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    Thora contre national-judaïsme (sionisme)
    11-08-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Prof Yakov M RABKIN : La campagne contre l'Iran: le lobby sioniste et l'opinion juive
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    Publié dans La Revue internationale et stratégique, Paris, été 2008, pp. 195-207.

     

     

     

    La campagne contre l’Iran : le lobby sioniste et l’opinion juive

     

     

     

    Yakov M. Rabkin, professeur d’histoire à l’Université de Montréal et auteur du livre Au nom de la Torah : une histoire de l’opposition juive au sionisme/

     

     

    Résumé

     

    Deux allégations formulées à l’endroit du président iranien Mahmoud Ahmadinejad intensifient les pressions que les États-Unis et Isra- l font peser sur l’Iran : il est accusé de nier la Shoah et de menacer de génocide la population israélienne. Souvent, on présente l’Iran comme une nouvelle Allemagne nazie et le président Ahmadinejad comme un nouvel Adolf Hitler. Cet article retrace les origines de ces accusations en mettant en lumière le rôle que joue, dans la formation du discours occidental sur l’Iran, l’amalgame que d’aucuns pratiquent entre les juifs, d’une part, et l’État d’Israël, d’autre part. En terminant, l’article met en garde contre les réactions épidermiques et fait ressortir la nécessité d’agir rationnellement, particulièrement lorsque les Occidentaux ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

     

     

    Abstract

    Two claims attributed to Iran’s President Mahmoud Ahmadinejad have intensified the pressure that the United States and Isra-l have put on his country: he is accused of denying the Holocaust and threatening a genocide against Israel’s population. Iran is often presented as a new Nazi Germany and President Ahmadinejad as a new Adolf Hitler. This article traces the origins of these accusations and explains the role that the confusion between the Jews, on one hand, and the state of Isra-l, on the other, has played in shaping Western perceptions of Iran. The article concludes by emphasizing the importance of avoiding knee-jerk reactions and acting rationally, particularly when dealing with leaders the West deems irrational.

     

    Deux accusations dominent dans le discours occidental sur l’Iran depuis quelques années. On accuse le président Mahmoud Ahmadinejad de nier la Shoah et de vouloir rayer de la carte l’État d’Isra-l. Les médias répètent souvent ces accusations dans les émissions et les textes consacrés à l’Iran. Ce discours influe sur les décisions politiques, potentiellement graves, que prennent les gouvernants ou leurs représentants. Lorsque le représentant des États-Unis quitte une réunion plénière de l’Assemblée générale de l’ONU, à l’automne 2006, il donne principalement deux raisons pour justifier son refus d’écouter le discours du président iranien : M. Ahmadinejad nie la Shoah et veut rayer Isra-l de la carte. Un an plus tard, le président de l’Université de Columbia réitère les mêmes allégations dans le « discours de bienvenue », plutôt hostile, qu’il adresse au président iranien, invité à parler sur le campus. Ces allégations fournissent une justification morale aux pressions exercées sur l’Iran pour qu’il cesse ses activités nucléaires et elles offrent par conséquent à Isra-l et aux États-Unis un argument convaincant pour la préparation d’une attaque militaire contre l’Iran. C’est pourquoi les deux forfaits que l’on reproche au président iranien méritent un examen attentif.

    Cet article se propose de retracer les origines de ces accusations, sans pour autant discuter de la personne du président iranien ni, encore moins, de ses intentions. Cet article ne traite donc pas de la politique étrangère de l’Iran, mais plutôt de quelques particularités du discours occidental sur l’Iran. Il s’intéresse aux propos de ceux qui présentent l’Iran comme la nouvelle Allemagne nazie et Mahmoud Ahmadinejad, son président, comme un nouvel Adolf Hitler. À preuve, la représentation que l’on donne couramment aujourd’hui de l’Iran, à savoir que le pays et son président représenteraient une grave menace pour le monde entier. Ces déclarations sont à l’origine des pressions exercées sur l’Iran pour que le pays mette fin à ses activités d’enrichissement de l’uranium, même s’il a signé le traité de non-prolifération (TNP) et que ses représentants ont affirmé à de nombreuses reprises qu’ils n’avaient pas l’intention de se doter d’armes nucléaires.

    Les pressions auxquelles est soumis l’Iran se fondent largement sur les préoccupations affichées par le gouvernement américain concernant la sécurité d’Isra-l. Les deux accusations reflètent l’amalgame assez courant entre l’État d’Isra-l, d’une part, et les juifs, d’autre part, ainsi qu’entre l’antisémitisme et l’antisionisme. Cette confusion politiquement utile étouffe depuis longtemps le débat politique sur Isra-l et la Palestine dans les pays occidentaux. Ceux qui se livrent à des critiques contre Israël se voient souvent qualifiés d’antisémites, même s’ils sont juifs. On n’hésite pas à recourir aux insultes ad hominem: l’ancien président Jimmy Carter et le pasteur Desmond Tutu comptent parmi les cibles les plus illustres de ces accusations, qui commencent à avoir des effets sur les relations internationales à plus grande échelle.

     

     

    Négation de la Shoah

    D’après la BBC, M. Ahmadinejad s’est exprimé de la manière suivante : « Si les pays européens insistent sur le fait qu’ils ont massacré des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale… pourquoi n’offriraient-ils pas au régime sioniste un territoire en Europe ? » Bien sûr, il s’agit à l’évidence d’une provocation, pourtant ni cette affirmation ni les nombreux autres propos du président iranien que l’on pourrait citer n’indiquent qu’il ait eu comme but de nier le génocide nazi. Il utilise plutôt le souvenir de la Shoah pour attirer l’attention sur le sort des Palestiniens et pour tester les limites de la liberté de parole que réclame l’Occident. Il met en relief le fait que l’on peut publier en Occident des caricatures de Mahomet, de Jésus ou de Moïse tandis que dans bien des pays européens il est interdit par la loi de s’interroger sur la réalité de la Shoah ou de s’en moquer. Il montre que la Shoah a été transformée en objet sacré.

    Le concours de caricatures sur la Shoah organisé en Iran visait justement à souligner cette sensibilité particulière et, comme on aurait pu le prévoir, l’exposition a provoqué une réaction furibonde de la part d’Isra-l et de nombreux pays occidentaux. C’était précisément là l’effet escompté par le président iranien. Certaines caricatures étaient franchement antisémites et elles s’accompagnaient d’une iconographie imagée empruntée à l’arsenal antisémite européen, que des médias musulmans diffusent régulièrement. D’autres caricatures pouvaient être considérées comme révisionnistes, voire négationnistes. Peut-on pour autant en conclure que le président iranien même nie la Shoah?

    Il proteste, certes, contre les conséquences de la formation de l’État sioniste sur les Palestiniens (musulmans, chrétiens, ainsi qu’un certain nombre de juifs non et anti-sionistes), qui ont dû payer le prix d’un crime commis par les Européens. Bien qu’il soit ouvertement antisioniste, M. Ahmadinejad précise souvent qu’il n’est pas antisémite. La présence de six rabbins barbus et vêtus de noir à la conférence intitulée « Bilan de la Shoah, une vision d’ensemble », qui s’est tenue à Téhéran en décembre 2006, a donné au président iranien l’occasion de dire encore une fois qu’il n’était point antisémite. Les rabbins antisionistes ont maintes fois répété que la Shoah était un fait historique indiscutable et que parmi eux plusieurs avaient perdu des parents durant la Shoah. L’un d’entre eux, le rabbin Y. D. Weiss, a ajouté qu’il n’était pas allé à Téhéran pour donner du crédit à la négation de la Shoah : il était venu expliquer la distinction à faire entre sionisme et judaïsme, entre la Shoah et les bénéfices qu’en retirent le mouvement sioniste et l’État d’Israël. Selon le rabbin, M. Ahmadinejad « n’est pas l’ennemi du peuple juif. Il ne l’a jamais été. C’est un homme très croyant. Il respecte le peuple juif et le protège en Iran, mais si les sionistes continuent à le décrire comme un ennemi, il a prévenu qu’il pourrait alors, que Dieu l’en garde, devenir un ennemi. »

    Selon l’agence officielle de presse iranienne IRNA, M. Ahmadinejad a en outre déclaré que « les êtres humains prudents et justes ne blâmeraient pas les juifs pour les crimes commis dans les territoires occupés par le régime sioniste illégitime et par ses partisans ». En Iran, où ils vivent depuis des milliers d’années, les juifs continuent à pratiquer leur religion sans trop d’ingérence de la part des autorités gouvernementales. Or, si M. Ahmadinejad avait été antisémite, n’aurait-il pas commencé par harceler les juifs de son pays, avant de défier la superpuissance de la région, dotée de l’arme nucléaire ?

    Cependant, notons-le, la conférence de Téhéran mise sur pied par M. Ahmadinejad n’avait pas comme objectif de contribuer à la recherche historique. Elle avait des visées politiques évidentes, puisqu’on a refusé d’accueillir plusieurs délégations de survivants du génocide nazi, qui avaient demandé à y participer, ainsi que des chercheurs qui désiraient y présenter leurs travaux. L’Iran a même refusé d’accorder un visa à Khaled Mahameed, Israélien palestinien qui a fondé le premier musée arabe de la Shoah. Parallèlement, parmi les invités se trouvaient des personnes qui, comme le Français Robert Faurisson, étaient accusées de négationnisme ou de vouloir revoir à la baisse le nombre des victimes du génocide nazi.

    Si le président iranien utilise ouvertement la mémoire de la Shoah à des fins politiques, il n’est pas le seul à le faire ni le premier. Selon Moshé Zimmermann, professeur d’histoire allemande et intellectuel bien connu tant en Isra-l qu’en Allemagne, « la Shoah est un événement souvent utilisé. Si l’on était cynique, on pourrait dire que la Shoah est l’événement historique le plus utilisé pour manipuler l’opinion publique, particulièrement chez le peuple juif lui-même, à l’intérieur et hors d’Isra-l. Dans la vie politique israélienne, la Shoah est invoquée pour démontrer qu’un juif désarmé équivaut à un juif mort. » Plus récemment, le sous-ministre israélien de la Défense Matan Vilnaï a eu recours à ce terme pour agiter contre les Palestiniens de Gaza la menace d’une destruction totale. Ce glissement dans l’usage du terme Shoah semble constituer un précédent discursif.

    La négation de la Shoah paraît exceptionnellement grave. Quelqu’un qui nierait les pogroms de Kichinev de 1903, ou le massacre de centaines de milliers de juifs en Ukraine au XVIIe, ou encore l’expulsion des juifs d’Espagne au XVe siècle n’attirerait pas plus l’attention qu’un membre de la Flat Earth Society (organisation qui prétend que la Terre est plate). C’est non seulement l’ampleur de la tragédie, mais aussi l’usage qu’on en fait à des fins politiques, procédé décrié par Moshé Zimmermann et par beaucoup d’autres juifs, qui font de la Shoah un phénomène unique en son genre.

    Un ancien ministre israélien de l’Éducation affirme que « la Shoah n’est pas seulement le fruit de la démence d’un État, qui a eu lieu une seule fois et qui est révolue, mais bien une idéologie qui n’est pas morte, et encore aujourd’hui le monde devrait s’excuser des crimes commis contre nous ». En plus de contribuer à légitimer le caractère sioniste d’Israël -- État du peuple juif plutôt qu’État appartenant à tous ses citoyens -- la Shoah a été un excellent moyen de bénéficier de l’aide fournie par les pays occidentaux. Un parlementaire israélien n’a-t-il pas déclaré, tout à fait ouvertement ?

    Même les meilleurs amis d'Isra-l se sont abstenus de donner aux juifs européens une aide substantielle et ont tourné le dos aux cheminées des camps de la mort [...]. C'est pourquoi tout le monde libre, particulièrement de nos jours, doit démontrer sa repentance [...] en procurant à Isra-l une aide diplomatique, défensive et économique.

    L’industrie de l’Holocauste, ouvrage de l’intellectuel américain Norman Finkelstein, renferme de nombreux documents sur la manière dont le génocide nazi a été exploité à des fins politiques. Le souvenir de la Shoah sert notamment à faire taire les critiques et à susciter la sympathie envers cet État qui se présente, depuis la Déclaration d’indépendance, comme l’héritier des six millions de victimes. Ce fut le cas en 1948, et tout particulièrement en 1967 lorsque le gouvernement d’Isra-l a sonné l’alarme en évoquant l’imminence d’un second génocide, même si les recherches historiques effectuées depuis lors montrent que les généraux israéliens n’avaient jamais douté de leur victoire. Ce recours au spectre de la Shoah a été utilisé sciemment pour justifier l’attaque préventive contre les États arabes voisins, en juin 1967.

    Ces événements encouragent les juifs à embrasser l’idéologie sioniste, à soutenir l’État d’Isra-l considéré comme une réparation pour le sort tragique des victimes de la Shoah. En renforçant le lien idéologique entre la Shoah et l’État d’Israël, on affirme que la survie des juifs ne peut être assurée par les États libéraux, mais uniquement par l’État sioniste. Ce fut un symbole fort quand le premier astronaute israélien, descendant d’une famille de survivants du génocide nazi, emporta avec lui un souvenir de cette époque dans la navette spatiale américaine : un paysage lunaire dessiné par un adolescent dans le camp de concentration de Theresienstadt. Le message était celui de la renaissance du peuple juif, de la fierté d’appartenir à l’État d’Isra-l après l’horreur de la Shoah.

    La mention de la Shoah permet également de souligner l’importance et la légitimité du recours aux armes. Alors qu’ils participaient à une foire aéronautique en Pologne, trois avions de chasse israéliens frappés de l'étoile de David et pilotés par des descendants de survivants de la Shoah ont survolé l'ancien camp d'extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau tandis que deux cents soldats israéliens les observaient à partir du sol. Commentant cette manifestation, un pilote israélien a exprimé ainsi sa confiance en la force armée: « C'est un triomphe pour nous. Il y a soixante ans, nous n'avions rien : pas de pays, pas d'armée, rien. Maintenant nous arrivons ici à bord de nos avions de chasse. »

    C’est précisément ce lien entre l’État d’Isra-l et la Shoah, plutôt que le génocide perpétré par les nazis, que M. Ahmadinejad considère comme un « mythe ». Cet usage du terme « mythe » est assez courant ; son emploi par le président iranien ne représente pas plus une négation de la Shoah que l’ouvrage du respecté historien israélien Zeev Sternhell intitulé The Founding Myths of Zionism1 ne constitue « un déni du sionisme ».

     

     

    Appel à l’anéantissement des juifs d’Isra-l

    Les médias occidentaux, dont Le Monde daté du 27 octobre 2005, annoncent que le président iranien a déclaré qu’« Israël doit être rayé de la carte ». Or, les experts s’entendent pour dire que le président iranien, lors de son discours, n’a prononcé ni le mot « rayer » ni le mot « carte ». Il a plutôt repris l’une des déclarations de l’ayatollah Khomeyni : « Esrâ’il bâyad az sahneyeh roozégâr mahv shavad », ce qui signifie « Isra-l doit disparaître de la page du temps ». Nous avons puisé cette phrase dans un site Web de l’opposition iranienne à l’étranger dont on ne peut pas soupçonner de vouloir embellir les paroles du président (2). Dans un premier temps, une traduction erronée, selon laquelle la phrase signifiait qu’Isra-l devait « être rayé de la carte », a circulé dans le monde entier. Toutefois, certains instigateurs israéliens de la campagne contre l’Iran ont par la suite cessé discrètement de l’utiliser. Ainsi, un rapport sur l’Iran publié en 2006 par le Jerusalem Center for Public Affairs (JCPA), groupe de réflexion (think tank) particulièrement actif dans la campagne contre l’Iran, a omis la traduction inflammatoire, tout en attribuant au président iranien « une intention génocidaire ». Cet adjectif revient de plus en plus fréquemment dans les publications sionistes récentes : le même rapport fait aussi référence à « la guerre génocidaire manquée menée contre Isra-l, en 1948, par plusieurs États arabes et par les Palestiniens ».

    Pourtant, selon les propos du ministre des Affaires étrangères de l’Iran, M. Manouchehr Mouttaki (tels que les rapporte un autre site de l’opposition au régime actuel en Iran), son pays « ne projette de détruire aucune nation, ni aucun pays ». Il ajoute que « tout enfant allant à l’école sait qu’il est impossible de rayer un pays de la carte (3) ». L’agence de presse iranienne officielle IRNA indique que M. Ahmadinejad « a appelé à la nécessité de résoudre les problèmes mondiaux,  notamment le problème palestinien, au moyen du dialogue ». Sur les ondes du réseau ABC News, il appelle à résoudre la situation en Palestine en conformité avec la charte des Nations Unies et à laisser aux Palestiniens le droit de décider de leur avenir en proposant de tenir « un référendum basé sur le droit international, auquel participeraient tous les Palestiniens, musulmans et juifs ». Dans la même interview, Ahmadinejad réitère son affirmation selon laquelle « nous nous efforçons d’éviter tout conflit ou effusion de sang. Étant opposés aux conflits de toute nature, nous avons souvent répété que l’on peut résoudre les problèmes du monde par le recours au dialogue, à la logique et à l’amitié. Il n’y a nul besoin d’utiliser la force. »

    Curieusement, alors que certaines positions de M. Ahmadinejad font la une des quotidiens, on accorde peu d’attention aux propos de l’ayatollah Khamenei, qui détient le véritable pouvoir en Iran et qui a déclaré que son pays appelait à la normalisation des relations avec Israël si celui-ci accepte la proposition dite des deux États formulés par la Ligue arabe en 2002, puis de nouveau en 2007.

    Par ailleurs, la fameuse phrase prononcée par M. Ahmadinejad s’inscrit dans une série de comparaisons historiques. Selon l’Associated Press, le président iranien a déclaré également : « Le régime sioniste sera bientôt effacé, de la même façon que l’a été l’Union soviétique, et l’humanité sera libre. » En réalité, il s’attend à ce qu’Isra-l se désagrège pacifiquement, sous le poids de ses contradictions internes, comme cela a été le cas de l’URSS, dont le déclin a été pacifique. Comme la disparition de l’Union soviétique n’est pas attribuable à l’utilisation de l’arme nucléaire, le président iranien ne propose pas d’utiliser la force armée pour précipiter la fin de l’État d’Isra-l. De toute façon, cela ne serait guère sérieux, car on estime qu’Isra-l bénéficie d’une supériorité militaire incontestable dans la région. M. Ahmadinejad prévoit que, de même que le communisme a perdu sa légitimité et s’est évanoui, le mouvement sioniste disparaîtra un jour. Dans le même discours, il mentionne d’autres phénomènes historiques, comme la chute du régime du Shah, ou encore la disparition des pharaons en Égypte, marquant la fin de régimes qui apparaissaient alors comme invincibles et éternels. Si le communisme en URSS et le régime du Shah ont disparu sans que la Russie et l’Iran aient été rayés de la face de la Terre, argue Ahmadinejad, il en ira de même du mouvement sioniste : sa disparition n’est pas synonyme de la destruction de l’État d’Isra-l ou du peuple juif. Commentant le discours du président iranien, Jonathan Steel, journaliste au quotidien britannique The Guardian, est d’avis qu’il n’exprime rien de plus « qu’un vague souhait pour l’avenir (4) ». En fait, ce que souhaite le président iranien est un changement de régime en Israël, et non l’élimination physique de sa population. Dans ce domaine, le gouvernement de G.W. Bush a certes pris les devants en s’efforçant de remplacer les régimes politiques qui ne se pliaient pas à ses attentes, par exemple en menant une guerre en Irak, tout comme ses prédécesseurs l’avaient fait, ou tenté de le faire, à Cuba et au Chili.

    Même quand les militants sionistes de la campagne contre l’Iran ont abandonné l’allégation basée sur la fausse traduction et décriée par l’ambassadeur iranien aux Nations Unies sur les ondes de CNN, presque tous les membres du Congrès des États-Unis (411 en tout) ont condamné le président iranien pour « avoir voulu inciter au massacre massif des juifs d’Isra-l ». Le démocrate Steve Rothman maintenait, à l’été 2007, que l’Iran avait menacé « de rayer Isra-l de la carte ». Shimon Peres, actuel président de l’État d’Isra-l et lauréat du prix Nobel pour la paix, avertissait que « l’Iran aussi pourrait être rayé de la carte ».

    Ne pourrait-on rapprocher ce souhait des prières « pour l’anéantissement pacifique de l’État sioniste » prononcées régulièrement par les juifs antisionistes, groupe dont sont issus les rabbins qui ont donné l’accolade au président iranien, à la conférence de Téhéran ? En fait, on trouve fréquemment dans la liturgie juive le voeu de voir disparaître ceux qui ne reconnaissent pas Dieu ou qui commettent des actes malveillants. Par exemple, pendant les offices célébrés lors du Nouvel An juif (Rosh Hashanah) et de Kippour, on rencontre l’expression « ou’malkhout ha’reshaa koula ké’ashan tikhleh » (et le royaume du Mal périra comme la fumée). Une fois de plus, le sens littéral de cette citation pourrait renvoyer à des destructions et à des massacres, cependant son sens réel est que tous les actes malveillants, perpétrés à quelque endroit que ce soit, devraient disparaître définitivement. Bien entendu, on n’envisage de tuer personne, certainement pas des milliers d’innocents.

    Mais si on voulait diaboliser les juifs, on pourrait prendre cette prière à la lettre. Certains Israéliens antireligieux ont même interprété cette prière traditionnelle comme un appel à la destruction de la majorité athée de la population juive d’Israël. La tradition juive abhorre les lectures littérales des textes sacrés ; elle se fie plutôt aux interprétations rabbiniques, même s’il arrive que celles-ci paraissent parfois forcées. Par exemple, depuis toujours les rabbins considèrent l’adage biblique « oeil pour oeil » (la loi du talion) comme l’obligation d’offrir un dédommagement; on n’incite pas la victime à se venger en crevant l’oeil de celui qui a crevé le sien. Ces fragments choisis de la liturgie juive constituent un exemple de la rhétorique religieuse qui se fonde souvent sur de puissantes métaphores.

    Le président iranien, inspiré par sa religion, prédit la fin du régime sioniste, mais il n’annonce pas le massacre des habitants d’Isra-l. Même si l’Iran n’hésite pas à fournir des armes aux chiites combattant en Irak et au Liban, la dernière attaque de l’Iran contre un autre pays remonte à plus de trois siècles. En outre, le président iranien est loin d’avoir le dernier mot dans son pays il doit composer avec le complexe équilibre des pouvoirs de cet État mi-théocratique, mi-démocratique. Par ailleurs, ses excès rhétoriques ont été dénoncés par un certain nombre d’intellectuels iraniens. Les médias ont rapporté aussi que des groupes d’étudiants avaient protesté à Téhéran contre la tenue de la conférence sur la Shoah et brûlé en effigie le président iranien.

     

     

    Le lobby sioniste

    Le lobby israélien a joué un rôle important dans la campagne de propagande contre l’Iran. Lors du congrès, qui s’est tenu au printemps 2006, l’AIPAC (American Isra-l Public Affairs Commitee) fait de l’Iran sa cible principale et présente sur écran géant un montage juxtaposant Adolf Hitler dénonçant les juifs et le président iranien menaçant de « rayer Israël de la carte ». Le spectacle se termine par un fondu sur la maxime énoncée après la Shoah « Never again ! » (Plus jamais ça !). Au fil des mois, ces images sont devenues courantes.

    Le JCPA fait la promotion de la campagne contre l’Iran à partir d’Isra-l et des États-Unis. En décembre 2006, il organise une conférence de presse dans laquelle on propose d’inculper le président iranien pour avoir menacé de commettre un massacre. Deux avocats, l’Américain Alain Derschowitz et le Canadien Irwin Cotler, connus pour les liens qu’ils entretiennent avec la droite israélienne, sont présents et soutiennent l’inculpation. Plus tard, Cotler a renforcé l’accusation en recourant à l’association B’nai B’rith Canada; celle-ci a exigé que le Canada et d’autres gouvernements intentent une poursuite contre l’Iran pour avoir violé la convention des Nations Unies sur le génocide. L’initiative du JCPA est à l’origine de mises en accusation similaires aux États-Unis, en Australie et dans d’autres pays.

    Mais c’est l’Isra-l Project, groupe appartenant au lobby israélien et ayant son siège au Hudson Institute à Washington, qui met au point la manoeuvre la plus impressionnante pour intensifier la campagne contre l’Iran. En mars 2007, le groupe a distribué un kit de presse sur l’Iran, à plus de 17 000 journalistes professionnels et à 40 000 militants pro-israéliens aux États-Unis. En outre, le bureau d’Isra-l Project à Jérusalem a distribué la trousse à plus de 400 journalistes étrangers accrédités en Israël. Ce dossier de presse réaffirme que le président iranien « nie la Shoah» et « veut rayer Israël de la carte ». Il ajoute aussi que les dirigeants politiques iraniens ont soutenu des attaques qui ont tué des milliers d’Américains. Comme bon nombre d’Américains croient que le séculariste Saddam Hussein était impliqué dans les attentats islamistes du 11 septembre 2001, ils n’auraient pas eu de difficulté à accepter cette nouvelle accusation.

    L’Isra-l Project joue aussi sur la peur d’une attaque nucléaire : l’un des documents compris dans le kit de presse s’intitulait «The nuclear clock is ticking… and time is running out » (Les secondes s’écoulent sur l’horloge nucléaire… il ne reste plus beaucoup de temps). Les documents distribués par l’Isra-l Project constituent sans doute la tentative la plus efficace et l’effort le plus abouti pour présenter l’Iran comme une menace pour la sécurité des États-Unis. Le projet s’ajoute à d’autres activités menées par le lobby sioniste, par ailleurs plus visibles que son appui à l’attaque contre l’Irak, en 2003.

    À automne 2007, la B’nai B’rith achète une page publicitaire dans le New York Times afin de « promouvoir l’action militaire contre l’Iran ». Norman Podhoretz, rédacteur vétéran de la revue Commentary et militant sioniste, fait d’Ahmadinejad « un révolutionnaire comme Hitler … qui veut établir un nouvel ordre mondial sous la tutelle de l’Iran ». Il ne voit aucune autre solution possible que le « recours effectif à la force ». Bernard Lewis, orientaliste chevronné, sioniste et conseiller du président Bush, prophétise, dans les pages du Wall Street Journal, la date exacte à laquelle Ahmadinejad provoquera « la fin du monde ».

    L’alarmisme est un instrument souvent utilisé dans l’histoire du mouvement sioniste. Nathan Sharansky et Shlomo Avineri, en dépit de leurs différends politiques, appellent les juifs du monde entier à s’unir contre l’Iran. Ils répètent que « l’Iran veut rayer Isra-l de la carte ». Sharansky voit dans l’opposition à l’Iran l’occasion de « sauver le monde ». L’historien israélien Benny Morris, lui, craint qu’il y n’ait une autre Shoah et décrit un scénario apocalyptique dans le Jerusalem Post. L’hystérie est quasiment palpable. L’anxiété qui se fait jour à l’égard de l’Iran reflète la préoccupation concernant la sécurité profondément ancrée dans la mentalité israélienne et constamment exprimée. Aussi bien les critiques d’Isra-l convaincus que les sionistes les plus engagés mettent en évidence le paradoxe suivant : Isra-l, souvent présenté comme l’ultime refuge du peuple juif, est en réalité devenu pour lui l’un des lieux les plus dangereux.

    Ce sentiment d’impasse n’est pas nouveau. Lorsque, en 1948, la première guerre éclate en Palestine, Hannah Arendt lance un avertissement:

    Et même si les juifs étaient amenés à gagner la guerre […], ils vivraient encerclés par une population arabe qui leur est hostile, isolés à l’intérieur de frontières encore menaçantes, absorbés par la nécessité de se défendre. […] Et tout ceci serait le destin d’une nation qui – sans se soucier du nombre d’immigrants pouvant encore être absorbés et de l’endroit où se situeraient les frontières – resterait encore un très petit peuple largement en sous-effectifs si on le comparait à ses voisins hostiles.

    Cette mise en garde montre que l’intellectuelle et politologue juive avait compris qu’il était périlleux et hasardeux d’établir un État contre la volonté des habitants de la région et des États environnants. Plusieurs penseurs juifs éminents, qu’ils soient athées ou religieux, craignaient que le sionisme selon Ben Gourion ne mette en danger tant la survie physique que la survie spirituelle des juifs. De nos jours, alors qu’aucun État arabe ne peut s’opposer à Isra-l sur le plan militaire, c’est sur l’Iran que se concentrent les peurs israéliennes. Juste à l’est de l’Iran, qui a encore un long chemin à parcourir avant d’acquérir l’arme nucléaire, se trouve le Pakistan, régime instable qui possède un arsenal nucléaire bien réel. Comme Arendt l’a prophétisé, les menaces à l’égard de l’existence d’Isra-l ne prendront jamais fin, si l’État pratique la politique de développement séparé et ne compte que sur la force dans ses rapports avec les Arabes.

     

     

    Dissensions parmi les juifs

    Il est facile d’associer la campagne anti-iranienne à Israël et aux juifs, et cela pose un danger pour les juifs, tout d’abord en Iran. Du même souffle, les sionistes poussent les juifs vivant en Iran à émigrer vers Israël « comme ils auraient dû le faire depuis longtemps ». Cette attitude complique la vie de la plus vieille communauté juive du monde musulman. On reconnaît là une constante du projet sioniste : la volonté de convaincre les juifs de quitter leurs pays respectifs pour les rassembler en Israël prend le pas sur le bien-être et la volonté des individus. En effet, les médias israéliens rapportent que 40 juifs iraniens sont arrivés en Isra-l en décembre 2007. Il s’agit d’un projet financé par International Fellowship of Christians and Jews, regroupant des sionistes et des évangéliques qui songent à accélérer le Second Avènement du Christ en rassemblant les juifs en Terre sainte. L'appui massif qu'offrent à l'État d'Israël des millions de partisans chrétiens du sionisme est motivé par cet espoir ouvertement exprimé : le retour des juifs à la Terre sainte servirait de prélude à leur adhésion au Christ ou, pour ceux qui s’y refuseraient, à leur élimination physique. Ce scénario messianique prévoit la destruction d'un grand nombre de juifs et la conversion au christianisme de ceux qui échapperaient à ce sort. Selon un observateur israélien, il s’agit d’«une pièce en cinq actes où les juifs disparaissent au quatrième». La collaboration des organismes sionistes juifs avec les mouvements évangéliques met en relief le fait que certains organismes nominalement juifs sont en train de perdre leurs liens avec le judaïsme au profit de l’engagement inconditionnel pour le sionisme.

    La relation avec l’État d’Isra-l et avec le sionisme divise depuis longtemps la communauté juive selon un axe séparant tous les groupes: Ashkénazes et Séfarades, traditionalistes et non-traditionalistes, pratiquants et non-pratiquants. Dans chacune de ces catégories, on peut trouver des juifs pour qui la fierté nationale, le pouvoir politique et militaire sont devenus des valeurs positives : ils donnent leur soutien enthousiaste à l’État qui incarne pour eux une force vitale, le triomphe de la volonté collective et la garantie de la survie des juifs du monde entier. Mais chacune de ces catégories inclut aussi des juifs qui croient que la simple idée d’un État juif, et l’investissement moral et humain qu’il exige, va à l’encontre de tout ce que le judaïsme enseigne, particulièrement des valeurs centrales d’humilité, de compassion et de charité.

    La question d’Isra-l et du sionisme pourrait diviser irrémédiablement les juifs, comme l’a fait l’avènement du christianisme, il y a deux mille ans. Le christianisme, incarnant une lecture grecque de la Torah, s’est finalement détaché du judaïsme. Le sionisme, un nationalisme foncièrement européen, incarne une lecture romantique de la Torah et de l’histoire du peuple juif. Il reste à voir si la scission entre ceux qui restent attachés à la tradition morale juive et les adeptes du nationalisme juif pourrait être colmatée. Bien que fatale pour les juifs et le judaïsme, cette fracture ne devrait pas menacer l’avenir de l’État d’Isra-l qui, de nos jours, compte beaucoup plus de chrétiens que de juifs parmi ces partisans inconditionnels.

    Des organismes ayant un nom à consonance religieuse, tant juifs que chrétiens, participent à la campagne anti-iranienne. Bon nombre d’entre eux ont lancé une pétition en ligne accusant le président iranien d’inciter au génocide. Les synagogues sionistes organisent des événements où l’on fait de la propagande contre l’Iran et des rabbins mettent en garde les fidèles contre le président iranien, qui aurait des visées génocidaires.

    La campagne contre l’Iran a mis en lumière une profonde scission entre les juifs qui soutiennent inconditionnellement Isra-l et ceux qui rejettent ou remettent en cause le sionisme et les actions entreprises par l’État d’Israël. Les rabbins antisionistes qui ont embrassé Ahmadinejad à Téhéran ne sont pas les seuls juifs à critiquer, voire dénoncer Isra-l. Le débat public sur la place que doit prendre Israël pour assurer la continuité juive est devenu ouvert et franc, non seulement en Israël mais partout dans le monde. Il coïncide avec les graves préoccupations que suscite l’avenir de l’État qui, à cause de la dépossession et du déplacement des Palestiniens qu’a provoqués sa fondation, condamne des générations de ses citoyens à mener une guerre continue.

    Même si les juifs sont peu nombreux à se demander publiquement si cet État ethnocratique et chroniquement assiégé est « bon pour les juifs », des figures politiques aussi notoires que l’ancien président de l’Organisation sioniste mondiale Avraham Burg affirme que l’État sioniste met les juifs en danger, tant en Israël que dans la diaspora. Des théologiens juifs déplorent l’érosion des valeurs morales du judaïsme imputable au projet sioniste (5).

    Cette préoccupation commence à se manifester dans la culture populaire. Ainsi, dans son film Munich, le cinéaste juif américain Steven Spielberg analyse avec une grande précision le coût moral du constant recours à la force. Dans une scène du film, l’un des membres du commando israélien qui traque les militants de la diaspora palestinienne ressent un tel dégoût qu’il en vient à démissionner. Pour expliquer son geste, il déclare: « Nous sommes juifs. Les juifs n’agissent pas violemment parce que leurs ennemis le font…nous devons être justes. C’est beau, c’est juif. » Alors que dans La liste de Schindler Spielberg explorait les menaces pesant sur la survie physique des juifs, dans Munich il expose les risques qu’ils encourent quant à leur survie spirituelle. Le lobby sioniste, aligné sur la droite nationaliste en Israël, a vivement attaqué le réalisateur juif et son film, qui pourtant(5) Marc Ellis, Reading the Torah out Loud, : a Journey of Lament and Hope, Fortress Press, 2007. n’était alors qu’à l’état de projet. Le lobby a également lancé des assauts contre des ouvrages récents - Prophets Outcast, Wrestling with Zion, Myths of Zionism, The Question of Zion, ainsi que contre des titres français comme Exil et souveraineté, La révolution sioniste est morte, Les démons de la Nakbah - qui portent sur le conflit fondamental entre le sionisme et les valeurs juives.

    Même si les conflits d’opinion bien marqués constituent une constante de l’histoire juive, le lobby sioniste (s’exprimant cette fois par le truchement de American Jewish Committee) affirme que les juifs qui osent critiquer Israël mettent en danger son « droit à l’existence » et encouragent l’antisémitisme. En réaction à cette accusation, un nombre important de juifs – en Israël, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis et ailleurs - ont ranimé le débat portant sur Israël et l’on trouve des reflets de cela même dans les publications conservatrices. Ainsi, en janvier 2007, The Economist publie une enquête sur la situation des juifs, ainsi qu’un éditorial appelant la diaspora juive à s’écarter de l’attitude « mon pays, qu’il ait tort ou raison » adoptée par de nombreuses organisations juives. Le même journal, parmi d’autres médias papier ou électroniques, a publié un reportage détaillé sur la visite des rabbins à la conférence de Téhéran en décembre 2006. L’opposition des rabbins au mouvement sioniste et à l’existence d’Isra-l en tant qu’État sioniste (ils refusent de l’appeler « État juif » ou « État hébreu ») a affaibli encore davantage l’image d’un peuple juif uni autour du drapeau israélien.

    Bien des juifs et des Israéliens croient que le lobby pro-israélien qui agit contre ceux qui oeuvrent pour la réconciliation dans la région constitue une menace pour la sécurité d’Isra-l. Ils affirment aussi que le lobby est une source potentielle d’antisémitisme, car il est souvent perçu comme « juif », ce qui crée l’impression erronée que les juifs dictent aux Américains leur politique étrangère en l’orientant vers la droite. En réalité, plus des trois quarts des juifs américains – tout comme les trois quarts des musulmans américains – ont voté contre G. W. Bush à l’élection présidentielle de 2004. Les juifs américains sont plus opposés à la guerre en Irak que leurs concitoyens en général. Il serait également faux de conclure que « les juifs » attisent le feu contre l’Iran. En fait, plusieurs organisations oeuvrant pour la paix en Isra-l et dans diverses diasporas juives ont tenu des propos qui condamnent la campagne contre l’Iran.

    Dans les milieux sionistes, les efforts visant à s’opposer à la campagne contre l’Iran sont souvent perçus comme des actes de trahison. On a pu le constater dans la manière dont les rabbins antisionistes ont été traités à leur retour de la conférence de Téhéran où ils avaient donné l’accolade au président iranien. Sans prendre la peine de vérifier les faits ni d’en parler avec les principaux intéressés, des rabbins influents en Isra-l et un peu partout ont appelé à leur excommunication. Des manifestations se sont tenues devant leurs maisons. Les enfants de l’un des rabbins ont été renvoyés d’une école juive. Un autre rabbin a été exclu du cimetière juif local: on a annulé l’achat qu’il y avait fait d’un terrain pour sa propre sépulture. Un groupe d’Israéliens a agressé physiquement l’un des six rabbins antisionistes, quelques semaines après la visite des religieux à Téhéran. Les assaillants ont été félicités pour leur action, ce qui montre combien l’allégeance au sionisme a affaibli la tradition juive de compassion et de non-violence.

    On ne peut imaginer quel autre acte aurait pu provoquer une telle indignation, certainement pas une transgression des commandements de la Torah. L’ampleur exceptionnelle de la réaction indique à coup sûr que les rabbins antisionistes ont touché un point sensible. Ils ont mis en cause une croyance devenue sacrée pour bien des juifs : l’idée qu’Israël constitue une réparation offerte à la suite de la Shoah et une garantie contre tout autre désastre.

    Bien des critiques juifs jugent cette croyance peu lucide et dangereuse. L’historien du sionisme Boaz Efron nous rappelle la nature transitoire de toutes les organisations politiques :

    L'État d'Isra-l, et tous les États du monde, apparaissent et disparaissent. L'État d'Isra-l aussi, bien évidemment, disparaîtra dans cent, trois cents, cinq cents ans. Mais je suppose que le peuple juif existera aussi longtemps que la religion juive existera, peut-être pour des milliers d'années encore. L'existence de cet État ne présente aucune importance pour celle du peuple juif... Les juifs dans le monde peuvent très bien vivre sans lui.

    Cet avertissement force de nombreux juifs à faire face à la contradiction entre la religion juive à laquelle ils prétendent d’adhérer et l’idéologie sioniste dont ils sont imprégnés. La campagne menée contre l’Iran aiguise les divisions morales et politiques parmi les juifs, qui sont de plus en plus nombreux à la dénoncer. Ainsi, le journal juif socialiste The Forward (New York) affirme que l’Iran ne se compare en rien avec l’Allemagne nazie, mais que la rhétorique anti-iranienne fait écho à la campagne de propagande contre l’Irak qui a contribué au déclenchement d’une guerre meurtrière et désastreuse. L’ancien chef du Mossad Efraïm Halévy et l’expert en affaires militaires à l’Université hébraïque de Jérusalem Martin van Creveld s’entendent pour dire que l’Iran ne représente pas véritablement une menace pour la sécurité d’Isra-l.

     

     

    L’éloge de la précision

    Les deux allégations empreintes d’émotion lancées contre le président iranien ont occupé une place importante dans les médias occidentaux. Par exemple, une rumeur lancée par le National Post de Toronto, au printemps 2006, selon laquelle le gouvernement iranien aurait fait passer une loi obligeant les juifs à porter un insigne de couleur jaune, a contribué à présenter M. Ahmadinejad comme un nouveau Hitler. Même si le journal s’est rétracté le lendemain, c’est la première nouvelle, source d’effroi si elle avait été vraie, qui reste dans la mémoire, plutôt que le rectificatif du journal, dont les propriétaires sont actifs au sein du lobby sioniste. Ce type de désinformation contribue à préparer l’opinion publique à un assaut militaire – effectué par les États-Unis ou par Isra-l – contre l’Iran. Une fois de plus, c’est le spectre d’une nouvelle Shoah qu’on invoque, même si Israël possède des centaines d’armes nucléaires, alors que l’Iran, contrairement à Isra-l, a signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), et que ses dirigeants ont déclaré ne pas avoir l’intention de se doter de l’arme nucléaire. Les services de renseignements américains sont arrivés à la conclusion que l’Iran ne vise pas à fabriquer des explosifs nucléaires. Or, les cercles pro-israéliens aux États-Unis insistent sur le durcissement des sanctions et ils poussent à appliquer d’autres pressions sur l’Iran, ce qui rappelle le prologue de la guerre contre l’Irak. Cet activisme, que déplorent beaucoup de juifs en Isra-l et ailleurs, contribue à la perception populaire selon laquelle l’État d’Isra-l constitue pour la paix mondiale un danger plus grave que l’Iran,.

    Afin de maintenir la ferveur de la campagne contre l’Iran, il est essentiel de présenter le président iranien comme un négationniste acharné à rayer de la carte Isra-l par un acte de génocide. Certes, on peut dire que, comme tout politicien, M. Ahmadinejad n’a rien d’angélique, mais ses propos ont été déformés d’une manière particulièrement dangereuse. On en a fait un dictateur extrémiste aux pouvoirs illimités, susceptible d’agir de façon irrationnelle, un chef d’État « génocidaire ». Ce qui signifie qu’on doit l’arrêter à tout prix. Les ténors de la droite israélienne, comme Benjamin Netanyahu, appellent ouvertement à attaquer l’Iran et de nombreux politiciens américains leur font écho, même si les États-Unis ne sont pas menacés par une attaque iranienne. À l’instar des militants sionistes, le président Bush invoque le spectre de l’« holocauste nucléaire » que préparerait, selon lui, son homologue iranien. Malgré les avis contraires provenant des services de renseignements américains et de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), aux États-Unis les instances officielles continuent de parler du « programme iranien d’armes nucléaires ».

    Les accusations contre l’Iran reflètent la confusion sciemment entretenue entre l’État d’Isra-l et les juifs et cette confusion semble influer sur la politique étrangère des États-Unis. Dans ce dossier, on constate que la droite israélienne et ses alliés ailleurs dans le monde n’hésitent pas à manipuler la mémoire de la Shoah pour atteindre leurs objectifs politiques.

    Les intellectuels aiment bien la précision, mais les politiciens en ont eux aussi grand besoin. Ils ne devraient pas interpréter l’opposition aux utilisations sionistes de la Shoah comme une tentative de nier cet événement, ni considérer que le souhait de voir s’effondrer l’État sioniste équivaut à une menace de massacrer des millions de juifs israéliens. Les décideurs politiques doivent éviter les réactions épidermiques et ne pas se laisser manipuler par des amalgames sans fondement. Il faut que les Occidentaux agissent prudemment et rationnellement, particulièrement lorsqu’ils ont affaire à des dirigeants qu’ils jugent irrationnels.

     

    (1) En français, le livre s’intitule Aux origines d'Isra-l : entre nationalisme et socialisme.

    (2) http://www.iran-emrooz.net/index.php?/news/more/4898

    (3) http://www.iran-3.com/affiche.php?type=news&id=7910 

    (4) http://www.juancole.com/2006/05/bill-scher-importance-of-cole-v.html

     

    Traduit de l’anglais par Laure Alteirac ; révision de Louise Garneau et Yakov Rabkin ; traduction du farsi par Shahram Nahidi ; traduction de l’hébreu par Yakov Rabkin.

     

    11-08-2008 om 09:31 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    03-08-2008
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (2)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

     

    Q2. Mais qu’accomplissons-nous de positif en coopérant aux activités pro-Palestiniennes ?

     

            Tout d’abord, en manifestant notre sympathie pour la cause Palestinienne, nous contrecarrons le Chillul Hashem[1] causé par l’Etat  sioniste et ainsi nous faisons un Kiddush Hashem (sanctification du Nom de Dieu). L’expérience a prouvé que notre démonstration de sympathie produit un effet extraordinaire et le Kiddush Hashel est spectaculaire.

     

            Toute personne intéressée est la bienvenue pour examiner des exemplaires des centaines de lettres reçues des sympathisants Palestiniens qui ont totalement abandonné toute hostilité à l’égard des Juifs en général après qu’il leur fut clairement expliqué que sionisme et Judaïsme sont différents l’un de l’autre et incompatibles l’un avec l’autre. Un exemplaire saisissant d’une de ces lettres est reproduit à la fin de cet essai.

     

            Deuxièmement, l’animosité et l’affrontement créés par l’Etat sioniste parmi les Palestiniens sont si puissants que cela résulte en violence avec des conséquences tragiques de partout. Notre participation à leurs activités contribue uniquement à réduire et à repousser la tension. Cette suppression de l’affrontement va immanquablement aboutir à une réduction de la violence. Lors de notre participation à leurs activités, nous nous donnons beaucoup de mal  pour constamment souligner notre espoir et  notre prière que cette impasse puisse se résoudre de façon pacifique. Cela apaise la colère des Palestiniens sur l’ensemble du Peuple Juif,  apportant de ce fait Hatzolas Nefoshois.[2]

     

            Troisièmement, nous avons un autre problème, comme nous l’avons mentionné auparavant, les sionistes se sont faits passer pour les représentants des Juifs et les portes paroles de tous les Juifs. Ainsi, du fait de leurs actions de Chillul Hashem, ils suscitent l’animosité contre tous les Juifs. Ceux qui nourissent cette hostilité sont alors accusés d’antisémitisme. Donc un de nos buts en participant a ces activités est justement de réduire l’antisémitisme, en   soulignant clairement que le sionisme n’est pas le Judaïsme.  Les sionistes ne peuvent pas parler au nom des Juifs. L’Opposition au sionisme n’implique pas d’antisémitisme ou de haine des Juifs. Au contraire, le sionisme lui-même et ses agissements constituent la plus grande menace pour les Juifs et la plus grande cause d’antisémitisme.

     

            Nous avons par conséquent deux des plus nobles buts que les Juifs puisse avoir, à savoir LE KIDDUSH HASHEM ET LE PIKUACH NEFESCH[3].

     

            Il est bien connu que pour atteindre ces deux buts susmentionnés, nous devons tout mettre en œuvre qui est nécessaire pour réaliser le résultat désiré.

     

            Ne rien faire impliquerait que nous fermions les yeux sur le conflit funeste (qui est la cause de Shefichas Domim[4]) et le Chillul Hashem perpétré par les sionistes.

     

            Ainsi il devrait maintenant être clair comment nous pouvons envisager et persévérer positivement dans des activités ensemble avec les Palestiniens, et que loin d’être une trahison, ces activités sont bel et bien dans les meilleurs intérêts du Peuple Juif et non seulement ceux des Palestiniens.



    [1]  Profanation du Nom Divin, Sacrilège

    [2] Sauver des âmes

    [3] Sauver des vies humaines

    [4] Effusion de sang

    03-08-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    01-08-2008
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    Le courrier des amis:



    POUR CEUX QUI REGARDENT ENCORE LA TELEVISION !

     

    Voici, en exclusivité, ces règles que tout le monde doit avoir à l’esprit lorsqu’il regarde le JT le soir, ou quand il lit son journal le matin. Tout deviendra simple.

     

    • Règle 1 : Au Proche-Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Isra-l qui se défend. Cela s’appelle des représailles.

    • Règle 2 : Les Arabes, Palestiniens ou Libanais n’ont pas le droit de tuer des civils de l’autre camp. Cela s’appelle du terrorisme.

     

    • Règle 3 : Isra-l a le droit de tuer les civils arabes. Cela s’appelle de la légitime défense.

     

    • Règle 4 : Quand Isra-l tue trop de civils, les puissances occidentales l’appellent à la retenue. Cela s’appelle la réaction de la communauté internationale.

     

    • Règle 5 : Les Palestiniens et les Libanais n’ont pas le droit de capturer des militaires israéliens, même si leur nombre est très limité et ne dépasse pas trois soldats.

     

    • Règle 6 : Les Israéliens ont le droit d’enlever autant de Palestiniens qu’ils le souhaitent (environ 11.000 prisonniers à ce jour, dont près de 300 enfants). Il n’y a aucune limite et ils n’ont besoin d’apporter aucune preuve de la culpabilité des personnes enlevées. Il suffit juste de dire le mot magique  « terroriste ».

     

    • Règle 7 : Quand vous dites « Hezbollah », il faut toujours rajouter l’expression « soutenu par la Syrie et l’Iran ».

     

    • Règle 8 : Quand vous dites « Hamas », il faut toujours rajouter l’expression « le mouvement extrémiste islamiste ».

     

    • Règle 9 : Quand vous dites « Isra-l », il ne faut surtout pas rajouter après : « soutenu par les États-Unis, la France et l’Europe », car on pourrait croire qu’il s’agit d’un conflit déséquilibré.

     

    • Règle 10 : Ne jamais parler de « Territoires occupés », ni de résolutions de l’ONU, ni de violations du droit international, ni des conventions de Genève. Cela risque de perturber le téléspectateur et l’auditeur de France Info.

     

    • Règle 11 : Les Israéliens parlent mieux le français que les Arabes. C’est ce qui explique qu’on leur donne, ainsi qu’à leurs partisans, aussi souvent que possible la parole. Ainsi, ils peuvent nous expliquer les règles précédentes (de 1 à 10). Cela s’appelle de la neutralité journalistique.

     

    Source : www.p-m-f.org

    01-08-2008 om 06:52 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    27-07-2008
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    Nous présentons, en quelques séquences, au public francophone l’excellent essai “Zionism and the Zionist Palestinian Conflict” du célèbre savant talmudiste britannique, le Rabbin  Ahron Leib COHEN. Cette publication fut rédigée par l’auteur en 2004 pour faire face aux préjugés de Juifs orthodoxes modernes, malheureusement conditionnés par le Sionisme. Dans la même optique, ce texte, pourvu de quelques brèves notes explicatives est aussi lisible et utile pour les non-Juifs. Le texte original anglais de cet essai rabbinique de haute valeur est accessible dans notre blog www.bloggen.be/jesjoeren .

     

     

    SIONISME ET CONFLIT SIONISTE-PALESTINIEN (1)

     

    Par Ahron Leib COHEN שליט"א

     

     

    Avant-propos

     

    Il y a eu beaucoup de discussions récemment en rapport avec la situation en Erets-Yisroél[1] quant à la pertinence de participer à des événements comme des débats ou des manifestations organisées par des sympathisants des Palestiniens.

    Je présente, à cet effet, un bref essai sur le sujet sous forme de questions-réponses.

     

    Le but de cet essai est de montrer que les activités en questions sont non seulement correctes mais même bénéfiques au Peuple Juif. J’ai essayé de traiter les points les plus fréquemment soulevés et, par la même occasion, d’examiner de plus près l’approche Juive Orthodoxe du sionisme dans son ensemble.

     

    Ce travail nécessiterait des références complètes aux sources, mais le manque de temps m’empêche de les apporter. Quiconque désireux de les obtenir peut sans problème prendre contact personnellement avec moi.

     

    Puisse le Tout-Puissant venir à notre aide pour que nous définissions Ses souhaits avec exactitude et que nous réussissions à les accomplir.

     

    Ahron Leib Cohen

     

    Adar 5764  Salford, Manchester

     

     

    QI.  Avant tout autres questions, je voudrais savoir comment des personnes Juives, surtout des Juifs Orthodoxes, peuvent s’unir avec des sympathisants des Palestiniens dans des conférences ou des manifestations contre l’ «Etat d’Isra-l» ? Comment peuvent-ils même envisager de telles activités ? Ne sont-ils pas traîtres aux intérêts de leur propre peuple et n’ignorent-ils pas la violence en fréquentant un peuple perçu comme un ennemi ?

     

            Il y a bien sûr beaucoup d’éléments à clarifier sur ce sujet. Quoiqu’il en soit, il existe, en Erets-Yisroel, un affrontement acharné entre les sionistes et les Palestiniens.

     

            Cet affrontement fut déclenché par les sionistes il y a environ cent ans, lorsqu’ils ont au préalable eu l’idée de créer un Etat pour le Peuple Juif. A cette époque, la grande majorité des Autorités de Thora avaient bien précisé que sionisme et Judaïsme sont diamétralement opposés et totalement incompatibles l’un avec l’autre.

     

            Toutefois, les sionistes poursuivaient leur but et ignoraient le fait qu’un peuple existant occupait le pays. Ils ont en effet entrepris d’ôter aux Palestiniens la possibilité d’autonomie politique dans le pays où ils vivaient. Tandis que leur objectif se réalisait, cela causait en retour la perte d’habitations et sources de revenus d’un grand nombre de Palestiniens. D’âpres affrontements, sources de bien de maux, violences et mort se déclenchaient en général.

     

            De leur point de vue Les Palestiniens, furent traités très injustement, et vu que les sionistes revendiquent le fait de représenter tout le Peuple Juif, leurs activités ont souillé le nom de tous les Juifs, provoquant un Chilloul HaShem[2]. Les revendications sionistes de représenter le peuple Juif a aussi causé la colère des Palestiniens sur tous les Juifs, et de ce fait-là, ce sont les sionistes et leur Etat qui sont à l’origine de l’effusion de sang en Erets Yiroel de nos jours.

     

            D’un point de vue concret, il est évident que la cause première de l’affrontement entre Arabes et sionistes est l’existence même de l’Etat sioniste. Si l’on abandonne l’instinct nationaliste selon lequel on doit avoir un Etat, alors la solution évidente à tout le conflit au Moyen-Orient, et le moyen assuré vers la paix et la sauvegarde des vies est le démantèlement pacifique de l’Etat sioniste. Cela mettrait un terme à la colère des Palestiniens et supprimerait le Chilloul Hashem.

     

            Toutefois, il n’est pas actuellement dans le pouvoir de la minorité des Juifs Orthodoxes de démanteler l’Etat sioniste. Nous sommes cependant capables et obligés, si nous le pouvons, de réduire le problème en expliquant aux Palestiniens  et en démontrant par nos actions que les sionistes ne représentent pas le Peuple Juif, et que le Peuple Juif ne veut pas, n’a en fait pas le droit de posséder son propre Etat.

     

            Nous devons également expliquer que nous comprenons  la souffrance des Palestiniens et compatissons.

     

     (Traduction Sœur Enissa KELIF)  A suivre



    [1] Appellation rabbinique de la Terre Sainte, Palestine.

    [2] Sacrilège, profanation du Nom Divin.

    27-07-2008 om 11:32 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LE SIONISME: SOURCE DE TOUS LES PROBLEMES DU MONDE
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    Les amis nous communiquent:

    Le Sionisme est la source de tous les problèmes du monde
     
    IRIB- Des dignitaires religieux de différentes convictions ont qualifié le sionisme de facteur de tous les problèmes du monde et notamment du Moyen-Orient. Selon le journaliste de l'IRIB, les religieux musulmans, chrétiens et juifs ainsi que nombre de professeurs de plusieurs universités du monde ont qualifié, hier à Buenos Aires capitale argentine, le sionisme de phénomène antireligieux, artificiel et illégitime. Dans cette réunion d'un seul jour, les participants ont évoqué les complots du sionisme dont l'explosion dans la Mutuelle Israélite Argentine, Amia, en 1994 qui a fait plusieurs morts parmi les juifs avant d'annoncer que vu le passé des attentats à la bombe par les sionistes contre les centres religieux des juifs dont en Irak il est fort possible que les sionistes soient derrière l'explosion d'Amia. Le rabbin américain David Y. Weiss de Neturei Karta a déclaré je cite : "Israël est une tumeur cancéreuse et très dangereuse et j'espère qu'il sera anéanti le plutôt possible et sans effusion de sang:" Tout en faisant allusion aux attaques continues des sionistes contre sa maison, le rabbin britannique Aaron Cohen a déclaré pour sa part : "Tout comme les Palestiniens, nous sommes toujours le cible d'attaques des sionistes et nous leur résistons." Le prêtre argentin Luis Farinello a pour sa part rappelé la nécessité de la révélation de la véritable nature de ceux qui commettent des crimes au nom de Dieu et de la religion

    IRIB 08 07 26

     

    27-07-2008 om 09:52 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    24-07-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.JUDAISME CONTRE TERRORISME SIONISTE: DOSSIER AMIA
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    Le Sionisme en totale contradiction avec les croyances du Judaïsme
     
    IRIB- Les Chefs juifs anti-sionistes, aux Etats-Unis et en Grande Bretagne, ont fait savoir que le Sionisme était en totale contradiction avec toutes les croyances religieuses, y compris, le Judaïsme. Simultanément à la date anniversaire de l'attentat à la bombe contre l'immeuble abritant le centre "AMIA", à Buenos Aires, David Yisrael  Weiss et Aharon Cohen, deux Chefs juifs anti-sionistes, se sont rendus, en Argentine, où ils ont participé à un point de presse avec les médias argentins et révélé les complots tramés par les Sionistes. "Les Sionistes ont des antécédents de longue date dans les attentats à la bombe, dans les centres juifs, partout, dans le monde, avec l'objectif de terroriser les Juifs et de les faire immigrer dans les territoires occupés.", a indiqué David Yesrael Weiss, ajoutant que Robin Brakha, Président de l'époque de l'Association mutuelle israélite argentine, comptait parmi les accusés du dossier d'"AMIA", qui seraient, bientôt, jugés, selon les responsables judiciaires argentins.

    IRIB 08 07 23

    24-07-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    20-07-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.APPEL A L'INITIATION D'UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME
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    APPEL A L’UNION CONTRE LE SIONISME


    Bonjour

    Avec l’aide du Ciel, le Centre Zahra France et Yechouroun Judaïsme contre Sionisme ont lancé un appel à l’initiation d’une alliance stratégique et amicale entre le Judaïsme et l'Islam contre le sionisme.

    Cet appel à l'unité,  ouvert à tous ceux qui veulent contribuer à la liberté et à la justice, a été lancé au Centre Zahra France le jeudi 17 juillet 2008.

     

    Voyez les discours, reportage photo et vidéos dans le site du Centre Zahra :

     http://www.centre-zahra.com

     

    Votre aide précieuse pour réaliser cette unité dans la pratique sera appréciée, n’hésitez pas à nous contacter !

    NON PAS L’ISLAM, LE SIONISME EST NOTRE ENNEMI!

    APPEL A L'INITIATION D'UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME

    APPEL A L’INITIATION D’UNE ALLIANCE STRATEGIQUE AMICALE ENTRE JUDAÏSME ET ISLAM CONTRE LE SIONISME

     

    Ce message s’adresse tant aux Juifs, souvent non sionistes mais conditionnés par le Sionisme, qu’aux Musulmans et autres croyants.

     

    Nos deux fois, nos deux religions ont certes chacune leur spécificité et particularités. Il n’y a aucun intérêt à en faire un amalgame. Mais le Judaïsme et l’Islam ont aussi beaucoup en commun et en parallèle, et dans la situation actuelle c’est bien ce qui mérite d’être souligné. In pluribus unum ! Tout deux, le Judaïsme authentique et l’Islam, prônent et cherchent la proximité du Dieu Un, du Saint Créateur! 

     

    Historiquement, dans les pays à domination islamique, ce pendant des siècles, les communautés Juives ont généralement bénéficiées de la protection de l’autorité, et la bonne entente entre Juifs et Musulmans régnait.

    C’est le Sionisme, ennemi de la Torah, qui est venu gravement perturber ces relations harmonieuses en s’alliant aux grandes puissances en vue de conquérir la Palestine et de la transformer en entité sioniste, dite « avant-poste du monde libre ».

    De nos jours, dans la plupart des pays occidentaux, dominés par l’impérialisme américain, soit alliés à l’impérialisme américain se déchaîne la diffamation de l’Islam et la discrimination de Musulmans. Cela rappelle dangereusement la judéophobie et la persécution des Juifs entre les deux guerres mondiales.

    Rien que ce fait-là devrait appeler les Juifs non seulement à la vigilance (ils pourraient bien être les suivants, que Dieu nous protège), mais surtout l’esprit de DROITURE et de JUSTICE, et de GENEROSITE HUMAINE devrait faire que nous nous solidariserions avec nos frères et sœurs musulmans des pays occidentaux.

    A noter que l’Islamophobie n’est pas uniquement un exutoire de l’extrême droite dépositaire du Nazisme. Elle provient plutôt du fascisme à col blanc, de milieux libéraux, « bien pensants » lié au Néoconservatisme américain et aux lobbys sionistes. Elle se manifeste aussi par la subtilité d’opposer un soi-disant « Islam occidental éclairé » à l’ « l’Islam terroriste ». Cette hypocrisie est utilisée par les ennemis de toutes religions, sauf si celles-ci sont l’opium pour le peuple au service de l’impérialisme.

     

    Ensuite, il a bien sûr la cause palestinienne qui devrait unir le Judaïsme de la Torah et l’Islam.

     

    L’antisionisme de la Torah devrait s’opposer au Sionisme et à son entité, même si pendant la période de notre Exil et de Dispersion, le  Saint Créateur avait installé en Terre Sainte au lieu de Palestiniens musulmans, d’autres peuples tels des Coréens ou Inuits. La Torah interdit formellement tout autant un pouvoir politique religieux, même régi selon les règles de la Torah, que l’actuel pouvoir de Kofrim (renégats), alliance de sionistes antireligieux et falsificateurs religieux.

    Malheureusement le Satan a réussi à tromper et à conditionner un très grand nombre de Juifs par la propagande sioniste.

    A quoi sont intéressés les Juifs non contaminés par le Sionisme dans la phase actuelle que nous croyons être celle des souffrances, des douleurs qui annoncent l’avènement du Messie?  C’est bien sûr que cesse au plus tôt la domination de la Terre Sainte par les Sionistes ! Car le Sionisme est l’obstacle principal qui empêche la venue du Messie, qui doit venir et qui est attendu, non seulement pour les Juifs, mais pour la rédemption de toute l’humanité.   

     

    A qui doit appartenir la Palestine ? Bien sûr aux Palestiniens qui en grande majorité sont Musulmans. Cela a déjà été reconnu par nos saints Rabbins dans les années ’20 du siècle dernier et a été formulé magistralement par le jeune rabbin allemand Simon SCHWAB en 1934 dans son écrit « Retour au Judaïsme ». Les Rabbins de tous les siècles précédents acceptaient de bon gré la soumission à la domination ottomane en Palestine.

     

    En période d’Exil et de Dispersion, les Juifs n’ont aucun intérêt à dominer la Terre Sainte, et non plus les autres parties du monde. Notre vocation divine est d’être « un peuple saint et un royaume de prêtres », une population pilote, exemplaire, au service de l’humanité. Nous devons nous rappeler, plus que jamais, que ce n’est que par et pour la Thora transmise à Moïse au mont Sinaï que nous sommes Juifs.

     

    C’est de bon cœur, que nous Juifs devons accepter et promouvoir la souveraineté du peuple palestinien sur l’entièreté de la Palestine historique. Pas une parcelle de la Terre Sainte ne peut rester profanée par les Sionistes.

    Vu ainsi, c’est le bon sens même. Il n’y a aucun antagonisme entre le Judaïsme et l’Islam. Le Sionisme est notre ennemi commun.

     

    Le Rabbin Samson Raphael HIRSCH formula la Tradition de la Thora ainsi: « Mensch Jissroél », Humain car Juif et Juif car Humain, avec l’obligation de « Thora im Dérekh Erèts », le savoir-vivre Juif.

    Fidèles à notre Tradition de Thora, nous avons à nous conduire de façon irréprochable, à sanctifier le Nom Divin dans notre relation avec nos prochains non-Juifs. Nous appelons nos frères et sœurs Juifs induits en erreurs à se détacher du Sionisme, à se retourner contre l’idolâtrie et la malfaisance sionistes, en premier lieu contre la falsification de la Thora nommée Sionisme religieux. Le retour à la Source, c’est le retour à la Thora non falsifiée !

     

    Nous devons compatir avec les victimes non juives du Sionisme et soutenir la Résistance islamique palestinienne. Ceci contrairement aux gouvernements arabes qui laissent souffrir Gaza et craignent la Révolution Islamique dans leurs pays. La compassion et la bienfaisance sont des traits indélébiles des enfants d’Abraham, de toute âme Juive qui a été présente au Mont Sinaï lors du Don de la Thora. L’Amalek sioniste est le contraire.

     

    Notre proposition d’alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam contre le Sionisme, resterait incomplète sans faire l’éloge, sans exprimer le soutien à la République Islamique d’Iran, fruit de la Révolution Islamique (1979). Cette Révolution Islamique a fait ses preuves et donne des impulsions spirituelles indispensables, de très haute qualité, aux aspirations des peuples pour leur souveraineté, contre le sionisme, l’impérialisme et toute forme d’injustice.

     

    C’est dans ce sens et dans ce contexte que nous formulons cet Appel à initier et à développer l’indispensable alliance stratégique amicale entre Judaïsme et Islam, entre Juifs et Musulmans.

    Que le Saint Créateur veuille bénir et protéger ceux qui œuvrent  pour accomplir Sa Volonté pour réaliser la Droiture, la Justice et l’Harmonie fraternelle de l’Humanité entière dans la reconnaissance et l’adoration du Dieu Un.

     

    Shmiel Mordche BORREMAN

    Pour le Collectif de l’Association d’Etude Yechouroun Judaïsme contre Sionisme



     

    20-07-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    08-07-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.PRESENTATION LEV TAHOR par le professeur Yakov M. RABKIN
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    Présentation de Lev Tahor

    par le professeur Yakov M. RABKIN (Université Laval, Montréal)

     

    Un des groupes les plus opposés au sionisme, Lev Tahor, dont le siège social s’est déplacé vers le Canada en 2000, est formé, entre autres, d’anciens officiers de Tsah-l qui ont embrassé le judaïsme hassidique, quitté l’armée et, plus tard, l’Etat d’Isra-l. Leurs uniformes verts ont laissé place aux redingotes noires, ils se sont fait pousser de longues papillotes et même leurs mouvements corporels ne ressemblent plus en rien à l’allure militaire qui leur était sans doute propre avant leur découverte du judaïsme haredi. Plusieurs membres de ce groupe proviennent du milieu national-religieux.

    Ils ont même appris le yiddish afin de ne plus utiliser l’hébreu dans la vie courante. Implantés dans les montagnes des Laurentides au nord de Montréal, ils n’enseignent pas l’hébreu, qui est pourtant la langue maternelle de la plupart d’entre eux, à leurs enfants. Cette entreprise assez artificielle n’est qu’une réaction aux efforts déployés, il y a plus d’un siècle, par Ben Yehouda lorsqu’il abandonnait la Russie, son pays natal, et le yiddish, sa langue maternelle, au profit de la Palestine et de l’hébreu qu’il « désanctifiait » afin de le rendre vernaculaire (voir chapitre 2). Les hassidim de Lev Tahor « resanctifient » l’hébreu en étudiant la Torah, mais insistent pour parler le yiddish entre eux. Les quelques visites que le leur ai faites dans leur colonie rurale leur ont permis de me parler l’hébreu lorsqu’ils ont vu que leur Rébbé consentait à se servir de « la langue sioniste » afin de discuter de son antisionisme. Par et dans leurs vies, ils ont fait marche arrière et ont oblitéré le siècle du sionisme comme s’il n’avait jamais existé, incarnant ainsi, à un niveau individuel et collectif, le démantèlement d’Israël que prône leur chef spirituel (voir chapitre 7).

    …

    Le groupe antisioniste Lev Tahor, composé largement d’israéliens laïcs devenus haredis, partage cette vision de l’avenir politique de la Terre Sainte. A part le volume pour une grande part anthologique intitulé Derekh Hatsala (La voie de salut), les activistes du Lev Tahor, établis au Canada, aux Etats-Unis et en Isra-l, publient des brochures en anglais, en hébreu et en arabe dans lesquelles ils exposent les points saillants de leur approche. Sur le plan pratique, à part la passation de la souveraineté aux Palestiniens, ces juifs orthodoxes acceptent l’idée d’un Etat laïc et démocratique qui s’avérait auparavant la revendication clé de l’OLP et reste encore à l’ordre du jour de certains groupes de résistance palestinienne. Lev Tahor encourage l’émigration des Israéliens car Isra-l serait devenu trop dangereux pour y habiter.

     

    Extrait de:

    Au nom de la Torah. Une histoire de l’opposition juive au sionisme p.188-189, 245-246

    Comme il fallait s’y attendre, les sionistes religieux sont en colère, vu le succès que connaît ce livre. Rien que ceci est déjà une garantie qu’il s’agit d’une publication sérieuse et crédible.

    Presses de l’Université Laval, 2004 Montréal, Canada, 274 p. ISBN  2-7637-8024-5   Prix :  € 25,77.  

    08-07-2008 om 17:44 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    29-06-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LE MUR DE LA HONTE EN PALESTINE
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    Le très controversé mur de séparation rampe toujours

     

     

    Inexorable le typon de béton et d'acier rampe sournoisement, s'enroule dans un morceau de terre, se déroule lentement, avance kilomètre par kilomètre, emporte dans son souffle empoisonné des maisons, rase d'un coup oliveraie et champ agricole, distille le venin partout il s'installe.

    Rien ne semble plus satisfaire l'appétit insatiable de l'hydre à cent têtes ! Que veut le régime sioniste à travers son mur de séparation ?

    N'est-il pas son maximalisme matérialisé, la manifestation de son bellicisme débridé ?

    N'est-il pas les bras mécaniques de la machine infernale d'hégémonie ?

    Le mur de séparation lui sert un double objectif : saisir encore plus de terres des palestiniens, transformer les régions palestiniennes en des enclaves bien séparées, isolées les unes des autres, confinant en plus les habitants dans leur propre patrie qui sera désormais une grande prison. Un tel plan si monstrueux n'a pas été appliqué sans avoir déferlé une vague de protestation et de contestation aussi bien dans les territoires palestiniens que chez la communauté internationale.

    Cela fait maintenant partie du quotidien des Palestiniens, épaulés par des pacifistes et activistes des droits de l'homme, venus des quatre coins du monde, de manifester contre cette construction si contre humanité.

    La cour de la Haye l'a déjà annoncé en 2004 illégitime et demandé son démantèlement.

    Amnesty international, qui en général garde le silence devant les actes barbares du régime sioniste a enfin brisé le silence, qualifiant, dans une pétition portant 130 mille signatures, de mur de honte, cette construction raciste.

    Tout ce tollé général ne semble nullement inquiétés les Etats occidentaux, ceux-là mêmes qui se prennent pour des avocats des droits de l'homme. Ils font tout pour aider Tel-Aviv dans son projet d'horreur, le rendant plus féroce et plus insolent dans ces exactions et crimes contre humanité.

     

    http://french.irib.ir/

    29-06-2008 om 10:42 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-06-2008
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    LE COURRIER DES AMIS
    (reçu de Mme Judith B., Strasbourg)

    MESSIEURS BERNHEIM ET SITRUK :

    DEUX GRANDS RABBINS ORTHODOXES SIONISTES DE FRANCE

     

    Fin de campagne tendue pour l'élection du grand rabbin de France

    LE MONDE | 16.06.08 | 15h16 • Mis à jour le 16.06.08 | 15h16

    Entouré de sa garde rapprochée, il a remonté l'allée centrale du Zénith au son d'un rock hassidique assourdissant, sous les acclamations de quelque 3000 personnes munies de drapeaux israéliens. Prolongeant le plaisir d'un bain de foule, le grand rabbin de France, Joseph Sitruk, a embrassé quelques enfants, esquissé un pas de danse avec un garçonnet, puis fidèle à sa réputation, a débuté son cours de Torah par une histoire drôle. La salle chauffée par une heure et demie de prestations artistiques diverses, a ponctué la leçon d'applaudissements.

    A une semaine des élections qui, le 22 juin, doivent désigner le nouveau grand rabbin de France, La Fête de l'unité organisée dimanche 15 juin par les Amis du rabbin Sitruk dans la salle de spectacles parisienne marquait le point d'orgue d'une campagne électorale de plus en plus tendue, qui oppose le tenant du titre au grand rabbin Gilles Bernheim, son adversaire malheureux en 1994.

    Sur la scène du Zénith, Joseph Sitruk n'a fait qu'une rapide allusion aux querelles en cours, rappelant la difficulté pour tout croyant "de ne pas parler mal et de ne pas entendre le mal". Il a surtout invité sa "communauté adorée" à prier "pendant les huit jours à venir" pour sa réélection.

    Cette campagne qui, au final, ne s'adresse qu'à 315 grands électeurs, a connu cette année une médiatisation inédite, sur Internet et dans la presse communautaire. Plusieurs incidents y ont alimenté la polémique entre les deux candidats.

    ORTHODOXIE

    Menaçant de saisir la justice, le rabbin Bernheim a demandé le retrait d'une vidéo, un "montage diffamatoire" selon son entourage. Intitulée Un rabbin indigne, elle a été diffusée sur Internet par l'entourage du rabbin Sitruk. Dans une lettre, également publiée sur Internet, un rabbin ultraorthodoxe de la région parisienne a violemment mis en cause le dialogue que tient Gilles Bernheim avec les chrétiens. Pour nombre de membres de la communauté, ces manières prouvent que la campagne "a dérapé".

    Au-delà d'un style radicalement différent, les candidats défendent tous deux un judaïsme orthodoxe et tiennent sur la défense d'Isra-l un même langage de fermeté. Mais "l'un parle au coeur, l'autre à la tête", entend-on dans la communauté où l'image de Gilles Bernheim reste celle d'un intellectuel froid et distant, tandis que Joseph Sitruk cultive son côté "populaire et simple". " On lui reproche de ne pas élever le débat", souligne un de ses proches, "mais tous les juifs de France ne sont pas énarques". "Bernheim est peut-être un bon philosophe, mais il n'attire pas les foules", juge un autre rabbin pro-Sitruk. Réputé pour sa volonté de faire entendre une voix juive dans la société, Gilles Bernheim est aussi accusé de "libéralisme" religieux. Les adversaires de Joseph Sitruk soulignent de leur côté qu'en vingt et un ans de mandat, le grand rabbin de France a laissé la communauté juive s'éparpiller entre divers courants sans parvenir à maintenir son unité. Dimanche, à l'heure où Joseph Sitruk officiait sous les projecteurs du Zénith, Gilles Bernheim proposait une soirée d'étude sur la survie du peuple d'Isra-l à la synagogue des Tournelles à Paris.

    Stéphanie Le Bars

    Article paru dans l'édition du 17.06.08

    _____________________________________________________________

     

     

    Gilles Bernheim - Un Rabbin dans la cité

    Le site internet du Grand Rabbin Gilles Bernheim, rabbin de la grande synagogue de la Victoire et candidat à l'élection du Grand Rabbin de France.
    www.gillesbernheim.fr/ - 21k - In cache –

     

    La Paix Maintenant - Interview du Grand-Rabbin Gilles Bernheim -

    Interview du Grand-Rabbin Gilles Bernheim, diffusé le 11/02/05 sur Judaïques-FM 94.8. Propos recueillis par Claudine Korall et Charlie Szlakmann. ...
    www.lapaixmaintenant.org/article988 - 25k - In cache

    Joseph Haïm Sitruk - Wikipédia

    En 1975, le rabbin Joseph Sitruk devient Grand-rabbin de Marseille. Il est élu en 1987 pour occuper la charge de Grand Rabbin de France. ...
    fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Haïm_Sitruk - 25k

    19-06-2008 om 18:49 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    30-05-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LE COURRIER DES AMIS: "Eradiquer l'Islam dans le Monde"
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    LE COURRIER DES AMIS:
    reçu de M Mabrouk Karim

     Eradiquer l'Islam dans le Monde

     

     

    'L'Amérique a été fondée, en partie, dans le but de détruire cette fausse religion.'

    'L'Amérique s'est historiquement comprise être un bastion contre l'Islam dans le monde.'

    'Quand vient l'Islam, maintenant le plus grand ennemi religieux de notre civilsation et du monde. C'est dangeureux.'

    Pasteur Rod Parsley, un homme de l'Axe du Bien

     

      Oh oh, les mots sont un peu rudes n'est-ce pas ? Ca m'a l'air de venir tout droit d'un cowboy 'dis voir' ! Et bien je dirai, 'pas faux' ! Combattre l'Islam et le détruire, c'est le souhait du conseiller spirituel du candidat-marionnette aux présidentielles américaines, la vieille patate chaude, j'ai nommé John McCain ! Cet allié, de l'état de l'Ohio, s'appelle Mr Rod Parsley. Si notre vétéran du vietnam passe en novembre prochain (petit frottage de mains au sein de notre gouvernement d'atlantistes ), je sens que nous assisterons encore et encore à du spectacle à l'américaine. Nouvelle petite gueguerre ? Qui ? La Syrie qui abriterait les 'armes de destructions massives' de Saddam ? L'Iran qui veut tuer tous les juifs du monde avec ses bombes nucléaires ? Oeuvrer pour une paix palestino-israelienne ? Nooon, faut supporter le peuple juif à fond, coûte que coûte ! Et l'Iraq et Afghanistan ? (question stupide je conçois, mais on ne sait jamais ...) Tout cela serait un bon plan pour provoquer le fameux 'Armagueddon' tant espèré, n'est-ce pas

     

    1 minute et 48 secondes de showtime de ce cher conseiller --> http://www.dailymotion.com/relevance/search/mccain/video/x5gi1k_lamerique-a-ete-cree-afin-de-detrui_news

    30-05-2008 om 09:10 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-05-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LE COURRIER DES AMIS "Fêtons comme il se doit les 60 ans d'Isra-l!"
    LE COURRIER DES AMIS:
    reçu de MABROUK Karim

    Fêtons comme il se doit les 60ans d'Isra-l !

     

     

     
      'Voici 60ans que l'état démocratique d'Isra-l existe - Miracle du XXeme siècle - Un état qui sert d'exemple pour beaucoup d'autres - Israël vivra et vaincra - Israël accueille sur sa sainte terre des personnalités politiques et artistiques pour les festivités - Blablabla blablabla ... ', oué d'accord, nous aussi on vous aime ... et tellement on vous aime et vous supporte, tellement cet état est démocratique et exemplaire, tellement cet état s'est construit dans la légitimité la plus totale, tellement plein de choses positives, que l'on va se remettre un petit morceau de ce qu'il se disait au sein de ses réprésentants et pères fondateurs (le discours des anciens et actuels représentants n'a guère changé dans le fond, croyez moi)  
    J'ai l'honneur de vous présenter, les plus belles citations from Isra-l
     
    « La carte actuelle de la Palestine a été dessinée sous le mandat britannique. Le peuple juif possède une autre carte que les jeunes et les adultes doivent s'efforcer de mener à bien: du Nil à l'Euphrate »
    David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, 'Ben Gurion and the Palestine Arabs', Oxford University Press, 1985.
     
    « Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal, nous avons pris leur pays. C'est vrai que Dieu nous l'a promis, mais en quoi cela les intéresse-t-il ? Notre dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute ? Ils ne voient qu'une
    seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays. Pourquoi devraient- ils l'accepter ? »

    David Ben Gourion , le premier 'Premier ministre israélien', cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.
     
    L'un des slogans les plus persistants et trompeurs du sionisme a été créé par Israël Zangwill il y a presque 100 ans: La Palestine était « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ».
     
    « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre »
    « Il n'y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n'ont jamais existé »
    Golda Maier Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969.
     
    « C'est le devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui sont oubliés avec le temps. Le premier de ces faits est qu'il n'y a pas de sionisme, colonisation ou Etat juif sans l'éviction des Arabes et l'expropriation de leurs terres »
    Yoram Bar Porath, Yediot Aahronot, 14 juillet 1972.
     
    « La seule solution est Eretz Israël [Grand Israël] ou au moins Eretz Israël Ouest (toutes les terres à l'ouest du Jourdain), sans les Arabes. Il n'y a pas d'espace pour un compromis sur ce point. Nous ne devons pas laisser un seul village, une seule tribu »
    Joseph Weitz, Directeur du Fond National Juif, l'agence sioniste chargée d'acquérir les terres de Palestine, Circa 194. Machover Israca, 5 janvier 1973 p. 2.
     
    « Je vous suggère de venir pour le programme de 'Grande Palestine' avant qu'il ne soit trop tard. Le 'Programme de Bâle' doit contenir le mot 'Grande Palestine' ou 'Palestine et ses pays voisins' autrement cela n'a pas de sens. Vous ne pouvez pas amener 10 millions de Juifs dans un pays de 25'000 km2 »
    En 1899, Davis Triestsch écrivant à Herzl.
     
    « La préparation à la guerre est imminente, mais il est de la responsabilité de l'armée israélienne de continuer à se battre pour atteindre le point ultime, celui de la création d'un Empire Israélien »
    Moshe Dayan (Ministre israélien de la défense et des affaires étrangère), 12 février 1952. Radio 'Israël.'
     
    « Des villages juifs ont été construits à la place de villages arabes. Vous ne connaissez même pas le nom de ces villages arabes, et vous n'êtes pas à blâmer parce que les livres de géographie n'existent plus. Non seulement ils n'existent plus, mais les villages arabes non plus. Nahlal s'est érigée à la place de Mahlul, Kibbouz Gvat à la place de Jibta, Kibbouz Sarid à la place de Huneifis, et Kfar Yehushua à la place de Tal al- Shuman. Il n'y a pas un seul endroit dans ce pays qui n'ait pas eu auparavant une population arabe »
    Moshe Dayan, s'adressant au Technion, Haifa, reporté dans Haaretz, 4 avril 1969.
     
     […] «Une réconciliation volontaire avec les Arabes est hors de question, que soit maintenant ou dans le futur. Si vous souhaitez coloniser un pays dans lequel une population vit déjà, vous devez fournir une armée pour le pays ou trouver quelque riche personne ou bienfaiteur qui vous en fournirait. Sinon, abandonnez la colonisation, parce que sans une force armée, qui rendrait physiquement impossible toute tentative de détruire ou d'empêcher cette colonisation, la colonisation sera impossible, pas difficile, pas dangereuse, mais IMPOSSIBLE. Le Sionisme est une aventure de colonisation et c'est pour cela
    qu'elle est dépendante d'une force armée»

    «La colonisation sioniste doit être exécutée contre la volonté de la population autochtone. C'est pourquoi cette colonisation doit continuer seulement sous la protection d'une puissance indépendante de la population locale, tel un mur d'acier capable de résister à la pression de la population locale. Ceci est notre politique à l'égard des Arabes»
    Vladimir Jabotinsky, fondateur du courant révisionniste le plus réactionnaire dit Révisionnisme sioniste (précurseur du Likoud), The Iron Wall, 1923.
     
    «Nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation  des terres et l'arrêt de tous les services sociaux afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe»
    Israel Koenig, 'The Koenig Memorandum', soumis au premier ministre israélien en avril 1976.
     
    «Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection.»
    Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, 'Complete Diaries', note 12 juin 1895.
    «Nous devons chasser les Arabes et prendre leur place»
    David Ben Gourion, futur Premier Ministre d'Israël, 1937, 'Ben Gurion and the Palestine Arabs', Oxford University Press, 1985.
     
    « Nous devons nous préparer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à destabiliser. Nous devons y établir un état chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et partirons prendre Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï »
    David Ben-Gourion, mai 1948, à l'Etat major général. Tiré de «Ben-Gurion, A Biography', par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978.
     
    Pour ceux ou celles qui en veulent plus, suivez le lien offert [ http://www.urgencepalestine-vd.ch/pdf/7_paroles.pdf ]
     
    Alors, on la fête ou pas cette naissance ? 'Enrico, vient nous chanter une petite chanson s'il te plait'

    19-05-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Communication des amis de NETUREI KARTA: Manifs contre le 60ème anniversaire de l'Etat sioniste

    60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D’ETAT SIONISTE ANTI-TORAH,  FINISSONS EN !


    Communication des amis de Neturei Karta:
    A voir dans le site www.nkusa.org : 28 photos de protestation de Juifs dans différents pays (Palestine, Grande-Bretagne, USA, Canada) à l’occasion du 60ème anniversaire de l’Etat sioniste, terroriste et anti-Thora. Particulièrement touchant : de tous jeunes garçons brûlent le drapeau sioniste, symbole de l’Etat satanique sioniste.

    11. MONTREAL: Photo courtesy Mary Ellen Davis.




    13. JERUSALEM: Des Juifs revêtus de sacs, qui symbolisent leur tristesse et deuil au sujet de 60 ans de spoliation et occupation de la Terre Sainte, brûlent en signe d'opposition et de protestation le drapeau satanique sioniste. 

    A quand à Strasbourg et d'autres villes de France?Avec l'approbation chaleureuse de Yechouroun, Judaïsme contre Sionisme!

    19-05-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    08-05-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.AVEU DE YNETNEWS: OPPOSITION JUIVE AU SIONISME EN TERRE SAINTE
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    60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D'ETAT SIONISTE TERRORISTE ANTI-TORAH: FINISSONS EN!



    AVEU DE ZIONIST YNETNEWS:

    Photo: Zvika Tishler
    Haredim boycott 'Zionist' snacks
    The Haredi Community, an ultra-Orthodox communal organization which strongly opposes Zionism, declared a consumers' boycott on leading Israeli food brands that have been ...
    Full story
    Nissan Shtrauchler
     Les Craignants Dieu de Terre Sainte boycottent les produits alimentaires de la marque OSEM qui imprime des symboles sionistes de Commémoration sur ses emballages
    Photo: Reuters
    Neturei Karta: Zionism Jewish nation’s true Holocaust
    A demonstration against nationalizing Holocaust Remembrance Day was held in Jerusalem on Thursday by ultra-Orthodox group Neturei Karta. Israel Meir Hirsch, son of Moshe ...
    Full story
    Neta Sela

    Neturei Karta de Terre Sainte, Palestine occupée, dénonce le "Souvenir de l'Holocauste" sioniste et clame hautement que c'est justement le Sionisme qui est le véritable holocauste pour les Juifs.

    08-05-2008 om 10:09 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    07-05-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Documentation historique: LE SORT DE JERUSALEM (6 décembre 1948) Comte CARTON de WIART
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    60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D’ETAT TERRORISTE SIONISTE ANTI-TORAH,  FINISSONS EN !


    Yechouroun documentation historique

    Yechouroun Judaïsme contre Sionisme apporte quelques chroniques diplomatiques d’époque, dont voici la cinquième, de la diplomatie belge.

    En pleine guerre froide, la constellation et les rivalités des grandes puissances ont favorisé la Nakba, l’établissement de l’Etat terroriste sioniste anti-Torah en Palestine. Ces documents d’époque si éloquents doivent être sortis des oubliettes, car ils dévoilent mainte complicité, responsabilité et culpabilité parmi les « grands de ce monde » et sont riches en enseignements pour notre lutte antisioniste.


    Illustration : Comte Graf Folk BERNADOTTE, diplomate, sauveur de vies humaines juives, assassiné  le 17.09.48 par des terroristes sionistes.


     
    Cte Henry Carton de WIART (1869 - 1951), Ministre d’Etat

     

    Chroniques hebdomadaires parues dans ‘La Libre Belgique’

     

    5. LE SORT DE JERUSALEM (6 décembre 1948)

     

      Après avoir consacré plus de trois semaines à un débat assez confus sur le problème palestinien, la Commission politique de l’O.N.U. est à peu près revenue à son point de départ. La seule résolution qu’elle aie prise a été la décision d’envoyer sur place une Commission de conciliation, composée de trois membres et qui sera nantie de pouvoir étendus, afin d’assister les Juifs et les Arabes dans la recherche d’un accord dont on ne découvre pas d’ailleurs les apparences à l’horizon.

      En conclusion du rapport qu’il venait à peine d’achever lorsqu’il fut victime d’un lâche assassinat, le comte BERNADOTTE avait formulé un certain nombre de « postulats fondamentaux ». Ceux-ci visaient notamment la délimitation des frontières du nouvel Etat d’Isra-l.  « Il convient, disait le médiateur, d’appliquer équitablement le principe de l’homogénéité et de l’intégration géographiques qui doit être l’objectif principal pour l’établissement de frontières continues entre le territoire arabe et le territoire juif. »  Ce problème de frontières, très mal réglé par l’O.N.U. est devenu de plus en plus compliqué en ces derniers mois.  L’Etat d’Isra-l, qui s’est heurté à la résistance opiniâtre des Arabes, a vu le jour dans la violence et dans le sang.  Les hostilités auxquelles il a dû faire face, et que ses propres méthodes avaient provoquées, ont singulièrement modifié en fait la carte de partage telle qu’elle avait été dessinée à Lake Success.

      Forts des succès militaires qu’ils ont réalisés jusqu’ici, les Juifs ont manifesté des appétits grandissants. Ils prétendent même aujourd’hui incorporer à la fois dans leur Etat le Néguev et la Galilée occidentale. D’autre part, l’exode de 300.000 Arabes que la guerre a chassés de la Palestine où ils résidaient a exaspéré davantage le monde musulman.

      Dans le puzzle qui reste ainsi à résoudre, comment peut-on envisager le sort futur de Jérusalem ?

      Le rapport BERNADOTTE souligne la nécessité d’assurer à cette cité sainte un traitement particulier et distinct, en raison de son importance religieuse et internationale. Ce postulat rejoint d’ailleurs la résolution de l’Assemblée des Nations Unies, en date du 29 novembre 1947, qui prévoyait que la ville de Jérusalem et la région environnante, y compris Bethléem  seraient constitués en corpus separatum, sous un régime international spécial et devraient faire partie intégrante d’une union économique garantissant la liberté du transit et le maintien d’un système unifié de transports et de communications.

      Le médiateur avait, parmi ses attributions, la tâche d’assurer la protection des Lieux Saints, des monuments et sites religieux de la Palestine. Sa sollicitude n’a pas empêché que de nombreux édifices religieux ont été abîmés, sinon détruits. Même au cours de la trêve, Jérusalem a essuyé fréquemment le feu des mortiers et de l’artillerie.  L’église du St-Sépulcre a été atteinte, sans que les dégâts aient été très graves. En revanche, l’église de la Dormition, dans la ville vieille, a été sérieusement endommagée. Des tirs d’artillerie ont, d’autre part, causé d’importants dégâts à la Mosquée d’Omar. Les épreuves que Jérusalem a ainsi subies, au cours même de la trêve, suffiraient à démontrer la nécessité d’assurer au plus tôt, par un régime efficace, une protection des Lieux Saints qui pourra prévenir des profanations dont la seule pensée meurtrit les âmes croyantes. Il est temps de serrer de plus près les conditions de ce régime international auquel le Saint-Père a fait appel par son message pathétique du 23 octobre dernier.

    * * *

      Si ce régime international doit évidemment compter, pour une zone d’aussi petite étendue, avec l’intégration dans une union économique, souhaitable pour les trois entités territoriales qui devront coexister, quel sera son statut politique ? Le système du trusteeship prévu par la Charte pourrait s’adapter à la Cité, soit avec la tutelle des Nations Unies elles-mêmes, soit avec la tutelle de quelques Puissances désignées à cet effet. L’expérience de Dantzig, celle de Tanger, celle de Trieste, peuvent éclairer en quelque mesure ce problème.  Sa solution peut s’inspirer aussi, mutatis mutandis, des conditions d’existence de quelques petits Etats tels que la principauté de Monaco et celle de Liechtenstein et la république de Saint-Marin.  Pour assurer l’ordre et la sécurité dans Jérusalem internationalisée, il faudra en tous cas une force militaire que l’on évalue à un contingent de 5 à 6 mille hommes. La constitution d’un tel contingent, qui devrait être mus à la disposition du gouverneur de l’administration de la cité sainte, ne sera certes pas chose aisée. 

      Devant la perspective de cette internationalisation, quelle est la réaction des deux groupes en présence : les Arabes et les Juifs ? Tandis que les premiers ont généralement adopté vis-à-vis d’une solution de cette nature une attitude de consentement, les Juifs se sont montrés parfois hostile et toujours très réservés.  A en croire leurs publications officielles ou officieuses, leurs représentants, par déférence pour l’opinion du monde chrétien, avaient accepté d’abord de placer le caractère universel de Jérusalem au-dessus de tout aspect spécifiquement juif.  Mais ayant dû, sous la pression de la Légion arabe, abandonner leurs positions dans la vieille ville, ils ont aujourd’hui conquis pratiquement toute l’étendue de la nouvelle Jérusalem et sont maîtres de la route qui va de la côte à la ville sainte.  C’est pourquoi leurs exigences ont grandi.  « Le gouvernement d’Isra-l, dit l’Agence juive, est fidèle au principe du gouvernement international en ce qui concerne les Lieux Saints. Il demande avec insistance l’établissement effectif d’un régime international pour la vieille ville, qui renferme les principaux sanctuaires de trois religions, les patriarcats chrétiens et de multiples fondations musulmanes ou israélites, mais il revendique l’intégration permanente dans l’Etat d’Isra-l de la Jérusalem juive et moderne. »

      Il ne s’agirait donc plus, dans ce programme sioniste, de consentir à une internationalisation de la Ville Sainte et de ses proches alentours, ainsi que le projet en avait primitivement été accepté par tous, mais bien d’un partage de la Ville Sainte elle-même, l’internationalisation étant réduite à la vieille ville. Une telle prétention est inadmissible. Si les Puissances devaient commettre la faute de l’accueillir, le régime nouveau serait à la fois fragile et précaire.  Il exposerait l’administration de Jérusalem au risque de conflits quotidiens.  Aussi convient-il que l’opinion soit mise en garde contre pareille aventure.

      De Palestine même nous viennent en ce moment les objurgations des communautés catholiques, anxieuses de voir régner enfin la justice et la paix dans la malheureuse patrie terrestre du Chri-t. Il est – du moins faut-il l’espérer – des  hommes de bonne volonté dans tous les camps nationaux et religieux que le sort de Jérusalem met aujourd’hui en présence. La solution ne pourra être trouvée que par l’accord de ces bonnes volontés, dans un effort loyal pour internationaliser la Ville Sainte et le territoire circonvoisin et pour soumettre cette zone sacrée à une tutelle respectée par tous.

    (6 décembre 1948)

    Extraits de  Cte Carton de WIART  Chronique de la Guerre Froide 1947-1949

    Ad. Goemaere  Bruxelles 1950 pp.61 à 83

    07-05-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    30-04-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Communiqué: Manif contre le Dinner du KKL au Château de Windsor (GB)

    60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D’ETAT SIONISTE ANTI-TORAH,  FINISSONS EN !



    COMMUNIQUE:
     

     


     

    Le 7 avril '08 les Juifs de Neturei Karta ont manifesté contre le "Jewish National Fund" (KKL) Dinner au Château de Windsor (Grande Bretagne)



    Lundi 7 avril '08 le Duc  d'Edinbourgh a organisé un banquet spécial pour le 'Jewish National Fund' (KKL) au Château de Windsor  pour 'célébrer '
    le  60ème anniversaire de l'Etat sioniste.  L'invité d'honneur était Shimon Peres.  Les politciens Gordon Brown et David Cameron, qui patronnent tout deux le JNF (KKL) ,ont participé à l'évènement.  

    Des Juifs orthodoxes antisionistes, nos amis de Neturei Karta, se sont rassemblés face au Château de Windsor  pour condamner les atrocités sionistes à Gaza et contester l'existence même de l'Etat sioniste qui est totalement contraire aux enseignements de la Torah, du Judaïsme authentique.  

    Pour en savoir plus:

    www.nkusa.org

    30-04-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.LE COURRIER DES AMIS
    LE COURRIER DES AMIS

    reçu de M Karim MABROUK

     Il était une fois un pays, qui s'était donné l'héritier de certaines valeurs et d'une certaine morale. Ce pays s'était la Phrence, dont la devise était 'Liberté-Egalité-Fraternité'. Ce pays était cosmopolite et multiculturel. Il avait parmis ces habitants, environ 6 millions âmes de confession musulmane ... que certains de ses dirigeants avaient du mal à respecter. Un exemple ? Suivez les prochaines lignes ...
     
    Alors président du tribunal de grande instance de Paris, Jean-Claude Magendie, ayant eu à juger, le 8 mars 2005, une campagne publicitaire parodiant la Cène de Léonard de Vinci pour vanter une ligne de vêtements  décréta, contrairement au parquet qui avait requis la relaxe, l’interdiction de l’affiche : au motif que celle-ci constituait « une intrusion agressive et gratuite dans les tréfonds des croyances intimes  ». Pis encore, elle faisait « gravement injure aux sentiments religieux et à la foi des catholiques ». Interdiction d’affichage, donc, assortie d’une amende de 100 000 euros par jour de retard mis à la suppression de la-dite image.
    Dans « l’affaire » des caricatures de Muhammad (sws), le même Jean-Claude Magendie, devenu depuis premier président de la Cour d’appel de Paris, a jugé le 22 mars dernier, qu’en dépit du « caractère choquant, voire blessant, de cette caricature pour la sensibilité des musulmans »  celle-ci (le dessin montrant le Prophète arborant un turban-bombe avec la mèche allumée) ne révélait néanmoins aucune « volonté délibérée d’offenser » et que, par conséquent, elle n’outrepassait pas « les limites admissibles de la liberté d’expression »  ...

    source: www.bakchich.info

    30-04-2008 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    17-04-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.PESSACH CONTRE LE SIONISME
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    60 ANS DE NAKBA, 60 ANS D’ETAT SIONISTE ANTI-TORAH,  FINISSONS EN !


     


    PESSACH CONTRE LE SIONISME


    Illustration: Le rabbin Elchonon WASSERMAN (1875-1941)

    A partir du 19 avril au soir jusqu’au 27 avril 2008 à la tombée de la nuit, nous célébrons Péssach, la Pâque Juive.


    Notre Fête illustre parfaitement l’antagonisme entre le Judaïsme de la Torah et le Sionisme.

    Nos ancêtres esclaves en Mitsraïm [Egypte ancienne] n’en sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption divine. Ils n’ont pas été libérés de l’esclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le Désert pour y recevoir la Loi Divine, la Torah. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de l’application de  la Torah, est contraire à la volonté divine. Enfreindre la Thora en Terre Sainte amène à l’Exil. L’Exil et la sortie d’Egypte sont à la base de l’identité juive. Nous illustrons cela avec l’argumentation d’une école rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :

     

    « En soulignant que tout retour à la Terre sainte ne se ferait que par la volonté divine, le rabbin  WASSERMAN[1], disciple de ‘Hafets Haïm[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation d’un original balkanique (que connaissait bien le rabbin ALKALAÏ[3] d’origine serbe) ou allemand (qui entourait le rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceux  pour qui est familière l’histoire européenne n’auraient guère besoin de ce rappel de WASSERMAN ; il est plutôt destiné à la majorité des juifs dont la naïveté et la foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du judaïsme. Ce genre d’usage est pourtant courant. Le nationalisme italien s’inspire de l’histoire romaine, la formation d’un Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.

     

    Un autre commentaire de WASSERMAN vise également à faciliter la compréhension du sionisme. D’abord il met en relief l’importance que la Torah attribue au respect du non-juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la Torah enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de Haman, le personnage sinistre du Livre d’Esther. Par contre, la Torah est assez sévère à l’égard d’un juif apostat ou d’un juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire qu’un chien […] Nous voyons en conséquence que l’origine sans la Torah n’a pas de valeur, ce qui montre que l’idée nationale n’est rien d’autre qu’une idole moderne […] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant la Shoah vise la nature même de l’entreprise sioniste.

    La stratégie du retour à la Terre que privilégie Haféts Haim est constamment celle dont les contours se retrouvent chez Ezéchiel :

    Et je vous retirerai d’entre les nations, je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et j’épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau et je vous inspirerai un esprit nouveau ; j’enlèverai le cœur de pierre de votre sein et je ferai en sorte que vos observiez mes statuts et pratiquiez mes lois. Vous demeurerez dans le pays que j’ai donné à vos pères, vous serez pour moi un peuple, et je serai  pour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)

    Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et l’objectif du retour à la Terre. C’est dans ces termes-là que la tradition classique du judaïsme entrevoit le rassemblement des juifs en Terre Sainte, et Hafets Haïm ne fait que le rappeler aux masses juives de l’Europe de l’Est tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait l’exil plutôt qu’y mettre fin.

    Hafets Haïm illustre ce point à l’aide du texte de la Haggada de Pâque, un des textes les plus connus des juifs. Le repas pascal est conclu avec des chansons qui louent la providence divine et sa générosité. Ainsi la chanson « Dayénou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si tu nous avais donné la Torah et ne nous avais pas amené en Terre d’Israël ». Hafets Haïm souligne que la Haggada ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Terre d’Israël et ne nous avais pas donné la Torah ». Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de s’installer et de se maintenir en Terre d’Israël sans pratiquer la Torah. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique qu’engendre l’entreprise sioniste depuis plus d’un siècle s’explique par cette impossibilité foncière qu’avait décelé leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la rédemption précède de quelques décennies l’essor du sentiment d’impasse de l’entreprise sioniste qui plane actuellement sur Isra-l. »


    (Citations dans l’ouvrage du professeur Yakov M. RABKIN Au nom de la Torah Une histoire de l’opposition juive au sionisme Les Presses de l’Université Laval, Montréal  2004 pp.98-99

    Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars ‘08)



    [1] (1875-1941) porte-parole du rabbin Chofets Chaïm

    [2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que Choféts Chaïm, rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de Haféts Haïm (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.

    [3] ALKALAÏ, Yehuda, (1798-1878) réputé kabbaliste,  proto-sioniste

    [4] KALISCHER, Zwi Hirsch (1795-1874) rabbin de Thorn ( de nos jours Torun, Pologne), opposant au « judaïsme réformé, libéral » , proto-sioniste

    17-04-2008 om 09:16 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    16-04-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Documentation historique: LE CENTRE NEVRALGIQUE (3 mai 1948) Cte Carton de Wiart
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    Yechouroun documentation historique


    Yechouroun Judaïsme contre Sionisme apporte quelques chroniques diplomatiques d’époque, dont voici la troisième, de la diplomatie belge.

    En pleine guerre froide, la constellation et les rivalités des grandes puissances ont favorisé la Nakba, l’établissement de l’Etat terroriste sioniste anti-Torah en Palestine. Ces documents d’époque si éloquents doivent être sortis des oubliettes, car ils dévoilent mainte complicité, responsabilité et culpabilité parmi les « grands de ce monde » et sont riches en enseignements pour notre lutte antisioniste.

     

    Cte Henry Carton de WIART (1869 - 1951), Ministre d’Etat


    Chroniques hebdomadaires parues dans ‘La Libre Belgique’

     


    4. LE CENTRE NEVRALGIQUE 
    (3 mai 1948)

     

      La Méditerranée orientale justifie assez bien en ce moment cette épithète de « mer aux nombreux bruits retentissants » que le vieil Homère lui décernait dans son Iliade.  L’effervescence règne en maîtresse au rivages européens, asiatiques et africains dans ce vaste bassin qui joua, au cours des siècles, un rôle primordial dans l’histoire du monde et de la civilisation. […] Les évènements tumultueux qui ensanglantent la Palestine ont quelque peu détourné l’attention des combats qui se poursuivent en Grèce […]

      Mais c’est surtout dans le Proche et le Moyen-Orient que se développe la compétition entre les deux forces qui dominent aujourd’hui le monde, et dont l’union n’a pas survécu à leur commune victoire.  Pour toutes deux, il s’agit de s’assurer ou de se conserver des positions qui soient propices à des débarquements ou au départ de grandes opérations aériennes ou aéroportées.  Il s’agit aussi, en attendant que les recherches pour la fabrication d’un pétrole synthétique aient abouti, de se réserver l’accès aux nappes et aux pipe-lines dont elles ont besoin. […]

      Ainsi s’éclaire, mieux que par les informations au jour le jour, souvent confuses et contradictoires, la partie compliquée dont l’affaire palestinienne n’est que l’aspect le plus apparent et dramatique. Ayant entraîné l’O.N.U. à commettre l’imprudence que fut la création d’un Etat juif, non pas accolé à un nouvel Etat arabe, mais imbriqué dans celui-ci, l’Amérique s’est décidée à faire volte-face et s’efforce aujourd’hui de réparer son erreur. Elle y éprouve d’autant plus de difficultés que le temps presse. Nos actes nous suivent. Forts de la décision du 21 novembre 1947, les sionistes en réclament passionnément l’exécution. Nombreuses sont les Puissances membres de l’O.N.U., même parmi les Dominions britanniques, qui sont mal disposées à se rétracter et à fournir ainsi à la nouvelle formule américaine la majorité des deux tiers que réclame la Charte. Pour faire respecter une « trêve », dont le nom seul est d’une résonance cruelle dans le fracas quotidien des combats et des attentats, une Commission essaie de se faire entendre là-bas, formée des représentants des Etats-Unis, de la France et de la Belgique, – notre consul général ayant l’honneur peu enviable de la présider.  Un autre expédient vient d’être adopté : le principe d’une force « symbolique » pour la sécurité des Lieux Saints, et l’ironie du sort d’une telle résolution est, elle aussi, assez amère pour qui relit les promesses solennelles de la Charte annonçant aux peuples la constitution d’une armée internationale destinée à protéger l’ordre mondial.

      Mais, tandis que quelque 250.000 Israélites demeurent encore retenus dans des camps de rassemblement, sans compter ceux que la police britannique continue à entasser à Chypre, qui donc se préoccupe de résoudre enfin ce problème des « personnes déplacées » déjà vieux de trois années ?… L’O.N.U. est coupable d’avoir négligé le sort de tant de malheureux, aigris par leur détresse, et de ne pas leur avoir trouvé un établissement humain dans l’une ou l’autre région du vaste univers.

      D’après les dernières nouvelles, l’Angleterre multiplie en vain ses efforts pour retarder jusqu’au 15 mai l’agression arabe sur la Palestine, déjà commencée, et à laquelle son devoir est de s’opposer par les armes, en raison de son mandat. A la date toute proche où celui-ci va expirer, que se produira-t-il ?…Le roi ABDULLAH  de Transjordanie, qui doit au concours de l’Angleterre le meilleur de ses forces militaires, paraît tout disposé à s’annexer la partie exclusivement arabe de la Palestine et même de chercher un modus vivendi avec les organisations juives. Mais les Syriens de Damas se méfient des ambitions de ce monarque transjordanien.  Ils craignent qu’ avec l’appui de son neveu, qui est Régent de l’Irak, et a la faveur de la neutralité de l’Arabie saoudite qui faciliterait un tel plan, ABDULLAH ne cherche bientôt à établir sa suzeraineté sur tout le Moyen-Orient.  Ainsi s’accusent entre les Arabes eux-même des ferments de rivalité qui compliquent l’imbroglio.  Pour conjurer le désordre et une recrudescence à eux-mêmes, ne se jettent dans les bras de l’U.R.S.S., qui a déjà aidé efficacement à leur équipement et qui saisirait avec empressement une telle occasion de s’établir en Terre Promise, il n’est pas impossible que les Anglais, malgré leur volonté, si souvent affirmée, de ne pas prolonger une occupation qui leur a déjà coûté si cher, ne se résignent, moyennant la participation de l’Amérique et de l’un ou l’autre bénévole, à continuer d’administrer la Palestine et d’y faire la police pendant une période limitée, en attendant que soit établi un régime de tutelle internationale ou qu’intervienne un compromis, d’ailleurs infiniment problématique.

      Délivrée elle-même depuis un an de toute occupation  étrangère par une fermentation intérieure et par une propagande communiste dont les désordres d’Alexandrie ont été une manifestation, l’Egypte a concentré ses forces militaires aux frontières palestiniennes. Le retour a une atmosphère respirable dans tout l’Orient dépendra, en une large mesure, de la sagesse de son gouvernement et de l’autorité que le roi FAROUK a acquise dans la Ligue des Etats arabes. […]

      Les géologues qui étudient la succession des phénomènes naturels dans l’évolution des séismes de notre globe, depuis les frémissements de la surface jusqu’à la déchirure de l’écorce, ne manquent pas de rechercher avant tout ce qu’ils appellent « l’épicentre ».  Si quelque nouvelle convulsion internationale devait se produire, entraînant fatalement un séisme universel, les historiens n’auraient pas grand’peine à situer en Méditerranée orientale la zone épicentrale de la  catastrophe.

    (3 mai 1948)


    16-04-2008 om 15:55 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    03-04-2008
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.PETITION DE SOUTIEN à BRUNO GUIGUE: NON A LA SANCTION POLITIQUE QUI FRAPPE BRUNO GUIGUE!
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    FRANCE

    Pétition de soutien à Bruno Guigue: Non à la sanction politique qui frappe Bruno Guigue !


    Le gouvernement a limogé brutalement un sous-préfet, M. Bruno Guigue, coupable à ses yeux d'avoir écrit quelques vérités sur l'occupation des territoires palestiniens par Isra-l. Ce faisant, il n'aurait pas respecté le "devoir de réserve", a indiqué à la presse Madame Alliot-Marie.

    L'intéressé ne s'est pourtant pas exprimé en sa qualité de sous-préfet, il n'a livré aucun secret professionnel, il n'a pas mis en cause la sécurité de l'Etat. Il a écrit, en tant qu'analyste et écrivain, un papier sur le site « oumma.com » en réaction à un article paru dans « Le Monde » dans lequel les auteurs condamnaient violemment l'ONU accusée par eux de mettre en cause, ni plus ni moins, les droits de l'homme. Dans sa démonstration, M. Guigue a « osé » parler d'un aspect du vrai visage de l'occupation israélienne. Les réalités dénoncées par Bruno Guigue sont des faits établis, connus de tous.

    « L'obligation de réserve » invoquée pour le limoger sur le champ est en outre un concept à géométrie particulièrement variable. Régulièrement en effet des hauts fonctionnaires expriment des opinions politiques sur Isra-l sans pour autant être l'objet de sanctions. Mais toute la différence tient en ce que leurs propos viennent en soutien à des actions de cet Etat pourtant tenues hors la légalité internationale.

    Monsieur Bruno Guigue est donc l'objet d'une décision clairement politique.

    Et au travers le cas du sous-préfet de Saintes, le gouvernement souhaite aussi faire un exemple destiné à intimider l'ensemble de la fonction publique. Aujourd'hui, c'est la situation de Bruno Guigue qui est en jeu mais c'est aussi l'avenir de tous qui se joue. Ne pas réagir, nous ferait assumer la responsabilité de jours encore plus sombres demain.

    C'est pourquoi nous exprimons notre solidarité à Bruno Guigue, nous saluons son courage, et nous nous élevons contre la sanction prise à son encontre car elle est de nature politique tandis que ses propos sont salutaires. C'est pour nous une façon d'exiger qu'en la matière, comme en d'autres, il ne saurait y avoir en aucun cas de politique dite du "deux poids, deux mesures".


    Pour signer la pétition il suffit de cliquer sur le lien : http://soutienbrunoguigue.info

    03-04-2008 om 15:02 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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