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Pour rappel contre linsolence raciste sioniste
"La condamnation dEdgar Morin pour diffamation raciale cassée"
Le Monde www.lemonde.fr vendredi 14 juillet 2006
Pour la Cour de cassation, le texte sur Israxl paru dans « Le Monde » qui avait valu au sociologue dêtre condamné en appel est « lexpression dune opinion qui relève du seul débat didées »
La Cour de cassation a annulé, mercredi 12 juillet, la condamnation pour « diffamation raciale » prononcée en 2005 contre le sociologue Edgar Morin, le député européen Sami Naïr et lécrivain Danièle Sallenave, qui avaient publié un point de vue intitulé « Israxl-Palestine : le cancer » dans Le Monde du 4 juin 2002, ainsi que contre Jean-Marie Colombani, directeur du quotidien.
Deux associations, Avocats sans frontières et France-Israxl, avaient engagé des poursuites contre le texte, visant deux passages en particulier.
« On a peine à imaginer quune nation de fugitifs, issue du peuple le plus persécuté de lhistoire de lhumanité (...) soit capable de se transformer en deux générations en peuple dominateur et sûr de lui et, à lexception dune admirable minorité, en peuple méprisant ayant satisfaction à humilier », affirmait le point de vue, ajoutant : « Les juifs dIsraxl, descendants des victimes dun apartheid nommé ghetto, ghettoïsent les Palestiniens. Les juifs, qui furent humiliés, méprisés, persécutés, humilient, méprisent, persécutent les Palestiniens. »
Le 12 mai 2004, le tribunal de Nanterre avait débouté les plaignants, estimant que les propos incriminés « ne pouvaient être appréciés isolément de la réflexion globale à laquelle procédaient les auteurs ».
Celle-ci intervenait, selon les juges, dans « une situation qui suscite légitimement le débat », et les propos visés sinséraient « dans un texte porteur dun message politique ».
Mais, le 26 mai 2005, la cour dappel de Versailles avait infirmé ce jugement. La juridiction avait notamment considéré que larticle était diffamatoire car il « imputait à lensemble des juifs dIsraxl le fait précis dhumilier les Palestiniens (...) en stigmatisant leur comportement à laune de leur histoire commune ».
Dans les jours qui avaient suivi cette condamnation, un témoignage de solidarité avec Edgar Morin avait été lancé dans Libération à linitiative de Jean-Claude Guillebaud, léditeur du sociologue, texte signé par quelque 150 personnalités et intellectuels.
La Cour de cassation annule la condamnation pour « diffamation raciale », considérant que le texte publié nétait que lexpression dune opinion.
Selon elle, « les propos poursuivis, isolés au sein dun article critiquant la politique menée par le gouvernement dIsraxl à légard des Palestiniens, nimputent aucun fait précis de nature à porter atteinte à lhonneur ou à la considération de la communauté juive dans son ensemble en raison de son appartenance à une nation ou à une religion, mais sont lexpression dune opinion qui relève du seul débat didées ».
En ce sens, la cour dappel de Versailles a, selon elle, violé la loi sur la presse du 29 juillet 1881, mais aussi larticle 10 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de lhomme sur la liberté dexpression.
Nathalie Guibert "
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