De zon brandt. Dat wordt weer gratis sauna! Dus niets beter dan een degelijke start met een lading calorietjes op de brug: chocoladekoeken en écht artisanaal stokbrood van de drijvende kruidenier! Drie keer de normale prijs, maar er is niets anders dus veel keuze hebben we niet. Behalve de muesli uit ons noodrantsoen…

Hierna de traditionele dagelijkse plonspartij van Dounia.  Ze maakt er een spelletje van om zo lang mogelijk in het water te blijven hangen. Dit is geen hond, dit is een drijvende vuilnisbak.

Vandaag verlaten we het ‘Canal du midi’. We varen richting Middellandse zee via het ‘Canal de la Robine’. Narbonne wordt onze eerste halte: water tanken en proviand inslaan om een weekje op zee te overleven. En de eerste nacht in deze haven is gratis …

We hebben negen automatische sluizen voor de boeg, in het totaal goed voor een +/- 30 meter zakken. We moeten ze zelf bedienen. ( Toch zijn deze volautomatische sluizen ook gesloten tussen 12u00 en 13u30: eten, ze dan hun boterhammetjes?)
Voor de vertrekkende huurboottoeristen (het is zondag, een nieuwe lading maakt het water onveilig!) is dit al direct dé vuurdoop. Heel wat commotie in de sluis.

Samen met de ‘Jali’, een boot uit Narbonne, dalen we vlot af. Het landschap verandert: de platanen maken terug plaats voor dor mediterraan struikgewas, grote cactussen en alle mogelijke vetplanten.
Bij de ingang van Narbonne loopt het even mis. Een toeristenboot verschijnt zonder enige aankondiging om een scherpe bocht. De ‘Jali’ wijkt snel uit naar stuurboord en verliest hierbij de hoogte van de brug uit het oog. Resultaat: veel gekraak en gerinkel van glas: de ‘parbrise’ afgebroken. Pech.

Narbonne is prachtig. Het is één van die stadjes aan de Middellandse zee waar de toeristen nog geen vat op hebben gekregen. Zeer authentiek.
Na een welverdiende, lange warme douche nestelen we ons tussen de lokale bewoners in de zeteltjes van de ‘guingette’ op de ‘Quai Victor Hugo’. Eerlijk, pretentieloos en lekker eten bij fadomuziek.

Morgen stadsbezoek, wassen, plassen en boodschappen doen.


Ce matin le soleil à l’air de chauffer plus que d’habitude ! Déjà le sauna et gratuit en prime. Cela ne nous empêche pas de prendre le déjeuner sur le pont et de profiter des pains au chocolat de l’unique épicerie fluviale. Cher bien sur, mais pas d’autre choix (situation de monopole, j’ai déjà vu ça quelque part…).

N’oublions pas la traditionnelle ballade-bain de Dounia, dont nous avons toutes les peines du monde à sortir de l’eau. C’est vrai qu’elle y est bien.

Aujourd’hui nous quittons le Canal du Midi et empruntons le ‘Canal de Jonction’ qui plus loin devient le ‘Canal de la Robine’ nous conduisant à Port la Nouvelle en passant par Narbonne, étape obligée. C’est ici que nous rechargeons batteries et tank à eau douce.
En neuf écluses nous descendons d’environ 30m. Pour la première fois nous les manierons nous-même car elles sont automatiques. Ici il faut pousser sur des boutons ; Ce qui nous change des ‘tirettes’ des canaux du nord. Ce qui ne change pas, c’est ‘le repos de midi’. Même pour les écluses automatiques, de 12h00 à 13h30 repos. (qu’aique fois que je’m fââtiguerais…)

Nous sommes dimanche et une nouvelle ‘vague’ de bateau de location est à l’attaque. Dans l’écluse montante que nous attendons, c’est le chaos le plus complet. Tout le monde s’engueule, les amarres s’entre croisent et même passent l’éclusée dans l’eau au lieu de sur la bitte d’amarrage. Ca promet pour la suite.

Ensemble avec le ‘Jali’, originaire de Narbonne, nous descendrons sans encombre.
Au fur et à mesure le paysage du Canal du Midi cède la place à une végétation de plante grasse et les platanes sont remplacés par les ‘pin parasol’.

Un petit bémol, en arrivant à Narbonne ville, un bateau passager non annoncé fait faire une embardée au Jali qui abîmera une partie de son pare-brise sous un pont.

Pour le reste Narbonne n’a pas encore été envahie par le tourisme et reste une ville authentique.
Ce soir nous dînons dans une guinguette sur le quai Victor Hugo. Délicieux, sans prétention avec de la musique douce. Bref un régal.

Demain visite de Narbonne, nettoyage et avitaillement.

Canal du Midi. Een prachtige waterloop die onder eeuwenoude platanen door de vlakte van Toulouse steeds hoger de Pyreneeën in kronkelt. Overal wijngaarden. Schitterende 17de eeuwse constructies: perfect halfronde bruggetjes, smalle aquaducten, minutieus aangelegde kanalen over de parallel lopende l’Aude, ovalen sluizen en tunneltjes. Architectuur van topniveau. Weelderige natuur.

MAAR

Canal du Midi. Veel huurboten. Toeristen die nooit eerder met een boot gevaren hebben en denken dat ze een botsauto besturen. Wat een catastrofe! Volle gas vooruit of volle gas achteruit. Iets anders kennen ze niet. Pfffff. Wij hebben ze ‘boemboem boten’ gedoopt…
Afgestompte, arrogante, en pretentieuze sluiswachters die onnodige risico’s nemen. Die zonder te wachten tot we deftig aangemeerd zijn de sluisdeuren volle bak opendraaien. Ik, de matroos die steeds vooraan op de brug staat, heb nog nooit zoveel watervallen over mij gehad. En ondertussen moet onze 16tonner stabiel blijven. Ze lijken het nog plezant te vinden!

Niet leuk. Totaal onverantwoord. Een open brief aan VNF waard.



Quelle définition pour ‘Canal du Midi’ ? Canal sinueux régulièrement recouvert de platanes ancestraux grimpant dans les Pyrénées pour se terminer à Toulouse (Oh Toulouse…). Au-delà la rivière change de nom pour devenir la Garonne.
C’est en parcourrant la région que l’on peut seulement et enfin fixer les images que nous ont proposées par tant de chanteur de ‘charme’ ; Ms. Brel, Brassens, Nougaro, Dassin et les autres.
Partout l’on voit des vignes en pleine floraison, de merveilleuses constructions du 17ième, de petits ponts superbement arrondis, étroits aqueducs, tunnels et écluses ovales. Bref architecture grandiose et nature encore préservée.

Mais, et oui il y un (des) mais !

Tout d’abord le tourisme de location de bateau sans permis. Quelle magnifique invention. Imaginez-vous sur la route croisant des conducteurs sortant du garage et n’ayant JAMAIS mis les pieds dans une auto. Quelle catastrophe s’en serait.
Et bien en bateau c’est pareil ; le nouveau ‘conducteur’ car c’est bien de cela qu’il s’agit, ne sait même pas ce qu’est une hélice et donc les réactions qu’aura le bateau en marche avant et en marche arrière. Le nouveau conducteur ne connaît que trois positions de la manette de commande moteur ; en avant toute, stop et en arrière toute.
Certainement que certaines sociétés de locations expliquent les maniements, mais pour la suite ‘on s’en f…’ , pour eux ‘leurs’ bateaux sont suffisamment protégés ; après nous les mouches…
Nous avons fini par les nommer ‘Les Boum Boats’. C’est joli, non ?

Ensuite il y a CERTAINS éclusiers… Nous ne savons pas s’ils sont saisonniers ou non mais le maniement de leurs écluses et tout bonnement scandaleux.
Jutta à l’avant de Majari à été aspergée, à plusieurs reprises, par l’eau sortant des vannes totalement ouvertes dès le début de la procédure de montée. Ceci impliquant aussi des mouvements du bateau difficilement contrôlables et bien sur des coups au liston (partie extérieure logeant le périmètre du bateau) avant. De ça ils s’en moquent. Ce n’est pas leur bateau. Que diraient-ils si nous griffions leurs voitures…

C’est digne d’une lettre ouverte aux VNF.