Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniquesYECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora. Visitez aussi le blog multilingue JESCHURUN Tauro gegen Nationaljudentum
Activités dEtudes de Yechouroun, Judaïsme contre Sionisme, Hiver 5770
דרש טוב לעמו
Malgré un retard sur le programme de la saison précédente, le collectif de notre cercle détude est en pleine activité.
Nous avons pu acquérir la plus grande partie des numéros de la revue rabbinique allemande « Jüdische Monatshefte » quasi introuvable. La recherche des manquants se poursuit.
Ce mensuel rabbinique allemand a été fondé en décembre 1913 (Kislev 5674), édité à Francfort sur le Main jusquen 1920 par le rabbin Dr. P. Kohn (Ansbach) en collaboration étroite avec le rabbin Dr. Salomon BREUER (Francfort sur le Main).
Ces numéros sont maintenant soumis à une étude approfondie. Les nombreux articles ayant un rapport direct avec lantisionisme de la Thora, seront systématiquement dactylographiés et édités dans notre Blog multilingue « Jesjoeroen, Jodendom tegen Zionisme ».
Les nombreux articles du rabbin Dr. Raphael BREUER (1881-1932) sont en cours de traduction, dans leur intégralité de lAllemand en Langue Sainte. Ces textes seront diffusés dans un premier temps parmi les étudiants dacadémies talmudiques, des érudits qui nont malheureusement pas de connaissance approfondie de la langue allemande. Plus tard, ces articles seront, avec laide du Ciel, incorporées dans une édition complète des Ecrits du rabbin Dr. Raphael BREUER. Il sagit de donner aux jeunes gens la possibilité de se familiariser et renouer avec la tradition antisioniste rabbinique allemande, qui a été falsifiée et trahie par le parti Agoudah, et totalement méconnue en milieu hassidique.
Létude et édition des textes rabbiniques prévues pour la saison précédente seront tout naturellement continuées.
Bauen Sie gut! Bonne étude!
Pour le Collectif dEtude de Yechouroun,
Shmiel Mordche BORREMAN
Illustration: Le rabbin Dr. Raphael BREUER, de mémoire bénie
Signez la pétition : «PAS DINTERDIT PROFESSIONNEL POUR LUK VERVAET!»
Luk Vervaet, qui est membre du CLEA, sest vu signifier, le 10 août dernier, une interdiction denseigner le néerlandais dans les prisons, une profession quil exerce depuis plusieurs années. Officiellement, il est, désormais, empêché dentrer dans les établissements pénitentiaires du pays «pour des raisons de sécurité». La semaine passée, le tribunal de première instance de Bruxelles a dailleurs confirmé cette décision. Fait gravissime car, ce faisant, la justice établit un précédent très inquiétant : désormais, comme dans les régimes totalitaires, on peut vous condamner voire «bannir» socialement sans preuves motivées, simplement sur base davis secrets émanant des organismes de sécurité. [Plus dinformations dans «Parlamento.com»: http://parlemento.wordpress.com/2009/11/02/la-raison-de-securite-ne-doit-pas-etre-plus-explicitee/]
Pourtant, cet interdit professionnel est de toute évidence dordre politique et sinscrit dans le contexte dune criminalisation du militantisme, que le professeur de langue remet justement en question. En effet, sous couvert dune sécurité publique nullement menacée par Luk Vervaet, ce sont les opinions critiques de ce dernier qui sont, en réalité, attaquées. Parallèlement, cest la forme démocratique dorganisation politique de la société qui reçoit une estocade mortelle à travers cette dérive de la justice, sous fond de «guerre mondiale au « terrorisme"».
Comme des dizaines de professeurs duniversité, de syndicalistes, de personnalités politiques, de militants, faites un geste citoyen : signez ce texte et diffusez-le autour de vous !
Thierry Meyssan: "Le 11 septembre n'a rien à voir avec Al Qaïda"
Thierry Meyssan : « Le 11-Septembre na rien à voir avec Al Qaïda »
par Mustapha Farhat *
Alors quen France le journaliste Frédéric Taddeï vient douvrir un débat sur la possibilité éventuelle de débattre des attentats du 11-Septembre, Thierry Meyssan répond aux questions du quotidien algérien à grand tirage Echorouk.
Mustapha Farhat Mercredi 30 Septembre 2009
Echorouk : Huit ans après le fameux 11 septembre, les experts deviennent de plus en plus septiques vis-à-vis de la thèse états-unienne officielle des attentats. Vous étiez lun des pionniers à dénoncer cette version et plaider pour une enquête indépendante pour clarifier les faits et demander vérité et justice. Vous étiez auparavant comme une voix hors diapason mais beaucoup dexperts soutiennent votre thèse actuellement. Quest ce qui a changé pour que la version officielle américaine ninspire plus confiance aujourdhui ? Thierry Meyssan : En premier lieu, la parole du gouvernement des États-Unis, qui était respectée en 2001, a perdu sa crédibilité. Après le scandale de Colin Powell mentant effrontément devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, puis celui de George W. Bush inventant les armes de destructions massive irakienne, lopinion publique sinterroge logiquement sur ce que ces personnages ont pu raconter sur dautres sujets. Deuxièmement, au lendemain des attentats, chaque agence US a donné des bribes dinformations sur les attentats. Jai souligné que tout ces éléments de discours étaient contradictoires entre eux, mais jétais le seul à les confronter. En 2004, le président Bush a nommé sous la pression des familles de victimes une commission denquête. Celle-ci, bien sûr, sest attachée à donner raison au président. Mais elle a été obligée de rédiger une version unique des attentats. Ne pouvant les résoudre les contradictions officielles, elle a éludé tout ce qui faisait problème. Ce sont les insuffisances criantes de ce rapport qui ont soulevé la colère des familles de victimes et suscité la création de nombreuses associations pour la vérité. Enfin, le choc émotionnel sest dissipé avec le temps. Il est plus facile aujourdhui de débattre sereinement de ce sujet, donc de douter. Echorouk : Daprès vos enquêtes et le cumul détudes dexperts, quest-il vraiment arrivé le mardi 11 septembre ? Thierry Meyssan : Notre mémoire est sélective, nous nous souvenons de tel ou tel événement de ce jour-là, mais nous en avons oublié beaucoup. Chacun se souvient que deux avions ont percuté le World Trade Center, quun troisième avion a explosé en vol au dessus de la Pennsylvanie ; quune explosion a eu lieu au Pentagone et que les Twin Towers se sont effondrées. _ On oublie généralement que des « initiés » avaient spéculé à la baisse les jours précédents sur les actions des compagnies aériennes et dassurance concernées ; quun incendie a ravagé lannexe de la Maison-Blanche ; que la Maison-Blanche a reçu un appel des assaillants utilisant les codes présidentiels ; quune troisième tour sest effondrée au World Trade Center ; quIsraël a fermé toutes ses ambassades ; que le Secret Service a déployé des équipes spéciales pour empêcher une attaque aéroportée à Washington et que la Navy a placé deux porte-avions en alerte pour empêcher un débarquement naval sur la côte de Washington. En définitive cette opération est une collision interne des élites US ; une forme de coup dÉtat. A partir de cette date, le président Bush na plus été quune marionnette dans les mains dune faction du complexe militaro-industriel. Echorouk : Et quen est il des commanditaires présumés « Al Qaïda » ? Thierry Meyssan : Lidée quun groupuscule dune vingtaine de fanatiques puisse infliger de telles pertes au pays le plus puissant du monde est digne des bandes dessinées US. Si tel était le cas, les armées classiques ne seraient plus daucune utilité. Ce sont des contes pour enfant. Echorouk : Ce groupe de Ben Laden reste une énigme en ce qui concerne sa création et son financement, ainsi que sa propagation dans le monde islamique et ses buts. Y at- il un éventuel lien entre les États-Unis, la CIA ou le Mossad et dautre services secrets avec « Al Qaïda » ? Thierry Meyssan : Oussama Ben Laden était un financier. Il avait été recruté en 1977 par la CIA et envoyé en Afghanistan pour soutenir lopposition de droite contre le gouvernement de gauche. Lorsque les Soviétiques ont répondu aux provocations en appuyant militairement le gouvernement, Ben Laden était présenté comme un capitaliste saoudien ayant tout abandonné pour lutter contre lArmée rouge. Il était dailleurs membre à lépoque de la Ligue anticommuniste mondiale (WACL) aux côtés de plusieurs dictateurs pro-US. Lorsquen 1990 les Soviétiques quittent lAfghanistan, Oussama ben Laden se voit confier une nouvelle mission. Sous les ordres du prince Bandar, il doit utiliser les anciens combattants arabes dAfghanistan pour mener diverses opérations de déstabilisation dans dautres pays. Or, les Moujahidin sétaient battus contre lArmée rouge pour défendre une terre musulmane, pas pour servir les USA, et ils étaient prêts à de nouvelles aventures si on leur présentait un objectif noble à leurs yeux, pas pour servir le prince Bandar et la monarchie saoudienne. Cest à ce moment-là que Ben Laden a adopté la rhétorique anti-occidentale et anti-sioniste. Mais il na jamais cessé dagir comme lhomme de paille de la CIA et de Bandar. Notez bien que tous ces gens sont intimes. Le frère ainé dOussama, Salim était lassocié de George W. Bush à Houston (Texas) dans la société pétrolière Harken. La famille Ben Laden a créé avec la famille Bush le fonds de gestion de portefeuille Carlyle. Tandis que Bandar est devenu une sorte de fils adoptif pour Bush père, obtenant ainsi le surnom de « Bandar Bush ». Cependant, Oussama Ben Laden était gravement malade et constamment soumis à des hospitalisations et à des dialyses. On perd sa trace en octobre 2001. Depuis, on nous abreuves de cassettes qui sont autant de faux grossiers, ainsi que la montré lInstitut suisse Dalle Molle, la plus haute autorité mondiale en matière dauthentification de bandes audio et vidéos. Echorouk : Ce groupe frappe paradoxalement fort dans les pays musulmans : Arabie saoudite, Irak et Algérie, alors quil est censé « défendre les terres dIslam contre la croisade occidentale ». N y a-t- il pas une ombre de doute qui plane sur le rôle quil joue pour favoriser une ingérence américaine dans ces pays ? Thierry Meyssan : Al Qaïda nest pas une organisation structurée. Cest une signature que lon utilise pour des opérations diverses réalisées par des agents distincts. En matière dopérations clandestine, on ne juge pas les gens sur leur rhétorique, mais sur leurs actes. Or, cette signature a été utilisée pour déstabiliser de nombreux pays, jamais pour attaquer Israël et libérer la Palestine occupée. Echorouk : Est-ce que le « président du changement » - Barack Obama peut vraiment changer lAmérique de George Bush et les néo-conservateurs en bâtissant un État de droit qui prenne en considération lavenir de lhumanité et non les caprices des multinationales ? Thierry Meyssan : Barack Obama est le président du changement dapparence, pas du changement de fond. Les néo-conservateurs lont rejoint durant sa campagne électorale. Ils se font plus discrets aujourdhui pour laisser lillusion opérer, mais ils sont toujours là. On a oublié que ces gens changent de parti politique comme de chemise. Ils étaient souvent trotskystes dans leur jeunesse. Ils sont devenus républicains sous Reagan et Bush père, démocrates sous Clinton, à nouveau républicains sous Bush fils, et maintenant démocrates sous Obama. Comme les girouettes, ils indiquent le sens du vent. Mais leur vision politique est toujours la même : étendre les intérêts US dans le monde par la guerre en sappuyant sur Israël. Le nouveau secrétaire général de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel, est bien plus dangereux que les précédents, parce quil nest pas encore usé. Echorouk : Vous vous êtes exilé de la France depuis quelques temps. Quelles sont les raisons de cet exil ? Thierry Meyssan : Depuis 2002, les États-Unis ont mis ma tête à prix. Durant des années, jai été protégé par mon pays. Avec le départ de Jacques Chirac et larrivée de Nicolas Sarkozy, les choses ont changé. Jai été informé de ce qui se préparait contre moi et jai précipitamment pris le chemin de lexil. Tous mes collaborateurs se sont également exilés. Je vis actuellement entre Damas et Beyrouth. Echorouk : Vous aviez dénoncé le manque de liberté dexpression en France. Comment cela est ce possible alors que tout le monde sait que la France est synonyme de liberté personnelle est professionnelle ? Thierry Meyssan : La liberté nest jamais acquise. Cest un idéal qui doit être conquis chaque jour. La France a changé. Beaucoup changé en deux ans. Aujourdhui ses médias sont devenus monolithiques. On peut y exprimer beaucoup de nuances, mais pas dopinions dissidentes. Une pression est exercée, extrêmement forte, mais sur trois sujets uniquement : lOTAN (ce qui inclus le 11-Septembre et la guerre en Afghanistan), Israël et le président Sarkozy. À titre dexemple, une décision du Conseil supérieur de laudiovisuel interdit aux chaînes de radio et de télévision de me donner la parole sur le 11 Septembre, et par voie de conséquence sur toutes les grandes questions de politique internationale. Autre exemple, lannée dernière les six principaux syndicats de journalistes ont dénoncé lomniprésence de la censure pour tout ce qui touche au président Sarkozy. Ils ont affirmé que la liberté de la presse na jamais été autant réduite en France depuis 60 ans, y compris pendant la terrible période de la guerre dindépendance de lAlgérie.
Documents joints
Mustapha Farhat Journaliste, islamologue, rédacteur en chef adjoint du quotidien algérien Echorouk.