La brise me fit frissonner ainsi que la démarche automatique des passants.Il me fallait fuir
Bientôt les trottoirs seraient bondés de silhouettes nerveuses.De centaines de visages fermés, perdus dans des pensées perturbantes, ou dans une somnolence salvatrice.Lengourdissement général satténuait à chacun de mes pas.La ville sortait de sa torpeur, gay telephone, et moi, lentement, dans les dernières vapeurs purificatrices de la matinée, pistais le chemin de mon appartement.Ce cocon protecteur, ma gangue chaude et possessive mattendait impatiemment.
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