HET FESTIVAL VAN SION 2008 ____________________________
Dit festival te Sion(CH) wil ik weer eens van dichterbij volgen en voornamelijk naar het einde toe, waarbij ik Shlomo Mintz zelf kan horen en zien spelen. Zoals altijd moet ge er op tijd bij zijn voor de tickets, alsmede voor de hotelaccomodatie. Voor deze muzikale hoogtepunten zet ik alles opzij en verdraag graag een beetje hitte in de vallei van Sion. Ziehier het programma: Festival
Festival 2008 du 8 août au 19 septembre
Voici le pré-programme:
Vendredi 8 Août 2008, Crans, Le Régent, 20h30
Concert de Pré-Ouverture
Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes
Kai Bumann, Direction
Esther Hoppe, Violon
ProgrammeQuatre Plantes au Printemps de Tobias Maeder / Concerto de F.Mendelssohn pour violon op.64 / Le Sacre du Printemps de I.Stravinsky
Samedi 9 Août 2008, Salle de la Matze, 20h00
Concert d Ouverture
Orchestre Symphonique Suisse des Jeunes
Kai Bumann, Direction
Esther Hoppe, Violon
ProgrammeQuatre Plantes au Printemps de Tobias Maeder/ Concerto de F.Mendelssohn pour violon op.64 / Le Sacre du Printemps de I.Stravinsky
Lundi 11 Août 2008, Concert Extérieur, 20h00
MusiquedeChambre
Trio Martinu avec Piano
ProgrammeTrio op.1/3 de L. van Beethoven
Trio de P.I. Tchaïkovsky
Jeudi 14 Août 2008, Sion, Extérieur, 20h00
MusiquedeChambre
Quatuor Terpsycordes, Quatuor à Cordes
Béatrice Berrut, Piano
ProgrammeQuatuor Rosamunde de F.Schubert / 2ème Sonate pour Piano de F.Chopin
Quintette avec Piano de J.Brahms
Mardi 19 Août 2008, Sion, Salle de la Matze, 20h00
Concert Orchestral
Cameristi della Scala Milano
Shlomo Mintz, Direction et Violon
Programme2 Concerti pour violon de J-S Bach / Suite Pulcinella de I.Stravinski / Symphonie Jupiter de W.A.Mozart
Jeudi 21 Août 2008, Sion, Eglise des Jésuites, 20h00
Musique de Chambre
Quatuor Galatea, Quatuor à cordes Lauréat Prix Migros 2007
Gilles Vonsattel, Piano. Prix Concours International de Genève 2006
ProgrammeQuatuor à Cordes op.18/6 de Beethoven/ Gaspard de la Nuit de M.Ravel
Quintette avec piano No. 1 de G.Fauré
Samedi 23 Août 2008, Sion, Eglise des Jésuites, 20h00
Soirée Récital
Shlomo Mintz,Violon
Torleif Torgersen,Piano
ProgrammeCinq Pièces Breves de B.Martinù / Sonatine en la de F.Schubert
Sonate n°3 et Scherzo de J.Brahms / La Ronde des Lutins de Bazzini
Mercredi 27 Août 2008, Concert Extérieur, 20h00
Musique de Chambre
Sabine Meyer, Clarinette
Mischa Meyer, Violoncelle
Martin Helmchen, Piano
Programme Trio "Gassenhauer" de L. van Beethoven / Variations sur un Thème de Rossini de B.Martinù, Sonatine pour Clarinette et piano de B.Martinu, Trio de J.Brahms
Samedi 30 Août 2008, Sion, Eglise des Jésuites, 20h00
Musique de Chambre
Les Solistes de Chambre de St-Pétersbourg
Shlomo Mintz, Violon
ProgrammeQuintette de Arenski / Trio de F.Chopin
Quatuor de Taneev
Mardi 2 Septembre 2008, Concert Extérieur, 20h00
Récital de piano
Melvyn Tan, Pianoforte et Piano
Ronald Brautigam, Pianoforte et Piano
ProgrammeOeuvres pour 4 mains pour Pianoforte de W.A. Mozart et de F.Schubert
Oeuvres pour 2 Pianos de C.St -Saëns, C.Debussy et D.Milhaud
Jeudi 4 Septembre 2008, Concert Extérieur, 20h30
MusiquedeChambre
Elena Urioste, Violon, 1er Prix Concours International de Sion 2007
Lionel Monnet,Piano
Programme Rondo brillant de F.Schubert / Sonate No. 1 de G. Fauré
Sonate de C.Debussy / Tzigane de M. Ravel / Fantaisie sur Carmen de Hubay
Dimanche 7 Septembre 2008, Sion, Eglise des Jésuites, 18h30
Concert Vocal
Kings Singers, Ensemble A Capella
ProgrammeOeuvres spirituelles et profanes
Jeudi 11 Septembre 2008, Sion, Salle de la Matze, 20h00
ConcertOrchestral
Musikkollegium Winterthur
Shlomo Mintz, Direction et Violon
ProgrammeConcerto pour violon de M.Bruch / Symphonie N°7 de A.Dvoràk
Dimanche 14 Septembre 2008, Concert Extérieur, 18h00
Musique de Chambre
Quatuor Amati, Quatuor à cordes
Abdel Rahman El Bacha, Piano
ProgrammeQuatuor op.131 de Beethoven / Quintette avec piano de Dvoràk
Vendredi 19 Septembre 2008, Sion, Cathédrale, 20h00
Deze jonge Ukraiense violist heeft me, na de uitzending van maestro ll. helemaal overtuigd. De derde sonate van E.Ysaye was dan ook grandioos gespeeld. Sophiaatje, mijn kleinkind, vond:"deze muziek" spreekt.Wat zegt ze?" Zulke muzikale momenten zijn dan ook zeer diepgaand in m'n leven.
Een viool in de ziel _Sokolov, un violon dans lâme
Dimanche 3 juini 2007 à 19h00
Valery Sokolov, un violon dans lâme
Valery Sokolov à Toulouse
Le jeune prodige ukrainien Valery Sokolov interprète Beethoven, Saint-Saëns et Dvorak. Photos : ARTE France
Valery Sokolov est né le 22 septembre 1986 à Karkhov, en Ukraine. Il a commencé létude du violon à lâge de 5 ans. Découvert par le réalisateur Bruno Monsaingeon, celui qui deviendra sans aucun doute lun des plus importants violonistes du XXIe siècle a donné toute la mesure de son talent lors dun récital, enregistré en 2003 à lAuditorium Saint-Pierre-des-Cuisines à Toulouse. Il interprète la Sonate n° 2 en ut mineur op. 30 de Ludwig van Beethoven, lIntroduction & Rondo Capriccioso de Camille Saint-Saëns, et A song my mother taught me dAnton Dvorak arrangé par Louis Persinger, en compagnie de la pianiste Svetlana Kosenko.
Valery Sokolov sera en concert au Festival de Saint-Denis le 29 juin à 20.00 en duo avec David Fray, avec qui il interprétera Bach et Beethoven. -------------------------------------------------------- Valery Sokolov, un violon dans lâme Documentaire de Bruno Monsaingeon ARTE France, France, 2004, 43mn Multidiffusion le 9 juin à 8.00
ziehier nog enkele verwijzingen naar onvergetelijke grootheden:
Van de week onderstaande dvd gekocht. Hoewel Szeryng voor mij eigenlijk niet echt bekend was enorm van de dvd genoten. Wat een arrogant showbinkie die Szeryng. Maar beetje terecht want vioolspelen kan hij!!
Zijn er meer op het forum die delen uit deze Classic Archive serie hebben? Zo ja, wat is (wat zijn) je favouriet(en)?
Ikzelf waardeer die van Nathan Milstein heel erg (oa vanwege de bonus met Mischa Elman) en de dvd met Igor en David Oistrakh die de Sinfonia Concertante van Mozart spelen.
Zijn er nog andere viool-dvd's die beslist de moeite waard zijn?
[edit](Dit bericht is door Christoff bijgewerkt op 25/02/2005 om 16:00 uur)[/edit]
Monsieur Repin, si on vous proposait un Stradivarius et une Maserati, quel serait votre choix ? (Rire) .... Les deux !... Non, ce serait quand même le Stradivarius ! Priorité au violon !
Pourriez vous imaginer vivre dautre chose que de la musique ? Je nai encore rien essayé dautre
Même pas comme coureur automobile ? Vous qui aimez tant les voitures de sport (Rire) Peut-être
Avez-vous jamais constaté des points communs entre votre violon, un Stradivarius Ruby de 1708, joué jadis par Sarasate, et votre voiture ? Ah oui ! Un bon violon a une âme, tout comme une bonne voiture. Surtout les bolides italiens. Pour les nouveautés, les Italiens sont de vrais pionniers, surtout pour lautomobile. Ils inventent quelque chose et le réalisent aussitôt. Les Allemands commencent par faire des tests pendant cinq ans et ce nest quune fois que la sécurité est garantie à 150 % quils lancent la fabrication en série. Les voitures allemandes sont très sûres
A vous entendre, jai limpression que vous ne roulez pas en Mercedes ? En effet, ma voiture est dune autre marque.
Et vous roulez vite, très vite ? Ah oui ! Jadore ça ! Les autoroutes allemandes sont rectilignes et il ny a pas de limitation de vitesse, alors que dans les autres pays (soupir )
A quelle vitesse roulez-vous, 200, 250 kilomètres à lheure ? Plus que ça, au moins à 300 !
Avez-vous déjà eu un retrait de permis ? Bien sûr, plusieurs fois Les policiers étaient à mes trousses, une course-poursuite comme au cinéma.
Avez-vous aussi fait le fameux « test de lélan » ? (rem. du trad. : test qui a failli être commercialement fatal à la classe A dune marque allemande de voitures de luxe et qui consiste à éviter un obstacle soudain) Bien entendu ! Cest la première chose que jai essayée, mais ma voiture à moi ne sest pas renversée.
Y a-t-il aussi un « test de lélan » pour les violonistes ? Il y a par exemple le concerto pour violon de Beethoven. Cest une uvre très longue et cest lenfer pour lintonation. Mais pour ce qui est de la vitesse, je me suis un peu assagi. Il marrive maintenant de préférer lire, au lieu de rouler en voiture. A Monaco, où je séjourne parfois, les paysages sont très beaux, et quand jai le temps, je prends la voiture pour faire des balades sur les petites routes de montagne.
Est-ce que Monaco est devenue votre seconde patrie ? Non, pas vraiment. Je suis encore à la recherche de la ville dans laquelle je voudrais minstaller. Actuellement, je me sens très bien à Londres. Mais je ne sais pas où est vraiment ma place.
Et votre ville natale, Novosibirsk? Novosibirsk est loin. Jy ai passé 17 ans. Ma mère était infirmière et lorsque jai commencé à donner des concerts, elle maccompagnait dans mes déplacements. Mon père était ce que lon appellerait aujourdhui un peintre et graphiste. A lépoque du communisme, on lui demandait souvent de dessiner des affiches de propagande pour certaines grandes fêtes du Parti. Maintenant, il peint plutôt à lhuile, comme un véritable artiste, et il peint ce quil ressent vraiment. Maintenant, cest un vrai artiste-peintre.
Etes-vous fils unique ? Oui et jai toujours voulu apprendre la musique, dès lâge de 3 ans. A 5 ans, on ma inscrit à lécole de musique et la classe de violon était la seule dans laquelle il restait une place. Au bout de six mois, jai donné mes premiers concerts. Plus tard, jai rejoint Zakhar Bron, avec qui je suis allé à Lübeck en 1989, lorsquon lui a proposé là-bas un poste de professeur invité. En matière de violon, il est mon « père ». Nous avons beaucoup voyagé et joué ensemble.
Il a encouragé votre talent et votre virtuosité Oui, il y tenait beaucoup. La technique en rapport avec la musicalité, bien sûr. En outre, il nous a bien fait comprendre que nous devions toujours nous demander pour quelle raison et dans quel but nous répétions. Il organisait toujours de petits concerts pour ses élèves parce quil ne voulait pas que nous restions seuls à la maison, à répéter dans le vide.
Un jour, vous avez dit que si on étudie un instrument en Russie, cest pour sépanouir, alors quen occident, on se demande plutôt comment en vivre et si on ne ferait pas mieux de faire du droit Cest vrai pour la Russie dautrefois. Je ne sais pas si cest encore valable maintenant. La musique, cétait une vocation que lon traitait avec énormément de respect, sans penser à largent quelle allait peut-être nous rapporter.
Ce qui confirmerait la fameuse théorie selon laquelle le capitalisme rend matérialiste Non, pas forcément. Maintenant, la situation en Russie sest améliorée. Le principe du sponsoring simpose de plus en plus et il y a plus de liberté. Avant, il ny avait quune seule grande agence à Moscou qui soccupait de tout et de tous. Et la corruption y régnait en maître. Si on proposait par exemple un engagement à un certain monsieur X et que la personne qui avait le pouvoir de décision venait de recevoir un petit cadeau de monsieur Y, eh bien cest ce dernier qui décrochait le contrat. Personne ne savait ce qui se passait vraiment, le piston était primordial. Pour nous, cest Zakhar Bron qui se chargeait de tout.
Est-ce que la vie de vos parents en Russie a beaucoup changé ? Non, pas tellement. Sur le plan financier, cest difficile, mais je suis là pour les aider. Les amitiés sont toujours les mêmes. Bien sûr, ma famille me manque, alors que mes amis, je les rencontre à New York ou à Paris, à Londres, maintenant. Et pourtant Novosibirsk, cest une autre planète. On ny pense quau présent. Cest aujourdhui qui compte, et demain est un autre jour. Peut-être profite-t-on plus de la vie, là-bas
ARTE : La critique vous porte aux nues. A qui faites-vous le plus confiance : aux journalistes ou à vos professeurs du Curtis Institute ? Hilary Hahn : (rire) A mes professeurs bien sûr. Mais ne croyez pas que les critiques soient toujours tendres à mon égard ; les mauvaises ne sont pas dans le dossier de presse. (rire)
Vous prenez les critiques au sérieux ? Oui. Elles peuvent mapporter beaucoup, surtout si elles sont constructives. Il marrive de me demander si jai su faire passer telle phrase musicale aussi bien que je le croyais. La critique est un feed-back en quelque sorte, et cest essentiel. Mais il ne faut pas prendre les mauvaises critiques trop à cur.
Au fond, vous êtes vous-même votre plus sévère critique Evidemment. On peut aussi avoir des surprises. En soi, une mauvaise critique na rien de grave, cela fait partie de la vie et du métier.
Votre père est journaliste, il connaît les ficelles des médias. Il vous donne des trucs pour votre carrière ? Il a dabord été journaliste pour une revue de médecine et de technique du sport, ensuite, il a travaillé dans une bibliothèque. Je peux madresser à lui à tout moment, ou à ma mère, qui est conseillère fiscale. Quand je dois rédiger un texte, mon père maide, car cest un excellent rédacteur. Pour le reste, il ne gère pas ma carrière. Ce nest pas bon que les parents sen mêlent, cest trop dangereux. Dailleurs, jai des agents pour ça.
Vous avez la plume facile ? Jécris mes impressions de voyage sur un site internet, jaime bien aussi envoyer des lettres à mes amis, surtout quand je suis en déplacement. Jessaie de dévoiler à mon public comment ça se passe en coulisse. Mais je nai aucun projet de livre
Pas encore... Non ! (rire) Je suis encore si jeune. Jaimerais bien écrire un livre pour enfants. Quand jétais petite, mon père inventait des histoires merveilleuses où il était question de forêts, de kangourous et de chouettes. Il ne le fait plus depuis quelques années, mais cétait tellement agréable. Jadore les animaux et les enfants.
Que ressent-on quand est entouré dadultes dès son plus jeune âge ? Il nest pas bon dêtre tout le temps avec des enfants de son âge, on perd le sens de la réalité. Quand on travaille, on rencontre beaucoup de personnes plus âgées, qui nous aident à grandir. Dans le monde de la musique classique, la différence dâge ne joue pas beaucoup. Les différences de mentalité et de vécu des gens ne mintéressent pas vraiment.
Navez-vous jamais ressenti le besoin de fréquenter des personnes de votre âge ? Jai plein damis de mon âge, surtout des musiciens, mais pas uniquement. Jai aussi beaucoup damis au Curtis Institut ou à lécole de langues. Ils parlent allemand.
Votre famille est dorigine allemande, nest-ce pas ? Oui, un jour jai rencontré mes cousines au troisième degré. Cétait drôle, car nous ne nous ressemblons absolument pas. Elles sont toutes grandes et bien charpentées. Cétait drôle.
Vous avez suivi une formation de danseuse pendant huit ans. Cela a-t-il influencé votre jeu au violon ? Je nai jamais rêvé de devenir ballerine. On peut se faire très mal en dansant et on peut être totalement crispé à force de jouer du violon. La posture du violoniste na rien de naturel, elle est asymétrique. On contracte un grand nombre de muscles qui ne méritent peut-être pas dêtre torturés ainsi. Cela permet de trouver un équilibre et de renforcer la musculature pour ne pas souffrir du dos. (elle se lève et fait une démonstration).
Et adieu le double menton caractéristique du violoniste
(Eclat de rire).
Vous vous êtes lancée dès lâge de 16 ans dans les sonates de Bach. Votre confrère Frank Peter Zimmermann, qui a plusieurs années de plus que vous, a dit quil préférait encore attendre avant de faire un enregistrement. Est-on sans complexes ou bien plus naïf quand on est adolescent ? Je nen sais rien. Je nai pas du tout le sentiment dêtre différente dil y a huit ans. Jai peut-être fait des erreurs. Mais il est impossible dêtre parfait. Si jattendais davoir 80 ans, je jouerais ces sonates différemment. A quel moment peut-on dire que lon a donné linterprétation définitive de telle ou telle uvre ? Jamais. Il ne sagit pas de dire que cest mieux ou moins bien ou que cest trop tôt. La prestation est tout simplement différente à cet âge-là. Quand on est jeune, on ressent les émotions avec une bien plus grande intensité que par la suite, car à cet âge de la vie, on les ressent pour la première fois.
Vous dites que la personnalité saffirme très tôt. On évolue avec les années, mais pas de manière décisive. Dans le fond, on reste toujours la même personne. Mais comme je ne suis pas psychologue, je ne peux pas préciser mon propos.
Croyez-vous que le vécu est important pour bien interpréter une uvre ? Non. Je crois que les émotions sont présentes dès le départ ; un bébé est déjà en mesure de sexprimer. Cest une question dexpression. Jai eu la chance davoir des professeurs remarquables. Ils mont aidée à exprimer ce que je ressens.
Dans une interview, vous avez dit avec un bel aplomb que la vieillesse est complètement surestimée. Est-ce que ce nest pas plutôt le cas de la jeunesse ? Dabord, ce nest pas tout à fait ce que jai dit et en plus, je ne pense pas ça du tout. On dit toujours que cest ça le plus important, alors quà mon sens, cest ce quon exprime qui est essentiel. Ce qui mexaspère, cest quand on dit que quelquun ne peut pas ou ne doit pas jouer telle ou telle uvre ou cela en raison de sa jeunesse sans avoir entendu auparavant lintéressé. Il faut commencer par écouter lartiste. Et ne pas se concentrer uniquement sur son âge.
Que doit faire une jeune artiste pour avoir du succès et pour le conserver indépendamment du talent et de la discipline ? Je dirais quil ne faut faire que ce en quoi on croit. Quand un musicien fait quelque chose dont il na pas envie ou qui nest pas dans son rayon, il court un risque psychique : il saliène, peut subir un dédoublement de sa personnalité. Quand on a fait des expériences, il est important den tirer des enseignements.
Quelle chose refuseriez-vous de faire pour votre carrière ? Hmm... Par exemple, si je devais me faire photographier pour favoriser ma carrière internationale et si je trouvais que cette photo, ce nest pas moi. Je nai rien contre les musiciennes qui se font prendre en photo en maillot de bain dans la mer, en train de jouer du violon. Mais ce nest pas ma tasse de thé, cela ne correspond pas à ma personnalité. Cela méloignerait trop de moi-même et ça, je ne le veux pas. On ne peut pas être un bon musicien si on se laisse distraire par ce genre de choses. Jespère pouvoir jouer du violon pendant encore quarante ou cinquante ans. Si je fais quelque chose qui ne correspond pas, il me sera impossible de revenir en arrière.
Propos recueillis par Teresa Pieschacón Raphael (octobre 2004)
Dimanche 23 décembre 2007 à 19h00 LOrchestre de Paris joue Beethoven et Tchaïkovski Le pianiste chinois Lang Lang est linvité de ce magnifique concert anniversaire donné par lOrchestre de Paris à la Salle Pleyel en septembre dernier
viooolsonate van Cl.Debussy hoorde zonet een zeer mooie uitvoering van het eerste deel van deze prachtige vioolsonate: het allegro vivo.Deze klanken passen wonderwel bij mijn romantische maar levensbeschouwelijke inborst.Ik heb heel mijn leven gehouden van deze "voortvluchtige" maar treffende muziek. Ze is boordevol heimwee en verlangen. ,
Claude Debussy
» Frankrijk (Stijlperiode: 20ste Eeuw)
Geboren: 22 augustus 1862 » St.-Germain-en-Laye Overleden: 25 maart 1918 » Parijs
Debussy kwam uit een eenvoudige familie in St. Germain en Laye, waar muziek niet systematisch aan bod kwam (zijn vader interesseerde zich hoogstens voor opera). Claude werd geboren op 22 augustus 1862, en werd op zijn negen jaar ontdekt door de vermogende, muzikaal geïnteresseerde en begaafde Madame Manté (schoonmoeder van Paul Verlaine). Zij stoomt de knaap in twee jaar tijds klaar voor het toelatingsexamen aan het Parijse Conservatorium. Hij slaagt en komt terecht onder de hoede van Lavignac voor theorie en Marmontel voor piano. Later volgt hij nog harmonie bij Emile Durand. Debussy was bepaald geen diplomajager: afgezien van de Prix de Rome die hij in 1884 behaalde met zijn cantate "L'Enfant Prodigue" was de hoogste onderscheiding die hij ooit haalde een eerste prijs in pianobegeleiding aan het Conservatorium. De improvisatielessen van César Franck stonden hem niet aan omwille van het strakke modulatieschema dat die aan de leerlingen oplegde bij het improviseren.
Als pianist van het "huistrio" van Madame von Meck reist hij in 1882 naar Portugal, en leert er de Slavische en zigeunermuziek kennen. Meer dan gelijk welke leraar beïnvloedden die zijn compositiewijze. Terug in Parijs besluit hij compositielessen te volgens bij Giraud, en krijgt zelfs de hulp van Gounod bij het componeren van zijn cantate voor Rome. Het verblijf in die wereldstad, verbonden aan deze hoogste muzikale onderscheiding, betekent voor hem een kwelling over heel de lijn: hij verdraagt het klimaat niet en ergert zich zowel aan het mondaine leven als aan "al dat antieke gedoe".
Over de werken die hij in Rome componeerde geraakt hij bovendien in conflict met de "Académie" (die dit soort ondernemingen patroneerde): hun impressionistisch karakter hield "een gevaar in voor de kunst". Hij vlucht dan maar vroegtijdig weg uit Rome. Wel belangrijk voor zijn muziek was de ontdekking van Javaanse en Spaanse muziek op de wereldtentoonstelling in 1889.
Terug thuis vermijdt hij omgang met zijn vroegere vrienden en beschermers, en hij houdt zich vooral op met symbolistische dichters, schrijvers en schilders. De enige componist met wie hij in die periode contact had, was Eric Satie. Langverbeide ontmoetingen met Wagner en Brahms lopen eerder teleurstellend af, en alleen Rimski-Korsakov die in Parijs als dirigent werken van de Russische "vijf" kwam presenteren, kon hem bekoren omwille van Borodin; de revelatie voor hem was echter Moessorgsky's "Boris Godoenow".
Intussen had hij ook kennis gemaakt met Maeterlincks "Pelléas et Mélisande", en met de hulp van Mallarmé ontstaat de gelijknamige opera, een mijlpaal in de geschiedenis van het genre. De meeste andere werken ontstaan alle tegen een literaire achtergrond. Ook zijn bijdragen als muziekrecensent van de "Revue Blanche" getuigen van een meer dan gewone literaire begaafdheid.
In 1899 trouwt Debussy met het volksmeisje Rosalie Texier, maar reeds vijf jaar later laat hij zich scheiden om te kunnen trouwen met hun gemeenschappelijke vriendin Emma Bardac-Moyse; op die manier poogt hij in de hogere krijgen binnen te geraken en eindelijk van alle financiële zorgen verlost te zijn.
Vanaf 1908 dirigeert hij overal in Europa zijn eigen werk. Het uitbreken van de Eerste Wereldoorlog brengt hem erg van streek, maar ondanks een hersenaandoening dwingt hij zichzelf te componeren. Tijdens het laatste Duitse offensief bij de verovering van Parijs is hij te fel verzwakt om de schuilkelders te verlaten. Hij sterft op 25 maart 1918.
Le 23 septembre dernier, la Philharmonie de la Radio allemande donnait son concert douverture à la salle des congrès de Sarrebruck avec le Concerto pour violon de Tchaïkovski, sous la baguette de Christoph Poppen.
Au violon, la jeune soliste hollandaise Janine Jansen, étoile montante qui a fait ses débuts au Concertgebouw Orchestra dAmsterdam en 1997.
--------------------------------------------------- Janine Jansen joue Tchaïkovski Direction musicale : Christoph Poppen Avec la Philharmonie de la Radio allemande Réalisation : Karina Fibich ARTE/SR, France/Allemagne, 2007, 43mn Multidiffusion le 29 novembre et le 12 décembre à 8h00
deze namiddag ga ik "opletten" bij mijn kleine kapoen: Thomas. Alle ingrediënten voor dit bezoek liggen al klaar want dit kind heeft een vreselijk nauwkeurig geheugen: het grote sprookjesboek, een miniem koekje als beloning en dan het viooltje! Zo moet ik achteraf, wanneer ik in de file sta aan te schuiven, ook geen spijt krijgen van dit of dat weggelaten voornemen. Bij zulke bewuste kinderen moet men met veel pedagogisch gevoel te werk gaan om een zeker klein doel te bereiken. De middelen wettigen hier niet het doel want het is in feite een kleine verschalken al spelende en ...dan maar voort, stap bij stap.. Zo beklimt men een trap. Indien er dan later nog tot een andere studie beslist wordt dan is het geleerde toch een blijvende waarde voor het verdere leven. Maar men mag een kind nooit dwingen wel een dagelijkse discipline bijbrengen, die orde schept en besef. Natuurlijk is het eerst die boog vastnemen en leren recht strijken met polsbuiging. Dit is het vervelende deel maar wel zeer voornaam. want: "Le violon, c'est l'archet". Daarna mag hij de grote jan uithangen en wat capriolen uitvoeren. Allez- en!
Lis Batiashvili ___________ Dit was een overheerlijk concert en ik ben me helemaal niet bewust geweest van die voorbijvliegende tijd. Wat een goddelijke verschijning en wat een diepgaande klank! Deze prachtige, jonge vrouw doet u vragen stellen en dat vooral in deze oppervlakkige tijd: is dit soort MENS werkelijk het hoogste in de schepping of zijn er nog hogere regionen, waar wij niet bijkunnen? In ieder geval was dit concertgebeuren een link naar het ONEINDIGE met al zijn Schoonheid, die maar enigszins mogelijk is. Het gaf me een groot waardegevoel.
Lisa Batiashvili (born Elisabeth Batiashvili, in 1979) is a Georgianviolinist, the daughter of a violinist father and a pianist mother. Her father was her first teacher from age 4. She later studied at the Hamburg Musikhochschüle.[1] In 1995, she was a prize winner in the Sibelius Competition, and also the youngest competitor in the history of the competition, at age 16.[2]
She was one of the first of the BBC "New Generation Artists", from 1999-2001. She has collaborated in chamber music and concerto performances with cellist Alban Gerhardt and pianist Steven Osborne, both BBC New Generation Artists exactly contemporary with Batiashvili.[3][4][5][6][7] She has also worked with a later BBC New Generation Artist, Ashley Wass, in recital.[8] She has also been a soloist at the BBC Proms in 2000[9] and 2002[10][11].
In 2006, she was the soloist in the first performances in the United States (August, world premiere) and in Sweden (October, European premiere) of the violin concerto of Magnus Lindberg, which Lindberg wrote for Batiashvili.[12][13] She has recorded the Lindberg concert as part of her recording contract with Sony Classical, which she signed in 2007.[14]
Batiashvili lives in Munich with her husband, François Leleux, and their daughter.
Dimanche 18 novembre 2007 à 19h00 Jean Sibelius : Concerto pour violon À loccasion du cinquantenaire de la disparition de Jean Sibelius, le plus célèbre des compositeurs finlandais, ARTE diffuse les extraits dun concert enregistré en mai 2007 à Helsinki avec la violoniste géorgienne : Lisa Batiashvili
Toen ik nog een zeer jong meisje was en regelmatig voor de toenmalige radio zat te luisteren naar muziek, kreeg ik het in m'n hoofd om me dit lied zelf aan te leren, met geschreven begeleiding. Is zingen niet de basis voor veel aan te leren muzikaliteit? Ik deed dit zonder ooit maar één leske gekregen te hebben maar ik wist de "do"staan op de piano en vond alles, vooral die fantastische harmonie. Bij de traditionele, gehouden familiefeesten moest "ons elske" dan dat lied zingen voor alle tantes en nonkels en ze deed dit met veel gevoel voor dit prachtige lied. Kortom: het werd mijn lijflied. Het blijft me ontroeren met zijn roep naar de eeuwige gletsjers en fjorden van het noorden en..de romantiek van een grote liefde. Grieg was dan ook een grote romantieker. We zullen morgen deze hele suite kunnen beluisteren, zoals aangekondigd.
In opdracht van de Noorse regering had Ibsen een rondreis gemaakt door de Ronde Bergen om daar verhalen van het volk op te tekenen. In het dorp Vinstra schreef Ibsen de avonturen van de historische Peer Gynt uit de mond van de bergbewoners. Daar is ook het graf van Peer Gynt.
Later schreef Ibsen, aan de hand van zijn aantekeningen het toneelstuk, toen hij in Rome was. Het notitieboekje waarin de aantekeningen staan is te bezichtigen in een museum in Noorwegen Edward Grieg
Eerbetoon aan deze componisten ___________________________
MAESTRO présente cette semaine un hommage à Sibelius et Grieg Un hommage au grand compositeur finlandais Jean Sibelius, disparu il y a cinquante ans. Au programme de ce concert : la Suite Karelia de Jean Sibelius et les Suites Peer Gynt de Grieg. Christoph Poppen (photo) dirge lOrchestre symphonique de Sarrebruck.
Daarnet had ik het groot geluk deze machtige violist te kunnen beluisteren op weg met de auto Hij speelde de ²de sonate van Eugène Ysaye. Ten eerste wat een diepgaande muziek en ten tweede: wat een vertolking! Voor zoiets zet ik me op zij van de weg met het geluid van de motor af en verzink in pure aanbidding. Ik ken deze sonate reeds heel lang maar nu heb ik echt mijn hoofd gebogen en iets zeer ontroerends gehoord. Het is de muziek van het afsterven in de herfst en moet zo'n ongelooflijke violist nu ook ooit verdwijnen? Wat is het antwoord op deze eeuwige vraag: waarom? Natuurlijk leeft hij in de geschiedenis voort door zijn opnamen en zijn vele activiteiten en dit zijn prachtige geschenken voor de komende generaties in het voortdurende rollen van de tijd.
Ein Schwerpunkt seiner Arbeit ist, neben der Pflege des klassisch-romantischen Repertoires, die Interpretation der Neuen Musik. So spielte er die Uraufführungen der Violinkonzerte von James Dillon und Hans-Jürgen von Bose und das ihm gewidmete Violinkonzert von Heinz Holliger. Große Anerkennung fanden auch seine Interpretation von Werken der klassischen Moderne, so z.B. von Alban Bergs Violinkonzert oder dem "Concerto funebre" von Karl Amadeus Hartmann. Für die Einspielung der Violinkonzerte von Karol Szymanowski mit dem City of Birmingham Symphony Orchestra erhielt er den Gramophone Award. Ein spektakulärer früher Höhepunkt seiner Schallplattenkarriere ist die Aufnahme der Kreutzer-Sonate von Ludwig van Beethoven mit Malcolm Frager.
"De morgenstond heeft goud in de mond." Dit is waar want die is vol van een gezegende stilte, die men in deze tijd van hebzuchtige gejaagdheid, zo zelden vindt. Maar bij mij is die heerlijke stilte gevuld met muziek: de taal van mijn leven. Intussen zie ik mijn vingers over de toets van mijn viool glijden en zoeken naar de meest gewenste plaats. Wie of wat zou ik zijn zonder deze gezegende taal: Schubert schreef daarover een prachtig lied: "An die Musik".
Als men een muziekstuk, al of niet moeilijk, wil instuderen, moet men eerst de tekst, vingerzetting, boogstreken en wisse- lingen, rhytme enz. trachten te memoriseren. Men luistert dan best, met een geoefend oor naar enkele"groten" en tracht dat na te doen of zelfs enigszins te veranderen want iedere violist heeft zijn eigen hand en eigen houding. Men bepaalt verder het soort vibrato dat bij elke phrase best past want weer heeft iedere muzikant zijn eigen gevoel en inzichten. Dit kan lang, zeer lang duren en betekent een hele studie want men kan niet snel tevreden zijn. Soms schiet men te kort wat betreft techniek en aanvoelen want iedere persoonlijkheid is niet even rijk en rijp. Na een tijd regelmatig geoefend te hebben en dit geldt voor de meesten, kan men spreken van: memoriseren. Nadien kan men vertolken zonder belemmeringen en zijn innerlijke veruitwendigen. Velen spelen met de ogen geloken..niets kan hen storen. Deze concentratie moet totaal zijn. Guidon Kremer
Zaterdag 20 januari 2007
Violiste Hilary Hahn: een portret
Hilary Hahn werd bekend als wonderkind uit Amerika. 27 is ze nu, maar ze staat al meer dan 10 jaar op de planken met de grootste orkesten en won zelfs al een Grammy Award.
Veel grote violisten en pianisten begonnen met hun instrument voor hun vijfde levensjaar, gaven publieke concerten voor ze tien waren, en waren internationaal doorgebroken voor hun twintigste.
Meestal zit er ook nog een strenge vader of moeder achter het wonderkind, dat een hels oefenschema opgelegd krijgt. Maar dat lijkt niet nodig te zijn geweest in het geval van Hilary Hahn.
Het portret dat Benedict Mirow maakte van de toen 25-jarige violiste, geeft de indruk dat Hilary Hahn geen dressuur nodig had. Blijkbaar was ze zeer ernstig op jeugdige leeftijd. Ze bereikte al gauw een hoge maturiteit en perfectiegraad. Maar ze is daarbij spontaan, speels en bijzonder innemend gebleven.
Aan het Curtis instituut van Philadelphia kreeg ze les van Jascha Brodsky, de laatste overlevende leerling van de Belgische vioolvirtuoos Eugène Ysaye. In die zin behoort ook Hilary Hahn een beetje tot de 'Belgische vioolschool', die in de 19e en in het begin van de 20e eeuw wereldberoemd was.
We volgen de ongecompliceerde en jeugdige muzikante. Van Philadelphia naar de Berlijnse Philharmonie, waar ze Korngold speelt met Kent Nagano.
Van de Londense Abbey Road Studios, waar ze Elgar opneemt met Colin Davis, naar het gele salon in Dresden. En we eindigen in Hong Kong, waar ze Paganini's eerste vioolconcert speelt en droomt van een optreden in Vietnam.
Over vertolking gesproken...daarnet hoor ik een machtig schone vertolking van het vioolconcerto van JSibelius door . deze violiste. Zij was begeleid door het Finse Nat.Philharmonisch orkest. Als het over hun eigen componist gaat dan zijn de Finnen op hun best! Deze jonge violiste was laureaat van de Kon.Elisabethwedstrijd:2005 en we hebben ze later nog gehoord ter gelegenheid van de Nationale feestdag.
Competition is past. The winner of the 9. International Jean Sibelius Competition is Alina Pogostkin.
Morgenwijsheid ---------------- Deze gedachte schoot me te binnen een kind, tijdens zijn zeer prille jeugd, de liefde voor de muziek meegeven, is een geschenk voor het leven. Deze aanvoeling is een troost "pour les heures grises de la vie". Die liefde heeft men nodig zellfs als men mag genieten van een heerlijke menselijke affectie. Maar hoe zeldzaam is deze en hoe blijvend? Uiteindelijk staat men er gans alleen voor, zoals men trouwens geboren wordt en zoals men sterft.. Is dit een herfstgedachte en is dit een begin van "die Winterreise"? Ach Schubert! Een ander citaat schoot me te binnen: "Là où il y aSongs Articles la beauté, on troucve la mort." Baudelaire. Recordings Links
Winterreise
Ich werde euch einen Zyklus schauerlicher Lieder vorsingen. Ich bin begierig zu sehen, was ihr dazu sagt. Sie haben mich mehr angegriffen, als dies bei anderen der Fall war. Mir gefallen diese Lieder mehr als alle, und sie werden euch auch noch gefallen.