Le cocu, fit une autre. Souriant à lanecdote, je me retournai pour contempler la scène et vis les deux protagonistes à la peau vermeille, accrochés lun à lautre, soutenus par le distributeur à cacahuètes. À une table, proche du comptoir, un homme dispensait son érudition à un petit groupe de singes anisés. De temps en temps, voyance totalement gratuit, lun deux agitait la tête puis retombait inlassablement le nez en premier dans son verre presque vide
les yeux caves.Je ne pouvais plus quitter du regard cette piteuse assemblée.Il me fallait réagir !Jécrasai ma cigarette, finis le capuccino et laissai quelques pièces sur la coupelle.Le patron me sourit négligemment et sengouffra à labri de ses vitrines fumées.
En méloignant je me promis de ne jamais revenir dans un si sombre lieu.Même de très bonne humeur.Cet étrange microcosme mavait affecté plus profondément que je ne le croyais. Une légère déprime se dessinait sur les devantures des boutiques.
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