La révolution islamique vue par un expert juif argentin

Buenos Aires(IQNA)- L'écrivain, journaliste et sociologue juif argentin Pedro Brieger a qualifié l'Iran de grand pays clé de la région du Moyen Orient. xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

Selon l'Agence de Presse FARS, lors d'une interview accordée à la chaîne Télé Sor, Brieger a déclaré : "Après la victoire de la révolution islamique en 1979, l'Iran a joué un rôle essentiel dans la région."

Cet expert argentin a ajouté : "En tant qu'allié des Etats-Unis et d'Isra-l, l'Iran était considéré comme un grand pays avant la révolution, mais la victoire de la révolution islamique a eu un grand impact sur le monde arabe et musulman."

Ce professeur de sociologie de l'université de Buenos Aires a indiqué que la victoire de la révolution islamique avait mobilisé les mouvements islamiques qui ne traitaient dans le passé que des thèmes religieux pour se présenter comme des mouvements politiques.

Il a considéré la formation du Hezbollah au Liban et du Hamas en Palestine comme le résultat direct de la victoire de la révolution islamique en 1979.

Brieger a souligné : "Dès la victoire de la révolution, l'Iran a essayé de se transformer en une lumière pour orienter les mouvements islamiques."

Cet expert juif a continué : "Certes, l'Iran se trouve face à des pays arabes et musulmans aux gouvernements corrompus, despotiques et alliés des Etats-Unis et ces derniers le considère comme un pays étant en mesure de les déstabiliser par sa politique et par son idéologie."

Faisant allusion à l'intervention militaire du régime sioniste contre la bande de Gaza, Brieger a estimé que la grande alliance idéologique et politique entre Isra-l et les Etats-Unis se trouvait à l'origine de cette agression.

L'écrivain argentin a estimé que les élections du 10 février en Isra-l était un autre facteur jouant son rôle dans l'intervention contre Gaza, soulignant que le problème avait ses racines dans l'occupation des territoires de 1967 mais que les Israéliens ne voulaient pas l'accepter.