Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniquesYECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora. Visitez aussi le blog multilingue JESCHURUN Tauro gegen Nationaljudentum
Dr. Jacob Israël DE HAAN (1891-1924) assasinné par les sionistes
Dr. Nathan BIRNBAUM (1864-1937)
Rabbin Pinchos KOHN (1867-1942)
Rabbin Ernest WEILL (1865-1947)
IVJ dénonce l'oppression sioniste vicieuse des Juifs religieux qui s'opposent à servir dans l'armée sioniste, ou qui protestent contre son régime.
YECHOUROUN
Thora contre national-judaïsme (sionisme)
11-08-2008
Prof Yakov M RABKIN : La campagne contre l'Iran: le lobby sioniste et l'opinion juive
Publié dans La Revue internationale et stratégique, Paris, été 2008, pp. 195-207.
La campagne contre lIran : le lobby sioniste et lopinion juive
Yakov M. Rabkin, professeur dhistoire à lUniversité de Montréal et auteur du livre Au nom de la Torah : une histoire de lopposition juive au sionisme/
Résumé
Deux allégations formulées à lendroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Isra- l font peser sur lIran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente lIran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur lIran, lamalgame que daucuns pratiquent entre les juifs, dune part, et lÉtat dIsraël, dautre part. En terminant, larticle met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité dagir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants quils jugent irrationnels.
Abstract
Two claims attributed to Irans President Mahmoud Ahmadinejad have intensified the pressure that the United States and Isra-l have put on his country: he is accused of denying the Holocaust and threatening a genocide against Israels population. Iran is often presented as a new Nazi Germany and President Ahmadinejad as a new Adolf Hitler. This article traces the origins of these accusations and explains the role that the confusion between the Jews, on one hand, and the state of Isra-l, on the other, has played in shaping Western perceptions of Iran. The article concludes by emphasizing the importance of avoiding knee-jerk reactions and acting rationally, particularly when dealing with leaders the West deems irrational.
Deux accusations dominent dans le discours occidental sur lIran depuis quelques années. On accuse le président Mahmoud Ahmadinejad de nier la Shoah et de vouloir rayer de la carte lÉtat dIsra-l. Les médias répètent souvent ces accusations dans les émissions et les textes consacrés à lIran. Ce discours influe sur les décisions politiques, potentiellement graves, que prennent les gouvernants ou leurs représentants. Lorsque le représentant des États-Unis quitte une réunion plénière de lAssemblée générale de lONU, à lautomne 2006, il donne principalement deux raisons pour justifier son refus découter le discours du président iranien : M. Ahmadinejad nie la Shoah et veut rayer Isra-l de la carte. Un an plus tard, le président de lUniversité de Columbia réitère les mêmes allégations dans le « discours de bienvenue », plutôt hostile, quil adresse au président iranien, invité à parler sur le campus. Ces allégations fournissent une justification morale aux pressions exercées sur lIran pour quil cesse ses activités nucléaires et elles offrent par conséquent à Isra-l et aux États-Unis un argument convaincant pour la préparation dune attaque militaire contre lIran. Cest pourquoi les deux forfaits que lon reproche au président iranien méritent un examen attentif.
Cet article se propose de retracer les origines de ces accusations, sans pour autant discuter de la personne du président iranien ni, encore moins, de ses intentions. Cet article ne traite donc pas de la politique étrangère de lIran, mais plutôt de quelques particularités du discours occidental sur lIran. Il sintéresse aux propos de ceux qui présentent lIran comme la nouvelle Allemagne nazie et Mahmoud Ahmadinejad, son président, comme un nouvel Adolf Hitler. À preuve, la représentation que lon donne couramment aujourdhui de lIran, à savoir que le pays et son président représenteraient une grave menace pour le monde entier. Ces déclarations sont à lorigine des pressions exercées sur lIran pour que le pays mette fin à ses activités denrichissement de luranium, même sil a signé le traité de non-prolifération (TNP) et que ses représentants ont affirmé à de nombreuses reprises quils navaient pas lintention de se doter darmes nucléaires.
Les pressions auxquelles est soumis lIran se fondent largement sur les préoccupations affichées par le gouvernement américain concernant la sécurité dIsra-l. Les deux accusations reflètent lamalgame assez courant entre lÉtat dIsra-l, dune part, et les juifs, dautre part, ainsi quentre lantisémitisme et lantisionisme. Cette confusion politiquement utile étouffe depuis longtemps le débat politique sur Isra-l et la Palestine dans les pays occidentaux. Ceux qui se livrent à des critiques contre Israël se voient souvent qualifiés dantisémites, même sils sont juifs. On nhésite pas à recourir aux insultes ad hominem: lancien président Jimmy Carter et le pasteur Desmond Tutu comptent parmi les cibles les plus illustres de ces accusations, qui commencent à avoir des effets sur les relations internationales à plus grande échelle.
Négation de la Shoah
Daprès la BBC, M. Ahmadinejad sest exprimé de la manière suivante : « Si les pays européens insistent sur le fait quils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale pourquoi noffriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ? » Bien sûr, il sagit à lévidence dune provocation, pourtant ni cette affirmation ni les nombreux autres propos du président iranien que lon pourrait citer nindiquent quil ait eu comme but de nier le génocide nazi. Il utilise plutôt le souvenir de la Shoah pour attirer lattention sur le sort des Palestiniens et pour tester les limites de la liberté de parole que réclame lOccident. Il met en relief le fait que lon peut publier en Occident des caricatures de Mahomet, de Jésus ou de Moïse tandis que dans bien des pays européens il est interdit par la loi de sinterroger sur la réalité de la Shoah ou de sen moquer. Il montre que la Shoah a été transformée en objet sacré.
Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en Iran visait justement à souligner cette sensibilité particulière et, comme on aurait pu le prévoir, lexposition a provoqué une réaction furibonde de la part dIsra-l et de nombreux pays occidentaux. Cétait précisément là leffet escompté par le président iranien. Certaines caricatures étaient franchement antisémites et elles saccompagnaient dune iconographie imagée empruntée à larsenal antisémite européen, que des médias musulmans diffusent régulièrement. Dautres caricatures pouvaient être considérées comme révisionnistes, voire négationnistes. Peut-on pour autant en conclure que le président iranien même nie la Shoah?
Il proteste, certes, contre les conséquences de la formation de lÉtat sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi quun certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix dun crime commis par les Européens. Bien quil soit ouvertement antisioniste, M. Ahmadinejad précise souvent quil nest pas antisémite. La présence de six rabbins barbus et vêtus de noir à la conférence intitulée « Bilan de la Shoah, une vision densemble », qui sest tenue à Téhéran en décembre 2006, a donné au président iranien loccasion de dire encore une fois quil nétait point antisémite. Les rabbins antisionistes ont maintes fois répété que la Shoah était un fait historique indiscutable et que parmi eux plusieurs avaient perdu des parents durant la Shoah. Lun dentre eux, le rabbin Y. D. Weiss, a ajouté quil nétait pas allé à Téhéran pour donner du crédit à la négation de la Shoah : il était venu expliquer la distinction à faire entre sionisme et judaïsme, entre la Shoah et les bénéfices quen retirent le mouvement sioniste et lÉtat dIsraël. Selon le rabbin, M. Ahmadinejad « nest pas lennemi du peuple juif. Il ne la jamais été. Cest un homme très croyant. Il respecte le peuple juif et le protège en Iran, mais si les sionistes continuent à le décrire comme un ennemi, il a prévenu quil pourrait alors, que Dieu len garde, devenir un ennemi. »
Selon lagence officielle de presse iranienne IRNA, M. Ahmadinejad a en outre déclaré que « les êtres humains prudents et justes ne blâmeraient pas les juifs pour les crimes commis dans les territoires occupés par le régime sioniste illégitime et par ses partisans ». En Iran, où ils vivent depuis des milliers dannées, les juifs continuent à pratiquer leur religion sans trop dingérence de la part des autorités gouvernementales. Or, si M. Ahmadinejad avait été antisémite, naurait-il pas commencé par harceler les juifs de son pays, avant de défier la superpuissance de la région, dotée de larme nucléaire ?
Cependant, notons-le, la conférence de Téhéran mise sur pied par M. Ahmadinejad navait pas comme objectif de contribuer à la recherche historique. Elle avait des visées politiques évidentes, puisquon a refusé daccueillir plusieurs délégations de survivants du génocide nazi, qui avaient demandé à y participer, ainsi que des chercheurs qui désiraient y présenter leurs travaux. LIran a même refusé daccorder un visa à Khaled Mahameed, Israélien palestinien qui a fondé le premier musée arabe de la Shoah. Parallèlement, parmi les invités se trouvaient des personnes qui, comme le Français Robert Faurisson, étaient accusées de négationnisme ou de vouloir revoir à la baisse le nombre des victimes du génocide nazi.
Si le président iranien utilise ouvertement la mémoire de la Shoah à des fins politiques, il nest pas le seul à le faire ni le premier. Selon Moshé Zimmermann, professeur dhistoire allemande et intellectuel bien connu tant en Isra-l quen Allemagne, « la Shoah est un événement souvent utilisé. Si lon était cynique, on pourrait dire que la Shoah est lévénement historique le plus utilisé pour manipuler lopinion publique, particulièrement chez le peuple juif lui-même, à lintérieur et hors dIsra-l. Dans la vie politique israélienne, la Shoah est invoquée pour démontrer quun juif désarmé équivaut à un juif mort. » Plus récemment, le sous-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a eu recours à ce terme pour agiter contre les Palestiniens de Gaza la menace dune destruction totale. Ce glissement dans lusage du terme Shoah semble constituer un précédent discursif.
La négation de la Shoah paraît exceptionnellement grave. Quelquun qui nierait les pogroms de Kichinev de 1903, ou le massacre de centaines de milliers de juifs en Ukraine au XVIIe, ou encore lexpulsion des juifs dEspagne au XVe siècle nattirerait pas plus lattention quun membre de la Flat Earth Society (organisation qui prétend que la Terre est plate). Cest non seulement lampleur de la tragédie, mais aussi lusage quon en fait à des fins politiques, procédé décrié par Moshé Zimmermann et par beaucoup dautres juifs, qui font de la Shoah un phénomène unique en son genre.
Un ancien ministre israélien de lÉducation affirme que « la Shoah nest pas seulement le fruit de la démence dun État, qui a eu lieu une seule fois et qui est révolue, mais bien une idéologie qui nest pas morte, et encore aujourdhui le monde devrait sexcuser des crimes commis contre nous ». En plus de contribuer à légitimer le caractère sioniste dIsraël -- État du peuple juif plutôt quÉtat appartenant à tous ses citoyens -- la Shoah a été un excellent moyen de bénéficier de laide fournie par les pays occidentaux. Un parlementaire israélien na-t-il pas déclaré, tout à fait ouvertement ?
Même les meilleurs amis d'Isra-l se sont abstenus de donner aux juifs européens une aide substantielle et ont tourné le dos aux cheminées des camps de la mort [...]. C'est pourquoi tout le monde libre, particulièrement de nos jours, doit démontrer sa repentance [...] en procurant à Isra-l une aide diplomatique, défensive et économique.
Lindustrie de lHolocauste, ouvrage de lintellectuel américain Norman Finkelstein, renferme de nombreux documents sur la manière dont le génocide nazi a été exploité à des fins politiques. Le souvenir de la Shoah sert notamment à faire taire les critiques et à susciter la sympathie envers cet État qui se présente, depuis la Déclaration dindépendance, comme lhéritier des six millions de victimes. Ce fut le cas en 1948, et tout particulièrement en 1967 lorsque le gouvernement dIsra-l a sonné lalarme en évoquant limminence dun second génocide, même si les recherches historiques effectuées depuis lors montrent que les généraux israéliens navaient jamais douté de leur victoire. Ce recours au spectre de la Shoah a été utilisé sciemment pour justifier lattaque préventive contre les États arabes voisins, en juin 1967.
Ces événements encouragent les juifs à embrasser lidéologie sioniste, à soutenir lÉtat dIsra-l considéré comme une réparation pour le sort tragique des victimes de la Shoah. En renforçant le lien idéologique entre la Shoah et lÉtat dIsraël, on affirme que la survie des juifs ne peut être assurée par les États libéraux, mais uniquement par lÉtat sioniste. Ce fut un symbole fort quand le premier astronaute israélien, descendant dune famille de survivants du génocide nazi, emporta avec lui un souvenir de cette époque dans la navette spatiale américaine : un paysage lunaire dessiné par un adolescent dans le camp de concentration de Theresienstadt. Le message était celui de la renaissance du peuple juif, de la fierté dappartenir à lÉtat dIsra-l après lhorreur de la Shoah.
La mention de la Shoah permet également de souligner limportance et la légitimité du recours aux armes. Alors quils participaient à une foire aéronautique en Pologne, trois avions de chasse israéliens frappés de l'étoile de David et pilotés par des descendants de survivants de la Shoah ont survolé l'ancien camp d'extermination nazi dAuschwitz-Birkenau tandis que deux cents soldats israéliens les observaient à partir du sol. Commentant cette manifestation, un pilote israélien a exprimé ainsi sa confiance en la force armée: « C'est un triomphe pour nous. Il y a soixante ans, nous n'avions rien : pas de pays, pas d'armée, rien. Maintenant nous arrivons ici à bord de nos avions de chasse. »
Cest précisément ce lien entre lÉtat dIsra-l et la Shoah, plutôt que le génocide perpétré par les nazis, que M. Ahmadinejad considère comme un « mythe ». Cet usage du terme « mythe » est assez courant ; son emploi par le président iranien ne représente pas plus une négation de la Shoah que louvrage du respecté historien israélien Zeev Sternhell intitulé The Founding Myths of Zionism1 ne constitue « un déni du sionisme ».
Appel à lanéantissement des juifs dIsra-l
Les médias occidentaux, dont Le Monde daté du 27 octobre 2005, annoncent que le président iranien a déclaré qu« Israël doit être rayé de la carte ». Or, les experts sentendent pour dire que le président iranien, lors de son discours, na prononcé ni le mot « rayer » ni le mot « carte ». Il a plutôt repris lune des déclarations de layatollah Khomeyni : « Esrâil bâyad az sahneyeh roozégâr mahv shavad », ce qui signifie « Isra-l doit disparaître de la page du temps ». Nous avons puisé cette phrase dans un site Web de lopposition iranienne à létranger dont on ne peut pas soupçonner de vouloir embellir les paroles du président (2). Dans un premier temps, une traduction erronée, selon laquelle la phrase signifiait quIsra-l devait « être rayé de la carte », a circulé dans le monde entier. Toutefois, certains instigateurs israéliens de la campagne contre lIran ont par la suite cessé discrètement de lutiliser. Ainsi, un rapport sur lIran publié en 2006 par le Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA), groupe de réflexion (think tank) particulièrement actif dans la campagne contre lIran, a omis la traduction inflammatoire, tout en attribuant au président iranien « une intention génocidaire ». Cet adjectif revient de plus en plus fréquemment dans les publications sionistes récentes : le même rapport fait aussi référence à « la guerre génocidaire manquée menée contre Isra-l, en 1948, par plusieurs États arabes et par les Palestiniens ».
Pourtant, selon les propos du ministre des Affaires étrangères de lIran, M. Manouchehr Mouttaki (tels que les rapporte un autre site de lopposition au régime actuel en Iran), son pays « ne projette de détruire aucune nation, ni aucun pays ». Il ajoute que « tout enfant allant à lécole sait quil est impossible de rayer un pays de la carte (3) ». Lagence de presse iranienne officielle IRNA indique que M. Ahmadinejad « a appelé à la nécessité de résoudre les problèmes mondiaux, notamment le problème palestinien, au moyen du dialogue ». Sur les ondes du réseau ABC News, il appelle à résoudre la situation en Palestine en conformité avec la charte des Nations Unies et à laisser aux Palestiniens le droit de décider de leur avenir en proposant de tenir « un référendum basé sur le droit international, auquel participeraient tous les Palestiniens, musulmans et juifs ». Dans la même interview, Ahmadinejad réitère son affirmation selon laquelle « nous nous efforçons déviter tout conflit ou effusion de sang. Étant opposés aux conflits de toute nature, nous avons souvent répété que lon peut résoudre les problèmes du monde par le recours au dialogue, à la logique et à lamitié. Il ny a nul besoin dutiliser la force. »
Curieusement, alors que certaines positions de M. Ahmadinejad font la une des quotidiens, on accorde peu dattention aux propos de layatollah Khamenei, qui détient le véritable pouvoir en Iran et qui a déclaré que son pays appelait à la normalisation des relations avec Israël si celui-ci accepte la proposition dite des deux États formulés par la Ligue arabe en 2002, puis de nouveau en 2007.
Par ailleurs, la fameuse phrase prononcée par M. Ahmadinejad sinscrit dans une série de comparaisons historiques. Selon lAssociated Press, le président iranien a déclaré également : « Le régime sioniste sera bientôt effacé, de la même façon que la été lUnion soviétique, et lhumanité sera libre. » En réalité, il sattend à ce quIsra-l se désagrège pacifiquement, sous le poids de ses contradictions internes, comme cela a été le cas de lURSS, dont le déclin a été pacifique. Comme la disparition de lUnion soviétique nest pas attribuable à lutilisation de larme nucléaire, le président iranien ne propose pas dutiliser la force armée pour précipiter la fin de lÉtat dIsra-l. De toute façon, cela ne serait guère sérieux, car on estime quIsra-l bénéficie dune supériorité militaire incontestable dans la région. M. Ahmadinejad prévoit que, de même que le communisme a perdu sa légitimité et sest évanoui, le mouvement sioniste disparaîtra un jour. Dans le même discours, il mentionne dautres phénomènes historiques, comme la chute du régime du Shah, ou encore la disparition des pharaons en Égypte, marquant la fin de régimes qui apparaissaient alors comme invincibles et éternels. Si le communisme en URSS et le régime du Shah ont disparu sans que la Russie et lIran aient été rayés de la face de la Terre, argue Ahmadinejad, il en ira de même du mouvement sioniste : sa disparition nest pas synonyme de la destruction de lÉtat dIsra-l ou du peuple juif. Commentant le discours du président iranien, Jonathan Steel, journaliste au quotidien britannique The Guardian, est davis quil nexprime rien de plus « quun vague souhait pour lavenir (4) ». En fait, ce que souhaite le président iranien est un changement de régime en Israël, et non lélimination physique de sa population. Dans ce domaine, le gouvernement de G.W. Bush a certes pris les devants en sefforçant de remplacer les régimes politiques qui ne se pliaient pas à ses attentes, par exemple en menant une guerre en Irak, tout comme ses prédécesseurs lavaient fait, ou tenté de le faire, à Cuba et au Chili.
Même quand les militants sionistes de la campagne contre lIran ont abandonné lallégation basée sur la fausse traduction et décriée par lambassadeur iranien aux Nations Unies sur les ondes de CNN, presque tous les membres du Congrès des États-Unis (411 en tout) ont condamné le président iranien pour « avoir voulu inciter au massacre massif des juifs dIsra-l ». Le démocrate Steve Rothman maintenait, à lété 2007, que lIran avait menacé « de rayer Isra-l de la carte ». Shimon Peres, actuel président de lÉtat dIsra-l et lauréat du prix Nobel pour la paix, avertissait que « lIran aussi pourrait être rayé de la carte ».
Ne pourrait-on rapprocher ce souhait des prières « pour lanéantissement pacifique de lÉtat sioniste » prononcées régulièrement par les juifs antisionistes, groupe dont sont issus les rabbins qui ont donné laccolade au président iranien, à la conférence de Téhéran ? En fait, on trouve fréquemment dans la liturgie juive le voeu de voir disparaître ceux qui ne reconnaissent pas Dieu ou qui commettent des actes malveillants. Par exemple, pendant les offices célébrés lors du Nouvel An juif (Rosh Hashanah) et de Kippour, on rencontre lexpression « oumalkhout hareshaa koula kéashan tikhleh » (et le royaume du Mal périra comme la fumée). Une fois de plus, le sens littéral de cette citation pourrait renvoyer à des destructions et à des massacres, cependant son sens réel est que tous les actes malveillants, perpétrés à quelque endroit que ce soit, devraient disparaître définitivement. Bien entendu, on nenvisage de tuer personne, certainement pas des milliers dinnocents.
Mais si on voulait diaboliser les juifs, on pourrait prendre cette prière à la lettre. Certains Israéliens antireligieux ont même interprété cette prière traditionnelle comme un appel à la destruction de la majorité athée de la population juive dIsraël. La tradition juive abhorre les lectures littérales des textes sacrés ; elle se fie plutôt aux interprétations rabbiniques, même sil arrive que celles-ci paraissent parfois forcées. Par exemple, depuis toujours les rabbins considèrent ladage biblique « oeil pour oeil » (la loi du talion) comme lobligation doffrir un dédommagement; on nincite pas la victime à se venger en crevant loeil de celui qui a crevé le sien. Ces fragments choisis de la liturgie juive constituent un exemple de la rhétorique religieuse qui se fonde souvent sur de puissantes métaphores.
Le président iranien, inspiré par sa religion, prédit la fin du régime sioniste, mais il nannonce pas le massacre des habitants dIsra-l. Même si lIran nhésite pas à fournir des armes aux chiites combattant en Irak et au Liban, la dernière attaque de lIran contre un autre pays remonte à plus de trois siècles. En outre, le président iranien est loin davoir le dernier mot dans son pays il doit composer avec le complexe équilibre des pouvoirs de cet État mi-théocratique, mi-démocratique. Par ailleurs, ses excès rhétoriques ont été dénoncés par un certain nombre dintellectuels iraniens. Les médias ont rapporté aussi que des groupes détudiants avaient protesté à Téhéran contre la tenue de la conférence sur la Shoah et brûlé en effigie le président iranien.
Le lobby sioniste
Le lobby israélien a joué un rôle important dans la campagne de propagande contre lIran. Lors du congrès, qui sest tenu au printemps 2006, lAIPAC (American Isra-l Public Affairs Commitee) fait de lIran sa cible principale et présente sur écran géant un montage juxtaposant Adolf Hitler dénonçant les juifs et le président iranien menaçant de « rayer Israël de la carte ». Le spectacle se termine par un fondu sur la maxime énoncée après la Shoah « Never again ! » (Plus jamais ça !). Au fil des mois, ces images sont devenues courantes.
Le JCPA fait la promotion de la campagne contre lIran à partir dIsra-l et des États-Unis. En décembre 2006, il organise une conférence de presse dans laquelle on propose dinculper le président iranien pour avoir menacé de commettre un massacre. Deux avocats, lAméricain Alain Derschowitz et le Canadien Irwin Cotler, connus pour les liens quils entretiennent avec la droite israélienne, sont présents et soutiennent linculpation. Plus tard, Cotler a renforcé laccusation en recourant à lassociation Bnai Brith Canada; celle-ci a exigé que le Canada et dautres gouvernements intentent une poursuite contre lIran pour avoir violé la convention des Nations Unies sur le génocide. Linitiative du JCPA est à lorigine de mises en accusation similaires aux États-Unis, en Australie et dans dautres pays.
Mais cest lIsra-l Project, groupe appartenant au lobby israélien et ayant son siège au Hudson Institute à Washington, qui met au point la manoeuvre la plus impressionnante pour intensifier la campagne contre lIran. En mars 2007, le groupe a distribué un kit de presse sur lIran, à plus de 17 000 journalistes professionnels et à 40 000 militants pro-israéliens aux États-Unis. En outre, le bureau dIsra-l Project à Jérusalem a distribué la trousse à plus de 400 journalistes étrangers accrédités en Israël. Ce dossier de presse réaffirme que le président iranien « nie la Shoah» et « veut rayer Israël de la carte ». Il ajoute aussi que les dirigeants politiques iraniens ont soutenu des attaques qui ont tué des milliers dAméricains. Comme bon nombre dAméricains croient que le séculariste Saddam Hussein était impliqué dans les attentats islamistes du 11 septembre 2001, ils nauraient pas eu de difficulté à accepter cette nouvelle accusation.
LIsra-l Project joue aussi sur la peur dune attaque nucléaire : lun des documents compris dans le kit de presse sintitulait «The nuclear clock is ticking and time is running out » (Les secondes sécoulent sur lhorloge nucléaire il ne reste plus beaucoup de temps). Les documents distribués par lIsra-l Project constituent sans doute la tentative la plus efficace et leffort le plus abouti pour présenter lIran comme une menace pour la sécurité des États-Unis. Le projet sajoute à dautres activités menées par le lobby sioniste, par ailleurs plus visibles que son appui à lattaque contre lIrak, en 2003.
À automne 2007, la Bnai Brith achète une page publicitaire dans le New York Times afin de « promouvoir laction militaire contre lIran ». Norman Podhoretz, rédacteur vétéran de la revue Commentary et militant sioniste, fait dAhmadinejad « un révolutionnaire comme Hitler qui veut établir un nouvel ordre mondial sous la tutelle de lIran ». Il ne voit aucune autre solution possible que le « recours effectif à la force ». Bernard Lewis, orientaliste chevronné, sioniste et conseiller du président Bush, prophétise, dans les pages du Wall Street Journal, la date exacte à laquelle Ahmadinejad provoquera « la fin du monde ».
Lalarmisme est un instrument souvent utilisé dans lhistoire du mouvement sioniste. Nathan Sharansky et Shlomo Avineri, en dépit de leurs différends politiques, appellent les juifs du monde entier à sunir contre lIran. Ils répètent que « lIran veut rayer Isra-l de la carte ». Sharansky voit dans lopposition à lIran loccasion de « sauver le monde ». Lhistorien israélien Benny Morris, lui, craint quil y nait une autre Shoah et décrit un scénario apocalyptique dans le Jerusalem Post. Lhystérie est quasiment palpable. Lanxiété qui se fait jour à légard de lIran reflète la préoccupation concernant la sécurité profondément ancrée dans la mentalité israélienne et constamment exprimée. Aussi bien les critiques dIsra-l convaincus que les sionistes les plus engagés mettent en évidence le paradoxe suivant : Isra-l, souvent présenté comme lultime refuge du peuple juif, est en réalité devenu pour lui lun des lieux les plus dangereux.
Ce sentiment dimpasse nest pas nouveau. Lorsque, en 1948, la première guerre éclate en Palestine, Hannah Arendt lance un avertissement:
Et même si les juifs étaient amenés à gagner la guerre [ ], ils vivraient encerclés par une population arabe qui leur est hostile, isolés à lintérieur de frontières encore menaçantes, absorbés par la nécessité de se défendre. [ ] Et tout ceci serait le destin dune nation qui sans se soucier du nombre dimmigrants pouvant encore être absorbés et de lendroit où se situeraient les frontières resterait encore un très petit peuple largement en sous-effectifs si on le comparait à ses voisins hostiles.
Cette mise en garde montre que lintellectuelle et politologue juive avait compris quil était périlleux et hasardeux détablir un État contre la volonté des habitants de la région et des États environnants. Plusieurs penseurs juifs éminents, quils soient athées ou religieux, craignaient que le sionisme selon Ben Gourion ne mette en danger tant la survie physique que la survie spirituelle des juifs. De nos jours, alors quaucun État arabe ne peut sopposer à Isra-l sur le plan militaire, cest sur lIran que se concentrent les peurs israéliennes. Juste à lest de lIran, qui a encore un long chemin à parcourir avant dacquérir larme nucléaire, se trouve le Pakistan, régime instable qui possède un arsenal nucléaire bien réel. Comme Arendt la prophétisé, les menaces à légard de lexistence dIsra-l ne prendront jamais fin, si lÉtat pratique la politique de développement séparé et ne compte que sur la force dans ses rapports avec les Arabes.
Dissensions parmi les juifs
Il est facile dassocier la campagne anti-iranienne à Israël et aux juifs, et cela pose un danger pour les juifs, tout dabord en Iran. Du même souffle, les sionistes poussent les juifs vivant en Iran à émigrer vers Israël « comme ils auraient dû le faire depuis longtemps ». Cette attitude complique la vie de la plus vieille communauté juive du monde musulman. On reconnaît là une constante du projet sioniste : la volonté de convaincre les juifs de quitter leurs pays respectifs pour les rassembler en Israël prend le pas sur le bien-être et la volonté des individus. En effet, les médias israéliens rapportent que 40 juifs iraniens sont arrivés en Isra-l en décembre 2007. Il sagit dun projet financé par lInternational Fellowship of Christians and Jews, regroupant des sionistes et des évangéliques qui songent à accélérer le Second Avènement du Christ en rassemblant les juifs en Terre sainte. L'appui massif qu'offrent à l'État d'Israël des millions de partisans chrétiens du sionisme est motivé par cet espoir ouvertement exprimé : le retour des juifs à la Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ ou, pour ceux qui sy refuseraient, à leur élimination physique. Ce scénario messianique prévoit la destruction d'un grand nombre de juifs et la conversion au christianisme de ceux qui échapperaient à ce sort. Selon un observateur israélien, il sagit d«une pièce en cinq actes où les juifs disparaissent au quatrième». La collaboration des organismes sionistes juifs avec les mouvements évangéliques met en relief le fait que certains organismes nominalement juifs sont en train de perdre leurs liens avec le judaïsme au profit de lengagement inconditionnel pour le sionisme.
La relation avec lÉtat dIsra-l et avec le sionisme divise depuis longtemps la communauté juive selon un axe séparant tous les groupes: Ashkénazes et Séfarades, traditionalistes et non-traditionalistes, pratiquants et non-pratiquants. Dans chacune de ces catégories, on peut trouver des juifs pour qui la fierté nationale, le pouvoir politique et militaire sont devenus des valeurs positives : ils donnent leur soutien enthousiaste à lÉtat qui incarne pour eux une force vitale, le triomphe de la volonté collective et la garantie de la survie des juifs du monde entier. Mais chacune de ces catégories inclut aussi des juifs qui croient que la simple idée dun État juif, et linvestissement moral et humain quil exige, va à lencontre de tout ce que le judaïsme enseigne, particulièrement des valeurs centrales dhumilité, de compassion et de charité.
La question dIsra-l et du sionisme pourrait diviser irrémédiablement les juifs, comme la fait lavènement du christianisme, il y a deux mille ans. Le christianisme, incarnant une lecture grecque de la Torah, sest finalement détaché du judaïsme. Le sionisme, un nationalisme foncièrement européen, incarne une lecture romantique de la Torah et de lhistoire du peuple juif. Il reste à voir si la scission entre ceux qui restent attachés à la tradition morale juive et les adeptes du nationalisme juif pourrait être colmatée. Bien que fatale pour les juifs et le judaïsme, cette fracture ne devrait pas menacer lavenir de lÉtat dIsra-l qui, de nos jours, compte beaucoup plus de chrétiens que de juifs parmi ces partisans inconditionnels.
Des organismes ayant un nom à consonance religieuse, tant juifs que chrétiens, participent à la campagne anti-iranienne. Bon nombre dentre eux ont lancé une pétition en ligne accusant le président iranien dinciter au génocide. Les synagogues sionistes organisent des événements où lon fait de la propagande contre lIran et des rabbins mettent en garde les fidèles contre le président iranien, qui aurait des visées génocidaires.
La campagne contre lIran a mis en lumière une profonde scission entre les juifs qui soutiennent inconditionnellement Isra-l et ceux qui rejettent ou remettent en cause le sionisme et les actions entreprises par lÉtat dIsraël. Les rabbins antisionistes qui ont embrassé Ahmadinejad à Téhéran ne sont pas les seuls juifs à critiquer, voire dénoncer Isra-l. Le débat public sur la place que doit prendre Israël pour assurer la continuité juive est devenu ouvert et franc, non seulement en Israël mais partout dans le monde. Il coïncide avec les graves préoccupations que suscite lavenir de lÉtat qui, à cause de la dépossession et du déplacement des Palestiniens qua provoqués sa fondation, condamne des générations de ses citoyens à mener une guerre continue.
Même si les juifs sont peu nombreux à se demander publiquement si cet État ethnocratique et chroniquement assiégé est « bon pour les juifs », des figures politiques aussi notoires que lancien président de lOrganisation sioniste mondiale Avraham Burg affirme que lÉtat sioniste met les juifs en danger, tant en Israël que dans la diaspora. Des théologiens juifs déplorent lérosion des valeurs morales du judaïsme imputable au projet sioniste (5).
Cette préoccupation commence à se manifester dans la culture populaire. Ainsi, dans son film Munich, le cinéaste juif américain Steven Spielberg analyse avec une grande précision le coût moral du constant recours à la force. Dans une scène du film, lun des membres du commando israélien qui traque les militants de la diaspora palestinienne ressent un tel dégoût quil en vient à démissionner. Pour expliquer son geste, il déclare: « Nous sommes juifs. Les juifs nagissent pas violemment parce que leurs ennemis le font nous devons être justes. Cest beau, cest juif. » Alors que dans La liste de Schindler Spielberg explorait les menaces pesant sur la survie physique des juifs, dans Munich il expose les risques quils encourent quant à leur survie spirituelle. Le lobby sioniste, aligné sur la droite nationaliste en Israël, a vivement attaqué le réalisateur juif et son film, qui pourtant(5) Marc Ellis, Reading the Torah out Loud, : a Journey of Lament and Hope, Fortress Press, 2007. nétait alors quà létat de projet. Le lobby a également lancé des assauts contre des ouvrages récents - Prophets Outcast, Wrestling with Zion, Myths of Zionism, The Question of Zion, ainsi que contre des titres français comme Exil et souveraineté, La révolution sioniste est morte, Les démons de la Nakbah - qui portent sur le conflit fondamental entre le sionisme et les valeurs juives.
Même si les conflits dopinion bien marqués constituent une constante de lhistoire juive, le lobby sioniste (sexprimant cette fois par le truchement de lAmerican Jewish Committee) affirme que les juifs qui osent critiquer Israël mettent en danger son « droit à lexistence » et encouragent lantisémitisme. En réaction à cette accusation, un nombre important de juifs en Israël, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et ailleurs - ont ranimé le débat portant sur Israël et lon trouve des reflets de cela même dans les publications conservatrices. Ainsi, en janvier 2007, The Economist publie une enquête sur la situation des juifs, ainsi quun éditorial appelant la diaspora juive à sécarter de lattitude « mon pays, quil ait tort ou raison » adoptée par de nombreuses organisations juives. Le même journal, parmi dautres médias papier ou électroniques, a publié un reportage détaillé sur la visite des rabbins à la conférence de Téhéran en décembre 2006.Lopposition des rabbins au mouvement sioniste et à lexistence dIsra-l en tant quÉtat sioniste (ils refusent de lappeler « État juif » ou « État hébreu ») a affaibli encore davantage limage dun peuple juif uni autour du drapeau israélien.
Bien des juifs et des Israéliens croient que le lobby pro-israélien qui agit contre ceux qui oeuvrent pour la réconciliation dans la région constitue une menace pour la sécurité dIsra-l. Ils affirment aussi que le lobby est une source potentielle dantisémitisme, car il est souvent perçu comme « juif », ce qui crée limpression erronée que les juifs dictent aux Américains leur politique étrangère en lorientant vers la droite. En réalité, plus des trois quarts des juifs américains tout comme les trois quarts des musulmans américains ont voté contre G. W. Bush à lélection présidentielle de 2004. Les juifs américains sont plus opposés à la guerre en Irak que leurs concitoyens en général. Il serait également faux de conclure que « les juifs » attisent le feu contre lIran. En fait, plusieurs organisations oeuvrant pour la paix en Isra-l et dans diverses diasporas juives ont tenu des propos qui condamnent la campagne contre lIran.
Dans les milieux sionistes, les efforts visant à sopposer à la campagne contre lIran sont souvent perçus comme des actes de trahison. On a pu le constater dans la manière dont les rabbins antisionistes ont été traités à leur retour de la conférence de Téhéran où ils avaient donné laccolade au président iranien. Sans prendre la peine de vérifier les faits ni den parler avec les principaux intéressés, des rabbins influents en Isra-l et un peu partout ont appelé à leur excommunication. Des manifestations se sont tenues devant leurs maisons. Les enfants de lun des rabbins ont été renvoyés dune école juive. Un autre rabbin a été exclu du cimetière juif local: on a annulé lachat quil y avait fait dun terrain pour sa propre sépulture. Un groupe dIsraéliens a agressé physiquement lun des six rabbins antisionistes, quelques semaines après la visite des religieux à Téhéran. Les assaillants ont été félicités pour leur action, ce qui montre combien lallégeance au sionisme a affaibli la tradition juive de compassion et de non-violence.
On ne peut imaginer quel autre acte aurait pu provoquer une telle indignation, certainement pas une transgression des commandements de la Torah. Lampleur exceptionnelle de la réaction indique à coup sûr que les rabbins antisionistes ont touché un point sensible. Ils ont mis en cause une croyance devenue sacrée pour bien des juifs : lidée quIsraël constitue une réparation offerte à la suite de la Shoah et une garantie contre tout autre désastre.
Bien des critiques juifs jugent cette croyance peu lucide et dangereuse. Lhistorien du sionisme Boaz Efron nous rappelle la nature transitoire de toutes les organisations politiques :
L'État d'Isra-l, et tous les États du monde, apparaissent et disparaissent. L'État d'Isra-l aussi, bien évidemment, disparaîtra dans cent, trois cents, cinq cents ans. Mais je suppose que le peuple juif existera aussi longtemps que la religion juive existera, peut-être pour des milliers d'années encore. L'existence de cet État ne présente aucune importance pour celle du peuple juif... Les juifs dans le monde peuvent très bien vivre sans lui.
Cet avertissement force de nombreux juifs à faire face à la contradiction entre la religion juive à laquelle ils prétendent dadhérer et lidéologie sioniste dont ils sont imprégnés. La campagne menée contre lIran aiguise les divisions morales et politiques parmi les juifs, qui sont de plus en plus nombreux à la dénoncer. Ainsi, le journal juif socialiste The Forward (New York) affirme que lIran ne se compare en rien avec lAllemagne nazie, mais que la rhétorique anti-iranienne fait écho à la campagne de propagande contre lIrak qui a contribué au déclenchement dune guerre meurtrière et désastreuse. Lancien chef du Mossad Efraïm Halévy et lexpert en affaires militaires à lUniversité hébraïque de Jérusalem Martin van Creveld sentendent pour dire que lIran ne représente pas véritablement une menace pour la sécurité dIsra-l.
Léloge de la précision
Les deux allégations empreintes démotion lancées contre le président iranien ont occupé une place importante dans les médias occidentaux. Par exemple, une rumeur lancée par le National Post de Toronto, au printemps 2006, selon laquelle le gouvernement iranien aurait fait passer une loi obligeant les juifs à porter un insigne de couleur jaune, a contribué à présenter M. Ahmadinejad comme un nouveau Hitler. Même si le journal sest rétracté le lendemain, cest la première nouvelle, source deffroi si elle avait été vraie, qui reste dans la mémoire, plutôt que le rectificatif du journal, dont les propriétaires sont actifs au sein du lobby sioniste. Ce type de désinformation contribue à préparer lopinion publique à un assaut militaire effectué par les États-Unis ou par Isra-l contre lIran. Une fois de plus, cest le spectre dune nouvelle Shoah quon invoque, même si Israël possède des centaines darmes nucléaires, alors que lIran, contrairement à Isra-l, a signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et que ses dirigeants ont déclaré ne pas avoir lintention de se doter de larme nucléaire. Les services de renseignements américains sont arrivés à la conclusion que lIran ne vise pas à fabriquer des explosifs nucléaires. Or, les cercles pro-israéliens aux États-Unis insistent sur le durcissement des sanctions et ils poussent à appliquer dautres pressions sur lIran, ce qui rappelle le prologue de la guerre contre lIrak. Cet activisme, que déplorent beaucoup de juifs en Isra-l et ailleurs, contribue à la perception populaire selon laquelle lÉtat dIsra-l constitue pour la paix mondiale un danger plus grave que lIran,.
Afin de maintenir la ferveur de la campagne contre lIran, il est essentiel de présenter le président iranien comme un négationniste acharné à rayer de la carte Isra-l par un acte de génocide. Certes, on peut dire que, comme tout politicien, M. Ahmadinejad na rien dangélique, mais ses propos ont été déformés dune manière particulièrement dangereuse. On en a fait un dictateur extrémiste aux pouvoirs illimités, susceptible dagir de façon irrationnelle, un chef dÉtat « génocidaire ». Ce qui signifie quon doit larrêter à tout prix. Les ténors de la droite israélienne, comme Benjamin Netanyahu, appellent ouvertement à attaquer lIran et de nombreux politiciens américains leur font écho, même si les États-Unis ne sont pas menacés par une attaque iranienne. À linstar des militants sionistes, le président Bush invoque le spectre de l« holocauste nucléaire » que préparerait, selon lui, son homologue iranien. Malgré les avis contraires provenant des services de renseignements américains et de lAgence internationale de lénergie atomique (AIEA), aux États-Unis les instances officielles continuent de parler du « programme iranien darmes nucléaires ».
Les accusations contre lIran reflètent la confusion sciemment entretenue entre lÉtat dIsra-l et les juifs et cette confusion semble influer sur la politique étrangère des États-Unis. Dans ce dossier, on constate que la droite israélienne et ses alliés ailleurs dans le monde nhésitent pas à manipuler la mémoire de la Shoah pour atteindre leurs objectifs politiques.
Les intellectuels aiment bien la précision, mais les politiciens en ont eux aussi grand besoin. Ils ne devraient pas interpréter lopposition aux utilisations sionistes de la Shoah comme une tentative de nier cet événement, ni considérer que le souhait de voir seffondrer lÉtat sioniste équivaut à une menace de massacrer des millions de juifs israéliens. Les décideurs politiques doivent éviter les réactions épidermiques et ne pas se laisser manipuler par des amalgames sans fondement. Il faut que les Occidentaux agissent prudemment et rationnellement, particulièrement lorsquils ont affaire à des dirigeants quils jugent irrationnels.
(1) En français, le livre sintitule Aux origines d'Isra-l : entre nationalisme et socialisme.
Traduit de langlais par Laure Alteirac ; révision de Louise Garneau et Yakov Rabkin ; traduction du farsi par Shahram Nahidi ; traduction de lhébreu par Yakov Rabkin.
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Q2.Mais quaccomplissons-nous de positif en coopérant aux activités pro-Palestiniennes ?
Tout dabord, en manifestant notre sympathie pour la cause Palestinienne, nous contrecarrons le Chillul Hashem[1] causé par lEtatsioniste et ainsi nous faisons un Kiddush Hashem (sanctification du Nom de Dieu). Lexpérience a prouvé que notre démonstration de sympathie produit un effet extraordinaire et le Kiddush Hashel est spectaculaire.
Toute personne intéressée est la bienvenue pour examiner des exemplaires des centaines de lettres reçues des sympathisants Palestiniens qui ont totalement abandonné toute hostilité à légard des Juifs en général après quil leur fut clairement expliqué que sionisme et Judaïsme sont différents lun de lautre et incompatibles lun avec lautre. Un exemplaire saisissant dune de ces lettres est reproduit à la fin de cet essai.
Deuxièmement, lanimosité et laffrontement créés par lEtat sioniste parmi les Palestiniens sont si puissants que cela résulte en violence avec des conséquences tragiques de partout. Notre participation à leurs activités contribue uniquement à réduire et à repousser la tension. Cette suppression de laffrontement va immanquablement aboutir à une réduction de la violence. Lors de notre participation à leurs activités, nous nous donnons beaucoup de malpour constamment souligner notre espoir etnotre prière que cette impasse puisse se résoudre de façon pacifique. Cela apaise la colère des Palestiniens sur lensemble du Peuple Juif, apportant de ce fait Hatzolas Nefoshois.[2]
Troisièmement, nous avons un autre problème, comme nous lavons mentionné auparavant, les sionistes se sont faits passer pour les représentants des Juifs et les portes paroles de tous les Juifs. Ainsi, du fait de leurs actions de Chillul Hashem, ils suscitent lanimosité contre tous les Juifs. Ceux qui nourissent cette hostilité sont alors accusés dantisémitisme. Donc un de nos buts en participant a ces activités est justement de réduire lantisémitisme, ensoulignant clairement que le sionisme nest pas le Judaïsme.Les sionistes ne peuvent pas parler au nom des Juifs. LOpposition au sionisme nimplique pas dantisémitisme ou de haine des Juifs. Au contraire, le sionisme lui-même et ses agissements constituent la plus grande menace pour les Juifs et la plus grande cause dantisémitisme.
Nous avons par conséquent deux des plus nobles buts que les Juifs puisse avoir, à savoir LE KIDDUSH HASHEM ET LE PIKUACH NEFESCH[3].
Il est bien connu que pour atteindre ces deux buts susmentionnés, nous devons tout mettre en uvre qui est nécessaire pour réaliser le résultat désiré.
Ne rien faire impliquerait que nous fermions les yeux sur le conflit funeste (qui est la cause de Shefichas Domim[4]) et le Chillul Hashem perpétré par les sionistes.
Ainsi il devrait maintenant être clair comment nous pouvons envisager et persévérer positivement dans des activités ensemble avec les Palestiniens, et que loin dêtre une trahison, ces activités sont bel et bien dans les meilleurs intérêts du Peuple Juif et non seulement ceux des Palestiniens.
Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à lesprit lorsquil regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.
Règle 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et cest toujours Isra-l qui se défend. Cela sappelle des représailles.
Règle 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais nont pas le droit de tuer des civils de lautre camp. Cela sappelle du terrorisme.
Règle 3 : Isra-l a le droit de tuer les civils arabes. Cela sappelle de la légitime défense.
Règle 4 : Quand Isra-l tue trop de civils, les puissances occidentales lappellent à la retenue. Cela sappelle la réaction de la communauté internationale.
Règle 5 : Les Palestiniens et les Libanais nont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.
Règle 6 : Les Israéliens ont le droit denlever autant de Palestiniens quils le souhaitent (environ 11.000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il ny a aucune limite et ils nont besoin dapporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique« terroriste ».
Règle 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours rajouter lexpression « soutenu par la Syrie et lIran ».
Règle 8 : Quand vous dites « Hamas », il faut toujours rajouter lexpression « le mouvement extrémiste islamiste ».
Règle 9 : Quand vous dites « Isra-l », il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les États-Unis, la France et lEurope », car on pourrait croire quil sagit dun conflit déséquilibré.
Règle 10 : Ne jamais parler de « Territoires occupés », ni de résolutions de lONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et lauditeur de France Info.
Règle 11 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. Cest ce qui explique quon leur donne, ainsi quà leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 10). Cela sappelle de la neutralité journalistique.
Rabbin Ahron Leib COHEN: SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN
Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone lexcellent essai Zionism and the Zionist Palestinian Conflict du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par lauteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .
SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (1)
Par Ahron Leib COHEN שליט"א
Avant-propos
Il y a eu beaucoup de discussions récemment en rapport avec la situation en Erets-Yisroél[1] quant à la pertinence de participer à des événements comme des débats ou des manifestations organisées par des sympathisants des Palestiniens.
Je présente, à cet effet, un bref essai sur le sujet sous forme de questions-réponses.
Le but de cet essai est de montrer que les activités en questions sont non seulement correctes mais même bénéfiques au Peuple Juif. Jai essayé de traiter les points les plus fréquemment soulevés et, par la même occasion, dexaminer de plus près lapproche Juive Orthodoxe du sionisme dans son ensemble.
Ce travail nécessiterait des références complètes aux sources, mais le manque de temps mempêche de les apporter. Quiconque désireux de les obtenir peut sans problème prendre contact personnellement avec moi.
Puisse le Tout-Puissant venir à notre aide pour que nous définissions Ses souhaits avec exactitude et que nous réussissions à les accomplir.
Ahron Leib Cohen
Adar 5764Salford, Manchester
QI.Avant tout autres questions, je voudrais savoir comment des personnes Juives, surtout des Juifs Orthodoxes, peuvent sunir avec des sympathisants des Palestiniens dans des conférences ou des manifestations contre l «Etat dIsra-l» ? Comment peuvent-ils même envisager de telles activités ? Ne sont-ils pas traîtres aux intérêts de leur propre peuple et nignorent-ils pas la violence en fréquentant un peuple perçu comme un ennemi ?
Il y a bien sûr beaucoup déléments à clarifier sur ce sujet. Quoiquil en soit, il existe, en Erets-Yisroel, un affrontement acharné entre les sionistes et les Palestiniens.
Cet affrontement fut déclenché par les sionistes il y a environ cent ans, lorsquils ont au préalable eu lidée de créer un Etat pour le Peuple Juif. A cette époque, la grande majorité des Autorités de Thora avaient bien précisé que sionisme et Judaïsme sont diamétralement opposés et totalement incompatibles lun avec lautre.
Toutefois, les sionistes poursuivaient leur but et ignoraient le fait quun peuple existant occupait le pays. Ils ont en effet entrepris dôter aux Palestiniens la possibilité dautonomie politique dans le pays où ils vivaient. Tandis que leur objectif se réalisait, cela causait en retour la perte dhabitations et sources de revenus dun grand nombre de Palestiniens. Dâpres affrontements, sources de bien de maux, violences et mort se déclenchaient en général.
De leur point de vue Les Palestiniens, furent traités très injustement, et vu que les sionistes revendiquent le fait de représenter tout le Peuple Juif, leurs activités ont souillé le nom de tous les Juifs, provoquant un Chilloul HaShem[2]. Les revendications sionistes de représenter le peuple Juif a aussi causé la colère des Palestiniens sur tous les Juifs, et de ce fait-là, ce sont les sionistes et leur Etat qui sont à lorigine de leffusion de sang en Erets Yiroel de nos jours.
Dun point de vue concret, il est évident que la cause première de laffrontement entre Arabes et sionistes est lexistence même de lEtat sioniste. Si lon abandonne linstinct nationaliste selon lequel on doit avoir un Etat, alors la solution évidente à tout le conflit au Moyen-Orient, et le moyen assuré vers la paix et la sauvegarde des vies est le démantèlement pacifique de lEtat sioniste. Cela mettrait un terme à la colère des Palestiniens et supprimerait le Chilloul Hashem.
Toutefois, il nest pas actuellement dans le pouvoir de la minorité des Juifs Orthodoxes de démanteler lEtat sioniste. Nous sommes cependant capables et obligés, si nous le pouvons, de réduire le problème en expliquant aux Palestinienset en démontrant par nos actions que les sionistes ne représentent pas le Peuple Juif, et que le Peuple Juif ne veut pas, na en fait pas le droit de posséder son propre Etat.
Nous devons également expliquer que nous comprenonsla souffrance des Palestiniens et compatissons.
(Traduction Sur Enissa KELIF)A suivre
[1] Appellation rabbinique de la Terre Sainte, Palestine.
LE SIONISME: SOURCE DE TOUS LES PROBLEMES DU MONDE
Les amis nous communiquent:
Le Sionisme est la source de tous les problèmes du monde IRIB- Des dignitaires religieux de différentes convictions ont qualifié le sionisme de facteur de tous les problèmes du monde et notamment du Moyen-Orient. Selon le journaliste de l'IRIB, les religieux musulmans, chrétiens et juifs ainsi que nombre de professeurs de plusieurs universités du monde ont qualifié, hier à Buenos Aires capitale argentine, le sionisme de phénomène antireligieux, artificiel et illégitime. Dans cette réunion d'un seul jour, les participants ont évoqué les complots du sionisme dont l'explosion dans la Mutuelle Israélite Argentine, Amia, en 1994 qui a fait plusieurs morts parmi les juifs avant d'annoncer que vu le passé des attentats à la bombe par les sionistes contre les centres religieux des juifs dont en Irak il est fort possible que les sionistes soient derrière l'explosion d'Amia. Le rabbin américain David Y. Weiss de Neturei Karta a déclaré je cite : "Israël est une tumeur cancéreuse et très dangereuse et j'espère qu'il sera anéanti le plutôt possible et sans effusion de sang:"Tout en faisant allusion aux attaques continues des sionistes contre sa maison, le rabbin britannique Aaron Cohen a déclaré pour sa part : "Tout comme les Palestiniens, nous sommes toujours le cible d'attaques des sionistes et nous leur résistons." Le prêtre argentin Luis Farinello a pour sa part rappelé la nécessité de la révélation de la véritable nature de ceux qui commettent des crimes au nom de Dieu et de la religion
Le Sionisme en totale contradiction avec les croyances du Judaïsme IRIB- Les Chefs juifs anti-sionistes, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, ont fait savoir que le Sionisme était en totale contradiction avec toutes les croyances religieuses, y compris, le Judaïsme. Simultanément à la date anniversaire de l'attentat à la bombe contre l'immeuble abritant le centre "AMIA", à Buenos Aires, David Yisrael Weiss et Aharon Cohen, deux Chefs juifs anti-sionistes, se sont rendus, en Argentine, où ils ont participé à un point de presse avec les médias argentins et révélé les complots tramés par les Sionistes. "Les Sionistes ont des antécédents de longue date dans les attentats à la bombe, dans les centres juifs, partout, dans le monde, avec l'objectif de terroriser les Juifs et de les faire immigrer dans les territoires occupés.", a indiqué David Yesrael Weiss, ajoutant que Robin Brakha, Président de l'époque de l'Association mutuelle israélite argentine, comptait parmi les accusés du dossier d'"AMIA", qui seraient, bientôt, jugés, selon les responsables judiciaires argentins.
APPEL A L'INITIATION D'UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÃSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME
APPEL A LUNION CONTRE LE SIONISME
Bonjour
Avec laide du Ciel, le Centre Zahra France et Yechouroun Judaïsme contre Sionisme ont lancé un appel à linitiation dune alliance stratégique et amicale entre le Judaïsme et l'Islam contre le sionisme.
Cet appel à l'unité, ouvert à tous ceux qui veulent contribuer à la liberté et à la justice, a été lancé au Centre Zahra France le jeudi 17 juillet 2008.
Voyez les discours, reportage photo et vidéos dans le site du Centre Zahra :
Votre aide précieuse pour réaliser cette unité dans la pratique sera appréciée, nhésitez pas à nous contacter !
NON PAS LISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI!
APPEL A L'INITIATION D'UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME
APPEL A LINITIATION DUNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME
Ce message sadresse tant aux Juifs, souvent non sionistes mais conditionnés par le Sionisme, quaux Musulmans et autres croyants.
Nos deux fois, nos deux religions ont certes chacune leur spécificité et particularités. Il ny a aucun intérêt à en faire un amalgame. Mais le Judaïsme et lIslam ont aussi beaucoup en commun et en parallèle, et dans la situation actuelle cest bien ce qui mérite dêtre souligné. In pluribus unum ! Tout deux, le Judaïsme authentique et lIslam, prônent et cherchent la proximité du Dieu Un, du Saint Créateur!
Historiquement, dans les pays à domination islamique, ce pendant des siècles, les communautés Juives ont généralement bénéficiées de la protection de lautorité, et la bonne entente entre Juifs et Musulmans régnait.
Cest le Sionisme, ennemi de la Torah, qui est venu gravement perturber ces relations harmonieuses en salliant aux grandes puissances en vue de conquérir la Palestine et de la transformer en entité sioniste, dite « avant-poste du monde libre ».
De nos jours, dans la plupart des pays occidentaux, dominés par limpérialisme américain, soit alliés à limpérialisme américain se déchaîne la diffamation de lIslam et la discrimination de Musulmans. Cela rappelle dangereusement la judéophobie et la persécution des Juifs entre les deux guerres mondiales.
Rien que ce fait-là devrait appeler les Juifs non seulement à la vigilance (ils pourraient bien être les suivants, que Dieu nous protège), mais surtout lesprit de DROITURE et de JUSTICE, et de GENEROSITE HUMAINE devrait faire que nous nous solidariserions avec nos frères et surs musulmans des pays occidentaux.
A noter que lIslamophobie nest pas uniquement un exutoire de lextrême droite dépositaire du Nazisme. Elle provient plutôt du fascisme à col blanc, de milieux libéraux, « bien pensants » lié au Néoconservatisme américain et aux lobbys sionistes. Elle se manifeste aussi par la subtilité dopposer un soi-disant « Islam occidental éclairé » à l « lIslam terroriste ». Cette hypocrisie est utilisée par les ennemis de toutes religions, sauf si celles-ci sont lopium pour le peuple au service de limpérialisme.
Ensuite, il a bien sûr la cause palestinienne qui devrait unir le Judaïsme de la Torah et lIslam.
Lantisionisme de la Torah devrait sopposer au Sionisme et à son entité, même si pendant la période de notre Exil et de Dispersion, leSaint Créateur avait installé en Terre Sainte au lieu de Palestiniens musulmans, dautres peuples tels des Coréens ou Inuits. La Torah interdit formellement tout autant un pouvoir politique religieux, même régi selon les règles de la Torah, que lactuel pouvoir de Kofrim (renégats), alliance de sionistes antireligieux et falsificateurs religieux.
Malheureusement le Satan a réussi à tromper et à conditionner un très grand nombre de Juifs par la propagande sioniste.
A quoi sont intéressés les Juifs non contaminés par le Sionisme dans la phase actuelle que nous croyons être celle des souffrances, des douleurs qui annoncent lavènement du Messie? Cest bien sûr que cesse au plus tôt la domination de la Terre Sainte par les Sionistes ! Car le Sionisme est lobstacle principal qui empêche la venue du Messie, qui doit venir et qui est attendu, non seulement pour les Juifs, mais pour la rédemption de toute lhumanité.
A qui doit appartenir la Palestine ? Bien sûr aux Palestiniens qui en grande majorité sont Musulmans. Cela a déjà été reconnu par nos saints Rabbins dans les années 20 du siècle dernier et a été formulé magistralement par le jeune rabbin allemand Simon SCHWAB en 1934 dans son écrit « Retour au Judaïsme ». Les Rabbins de tous les siècles précédents acceptaient de bon gré la soumission à la domination ottomane en Palestine.
En période dExil et de Dispersion, les Juifs nont aucun intérêt à dominer la Terre Sainte, et non plus les autres parties du monde. Notre vocation divine est dêtre « un peuple saint et un royaume de prêtres », une population pilote, exemplaire, au service de lhumanité. Nous devons nous rappeler, plus que jamais, que ce nest que par et pour la Thora transmise à Moïse au mont Sinaï que nous sommes Juifs.
Cest de bon cur, que nous Juifs devons accepter et promouvoir la souveraineté du peuple palestinien sur lentièreté de la Palestine historique. Pas une parcelle de la Terre Sainte ne peut rester profanée par les Sionistes.
Vu ainsi, cest le bon sens même. Il ny a aucun antagonisme entre le Judaïsme et lIslam. Le Sionisme est notre ennemi commun.
Le Rabbin Samson Raphael HIRSCH formula la Tradition de la Thora ainsi: « Mensch Jissroél », Humain car Juif et Juif car Humain, avec lobligation de « Thora im Dérekh Erèts », le savoir-vivre Juif.
Fidèles à notre Tradition de Thora, nous avons à nous conduire de façon irréprochable, à sanctifier le Nom Divin dans notre relation avec nos prochains non-Juifs. Nous appelons nos frères et surs Juifs induits en erreurs à se détacher du Sionisme, à se retourner contre lidolâtrie et la malfaisance sionistes, en premier lieu contre la falsification de la Thora nommée Sionisme religieux. Le retour à la Source, cest le retour à la Thora non falsifiée !
Nous devons compatir avec les victimes non juives du Sionisme et soutenir la Résistance islamique palestinienne. Ceci contrairement aux gouvernements arabes qui laissent souffrir Gaza et craignent la Révolution Islamique dans leurs pays. La compassion et la bienfaisance sont des traits indélébiles des enfants dAbraham, de toute âme Juive qui a été présente au Mont Sinaï lors du Don de la Thora. LAmalek sioniste est le contraire.
Notre proposition dalliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam contre le Sionisme, resterait incomplète sans faire léloge, sans exprimer le soutien à la République Islamique dIran, fruit de la Révolution Islamique (1979). Cette Révolution Islamique a fait ses preuves et donne des impulsions spirituelles indispensables, de très haute qualité, aux aspirations des peuples pour leur souveraineté, contre le sionisme, limpérialisme et toute forme dinjustice.
Cest dans ce sens et dans ce contexte que nous formulons cet Appel à initier et à développer lindispensable alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam, entre Juifs et Musulmans.
Que le Saint Créateur veuille bénir et protéger ceux qui uvrentpour accomplir Sa Volonté pour réaliser la Droiture, la Justice et lHarmonie fraternelle de lHumanité entière dans la reconnaissance et ladoration du Dieu Un.
Shmiel Mordche BORREMAN
Pour le Collectif de lAssociation dEtude Yechouroun Judaïsme contre Sionisme
PRESENTATION LEV TAHOR par le professeur Yakov M. RABKIN
Présentation de Lev Tahor
par le professeur Yakov M. RABKIN (Université Laval, Montréal)
Un des groupes les plus opposés au sionisme, Lev Tahor, dont le siège social sest déplacé vers le Canada en 2000, est formé, entre autres, danciens officiers de Tsah-l qui ont embrassé le judaïsme hassidique, quitté larmée et, plus tard, lEtat dIsra-l. Leurs uniformes verts ont laissé place aux redingotes noires, ils se sont fait pousser de longues papillotes et même leurs mouvements corporels ne ressemblent plus en rien à lallure militaire qui leur était sans doute propre avant leur découverte du judaïsme haredi. Plusieurs membres de ce groupe proviennent du milieu national-religieux.
Ils ont même appris le yiddish afin de ne plus utiliser lhébreu dans la vie courante. Implantés dans les montagnes des Laurentides au nord de Montréal, ils nenseignent pas lhébreu, qui est pourtant la langue maternelle de la plupart dentre eux, à leurs enfants. Cette entreprise assez artificielle nest quune réaction aux efforts déployés, il y a plus dun siècle, par Ben Yehouda lorsquil abandonnait la Russie, son pays natal, et le yiddish, sa langue maternelle, au profit de la Palestine et de lhébreu quil « désanctifiait » afin de le rendre vernaculaire (voir chapitre 2). Les hassidim de Lev Tahor « resanctifient » lhébreu en étudiant la Torah, mais insistent pour parler le yiddish entre eux. Les quelques visites que le leur ai faites dans leur colonie rurale leur ont permis de me parler lhébreu lorsquils ont vu que leur Rébbé consentait à se servir de « la langue sioniste » afin de discuter de son antisionisme. Par et dans leurs vies, ils ont fait marche arrière et ont oblitéré le siècle du sionisme comme sil navait jamais existé, incarnant ainsi, à un niveau individuel et collectif, le démantèlement dIsraël que prône leur chef spirituel (voir chapitre 7).
Le groupe antisioniste Lev Tahor, composé largement disraéliens laïcs devenus haredis, partage cette vision de lavenir politique de la Terre Sainte. A part le volume pour une grande part anthologique intitulé Derekh Hatsala (La voie de salut), les activistes du Lev Tahor, établis au Canada, aux Etats-Unis et en Isra-l, publient des brochures en anglais, en hébreu et en arabe dans lesquelles ils exposent les points saillants de leur approche. Sur le plan pratique, à part la passation de la souveraineté aux Palestiniens, ces juifs orthodoxes acceptent lidée dun Etat laïc et démocratique qui savérait auparavant la revendication clé de lOLP et reste encore à lordre du jour de certains groupes de résistance palestinienne. Lev Tahor encourage lémigration des Israéliens car Isra-l serait devenu trop dangereux pour y habiter.
Extrait de:
Au nom de la Torah. Une histoire de lopposition juive au sionismep.188-189, 245-246
Comme il fallait sy attendre, les sionistes religieux sont en colère, vu le succès que connaît ce livre. Rien que ceci est déjà une garantie quil sagit dune publication sérieuse et crédible.
Presses de lUniversité Laval, 2004 Montréal, Canada, 274 p. ISBN2-7637-8024-5Prix : 25,77.
Le très controversé mur de séparation rampe toujours
Inexorable le typon de béton et d'acier rampe sournoisement, s'enroule dans un morceau de terre, se déroule lentement, avance kilomètre par kilomètre, emporte dans son souffle empoisonné des maisons, rase d'un coup oliveraie et champ agricole, distille le venin partout il s'installe.
Rien ne semble plus satisfaire l'appétit insatiable de l'hydre à cent têtes ! Que veut le régime sioniste à travers son mur de séparation ?
N'est-il pas son maximalisme matérialisé, la manifestation de son bellicisme débridé ?
N'est-il pas les bras mécaniques de la machine infernale d'hégémonie ?
Le mur de séparation lui sert un double objectif : saisir encore plus de terres des palestiniens, transformer les régions palestiniennes en des enclaves bien séparées, isolées les unes des autres, confinant en plus les habitants dans leur propre patrie qui sera désormais une grande prison. Un tel plan si monstrueux n'a pas été appliqué sans avoir déferlé une vague de protestation et de contestation aussi bien dans les territoires palestiniens que chez la communauté internationale.
Cela fait maintenant partie du quotidien des Palestiniens, épaulés par des pacifistes et activistes des droits de l'homme, venus des quatre coins du monde, de manifester contre cette construction si contre humanité.
La cour de la Haye l'a déjà annoncé en 2004 illégitime et demandé son démantèlement.
Amnesty international, qui en général garde le silence devant les actes barbares du régime sioniste a enfin brisé le silence, qualifiant, dans une pétition portant 130 mille signatures, de mur de honte, cette construction raciste.
Tout ce tollé général ne semble nullement inquiétés les Etats occidentaux, ceux-là mêmes qui se prennent pour des avocats des droits de l'homme. Ils font tout pour aider Tel-Aviv dans son projet d'horreur, le rendant plus féroce et plus insolent dans ces exactions et crimes contre humanité.
LE COURRIER DES AMIS (reçu de Mme Judith B., Strasbourg)
MESSIEURS BERNHEIM ET SITRUK :
DEUX GRANDS RABBINS ORTHODOXES SIONISTES DE FRANCE
Fin de campagne tendue pour l'élection du grand rabbin de France
LE MONDE | 16.06.08 | 15h16 Mis à jour le 16.06.08 | 15h16
Entouré de sa garde rapprochée, il a remonté l'allée centrale du Zénith au son d'un rock hassidique assourdissant, sous les acclamations de quelque 3000 personnes munies de drapeaux israéliens. Prolongeant le plaisir d'un bain de foule, le grand rabbin de France, Joseph Sitruk, a embrassé quelques enfants, esquissé un pas de danse avec un garçonnet, puis fidèle à sa réputation, a débuté son cours de Torah par une histoire drôle. La salle chauffée par une heure et demie de prestations artistiques diverses, a ponctué la leçon d'applaudissements.
A une semaine des élections qui, le 22 juin, doivent désigner le nouveau grand rabbin de France, La Fête de l'unité organisée dimanche 15 juin par les Amis du rabbin Sitruk dans la salle de spectacles parisienne marquait le point d'orgue d'une campagne électorale de plus en plus tendue, qui oppose le tenant du titre au grand rabbin Gilles Bernheim, son adversaire malheureux en 1994.
Sur la scène du Zénith, Joseph Sitruk n'a fait qu'une rapide allusion aux querelles en cours, rappelant la difficulté pour tout croyant "de ne pas parler mal et de ne pas entendre le mal". Il a surtout invité sa "communauté adorée" à prier "pendant les huit jours à venir" pour sa réélection.
Cette campagne qui, au final, ne s'adresse qu'à 315 grands électeurs, a connu cette année une médiatisation inédite, sur Internet et dans la presse communautaire. Plusieurs incidents y ont alimenté la polémique entre les deux candidats.
ORTHODOXIE
Menaçant de saisir la justice, le rabbin Bernheim a demandé le retrait d'une vidéo, un "montage diffamatoire" selon son entourage. Intitulée Un rabbin indigne, elle a été diffusée sur Internet par l'entourage du rabbin Sitruk. Dans une lettre, également publiée sur Internet, un rabbin ultraorthodoxe de la région parisienne a violemment mis en cause le dialogue que tient Gilles Bernheim avec les chrétiens. Pour nombre de membres de la communauté, cesmanières prouvent que la campagne "a dérapé".
Au-delà d'un style radicalement différent, les candidats défendent tous deux un judaïsme orthodoxe et tiennent sur la défense d'Isra-l un même langage de fermeté. Mais "l'un parle au coeur, l'autre à la tête", entend-on dans la communauté où l'image de Gilles Bernheim reste celle d'un intellectuel froid et distant, tandis que Joseph Sitruk cultive son côté "populaire et simple". " On lui reproche de ne pas élever le débat", souligne un de ses proches, "mais tous les juifs de France ne sont pas énarques". "Bernheim est peut-être un bon philosophe, mais il n'attire pas les foules", juge un autre rabbinpro-Sitruk. Réputé pour sa volonté de faire entendre une voix juive dans la société, Gilles Bernheim est aussi accusé de "libéralisme" religieux. Les adversaires de Joseph Sitruk soulignent de leur côté qu'en vingt et un ans de mandat, le grand rabbin de France a laissé la communauté juive s'éparpiller entre divers courants sans parvenir à maintenir son unité. Dimanche, à l'heure où Joseph Sitruk officiait sous les projecteurs du Zénith, Gilles Bernheim proposait une soirée d'étude sur la survie du peuple d'Isra-l à la synagogue des Tournelles à Paris.
Le site internet du Grand Rabbin Gilles Bernheim, rabbin de la grande synagogue de la Victoire et candidat à l'élection du Grand Rabbin de France. www.gillesbernheim.fr/ - 21k - In cache
Interview du Grand-Rabbin Gilles Bernheim, diffusé le 11/02/05 sur Judaïques-FM 94.8. Propos recueillis par Claudine Korall et Charlie Szlakmann. ... www.lapaixmaintenant.org/article988 - 25k - In cache
En 1975, le rabbin Joseph Sitruk devient Grand-rabbin de Marseille. Il est élu en 1987 pour occuper la charge de Grand Rabbin de France. ... fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Haïm_Sitruk - 25k
LE COURRIER DES AMIS: "Eradiquer l'Islam dans le Monde"
LE COURRIER DES AMIS: reçu de M Mabrouk Karim
Eradiquer l'Islam dans le Monde
'L'Amérique a été fondée, en partie, dans le but de détruire cette fausse religion.'
'L'Amérique s'est historiquement comprise être un bastion contre l'Islam dans le monde.'
'Quand vient l'Islam, maintenant le plus grand ennemi religieux de notre civilsation et du monde. C'est dangeureux.'
Pasteur Rod Parsley, un homme de l'Axe du Bien
Oh oh, les mots sont un peu rudes n'est-ce pas ? Ca m'a l'air de venir tout droit d'un cowboy 'dis voir' ! Et bien je dirai, 'pas faux' ! Combattre l'Islam et le détruire, c'est le souhait du conseiller spirituel du candidat-marionnette aux présidentielles américaines, la vieille patate chaude, j'ai nommé John McCain ! Cet allié, de l'état de l'Ohio, s'appelle Mr Rod Parsley. Si notre vétéran du vietnam passe en novembre prochain (petit frottage de mains au sein de notre gouvernement d'atlantistes ), je sens que nous assisterons encore et encore à du spectacle à l'américaine. Nouvelle petite gueguerre ? Qui ? La Syrie qui abriterait les 'armes de destructions massives' de Saddam ? L'Iran qui veut tuer tous les juifs du monde avec ses bombes nucléaires ? Oeuvrer pour une paix palestino-israelienne ? Nooon, faut supporter le peuple juif à fond, coûte que coûte ! Et l'Iraq et Afghanistan ? (question stupide je conçois, mais on ne sait jamais ...) Tout cela serait un bon plan pour provoquer le fameux 'Armagueddon' tant espèré, n'est-ce pas
LE COURRIER DES AMIS "Fêtons comme il se doit les 60 ans d'Isra-l!"
LE COURRIER DES AMIS: reçu de MABROUK Karim
Fêtons comme il se doit les 60ans d'Isra-l !
'Voici 60ans que l'état démocratique d'Isra-l existe - Miracle du XXeme siècle - Un état qui sert d'exemple pour beaucoup d'autres - Israël vivra et vaincra - Israël accueille sur sa sainte terre des personnalités politiques et artistiques pour les festivités - Blablabla blablabla ... ', oué d'accord, nous aussi on vous aime ... et tellement on vous aime et vous supporte, tellement cet état est démocratique et exemplaire, tellement cet état s'est construit dans la légitimité la plus totale, tellement plein de choses positives, que l'on va se remettre un petit morceau de ce qu'il se disait au sein de ses réprésentants et pères fondateurs (le discours des anciens et actuels représentants n'a guère changé dans le fond, croyez moi) J'ai l'honneur de vous présenter, les plus belles citations from Isra-l
« La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien: du Nil à l'Euphrate » David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, 'Ben Gurion and the Palestine Arabs', Oxford University Press, 1985.
« Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient- ils l'accepter ? » David Ben Gourion , le premier 'Premier ministre israélien', cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.
L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du sionisme a été créé par Israël Zangwill il y a presque 100 ans: La Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
« Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre » « Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé » Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969.
« C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres » Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 juillet 1972.
« La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas d'espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu » Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.
« Je vous suggère de venir pour le programme de 'Grande Palestine' avant qu'il ne soit trop tard. Le 'Programme de Bâle' doit contenir le mot 'Grande Palestine' ou 'Palestine et ses pays voisins' autrement cela n'a pas de sens. Vous ne pouvez pas amener 10 millions de Juifs dans un pays de 25'000 km2 » En 1899, Davis Triestsch écrivant à Herzl.
« La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l'armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d'un Empire Israélien » Moshe Dayan (Ministre israélien de la défense et des affaires étrangère), 12 février 1952. Radio 'Israël.'
« Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n'êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n'existent plus. Non seulement ils n'existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s'est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al- Shuman. Il n'y a pas un seul endroit dans ce pays qui n'ait pas eu auparavant une population arabe » Moshe Dayan, s'adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969.
[ ] «Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela qu'elle est dépendante d'une force armée» «La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d'acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes» Vladimir Jabotinsky, fondateur du courant révisionniste le plus réactionnaire dit Révisionnisme sioniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923.
«Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe» Israel Koenig, 'The Koenig Memorandum', soumis au premier ministre israélien en avril 1976.
«Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection.» Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, 'Complete Diaries', note 12 juin 1895. «Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place» David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, 'Ben Gurion and the Palestine Arabs', Oxford University Press, 1985.
« Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à destabiliser. Nous devons y établir un état chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et partirons prendre Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï » David Ben-Gourion, mai 1948, à l'Etat major général. Tiré de «Ben-Gurion, A Biography', par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978.
Communication des amis de NETUREI KARTA: Manifs contre le 60ème anniversaire de l'Etat sioniste
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS DETAT SIONISTE ANTI-TORAH,FINISSONS EN !
Communication des amis de Neturei Karta: A voir dans le site www.nkusa.org : 28 photos de protestation de Juifs dans différents pays (Palestine, Grande-Bretagne, USA, Canada) à loccasion du 60ème anniversaire de lEtat sioniste, terroriste et anti-Thora. Particulièrement touchant : de tous jeunes garçons brûlent le drapeau sioniste, symbole de lEtat satanique sioniste.
11. MONTREAL: Photo courtesy Mary Ellen Davis.
13. JERUSALEM: Des Juifs revêtus de sacs, qui symbolisent leur tristesse et deuil au sujet de 60 ans de spoliation et occupation de la Terre Sainte, brûlent en signe d'opposition et de protestation le drapeau satanique sioniste.
A quand à Strasbourg et d'autres villes de France?Avec l'approbation chaleureuse de Yechouroun, Judaïsme contre Sionisme!
Les Craignants Dieu de Terre Sainte boycottent les produits alimentaires de la marque OSEM qui imprime des symboles sionistes de Commémoration sur ses emballages
Neturei Karta de Terre Sainte, Palestine occupée, dénonce le "Souvenir de l'Holocauste" sioniste et clame hautement que c'est justement le Sionisme qui est le véritable holocauste pour les Juifs.
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS DETAT TERRORISTE SIONISTE ANTI-TORAH,FINISSONS EN !
Yechouroun documentation historique
Yechouroun Judaïsme contre Sionisme apporte quelques chroniques diplomatiques dépoque, dont voici la cinquième, de la diplomatie belge.
En pleine guerre froide, la constellation et les rivalités des grandes puissances ont favorisé la Nakba, létablissement de lEtat terroriste sioniste anti-Torah en Palestine. Ces documents dépoque si éloquents doivent être sortis des oubliettes, car ils dévoilent mainte complicité, responsabilité et culpabilité parmi les « grands de ce monde » et sont riches en enseignements pour notre lutte antisioniste.
Illustration : Comte Graf Folk BERNADOTTE, diplomate, sauveur de vies humaines juives, assassiné le 17.09.48 par des terroristes sionistes.
Cte Henry Carton de WIART (1869 - 1951), Ministre dEtat
Chroniques hebdomadaires parues dans La Libre Belgique
5. LE SORT DE JERUSALEM (6 décembre 1948)
Après avoir consacré plus de trois semaines à un débat assez confus sur le problème palestinien, la Commission politique de lO.N.U. est à peu près revenue à son point de départ. La seule résolution quelle aie prise a été la décision denvoyer sur place une Commission de conciliation, composée de trois membres et qui sera nantie de pouvoir étendus, afin dassister les Juifs et les Arabes dans la recherche dun accord dont on ne découvre pas dailleurs les apparences à lhorizon.
En conclusion du rapport quil venait à peine dachever lorsquil fut victime dun lâche assassinat, le comte BERNADOTTE avait formulé un certain nombre de « postulats fondamentaux ». Ceux-ci visaient notamment la délimitation des frontières du nouvel Etat dIsra-l.« Il convient, disait le médiateur, dappliquer équitablement le principe de lhomogénéité et de lintégration géographiques qui doit être lobjectif principal pour létablissement de frontières continues entre le territoire arabe et le territoire juif. »Ce problème de frontières, très mal réglé par lO.N.U. est devenu de plus en plus compliqué en ces derniers mois.LEtat dIsra-l, qui sest heurté à la résistance opiniâtre des Arabes, a vu le jour dans la violence et dans le sang.Les hostilités auxquelles il a dû faire face, et que ses propres méthodes avaient provoquées, ont singulièrement modifié en fait la carte de partage telle quelle avait été dessinée à Lake Success.
Forts des succès militaires quils ont réalisés jusquici, les Juifs ont manifesté des appétits grandissants. Ils prétendent même aujourdhui incorporer à la fois dans leur Etat le Néguev et la Galilée occidentale. Dautre part, lexode de 300.000 Arabes que la guerre a chassés de la Palestine où ils résidaient a exaspéré davantage le monde musulman.
Dans le puzzle qui reste ainsi à résoudre, comment peut-on envisager le sort futur de Jérusalem ?
Le rapport BERNADOTTE souligne la nécessité dassurer à cette cité sainte un traitement particulier et distinct, en raison de son importance religieuse et internationale. Ce postulat rejoint dailleurs la résolution de lAssemblée des Nations Unies, en date du 29 novembre 1947, qui prévoyait que la ville de Jérusalem et la région environnante, y compris Bethléemseraient constitués en corpus separatum, sous un régime international spécial et devraient faire partie intégrante dune union économique garantissant la liberté du transit et le maintien dun système unifié de transports et de communications.
Le médiateur avait, parmi ses attributions, la tâche dassurer la protection des Lieux Saints, des monuments et sites religieux de la Palestine. Sa sollicitude na pas empêché que de nombreux édifices religieux ont été abîmés, sinon détruits. Même au cours de la trêve, Jérusalem a essuyé fréquemment le feu des mortiers et de lartillerie.Léglise du St-Sépulcre a été atteinte, sans que les dégâts aient été très graves. En revanche, léglise de la Dormition, dans la ville vieille, a été sérieusement endommagée. Des tirs dartillerie ont, dautre part, causé dimportants dégâts à la Mosquée dOmar. Les épreuves que Jérusalem a ainsi subies, au cours même de la trêve, suffiraient à démontrer la nécessité dassurer au plus tôt, par un régime efficace, une protection des Lieux Saints qui pourra prévenir des profanations dont la seule pensée meurtrit les âmes croyantes. Il est temps de serrer de plus près les conditions de ce régime international auquel le Saint-Père a fait appel par son message pathétique du 23 octobre dernier.
* * *
Si ce régime international doit évidemment compter, pour une zone daussi petite étendue, avec lintégration dans une union économique, souhaitable pour les trois entités territoriales qui devront coexister, quel sera son statut politique ? Le système du trusteeship prévu par la Charte pourrait sadapter à la Cité, soit avec la tutelle des Nations Unies elles-mêmes, soit avec la tutelle de quelques Puissances désignées à cet effet. Lexpérience de Dantzig, celle de Tanger, celle de Trieste, peuvent éclairer en quelque mesure ce problème.Sa solution peut sinspirer aussi, mutatis mutandis, des conditions dexistence de quelques petits Etats tels que la principauté de Monaco et celle de Liechtenstein et la république de Saint-Marin.Pour assurer lordre et la sécurité dans Jérusalem internationalisée, il faudra en tous cas une force militaire que lon évalue à un contingent de 5 à 6 mille hommes. La constitution dun tel contingent, qui devrait être mus à la disposition du gouverneur de ladministration de la cité sainte, ne sera certes pas chose aisée.
Devant la perspective de cette internationalisation, quelle est la réaction des deux groupes en présence : les Arabes et les Juifs ? Tandis que les premiers ont généralement adopté vis-à-vis dune solution de cette nature une attitude de consentement, les Juifs se sont montrés parfois hostile et toujours très réservés.A en croire leurs publications officielles ou officieuses, leurs représentants, par déférence pour lopinion du monde chrétien, avaient accepté dabord de placer le caractère universel de Jérusalem au-dessus de tout aspect spécifiquement juif.Mais ayant dû, sous la pression de la Légion arabe, abandonner leurs positions dans la vieille ville, ils ont aujourdhui conquis pratiquement toute létendue de la nouvelle Jérusalem et sont maîtres de la route qui va de la côte à la ville sainte.Cest pourquoi leurs exigences ont grandi.« Le gouvernement dIsra-l, dit lAgence juive, est fidèle au principe du gouvernement international en ce qui concerne les Lieux Saints. Il demande avec insistance létablissement effectif dun régime international pour la vieille ville, qui renferme les principaux sanctuaires de trois religions, les patriarcats chrétiens et de multiples fondations musulmanes ou israélites, mais il revendique lintégration permanente dans lEtat dIsra-l de la Jérusalem juive et moderne. »
Il ne sagirait donc plus, dans ce programme sioniste, de consentir à une internationalisation de la Ville Sainte et de ses proches alentours, ainsi que le projet en avait primitivement été accepté par tous, mais bien dun partage de la Ville Sainte elle-même, linternationalisation étant réduite à la vieille ville. Une telle prétention est inadmissible. Si les Puissances devaient commettre la faute de laccueillir, le régime nouveau serait à la fois fragile et précaire.Il exposerait ladministration de Jérusalem au risque de conflits quotidiens.Aussi convient-il que lopinion soit mise en garde contre pareille aventure.
De Palestine même nous viennent en ce moment les objurgations des communautés catholiques, anxieuses de voir régner enfin la justice et la paix dans la malheureuse patrie terrestre du Chri-t. Il est du moins faut-il lespérer deshommes de bonne volonté dans tous les camps nationaux et religieux que le sort de Jérusalem met aujourdhui en présence. La solution ne pourra être trouvée que par laccord de ces bonnes volontés, dans un effort loyal pour internationaliser la Ville Sainte et le territoire circonvoisin et pour soumettre cette zone sacrée à une tutelle respectée par tous.
(6 décembre 1948)
Extraits deCte Carton de WIARTChronique de la Guerre Froide 1947-1949
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS DETAT SIONISTE ANTI-TORAH,FINISSONS EN !
COMMUNIQUE:
Le 7 avril '08 les Juifs de Neturei Karta ont manifesté contre le "Jewish National Fund" (KKL) Dinner au Château de Windsor (Grande Bretagne)
Lundi 7 avril '08 le Duc d'Edinbourgh a organisé un banquet spécial pour le 'Jewish National Fund' (KKL) au Château de Windsor pour 'célébrer ' le 60ème anniversaire de l'Etat sioniste. L'invité d'honneur était Shimon Peres. Les politciens Gordon Brown et David Cameron, qui patronnent tout deux le JNF (KKL) ,ont participé à l'évènement.
Des Juifs orthodoxes antisionistes, nos amis de Neturei Karta, se sont rassemblés face au Château de Windsor pour condamner les atrocités sionistes à Gaza et contester l'existence même de l'Etat sioniste qui est totalement contraire aux enseignements de la Torah, du Judaïsme authentique.
Il était une fois un pays, qui s'était donné l'héritier de certaines valeurs et d'une certaine morale. Ce pays s'était la Phrence, dont la devise était 'Liberté-Egalité-Fraternité'. Ce pays était cosmopolite et multiculturel. Il avait parmis ces habitants, environ 6 millions âmes de confession musulmane ... que certains de ses dirigeants avaient du mal à respecter. Un exemple ? Suivez les prochaines lignes ...
Alors président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Claude Magendie, ayant eu à juger, le 8 mars 2005, une campagne publicitaire parodiant la Cène de Léonard de Vinci pour vanter une ligne de vêtements décréta, contrairement au parquet qui avait requis la relaxe, linterdiction de laffiche : au motif que celle-ci constituait « une intrusion agressive et gratuite dans les tréfonds des croyances intimes ». Pis encore, elle faisait « gravement injure aux sentiments religieux et à la foi des catholiques ». Interdiction daffichage, donc, assortie dune amende de 100 000 euros par jour de retard mis à la suppression de la-dite image. Dans « laffaire » des caricatures de Muhammad (sws), le même Jean-Claude Magendie, devenu depuis premier président de la Cour dappel de Paris, a jugé le 22 mars dernier, quen dépit du « caractère choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilité des musulmans » celle-ci (le dessin montrant le Prophète arborant un turban-bombe avec la mèche allumée) ne révélait néanmoins aucune « volonté délibérée doffenser » et que, par conséquent, elle noutrepassait pas « les limites admissibles de la liberté dexpression » ...
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS DETAT SIONISTE ANTI-TORAH,FINISSONS EN !
PESSACH CONTRE LE SIONISME
Illustration: Le rabbin Elchonon WASSERMAN (1875-1941)
A partir du 19 avril au soir jusquau 27 avril 2008 à la tombée de la nuit, nous célébrons Péssach, la Pâque Juive.
Notre Fête illustre parfaitement lantagonisme entre le Judaïsme de la Torah et le Sionisme.
Nos ancêtres esclaves en Mitsraïm [Egypte ancienne] nen sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption divine. Ils nont pas été libérés de lesclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le Désert pour y recevoir la Loi Divine, la Torah. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de lapplication dela Torah, est contraire à la volonté divine. Enfreindre la Thora en Terre Sainte amène à lExil. LExil et la sortie dEgypte sont à la base de lidentité juive. Nous illustrons cela avec largumentation dune école rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :
« En soulignant que tout retour à la Terre sainte ne se ferait que par la volonté divine, le rabbinWASSERMAN[1], disciple de Hafets Haïm[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation dun original balkanique (que connaissait bien le rabbin ALKALAÏ[3] dorigine serbe) ou allemand (qui entourait le rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceuxpour qui est familière lhistoire européenne nauraient guère besoin de ce rappel de WASSERMAN ; il est plutôt destiné à la majorité des juifs dont la naïveté et la foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du judaïsme. Ce genre dusage est pourtant courant. Le nationalisme italien sinspire de lhistoire romaine, la formation dun Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.
Un autre commentaire de WASSERMAN vise également à faciliter la compréhension du sionisme. Dabord il met en relief limportance que la Torah attribue au respect du non-juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la Torah enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de Haman, le personnage sinistre du Livre dEsther. Par contre, la Torah est assez sévère à légard dun juif apostat ou dun juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire quun chien [ ] Nous voyons en conséquence que lorigine sans la Torah na pas de valeur, ce qui montre que lidée nationale nest rien dautre quune idole moderne [ ] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant la Shoah vise la nature même de lentreprise sioniste.
La stratégie du retour à la Terre que privilégie Haféts Haim est constamment celle dont les contours se retrouvent chez Ezéchiel :
Et je vous retirerai dentre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et jépancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations je vous purifierai. Je vous donnerai un cur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; jenlèverai le cur de pierre de votre sein et je ferai en sorte que vos observiez mes statuts et pratiquiez mes lois. Vous demeurerez dans le pays que jai donné à vos pères, vous serez pour moi un peuple, et je seraipour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)
Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et lobjectif du retour à la Terre. Cest dans ces termes-là que la tradition classique du judaïsme entrevoit le rassemblement des juifs en Terre Sainte, et Hafets Haïm ne fait que le rappeler aux masses juives de lEurope de lEst tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait lexil plutôt quy mettre fin.
Hafets Haïm illustre ce point à laide du texte de la Haggada de Pâque, un des textes les plus connus des juifs. Le repas pascal est conclu avec des chansons qui louent la providence divine et sa générosité. Ainsi la chanson « Dayénou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si tu nous avais donné la Torah et ne nous avais pas amené en Terre dIsraël ». Hafets Haïm souligne que la Haggada ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Terre dIsraël et ne nous avais pas donné la Torah ». Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de sinstaller et de se maintenir en Terre dIsraël sans pratiquer la Torah. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique quengendre lentreprise sioniste depuis plus dun siècle sexplique par cette impossibilité foncière quavait décelé leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la rédemption précède de quelques décennies lessor du sentiment dimpasse de lentreprise sioniste qui plane actuellement sur Isra-l. »
(Citations dans louvrage du professeur Yakov M. RABKINAu nom de la Torah Une histoire de lopposition juive au sionisme Les Presses de lUniversité Laval, Montréal2004 pp.98-99
Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars 08)
[1] (1875-1941) porte-parole du rabbin Chofets Chaïm
[2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que Choféts Chaïm, rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de Haféts Haïm (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.
Documentation historique: LE CENTRE NEVRALGIQUE (3 mai 1948) Cte Carton de Wiart
60 ANS DE NAKBA, 60 ANS DETAT TERRORISTE SIONISTE ANTI-TORAH,FINISSONS EN !
Yechouroun documentation historique
Yechouroun Judaïsme contre Sionisme apporte quelques chroniques diplomatiques dépoque, dont voici la troisième, de la diplomatie belge.
En pleine guerre froide, la constellation et les rivalités des grandes puissances ont favorisé la Nakba, létablissement de lEtat terroriste sioniste anti-Torah en Palestine. Ces documents dépoque si éloquents doivent être sortis des oubliettes, car ils dévoilent mainte complicité, responsabilité et culpabilité parmi les « grands de ce monde » et sont riches en enseignements pour notre lutte antisioniste.
Cte Henry Carton de WIART (1869 - 1951), Ministre dEtat
Chroniques hebdomadaires parues dans La Libre Belgique
4. LE CENTRE NEVRALGIQUE(3 mai 1948)
La Méditerranée orientale justifie assez bien en ce moment cette épithète de « mer aux nombreux bruits retentissants » que le vieil Homère lui décernait dans son Iliade.Leffervescence règne en maîtresse au rivages européens, asiatiques et africains dans ce vaste bassin qui joua, au cours des siècles, un rôle primordial dans lhistoire du monde et de la civilisation. [ ] Les évènements tumultueux qui ensanglantent la Palestine ont quelque peu détourné lattention des combats qui sepoursuivent en Grèce [ ]
Mais cest surtout dans le Proche et le Moyen-Orient que se développe la compétition entre les deux forces qui dominent aujourdhui le monde, et dont lunion na pas survécu à leur commune victoire.Pour toutes deux, il sagit de sassurer ou de se conserver des positions qui soient propices à des débarquements ou au départ de grandes opérations aériennes ou aéroportées.Il sagit aussi, en attendant que les recherches pour la fabrication dun pétrole synthétique aient abouti, de se réserver laccès aux nappes et aux pipe-lines dont elles ont besoin. [ ]
Ainsi séclaire, mieux que par les informations au jour le jour, souvent confuses et contradictoires, la partie compliquée dont laffaire palestinienne nest que laspect le plus apparent et dramatique.Ayant entraîné lO.N.U. à commettre limprudence que fut la création dun Etat juif, non pas accolé à un nouvel Etat arabe, mais imbriqué dans celui-ci, lAmérique sest décidée à faire volte-face et sefforce aujourdhui de réparer son erreur. Elle y éprouve dautant plus de difficultés que le temps presse. Nos actes nous suivent. Forts de la décision du 21 novembre 1947, les sionistes en réclament passionnément lexécution. Nombreuses sont les Puissances membres de lO.N.U., même parmi les Dominions britanniques, qui sont mal disposées à se rétracter et à fournir ainsi à la nouvelle formule américaine la majorité des deux tiers que réclame la Charte. Pour faire respecter une « trêve », dont le nom seul est dune résonance cruelle dans le fracas quotidien des combats et des attentats, une Commission essaie de se faire entendre là-bas, formée des représentants des Etats-Unis, de la France et de la Belgique, notre consul général ayant lhonneur peu enviable de la présider.Un autre expédient vient dêtre adopté : le principe dune force « symbolique » pour la sécurité des Lieux Saints, et lironie du sort dune telle résolution est, elle aussi, assez amère pour qui relit les promesses solennelles de la Charte annonçant aux peuples la constitution dune armée internationale destinée à protéger lordre mondial.
Mais, tandis que quelque 250.000 Israélites demeurent encore retenus dans des camps de rassemblement, sans compter ceux que la police britannique continue à entasser à Chypre, qui donc se préoccupe de résoudre enfin ce problème des « personnes déplacées » déjà vieux de trois années ? LO.N.U. est coupable davoir négligé le sort de tant de malheureux, aigris par leur détresse, et de ne pas leur avoir trouvé un établissement humain dans lune ou lautre région du vaste univers.
Daprès les dernières nouvelles, lAngleterre multiplie en vain ses efforts pour retarder jusquau 15 mai lagression arabe sur la Palestine, déjà commencée, et à laquelle son devoir est de sopposer par les armes, en raison de son mandat. A la date toute proche où celui-ci va expirer, que se produira-t-il ? Le roi ABDULLAH de Transjordanie, qui doit au concours de lAngleterre le meilleur de ses forces militaires, paraît tout disposé à sannexer la partie exclusivement arabe de la Palestine et même de chercher un modus vivendi avec les organisations juives. Mais les Syriens de Damas se méfient des ambitions de ce monarque transjordanien.Ils craignent qu avec lappui de son neveu, qui est Régent de lIrak, et a la faveur de la neutralité de lArabie saoudite qui faciliterait un tel plan, ABDULLAH ne cherche bientôt à établir sa suzeraineté sur tout le Moyen-Orient.Ainsi saccusent entre les Arabes eux-même des ferments de rivalité qui compliquent limbroglio.Pour conjurer le désordre et une recrudescence à eux-mêmes, ne se jettent dans les bras de lU.R.S.S., qui a déjà aidé efficacement à leur équipement et qui saisirait avec empressement une telle occasion de sétablir en Terre Promise, il nest pas impossible que les Anglais, malgré leur volonté, si souvent affirmée, de ne pas prolonger une occupation qui leur a déjà coûté si cher, ne se résignent, moyennant la participation de lAmérique et de lun ou lautre bénévole, à continuer dadministrer la Palestine et dy faire la police pendant une période limitée, en attendant que soit établi un régime de tutelle internationale ou quintervienne un compromis, dailleurs infiniment problématique.
Délivrée elle-même depuis un an de toute occupationétrangère par une fermentation intérieure et par une propagande communiste dont les désordres dAlexandrie ont été une manifestation, lEgypte a concentré ses forces militaires aux frontières palestiniennes. Le retour a une atmosphère respirable dans tout lOrient dépendra, en une large mesure, de la sagesse de son gouvernement et de lautorité que le roi FAROUK a acquise dans la Ligue des Etats arabes. [ ]
Les géologues qui étudient la succession des phénomènes naturels dans lévolution des séismes de notre globe, depuis les frémissements de la surface jusquà la déchirure de lécorce, ne manquent pas de rechercher avant tout ce quils appellent « lépicentre ».Si quelque nouvelle convulsion internationale devait se produire, entraînant fatalement un séisme universel, les historiens nauraient pas grandpeine à situer en Méditerranée orientale la zone épicentrale de lacatastrophe.
PETITION DE SOUTIEN Ã BRUNO GUIGUE: NON A LA SANCTION POLITIQUE QUI FRAPPE BRUNO GUIGUE!
FRANCE
Pétition de soutien à Bruno Guigue: Non à la sanction politique qui frappe Bruno Guigue !
Le gouvernement a limogé brutalement un sous-préfet, M. Bruno Guigue, coupable à ses yeux d'avoir écrit quelques vérités sur l'occupation des territoires palestiniens par Isra-l. Ce faisant, il n'aurait pas respecté le "devoir de réserve", a indiqué à la presse Madame Alliot-Marie.
L'intéressé ne s'est pourtant pas exprimé en sa qualité de sous-préfet, il n'a livré aucun secret professionnel, il n'a pas mis en cause la sécurité de l'Etat. Il a écrit, en tant qu'analyste et écrivain, un papier sur le site « oumma.com » en réaction à un article paru dans « Le Monde » dans lequel les auteurs condamnaient violemment l'ONU accusée par eux de mettre en cause, ni plus ni moins, les droits de l'homme. Dans sa démonstration, M. Guigue a « osé » parler d'un aspect du vrai visage de l'occupation israélienne. Les réalités dénoncées par Bruno Guigue sont des faits établis, connus de tous.
« L'obligation de réserve » invoquée pour le limoger sur le champ est en outre un concept à géométrie particulièrement variable. Régulièrement en effet des hauts fonctionnaires expriment des opinions politiques sur Isra-l sans pour autant être l'objet de sanctions. Mais toute la différence tient en ce que leurs propos viennent en soutien à des actions de cet Etat pourtant tenues hors la légalité internationale.
Monsieur Bruno Guigue est donc l'objet d'une décision clairement politique.
Et au travers le cas du sous-préfet de Saintes, le gouvernement souhaite aussi faire un exemple destiné à intimider l'ensemble de la fonction publique. Aujourd'hui, c'est la situation de Bruno Guigue qui est en jeu mais c'est aussi l'avenir de tous qui se joue. Ne pas réagir, nous ferait assumer la responsabilité de jours encore plus sombres demain.
C'est pourquoi nous exprimons notre solidarité à Bruno Guigue, nous saluons son courage, et nous nous élevons contre la sanction prise à son encontre car elle est de nature politique tandis que ses propos sont salutaires. C'est pour nous une façon d'exiger qu'en la matière, comme en d'autres, il ne saurait y avoir en aucun cas de politique dite du "deux poids, deux mesures".
L’APRÈS-GAZA : Soyez confiants, mais craignez le pire !
LA LIBÉRATION DE LA PALESTINE EST INSÉPARABLE DE LA LUTTE CONTRE LES RÉGIMES ARABES (vendus à l’impérialisme américain et collabos de l’entité sioniste)