courrier des amis

    Comment “Israel” utilise les Juifs du monde entier comme boucliers humains

     

    Dans un éditorial du quotidien israélien Haaretz, Yossi Klein dénonce le machiavélisme d’ « Israël », qui nourrit l’antisémitisme contre les Juifs du monde entier.


    Juif américain qui dit sa "honte de l’insatiable machine de guerre israélienne"

     

    “Israel” est bien content de pouvoir exploiter à sa guise les Juifs de par le monde, et se moque comme d’une guigne du danger qu’il leur fait courir.

     

    “Israel” est un danger pour les Juifs, sur toute la planète. Il prétend être leur protecteur, mais n’a que faire des conséquences qu’ils auront à subir, à la suite de ses agissements. “Israel” use sans vergogne des Juifs vivant à l’étranger comme d’un gilet pare-balles, se prémunissant ainsi de l’hostilité suscitée par ses propres agissements.

     

    "Ma politique vous révulse ? Vous comptez me menacer ? Fort bien ! Sachez que les premiers touchés seront les Juifs de vos propres pays."

     

    Savoir comment les Juifs vivant à l’étranger, pourraient subir les conséquences de ses opérations militaires, n’entre pas dans les plans de l’armée israélienne. Cela ne compte pas.


    L’armée fait ce qu’elle veut, que cela soit dommageable ou non à la sécurité des Juifs dans le monde. Ceci, tout en n’omettant jamais prétendre les représenter, de parler en leur nom, les prenant, de fait, en otages, tels des boucliers humains.

     

    "Sois obéissant à “Israel”. Ta loyauté à ton propre pays, cela passe après"

     

    Le Judaïsme affiché par “Israel”, n’est pas du tout celui que, dans une grande majorité, partagent les Juifs de la diaspora. De toute façon, c’est “Israel” qui définit ce qu’est le Judaïsme.

     

    Le Judaïsme, à la sauce israélienne, c’est celui d’une minorité qui s’est emparée des manettes en “Israel”, et qui, aux USA, est toute ouïe aux discours des chrétiens sionistes, et n’est guère réceptive aux préoccupations des Juifs américains. Qu’ils soient libéraux ou conservateurs, “Israel” les combat s’il le faut, sans pour autant cesser de les instrumentaliser.


    Tous les gouvernements israéliens ont toujours su utiliser les Juifs de la diaspora. “Israel” ne se sent nullement gêné aux entournures si, en se camouflant derrière le Judaïsme, il l’expose au danger.

     

    Ainsi, en 1956, “Israel” a manipulé les Juifs égyptiens, en les incitant à nuire à leur propre pays.

     

    Pour ce faire, ce fut l’espion Jonathan Pollard qu’”Israel” envoya, sur place, mener à bien des opérations de déstabilisation de l’Egypte, pourtant son propre pays.

     

    “Israel” impose sa présence dans le monde Juif, faisant de la loyauté à son égard un véritable dogme, tout en n’ayant de cesse d’assimiler la moindre critique le concernant à une attaque contre les Juifs du monde entier et, selon ce scabreux raisonnement à ... de l’antisémitisme.

     

    Si on voit les choses ainsi alors, très franchement, “Israel” ne devrait nullement manquer d’antisémites, et ce à l’intérieur de ses propres frontières. On estime en effet à la moitié de la population israélienne, le nombre de réfractaires au gouvernement en place.

     

    Alors, au bout du compte, ce qui devait arriver est arrivé.

     

    A ce petit jeu réduisant toute voix critique à son égard à de l’antisémitisme, “Israel” a fini par trop tirer sur la corde. Selon l’adage bien connu, tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par se casser.


    La tactique, usée de manière éhontée, consistant à porter à tout vent l’accusation d’antisémitisme, est devenue complètement obsolète.

     

    Le temps où nous arguions de notre bon droit à bombarder Gaza, en nous abritant derrière les atrocités nazies, le camps d’extermination d’Auschwitz, est désormais derrière nous.

     

    Mais “Israel” ne souhaite nullement s’y résoudre, et pour cause, tant il peut être bénéfique de parler à tout bout de champs d’antisémitisme. Cela ne permet-il pas de prouver ainsi l’échec des pays étrangers à protéger leur propre population de confession juive, mettant ainsi, en évidence, l’excellence d’”Israel” en la matière, seule bouée de sauvetage et refuge pour les Juifs d’un monde forcément hostile ?

     

    Les chefs d’”Israel” sont tellement fiers de se voir ainsi portés au pinacle, en héros d’un peuple juif tellement menacé. Pour “Israel”, les Juifs du monde sont, avant tout et sur toute la planète, ses Juifs.

     

    Que l’on se rappelle lorsque, il y a maintenant trois ans, une attaque terroriste a frappé mortellement des Français de confession juive. “Israel” s’est alors empressé d’appeler ceux-ci à émigrer en “Israel”, « seul pays à même de garantir leur sécurité ». (Ironie de l’histoire, c’est en “Israel” que le nombre de Juifs morts lors d’attentats est le plus élevé.)

     

    “Israel” balaie d’un revers de mains toute condamnation de ses crimes commis à Gaza. Dans le même temps, il abandonne à leur sort les Juifs de l’étranger, dédaigne les non Juifs, tout en leur demandant de l’aimer. “Israel” a soif de toute forme de la sollicitude que le monde, si reconnaissant, devrait lui prodiguer.


    Pour une médaille de judo, la naissance en fanfare d’une start up, notre pays se démènera dans tous les sens, nationalisant d’un côté, privatisant de l’autre, prêt à manger à tous les râteliers pour parvenir à ses fins.

     

    On en a eu un petit aperçu la semaine passée lorsque, aux Pays-Bas, deux questions de portée hautement nationale, étaient en jeu. Je veux parler de la victoire à l’Eurovision, et des tirs meurtriers contre la population gazaouie, deux sujets si chers à nos cœurs.

     

    La parodie néerlandaise de la chanson " Toy", où l’action de l’armée israélienne se voyait remise en question a été, très rapidement, qualifiée d’antisémite. Le tout accompagné, comme il se doit en de telles circonstances, de protestations en provenance de l’ambassade israélienne. La chanson n’avait absolument rien d’antisémitisme mais après tout, peu importe. Réduire toute contestation des crimes israéliens à de l’antisémitisme, voila tout ce qui compte.


    Si vous osez vous moquer de notre chanteuse Neta Barzilai, c’est que vous en voulez au premier ministre, à sa femme, son parti, et au bout du compte à tout son gouvernement que vous voulez renverser.

    Et pourquoi me direz-vous ?

     

    Parce-que nous l’avons décidé.

     

    Circulez, il n’ y a rien à voir, nous faisons autorité en la matière et, pour définir ce qui est, ou non, antisémite, c’est nous qui avons le dernier mot, et s’il le faut, pour appuyer nos dires, nous instrumentalisons sans honte les six millions de juifs assassinés par les nazis.

     

    Les israéliens sont responsables de l’arrivée au pouvoir de Nethanyaou. Pour autant, en quoi les Juifs du reste du monde devraient en assumer la responsabilité ? Pourquoi devraient-ils porter le fardeau des crimes et délits commis par cet autoproclamé "Roi des Juifs", qui fuit ses responsabilités quand sont menées des investigations criminelles à son égard ?

     

    Si je vivais à l’étranger, c’est d’un œil aussi inquiet qu’alarmé, que je suivrais les tenants et aboutissants de sa politique. L’affaire du bunker souterrain, comme celle de la voiture blindée pour Sarah, sont de très mauvais augure pour les Juifs. Qu’ils vivent, ou non, en “Israel”. Lorsque l’on apprend qu’il est en contact avec des agents immobiliers en Toscane, ou qu’il a ouvert un compte bancaire dans les Caraïbes, c’est qu’il est vraiment temps de donner un sérieux coup de balai dans la maison, de la cave au grenier.

     

    Le superbe et non moins magnifique Roi des Juifs, vendrait père et mère, pour le retrait d’une seule de toutes les charges l’accablant."

     

    (Traduit par Lionel R. pour CAPJPO-EuroPalestine)

     

    Source : https://www.haaretz.com/opinion/.premium-”Israel”-uses-diaspora-jews-as-human-shields-1.6135014

     

    CAPJPO-EuroPalestine

    04-06-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    31-05-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.70 ans d’entité sioniste en Palestine !
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    70 ans d’entité sioniste en Palestine !

     

     

    Ce sont 70 ans de blasphème, de révolte contre D’ par les sionistes usurpant et dominant sur la Terre Sainte. Le sionisme est un attentat à l’identité Juive plus grande épreuve que le Peuple Juif connaisse depuis son existence. Cela s’ajoute à l’Exil qui perdure !

     

    Ce sont aussi 70 ans de Nakba pour la population palestinienne native avec laquelle les Juifs de stricte observance, antisionistes et fidèles à la Thora, étant aussi victimes du sionisme et des sévices des sionistes, compatissent!

     

    Qui avait cru il y a 150 ans que le Mal, la Méchanceté, l’hérésie sioniste atteindrait de telles proportions, en plus au nom des Juifs ?! Nous ne pouvons que nous lamenter et espérer le secours Divin.

     

    Il nous faut encore  faire תשובה et activer la Résistance Juive, parallèlement à la Résistance Islamique Palestinienne, pour combattre le pire ennemi de l’humanité, chacun comme il lui est commandé dans sa Foi et selon ses capacités (prières, politiques, militaires).

     

    Ne loupez pas le rendez-vous de 70 Rabbis antisionistes à New-York ce dimanche 3 juin qui protesteront contre le défilé annuel célébrant l’entité sioniste !

     

    Voir en annexe (Bijlagen) le texte concernant cette manifestation de Juifs antisionistes.

     

     

    Bijlagen:
    70 Senior Rabbis to Protest Parade to Celebrate Israel at 70.JPG (107.2 KB)   

    31-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    26-05-2018
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    Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    En voici la première partie :

     

    Phase I (1880-1947)

     

    Joseph Massad – La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future ne faiblit pas malgré tous les efforts d’Israël pour l’écraser.

    La conquête sioniste de la Palestine, qui a commencé de manière aléatoire au début des années 1880 et qui s’est intensifiée après le tournant du siècle, atteignant son apogée avec l’invasion et l’occupation britannique du pays avant la fin de la Première Guerre mondiale, a constitué les prémices de ce qu’on allait appeler la Nakba – la Catastrophe.

    Le terme « Nakba » a été utilisé par l’intellectuel syrien Constantin Zureik pour décrire ce qui était arrivé aux Palestiniens en août 1948 (dans son livre Ma’na al-Nakba qui est devenu un classique), mais d’autres auteurs ont employé d’autres termes. L’officier militaire jordanien et gouverneur de Jérusalem-Est Abdullah al-Tall a employé le terme karitha (catastrophe) dans son livre Karithat Filastin, et l’intellectuel nationaliste anticolonialiste palestinien Muhammad Izzat Darwaza le mot ma’saa (tragédie), dans son livre Ma’sat Filastin de 1959.

    Le terme « Nakba » s’est cependant révélé le plus approprié et le plus utilisé pour décrire le calvaire enduré par les Palestiniens. Le journaliste palestinien anticolonial puis maire de Jérusalem-Est Arif al-Arif l’a choisi comme titre de sa vaste historiographie en plusieurs volumes des événements de 1947-1952, publiée pour la première fois en 1956.

    Al-Arif commence par s’interroger : « Comment pourrait-on décrire ce qui nous est arrivé par un autre mot que Nakba ? Nous avons bien été victimes d’une catastrophe – nous, nous, les arabes en général, et les Palestiniens en particulier…. notre patrie nous a été volée, nous avons été expulsés de nos maisons, nous avons perdu un grand nombre de nos enfants et de nos proches et, en plus de tout cela, nous avons été profondément atteints dans notre dignité ».

    Étant donné que la Nakba se traduit principalement sur le terrain par le fait de voler les terres palestiniennes et d’expulser les Palestiniens de leurs terres, et, lorsque les terres ne peuvent être volées, ni les Palestiniens expulsés, de les soumettre à un contrôle systématique et à l’oppression, alors, et comme je l’ai soutenu il y a dix ans, il serait tout à fait inexact de considérer la Nakba comme un événement ponctuel et banal, lié à la guerre de 1948 et à ses conséquences immédiates. Il faut la considérer comme un processus qui s’est étendu sur les 140 dernières années, et qui a commencé avec l’arrivée des premiers colons sionistes au début des années 1880.

    Et d’autant plus que les dirigeants israéliens continuent à faire croire à leur propre peuple et au monde entier que la Nakba n’est pas seulement un processus passé et présent de dépossession et d’expulsion du peuple palestinien de ses terres, mais bien plutôt un processus nécessaire à la survie d’Israël. La Nakba n’est pas seulement un événement qui a commencé dans le passé et qui dure jusqu’à aujourd’hui, c’est une catastrophe destinée à durer car son développement futur a été soigneusement planifié. Quelle forme prendra la Nakba dans l’avenir ?

    Le colonialisme sioniste, qui s’est finalement débarrassé de son sponsor colonial britannique en 1948 et a établi l’Etat colonial d’occupation, n’a jamais cessé de craindre la fin de la Nakba. Les politiciens et intellectuels « pragmatiques » arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux des trois dernières décennies ont plus ou moins entériné la propagande sioniste et impérialiste qui affirme qu’Israël est là pour rester et que la Nakba palestinienne est un événement historique qui ne pourra jamais être inversé, mais ce ne semble pas être le cas des dirigeants des colons juifs.

    En effet, des plans visant à empêcher la fin de la Nakba sont élaborés tous les jours par les dirigeants et les politiciens israéliens. Et les célébrations actuelles du 70ième anniversaire de la destruction du peuple palestinien sont gâchées par la peur que la situation ne s’inverse.

    La peur que la situation ne s’inverse

    Quelques mois avant les célébrations, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ouvertement exprimé ses craintes et ses espoirs. Au cours d’une session régulière d’études bibliques à la résidence du premier ministre à Jérusalem-Ouest en octobre dernier, Netanyahu a dit, selon Haaretz : « Israël doit se préparer à faire face aux futures menaces existentielles s’il veut célébrer son 100ième anniversaire dans trois décennies. » Netanyahu, selon le journal, a ajouté que « le royaume hasmonéen n’avait survécu qu’environ 80 ans » et qu’il « faisait le nécessaire pour que l’état moderne d’Israël, lui, atteigne son 100ième anniversaire ».

    Le contexte des études bibliques est très révélateur, car il ne s’agit pas seulement d’un signe indiquant que la direction de l’état colonial est de plus en plus religieuse, mais d’un rituel initié par son premier ministre séculier et athée, David Ben-Gurion, qui avait inauguré la tradition des cours d’études bibliques à la résidence du premier ministre. Netanyahu l’a simplement reprise il y a plus de quatre ans. Si Ben Gourion et les premiers dirigeants juifs sionistes séculiers, à la différence des chrétiens protestants sionistes mais tout à fait comme les chrétiens sionistes séculiers, considéraient la Bible comme un livre d’histoire et de géographie qui inspire la colonisation, Netanyahu et les chefs religieux juifs de d’état colonial la considèrent aujourd’hui comme la justification religieuse de la colonisation.

    Tandis que les dirigeants israéliens expriment leurs craintes d’un renversement futur de la Nakba, les stratèges de l’état colonial s’assurent de sa pérennité. Ce que le président américain Donald Trump a appelé, à juste titre, « L’accord du siècle* » est une opération de communication qui va dans ce sens. L’accord du siècle est un remake des Accords d’Oslo du début des années 1990 (et la nouvelle version est encore pire que la précédente), qui garantissait la pérennité de l’état colonial israélien et de la Nakba palestinienne.

    Le projet d’Israël est d’effacer complètement la Nakba de la mémoire publique, d’éliminer les témoins qui ont survécu en les expulsant et en en faisant des réfugiés, et de forcer les survivants de la Nakba qu’ils n’ont pas encore réussi à éliminer, à reconnaître qu’Israël et le sionisme avaient le droit de leur infliger la Nakba, et que les Palestiniens sont responsables de tout ce qui leur est arrivé.

    Netanyahu est très attentif à cette dernière question. Il a déclaré lors de la même séance d’études bibliques que la condition qui garantirait l’avenir d’Israël et de la Nakba était que : « Quiconque parle d’un processus de paix doit d’abord dire que [les Palestiniens] doivent reconnaître Israël, l’État du peuple juif. »

    Les expulsions

    … La suite à la prochaine publication.

     

    26-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    22-05-2018
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    Courrier des amis

     

    Les amis antisémites de Netanyahou et de Trump


     

    Jean-Pierre Filiu relève dans son blog sur Le Monde, que Netanyahou a déroulé le tapis rouge à des antisémites américains notoires, à l’occasion du transfert de l’ambassade étatsunienne à Jérusalem. Ce qui montre toute l’hypocrisie de la "lutte contre l’antisémitisme" dans nos différents pays. Pour Israël, on peut être antisémite, à condition d’être sioniste, c’est à dire d’approuver les crimes israéliens contre les Palestiniens.

     

    "Les amis antisémites de Trump à Jérusalem

     

    Les deux prêcheurs américains qui ont « béni » le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ont un lourd passé de déclarations antisémites.


    John Hagee, militant du « sionisme chrétien »

     

    Donald Trump était représenté par sa fille Ivanka et son gendre Jared Kushner, lors de la cérémonie de transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, le 14 mai. Mais ce sont deux de ses très proches alliés dans l’extrême-droite évangéliste, les pasteurs John Hagee et Robert Jeffress, qui ont apporté leur crédit religieux à l’événement. Or l’un comme l’autre ont tenu par le passé des propos de nature antisémite, ce qui n’a pas semblé gêner leur hôte Benyamin Netanyahou, très attentionné à leurs égards.

     

    HAGEE : HITLER, UN « CHASSEUR » ENVOYE PAR DIEU

     

    John Hagee gère depuis 1975, à partir de son église Cornerstone, dans la ville texane de San Antonio, un réseau fondamentaliste fort aujourd’hui de 22000 fidèles revendiqués. Comme tant d’autres télévangélistes du sud des Etats-Unis, il associe entreprise familiale, conglomérat médiatique et succès éditoriaux pour consolider une base aux valeurs aussi intransigeantes qu’intolérantes. Conformément au credo des « sionistes chrétiens », bien plus engagés en faveur du Likoud israélien que les Juifs américains eux-mêmes, il milite en faveur du « retour » des Juifs en Israël, car il y voit l’accomplissement des prophéties divines. C’est dans cet esprit qu’il a fondé en 2006 Christians United for Israel (Chrétiens unis pour Israël), devenue l’organisation-phare des « sionistes chrétiens », alignés en Israël comme aux Etats-Unis sur la droite la plus dure, et donc favorables à la colonisation des territoires palestiniens occupés, à commencer par Jérusalem-Est.

     

    Hagee a prononcé, le 14 mai, la bénédiction du nouveau siège de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Il a à cette occasion été particulièrement choyé par le rayonnant Premier ministre Nétanyahou. Hagee a pourtant prétendu à au moins deux reprises par le passé qu’Adolph Hitler était en partie d’origine juive. Il avait même considéré dans un sermon que le chef nazi était l’instrument d’un dessein supérieur, dès lors que la Shoah avait poussé les Juifs à se rassembler en Israël : « Dieu a dit dans Jérémie, 16 : Voyez, je renverrai le peuple juif sur la terre que j’ai donnée à ses pères. Voyez, j’enverrai de nombreux pêcheurs et j’enverrai de nombreux chasseurs. Et alors les chasseurs les chasseront. Ainsi adviendra-t-il aux Juifs. Et Dieu a envoyé un chasseur. Un chasseur vient avec une arme pour vous contraindre. Hitler était un chasseur ». Un sermon aussi sulfureux avait créé la polémique au cours de la campagne présidentielle de 2008 où Hagee avait apporté son soutien, contre Obama, au républicain McCain, obligeant celui-ci à se désolidariser publiquement du télévangéliste.

     

    JEFFRESS : « NUL JUIF NE PEUT ETRE SAUVE »

     

    Robert Jeffress a ouvert par ses prières, le 14 mai à Jérusalem, la cérémonie de transfert de l’ambassade. Il avait déjà, en janvier 2017, prononcé le sermon de la messe marquant à Washington l’entrée de Donald Trump à la Maison blanche. Il contrôle depuis son fief baptiste de Dallas, dans le Texas, une communauté de 13000 fidèles, un peu moins nombreuse que celle du pasteur Hagee. Son empire médiatique est en revanche encore plus important que celui de son collègue, du fait de son programme radio-télévisé Pathway to victory (Chemin vers la victoire), retransmis en direct par un millier de stations partenaires, ainsi qu’à l’étranger. Jeffress a déclaré en 2010 qu’on « ne peut être sauvé en étant juif. Savez-vous d’ailleurs qui a dit cela ? Les trois plus grands Juifs du Nouveau Testament : Pierre, Paul et JC ». Il avait déjà affirmé deux ans plus tôt que la foi dans le judaïsme menait tout droit « en enfer », tout comme d’ailleurs la foi en l’Islam ou dans l’hindouisme.

    De telles outrances n’ont pas empêché Nétanyahou d’être aussi prévenant envers Jeffress qu’envers Hagee. Il est vrai que le Premier ministre israélien n’hésite plus à afficher sa complaisance envers l’extrême-droite américaine depuis l’élection de Trump. Il avait ainsi tardé trois longs jours, en août 2017, avant de se dire « scandalisé » par le rassemblement néo-nazi de Charlottesville, en Virginie, au cours duquel une contre-manifestante avait trouvé la mort. Une réaction aussi peu spontanée avait suscité l’émoi au sein de la communauté juive des Etats-Unis, très inquiète de la montée en puissance des suprémacistes blancs. Il est désormais clair que Netanyahou apprécie trop le soutien inconditionnel d’éminents « sionistes chrétiens » pour leur tenir longtemps rigueur de leurs déclarations antisémites."

     

    Source : http://filiu.blog.lemonde.fr/2018/05/20/les-amis-antisemites-de-trump-a-jerusalem/

     

    CAPJPO-EuroPalestine

    http://www.europalestine.com/spip.php?article14290

     

     

    22-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    10-05-2018
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    Yakov Rabkin:

    «Le rejet du projet sioniste par les juifs n’est pas que de l’histoire»

     

    17 mai 2016

    Yakov Rabkin, spécialiste de l’histoire du sionisme, se montre très critique envers cette idéologie. Entretien.

    Yakov Rabkin, professeur au Département d’histoire à l’Université de Montréal, est né en 1945 en Russie. Chimiste, juif religieux, historien, il est, entre autres, l’auteur de Au nom de la Torah : Une histoire de l’opposition juive au sionisme et Comprendre l’état d’Israël : Idéologie, religion et société. Le premier est aujourd’hui traduit dans une douzaine de langues et a, bien sûr, déclenché de vives polémiques. Militant, il participe aussi à des activités de rapprochement interreligieux entre juifs et musulmans. L’Association Solidarité Maroc – Palestine l’a invité à Rabat et Casablanca (il sera le mercredi 18 mai à 18 h à la Bibliothèque nationale de Royaume du Maroc et le lendemain à la librairie Livremoi). En amont, TelQuel a posé quelques questions à ce connaisseur, très critique, de l’histoire du sionisme, d’Israël et de leur opposition.

    Quel est le rapport historique des juifs du Maroc au sionisme ?

    Les juifs d’origine marocaine et leurs descendants font partie d’un ensemble plus large des juifs non-européens. Et il faut rappeler que l’activisme sioniste était pourtant plutôt négligeable dans les pays musulmans. En août 1939, les juifs des pays à majorité musulmane fournissaient 0,38 % des membres enregistrés du mouvement sioniste, comparé à 40,9 % pour ceux venant de l’Europe de l’Est. Au Maroc, les premiers sionistes qui propagent la nouvelle doctrine chez les indigènes sont, comme presque partout ailleurs, d’origine russe. Cela illustre le caractère est-européen du sionisme, qui constitue un sérieux obstacle à l’intégration des juifs arabes en Israël. On remarque que le départ des juifs marocains vers Israël n’a presque jamais reflété un réel engagement idéologique pour le sionisme, ni pour cet État construit par et pour les ressortissants d’Europe de l’Est. Rappelons que le plan de partage de la Palestine formulé par la Commission Peel en 1937 provoque une réaction négative au Maroc, où des notables juifs et des musulmans écrivent une lettre de protestation au Foreign Office à Londres.

    La droite dure israélienne semble se tourner aujourd’hui vers le religieux. Pourquoi ?

    La droite doit justifier son désir de coloniser la Palestine en entier. Puisque les fondateurs de l’État étaient ouvertement athées ou agnostiques, leur prétention d’occuper la Palestine se résumait en une absurdité qu’un collègue israélien a ainsi décrite, de manière sarcastique : « Dieu n’existe pas, et il nous a promis cette terre ». La droite actuelle, elle, a découvert la valeur mobilisatrice de la religion, surtout dans sa forme hybride de national-judaïsme, appelée «dati leumi» en hébreu. Aujourd’hui, certains Marocains d’ailleurs se sont ralliés au parti ultrareligieux Shass, fondé afin d’inculquer la fierté d’être juif «oriental» et de retourner à la pratique traditionnelle du judaïsme.

    Quel est l’écho de l’opposition juive religieuse au sionisme aujourd’hui ?

    Il est révélateur que l’éditeur israélien a donné à la version hébraïque de mon livre sur l’opposition juive au sionisme le sous-titre «Une histoire de lutte continue». En effet, à la veille de sa présentation en Israël des centaines de milliers de «haredim» (juifs ultra-orthodoxes) protestaient à Jérusalem contre le service militaire obligatoire. Le rejet du projet sioniste par les juifs n’est pas que de l’histoire. Beaucoup de jeunes juifs, surtout aux États-Unis, s’opposent non seulement à la violence de l’État sioniste mais au principe même d’un État réservé aux juifs du monde, qui est l’idée fondatrice du sionisme.

    http://telquel.ma/2016/05/17/yakov-rakbin-le-rejet-du-projet-sioniste-par-les-juifs-nest-pas-que-de-lhistoire_1497619  

     

    10-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    02-05-2018
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    Petit vademecum antisioniste

     

     

     

    Samson Raphael HIRSCH

     

     

    השיבנו : « Aides-nous à revenir vers Toi dans la vie ordinaire par la véritable repentance, alors nous trouverons aussi le retour à l'indépendance nationale au pays de nos ancêtres, un retour que nous devons seulement attendre des mains de Dieu, qui était aussi le Seul créateur de notre ancien destin national»

     

     

    Prières de Yisroel traduites et expliquées par Samson Raphael HIRSCH  2.Auflage Verlag Kaufmann Ff/m 1906  S.195

     

    02-05-2018 om 21:19 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    18-04-2018
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    Où se trouve le Mont Sinaï ? En Egypte ou en Arabie ?

     

     Nous ne savons pas comment cette question a été posée, mais puisqu’elle est posée, nous y répondons.

    Nous devinons que la confusion vient du fait qu’en Egypte, il y a le désert du Sinaï qui n’est pas le Mont Sinaï. Il existe de nombreuses cartes pour indiquer les pérégrinations des Juifs dans le désert, mais elles ne correspondent pas à l’itinéraire précis décrit dans la Thora, comme par exemple la carte en annexe.

    Nous Juifs sommes liés à la Thora, nous ne pouvons mettre en doute aucun mot, même pas une lettre ou signe, et naturellement pas les localisations, même si on ne peut pas les situer toutes de nos jours (Rambam). Le Juif qui nie, ne fut-ce qu’une localité du désert est un בעיקר כּוֹפֵר. Notre אמונה reste intacte malgré des trouvailles « scientifiques » / « archéologiques » qui vont à l’encontre de la description de notre itinéraire dans la Thora.

    Les בני ישראל furent esclaves en Egypte durant 210 ans. Quand הקב"ה a décidé de mettre fin à ce premier Exil, Il s’est servi de משה רבינו accompagné de son frère אהרון pour que Par’oh laisse sortir les Juifs d’Egypte, une première fois pour fêter פסח, puis une seconde fois pour recevoir la Thora et entrer dans le Pays Promis, Canaan.  

    Dans le désert, Dieu nous a guidés en nous protégeant avec des colonnes de feu la nuit, et des colonnes de nuée le jour jusqu’à la frontière de Canaan dont l’entrée s’est faite au niveau de la Jordanie. Voir carte en annexe.

    Donc, puisque nous étions sortis de מִצְרַיִם, la Thora n’a pas pu être donnée en מִצְרַיִם. Elle fut donnée au Mont Sinaï qui se trouve dans le מדבר, lieu non habité et qui n’appartient à personne, il ne peut être qu’en Arabie comme nous allons le voir plus loin.

    שמות  י"ג כ' - י"ד ב'

    Après être partis de la province de Goshen, les Juifs passèrent par Souccoth, puis arrivèrent à Etham

    וַיִּסְע֖וּ מִסֻּכֹּ֑ת וַיַּחֲנ֣וּ בְאֵתָ֔ם בִּקְצֵ֖ה הַמִּדְבָּֽר׃

    De Etham, ils descendirent jusqu’à Nuweiba. De là, il traversèrent la Mer Rouge, car là elle est assez profonde pour pouvoir engloutir l’armée de Pharaon qui poursuivra les Juifs.

    דַּבֵּר אֶל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵל֒ וְיָשֻׁ֗בוּ וְיַחֲנוּ֙ לִפְנֵי֙ פִּ֣י הַחִירֹ֔ת בֵּ֥ין מִגְדֹּ֖ל וּבֵ֣ין הַיָּ֑ם לִפְנֵי֙ בַּ֣עַל צְפֹ֔ן נִכְח֥וֹ תַחֲנ֖וּ עַל־הַיָּֽם׃

    Les בני ישראל  au nombre de 2 millions arrivèrent à Madian à l’Ouest de Hedjaz (اَلْـحِـجَـاز) ancien nom de l’Arabie. C’est dans ce désert de Madian que se trouve le הר סיניהקב"ה nous a donnés la Thora. Ce Mont Sinaï est appelé en Arabe جبل اللوز, Djabal allawz (2580 m de hauteur), il se trouve à 50 km du Golfe d’Aqaba et à 70 km de la frontière Sud de la Jordanie.

     

    Pour plus de précisions, voir l’article dans Meqor Haim : https://meqorhayim.blogspot.be/2016/04/le-mont-sinai-en-egypte-ou-en-arabie.html

     

    Bijlagen:
    D'Egypte à Sinaï.jpg (540.5 KB)   

    18-04-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-03-2018
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    Le malheur du Juif dans l’entité sioniste

     

    Par Hadassah BORREMAN

    Avec l’aide du Tout-Puissant

    Dans l’article «  Qods : manifestation contre le régime sioniste » paru le 17 mai dans le site IRIB, je désire développer un point qui me parait important pour comprendre le problème des Juifs dans l’entité sioniste, et surtout le problème actuel concernant le service militaire. L’article se termine avec cette phrase : « L'intégration au sein des militaires sionistes est en contradiction avec les préceptes du Torah, selon les manifestants. »

    Une question qui se pose est comment le régime sioniste réussit à recruter certains de ces Juifs orthodoxes, par force ou soft (en douceur). Une première réponse est que les Juifs qui se trouvent actuellement en Palestine Occupée par les sionistes s’inscrivent en faux avec la Thora, rien que du fait de leur présence en masse dans l’entité sioniste durant l’Exil.

    C’est difficile à comprendre surtout pour les non-Juifs ignorant tout ou presque tout sur la Tradition Juive ainsi que son extrême opposé qu’est le sionisme, …mais c’est tout aussi trouble pour beaucoup de Juifs non vigilants ou non avertis par leurs autorités rabbiniques, elles-mêmes tombées dans le sionisme.

    Tout d’abord un petit rappel mais combien important ; il concerne l’Exil du Peuple Juif, et veuillez m’excuser si j’insiste et me répète sur cette notion d’Exil. Tant que Moshiach (le Messie) descendant du Roi David n’est pas venu, précédé par le Prophète Elie, les Juifs sont en Exil, et ne sont pas autorisés à vivre en masse sur la Terre Promise, et encore moins à la dominer. Il va de soi que les sionistes en sont tout à fait exclus, vu qu’ils ne sont pas le Peuple Juif, ni ne peuvent parler en son nom ; les sionistes sont un mouvement politique, composé de renégats d’origine Juive pour une partie d’eux, suivant une idéologie née dans les ténèbres. Le sionisme est un affront envers D’, la Thora, et un attentat contre l’identité Juive. Ces démons de sionistes combattent tout ce qui entrave leur néfaste dessein : l’expansionnisme par l’usurpation, la violence, le meurtre. Ils sont tout simplement ennemis de l’humanité, spécialement des Croyants. Nous les trouvons actifs contre le Judaïsme naturellement antisioniste, mais aussi contre l’Islam qui n’est pas à confondre avec le Wahhabisme et autres mouvements arabes ou ‘musulmans’ collaborant avec les sionistes. 

     es Juifs sont en Exil et Dispersion par Décret Divin, depuis la destruction du Deuxième Temple, il y a presque 2000 ans, ce qui veut dire :

    -       qu’ils ne sont plus en masse chez eux, en Terre Sainte d’où D’ les a renvoyés à cause de leurs péchés envers Lui et entre eux.

    -       qu’ils dispersés aux quatre coins du monde, vivant au sein des nations et sous leurs lois.

     Ces centaines de milliers de Juifs orthodoxes antisionistes, ou du moins non-sionistes (je ne parle pas des sionistes ‘religieux’ ou ‘pieux’) sont beaucoup trop nombreux en Palestine Occupée, car le Peuple Juif est en exil et Dispersion. Etre en masse en Terre Sainte pendant l’Exil, c’est le premier des 3 doubles serments qui est violé. C’est très grave de transgresser un Serment Divin ! Et comme un péché en entraîne un autre, les voilà qui sont aussi tombé dans l’interdiction de jouir de la protection et d’autres ‘avantages’ des resho’im, les méchants, les sionistes. En tant qu’étudiants voire érudits de Thora, ayant reçu une éducation antisioniste, ils devraient savoir tout cela. Si la connaissance n’aboutit pas à l’application, elle est vaine.

    Il y a toujours eu dans toutes les générations d’Exil une poignée de quelques milles Juifs en Terre Sainte, la Palestine Historique, pour accomplir les commandements de la Thora, mais ils furent toujours soumis aux autorités arabes et musulmanes. Mais quand l’entité sioniste a été érigée, la plupart des Juifs authentiques sincères, des valeureuses personnes, sont partis. Pour ceux qui y sont restés et ceux qui y sont allés par après, leur Judaïsme s’est affaibli, érodé par la pression sioniste, et aujourd’hui, ils ne font que semer l’amalgame entre Judaïsme et sionisme aux yeux des nations et de beaucoup de simples Juifs dans le monde, et ils sont même complices avec le régime sioniste avec leurs crimes contre les Palestiniens, surtout musulmans qui tant bien que mal défendent leurs droits ! Ces Juifs orthodoxes étrangers, car venus de l’Occident, ne réalisent même pas qu’ils vivent dans un pays qui n’est pas le leur, un pays arabe où la plupart de la population est musulmane, et qui elle aussi est victime du sionisme. Ils ne pensent même pas, alors qu’ils sont déjà sur place, de combattre ensemble avec les résistants palestiniens leur ennemi sioniste commun, tellement, ils sont contaminés par le virus sioniste !

    Bien que le fait de s’établir en Terre Sainte durant l’Exil ne soit pas une Mitsveh (commandement de la Thora), c’est même proscrit vu le danger du sionisme depuis un gros siècle, il y a toujours eu un petit nombre de Juifs fidèle à la Thora qui y a vécu, mais ces quelques milles Juifs ont naturellement accepté la domination arabe, ottomane, musulmane et n’ont rien revendiqué. Ils vivaient d’ailleurs en harmonie avec les frères et sœurs musulmans. Pour qu’aujourd’hui, sous domination sioniste, cette poignée de Juifs puisse vivre en Terre Promise (Promise mais pas encore redonnée par le Maître du monde), ils doivent remplir des conditions bien précises que D. exige d’eux dans la Thora. Ce qui n’est pas le cas pour la presque totalité d’entre eux.

    Les motivations des Juifs même officiellement antisionistes pour s’établir en Palestine Occupée ne sont pas pures. Certains d’entre eux se rendent compte maintenant qu’ils se sont mis dans de beaux draps en s’établissant là-bas et voudraient s’en échapper. Aussi leurs motivations pour quitter l'entité sioniste ne sont pas plus pures, car pour eux, ce n’est pas le sionisme qui est un problème, mais seulement l’habit militaire par exemple, ou de se retrouver avec des non-religieux dans l’armée.

    Les Rabbins contemporains ont une grosse part de responsabilité dans l’affaiblissement du Peuple Juif ; des Rabbis en Dispersion, même antisionistes, donnent encore de l'argent de sorte que beaucoup de familles Juives puissent rester dans l'entité sioniste (ils disent que l’intention de ces frères et sœurs n’est pas d’être dans l’entité sioniste, mais en Terre Sainte pour mieux servir le Créateur, en plus grande sainteté) et ainsi augmente la population sioniste, au lieu de créer un fonds pour les aider à quitter cet enfer ! En réalité leur service Divin est perturbé,  la simple vie est difficile pour ceux qui prennent pas de l’argent de l’état. Or, nos Sages de la Thora nous enseignent aussi que là où nous sommes dérangés pour pratiquer les commandements de la Thora, nous devons partir de là, et où il y a un danger pour nos corps, nous devons cavaler… à plus forte raison quand nos âmes sont en danger.

    Pourquoi l’entité sioniste, voire toute la Palestine est un enfer, parce que la Présence Divine n’y est pas ; Elle vit en Exil avec le Peuple Juif qui étudie La Loi et travaille sur sa conduite, et avec tout ceux qui recherche la proximité du Tout-Puissant, et surtout la Présence Divine ne peut résider au milieu de ceux qui pèchent. Sachant cela, c’est incompréhensible que d'autres Juifs cherchent à s'installer là-bas !

     La réalité est qu’avec le temps, ces Juifs antisionistes, jeunes et moins jeunes, ont pris gout et se plaisent à se balancer (mouvement dans la prière) avec ceux qui sont ouvertement sionistes et profitent de leur protection militaire et policière! Mais quand il s'agit d'aller à l'armée pour défendre le pays qu’ils « aiment tant », alors ils se trouvent trop saints. Faut être conséquent ! Faudrait voir combien de ces Juifs resteraient en Terre Sainte aujourd’hui, s’ils n’étaient pas « protégés » par l’armée et la police sionistes contre les « détestables méchants Arabes » !

     Faire le service militaire sioniste est effectivement un problème.

     Le but des sionistes d’entrainer ces jeunes Juifs qui étudient dans les Yeshivess, est de les faire renier leur Judéité !!! Une stratégie sioniste soft ; les sionistes ne vont pas leur dire ouvertement de se convertir à l’idéologie sioniste, de renier D’, la Thora non falsifiée, la décence, la Foi, la Tradition ancestrale… ! Ils font comme le Diable déguisé en ange de lumière, ils proposent à leur victimes pieuses de manger cachère avec la meilleure surveillance rabbinique de leur choix, avec la possibilité de garder l’aspect Juif (barbe, franges…), avec de l’argent… Vous discernez ? Triste réalité !

    Par contre, nous n'entendons pas que les Juifs antisionistes (à part quelques isolés, tel le frère Elchonon, qui écopent pour les autres, les lâches) luttent contre l'occupation sioniste en rejoignant les autres victimes du sionisme, principalement les habitants musulmans de Palestine. Au contraire, nous entendons maintenant que des milliers de Juifs se sont geshmaad (se sont convertis au sionisme) et ont rejoint l'armée sioniste contre les Chareidim (Juifs pieux) dont ils sont issus! C’est la honte pour leurs familles et leurs maisons de prière ! Que faire, ces Chareidim se sont eux-mêmes mis dans une situation impossible ! Ils savent quand-même de quelle espèce les sionistes sont. Leur police et armée ne font qu’exécuter les ordres du régime sioniste, parfois, ils frappent plus que nécessaire aussi.

    Voilà ce qui arrive quand on n’obéit pas au Créateur, à Sa Thora, et aux conseils des Sages en s’installant de son propre chef en Terre Sainte, en ‘mettent soi-même fin à l’Exil’, alors il faut subir des coups de bâton sionistes et des morsures du chien Amaleq.

    Entre temps, toute l’humanité continue de souffrir des péchés des hommes, de l’injustice, de la haine ! Il ne faut pas s’étonner que l’Exil perdure et que Moshiach est retenu de venir ! La Justice envers les peuples doit d’abord être appliquée, et l’idolâtrie abolie.

    Ces décrets du régime sioniste sont des avertissements qui devraient nous faire réagir favorablement. Les Juifs prisonniers du sionisme dans l’entité sioniste devraient y reconnaitre la Providence Divine et saisir la Main tendue pour fuir et rejoindre les autres Juifs vivant en loyaux citoyens parmi les nations.

    J’appelle donc mes frères et sœurs Juifs vivant dans l’entité sioniste anti-Thora et illégale à :

    ·        se repentir pour ne pas avoir combattu le sionisme dans leur pensée et cœur, et pour les transgressions qui en découlent

     

    ·        à réaliser que la plupart d’eux n’ont pas le niveau, ni leur place en Palestine ; déjà avant l’entité sioniste, que très peu de Tsadiqim (Juifs justes et saints) étaient autorisés par révélation Divine à vivre en Terre Sainte pendant l’Exil

     

    ·        à accepter le joug de l’Exil

     

    ·        à quitter l’entité sioniste et laisser la place aux Palestiniens chassés injustement hors de leurs maisons à cause de l’hérésie sioniste et à rejoindre leurs frères et sœurs dispersés à travers le monde …ne serait-ce que pour pouvoir échapper au malheur qui s’abattra soudainement sur les resho’im (les méchants), ce Jour Redoutable est annoncé par nos Prophètes.

    Que mes paroles trouvent un écho favorable dans vos cœurs, et que notre Créateur agrée nos vies et notre service pour Lui et que nous puissions avec Son aide être bientôt libérés du sionisme et d’autres maux, et vivre le monde futur dans l’harmonie.

    19-03-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-03-2018
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    Pessach contre le sionisme



    Illustration: Le Rabbin Elchonon WASSERMAN
    ז"ל (1875-1941)


    Notre Fête illustre parfaitement l’antagonisme entre le Judaïsme de la Thora et le sionisme.

     

    Nos ancêtres esclaves en Mitsraïm [Egypte ancienne] n’en sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption divine. Ils n’ont pas été libérés de l’esclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le Désert pour y recevoir la Loi Divine, la Thora. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de l’application de  la Thora, est contraire à la volonté divine. Enfreindre la Thora en Terre Sainte amène à l’Exil. L’Exil et la sortie d’Egypte sont à la base de l’identité Juive. Nous illustrons cela avec l’argumentation d’une Ecole Rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :

     

    « En soulignant que tout retour à la Terre Sainte ne se ferait que par la Volonté Divine, le Rabbin  WASSERMAN[1], disciple du Chofets Chaim[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme Juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation d’un original balkanique (que connaissait bien le Rabbin ALKALAÏ[3] d’origine serbe) ou allemand (qui entourait le Rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceux pour qui est familière l’histoire européenne n’auraient guère besoin de ce rappel de WASSERMAN ; il est plutôt destiné à la majorité des Juifs dont la naïveté et la Foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du Judaïsme. Ce genre d’usage est pourtant courant. Le nationalisme italien s’inspire de l’histoire romaine, la formation d’un Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.

     

    Un autre commentaire de WASSERMAN vise également à faciliter la compréhension du sionisme. D’abord il met en relief l’importance que la Thora attribue au respect du non-Juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la Thora enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de Homon, le personnage sinistre du Livre d’Esther. Par contre, la Thora est assez sévère à l’égard d’un Juif apostat ou d’un Juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire qu’un chien […] Nous voyons en conséquence que l’origine sans la Thora n’a pas de valeur, ce qui montre que l’idée nationale n’est rien d’autre qu’une idole moderne […] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant la « Shoah » vise la nature même de l’entreprise sioniste.

     

    La stratégie du Retour à la Terre que privilégie le Chofets Chaim est constamment celle dont les contours se retrouvent chez Ezéchiel :

     

    Et je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et j’épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; j’enlèverai le cœur de pierre de votre sein et je ferai en sorte que vos observiez mes statuts et pratiquiez mes lois. Vous demeurerez dans le pays que j’ai donné à vos pères, vous serez pour moi un peuple, et je serai  pour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)

     

    Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et l’objectif du retour à la Terre. C’est dans ces termes-là que la tradition classique du Judaïsme entrevoit le rassemblement des Juifs en Terre Sainte, et le Chofets Chaïm ne fait que le rappeler aux masses Juives de l’Europe de l’Est tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait l’exil plutôt qu’y mettre fin.

     

    Le Chofets Chaïm illustre ce point à l’aide du texte de la Haggada de Pessach, un des textes les plus connus des Juifs. Le Séder est conclu avec des chansons qui louent la Providence Divine et Sa Générosité. Ainsi la chanson « Dayénou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si Tu nous avais donné la Thora et ne nous avais pas amené en Erets Yisroel ». Le Chofets Chaïm souligne que la Haggada ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Erets Yisroel et ne nous avais pas donné la Thora ».

     

    Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de s’installer et de se maintenir en Erets Yisroel sans pratiquer la Thora. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique qu’engendre l’entreprise sioniste depuis plus d’un siècle s’explique par cette impossibilité foncière qu’avait décelé leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la Rédemption précède de quelques décennies l’essor du sentiment d’impasse de l’entreprise sioniste qui plane actuellement sur ‘Israel’.


    (Citations dans l’ouvrage du professeur
    Yakov M. RABKIN Au nom de la Thora Une histoire de l’opposition juive au sionisme Les Presses de l’Université Laval, Montréal  2004 pp.98-99

    Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars ‘08)

     

     



    [1] (1875-1941) porte-parole du rabbin Chofets Chaïm

    [2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que Chofets Chaïm, rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de Chofets Chaïm (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.

    [3] ALKALAÏ, Yehuda, (1798-1878) réputé kabbaliste,  proto-sioniste

    [4] KALISCHER, Zwi Hirsch (1795-1874) Rabbin de Thorn ( de nos jours Torun, Pologne), opposant au « Judaïsme réformé, libéral » , proto-sioniste

    11-03-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    16-02-2018
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    16-02-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    13-02-2018
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    Un coup de propagande sioniste tué dans l’œuf à Anvers

     

    Les sionistes se servent de tout et n’importe quoi pour leur propagande, pour passer dans les médias comme protecteurs de « la communauté Juive » et surtout dicter aux autorités étatiques ce qu’elles doivent faire !

     

    Encore vendredi passé dans la ville d’Antwerpen, la veille de שבת, il y a eu des actes de vandalisme commis par un jeune homme, un immigrant musulman connu de la police pour vandalisme. Errant, il a arraché quelques [1]מזוזות attachées aux portes de quelques maisons de Juifs orthodoxes et des maisons d’Etudes et de prières. Selon une caméra, cette personne a aussi fait tomber un shtreimel de la tête d’un Juif. Selon un site sioniste, il aurait aussi bousculé et menacé des passants Juifs.

     

    Yechouroun-Judaïsme contre sionisme condamne cet acte de vandalisme qui s’attaque à des saints objets de culte et dénonce avec force l’intervention de groupes sionistes auprès des autorités, tout comme leurs milices privées dans la rue qui sèment plutôt l’insécurité.

     

    En effet, après ce fait, les sionistes via un de leurs représentants (ils ne représentent nullement les Communautés Juives dont la direction ferait bien de s’en débarrasser) se sont empressés d’intervenir auprès de la police, mais celle-ci a réagi en répondant que la police est au courant d’actes de vandalisme et suit la situation, mais qu’elle n’a pas de procès verbaux à propos de menaces et de faire tomber des couvre-chefs. Elle insiste sur le fait que bien que cette personne ait été libérée après 12 heures ne veut pas dire que ce dossier n’a pas de suite. Voir en annexe : http://www.gva.be/cnt/dmf20180211_03350826/vluchteling-viseert-joodse-wijk-interne-veiligheidsdienst-in-opperste-staat-van-paraatheid.

     

    Nous, Juifs antisionistes, attendons de la part de la police et de la justice qu’elles fassent correctement leur travail et ne s’associent pas à ces ‘pisseurs’ sionistes, agents du Mossad qui se tiennent devant nos maisons de prières.

     

    La question qui se pose est pourquoi cela est-il arrivé ?

     

    1)       Dans tout ce qui nous arrive, il est bon de se poser la question pourquoi ceci est arrivé à nous Juifs orthodoxes qui ne se mêlent pas de la politique sioniste. Souvent la réponse ne se trouve pas loin, il faut chercher le Mal en nous, dans notre מחנה. Pourquoi à Anvers ? Bien que dans cette ville, il y habite beaucoup de Juifs non sionistes, voire antisioniste, elle est malheureusement aussi un bastion du sionisme religieux. C’est à cause de la relation que certains Juifs d’entre nous ont avec les sionistes d’Anvers ou de l’entité sioniste. Notre Peuple a déjà souffert de cette mauvaise liaison durant la 2ème Guerre Mondiale.

     

    2)       Ce fait est une des conséquences de l’occupation sioniste illégale en Palestine Occupée. Les sionistes provoquent la population native palestinienne qui ne fait que de défendre ses droits. Les sionistes transfèrent le conflit sionisto-palestinien partout dans le monde où ils sont présent. Ils se servent beaucoup des médias, des agences de tourisme, des bureaux de l’ « aliah », mais certains gouvernements en Europe, contaminés par le virus du sionisme, sont complices du régime sioniste et collaborent. Ils provoquent le chaos dans un pays, culpabilisant les Juifs auprès des autorités de ce pays et ils font ainsi pression sur elles, comme l’a fait le Mossad au Maroc tout de suite après la création de l’entité sioniste.

     

    Pourquoi ces agitations sionistes ?

     

    Le but est de créer la peur et l’insécurité dans les communautés Juives pour justifier la présence de la milice sioniste privée appelée « Shmira » qui est plutôt une source d’insécurité et de curiosité malsaine.

     

    L’autre but est de faire partir un grand nombre de Juifs dans l’entité sioniste, c’est ce à quoi le régime sioniste appelle à reprises, le problème démographique et de désertion de l’armée sioniste exigeant.

     

    Si nous sommes fidèles à HaShem et Sa Thora, HaShem n’enverra pas Son bâton pour nous frapper, le chien Amaleq ne pourra rien nous faire ! Donc éloignons-nous de ces sionistes qui pratiquent l’injustice contre les Palestiniens avec qui nous vivions pacifiquement avant l’arrivée du sionisme !

     



    [1] Petits boitiers contenant un parchemin avec des versets de la Thora accrochés sur le linteau des portes de maisons Juives. C’est un Commandement de la Thora. (דברים 6: 4-9 11: 13-21)

    Bijlagen:
    Article de Gazet Van Antwerpen. Vluchteling viseert Joodse wijk. interne veiligheidsdienst in opperste staat van paraatheid.JPG (97.8 KB)   

    13-02-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    30-01-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.קול נטרונא - פרשת בשלח - יארצייט רבי יוסף יצחק
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    קול נטרונא - פרשת בשלח - יארצייט רבי יוסף יצחק שניאורסון זצ"ל

     

     

     Natruna a jugé bon de rapporter des paroles du מהרש"ב, רבי יוסף יצחק שניאורסון (י"ב בתמוז תר"ם - י' בשבט תש"י), à l’occasion de son יארצייט.

     

    רבי יוסף יצחק זצ"ל, le 6ème et avant-dernier Rabbin de Loubavitch, a effectivement dit des paroles antisionistes. Il fut contre qu’il y ait un pays pour les Juifs, il disait que le fait de vouloir donner en cadeau une partie de ארץ ישראל comme un pays Juif, est un malheur pour les Juifs.

     

    Concernant le fait de s’installer en ארץ ישראל, il dit que « ארץ ישראל ce n’est pas indispensable, qu’il faut faire ארץ ישראל ici, fais ארץ ישראל ici ». Voir en annexe (bijlagen)

     

    Natruna a omis de rapporter que ce Rabbi à la fin de sa vie est tombé dans le sionisme ; en 47, il a fait construire Kfar Chabad, un village Loubavitch avec même une réplique du 770 Eastern Parkway dans l’entité sioniste, et pas n’importe où, sur le village arabe d’Al-Safiriyya.

     

     

    Bijlagen:
    קול נטרונא - פרשת בשלח - יארצייט מהרש''ב.jpg (272.8 KB)   

    30-01-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    07-01-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.יִוָדע בַּגוֹיִם
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    יִוָדע בַּגוֹיִם

     

     

    Yechouroun-Judaïsme contre sionisme se réjouit que de plus en plus de Juifs de stricte observance et antisionistes comme nous s’engagent publiquement pour dénoncer le sionisme et les crimes des sionistes. Le groupe nommé יִוָדע בַּגוֹיִם, basé aux Etats-Unis, se présente. En voici la traduction partielle.

     

    יִוָדע בַּגוֹיִם  est un comité d’action qui fait connaitre journellement la voix du Judaïsme Hareidi (orthodoxe) contre la domination sioniste du mal et ses amères décrets contre la Foi. Cette organisation publie aussi, avec photos et vidéos, les persécutions et brutalités que subissent ceux qui combattent au risque de leur vie les resho’im sionistes. Ce comité désire apporter toutes les informations possibles à ce sujet au monde entier, d’où leur appellation יִוָדע בַּגוֹיִם.

     

    Les activistes de יִוָדע בַּגוֹיִם  sont des Chassidim du Satmar Rebbe qui disait entre autres que « le meilleur langage que les resho’im sionistes comprennent, c’est quand on leur fait honte au regard du monde. C’est la seule chose qui les effraye encore, car ils se gênent un peu devant le monde, et aussi parce qu’ils ont peur que cela va leur causer du tort dans leurs actions de collecte d’argent. Aujourd’hui ils s’effrayent pour un dommage d’ordre politique, car le monde les montrerait du doigt comme des violeurs des Droits de l’homme[1].

     

    Nous rappelons que les Juifs fidèles à HaShem et Sa Thora n’ont rien à faire ni avec le régime sioniste ou l’entité sioniste, ni avec la politique de ces hérétiques sionistes qui ont renié HaShem et Sa Thora, ni avec la révolte contre les nations. Cependant, les Juifs intègres dans l’entité sioniste souffrent aussi de la domination sioniste et se battent contre leurs décrets.

     

     

    Yechouroun-Judaïsme contre sionisme déplore que des frères Juifs non sionistes ne commencent à bouger que lorsqu’ils sont ennuyés dans leur train de vie quotidien. Ce qui veut dire que s’il n’y avait pas ces mauvais décrets de la part du régime sioniste concernant par exemple le service militaire ou le Chilloul Shabbess ou la profanation des tombes, ces braves Juifs se contenteraient de vivre tant bien que mal avec les sionistes !!!

     

    Pour donner une idée de ce que ce comité d’action fait, nous vous invitons à visiter leur site : https://www.israelversusjudaism.org/

     



    [1] Yechouroun-Judaïsme contre sionisme ajoute une remarque à leur propre présentation (cliquer sur l’image) : même si les organisations des Droits de l’Hommes effrayaient ou pas les resho’im sionistes pour qu’ils arrêtent leur méchanceté, nous ne serions pas satisfaits, car le problème fondamental est l’idéologie sioniste, l’existence du sionisme, la présence, la domination et la domination des sionistes en Terre Sainte, la Palestine Historique.

     

    07-01-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    31-12-2017
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Neturei Karta contre la déclaration du président Trump sur Jérusalem
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    Neturei Karta contre la déclaration du président Trump

    sur Jérusalem

    Bien qu’il y ait des divergences de vue avec le mouvement de Neturei Karta, YECHOUROUN apporte ici une position de Dovid Feldman (10 12 ‘17) activiste de NKUSA, à laquelle nous pouvons souscrire, concernant la décision du président Trump sur Jérusalem. Il y apporte des idées intéressantes qu’il est bon de rappeler. Nous aurions remplacé le mot « Etat d’Israël » par ce qui est plus juste de dire « entité sioniste ».


     

    Rabbi Dovid Feldman against the Trump declaration on Jerusalem,  Dec. 10, 2017

    https://www.facebook.com/themuslimvibe/videos/1006819122806422/

     

    En voici la traduction

     

    Le Peuple Juif s'est opposé à l'occupation de la Palestine dès le début. C'était dans les années 1930, avant la création de l'État d'Israël.

     

    Lorsque les sionistes sont venus dans la région et que leur politique a commencé, le Rabbin SONNENFELD à l'époque, a écrit un article dans un des journaux arabes qui s'appelait 'Paix et Vérité', dans lequel il écrivait - il était le Grand Rabbin de Palestine - clarifiant que le Peuple Juif n'a pas de demande sur tout lieu sacré et sacré chez les musulmans.

     

    En 1947, un an avant la création de l'État d'Israël, Rabbi Dushinsky, le Grand Rabbin de l'époque, a écrit un témoignage écrit à la réunion des Nations Unies à Jérusalem, et je cite : «Nous souhaitons en outre exprimer notre opposition définitive à un État juif dans n'importe quelle partie de la Palestine». Il a été ignoré par les États-Unis à l'époque.

     

    Plusieurs mois plus tard, le rabbin Dushinsky a envoyé un télégramme aux Nations Unies, et a réussi à laisser au moins Jérusalem libre, et cette demande a été respectée. C'est ainsi que Jérusalem a été conservée pendant des décennies. Les dirigeants juifs, les communautés juives du monde entier, se sont opposés à la création de l'Etat et le font encore.

     

    La philosophie[1] du sionisme ne provoque pas seulement une catastrophe pour le peuple palestinien, c'est aussi un véritable désastre pour le Peuple Juif. Ce qu'il a fait à notre Peuple - il tente de transformer le Judaïsme d'une religion en nationalisme, déracinant toute sainteté sacrée de notre religion. La honte !

     

    Le concept de la création d'une patrie souveraine pour les Juifs est totalement interdit selon le Judaïsme, puisque selon notre Foi, nous sommes en Exil et qu’il nous est interdit de mettre fin à l'Exil par n'importe quel moyen physique. Mais par-dessus tout, tous ces crimes contre le peuple palestinien, tout ce bain de sang, l'expulsion de son peuple et l'oppression des personnes qui restent encore, c'est totalement criminel, pas seulement selon le Droit International, mais selon la Loi Juive elle-même.

     

    Nous sommes présents ici après avoir entendu ces nouvelles concernant Jérusalem, nous plaidons envers le président des États-Unis d'Amérique : s'il vous plaît, repensez cette politique, car ce n'est pas seulement une escalade de la violence ; c’est la poursuite de cette terrible occupation qui n'est en faveur de quiconque impliqué dans le conflit.

     

    Nous assistons à des effusions de sang, des flots de sang de tous les côtés du conflit. Pourquoi ? Juste pour ce mouvement politique, c'est criminel et antireligieux, et anti-juif.

     

    Nous prions pour cette belle paix qu’il y avait en Palestine, avant ce conflit politique, que cette belle paix soit un exemple pour nous tous, et nous prions le Dieu Tout-Puissant, de nous épargner tous, et d'avoir à nouveau cette paix en Terre Sainte, en Palestine et à Jérusalem.

     

    Finalement, nous prions pour que la gloire du Tout-Puissant soit révélée dans tout l'univers, que toute l'humanité serve le Dieu Unique dans la paix et l'harmonie.

    Merci beaucoup !

     



    [1] Malheureusement le sionisme n’est pas seulement une philosophie, c’est une idéologie dont l’application est néfaste pour toute l’humanité.

    31-12-2017 om 15:37 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    29-12-2017
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    Natruna critique
    le communiqué de presse de l'"Agoudath Israel" américaine

     

     

    NATRUNA critique le communiqué de presse de la section américaine de l'Agouda qui applaudit la décision Trump sur Jérusalem.

     

    NATRUNA rappelle que le Rav de Satmar dans "VaYoel Moshe" a expliqué que si on commence à être en bon termes avec les idolâtres, à long terme, il n'y a plus de différence dans le consentement. Malheureusement, cela se confirme.

     

    Le Hilloul HaShem est énorme quand il est fait par des Juifs Shomrei-Thora et Mitsvoss vêtus d’un habit pieux.

     

    En annexe :  "אגודת ישראל" אין אמעריקע

     

     

    Bijlagen:
    אגודת ישראל'' אין אמעריקע''.jpg (145.2 KB)   

    29-12-2017 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    26-12-2017
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    Qui a besoin de l'antisémitisme ?



    Qui a besoin de l'antisémitisme ? (1)

    Deuxième partie

    Tous les passages qui suivent sont extraits du Grand Bêtisier et des Poubelles de l’Internet.

    L’invention du peuple juif

    Shlomo SAND : Qu’a donc inventé le post-sioniste Sh. SAND http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=2950005

    L’origine juive des palestiniens

    L’origine de l’ancien testament »

    … Dieu a déclaré devant tout le monde que Yisroel, en tant que peuple de la Loi de Dieu, doit être un instrument dans sa main pour l’illumination et la civilisation des nations. Il a ainsi amené à la connaissance de tous les hommes l’appel et les attentes de Yisroel, que chaque membre de celui-ci soit d’une nation «sainte», uniquement dirigée vers ce qui est moralement bon et satisfaisant pour Dieu, afin que si jamais il devenait infidèle à sa sainte mission, le plus petit garçon des autres nations pourrait lui rappeler sa vocation et ses obligations

    Commentaire de Rav S. R. HIRSCH sur Deutéronome 26, 18-19

     « Texte sumérien et genèse »

    Les textes sumériens, tels que le Code Hammourabi, l’épopée de Gilgamesh ne contredisent, n’infirment pas la Torah et sont connus de tout étudiant lycéen.

    Egypte Ancienne : le Patriarche Joseph a été vice-pharaon[1].

    « Seul le sol des prêtres n’a-t-il pas acheté, etc. ». Ici, nous voyons un contraste complet, qui s’oppose à cette hypothèse qui s’est enracinée dans les vues de tant de gens, que Moïse avait appris et adopté sa sagesse juridique et religieuse des Egyptiens. Les enseignants supposés de Moïse, les prêtres égyptiens, possédaient des terres, plus, après l’altération à l’époque de Joseph, étaient les seuls propriétaires réels de la terre, et avaient en outre un revenu fixe assuré de l’Etat. Nos Cohanim ne possédaient aucune terre et ne recevaient aucun revenu des fonds publics, mais dépendaient pour leur existence de la bonne volonté et du respect des particuliers. Si Moché Rabbénou, la paix soit sur lui, avait été un « Moïse », il aurait pris d’autres dispositions pour sa propre tribu …

    Genèse 47, 22 Commentaire du Pentateuque par S.R. HIRSCH

     Toute l’argumentation profonde et la documentation érudite qui suivent sont louables :

    « La création de l’antisémitisme

     Précision sur l’origine des termes : sémite, sémitique, sémitisme …

    En réalité, le terme de sémitisme provient de l’hébraïsant Sebastian MÜNSTER[2]. Son effigie figurait sur les billets de banques de 100 marks RFA.

     

    Référence supplémentaire concernant Theodor FRITSCH : « Ein Vordenker der Judenhasser »

    Der Holocaust hatte viele Wegbereiter, einer davon war der Leipziger Publizist Theodor Fritsch. Sein „Handbuch der Judenfrage“ war selbst für Hitler Pflichtlektüre.

    Von Peter FASEL http://www.zeit.de/2013/46/theodor-fritsch-antisemitismus-kaiserreich

    Précision concernant l’opuscule « Le Juif International » de Henry FORD

    Cet opuscule est malheureusement toujours réédité et diffusé dans plusieurs pays arabes et en Iran.

    Comment les sionistes ont empêché le plan de sauvetage des juifs 

    Félicitations pour vos propos au sujet de la conférence d’Evian.

      « Là où l’antisémitisme n’existe pas, le sionisme le fabrique »

     https ://twitter.com/JuifsInfos

    L’endoctrinement des Juifs et l’arnaque de l’Antisémitisme

    Après avoir tenté de faire le tour de cette étude, conscients que le sujet est inépuisable, en tant que Croyants, Juifs antisionistes fidèles à la Thora, nous invitons les lecteurs à adresser leurs commentaires tant à nous qu’à l’auteur.

    Shmiel Mordche BORREMAN



    [1] Rabbin Dr Raphael BREUER: „Der erster Jude an der Spitze eines nichtjüdisches Staatswesen“

     

    [2] Sebastian MÜNSTER (1488 - 1552) und die Begründung der Semitistik  Von Prof. Dr. Hartmut BOBZIN, Erlangen (Gastvortrag in Heidelberg 1996): http://semitistik.uni-hd.de/muenster.html

    26-12-2017 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Qui a besoin de l'antisémitisme ?

     
    Première partie

    En guise de réaction à notre article « Le Sionisme est très dangereux ! » (Yechouroun » du 21.09.16, nous avons reçu le lien vers cette longue étude. L’auteur s’est donné comme pseudonyme NEO Moise, le moindre qu’on puisse dire que c’est audacieux (de Moïse à Moïse …). Nous le remercions d’avoir repris dans son blog[1]  des links vers notre blog Yechouroun.

    Cette très intéressante étude est basée en grande partie sur des recherches Internet et contient « à boire et à manger », des pans entiers d’érudition, mais aussi des pièces puisées dans le grand Bêtisier de l’Internet.

    Nous ajouterons juste un petit commentaire, une remarque, une précision (en bleu) à l’un ou l’autre point de cette étude en procédant dans l’ordre. Pour comprendre nos commentaires, veuillez avoir lu au préalable ce que l’auteur a écrit.   

    Qui a créé le mouvement sioniste ?

    Excellent exposé ! On doit ajouter que le Dr. HERZL avait un conseiller britannique du même genre : Encore un William, W. HECHLER (1845-1931) auteur de « The Restauration of the Jews in Palestine » (1884). De même que le révérend Blackstone, cet énergumène est généralement passé sous silence dans la propagande sioniste destinée au grand public.

    Herzl

    Le choix de Herzl plutôt que d'un vrai juif sioniste n'est pas un hasard, Herzl est un juif qui avait honte de ses origines.
    Mais en fait, le principal objectif et problème du mouvement sioniste, c'est d'obliger les juifs d'Europe à partir dans les colonies :

    "J'ai eu une idée formidable : attirer des antisémites honnêtes et les inciter à détruire les propriétés juives." Theodore Herzl 

     Propos repris presque texto par BEN GURION :

     « J’avouerais sans honte que si j’en avais le pouvoir comme j’en ai la volonté, je choisirais un groupe de jeunes gens efficients, intelligents, décents, dévoués à notre idéal et brûlant du désir d’aider à la rédemption des Juifs, et je les enverrais dans les pays où les Juifs se vautrent dans la coupable satisfaction d’eux-mêmes. »

    « La mission de ces jeunes gens serait de se déguiser en non-Juifs, et mettant en pratique le sionisme brutal, de molester ces Juifs avec des mots d’ordre antisémites, tels que « sales Youpins ! », « les Juifs en Palestine ! » et autres gentillesses. Je puis garantir que les résultats, en ce qui concerne une immigration considérable (de ces pays) en Palestine seront dix mille fois supérieurs à ceux obtenus par les milliers d’émissaires qui depuis des dizaines d’années ont prêché à des sourds[2]. »

     Un portait sans retouche ! Mais après, il faut aussi prêter attention à son secrétaire le Dr. Max NORDAU (1849-1923) et aussi à l’homme qui a forgé le terme ‘Sionisme’ et qui est devenu un fougueux opposant au nationalisme juif « Nationaljudentum », le Dr Nathan BIRNBAUM.

    Max NORDAU (-1923)

    Dans la propagande sioniste pour large public, le personnage est généralement occulté.

    Comme le Dr. Th. HERZL, il est né à Budapest, il a été journaliste à Paris où ils ont fait connaissance en 1892. Fils de rabbin social-darwiniste, critique d’art et de philosophies[3] et politique, auteur de plusieurs ouvrages et du terme « Art dégénéré » (Entartete Kunst)[4]  Avocat d’une régénérescence des Juifs européens par la culture physique, et par la suite d’un « sionisme musclé ». Il fut un des premiers adhérents au mouvement sioniste participant à tous les congrès sionistes jusqu’en 1911, conseiller de Herzl sur tout le problème sioniste. Défenseur du sionisme politique, il s’opposa à Achad Ha’am[5] et Nathan BIRNBAUM. Co-auteur du programme de Bâle, il a refusé de succéder à Herzl à sa mort, mais continua à être le conseiller politique de l’organisation sioniste David WOLFFSOHN. Expulsé de France comme sujet autrichien en 1915, s’est réfugié en Espagne et de là est parti en Angleterre sur l’invitation de WEIZMANN. Sa proposition musclée de transférer 500000 Juifs en Palestine pour la rendre effectivement Juive, il s’est retiré et vécut ses deux dernières années de vie en France. Il a critiqué l’application de la Déclaration Balfour disant qu’il n’en restait plus que la carcasse. Un de ses admirateurs est … NETANYAHU qui a publié à son sujet[6].

    Source en autres : le professeur sioniste Robert S. WISTRICH[7]

    Nathan BIRNBAUM (1864-1937)

    -         Dr. Nathan BIRNBAUM : Tsadik méconnu des temps modernes[8] 

    -         Danger : risque d’instauration d’un califat sioniste en France [9]

    Le projet de Herzl n’aurait eu aucune chance sans l’appui du Mizrahi.[10]

    Midrash : « Tant que les haches, le métal, étaient seuls, les arbres n’avaient rien à craindre. Lorsque des mauvaises branches sont devenues des manches, ils avaient tout à craindre. »

    Les Juifs et leurs porte-paroles légitimes, les Rabbins, étaient au début dans leur immense majorité contre le sionisme (mais malheureusement pas immunisés).

    Références détaillées dans les livres du Prof. Y. M. RABKIN (Montréal)

    -         Comprendre l’État d’Israël. Idéologie, religion et société http ://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php ?ID=2887672

    -         Au nom de la Thora. Une histoire de l’opposition juive au sionisme. http ://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php ?ID=5

    Manifestation du Betar en Allemagne nazie, en 1934

    Détrompez-vous ! Ce genre de photos, livres et aussi objets sont très prisés, il y a des collectionneurs aux prix forts, tant parmi les sionistes que les post-sionistes. Reste à expliquer pourquoi dès 1937, les Nazis sont devenus, du moins officiellement, contre le sionisme.

    Signalons par exemple : Alfred ROSENBERG[11], criminel de guerre condamné à Nuremberg en 1946 : « Der staatsfeindliche Zionismus « (1922) 1938 – 88 pages, qui fournit la réponse

    Shmiel Mordche BORREMAN



    [2] Cité par A. LILIENTHAL, What Price Israel, p 195

    [3] A l’attention de Yousef HINDI, NORDAU rejeta virulemment la Cabale comme superstition !

    [4] Terme repris par les nazis pour désigner l’Art qui ne leur convenait pas !

    [5] Asher GINZBERG, voulait un sionisme à connotation spirituelle, participa aux négociations de la Déclaration de Balfour

    [7] Auteur de From Degeneration to « muscular Judaism

    [10] Nom du mouvement sioniste religieux fondé en 1904 par le rabbin Isaac Jacob Raines

    [11] Il est surtout connu pour son ouvrage anti-Juif « Le mythe du 20ème siècle »

    26-12-2017 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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