06/08/07 - 07/08/07 Canal de la Robine : Narbonne - Port la Nouvelle
De volgende dagen willen we op zee doorbrengen. Dolce far niente, behalve bruinen en genieten! Daarom gebruiken we onze stop in Narbonne om naast een stadsbezoek ook water en elektriciteit op te slaan, de was en de plas te doen én het belangrijkste: de plaatselijke grande surface te verrijken. Jacques is eventjes 3x heen en weer gelopen om flessen water! Om van het eten nog te zwijgen. Zelfs wanneer Jacques zijn navigatie berekeningen niet 100% zijn en we richting Lybië varen, dan nog kunnen we even verder
zelfs een lading bootvluchtelingen zijn welkom!
In Frankrijk krijg je tot 100 euro boete als je je vierpoot zijn hondendrol vergeet op te rapen. Vandaar mijn systematisch plunderen van alle toutoutnet stands op de Quai Victor Hugo. Met een 60tal zakjes in voorraad kan Dounia haar darmen weer de vrije loop ( 3x/dag a.u.b.!) laten.
In de late namiddag verlaten we de stad. Het is zwaar bewolkt. Er wacht ons een serieus onweer! Het Canal de la Robine brengt ons tot aan zee! De waterstand is zeer laag. Niet vreemd dat we de bodem met onze schroeven omwoelen. Langzaam varen is de boodschap, op één motor, kwestie van al de vuiligheid onder ons niet te moeten zien.
De uitlopers van de Pyreneeën vervagen. Uitgestrekte moerassen en later ook zoutmeren verschijnen aan weerszijde van de dunne landstrook. Prachtig en desolaat. Het einde van de wereld.
Plots volgt een meeuw de boot. Ze wordt beloond met een stukje baguette à lancienne
Een meeuw
dus de zee nadert!
s Avonds meren we in de gietende regen aan middenin de wildernis bij de sluis Ste Lucie, naast een ruïne: de laatste halte voor de zee!
Nous passerons les jours à venir en Méditerranée. Dolce far niente, se la couler douce et surtout profiter de ne rien faire. Cest pourquoi larrêt à Narbonne en dehors dune visite nous permet de faire le plein deau douce, délectricité bien que maintenant tout fonctionne à merveille de victuailles et surtout pour Jutta, et là cest son grand plaisir, la lessive et le grand nettoyage de Majari. Jen profiterai pour me taper trois fois la navette bateau grand magasin pour faire le plein de bouteilles deau. Toujours de leau
Les baudets, ça aime leau ?
La France devient propre. En toutou cas elle fait un effort pour procurer aux propriétaires de la race canine un maximum de plaines popo et aussi des distributeurs de sac permettant de ne plus oublier les oublis
sinon cest 100 et là on ne rigole plus.
Pour le cas ou certaines communes nen seraient pas équipées, Jutta dévalise quelques distributeurs du Quai Victor Hugo. Cest pour la bonne cause, et de toute façon ils (les sacs) resteront en France.
Cest tard dans laprès-midi que nous quittons Narbonne. Sous un ciel chargé et bas nous rejoignions le Canal de la Robine qui nous mène à la Méditerranée. Manifestement ce canal nest pas fort employé car le mètre cinquante promis nest pas au rendez-vous. Bien souvent nous remuons la (m
) vase et débitons du bois dentre deux eaux. Dailleurs nous coupons un moteur afin de ne pas absorber trop deau et remonter ce quon na pas envie de voir.
Les Pyrénées seffacent dans le lointain. Nous serpentons entre les étangs salins, dont certains sont à sec et autres marais.
Des cavaliers parcourent ces paysages désolés et magnifiques. On dirait des Cow-boys à la recherche de la terre promise
Soudain une mouette. Cest bon signe, la mer nest pas loin. Bientôt Port La Nouvelle. Mais le ciel se noirci et la vent se fâche. Ce sera donc pour demain.
Nous passons la nuit à quelque 300m en amont de la dernière écluse ; lécluse Ste Lucie. Une écluse automatisée (encore des boutons
) et une maison déclusier en ruine. Cest tout ce qui reste dun lieu qui autrefois devait être tout un symbole. La limite de deux mondes ; la mer et la terre.
07-08-2007 om 00:00
geschreven door Jutta 
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