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ברוך הבא!    السلام عليكم!

Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniques YECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora.
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    Thora contre national-judaïsme (sionisme)
    16-09-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.MYZ: Les trois questions qui furent posées à Hillel
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     A l’approche de Yom Kippour, nous vous proposons un exposé rabbinique de haute qualité du savant talmudique Reb Moshe Yéhouda ZILBERSTEIN שליט"א. 

     

     

    Les trois questions qui furent posées à Hillel


     

     La גמרא[1] nous raconte l'histoire remarquable de deux hommes qui parièrent une très large somme d'argent qui reviendrait à celui d'entre eux deux qui parviendrait à mettre en colère הלל הזקן ז״ל (Hillel l'Ancien, de mémoire bénie). הלל était connu pour son extraordinaire patience, et les deux hommes se lancèrent dans une compétition pour voir lequel parviendrait à lui faire perdre son calme.

     

    L'un d'eux se rendit chez הלל un Vendredi, alors que הלל prenait son bain pour se préparer au שבת. De l'extérieur, il appela הלל, qui s'empressa de s'envelopper dans une tunique et alla ouvrir la porte. L'homme dit à הלל qu'il avait une question à lui poser : « Pourquoi les têtes des Babyloniens sont-elles rondes ? ».

     

    הלל répondit : « Tu as posé une excellente question ! », et il lui expliqua que les sages-femmes en Babylonie étaient ineptes, et que leur incompétence lorsqu'elles aidaient une femme qui accouchait était la cause de ces têtes à la forme étrange.

     

    הלל retourna dans son bain, et le même homme frappa à nouveau à la porte. Cette fois, il demanda à הלל pourquoi les habitants de Tarnoud avaient une vue pitoyable. Là encore, הלל complimenta l'homme pour son « excellente question », et lui expliqua que ces gens vivaient « dans des régions sableuses », ce qui affectait leurs yeux. L'homme frappa une troisième fois à la porte pour demander à הלל pourquoi les Africains avaient de gros pieds. הלל répondit que ces gens vivaient près des eaux, et cela rendaient larges leurs pieds.

     

    À première vue, cette histoire est racontée simplement pour démontrer la patience et l'humilité sans limite de הלל, qui répondit calmement et respectueusement aux questions ridicules qui lui étaient posées, alors qu'il se dépêchait de terminer ses préparations du שבת le Vendredi après-midi. Rien que cela suffirait à être inspirant et instructif, plus particulièrement en cette période des עשרת ימי תשובה (dix jours de repentance). Mais en y regardant de plus près, ces trois questions sont profondes, et les réponses données par הלל sont d'une grande pertinence pour cette période cruciale de l'année.

     

    Lorsque la גמרא raconte que cette histoire s'est déroulée à ערב שבת, ce pourrait très bien vouloir dire qu'elle a eu lieu la veille du grand שבת, c'est-à-dire יום כיפור, que la תורה appelle שבת שבתון. Dans les dernières heures avant הלל, יום כיפור « prenait son bain », c'est-à-dire qu'il s'adonnait au processus de purification qui doit nous occuper toute la journée durant ce temps. Et c'est en ayant cela à l'esprit, c'est-à-dire ses préparations intensives de יום כיפור, que הלל répondit aux questions de cet homme.

     

    La première question se rapportait aux « têtes rondes » des Babyloniens. Ailleurs[2], la גמרא décrit les Babyloniens comme des gens « insensés », parce qu'ils mangeaient « du pain avec du pain ». Cela a été expliqué comme voulant dire que les Babyloniens menaient leurs vies comme un cycle interminable de travail et de consommation. (Comme dans notre génération, où les gens ne pensent qu'à travailler, amasser de l'argent, et consommer.) Ils travaillaient pour manger, et mangeaient pour travailler ; ils travaillaient pour gagner de la פרנסה qu'ils utilisaient pour manger afin d'avoir l'énergie de travailler le lendemain. Leurs vies étaient « rondes », tournant incessamment dans ce cycle, sans but, objectif ou signification. הלל expliqua que c'est le résultat des « sages-femmes » incompétentes. Or, nous savons que « sage-femme » est un euphémisme régulièrement employé par חז״ל pour désigner ceux qui sont censés guider et œuvrer au développement du peuple, tout comme une sage-femme guide un bébé hors du ventre. Les רבנים ont échoué dans leur responsabilité de guider et inspirer le peuple à trouver un sens plus élevé à leurs vies, et c'est ainsi que les gens se sont retrouvés coincés dans une course de rats incessante, sans se pauser afin de contempler et réfléchir sur le but de tout cela.

     

    Les habitants de Tarnoud sont décrits ailleurs[3], dans la גמרא, comme une société immorale et hédoniste, et la question fut donc posée quant aux raisons pour lesquelles leur « vue », c'est-à-dire leur perception de la vie, était si « pitoyable ». Ils considéraient la vie comme n'étant rien d'autre qu'une opportunité de s'adonner aux plaisirs, et c'est ce à quoi ils passaient leur temps. הלל expliqua que c'est parce qu'ils vivaient dans le חול (« sable »), un terme qui signifie également « profane » ou « jour de la semaine ». Ces gens n'avaient pas l'avantage du שבת, qui refocalise notre attention sur השם ית׳ et la spiritualité, nous rappelant que la vie est bien plus que les plaisirs et la complaisance. Celui qui ne vit que dans le חול, sans expérimenter le plaisir spirituel du שבת, a une perspective pitoyable de la vie, pensant que la satisfaction ne peut être atteinte que par des plaisirs matériels, physiques ou charnels.

     

    Enfin, הלל traita de la question des « gros pieds » des Africains. Les « gros pieds » sont un euphémisme employé par חז״ל pour désigner la richesse. Ailleurs, חז״ל font effectivement remarquer que les « pieds » sont le symbole des possessions matérielles d'un individu, puisqu'ils lui permettent de « tenir debout », c'est-à-dire pourvoir à ses besoins. Les Africains avaient de « larges pieds » parce que, comme l'expliqua הלל, ils vivaient près de « l'eau », qui est un euphémisme bien connue pour désigner la תורה. Le secret de la réussite matérielle est de s'adonner régulièrement et assidûment au לימוד תורה, comme nous l'apprenons de la célèbre משנה de [4]אבות, où il est dit : אם אין קמח אין תורה, אם אין תורה אין קמח « S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Tôroh ; s'il n'y a pas de Tôroh, il n'y a pas de farine ! ». Évidemment, nous devons travailler pour gagner notre vie (d'où le fait que la משנה commence par dire אם אין קמח אין תורה « S'il n'y a pas de farine, il n'y a pas de Tôroh ! » Si l'on n'a rien à manger, on ne pourra pas étudier sereinement et librement la תורה), mais la clef de la réussite réside dans le temps consacré chaque jour au לימוד תורה (c'est pour cela que אם אין תורה אין קמח « s'il n'y a pas de Tôroh, il n'y a pas de farine »).

     

    C'est à tout cela que nous devrions réfléchir pendant que nous prendrons nos « bains » et tenterons de nous purifier en préparation de יום כיפור. Alors que nous réfléchissons et faisons un compte rendu de nos vies, nous devons nous demander si nous vivons pour un but supérieur, si nos priorités sont bien ordonnées, et si nous mettons suffisamment de temps de côté, chaque jour, pour le לימוד תורה. À travers cette הלל, גמרא nous enseigne que beaucoup d'entre nous gâchent leurs vies, les passant à courir derrière la richesse et les plaisirs, sans prendre le temps de penser à un objectif plus élevé et significatif.

     

    Maintenant, durant cette période des עשרת ימי תשובה, avant יום כיפור, c'est là que nous avons besoin de nous arrêter pour réfléchir sur ce que devraient être nos objectifs, et quels sont les changements que nous devrions consentir à faire pour les atteindre

     

    http://judaismevssionisme.blogspot.be/.



    [1]    שבת דף יח, עמוד א

    [2]    ביצה דף טז, עמוד א

    [3]    יבמות דף טז, עמוד ב

    [4]    פּרק ג, משנה יז

    16-09-2018 om 09:53 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    04-09-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.SAGESSE TALMUDIQUE
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    Sagesse Talmudique


     


    A CAUSE DES PÉCHÉS des Juifs, les non-Juifs sont punis également ; Rabbi Yoshia enseigne : Si les peuples savaient qu’ils se font punir à cause des Juifs, ils placeraient deux gardiens auprès de chaque Juif pour qu’il ne transgresse pas la Torah. Non seulement, ils  ne font pas ainsi, au contraire, ils font pire : ils empêchent les Juifs de s’occuper de la Torah et d’accomplir les commandements. Si les Juifs transgressent la Thora, le monde entier se fait punir, par contre s’ils La gardent, le monde entier est béni grâce à eux. – (Midrache Tan’houma, Be’houkhossai 135)


     


    Ces paroles sages ont été prononcées à l’époque des persécutions de la Rome impériale. Qui, de nos jours, gêne les Juifs à accomplir pleinement leur devoir ? Ce sont les Sionistes et leurs acolytes, que ceux-ci soient de naissance juive ou non, et ceux qui les soutiennent.

    04-09-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    02-09-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.TORAH CONTRE SIONISME: PSAUME 20: 8 -10
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    La Thora contre le sionisme


    Le Roi David, chantre de l’Eternel, dit dans les Psaumes :

    « Que les uns se fient aux chars, les autres aux chevaux, nous nous réclamons, nous, de l’Eternel, notre Dieu. Ceux-là plient et tombent, et nous demeurons debout, plein de force. Eternel, viens à notre secours ! Que le Roi nous exauce le jour où nous l’invoquons ! »

    (Psaume 20 : 8-10)

    Illustration : Militarisme, Terrorisme d’Etat Sioniste

    02-09-2018 om 10:58 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-08-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.« Tu aimeras l'étranger ! »


    « Tu aimeras l'étranger ! »


     

    « Le Judaïsme n'est pas une « religion » raciste et n'en déplaise aux sites de propagandes anti-juives et anti-Talmudiques qui pullulent sur Internet, ni la Torah ni le Talmud ne prêchent la haine et la discrimination à l'égard des non-Juifs… »


     

    19-08-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    06-08-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Boycott HP
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    Boycott HP

     

     

    Chers frères et sœurs Juifs, fidèles à la תורה et חכמינו ז"ל,

     

    Ne nous rendons pas complices des crimes que les criminels sionistes font en notre nom envers la population d’un pays qui n’est pas le leur.

     

    Il nous faut boycotter tout ce qui contribue au sionisme et à la survie d’une entité anti-Thora.

     

    Soyons solidaires avec toutes les victimes de ce fléau qu’est le sionisme.

     

    מלחמה לד' בעמלק הציוני

     


    L’image qui accompagne le texte est reprise du site http://europalestine.com/


    06-08-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    27-07-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Yechouroun Documentation : JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE par Bernard THOMAS (août 1939)
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    Yechouroun Documentation historique

     

    Ce document diplomatique historique est révélateur, de la plus haute importance pour les chercheurs droits et sincères. Dès le départ, nous attirons votre attention sur  la conclusion remarquable dont la diplomatie française était capable. A l’impossible, nul n’est tenu,  mais puisse t’elle s’ y prendre exemple et s’en inspirer de nos jours !

     

    Bernard Thomas : « LE PROBLEME JUIF –

    II. JUIFS, ARABES ET ANGLAIS EN PALESTINE »

    in :  ‘Le Mois’ synthèse de l’activité mondiale, 9ème année, n° 103 (août 1939)

     

    « Nous nous trouvons devant une situation paradoxale. On doit admettre que les Arabes de Palestine sont tout aussi capables de se gouverner eux-mêmes que le sont les Arabes de l’Irak  et de la Syrie. Les juifs de Palestine, cela est clair, sont tout aussi aptes à se gouverner eux-mêmes que n’importe quelle autre communauté organisée et évoluée en Europe.  Cependant, réunis par le mandat, les deux peuples sont incapables de se gouverner eux-mêmes. »

     Rapport de la Commission royale, page 362

     

    Ce qui doit frapper un observateur impartial des problèmes politiques mondiaux, c’est la disproportion évidente qui existe entre l’abondance de l’information qui nous est fournie sur le problème palestinien d’une part, et la compréhension insuffisante de ce problème d’autre part.  La raison de cette disproportion est claire : la grande majorité des publications relatives à la Palestine n’émane nullement d’observateurs impartiaux, mais de partisans.  Le but de tant d’articles est moins d’exposer le fond même de la question que d’influencer les lecteurs en faveur d’un des camps en présence. Or, il y a en Palestine trois camps différents : les Anglais, les Arabes, les Juifs. Les antagonismes entre les parties s’entremêlent avec les grands problèmes impérialistes, avec la lutte des pays de l’Axe et  les pays démocratiques.  Le problème se complique encore du fait que le mouvement nationaliste arabe palestinien n’est qu’une partie d’un mouvement plus vaste, tandis que le mouvement national juif, le sionisme, est lié à l’ensemble du problème juif mondial, que nous avons analysé dans notre dernier article.

    La question est donc complexe.  Ce que nous proposons ici, c’est de présenter les faits mêmes, leur évolution et leur loi, sans nous laisser influencer par des sympathies ou antipathies préconçues.  Nous commencerons donc par l’exposé des fondements historiques de l’imbroglio actuel.

     

    L’importance de la Palestine pour la Grande-Bretagne

     

    C’est l’évolution de la technique moderne qui a donné à ce petit pays une importance stratégique considérable.

    Par suite du perfectionnement des moyens de locomotion et de l’agrandissement du rayon d’action des armes, la Palestine est devenue un contrefort du canal de Suez.  Les progrès de l’aviation et de transport transdésertiques ont accentué son importance : la Palestine est une des portes d’entrée de l’Arabie et, en même temps, un bastion sur la route des Indes. D’autre part, le pétrole est à la base des moyens de transports modernes : l’Arabie contient des gisements importants de ce produit et un pipe-line conduit le pétrole de l’Iraq à Haïfa. Enfin, la Méditerranée a une valeur stratégique en elle-même ; pour pouvoir la contrôler, il faut posséder des points d’appui dans son bassin oriental : l’île de Chypre et Haïfa jouent ce rôle pour la Grande-Bretagne et se complètent mutuellement.

    Il suffit de mentionner ces faits pour comprendre l’intérêt que l’Angleterre (aussi bien que l’Italie) porte à la Palestine, et pour reconnaître dans quelle mesure le conflit judéo-arabe est influencé par la situation politique mondiale.

    Quand au conflit lui-même, résultat de deux mouvements nationalistes dont les buts sont opposés, il a ses racines dans les promesses difficilement ajustables faites par les Anglais aux Arabes et aux juifs depuis le début de la guerre mondiale.  Seuls ces faits historiques, peu connus du public, donnent la clé des difficultés du problème palestinien.

     

    Les promesses britanniques aux Arabes[1]

     

    La Turquie étant entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne, les alliés se proposèrent comme un de leurs buts de guerre le partage de l’empire ottoman.  Des conversations diplomatiques et secrètes aboutirent à la signature d’un traité connu sous le nom de « traité Sykes- Picot » Ce document prévoyait le partage de la péninsule arabe entre la Grande-Bretagne et la France. L’intérieur de la péninsule, ainsi que les Etats arabes du Hedjaz et du Yémen  qui jouissaient d’une certaine indépendance au sein de l’empire turc, devaient devenir des Etats indépendants, mais soumis à l’influence  des deux puissances occidentales.  Les parties les plus développées et les plus importantes de la péninsule devaient, par contre, être placées sous le contrôle immédiat des puissances victorieuses.  La Grande-Bretagne se réservait l’Iraq, la France la Syrie (la région Mossoul-Kirkuk étant originairement attribuée à la France). Enfin, la partie méridionale de la Syrie devait être constituée en territoire distinct, soumis au contrôle commun de la Grande-Bretagne, de la France et de la Russie.

    Ainsi fut créée la Palestine…

     

    Avant de partager la peau de l’ours, il s’agissait pourtant de l’abattre. Pour ce, les alliés, et surtout la Grande-Bretagne, s’efforcèrent de gagner les sympathies des Arabes. Le traité Sykes- Picot fut élaboré en 1916.  Dès 1915, le haut commissaire britannique en Egypte, Sir Henry Mc Mahon, s’était abouché par des intermédiaires avec le shérif de la Mecque, Hussein, dont les velléités antiturques lui avaient été rapportées. Gagner Hussein devait apparaître comme une entreprise d’autant plus importante que le sultan – calife de Constantinople avait déclaré la guerre « sainte » contre les Alliés, déclaration dont, d’ailleurs le danger devait être fortement diminué par la défection éventuelle du souverain des lieux saints de l’Islam, descendant d’une famille apparentée au prophète.

     

    Devant les avances  de la Grande-Bretagne, Hussein entre en correspondance avec Sir Mc Mahon tout en pressentant les autres princes de la péninsule et les cercles clandestins des nationalistes arabes. Ainsi, il envoie son fils Feyçal à Damas, où celui-ci entre en contact avec des sociétés  nationalistes secrètes qui, par son intermédiaire, communiquent à Hussein les conditions qu’il devra poser à l’Angleterre.  Hussein fait siennes ces propositions et demande à Sir Mc Mahon l’indépendance de l’Arabie entière, y compris l’Iraq et toute la Syrie (la Palestine incluse)

     

    Dans sa réponse, datée du 24 octobre 1915, Sir Mac Mahon déclare que la Grande-Bretagne est prête à accepter ces conditions, mais sous deux réserves importantes :

     

    « Les deux districts de Mersina et Alexandrette ainsi que des parties de la Syrie situées à l’ouest des districts de Damas, Homs, Hama et Alep ne peuvent être considérés comme entièrement arabes et doivent être exclus des frontières exigées…

    « Quand aux vilayets de Bagdad et de Basra, les Arabes doivent reconnaître que la position et les intérêts de la Grande-Bretagne rendent nécessaires des arrangements administratifs spéciaux, en vue de la protection de ces territoires contre les attaques étrangères, de l’augmentation du bien-être de la population locale et de la sauvegarde de nos intérêts économiques mutuels[2]

     

    Dans sa réplique du 5 novembre, le shérif écrit qu’il veut bien accepter l’arrangement proposé par la Grande-Bretagne au sujet de Mersina, ainsi que l’établissement d’une administration britannique siégeant à Bagdad, pourvu que cet établissement ne soit que tout à fait passager. Quant aux territoires syriens mentionnés plus haut, Hussein déclare ne pas pouvoir accepter les contre-propositions anglaises :

     

    « Les deux vilayets de Alep et de Beyrout, ainsi que leurs régions côtières, sont purement arabes et il n’y a pas de différence entre un Arabe musulman et un Arabe chrétien : tout deux descendent des mêmes ancêtres. »

     

    Les points cités ont une importance capitale.  Du côté sioniste, ont n’a cessé d’affirmer que la Palestine avait été exclue par Mc Mahon des limites du futur Etat arabe. Or, il n’en est rien. Le « sandjak de Jérusalem », qui d’ailleurs se trouve au sud de Damas, n’est même pas mentionné, et  dans sa lettre du 14 décembre, Sir Mc Mahon déclare ouvertement que, quant aux régions syriennes sus-mentionnées, il s’agissait là des régions où l’intérêt de la France est impliqué. Enfin il faut constater que Hussein ne consentit pas à cette exclusion.

     

    Les Arabes entrèrent en lice aux côtés des Alliés.  Mais vers la fin de 1917, deux faits nouveaux éveillèrent leur méfiance à l’égard des puissances occidentales.  Ce furent la publication du traité Sykes-Picot par les bolchéviks, en Russie, et la déclaration de Balfour.

     

    En décembre 1917, Hussein fut informé- par les Turcs- de l’existence du traité Sykes-Picot.  Il s’adressa aussitôt au successeur de Sir Mc Mahon, Sir R. Wingate, en le priant de lui faire savoir clairement si, oui ou non, la Grande-Bretagne tiendrait ses engagements envers les Arabes.  Le haut commissaire lui télégraphia que le traité Sykes-Picot n’était qu’un projet, élaboré d’ailleurs avant l’alliance avec les Arabes.  En outre, le représentant de la Grande-Bretagne à Djeddah répéta solennellement, dans une note du 8 février 1918, les promesses de son gouvernement.

    Quant à l’interprétation de la « déclaration de Balfour » qui contenait la promesse du gouvernement britannique de contribuer à la création d’un foyer national juif en Palestine, le commandant britannique Hogarth fut envoyé auprès de Hussein pour lui déclarer catégoriquement  « que l’établissement des juifs se poursuivrait dans la mesure où cela serait compatible avec la liberté tant économique que politique de la population existante », comme le dit récemment le ministre MacDonald lors de la réunion de la commission des mandats de la S.D.N. (Times du 16 juin 1939) Lors de cette déclaration, le ministre omettait cependant de mentionner une autre promesse britannique, faite dans une note diplomatique adressée au printemps 1918 à sept notables arabes et dont le texte peut être consulté dans le livre sus-mentionné d’Antonius.  Le gouvernement de Sa Majesté y spécifiait que dans les pays arabes indépendants d’avant-guerre aussi bien que dans tous les territoires arabes conquis  avec l’aide des Arabes jusqu’alors (cette région comprenait le sud de la Palestine, Jérusalem y compris), « le gouvernement de Sa Majesté reconnaissait l’indépendance complète et souveraine des Arabes habitant ces territoires »

     

    Cette note se référait expressément aux déclarations du haut commandement militaire en Palestine qui, lors de la prise de Jérusalem, avait renouvelé la promesse de l’indépendance arabe.

    Lors de la Conférence de la Paix, Feyçal vint en Europe pour appuyer le point de vue arabe.  Il fut assez mal reçu, et les Anglais lui recommandèrent de se mettre d’accord avec les sionistes, en « appuyant » cette recommandation par le rappel de la nécessité où étaient les Arabes de rester en relations amicales avec la Grande-Bretagne.  Sous cette pression, Feyçal signa avec le représentant des sionistes, le docteur Weizmann, un « traité » dans lequel il reconnaissait la colonisation juive en Palestine ; mais il subordonna expressément, d’une manière catégorique, la validité de ce traité à l’acceptation par la Conférence de la Paix des demandes arabes formulées par son père.  Acceptation qui ne fut pas obtenue. Le « traité » Feyçal – Weizmann ne devint donc jamais légal, et d’ailleurs les Arabes au nom desquels Feyçal prétendait parler n’auraient jamais reconnu le sionisme, comme le démontrent clairement les résolutions prises par le grand congrès général de Syrie du 2 juillet 1919, congrès national dont les délégués furent élus par les Arabes musulmans et chrétiens.

     

    LES PROMESSES AUX JUIFS

     

    Deux considérations amenèrent la Grande-Bretagne à s’intéresser au sionisme : d’une part elle espérait pouvoir contrôler plus effectivement la Palestine par l’importation d’une population juive qui, entourée d’Arabes, lui serait obligatoirement dévouée[3]  D’autre part, les hommes politiques anglais comptait gagner par une politique pro-sioniste les sympathies des juifs de l’Europe centrale et de l’Amérique.  Cette assertion est démontrée exacte par un document qui, à notre connaissance, n’a jamais été publié en français et qui nous est connu grâce à la publication par les bolchéviks des documents diplomatiques de cette époque.  Il s’agit d’un « Mémorandum de l’ambassade de Grande-Bretagne à St-Pétersbourg, remis au ministre des Affaires étrangères de Russie S.D. Sasonoff » et daté du 13 mars 1916[4].

    On y lit :

    « Grâce à l’exploitation de l’idée sioniste, des résultats politiques importants peuvent être acquis. Parmi ceux-ci mentionnons la possibilité de gagner les éléments juifs de l’Est, des Etats-Unis et d’autres pays pour la cause des Alliés…Le but du gouvernement de Sa Majesté est de trouver une formule d’entente qui pourrait paraître attrayante pour la majorité des juifs et qui faciliterait la réalisation d’un arrangement qui assurerait l’appui juif.  De ce point de vue le gouvernement de Sa Majesté est porté à considérer qu’un projet qui permettrait aux juifs de prendre en leurs mains la direction des affaires intérieures de la Palestine (à l’exclusion de Jérusalem et des lieux saints) dès que leurs colonistes seraient suffisamment forts pour pouvoir entrer en compétition avec la population arabe, serait le plus attrayant… »

     

    Le 2 novembre 1917 le ministre britannique Balfour écrivit une lettre à M. de Rothschild, dans laquelle il déclarait que « le gouvernement britannique voulait contribuer à la fondation d’un ‘foyer national juif en Palestine’, tout en sauvegardant les « droits civils et religieux » des Arabes.  C’est la célèbre « déclaration de Balfour » qui plus tard fut incluse dans le mandat britannique sur la Palestine.

    « Le terme « foyer national »- déclare le ministre MacDonald dans le discours mentionné plus haut- qui fut utilisé dans la déclaration et le mandat était un terme quelque peu ambigu, ouvert  

    à diverses interprétations. »

     

    Cette formule fut le résultat d’un compromis entre les ministres qui envisageaient la création future d’un Etat juif et de ceux qui n’étaient pas de cet avis[5]  On ne mentionne pas la possibilité d’un « Etat » juif,  on ne promet même pas de transformer la Palestine en foyer national, mais uniquement d’établir un foyer national juif en Palestine.  En outre, la Palestine de 1917 comprenait les territoires à l’est du Jourdain qui, plus tard, furent séparés du reste du pays pour former l’Etat arabe de la Transjordanie.  Quant aux « droits civils et religieux » des Arabes, ce terme était, comme nous l’avons indiqué plus haut également « ouvert à diverses interprétations »

    Loin de préciser le sens de la politique britannique, l’article 6 du mandat ne fit que renforcer l’incertitude : « Tout en veillant à ce qu’il ne soit pas porté atteinte aux droits et à la situation des autres parties de la population, l’Administration de la Palestine facilitera l’immigration juive dans des conditions convenables »

    C’est avec raison que lors de la réunion de la Commission des Mandats du 21 juin 1939 le représentant britannique, Lord Hankey put déclarer qu’il s’agissait là « d’une formule très générale, très souple.  Elle ne contient pas un mot comment elle doit être mise à exécution[6] .

     

    Les sionistes qui avaient formé un bataillon de volontaires combattants dans les rangs de l’armée britannique en Palestine ne pouvaient ni connaître les promesses britanniques aux Arabes, ni prévoir les interprétations judicieuses du mandat, ni la séparation des deux tiers de la Palestine sous le nom de « Transjordanie ».  La déclaration Balfour souleva l’enthousiasme de grandes masses de la petite bourgeoisie juive qui croyait voir, dans cette promesse, le fondement d’un nouvel Etat juif, la fin de ses maux pour le « peuple élu ».

    Telle est l’histoire diplomatique de la Palestine qui, en soi, explique les troubles presque permanents qui ensanglantèrent ce pays et qui se sont répétés sous des formes différentes en 1921, 1923, 1929, 1936, 1938.  La terre sainte a été deux fois promise : aux Arabes qui aspirent à la liberté nationale d’un pays qui depuis des siècles est arabe, et dont ils ne reconnaissent d’ailleurs pas la séparation de la Syrie, aux Arabes qui veulent empêcher la transformation de leur pays en pays juif.  Elle a été en même temps promise aux juifs qui, persécutés dans tant de pays, aspirent à la fondation d’un Etat national dans un territoire auquel se rattache leur histoire nationale et religieuse, aux juifs qui ne veulent pas devenir une minorité permanente soumise au pouvoir arbitraire d’une majorité hostile et qui, tant qu’ils sont en minorité, doivent forcément combattre toutes les réformes démocratiques auxquelles aspirent les Arabes.  Enfin les Anglais veulent maintenir leur contrôle sur l’Arabie sans perdre les sympathies du monde arabe et musulman, et se voient transformés en apprentis sorciers. Tel est le fond du problème palestinien, à partir duquel nous esquisserons la situation actuelle.

     

    LA CONSTRUCTION DU FOYER NATIONAL JUIF

     

    Au moment de la déclaration de Balfour la Palestine, dans ses limites d’aujourd’hui, comptait environ 700.000 habitants, dont 50.000 à 60.000 juifs.  Actuellement ces nombres s’élèvent respectivement à 1.500.000 et 460.000 La majorité des juifs immigrés sont originaires de Pologne, de Roumanie, de Russie, des Etats baltes ; environ 50.000 viennent d’Allemagne.  Au sein de cette population qui, par suite de la prédominance des jeunes et d’une hygiène bien conduite, augmente dans une proportion de 21 pour mille par an (sans tenir compte de l’immigration), les juifs russes et allemands forment une certaine « aristocratie », tandis que les juifs orientaux, surtout les Yéménites, de caractère  et de langue arabes, sont en bas de l’échelle sociale. La propriété foncière juive comprend environ 10% de la terre cultivable (d’après les données des spécialistes sionistes, environ la moitié de l’ensemble du territoire palestinien, qui s’élève au total à 26.000 kilomètres carrés, est cultivable) 16% de la population juive sont occupés dans l’agriculture (dont environ 1/8 dans les communes collectivistes), 21% travaillent dans l’industrie et l’artisanat, 6% de la population dans les transports, 8% dans le bâtiment ; 10% appartiennent aux professions libérales, 19% sont commerçants, 6% sont rentiers, 3% sont occupés par le gouvernement ou les municipalités, 3% dans le service domestique, 8% sont chômeurs ou « improductifs »[7] 

    Inspirés par un fécond idéalisme, aidés par des capitaux très importants (plus de 100 millions de livres anglaises ont été investis), organisés d’une manière ultramoderne, les juifs ont réussi à faire sortir du sable du désert une Palestine moderne, avec de grands jardins florissants.  Avec un courage incontestable, de jeunes intellectuels et des commerçants venus de l’Est européen ont établi les fondements de leur nouvelle communauté, construit des routes, défriché la terre, lutté contre le climat pénible, les nombreuses maladies endémiques, les Arabes hostiles.

     

    L’essor économique de la Palestine a été considérable.  De 1928 à 1938 le nombre des kilowatt-heures produits par la « Palestine Electric Corp. » juive a passé de 2 millions à près de 30 millions, 5.600 entreprises juives occupent dans l’industrie et l’artisanat 30.000 personnes (produits alimentaires, vêtements et textiles, produits chimiques, occupent les premières places), la production agricole juive atteint une valeur de près de 4 millions de livres par an.  Malgré les difficultés des dernières années, la colonisation n’a pas été interrompue : 36 nouvelles colonies agricoles ont été fondées de 1936 à 1938.

     

    Non moins impressionnants sont les résultats acquis dans le domaine de la santé publique. La section d’hygiène du Conseil national juif dirige ce travail.  Des hôpitaux modernes disposant de 1.000 lits environs, plus de 60 cliniques dans les villages, 120 postes de premier secours, ont été construits en collaboration avec la Caisse-maladie de la Confédération juive de travail. A ces institutions ont doit ajouter plusieurs sanatoria, dispensaires et cliniques dentaires (sans mentionner les institutions privées)

     

    La renaissance de la langue hébraïque est un fait accompli.  Tous les journaux quotidiens et hebdomadaires juifs paraissent en hébreu.  Dans les écoles (391 écoles, sans compter les écoles gouvernementales et quelques écoles privées) contrôlées par le département de l’instruction publique de Conseil national juif, l’enseignement est donné en hébreu ; dans les jardins d’enfants (8.000 enfants) ont parle la langue de la bible. L’Université de Jérusalem est une université hébraïque.

     

    Au sein de la société juive, l’organisme le plus important est la Confédération du travail, qui joue un rôle important dans l’organisation de la production (elle englobe en plus de la grande majorité des salariés juifs, les membres des coopératives de transport, des coopératives artisanales et agricoles, elle dirige la plus grand entreprise du bâtiment) aussi bien que dans la distribution des produits (surtout par sa coopérative centrale pour la vente des produits agricoles) et le domaine des finances publiques (Banque ouvrière et diverses organisations de crédit) Par sa composition et par ses buts, elle est beaucoup moins une organisation de lutte de classe qu’un organisme de construction et de colonisation.

     

    Le plus fort parti politique juif en Palestine est le parti ouvrier, qui dirige la Confédération du travail. A droite, nous trouvons le parti religieux Misrahi et à l’extrême droite les révisionnistes, groupement du type fasciste qui compte de nombreux sympathisants parmi les jeunes et les juifs orientaux.  C’est ce parti, qui n’adhère pas à l’organisation sioniste mondiale, qui est surtout responsable des attentats anti-arabes des derniers mois. 

     

    Sans doute, le déclenchement de la guerre contre l’hitlérisme apaisera les passions en Palestine, pendant quelques temps.  Mais le problème subsiste.  Et il faudra se souvenir que les sionistes ont répondu par des protestations à la publication du dernier « Libre blanc » Leur position a été renforcée par la constatation de la Commission des Mandats, d’après laquelle la nouvelle politique britannique n’est pas conforme à l’esprit du Mandat sur la Palestine. Le Congrès sioniste de 1939 a décidé de poursuivre la lutte, de maintenir en tout état de cause l’immigration et la colonisation.

     

    LE CONFLIT JUDEO - ARABE

     

    La société juive en Palestine est une société moderne, de type européen ; la société arabe, avec ses 70% d’agriculteurs, ses 75% d’illettrés, est, malgré le développement de quelques petites industries et la poussée d’une large couche d’intellectuels, une société arriérée. 45% des terres arabes appartiennent  à 250 grands propriétaires, les paysans sont pour la plupart très pauvre et en proie à des usuriers qui ne leur prêtent qu’à 100%.

    Les deux sociétés, juives et arabes, foncièrement différentes, demeurent l’une à côté de l’autre sans se mélanger.  Il n’y a pas une population, une société palestinienne : il y en a deux, profondément séparées, à tendances autarciques, nationalistes, « exclusivistes » La tendance vers une « autarcie juive », résulte nécessairement du sionisme même : « L’économie juive aux juifs » tel est le mot d’ordre de ceux qui veulent faire de la Palestine un pays « aussi juif que l’Angleterre est un pays anglais »  C’est en raison de ce fait que la Confédération du travail n’accepte dans ses rangs que des juifs, le « Fonds national juif » (qui possède un tiers de la propriété foncière juive), prescrit à tout juif qui prend une terre à bail de n’y occuper que la main-d’œuvre juive ; c’est pour cela enfin que le mot d’ordre « Juifs achetez juif ! », est écrit sur tous les murs, et que son application est contrôlée dans les magasins et sur les marchés.

    Certes, les Arabes ont profité de la colonisation juive ; mais le caractère sioniste de cette colonisation a fortement restreint ces avantages.  Ce sont d’ailleurs surtout les grands propriétaires qui en ont tiré bénéfice par la vente de leurs terres aux juifs (80% de toutes les terres acquises proviennent des grands propriétaires, dont plusieurs n’habitent même pas le pays)  La grande masse des Arabes a profité pendant un certain temps de l’extension du marché des produits agricoles, et d’une demande accrue de main-d’œuvre par les entreprises juives.  Mais cette période a pris in avec l’immigration massive des années 134-35.  Il s’agissait dorénavant pour les juifs de créer un marché intérieur suffisant pour leur propre production agricole accrue, et de trouver des places pour les immigrés.  Ainsi la période pendant laquelle la colonisation sioniste attirait la main-d’œuvre arabe, a succédé celle où l’on expulsa les Arabes des entreprises juives, à la période où les paysans arabes tiraient bénéfice de la vente de leurs produits aux juifs, celle où les produits arabes furent chassés des marchés juifs.  Ont peut aisément comprendre que ce changement de tendances devait avoir pour résultat une aggravation du conflit national entre les deux populations.

     

    CONCLUSION

     

    « La Palestine- déclarait lors du 17e Congrès sioniste le leader sioniste mondial, M. Weiszmann- ne saurait en aucun cas, même avec la Transjordanie, donner une solution quantitative au problème juif ».  En fait le pays est bien trop petit pour cela ; sa population est dense et les Arabes sont hostiles « Que les 350.000 juifs restent ici, mais qu’il n’y ait plus de développement ultérieur. Ainsi les Arabes seraient contentés…Tout ce qui se passe actuellement en Palestine se passe sur le modèle de l’Egypte et de la Syrie.  Les mêmes mots d’ordre, les même demandes », reconnaissait Weizmann dans un article de 1936 (« Palestine Post », 16-9-1936).

    La lutte nationaliste, conduite par un grand nombre d’intellectuels arabes, appuyée moralement par les élites arabes de la Syrie, de l’Iraq, de l’Egypte, se base sur les promesses britanniques du temps de guerre.  La lutte est rendue plus âpre par les conflits économiques entre Sionistes et Arabes, deux populations qui font partie des groupes ethniques plus vastes et qui, en Palestine, poursuivent des buts opposés : les Arabes aspirant au maintien du caractère arabe du pays, à la démocratisation du gouvernement et à la libération complète, les Sionistes voulant transformer la Palestine en pays d’Israël, s’opposant à toute démocratisation qui donnerait forcément des droits politiques à une majorité hostile, s’appuyant autant que possible sur les forces de la Grande-Bretagne.

    Les Sionistes qui, avec tant de labeur et de ténacité, ont construit la Palestine juive d’aujourd’hui, se sentent poussés par les nouvelles persécutions des juifs en Europe.  De toutes ces forces opposées et qui, du point de vue historique et sociologique, sont aussi légitimes les unes que les autres, résulte un conflit sans issue.

    Notre dessein n’était pas de trouver des solutions, de rendre des jugements ou de faire quelque propagande que ce soit : il s’agissait simplement d’expliquer la réalité.  Pourtant cet exposé même nous paraît indiquer les seules solutions possibles : ou bien les Sionistes seront assez fort pour créer leur Etat en Palestine contre la volonté des Arabes, c’est-à-dire les armes à la main ; ou bien il ne le seront pas et il ne restera que la voie du compromis, l’essai de s’entendre avec les Arabes pour constituer, au sein d’une fédération arabe, une minorité juive avec des droits autonomes. Il est vrai que cela signifie la fin du sionisme.  Nous ne voyons cependant pas d’autre voie où s’engager.

                                                                                                  Bernhard Thomas.  



    [1]  Le meilleur exposé de ces faits se trouve chez George Antonius : « Arab Awakening » London, 1938.

    [2] Correspondence between Sir Henry Mc Mahon and the Sherif Hussein of Mecca », London 1939, H.M . Stationary Office.

    [3] Voir Wegwood « Palestine the 7th Dominion » London 1928.

    [4] « Rasdiel Asiatskoi Tourtsii p secretnin documentam », Moscou 1924, pages 161-162.

    [5] Palestine Royal Commission, 1937 Report, paragraphe 20, page 24

    [6] Rapport de la Commission permanente des Mandats au Conseil de la Société des Nations, 36ème  session.

    [7] Les données les plus récentes dur la colonisation juive se trouvent dans le « Mémorandum sur le développement du foyer national juif au cours de l’année 1938, soumis par l’Agence juive pour la Palestine au sécrétaire général de la S.D.N. « , juin 1939, Genève.

    27-07-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    03-07-2018
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    Message de cœur à cœur

     

     

    29 juin 2018

     


    L'annonce suivante a été publiée le vendredi 29 juin 2018 dans le journal arabe Al Ittihad par la Communauté Juive Ultra-Orthodoxe de Terre Sainte. Elle explique la lutte de la Communauté Orthodoxe contre le projet militaire, et se termine par un plaidoyer fraternel à leurs voisins arabes.

     

    Traduction de la lettre:


    Avec l'aide du Tout-Puissant

     

    Un message de cœur à cœur, à nos voisins de longue date à Jérusalem-Est et dans toutes les parties de la Palestine.

     

    Nous, les résidents Juifs ultra-orthodoxes de Jérusalem, les Charedim, les gens de l'ancien Yishouv [ancienne colonie], avons vécu côte à côte avec vous en tant que bons voisins pendant des centaines d'années.

     

    Pendant de nombreuses années, nous avons vécu côte à côte, sans avoir besoin de murs de séparation et de miradors.

     

    Les relations de voisinage entre vos grands-parents et les nôtres étaient un symbole et un modèle de coexistence pacifique, car ils faisaient face aux difficultés de la vie et aux défis posés par les événements du temps.

     

    Selon les instructions de nos Rabbins de la communauté, il nous est interdit d'occuper n'importe quel bout de terre et d'établir un Etat Juif.

     

    Nous sommes en exil depuis 2000 ans et notre religion nous commande de vivre humblement sous la domination des nations du monde. Il nous est interdit de prendre les armes et de participer à l'armée et à l'Etat. L'Etat qui a été établi entre le Jourdain et la mer et qui prétend porter le nom "Israël" a été établi contrairement à la volonté de nos dirigeants et à notre consternation.

     

    Depuis que les dirigeants sionistes sont arrivés au pouvoir dans le pays, ils ont essayé de nous forcer à faire partie de leur Etat, en forçant nos fils et nos filles à servir dans leur armée. Nous refusons catégoriquement de nous y conformer. Ceci est strictement interdit pour nous et tombe dans la catégorie des péchés les plus graves, pour lesquels nous devons être prêts à sacrifier nos vies plutôt que de les commettre.

     

    En conséquence, à un moment donné, beaucoup de nos enfants sont en prison militaire, simplement parce qu'ils veulent s'abstenir de s'enrôler dans l’armée de défense sioniste et de faire partie de cette armée qui maintient l'État, ce qui, comme indiqué plus haut, est strictement interdit.

     

    Nous aspirons au jour où cet Etat hérétique sera démantelé et nous reviendrons vivre côte à côte dans la paix et la sécurité.

     

    Dans les jours à venir, le gouvernement sioniste tente d'adopter une version modifiée de la loi sur le service de la défense, qui vise à forcer nos enfants à entrer dans l'armée et à établir des quotas de recrutement pour la Communauté Ultra-Orthodoxe. Le désir de conscription forcée parmi les dirigeants du sionisme est insatiable. Ils regardent avec avidité tous les gens du pays, Juifs et Arabes, hommes et femmes. Le danger d'enrôlement dans l'armée et dans le projet sioniste plane au-dessus de nous également.

     

    Nous avons approché les représentants de la minorité palestinienne, avec une requête sincère: veuillez ajouter vos voix à ceux qui s'opposent à cette loi. Nous demandons votre vote uni contre la tentative du gouvernement de nous enrôler pour servir son occupation honteuse de la terre, contre notre volonté. Ne permettez pas, même indirectement, que ce terrible décret passe. Sur cette question fatidique et urgente, abstention et regarder de l'autre côté ne suffisent pas; il faut être ouvertement opposé.

     

     Nous vous demandons de nous aider à ce que nos enfants ne deviennent pas, à D’ ne plaise, une partie de l'armée hérétique. Ne permettez pas à nos enfants de prendre les armes contre nos voisins avec qui nous avons vécu tant d'années en paix et en harmonie. S'il vous plaît, aidez-nous à rétablir la paix entre nous et ne provoquez pas d'incidents violents entre nous.

     

    Nous espérons que notre demande trouvera une oreille attentive et que les représentants arabes nous aideront à

    continuer dans notre voie traditionnelle, jusqu'à ce que D’ aide et que ce terrible conflit, avec toutes ses victimes des deux côtés, touche à sa fin.

     

    Avec respect et amitié

     

    Vos voisins Ultra-Orthodoxes

    https://www.israelversusjudaism.org/single-post/2018/06/29/A-Message-From-Heart-to-Heart

     

    Cette lettre aux voisins Musulmans et Arabes est un grand Qiddush HaShem !


    C'est un premier pas. Les Juifs palestiniens devraient également offrir leur aide à la Résistance Palestinienne ou au moins exprimer leur solidarité avec les résidents palestiniens natifs qui sont autant victimes du sionisme que les Juifs antisionistes.

     

    Cette lettre est une mise à jour de l'approche antisioniste par les meilleures forces de l'Agudass Yisroel historique.


    Beaucoup de succès !


    Le comité de rédaction

     

     

    03-07-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    22-06-2018
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    Qui n’est pas mon ennemi?

     

     

    Par Hadassah BORREMAN

     

    L’article paru dans IRIB le 10 juin ‘12 « L’islam est-il antisémite ? » commentant le livre de Tareq Fatah, termine sur l’avis que cet ouvrage lucide et très instructif devrait être lu par tous ceux qu’intéressent les relations entre Juifs et Musulmans. Trouvez l’article en annexe (Bijlagen)

     

    Bien sûr que ce sujet des relations entre Juifs et Musulmans m’intéresse au plus haut point, … mais pas n’importe comment!

     

    J’appelle même à une alliance amicale et stratégique du Judaïsme et l’Islam, ainsi qu’à des actions communes contre nos ennemis communs!

    http://www.centre-zahra.com/conferences/alliance-judaisme-et-islam-contre-le-sionisme-571.html

    http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=25152

     

    Tout d’abord, nous devons nous entendre sur le mot antisémitisme. La définition dans cet article est celle qui est usitée communément, à tort puisque sémite est le Musulman comme le Juif.

    Pour continuer, je vous propose de commenter quelques points de cet article.

     

    L’illustration pour cet article

     

    Le titre du livre de Tareq Fatah. « Le juif n’est pas mon ennemi » est attirant. C’est tout aussi juste pour le Juif de dire « le Musulman n’est pas mon ennemi ». Par contre, les symboles ne représentent pas le Judaïsme et l’Islam. C’est surtout vrai pour ce qui concerne le Judaïsme, puisque cette sorte d’étoile est l’emblème sioniste. Quant au croissant, dont l’origine serait obscure, était devenu un symbole de l’Empire Ottoman, puis serait associé à l’Islam. Cette image ne fait que soutenir la confusion entre Judaïsme et sionisme, qui en réalité sont opposés et incompatibles l’un avec l’autre.

     

    La première phrase : «En toute logique, les Musulmans et les Juifs auraient dû et pourraient être partenaires. Leurs croyances sont très semblables».

     

    Je crois toujours que Musulmans et Juifs, non seulement peuvent, mais doivent être partenaires, car il y a entr’eux beaucoup de parallélismes dans leurs convictions religieuses respectives (Emouneh/Îmaan), leur langue, la nourriture Halal/Kosher, mais aussi parce qu’ils ont des ennemis communs tels que le sionisme, l’arrogance, l’immoralité, etc.

     

    L’auteur milite pour un Islam modéré et tolérant.

     

    Sorry, mais je ne comprends pas ce que veut dire « Islam modéré ». Serait-ce comme le Judaïsme français à la carte ? Pour autant que je sache, il y a dans l’Islam comme dans le Judaïsme des Lois à respecter qui ne peuvent être négligées au détriment de sentimentalités ou d’idées personnelles non conformes à ces Lois. Nous pouvons remarquer que les croyants de moindre observance semblent plus humains, ils sont plus ouverts, mais de ce fait, ils dépassent aussi les limites du permis.

     

    … qui rappelaient la proximité des juifs avec leurs cousins arabes …

     

    Mais oui, nous sommes frères, fils d’Abraham, des frères arabes, des Palestiniens d’origine! J’en reste fière.

     

    … crédit auprès des lecteurs extérieurs à la communauté…

     

    J’expérimente également une plus grande attention de la part de gens extérieurs à la communauté, et aussi de grandes déceptions de la part des gens qui sont comme moi, Juifs de stricte observance et antisionistes dont j’attends d’eux qu’ils soient mes compagnons de combat, et qui vous lâchent quand il faut se montrer publiquement. Ah, la terreur sioniste est grande ! Autant dans les communautés musulmanes que dans les communautés Juives, la masse n’est pas de ceux qui sont actifs et courageux à affronter l’ennemi ouvertement. Eh bien, le Tout-Puissant, s’Il le veut, se servira des quelques-uns que nous sommes pour faire des grandes choses.

     

    Préjugés anti-Juifs, antimusulmans

     

    Il faut absolument combattre cela. Le Satan/ShayTan se sert des préjugés que nous aurions les uns contre les autres pour faire régner l’animosité. C’est lui, l’ennemi, et non mon frère Musulman, c’est non mon frère Juif.

    Au contraire, nous devons chercher à nous connaitre avec nos traditions, pour nous comprendre, pour nous respecter mutuellement. C’est ainsi que nous vivrons pacifiquement et dans l’amitié malgré nos différences qui ne sont que provisoires dans ce monde-ci. Car en réalité, nous poursuivons le même but, la proximité du Créateur et la recherche ce qu’Il Lui plait.

     

    Bijlagen:
    L'Islam est-il antisémite IRIB 12 06 12.docx (26.6 KB)   

    22-06-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-06-2018
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    Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    Première partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 1/3

    Deuxième partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 2/3

    Troisième partie

     
    La partition sans expulsions

    Le Plan de partition des Nations Unies de 1947 va proposer une autre solution. Alors que la Commission Peel proposait que les terres privées et publiques soient volées et que le peuple soit expulsé, le plan de partition de l’ONU proposait uniquement de partager la Palestine mandataire entre les colons Juifs et les autochtones palestiniens, en donnant aux colons qui constituaient alors moins d’un tiers de la population plus de la moitié de la terre.

    Et contrairement à la Commission Peel, le plan de l’ONU interdisait explicitement la confiscation des terres privées et l’expulsion des populations. Les sionistes ont accepté le plan de partition de l’ONU, mais ils ont violé tous ses préceptes en faisant comme s’il s’agissait du plan de la Commission Peel ratifié par l’ONU.

    Le Plan de partition de l’ONU était en fait une proposition non contraignante qui n’a jamais été ratifiée ni adoptée par le Conseil de sécurité et n’a donc jamais acquis de statut juridique.

    Néanmoins, il est important de se pencher sur le sens exact que le plan donnait aux expressions « État Juif » et « État arabe » parce qu’”Israël” utilise ce document pour justifier son établissement et exiger que les Palestiniens et le monde entier reconnaissent son droit d’être un « État Juif », plutôt que l’État israélien de tous ses citoyens.

    Le plan stipule clairement qu’il n’y aura « aucune discrimination d’aucune sorte entre les habitants sur la base de la race, de la religion, de la langue ou du sexe » et qu' »aucune expropriation de terres appartenant à un arabe dans l’Etat Juif (ou à un Juif dans l’Etat arabe)…. ne sera autorisée, sauf à des fins d’intêret publique ». Dans tous les cas d’expropriation, l’intégralité de l’indemnité fixée par la Cour suprême sera versée avant la dépossession. ».

    Lorsque la « Déclaration d’indépendance de l’État d’”Israël” » a été publiée le 14 mai 1948, les forces sionistes avaient déjà expulsé environ 440 000 Palestiniens de leurs terres et ils allaient en expulser 360 000 de plus dans les mois suivants.

    Il s’ensuit clairement que les efforts d’”Israël” pour établir un État à majorité démographique Juive, au moyen du nettoyage ethnique, n’ont rien à voir avec le Plan de partition des Nations Unies, mais tout à voir avec les recommandations de la Commission Peel.

    La manière dont “Israël” s’autoproclame État Juif n’est pas non plus conforme au Plan de partition des Nations Unies, en ce sens que c’est un État qui privilégie les citoyens Juifs par rapport aux citoyens non-Juifs sur le plan racial et religieux, légalement et institutionnellement.

    Le plan de partition des Nations Unies sur lequel “Israël” se fonde prévoyait au départ un État Juif à majorité arabe (cela a ensuite légèrement modifié pour inclure une population arabe de 45 %). Le plan n’a donc jamais envisagé un État Juif sans aucun arabe, ou Araberrein, comme l’État israélien l’avait espéré et comme de nombreux Juifs israéliens l’espèrent encore aujourd’hui.

    En effet, comme la Palestine était divisée en 16 districts, dont neuf étaient situés dans l’État Juif prévu, les arabes palestiniens étaient majoritaires dans huit des neuf districts.

    Nulle part dans le plan de partage de l’ONU l’utilisation du terme « État Juif » n’autorise le nettoyage ethnique ou la colonisation par un groupe ethnique des terres privées confisquées à un autre groupe ethnique, d’autant plus que le plan voyait les arabes dans l’État Juif comme une grande « minorité » perpétuelle et l’emploi de ce mot même garantissait aux Palestiniens les droits qui doivent être accordés aux minorités dans tous les États.

    Par contre dans l’État arabe, le plan de l’ONU prévoyait qu’il n’y aurait qu’une population Juive de 1,36 %.

    Le mouvement sioniste a compris le parti qu’il pouvait tirer de cette contradiction du plan de Partition et il a entrepris d’expulser la majorité de la population arabe de l’État Juif prévu, conformément aux recommandations de la Commission Peel. Mais les sionistes n’ont pas réussi à rendre l’état Araberrein, ce qui a compliqué les choses pour eux au fil du temps.

    Aujourd’hui, environ un cinquième de la population d’”Israël” est constituée d’arabes palestiniens qui subissent une discrimination légale et institutionnalisée en tant que non-Juifs.

    Les sionistes, y compris l’éminent historien israélien Benny Morris, soutiennent que c’est la présence même d’arabes dans l’État Juif qui l’oblige à édicter des lois racistes. SI “Israël” avait réussi à chasser tous les palestiniens, la seule loi qui serait nécessaire pour préserver le statut des Juifs serait une loi sur l’immigration. (Voir mon débat avec Morris dans History Workshop Journal et dans mon livre The Persistence of the Palestinian Question.)

    Mais contrairement au plan de partition de l’ONU, “Israël” entend par « État Juif » l’expulsion d’une majorité de la population arabe, le refus de laisser les refugiés revenir dans leur pays, la confiscation des terres palestiniennes pour la colonisation exclusive des Juifs, et l’adoption de dizaines de lois discriminatoires à l’encontre des Palestiniens qui sont restés dans le pays.

    Quand “Israël” exige aujourd’hui que l’Autorité palestinienne et les autres États arabes reconnaissent son droit d’être un État Juif, cela ne signifie pas qu’ils doivent reconnaître sa judéité de la manière dont le plan de partage de l’ONU l’envisageait, mais plutôt de la manière dont “Israël” comprend et applique cette définition sur le terrain.

    Le plan sioniste pour pérenniser la Nakba n’a pas changé depuis la recommandation de Herzl. Si le rapport de la Commission Peel a constitué la première approbation de ce plan par un gouvernement occidental, ce n’était pas du tout le cas du plan de partition de l’ONU. Dans ce contexte, la Nakba infligée aux Palestiniens allait comprendre trois étapes principales, la première a précédé le plan de l’ONU et les deux autres ont suivi l’échec de l’ONU à faire respecter l’esprit de son plan de partition sur le terrain.

    Phase I (1880-1947)

    Phase II (1947-1993)

    Cette phase a vu se poursuivre et s’intensifier, mais cette fois par des moyens illégaux, la conquête de la terre et l’expulsion forcée de la population sur la période 1947-1950 dans les zones que l’État d’”Israël” avait déclaré siennes en 1948, et sur la période 1967-1968 en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi que sur le plateau du Golan en Syrie et dans la péninsule du Sinaï en Égypte. “Israël” a voté des lois pour légitimer la confiscation des terres et empêcher le retour des réfugiés expulsés, et a institué un système de gouvernement démocratique racialiste qui prive les autochtones de l’égalité et limite leur droit à posséder de la terre et à à résider dans leur propre pays.

    “Israël” a coopté et/ou créé une caste de collaborateurs pour diriger les Palestiniens (les mukhtars dans les zones de 1948, et les ligues villageoises dans les zones de 1967) et s’est efforcé de délégitimer les réfugiés survivants en prétendant qu’ils étaient victimes de leur propre erreur de jugement qui les avait fait quitter, de leur propre gré, des maisons dont ils n’avaient pas du tout été expulsés par les sionistes.

    Cette stratégie à multiples facettes a été appliquée avec souplesse et efficacité à l’intérieur d’”Israël”, et dans les territoires occupés en 1967, sauf que, malgré tous leurs efforts, les Israéliens n’ont pas réussi à installer totalement et durablement un leadership de collaborateurs dans le pays qu’ils occupaient.

    Phase III (1993-2018)

    Les expulsions massives illégales sont devenues impossibles pendant cette phase, mais les expulsions individuelles légales et surtout les confiscations massives de terres sous couvert de la loi se sont poursuivies sans entrave.

    Les occupants ont aussi changé complètement de tactique en ce qui concerne les dirigeants palestiniens. Comme ils n’arrivaient pas à chasser du pouvoir la direction palestinienne anticoloniale historique, l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), pour la remplacer par un gouvernement de collaborateurs, ils ont fait semblant de s’accommoder de l’OLP pour la corrompre et la transformer en une équipe de collaborateurs et d’exécutants du colonialisme sioniste, l’Autorité palestinienne (AP).

    “Israël” voulait aussi que la direction palestinienne de collaboration reconnaisse officiellement que le colonialisme sioniste était et est toujours légitime et que l’expulsion des Palestiniens et le vol de leurs terres était et est légitime. Cet objectif a été atteint avec les accords d’Oslo et les nombreux accords que l’AP a signé avec “Israël” depuis.

    Sur la base des stratégies employées au cours de ces trois phases, on peut extrapoler les tactiques qui seront utilisées pendant les 30 prochaines années, pour qu’”Israël” atteigne l’âge de 100 ans et rende la Nakba totalement irréversible.

    La phase future

    La phase future est déjà en cours, il s’agit d’éliminer complètement les deux tiers du peuple palestinien et leur droit à la terre.

    Une partie de ce projet a été réalisée au cours de la phase III, notamment en éliminant l’OLP qui représentait réellement tous les Palestiniens, et en créant l’AP qui ne représente – sur le papier – que les Palestiniens de Cisjordanie (excepté Jérusalem) et de Gaza.

    “Israël” a déjà relégué la question des réfugiés palestiniens dans des pourparlers sur le statut final qui n’ont jamais eu lieu, et espère maintenant éliminer formellement leur droit au retour garanti par l’ONU, et même la question des réfugiés palestiniens elle-même.

    Les efforts en cours du gouvernement américain et d’”Israël” pour détruire l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, visent à en finir avec la question des réfugiés une fois pour toutes.

    Dans la phase future – déjà en cours – “Israël” s’efforcera aussi d’éliminer complètement les hypocrites démonstrations de nationalisme de l’AP, et de mettre en place une équipe de collaborateurs qui ne feront même plus semblant de défendre les Palestiniens contre la Nakba.

    Enfin, dans cette phase, “Israël” intensifiera ses efforts pour isoler les survivants palestiniens de la Nakba qui dure depuis 140 ans, et les entourer d’ennemis arabes, qui sont maintenant les meilleurs amis d’”Israël” ou du moins les ennemis avoués des Palestiniens qui continuent de résister à la Nakba – comme les régimes jordanien, égyptien, syrien** et libanais** ainsi que tous les régimes du Golfe (à l’exception possible du Koweït).

    Pendant que les politiciens et intellectuels arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux et les dirigeants arabes non élus entérinent les projets israéliens pour assurer leur propre avenir désormais lié à l’avenir d’”Israël” et à l’éternisation de la Nakba, ce qui reste du peuple palestinien en Palestine continue à résister et à subvertir la stratégie israélienne.

    La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future, que ce soit en “Israël”, en Cisjordanie (Jérusalem comprise), à Gaza ou en exil, ne faiblit pas, malgré tous les efforts d’”Israël” pour l’écraser.

    Comme les contradictions au sein de l’Etat colonial et le contexte internationale ne lui permettent plus à de se lancer dans l’expulsion illégale et massive de la population, “Israël” a présenté au gouvernement de collaboration de l’AP un projet d’expulsion légale et volontaire des citoyens palestiniens d’”Israël” par le biais d’un accord final (du type Plan Peel). Toutefois le projet s’est avéré plus facile à rédiger qu’à mettre en pratique.

    La période actuelle est une période de transition. En effet un certain nombre d’obstacles se dressent maintenant sur le chemin d’”Israël” pour rendre la Nakba irréversible en s’appropriant toute la terre et en expulsant toute la population.

    A l’intérieur même d’”Israël”, les citoyens palestiniens israéliens sont vent debout contre la nature Juive et coloniale de l’État, et ils exigent l’abolition de ses nombreuses lois racistes. L’équipe de collaborateurs de l’AP, encore au pouvoir en Cisjordanie, est sur le point de perdre son dernier vestige de légitimité avec la disparition prochaine de Mahmoud Abbas.

    La résistance, à Gaza, de la population et de l’aile militaire du Hamas n’a pas été affaiblie malgré les agressions monstrueuses d’”Israël” et l’assassinat de milliers de personnes depuis 2005, année où “Israël” a retiré ses colons et déplacé ses forces d’occupation de l’intérieur de Gaza vers son périmètre, d’où elles maintiennent les Gazaouis sous un siège brutal.

    Si la Grande Marche du retour des dernières semaines signifie quelque chose, c’est bien que la volonté du peuple palestinien demeure inflexible et inébranlable.

    Sur le plan international, le mouvement de boycott, de désinvestissement et de sanctions isole de plus en plus “Israël” en prenant de l’ampleur sauf dans les cercles gouvernementaux occidentaux et arabes.

    Même si les régimes officiels occidentaux et arabes apportent à l’Etat colonial israélien un soutien inconditionnel, ils refusent catégoriquement de le laisser expulser de force les 6,5 millions de Palestiniens vivant sous son régime colonial dans les régions saisies en 1948 et en 1967. Ils lui permettent cependant de continuer à confisquer les terres des Palestiniens et à les opprimer, les assassiner et les emprisonner. Ce faisant, ils soutiennent une moitié des plans de Nakba éternelle d’”Israël”, mais pas l’autre.

    C’est le dilemme d’”Israël” depuis le début.

    Quand, après la conquête de 1967, Golda Meir a demandé au Premier ministre Levi Eshkol ce qu’”Israël” ferait d’un million de Palestiniens puisqu’il ne rendrait pas les territoires occupés et qu’il ne pourrait plus les expulser en masse, il lui a répondu : « Vous voulez la dot, mais pas la mariée. »

    Dans ce contexte, il semblerait que la Nakba n’ait pas d’avenir, sauf si les dirigeants israéliens pensent pouvoir s’en tirer avec une nouvelle expulsion massive de millions de Palestiniens. En ce 70ième anniversaire de l’établissement de l’État colonial Juif, Netanyahu a raison de craindre qu’”Israël” n’atteigne pas ses 100 ans, et que l’avenir de la Nakba, tout comme celui d’”Israël”, soit derrière elle.

    11-06-2018 om 08:43 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    05-06-2018
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     Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    Première partie : Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ? 1/3


    Deuxième partie

     

    Les expulsions

    L’observation de la stratégie sioniste pour faire de la Nakba une réalité quotidienne, passée et présente, nous fournit quelques indices sur la manière dont Israël entend la pérenniser dans l’avenir, au moins jusqu’à ce que l’état colonial atteigne l’âge de 100 ans.

    L’empire ottoman a introduit en 1858 une loi pour transformer les terres de l’État et les terres communales en propriété privée dans tout le sultanat, qui a constitué la première étape de la dépossession des Palestiniens en les expulsant de leurs terres par la force de la loi. En effet beaucoup de paysans palestiniens n’ont pas pu enregistrer, alors, leurs terres à leur nom parce qu’ils ne pouvaient pas payer les impôts impériaux pour ce faire, et leurs terres ont été vendues aux enchères dans les dix ans qui ont suivi, à des marchands de Beyrouth, de Jérusalem et d’autres villes.

    Cela a permis aux colons sionistes européens de s’installer en Palestine. La première vague est arrivée en 1868. Ces premiers colons étaient des protestants millénaristes allemands appelés Templiers ; ils décidèrent d’établir plusieurs colonies dans le pays pour accélérer la seconde venue du C.

    Entre-temps, les propriétaires arabes qui n’exploitaient pas leurs terres, en ont vendu à des philanthropes juifs comme le baron Edmond de Rothschild qui les a cédées à des Juifs russes, qui se faisaient appeler les Amoureux de Sion, pour établir leurs colonies.

    Les chrétiens allemands déjà installés ont partagé avec les nouveaux colons juifs l’expérience coloniale accumulée pendant une quinzaine d’année. Le sort des colons allemands a été scellé avec la Seconde Guerre mondiale, ils ont été expulsés par les Britanniques et leurs terres ont été reprises par les sionistes juifs et plus tard par les Israéliens, mais l’avenir des colons juifs sionistes s’est révélé beaucoup plus prometteur.

    Les Allemands semblaient avoir des relations relativement cordiales avec les Palestiniens indigènes, à la différence des colons juifs qui expulsaient tous les villageois palestiniens des terres qu’ils achetaient. Parmi les dirigeants des colons juifs chargés de leur expulsion, certains avaient mauvaise conscience.

    L’agronome et colonisateur polonais Chaim Kalvarisky, directeur de l’Association pour la colonisation juive, l’une des armes du mouvement sioniste, a écrit en 1920, après avoir dépossédé les Palestiniens pendant 25 ans, c’est-à-dire depuis les années 1890 : « La question des Arabes m’est apparue pour la première fois dans toute sa gravité immédiatement après le premier achat de terres que j’ai fait ici. J’ai dû déposséder les résidents arabes de leurs terres dans le but d’y installer nos frères. »

    Kalvarisky disait que la « complainte » de ceux qu’il chassait de leur terre « n’a pas cessé de résonner à mes oreilles par la suite ». Pourtant, il a affirmé à l’Assemblée provisoire sioniste qu’il n’avait pas d’autre choix que de les expulser parce que « les juifs l’exigeaient ».

    Les expulsions engendrées par les acquisitions sionistes de terres respectaient la loi ottomane et n’étaient pas contestables, mais cela n’a pas suffi à l’occupation britannique qui a mis en place régime d’expulsion plus musclé, peu après sa prise de pouvoir.

    Un des premiers instruments britanniques les plus importants pour dénationaliser et expulser des dizaines de milliers de Palestiniens a été l’Ordre de la citoyenneté palestinienne de 1925 que les Britanniques ont imposé au pays. A la lumière du Traité de Lausanne de 1923 qui fixait les conditions de l’après-guerre dans les anciens territoires ottomans, l’article 2 de l’Ordre de la citoyenneté palestinienne donnait à des milliers d’expatriés palestiniens un ultimatum de deux ans pour demander la citoyenneté palestinienne, qui a été réduit à neuf mois seulement par le haut-commissaire britannique en Palestine.

    Comme l’historien du droit palestinien Mutaz Qafisheh le montre, cette période de neuf mois « était insuffisante pour que les autochtones qui travaillaient ou étudiaient à l’étranger puissent rentrer chez eux. Par conséquent, la plupart de ces autochtones sont devenus apatrides. D’une part, ils avaient perdu leur nationalité turque [ottomane] en vertu du traité de Lausanne, d’autre part, ils ne pouvaient pas acquérir la nationalité palestinienne selon l’Ordre de la citoyenneté ». Environ 40000 personnes au bas mot se sont trouvées dans cette situation.

     Les débats des sionistes depuis les années 1890 sur ce qu’ils ont appelé le « transfert » des Palestiniens sont riches en détails et reflètent le consensus qui régnait sur la question entre les sionistes travaillistes majoritaires et les révisionnistes minoritaires qui se sont séparés des premiers pour former leur propre groupe un peu plus tard. Leur conclusion était la même et elle était sans appel.

     Les Palestiniens doivent être expulsés et leurs terres doivent être saisies, mais, pour ce faire, les sionistes doivent obtenir la souveraineté. C’était déjà le plan de Theodor Herzl dans son pamphlet de 1896 L’Etat juif : « Une infiltration [des Juifs] finira mal. Elle se poursuivra jusqu’au moment inévitable où la population autochtone se sentira menacée et obligera le gouvernement à stopper l’afflux de Juifs. L’immigration ne servira donc à rien si nous n’avons pas le droit souverain de poursuivre cette immigration ».

     Les dirigeants sionistes étaient d’accord. Le chef révisionniste Vladimir Jabotinsky a été clair sur la question dès le début, alors que David Ben-Gurion, qui connaissait l’importance de la propagande, se montrait plus prudent et plus attentif à la façon de présenter les choses en attendant que l’expulsion devienne la politique officielle du pouvoir souverain.

     Les conquérants britanniques de la Palestine leur ont alors rendu le service de publier le rapport de la Commission Peel, en 1937, lors de leur ré-invasion de la Palestine pour réprimer la grande révolte des Palestiniens de 1936-39. Ce rapport du gouvernement anglais a constitué la première proposition officielle britannique de voler les terres palestiniennes et d’expulser des centaines de milliers de Palestiniens.

     Plan directeur du « transfert »

     Le rapport proposait comme solution au conflit le partage du pays entre les colons juifs européens et les Palestiniens autochtones et stipulait que, pour réaliser le partage, il était nécessaire de priver les Palestiniens de leurs terres et de les expulser. Le rapport citait comme précédent l' »échange » des populations grecque et turque de 1923.

     L’échange prévu par le rapport en Palestine aurait entraîné l’expulsion de 225 000 Palestiniens de l’État juif prévu et de 1 250 colons juifs de l’État palestinien prévu.

     De plus, à une époque où les Juifs ne contrôlaient que 5,6 % des terres de Palestine (que ce soit par achat ou par l’octroi de terres d’État par les conquérants britanniques), principalement concentrées dans la plaine côtière, la Commission Peel proposait de créer un État juif sur un tiers du pays, y compris la Galilée, entièrement détenue et peuplée par des arabes. Cela aurait nécessité la confiscation de tous les biens qui appartenaient à des Palestiniens dans ces zones.

    Suite à cette proposition officielle britannique d’expulsion et de confiscation massives, Ben-Gurion a écrit dans son journal : « Le transfert obligatoire des arabes des vallées de l’État juif prévu pourrait nous donner quelque chose que nous n’avons jamais eu, même lorsque nous régnions en maîtres à l’époque des premier et deuxième temples : [une Galilée quasiment sans non-Juifs]. …. On nous donne ce que nous n’avons jamais osé imaginer dans nos rêves les plus fous. C’est plus que l’offre d’un état, d’un gouvernement et d’une souveraineté – c’est la consolidation nationale dans une patrie libre ».

    Le gouvernement britannique a approuvé les conclusions du rapport, et a cherché à obtenir l’accord de la Société des Nations pour partitionner le pays. Mais les Britanniques ont finalement dû abandonner le plan Peel, car il aurait entraîné l’expulsion massive et forcée des Palestiniens, en violation, entre autres, des règlements de la Société des Nations.

    Les sionistes, cependant, ont considéré à juste titre que le rapport de la Commission Peel les autorisait à promouvoir plus ouvertement leurs projets de vol de terres et d’expulsion. A l’instar de Jabotinsky qui avait appelé plus tôt à l’expulsion massive des Palestiniens, Ben-Gourion déclara en juin 1938 : « Je soutiens le transfert obligatoire. Je n’y vois rien d’immoral. » Sa déclaration venait soutenir la politique adoptée par l’Agence juive – le principal organe sioniste chargé de faire venir des colons juifs en Palestine – qui avait mis sur pied son premier « Comité de transfert de population » en novembre 1937 afin d’élaborer une stratégie pour l’expulsion forcée des Palestiniens.

    Joseph Weitz, le directeur du département des terres de l’Agence juive était un membre clé de ce comité. Ce n’était pas une coïncidence. Comme la colonisation et l’expulsion font partie de la même politique, le point de vue et le rôle de Weitz étaient déterminants. Les paroles de Weitz sur la question sont restées célèbres : « Entre nous, il doit être clair qu’il n’y a pas de place pour les deux peuples dans ce pays. Aucun ‘développement’ ne nous rapprochera de notre objectif qui est d’être un peuple indépendant dans ce petit pays. Après le transfert des Arabes, le pays sera tout à nous ;

    Si les Arabes, restent ici, le pays sera trop petit et nous ne serons pas libres… La seule solution est de transférer les Arabes vers les pays voisins, sauf peut-être Bethléem, Nazareth et la vieille ville de Jérusalem. Il ne doit pas subsister un seul village ni une seule tribu. »

    Comme l’historien palestinien Nur Masalha l’a expliqué, l’Agence juive a créé un deuxième comité de transfert de population en 1941, et un troisième pendant la conquête sioniste de la Palestine en mai 1948.

    La révolte palestinienne et le déclenchement de la Seconde Guerre ont donné un coup d’arrêt au plan britannique car les Britanniques ne pouvaient plus s’offrir des soulèvements en Palestine, et l’expulsion des Palestiniens a dû attendre la fin de la guerre.

     

    La partition sans expulsions

    … La suite à la prochaine publication.

     

    05-06-2018 om 23:46 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    04-06-2018
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    Courrier des amis

    Comment “Israel” utilise les Juifs du monde entier comme boucliers humains

     

    Dans un éditorial du quotidien israélien Haaretz, Yossi Klein dénonce le machiavélisme d’ « Israël », qui nourrit l’antisémitisme contre les Juifs du monde entier.


    Juif américain qui dit sa "honte de l’insatiable machine de guerre israélienne"

     

    “Israel” est bien content de pouvoir exploiter à sa guise les Juifs de par le monde, et se moque comme d’une guigne du danger qu’il leur fait courir.

     

    “Israel” est un danger pour les Juifs, sur toute la planète. Il prétend être leur protecteur, mais n’a que faire des conséquences qu’ils auront à subir, à la suite de ses agissements. “Israel” use sans vergogne des Juifs vivant à l’étranger comme d’un gilet pare-balles, se prémunissant ainsi de l’hostilité suscitée par ses propres agissements.

     

    "Ma politique vous révulse ? Vous comptez me menacer ? Fort bien ! Sachez que les premiers touchés seront les Juifs de vos propres pays."

     

    Savoir comment les Juifs vivant à l’étranger, pourraient subir les conséquences de ses opérations militaires, n’entre pas dans les plans de l’armée israélienne. Cela ne compte pas.


    L’armée fait ce qu’elle veut, que cela soit dommageable ou non à la sécurité des Juifs dans le monde. Ceci, tout en n’omettant jamais prétendre les représenter, de parler en leur nom, les prenant, de fait, en otages, tels des boucliers humains.

     

    "Sois obéissant à “Israel”. Ta loyauté à ton propre pays, cela passe après"

     

    Le Judaïsme affiché par “Israel”, n’est pas du tout celui que, dans une grande majorité, partagent les Juifs de la diaspora. De toute façon, c’est “Israel” qui définit ce qu’est le Judaïsme.

     

    Le Judaïsme, à la sauce israélienne, c’est celui d’une minorité qui s’est emparée des manettes en “Israel”, et qui, aux USA, est toute ouïe aux discours des chrétiens sionistes, et n’est guère réceptive aux préoccupations des Juifs américains. Qu’ils soient libéraux ou conservateurs, “Israel” les combat s’il le faut, sans pour autant cesser de les instrumentaliser.


    Tous les gouvernements israéliens ont toujours su utiliser les Juifs de la diaspora. “Israel” ne se sent nullement gêné aux entournures si, en se camouflant derrière le Judaïsme, il l’expose au danger.

     

    Ainsi, en 1956, “Israel” a manipulé les Juifs égyptiens, en les incitant à nuire à leur propre pays.

     

    Pour ce faire, ce fut l’espion Jonathan Pollard qu’”Israel” envoya, sur place, mener à bien des opérations de déstabilisation de l’Egypte, pourtant son propre pays.

     

    “Israel” impose sa présence dans le monde Juif, faisant de la loyauté à son égard un véritable dogme, tout en n’ayant de cesse d’assimiler la moindre critique le concernant à une attaque contre les Juifs du monde entier et, selon ce scabreux raisonnement à ... de l’antisémitisme.

     

    Si on voit les choses ainsi alors, très franchement, “Israel” ne devrait nullement manquer d’antisémites, et ce à l’intérieur de ses propres frontières. On estime en effet à la moitié de la population israélienne, le nombre de réfractaires au gouvernement en place.

     

    Alors, au bout du compte, ce qui devait arriver est arrivé.

     

    A ce petit jeu réduisant toute voix critique à son égard à de l’antisémitisme, “Israel” a fini par trop tirer sur la corde. Selon l’adage bien connu, tant va la cruche à l’eau qu’elle finit par se casser.


    La tactique, usée de manière éhontée, consistant à porter à tout vent l’accusation d’antisémitisme, est devenue complètement obsolète.

     

    Le temps où nous arguions de notre bon droit à bombarder Gaza, en nous abritant derrière les atrocités nazies, le camps d’extermination d’Auschwitz, est désormais derrière nous.

     

    Mais “Israel” ne souhaite nullement s’y résoudre, et pour cause, tant il peut être bénéfique de parler à tout bout de champs d’antisémitisme. Cela ne permet-il pas de prouver ainsi l’échec des pays étrangers à protéger leur propre population de confession juive, mettant ainsi, en évidence, l’excellence d’”Israel” en la matière, seule bouée de sauvetage et refuge pour les Juifs d’un monde forcément hostile ?

     

    Les chefs d’”Israel” sont tellement fiers de se voir ainsi portés au pinacle, en héros d’un peuple juif tellement menacé. Pour “Israel”, les Juifs du monde sont, avant tout et sur toute la planète, ses Juifs.

     

    Que l’on se rappelle lorsque, il y a maintenant trois ans, une attaque terroriste a frappé mortellement des Français de confession juive. “Israel” s’est alors empressé d’appeler ceux-ci à émigrer en “Israel”, « seul pays à même de garantir leur sécurité ». (Ironie de l’histoire, c’est en “Israel” que le nombre de Juifs morts lors d’attentats est le plus élevé.)

     

    “Israel” balaie d’un revers de mains toute condamnation de ses crimes commis à Gaza. Dans le même temps, il abandonne à leur sort les Juifs de l’étranger, dédaigne les non Juifs, tout en leur demandant de l’aimer. “Israel” a soif de toute forme de la sollicitude que le monde, si reconnaissant, devrait lui prodiguer.


    Pour une médaille de judo, la naissance en fanfare d’une start up, notre pays se démènera dans tous les sens, nationalisant d’un côté, privatisant de l’autre, prêt à manger à tous les râteliers pour parvenir à ses fins.

     

    On en a eu un petit aperçu la semaine passée lorsque, aux Pays-Bas, deux questions de portée hautement nationale, étaient en jeu. Je veux parler de la victoire à l’Eurovision, et des tirs meurtriers contre la population gazaouie, deux sujets si chers à nos cœurs.

     

    La parodie néerlandaise de la chanson " Toy", où l’action de l’armée israélienne se voyait remise en question a été, très rapidement, qualifiée d’antisémite. Le tout accompagné, comme il se doit en de telles circonstances, de protestations en provenance de l’ambassade israélienne. La chanson n’avait absolument rien d’antisémitisme mais après tout, peu importe. Réduire toute contestation des crimes israéliens à de l’antisémitisme, voila tout ce qui compte.


    Si vous osez vous moquer de notre chanteuse Neta Barzilai, c’est que vous en voulez au premier ministre, à sa femme, son parti, et au bout du compte à tout son gouvernement que vous voulez renverser.

    Et pourquoi me direz-vous ?

     

    Parce-que nous l’avons décidé.

     

    Circulez, il n’ y a rien à voir, nous faisons autorité en la matière et, pour définir ce qui est, ou non, antisémite, c’est nous qui avons le dernier mot, et s’il le faut, pour appuyer nos dires, nous instrumentalisons sans honte les six millions de juifs assassinés par les nazis.

     

    Les israéliens sont responsables de l’arrivée au pouvoir de Nethanyaou. Pour autant, en quoi les Juifs du reste du monde devraient en assumer la responsabilité ? Pourquoi devraient-ils porter le fardeau des crimes et délits commis par cet autoproclamé "Roi des Juifs", qui fuit ses responsabilités quand sont menées des investigations criminelles à son égard ?

     

    Si je vivais à l’étranger, c’est d’un œil aussi inquiet qu’alarmé, que je suivrais les tenants et aboutissants de sa politique. L’affaire du bunker souterrain, comme celle de la voiture blindée pour Sarah, sont de très mauvais augure pour les Juifs. Qu’ils vivent, ou non, en “Israel”. Lorsque l’on apprend qu’il est en contact avec des agents immobiliers en Toscane, ou qu’il a ouvert un compte bancaire dans les Caraïbes, c’est qu’il est vraiment temps de donner un sérieux coup de balai dans la maison, de la cave au grenier.

     

    Le superbe et non moins magnifique Roi des Juifs, vendrait père et mère, pour le retrait d’une seule de toutes les charges l’accablant."

     

    (Traduit par Lionel R. pour CAPJPO-EuroPalestine)

     

    Source : https://www.haaretz.com/opinion/.premium-”Israel”-uses-diaspora-jews-as-human-shields-1.6135014

     

    CAPJPO-EuroPalestine

    04-06-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    31-05-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.70 ans d’entité sioniste en Palestine !
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    70 ans d’entité sioniste en Palestine !

     

     

    Ce sont 70 ans de blasphème, de révolte contre D’ par les sionistes usurpant et dominant sur la Terre Sainte. Le sionisme est un attentat à l’identité Juive plus grande épreuve que le Peuple Juif connaisse depuis son existence. Cela s’ajoute à l’Exil qui perdure !

     

    Ce sont aussi 70 ans de Nakba pour la population palestinienne native avec laquelle les Juifs de stricte observance, antisionistes et fidèles à la Thora, étant aussi victimes du sionisme et des sévices des sionistes, compatissent!

     

    Qui avait cru il y a 150 ans que le Mal, la Méchanceté, l’hérésie sioniste atteindrait de telles proportions, en plus au nom des Juifs ?! Nous ne pouvons que nous lamenter et espérer le secours Divin.

     

    Il nous faut encore  faire תשובה et activer la Résistance Juive, parallèlement à la Résistance Islamique Palestinienne, pour combattre le pire ennemi de l’humanité, chacun comme il lui est commandé dans sa Foi et selon ses capacités (prières, politiques, militaires).

     

    Ne loupez pas le rendez-vous de 70 Rabbis antisionistes à New-York ce dimanche 3 juin qui protesteront contre le défilé annuel célébrant l’entité sioniste !

     

    Voir en annexe (Bijlagen) le texte concernant cette manifestation de Juifs antisionistes.

     

     

    Bijlagen:
    70 Senior Rabbis to Protest Parade to Celebrate Israel at 70.JPG (107.2 KB)   

    31-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    26-05-2018
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    Quelle forme la Nakba prendra-t-elle dans l’avenir ?

     

    Ci-dessous une intéressante analyse, parue dans CHRONIQUE DE PALESTINE du 23 mai ’18, sur la situation en Palestine Occupée, la Terre Sainte, depuis le début du sionisme. Nous sommes reconnaissants au Prof Joseph MASSAD qui nous explique comment les sionistes sont arrivés à réaliser leur plan maléfique jusqu’à nos jours, à voler la terre d’autrui par la terreur. Vu la longueur de son texte, nous l’apporterons en trois parties.

    Nous pensons qu’en premier lieu les Palestiniens eux-mêmes (Juifs, Musulmans, Chrétiens) devraient bien connaître l'Histoire de la Terre Sainte à laquelle ils sont spirituellement attachés et de la protéger efficacement contre la présence et l’occupation sionistes. Aussi les activistes antisionistes dans le monde entier devraient étudier l’histoire de la Palestine depuis son début (et non à partir de 48 ou juste un peu avant) afin de pouvoir avec succès soutenir politiquement le peuple palestinien, qui ploie sous le joug du sionisme, via les instances internationales.

    Ce n'est pas parce que l'entité sioniste existe qu’il faille en accepter le fait. Les sionistes profitent de l’ignorance des masses concernant leur hérésie, sèment grâce à leur propagande la confusion entre Juifs et sionistes et entre Musulmans et terroristes. Ils attendent que nous antisionistes abdiquions, que nous abandonnions la lutte pour les droits des Palestiniens, le recouvrement de leur terre et leurs biens et le retour des exilés. Cette entité est illégale et doit être démantelée pour que justice soit faite aux Palestiniens. En attendant, nous devons continuer à considérer le pays comme la Palestine occupée, non pas comme "Israël", qui n'est pas un Etat, même s'il se comporte en tant que tel.

    Peut-être faudrait-il commencer par utiliser les termes appropriés pour parler de ce conflit sioniste-palestinien et boycotter le langage que les sionistes imposent au monde; nous nous comprendrions mieux. Exemples: juif / sioniste, "Israël" / Palestine occupée, entité sioniste, régime sioniste, etc.

    Cette analyse nous concerne nous Juifs aussi, car parallèlement aux Musulmans nous subissons les mêmes misères de la part des sionistes, les Juifs de stricte observance antisionistes sont gênés dans leur ‘Avodass HaShem. Le but des agitations sionistes est de retarder dans un premier temps la libération de la Palestine de la présence sioniste, et de l’impureté sioniste qui retarde la venue de Moshiach et les Promesses Divines.

    En voici la première partie :

     

    Phase I (1880-1947)

     

    Joseph Massad – La résistance palestinienne à la Nakba actuelle et future ne faiblit pas malgré tous les efforts d’Israël pour l’écraser.

    La conquête sioniste de la Palestine, qui a commencé de manière aléatoire au début des années 1880 et qui s’est intensifiée après le tournant du siècle, atteignant son apogée avec l’invasion et l’occupation britannique du pays avant la fin de la Première Guerre mondiale, a constitué les prémices de ce qu’on allait appeler la Nakba – la Catastrophe.

    Le terme « Nakba » a été utilisé par l’intellectuel syrien Constantin Zureik pour décrire ce qui était arrivé aux Palestiniens en août 1948 (dans son livre Ma’na al-Nakba qui est devenu un classique), mais d’autres auteurs ont employé d’autres termes. L’officier militaire jordanien et gouverneur de Jérusalem-Est Abdullah al-Tall a employé le terme karitha (catastrophe) dans son livre Karithat Filastin, et l’intellectuel nationaliste anticolonialiste palestinien Muhammad Izzat Darwaza le mot ma’saa (tragédie), dans son livre Ma’sat Filastin de 1959.

    Le terme « Nakba » s’est cependant révélé le plus approprié et le plus utilisé pour décrire le calvaire enduré par les Palestiniens. Le journaliste palestinien anticolonial puis maire de Jérusalem-Est Arif al-Arif l’a choisi comme titre de sa vaste historiographie en plusieurs volumes des événements de 1947-1952, publiée pour la première fois en 1956.

    Al-Arif commence par s’interroger : « Comment pourrait-on décrire ce qui nous est arrivé par un autre mot que Nakba ? Nous avons bien été victimes d’une catastrophe – nous, nous, les arabes en général, et les Palestiniens en particulier…. notre patrie nous a été volée, nous avons été expulsés de nos maisons, nous avons perdu un grand nombre de nos enfants et de nos proches et, en plus de tout cela, nous avons été profondément atteints dans notre dignité ».

    Étant donné que la Nakba se traduit principalement sur le terrain par le fait de voler les terres palestiniennes et d’expulser les Palestiniens de leurs terres, et, lorsque les terres ne peuvent être volées, ni les Palestiniens expulsés, de les soumettre à un contrôle systématique et à l’oppression, alors, et comme je l’ai soutenu il y a dix ans, il serait tout à fait inexact de considérer la Nakba comme un événement ponctuel et banal, lié à la guerre de 1948 et à ses conséquences immédiates. Il faut la considérer comme un processus qui s’est étendu sur les 140 dernières années, et qui a commencé avec l’arrivée des premiers colons sionistes au début des années 1880.

    Et d’autant plus que les dirigeants israéliens continuent à faire croire à leur propre peuple et au monde entier que la Nakba n’est pas seulement un processus passé et présent de dépossession et d’expulsion du peuple palestinien de ses terres, mais bien plutôt un processus nécessaire à la survie d’Israël. La Nakba n’est pas seulement un événement qui a commencé dans le passé et qui dure jusqu’à aujourd’hui, c’est une catastrophe destinée à durer car son développement futur a été soigneusement planifié. Quelle forme prendra la Nakba dans l’avenir ?

    Le colonialisme sioniste, qui s’est finalement débarrassé de son sponsor colonial britannique en 1948 et a établi l’Etat colonial d’occupation, n’a jamais cessé de craindre la fin de la Nakba. Les politiciens et intellectuels « pragmatiques » arabes et palestiniens libéraux et néolibéraux des trois dernières décennies ont plus ou moins entériné la propagande sioniste et impérialiste qui affirme qu’Israël est là pour rester et que la Nakba palestinienne est un événement historique qui ne pourra jamais être inversé, mais ce ne semble pas être le cas des dirigeants des colons juifs.

    En effet, des plans visant à empêcher la fin de la Nakba sont élaborés tous les jours par les dirigeants et les politiciens israéliens. Et les célébrations actuelles du 70ième anniversaire de la destruction du peuple palestinien sont gâchées par la peur que la situation ne s’inverse.

    La peur que la situation ne s’inverse

    Quelques mois avant les célébrations, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ouvertement exprimé ses craintes et ses espoirs. Au cours d’une session régulière d’études bibliques à la résidence du premier ministre à Jérusalem-Ouest en octobre dernier, Netanyahu a dit, selon Haaretz : « Israël doit se préparer à faire face aux futures menaces existentielles s’il veut célébrer son 100ième anniversaire dans trois décennies. » Netanyahu, selon le journal, a ajouté que « le royaume hasmonéen n’avait survécu qu’environ 80 ans » et qu’il « faisait le nécessaire pour que l’état moderne d’Israël, lui, atteigne son 100ième anniversaire ».

    Le contexte des études bibliques est très révélateur, car il ne s’agit pas seulement d’un signe indiquant que la direction de l’état colonial est de plus en plus religieuse, mais d’un rituel initié par son premier ministre séculier et athée, David Ben-Gurion, qui avait inauguré la tradition des cours d’études bibliques à la résidence du premier ministre. Netanyahu l’a simplement reprise il y a plus de quatre ans. Si Ben Gourion et les premiers dirigeants juifs sionistes séculiers, à la différence des chrétiens protestants sionistes mais tout à fait comme les chrétiens sionistes séculiers, considéraient la Bible comme un livre d’histoire et de géographie qui inspire la colonisation, Netanyahu et les chefs religieux juifs de d’état colonial la considèrent aujourd’hui comme la justification religieuse de la colonisation.

    Tandis que les dirigeants israéliens expriment leurs craintes d’un renversement futur de la Nakba, les stratèges de l’état colonial s’assurent de sa pérennité. Ce que le président américain Donald Trump a appelé, à juste titre, « L’accord du siècle* » est une opération de communication qui va dans ce sens. L’accord du siècle est un remake des Accords d’Oslo du début des années 1990 (et la nouvelle version est encore pire que la précédente), qui garantissait la pérennité de l’état colonial israélien et de la Nakba palestinienne.

    Le projet d’Israël est d’effacer complètement la Nakba de la mémoire publique, d’éliminer les témoins qui ont survécu en les expulsant et en en faisant des réfugiés, et de forcer les survivants de la Nakba qu’ils n’ont pas encore réussi à éliminer, à reconnaître qu’Israël et le sionisme avaient le droit de leur infliger la Nakba, et que les Palestiniens sont responsables de tout ce qui leur est arrivé.

    Netanyahu est très attentif à cette dernière question. Il a déclaré lors de la même séance d’études bibliques que la condition qui garantirait l’avenir d’Israël et de la Nakba était que : « Quiconque parle d’un processus de paix doit d’abord dire que [les Palestiniens] doivent reconnaître Israël, l’État du peuple juif. »

    Les expulsions

    … La suite à la prochaine publication.

     

    26-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    22-05-2018
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    Courrier des amis

     

    Les amis antisémites de Netanyahou et de Trump


     

    Jean-Pierre Filiu relève dans son blog sur Le Monde, que Netanyahou a déroulé le tapis rouge à des antisémites américains notoires, à l’occasion du transfert de l’ambassade étatsunienne à Jérusalem. Ce qui montre toute l’hypocrisie de la "lutte contre l’antisémitisme" dans nos différents pays. Pour Israël, on peut être antisémite, à condition d’être sioniste, c’est à dire d’approuver les crimes israéliens contre les Palestiniens.

     

    "Les amis antisémites de Trump à Jérusalem

     

    Les deux prêcheurs américains qui ont « béni » le transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem ont un lourd passé de déclarations antisémites.


    John Hagee, militant du « sionisme chrétien »

     

    Donald Trump était représenté par sa fille Ivanka et son gendre Jared Kushner, lors de la cérémonie de transfert de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, le 14 mai. Mais ce sont deux de ses très proches alliés dans l’extrême-droite évangéliste, les pasteurs John Hagee et Robert Jeffress, qui ont apporté leur crédit religieux à l’événement. Or l’un comme l’autre ont tenu par le passé des propos de nature antisémite, ce qui n’a pas semblé gêner leur hôte Benyamin Netanyahou, très attentionné à leurs égards.

     

    HAGEE : HITLER, UN « CHASSEUR » ENVOYE PAR DIEU

     

    John Hagee gère depuis 1975, à partir de son église Cornerstone, dans la ville texane de San Antonio, un réseau fondamentaliste fort aujourd’hui de 22000 fidèles revendiqués. Comme tant d’autres télévangélistes du sud des Etats-Unis, il associe entreprise familiale, conglomérat médiatique et succès éditoriaux pour consolider une base aux valeurs aussi intransigeantes qu’intolérantes. Conformément au credo des « sionistes chrétiens », bien plus engagés en faveur du Likoud israélien que les Juifs américains eux-mêmes, il milite en faveur du « retour » des Juifs en Israël, car il y voit l’accomplissement des prophéties divines. C’est dans cet esprit qu’il a fondé en 2006 Christians United for Israel (Chrétiens unis pour Israël), devenue l’organisation-phare des « sionistes chrétiens », alignés en Israël comme aux Etats-Unis sur la droite la plus dure, et donc favorables à la colonisation des territoires palestiniens occupés, à commencer par Jérusalem-Est.

     

    Hagee a prononcé, le 14 mai, la bénédiction du nouveau siège de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem. Il a à cette occasion été particulièrement choyé par le rayonnant Premier ministre Nétanyahou. Hagee a pourtant prétendu à au moins deux reprises par le passé qu’Adolph Hitler était en partie d’origine juive. Il avait même considéré dans un sermon que le chef nazi était l’instrument d’un dessein supérieur, dès lors que la Shoah avait poussé les Juifs à se rassembler en Israël : « Dieu a dit dans Jérémie, 16 : Voyez, je renverrai le peuple juif sur la terre que j’ai donnée à ses pères. Voyez, j’enverrai de nombreux pêcheurs et j’enverrai de nombreux chasseurs. Et alors les chasseurs les chasseront. Ainsi adviendra-t-il aux Juifs. Et Dieu a envoyé un chasseur. Un chasseur vient avec une arme pour vous contraindre. Hitler était un chasseur ». Un sermon aussi sulfureux avait créé la polémique au cours de la campagne présidentielle de 2008 où Hagee avait apporté son soutien, contre Obama, au républicain McCain, obligeant celui-ci à se désolidariser publiquement du télévangéliste.

     

    JEFFRESS : « NUL JUIF NE PEUT ETRE SAUVE »

     

    Robert Jeffress a ouvert par ses prières, le 14 mai à Jérusalem, la cérémonie de transfert de l’ambassade. Il avait déjà, en janvier 2017, prononcé le sermon de la messe marquant à Washington l’entrée de Donald Trump à la Maison blanche. Il contrôle depuis son fief baptiste de Dallas, dans le Texas, une communauté de 13000 fidèles, un peu moins nombreuse que celle du pasteur Hagee. Son empire médiatique est en revanche encore plus important que celui de son collègue, du fait de son programme radio-télévisé Pathway to victory (Chemin vers la victoire), retransmis en direct par un millier de stations partenaires, ainsi qu’à l’étranger. Jeffress a déclaré en 2010 qu’on « ne peut être sauvé en étant juif. Savez-vous d’ailleurs qui a dit cela ? Les trois plus grands Juifs du Nouveau Testament : Pierre, Paul et JC ». Il avait déjà affirmé deux ans plus tôt que la foi dans le judaïsme menait tout droit « en enfer », tout comme d’ailleurs la foi en l’Islam ou dans l’hindouisme.

    De telles outrances n’ont pas empêché Nétanyahou d’être aussi prévenant envers Jeffress qu’envers Hagee. Il est vrai que le Premier ministre israélien n’hésite plus à afficher sa complaisance envers l’extrême-droite américaine depuis l’élection de Trump. Il avait ainsi tardé trois longs jours, en août 2017, avant de se dire « scandalisé » par le rassemblement néo-nazi de Charlottesville, en Virginie, au cours duquel une contre-manifestante avait trouvé la mort. Une réaction aussi peu spontanée avait suscité l’émoi au sein de la communauté juive des Etats-Unis, très inquiète de la montée en puissance des suprémacistes blancs. Il est désormais clair que Netanyahou apprécie trop le soutien inconditionnel d’éminents « sionistes chrétiens » pour leur tenir longtemps rigueur de leurs déclarations antisémites."

     

    Source : http://filiu.blog.lemonde.fr/2018/05/20/les-amis-antisemites-de-trump-a-jerusalem/

     

    CAPJPO-EuroPalestine

    http://www.europalestine.com/spip.php?article14290

     

     

    22-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    10-05-2018
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    Yakov Rabkin:

    «Le rejet du projet sioniste par les juifs n’est pas que de l’histoire»

     

    17 mai 2016

    Yakov Rabkin, spécialiste de l’histoire du sionisme, se montre très critique envers cette idéologie. Entretien.

    Yakov Rabkin, professeur au Département d’histoire à l’Université de Montréal, est né en 1945 en Russie. Chimiste, juif religieux, historien, il est, entre autres, l’auteur de Au nom de la Torah : Une histoire de l’opposition juive au sionisme et Comprendre l’état d’Israël : Idéologie, religion et société. Le premier est aujourd’hui traduit dans une douzaine de langues et a, bien sûr, déclenché de vives polémiques. Militant, il participe aussi à des activités de rapprochement interreligieux entre juifs et musulmans. L’Association Solidarité Maroc – Palestine l’a invité à Rabat et Casablanca (il sera le mercredi 18 mai à 18 h à la Bibliothèque nationale de Royaume du Maroc et le lendemain à la librairie Livremoi). En amont, TelQuel a posé quelques questions à ce connaisseur, très critique, de l’histoire du sionisme, d’Israël et de leur opposition.

    Quel est le rapport historique des juifs du Maroc au sionisme ?

    Les juifs d’origine marocaine et leurs descendants font partie d’un ensemble plus large des juifs non-européens. Et il faut rappeler que l’activisme sioniste était pourtant plutôt négligeable dans les pays musulmans. En août 1939, les juifs des pays à majorité musulmane fournissaient 0,38 % des membres enregistrés du mouvement sioniste, comparé à 40,9 % pour ceux venant de l’Europe de l’Est. Au Maroc, les premiers sionistes qui propagent la nouvelle doctrine chez les indigènes sont, comme presque partout ailleurs, d’origine russe. Cela illustre le caractère est-européen du sionisme, qui constitue un sérieux obstacle à l’intégration des juifs arabes en Israël. On remarque que le départ des juifs marocains vers Israël n’a presque jamais reflété un réel engagement idéologique pour le sionisme, ni pour cet État construit par et pour les ressortissants d’Europe de l’Est. Rappelons que le plan de partage de la Palestine formulé par la Commission Peel en 1937 provoque une réaction négative au Maroc, où des notables juifs et des musulmans écrivent une lettre de protestation au Foreign Office à Londres.

    La droite dure israélienne semble se tourner aujourd’hui vers le religieux. Pourquoi ?

    La droite doit justifier son désir de coloniser la Palestine en entier. Puisque les fondateurs de l’État étaient ouvertement athées ou agnostiques, leur prétention d’occuper la Palestine se résumait en une absurdité qu’un collègue israélien a ainsi décrite, de manière sarcastique : « Dieu n’existe pas, et il nous a promis cette terre ». La droite actuelle, elle, a découvert la valeur mobilisatrice de la religion, surtout dans sa forme hybride de national-judaïsme, appelée «dati leumi» en hébreu. Aujourd’hui, certains Marocains d’ailleurs se sont ralliés au parti ultrareligieux Shass, fondé afin d’inculquer la fierté d’être juif «oriental» et de retourner à la pratique traditionnelle du judaïsme.

    Quel est l’écho de l’opposition juive religieuse au sionisme aujourd’hui ?

    Il est révélateur que l’éditeur israélien a donné à la version hébraïque de mon livre sur l’opposition juive au sionisme le sous-titre «Une histoire de lutte continue». En effet, à la veille de sa présentation en Israël des centaines de milliers de «haredim» (juifs ultra-orthodoxes) protestaient à Jérusalem contre le service militaire obligatoire. Le rejet du projet sioniste par les juifs n’est pas que de l’histoire. Beaucoup de jeunes juifs, surtout aux États-Unis, s’opposent non seulement à la violence de l’État sioniste mais au principe même d’un État réservé aux juifs du monde, qui est l’idée fondatrice du sionisme.

    http://telquel.ma/2016/05/17/yakov-rakbin-le-rejet-du-projet-sioniste-par-les-juifs-nest-pas-que-de-lhistoire_1497619  

     

    10-05-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    02-05-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Petit vademecum antisioniste
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    Petit vademecum antisioniste

     

     

     

    Samson Raphael HIRSCH

     

     

    השיבנו : « Aides-nous à revenir vers Toi dans la vie ordinaire par la véritable repentance, alors nous trouverons aussi le retour à l'indépendance nationale au pays de nos ancêtres, un retour que nous devons seulement attendre des mains de Dieu, qui était aussi le Seul créateur de notre ancien destin national»

     

     

    Prières de Yisroel traduites et expliquées par Samson Raphael HIRSCH  2.Auflage Verlag Kaufmann Ff/m 1906  S.195

     

    02-05-2018 om 21:19 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    18-04-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Où se trouve le Mont Sinaï ? En Egypte ou en Arabie ?
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    Où se trouve le Mont Sinaï ? En Egypte ou en Arabie ?

     

     Nous ne savons pas comment cette question a été posée, mais puisqu’elle est posée, nous y répondons.

    Nous devinons que la confusion vient du fait qu’en Egypte, il y a le désert du Sinaï qui n’est pas le Mont Sinaï. Il existe de nombreuses cartes pour indiquer les pérégrinations des Juifs dans le désert, mais elles ne correspondent pas à l’itinéraire précis décrit dans la Thora, comme par exemple la carte en annexe.

    Nous Juifs sommes liés à la Thora, nous ne pouvons mettre en doute aucun mot, même pas une lettre ou signe, et naturellement pas les localisations, même si on ne peut pas les situer toutes de nos jours (Rambam). Le Juif qui nie, ne fut-ce qu’une localité du désert est un בעיקר כּוֹפֵר. Notre אמונה reste intacte malgré des trouvailles « scientifiques » / « archéologiques » qui vont à l’encontre de la description de notre itinéraire dans la Thora.

    Les בני ישראל furent esclaves en Egypte durant 210 ans. Quand הקב"ה a décidé de mettre fin à ce premier Exil, Il s’est servi de משה רבינו accompagné de son frère אהרון pour que Par’oh laisse sortir les Juifs d’Egypte, une première fois pour fêter פסח, puis une seconde fois pour recevoir la Thora et entrer dans le Pays Promis, Canaan.  

    Dans le désert, Dieu nous a guidés en nous protégeant avec des colonnes de feu la nuit, et des colonnes de nuée le jour jusqu’à la frontière de Canaan dont l’entrée s’est faite au niveau de la Jordanie. Voir carte en annexe.

    Donc, puisque nous étions sortis de מִצְרַיִם, la Thora n’a pas pu être donnée en מִצְרַיִם. Elle fut donnée au Mont Sinaï qui se trouve dans le מדבר, lieu non habité et qui n’appartient à personne, il ne peut être qu’en Arabie comme nous allons le voir plus loin.

    שמות  י"ג כ' - י"ד ב'

    Après être partis de la province de Goshen, les Juifs passèrent par Souccoth, puis arrivèrent à Etham

    וַיִּסְע֖וּ מִסֻּכֹּ֑ת וַיַּחֲנ֣וּ בְאֵתָ֔ם בִּקְצֵ֖ה הַמִּדְבָּֽר׃

    De Etham, ils descendirent jusqu’à Nuweiba. De là, il traversèrent la Mer Rouge, car là elle est assez profonde pour pouvoir engloutir l’armée de Pharaon qui poursuivra les Juifs.

    דַּבֵּר אֶל־בְּנֵ֣י יִשְׂרָאֵל֒ וְיָשֻׁ֗בוּ וְיַחֲנוּ֙ לִפְנֵי֙ פִּ֣י הַחִירֹ֔ת בֵּ֥ין מִגְדֹּ֖ל וּבֵ֣ין הַיָּ֑ם לִפְנֵי֙ בַּ֣עַל צְפֹ֔ן נִכְח֥וֹ תַחֲנ֖וּ עַל־הַיָּֽם׃

    Les בני ישראל  au nombre de 2 millions arrivèrent à Madian à l’Ouest de Hedjaz (اَلْـحِـجَـاز) ancien nom de l’Arabie. C’est dans ce désert de Madian que se trouve le הר סיניהקב"ה nous a donnés la Thora. Ce Mont Sinaï est appelé en Arabe جبل اللوز, Djabal allawz (2580 m de hauteur), il se trouve à 50 km du Golfe d’Aqaba et à 70 km de la frontière Sud de la Jordanie.

     

    Pour plus de précisions, voir l’article dans Meqor Haim : https://meqorhayim.blogspot.be/2016/04/le-mont-sinai-en-egypte-ou-en-arabie.html

     

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    18-04-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-03-2018
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    Le malheur du Juif dans l’entité sioniste

     

    Par Hadassah BORREMAN

    Avec l’aide du Tout-Puissant

    Dans l’article «  Qods : manifestation contre le régime sioniste » paru le 17 mai dans le site IRIB, je désire développer un point qui me parait important pour comprendre le problème des Juifs dans l’entité sioniste, et surtout le problème actuel concernant le service militaire. L’article se termine avec cette phrase : « L'intégration au sein des militaires sionistes est en contradiction avec les préceptes du Torah, selon les manifestants. »

    Une question qui se pose est comment le régime sioniste réussit à recruter certains de ces Juifs orthodoxes, par force ou soft (en douceur). Une première réponse est que les Juifs qui se trouvent actuellement en Palestine Occupée par les sionistes s’inscrivent en faux avec la Thora, rien que du fait de leur présence en masse dans l’entité sioniste durant l’Exil.

    C’est difficile à comprendre surtout pour les non-Juifs ignorant tout ou presque tout sur la Tradition Juive ainsi que son extrême opposé qu’est le sionisme, …mais c’est tout aussi trouble pour beaucoup de Juifs non vigilants ou non avertis par leurs autorités rabbiniques, elles-mêmes tombées dans le sionisme.

    Tout d’abord un petit rappel mais combien important ; il concerne l’Exil du Peuple Juif, et veuillez m’excuser si j’insiste et me répète sur cette notion d’Exil. Tant que Moshiach (le Messie) descendant du Roi David n’est pas venu, précédé par le Prophète Elie, les Juifs sont en Exil, et ne sont pas autorisés à vivre en masse sur la Terre Promise, et encore moins à la dominer. Il va de soi que les sionistes en sont tout à fait exclus, vu qu’ils ne sont pas le Peuple Juif, ni ne peuvent parler en son nom ; les sionistes sont un mouvement politique, composé de renégats d’origine Juive pour une partie d’eux, suivant une idéologie née dans les ténèbres. Le sionisme est un affront envers D’, la Thora, et un attentat contre l’identité Juive. Ces démons de sionistes combattent tout ce qui entrave leur néfaste dessein : l’expansionnisme par l’usurpation, la violence, le meurtre. Ils sont tout simplement ennemis de l’humanité, spécialement des Croyants. Nous les trouvons actifs contre le Judaïsme naturellement antisioniste, mais aussi contre l’Islam qui n’est pas à confondre avec le Wahhabisme et autres mouvements arabes ou ‘musulmans’ collaborant avec les sionistes. 

     es Juifs sont en Exil et Dispersion par Décret Divin, depuis la destruction du Deuxième Temple, il y a presque 2000 ans, ce qui veut dire :

    -       qu’ils ne sont plus en masse chez eux, en Terre Sainte d’où D’ les a renvoyés à cause de leurs péchés envers Lui et entre eux.

    -       qu’ils dispersés aux quatre coins du monde, vivant au sein des nations et sous leurs lois.

     Ces centaines de milliers de Juifs orthodoxes antisionistes, ou du moins non-sionistes (je ne parle pas des sionistes ‘religieux’ ou ‘pieux’) sont beaucoup trop nombreux en Palestine Occupée, car le Peuple Juif est en exil et Dispersion. Etre en masse en Terre Sainte pendant l’Exil, c’est le premier des 3 doubles serments qui est violé. C’est très grave de transgresser un Serment Divin ! Et comme un péché en entraîne un autre, les voilà qui sont aussi tombé dans l’interdiction de jouir de la protection et d’autres ‘avantages’ des resho’im, les méchants, les sionistes. En tant qu’étudiants voire érudits de Thora, ayant reçu une éducation antisioniste, ils devraient savoir tout cela. Si la connaissance n’aboutit pas à l’application, elle est vaine.

    Il y a toujours eu dans toutes les générations d’Exil une poignée de quelques milles Juifs en Terre Sainte, la Palestine Historique, pour accomplir les commandements de la Thora, mais ils furent toujours soumis aux autorités arabes et musulmanes. Mais quand l’entité sioniste a été érigée, la plupart des Juifs authentiques sincères, des valeureuses personnes, sont partis. Pour ceux qui y sont restés et ceux qui y sont allés par après, leur Judaïsme s’est affaibli, érodé par la pression sioniste, et aujourd’hui, ils ne font que semer l’amalgame entre Judaïsme et sionisme aux yeux des nations et de beaucoup de simples Juifs dans le monde, et ils sont même complices avec le régime sioniste avec leurs crimes contre les Palestiniens, surtout musulmans qui tant bien que mal défendent leurs droits ! Ces Juifs orthodoxes étrangers, car venus de l’Occident, ne réalisent même pas qu’ils vivent dans un pays qui n’est pas le leur, un pays arabe où la plupart de la population est musulmane, et qui elle aussi est victime du sionisme. Ils ne pensent même pas, alors qu’ils sont déjà sur place, de combattre ensemble avec les résistants palestiniens leur ennemi sioniste commun, tellement, ils sont contaminés par le virus sioniste !

    Bien que le fait de s’établir en Terre Sainte durant l’Exil ne soit pas une Mitsveh (commandement de la Thora), c’est même proscrit vu le danger du sionisme depuis un gros siècle, il y a toujours eu un petit nombre de Juifs fidèle à la Thora qui y a vécu, mais ces quelques milles Juifs ont naturellement accepté la domination arabe, ottomane, musulmane et n’ont rien revendiqué. Ils vivaient d’ailleurs en harmonie avec les frères et sœurs musulmans. Pour qu’aujourd’hui, sous domination sioniste, cette poignée de Juifs puisse vivre en Terre Promise (Promise mais pas encore redonnée par le Maître du monde), ils doivent remplir des conditions bien précises que D. exige d’eux dans la Thora. Ce qui n’est pas le cas pour la presque totalité d’entre eux.

    Les motivations des Juifs même officiellement antisionistes pour s’établir en Palestine Occupée ne sont pas pures. Certains d’entre eux se rendent compte maintenant qu’ils se sont mis dans de beaux draps en s’établissant là-bas et voudraient s’en échapper. Aussi leurs motivations pour quitter l'entité sioniste ne sont pas plus pures, car pour eux, ce n’est pas le sionisme qui est un problème, mais seulement l’habit militaire par exemple, ou de se retrouver avec des non-religieux dans l’armée.

    Les Rabbins contemporains ont une grosse part de responsabilité dans l’affaiblissement du Peuple Juif ; des Rabbis en Dispersion, même antisionistes, donnent encore de l'argent de sorte que beaucoup de familles Juives puissent rester dans l'entité sioniste (ils disent que l’intention de ces frères et sœurs n’est pas d’être dans l’entité sioniste, mais en Terre Sainte pour mieux servir le Créateur, en plus grande sainteté) et ainsi augmente la population sioniste, au lieu de créer un fonds pour les aider à quitter cet enfer ! En réalité leur service Divin est perturbé,  la simple vie est difficile pour ceux qui prennent pas de l’argent de l’état. Or, nos Sages de la Thora nous enseignent aussi que là où nous sommes dérangés pour pratiquer les commandements de la Thora, nous devons partir de là, et où il y a un danger pour nos corps, nous devons cavaler… à plus forte raison quand nos âmes sont en danger.

    Pourquoi l’entité sioniste, voire toute la Palestine est un enfer, parce que la Présence Divine n’y est pas ; Elle vit en Exil avec le Peuple Juif qui étudie La Loi et travaille sur sa conduite, et avec tout ceux qui recherche la proximité du Tout-Puissant, et surtout la Présence Divine ne peut résider au milieu de ceux qui pèchent. Sachant cela, c’est incompréhensible que d'autres Juifs cherchent à s'installer là-bas !

     La réalité est qu’avec le temps, ces Juifs antisionistes, jeunes et moins jeunes, ont pris gout et se plaisent à se balancer (mouvement dans la prière) avec ceux qui sont ouvertement sionistes et profitent de leur protection militaire et policière! Mais quand il s'agit d'aller à l'armée pour défendre le pays qu’ils « aiment tant », alors ils se trouvent trop saints. Faut être conséquent ! Faudrait voir combien de ces Juifs resteraient en Terre Sainte aujourd’hui, s’ils n’étaient pas « protégés » par l’armée et la police sionistes contre les « détestables méchants Arabes » !

     Faire le service militaire sioniste est effectivement un problème.

     Le but des sionistes d’entrainer ces jeunes Juifs qui étudient dans les Yeshivess, est de les faire renier leur Judéité !!! Une stratégie sioniste soft ; les sionistes ne vont pas leur dire ouvertement de se convertir à l’idéologie sioniste, de renier D’, la Thora non falsifiée, la décence, la Foi, la Tradition ancestrale… ! Ils font comme le Diable déguisé en ange de lumière, ils proposent à leur victimes pieuses de manger cachère avec la meilleure surveillance rabbinique de leur choix, avec la possibilité de garder l’aspect Juif (barbe, franges…), avec de l’argent… Vous discernez ? Triste réalité !

    Par contre, nous n'entendons pas que les Juifs antisionistes (à part quelques isolés, tel le frère Elchonon, qui écopent pour les autres, les lâches) luttent contre l'occupation sioniste en rejoignant les autres victimes du sionisme, principalement les habitants musulmans de Palestine. Au contraire, nous entendons maintenant que des milliers de Juifs se sont geshmaad (se sont convertis au sionisme) et ont rejoint l'armée sioniste contre les Chareidim (Juifs pieux) dont ils sont issus! C’est la honte pour leurs familles et leurs maisons de prière ! Que faire, ces Chareidim se sont eux-mêmes mis dans une situation impossible ! Ils savent quand-même de quelle espèce les sionistes sont. Leur police et armée ne font qu’exécuter les ordres du régime sioniste, parfois, ils frappent plus que nécessaire aussi.

    Voilà ce qui arrive quand on n’obéit pas au Créateur, à Sa Thora, et aux conseils des Sages en s’installant de son propre chef en Terre Sainte, en ‘mettent soi-même fin à l’Exil’, alors il faut subir des coups de bâton sionistes et des morsures du chien Amaleq.

    Entre temps, toute l’humanité continue de souffrir des péchés des hommes, de l’injustice, de la haine ! Il ne faut pas s’étonner que l’Exil perdure et que Moshiach est retenu de venir ! La Justice envers les peuples doit d’abord être appliquée, et l’idolâtrie abolie.

    Ces décrets du régime sioniste sont des avertissements qui devraient nous faire réagir favorablement. Les Juifs prisonniers du sionisme dans l’entité sioniste devraient y reconnaitre la Providence Divine et saisir la Main tendue pour fuir et rejoindre les autres Juifs vivant en loyaux citoyens parmi les nations.

    J’appelle donc mes frères et sœurs Juifs vivant dans l’entité sioniste anti-Thora et illégale à :

    ·        se repentir pour ne pas avoir combattu le sionisme dans leur pensée et cœur, et pour les transgressions qui en découlent

     

    ·        à réaliser que la plupart d’eux n’ont pas le niveau, ni leur place en Palestine ; déjà avant l’entité sioniste, que très peu de Tsadiqim (Juifs justes et saints) étaient autorisés par révélation Divine à vivre en Terre Sainte pendant l’Exil

     

    ·        à accepter le joug de l’Exil

     

    ·        à quitter l’entité sioniste et laisser la place aux Palestiniens chassés injustement hors de leurs maisons à cause de l’hérésie sioniste et à rejoindre leurs frères et sœurs dispersés à travers le monde …ne serait-ce que pour pouvoir échapper au malheur qui s’abattra soudainement sur les resho’im (les méchants), ce Jour Redoutable est annoncé par nos Prophètes.

    Que mes paroles trouvent un écho favorable dans vos cœurs, et que notre Créateur agrée nos vies et notre service pour Lui et que nous puissions avec Son aide être bientôt libérés du sionisme et d’autres maux, et vivre le monde futur dans l’harmonie.

    19-03-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-03-2018
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    Pessach contre le sionisme



    Illustration: Le Rabbin Elchonon WASSERMAN
    ז"ל (1875-1941)


    Notre Fête illustre parfaitement l’antagonisme entre le Judaïsme de la Thora et le sionisme.

     

    Nos ancêtres esclaves en Mitsraïm [Egypte ancienne] n’en sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption divine. Ils n’ont pas été libérés de l’esclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le Désert pour y recevoir la Loi Divine, la Thora. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de l’application de  la Thora, est contraire à la volonté divine. Enfreindre la Thora en Terre Sainte amène à l’Exil. L’Exil et la sortie d’Egypte sont à la base de l’identité Juive. Nous illustrons cela avec l’argumentation d’une Ecole Rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :

     

    « En soulignant que tout retour à la Terre Sainte ne se ferait que par la Volonté Divine, le Rabbin  WASSERMAN[1], disciple du Chofets Chaim[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme Juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation d’un original balkanique (que connaissait bien le Rabbin ALKALAÏ[3] d’origine serbe) ou allemand (qui entourait le Rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceux pour qui est familière l’histoire européenne n’auraient guère besoin de ce rappel de WASSERMAN ; il est plutôt destiné à la majorité des Juifs dont la naïveté et la Foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du Judaïsme. Ce genre d’usage est pourtant courant. Le nationalisme italien s’inspire de l’histoire romaine, la formation d’un Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.

     

    Un autre commentaire de WASSERMAN vise également à faciliter la compréhension du sionisme. D’abord il met en relief l’importance que la Thora attribue au respect du non-Juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la Thora enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de Homon, le personnage sinistre du Livre d’Esther. Par contre, la Thora est assez sévère à l’égard d’un Juif apostat ou d’un Juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire qu’un chien […] Nous voyons en conséquence que l’origine sans la Thora n’a pas de valeur, ce qui montre que l’idée nationale n’est rien d’autre qu’une idole moderne […] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant la « Shoah » vise la nature même de l’entreprise sioniste.

     

    La stratégie du Retour à la Terre que privilégie le Chofets Chaim est constamment celle dont les contours se retrouvent chez Ezéchiel :

     

    Et je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et j’épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; j’enlèverai le cœur de pierre de votre sein et je ferai en sorte que vos observiez mes statuts et pratiquiez mes lois. Vous demeurerez dans le pays que j’ai donné à vos pères, vous serez pour moi un peuple, et je serai  pour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)

     

    Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et l’objectif du retour à la Terre. C’est dans ces termes-là que la tradition classique du Judaïsme entrevoit le rassemblement des Juifs en Terre Sainte, et le Chofets Chaïm ne fait que le rappeler aux masses Juives de l’Europe de l’Est tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait l’exil plutôt qu’y mettre fin.

     

    Le Chofets Chaïm illustre ce point à l’aide du texte de la Haggada de Pessach, un des textes les plus connus des Juifs. Le Séder est conclu avec des chansons qui louent la Providence Divine et Sa Générosité. Ainsi la chanson « Dayénou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si Tu nous avais donné la Thora et ne nous avais pas amené en Erets Yisroel ». Le Chofets Chaïm souligne que la Haggada ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Erets Yisroel et ne nous avais pas donné la Thora ».

     

    Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de s’installer et de se maintenir en Erets Yisroel sans pratiquer la Thora. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique qu’engendre l’entreprise sioniste depuis plus d’un siècle s’explique par cette impossibilité foncière qu’avait décelé leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la Rédemption précède de quelques décennies l’essor du sentiment d’impasse de l’entreprise sioniste qui plane actuellement sur ‘Israel’.


    (Citations dans l’ouvrage du professeur
    Yakov M. RABKIN Au nom de la Thora Une histoire de l’opposition juive au sionisme Les Presses de l’Université Laval, Montréal  2004 pp.98-99

    Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars ‘08)

     

     



    [1] (1875-1941) porte-parole du rabbin Chofets Chaïm

    [2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que Chofets Chaïm, rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de Chofets Chaïm (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.

    [3] ALKALAÏ, Yehuda, (1798-1878) réputé kabbaliste,  proto-sioniste

    [4] KALISCHER, Zwi Hirsch (1795-1874) Rabbin de Thorn ( de nos jours Torun, Pologne), opposant au « Judaïsme réformé, libéral » , proto-sioniste

    11-03-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    16-02-2018
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