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29-06-2014
Uit La Patrie, 7 mei 1878
Hier, lundi, nous avons eu, en notre ville, la procession
annuelle en lhonneur du très précieux Sang de N.S.J.C.(Notre Seigneur Jesus
Christ). Cete fète si étroitementliée à lhistoire de Bruges et de la Flandre,
et par conséquent si sympathique à la population, a revêtu un caractère
éminemment religieux. Nous ne parlons que pour émoire de cette foule recueillie
qui, longtemp savant la première lesse, assiégeait les abords de la chapelle au
Bourg; du pieux cortège que formèrent à 5 eures es milleurs denfants
frèquentant nos écoles dominicales, suivant lommeganck de la file interminable
de pèterins, qui, isolés ou en groupe, tête découverte, et le chapelet à a
main,parcouraient litinéraire de la procession. Chaque train versait dans nos
murs un nouveau flot du monde. Chaque arrivée des voitures en apportait. Aussi
quand à 8 ¾ heures, M.larchiprêtre Van Hove, accompagné du chapire et du
clergé de la Cathédrale, se dirigea, vers le Bourg pour y prendre la précieuse
rélique, la circulation était déjà fors embarrasséedans cerrtaines rues.
Escorté par M. le prévot et MM les membres de la noble
confrérie, le Saint Sang, fut apporté àléglise cathédrale de Saint Sauveur ou
S.G.Mgrléveque célébra la sainte messe au rit pontifical.
La maîtrise de la cathédrale exécuta avec un ensemble
admirable sous lhabile direction de M.
Reyns, un des plus belles messes de son répertoire.
Pendant ce temps, le cotège se formait dans les différentes
paroisses.
Lan dernier, nous avons dit lémulation que ces différents
centres mettaient à placer en lunière par leurs cortèges respectifs, soit une
page de leur histoire, soit uen dévotion particulièrement chère aux
paroissiens.
Vers 10 ¾ heures, les
cortèges paroissiaux séchellonnèrent le lond de la rue Sud du Sablon, la place
de la Station et la rue Nord du Sablon. On pourra se faire une idée de
létendue du cortège entier quand on saura, que lorsque la relique du St.Sang
sortait de la cathédrale, la musique des chasseurs, que formait la tête de la
procession, avait atteint la Cour des princes.
Ce cortège était de tous points digne de lantique
réputation que le Venise du Nord a conquise pour le richesse et lampleur de
ses fêtes.
Rendons un légitime homage aux trois corps de musique des
chasseurs à cheval, de la lige et de la garde civique qui placés de distance en
distance, séparaient les groupes des paroisses, en faissaient retenir lair de
leurs mélodieuw accords et de leurs joyeuses fnfares.
Citons aussi le zèle avec lequel la garnison à fait le
service dhonneur, a maintenu lordre dnas limmense foule qui de part et
autres suivant zvec une respectueusse admiration les magnificences qui se
déroulaient à ses yeux.
Dabord arrivé le cortège de la Madeleine qui nous présente
les groupes du Sacré Coeur et de la Sainte famille. On sait que cest dans
cette église quest établie cette bonne oevre, ayant pour but à coté de la
moralisation des familles le secours à procurer aux membres nécessiteux. Dans
ce groupe on voit les jeunes orpelines qui, sous la direction de Soeurs ,
trouvent une Providence et une nouvelle famille, lorsque linexorable mort les
a privées des auteurs de leur jours.
Après ce cortège souvre celui de Ste Anne. Ici lon ne sait
ce que lon doit admirer davantage, le luxe des bannières, la variété des
groupes, ou la correction historique de tous les détails. Aussi, après avoir vu
défiler le groupe de Ste Margurite et Ste Barbe, est-on toujours frappé de voir
celui de B.Benoit Labre Au milieu du XIX° siècle, il est bon de fixer les yeux
sur ce grand exemple opposé à la mollesse de notre temps? Mais voici le
splendide groupe de Sacré Coeur.Unité,
richesse, exactitude, tous sy trouve réuni. Il clôture magnifiquementle
cortége de cette église où tout porte la trace de lhabile direction dun homme
de goùt exquis eet dun zèle tout
épreuve.
Sur le territoire de cette paroisse se trouve loratoire de
Jérusalem fondé par la noble famille Adornes et que est le siège de
arciconfrèries de la Ste Croix et du Sépulcre. Ces confrères font figurer dans
la procession du St.Sang, une série de quatorze emblèmes représentant les unes
les parolles du Sauveur mourant; les autres les
instrument de sa douloureuse passion.
Ils sont suivis de la rélique auguste de la St Croix et dune représentation du
StSépulcre. Cest le corttège le plus ancien de la procession du St Sang. Il
figurait déjà avant la réforme du cotège historique de 1850.
La paroisse de Ste. Walburge gorifiant sa patronne en
étalant les divers insignes de sa royauté, de sa vie religieuse et de son
triomphe. Les couleurs variées des quarante cinque bannières et des oriflammes
qui nous mettent sous les yeux les mystères du St.Rosa ire nous font comprendre
la signification mystique de cette simple prière. Nous ne nous étonnons point
dès lors de la piété avec laquelle nos ancètres ont offert leurs joyaux à
N.D.du Rosaire qui, portée par les jeunes personnes, savance comme la Reine du
Ciel et de la terre. Mais nous ne pouvons passer sous silence le groupe si beau
qui clôturait ce cortège. Je veux parler des symboles du St. Sacrement qui,
représentés en peinture, étaient entourées de bouquets de corbeilles et de
fleurs
La paroisse de St.Gilles, sétait attachée à mettre en
lumière la vénération dont cette paroisse entoure la Bienheureuse Marguerite
Alacoque dont la vie se consuma à faire connâitre et aimer la Sacré Coeur de
Jésus. Cette paroisse a été la première de notre ville à développer et à
soutenir cette dévotion aujourdhui si chère aux coeurs chrétiens et en
laquelle S.S.Pie IX, de sainte et vénérée mémoire , plaçait le salut de notre
pauvre société contemporaine.
La paroisse de St.Jacques vénérait surtout les reliques de
Ste Barbe déposées chez elles par le R.P.De Sau, dernier survivant des
PP.Augustins et celles de sn patron St.Jacques le majeur. Noublions pas de signaler le magnifique
groupe escortant la bannière du Sacré Coeur. Mais ce qui attirait tous les yeux
cétait un groupe bien simple et bien touchant en lhonneur de Ste Godelive.
Sur un brancard quatre enfants portait une imitation du puits si célèbre en
miracles où la sainte trouva la mort et depuis tant de fidèles la guérison.
Suivais la Sainte elle même portant au cou le linge funeste au moyen duquel des
domestiques infidèles létranglèrent à ses cotés savançaient ses bourreaux
tenant chacun une extrémité de linstrument de supplice.
Bientôt lon voit paraître le cortège de N.D. qui est lune
des partiesles plus riches de la procession. Le groupe si pieux de N.D. de
Lourdes, le cortège des treize jeune fille vêtues de soieblanche et escortant
lancre symbolique de N.D. du Sacré Coeur, espoir des désespérés, nous
contuisent jusquà la relique de la Sainte Croix qui, porté sur une immense brancard
drapé de drap rouge, parsemé de fleurs dor domine tout ce cortège comme la
croix de J.C. domine toute lhistoire.
Puit vient le cortège de léglise Cathédrale, le plus
historique de tous. Il redit lhistoire de la Confrèrie de N.D. des 7 douleurs,
Philippe-le-Beau dut à lintercession de la Vierge, dinsignes faveurs et il
accorda à cette confrèrie le tître de royale. Charles le Quint en fit partie.
En 1664, le R.P. Melchior de Menin, gardien des Capucins de Bruges, vint au
lendemain de la peste offrir en ex voto la Croix rouge, avec laquelle il avait
assisté tant de malheureux. Jusquaujourdhui cette confrèrie subsiste dans
notre Cathédrale et elle continue à verser surles paroissiens les plus
abondantes bénédictions. Tous ces faits se trouvaient exposé dans un groupe
dont lexactitude de costumes ne laissait rien à desirer.
Mais voici le cortège religieux. Après les ordres religieux
et les élèves du Séminaire épiscopalsuivait un clergé nombreux de la ville, de
la province et de létranger, accouru en nos murs pour vénérer linappréciable
relique.
Elle savance dans sa précieuse custode, portée
alternativement par S.G.Mgr lévèque, parles membres du chapitre, du clergé
régulier et séculier, entournées de quarante lumières offertes par les sept
paroisses, sous un dais de fumée produit par les vingt encensoirs dargent
agités devant la châsse auguste.
Et partout sur le parcours les genoux fléchissent, la foule
prie et demande les grâces nombreuses dont elle a besoin.
A la suite de la relique savance M. le prévot de la noble
confrérie, ayant àsa droite M.le chevalier Ruzette, gouverneur de la Flandre
Occidentale, membre honoraire de la noble confrérie qui peut montrer sur ses
registres de membre le nom de celui qui fut autrefois le cardinal Pecci et qui aujourdhui
a ceint la tiare sous le nom de Léon XIII.
A la suite des membres de la confrérie savancait M. le
bourgmestre de la ville accompagné de trois de ses échevins et de la plupart
des embres de son conceil communai. Suivait ensuite une foule compacte de pieux
pèlerins.
Il était plus de midi et demi quand la Saint Sang revint à
la Place de Bourg, où tout le cortège
sétait massé autour du gigantesque autel adossé au monument de nos
franchises communales.
La place offrait un coup doeil splendide. Mais quand, après
les prières liturgique, S.G.Mgr lévèque monta à lautel et quil éleva la
précieuse relique pour bénir cette foule agenoutilée(?) et recueillie, quand en
ce moment les tambours de la gardes civique battaient aux champs, que les
fanfares et les musiques se mêlant aux voix du bourdon et du carillon faisaient
retentir lair de leurs notes variées, quand on se rappelait quelles étaieent
les gloires de la Flandres qui en tout temps étaient venues demander au sang
précieux de J.C.,à cette même placela bénédiction poureux et la conversation de
la foi dans notre province,oh!alors la même prière séchappait de toutes les
bouches, afin que le Saint Sang demeurât toujours la palladium de notre cie
catholique et de notre indépendance nationale.
Depuis plusieurs années nous avons entendu dien des
étrangers formule run regret àloccasion de la procesion du St.Sang.Is se
plaignaien de ne pas savoir à quels tars historiques se rapportaient nos
cortèges et par conséquent de erdre une grande artie du charme.
On pourrait obvier à cet inconvénient en faisant imprimer e
distribuer dès le matin , un programme détaillé du cortège. Nous ouvrons cet avis afin que lan prochain les
organisateurs des cortèges veuillent bien remettre en temps opportun les
renseignements qui leur seront demandés sur les groupes quils se proposent de
représenter.
Pour suivre de très près, nos grandes solenhités religieuses
ne se célébrent pas moins cette années avec une pompe tout à fait
extraordinaire. Ainsi pouvions nous admirer dimanche la procession solennelle
de Ste Walburge dans laquelle la richesse des costumes religieux nétait
comparable quau bon goût qui avait présidé à larrangement des divers groupes.
Signalons la présence à cette solennité du corps dharmonie du Cercle catholique.
Dès linstant de la création de cette société musicale, nous avons pu prédire
que lun des grands avantages de son existence serait lillustration de
pareilles cérémonies religieuses.