Hussein Radjab
quelle que soit la longueur de la journée, le soleil finit par se coucher
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  • Nkurunziza à Bruxelles
  • Projet du Code électoral, certains parlementaires se réjouissent et les autres divisés
  • Les attentats contre les membres des partis politiques de l’opposition
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    28-10-2009
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    Par Nzobambona Victor  
     Le 28 octobre 09

    Artificiel et léger

    Un homme sous détecteur des métaux
    D’abord pour entrer dans la salle de conférence, c’était pire qu’à Zaventem pour aller aux USA. Une fouille systématique avec détecteur d’armes etc. De mémoire de Burundais de la diaspora c’était du jamais vu. Des policiers en tenue, en civil, grouillaient partout. Certains étaient nerveux. De fait, les services de la présidence avaient indiqué que "le président burundais était en danger à Bruxelles !" Et les Belges ont pris au sérieux l’avertissement.

    C’est un président qui a peur qui a finalement rencontré les Burundais, avec une heure de retard, justement à cause des files nées desdites fouilles. Et un monsieur du protocole, sourire en coin a tout de suite indiqué la couleur : "nta guterana amajambo". Comprenez : pas de question gênante.

    Quand le président a parlé, c’était un discours pour parler des "réalisations". A l’écouter, au Burundi tout baigne, tout se reconstruit, tout est beau. La corruption, les assassinats, les problèmes de partis politiques empêchés de tenir des réunions, le cas de Radjabu en prison, l’assassinat d’Ernest Manirumva, les progrès dans l’enquête sur Falcon, les problèmes de la REGIDESO avec le ministre de tutelle, rien de tout ça. Des problèmes concrets qui assaillent les Burundais le président n’en évoquera aucun.

    Il parle des "faranga zinakuya nyingi" (les sous tombent) en évoquant les 2 millions d’Euros promis par la Belgique (en "oubliant" qu’ils seront donnés au PNUD pour les élections), à l’évocation de ces deux millions, les courtisans ont lancé une salve d’applaudissement. Les Burundais de Bruxelles ont eu bien sûr droit à la fable sur l’avocat solution à la misère économique burundaise, remède de tous les maux et gage de la beauté présidentielle : "turi beza kuko twisiga amavuta avuye mu mavoka" (je suis beau parce que je met sur mon visage l’huile issue de l’avocat) Et les courtisans de lancer des applaudissements nourris. Et puis il ya eu une séance vidéo où, entre autres, plusieurs minutes étaient consacrées aux talents footballistiques du président et, ce qui était marrant, lorsque le président marquait un but, les courtisans lançaient des applaudissements…

    Un micro "sauteur"

    Le clou de la comédie a été la séance des questions. Des personnes avaient été au préalable choisies pour poser des pseudos questions. Là encore, aucune question gênante. Les Burundais ont eu droit à expérimenter un micro intelligent. En effet, le micro dans les mains d’un jeune CNDD-FDD, très connu, sautait des doigts levés dans la salle et tombait par "hasard" sur quelqu’un avec une "belle" question. Le micro "sauteur" évitait soigneusement le coin du groupe des partisans de l’Honorable Radjabu, qui ont demandé en vain la parole. La pièce de théâtre, mal jouée, s’est terminée par une prière sous les huées. Certains regrettaient déjà d’avoir perdu leur temps. "C’est quoi ce président qui a peur des questions de ses citoyens ?" entendait-on dans la salle.

    Les courtisans et tous les autres prédateurs qui grouillent autour du président, eux affichaient un sourire de vainqueur. Pour avoir refusé la parole à des personnes qui avaient des véritables questions, ils pensent avoir réussi la séance d’infantilisation. Effectivement, le président n’a répondu à aucune question qui préoccupe réellement les Burundais, puisqu’elle n’a pas été posée. Voilà la démocratie.

    Nkuruziza a laissé à Bruxelles l’image d’un président qui a peur de ses propres citoyens, dont certains l’ont élu. Il a laissé l’image d’un président déconnecté, qui croit que le voir marquer un but dans une vidéo fait de lui un héros du développement.

    Il a été remarqué aussi que c’est un chef d’Etat très bien "protégée" par une nouée de prédateurs et courtisans qui dressent un bouclier entre lui et les citoyens. Mais plus grave : il est apparu comme un président léger et artificiel, qui fait tout pour éviter les questions essentielles.

     


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    28-10-2009, 22:12 geschreven door UPD  
    23-08-2009
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    Projet du Code électoral, certains parlementaires se réjouissent et les autres divisés
     Le 21 août 09

    Le projet du code électoral est enfin arrivé à l’Assemblée nationale. Le président de cette institution a présenté le projet à la Commission justice et droits de l’homme. L’honorable Pie Ntavyohanyuma a demandé aux députés d’analyser rapidement ce projet et de présenter des amendements à la commission justice et droits de l’homme.

    Certains partis politiques de l’opposition se réjouissent et certains députés affirment être optimistes, une entente sur les amendements à apporter au projet du code électoral pourrait être trouvée.

    Un autre groupe de députés n’est pas satisfait de la procédure du président de l’Assemblée nationale. Ils estiment que le projet aurait dû être confié à la commission politique de cette institution. Signalons que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) n’attend que les textes réglementant les élections pour commencer entièrement son travail.

    Les partis Frodebu et Cndd saluent cette étape et ont de l’espoir que les nouveaux textes électoraux vont répondre aux attentes des différents partenaires politiques. Toutefois, le président du Cndd déplore que les frais de caution des candidats aux élections aient été revus à la hausse c'est-à-dire 15 millions au lieu 3 millions de francs burundais pour un candidat président de la République et 1 million au lieu de 200 000 francs burundais pour les listes des députés et sénateurs.
    "Cela est une forme d’exclusion des candidats potentiels", déplore-t-il avant de proposer que cette mesure soit modifiée avant la tenue des prochaines élections.

     


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    23-08-2009, 02:45 geschreven door UPD  
    14-08-2009
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    Depuis le vendredi 27 avril 2007, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU croupit dans la prison centrale de Bujumbura (Mpimba) où il est déjà condamné deux fois par la Cour Suprême du Burundi, à treize ans de servitude pénale pour "atteinte à la sureté intérieure de l’Etat" et "Outrage à Chef de l’Etat". L’emprisonnement de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, ancien patron et idéologue du parti au pouvoir, ne répond à aucune disposition légale connue dans le Droit positif burundais. De l’avis de plusieurs observateurs nationaux et internationaux qui suivent de près le procès de cette figure de proue de l’ancienne rébellion du Cndd-Fdd et incontestable artisan de sa victoire aux élections locales et générales de 2005, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU est plutôt victime d’une conspiration savamment orchestrée par certains généraux issus de l’ancienne rébellion du Cndd-Fdd en quête de puissance et de pouvoir sans partage, qui ont malheureusement affaiblit et plongé dans l’eau leur parti politique, à cause tout simplement des calculs politico-électoralistes visant 2010, s’avérant aujourd’hui très erronés.

    Au delà de cette injustice qui frappe toujours l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU et ses codétenus, il convient aujourd’hui de voir si ce jeune leader politique, charismatique et très soutenu au Burundi, a-t-il encore un avenir politique dans ce pays ? Il nous semble que oui. En effet, nous vous proposons dans les lignes qui suivent, les cinq scénarios encore possibles de l’avenir politique de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU au Burundi.

    Certes, compte tenu des ambitions personnelles et présidentielles de certains de ses détracteurs et architectes de son emprisonnement, il n’est pas du tout certain que l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU va retrouver sa liberté, avant les prochaines élections de 2010. Mais, supposons que le Président Pierre NKURUNZIZA décide de l’amnistier avant ces élections, car lui, et lui seul est aujourd’hui capable de le faire, en le déclarant officiellement par un décret ou en donnant l’ordre à la Cour Suprême de gérer ce dossier sans passion ni manipulation politique. Dans ce cas de figure, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU aurait deux possibilités : rester dans les rangs du Cndd-Fdd ou s’enrôler dans un autre parti, comme l’UPD-ZIGAMIBANGA où il compte des centaines, voire des milliers des sympathisants.

    En restant au Cndd-Fdd, ce qui n’est pas pour l’instant envisageable, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU apporterait une véritable bouffée d’oxygène à ce parti qui sombre du jour au jour dans l’impopularité au sein de l’opinion nationale et internationale, et qui selon certaines sources indépendantes mais non encore confirmées officiellement, même le Président Pierre NKURUNZIZA serait aujourd’hui déçu par les prestations des dirigeants de ce parti qui n’arrivent plus à mobiliser beaucoup de membres sur le terrain politique, comme en 2005. Ce qui présage déjà une douche froide lors des prochaines élections. En réalité, avec l’emprisonnement de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, le Cndd-Fdd est comme un jeune homme indiscipliné désavoué par son père et qui erre toute la journée dans la cité, sans connaitre sa destination, alors que les autres s’organisent constamment pour savoir où ils vont et quels moyens vont-ils utiliser pour arriver à leur point d’arrivée. Le réalisme politique de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, son efficacité sur terrain et sa diplomatie extraordinaire pour mobiliser les « amis » du parti, seraient d’une importance capitale pour réanimer le Cndd-Fdd, avant une autre série des victoires électorales en 2010.
    Malheureusement, depuis le congrès de la rupture, tenu en février 2007 à Ngozi, les dirigeants du Cndd-Fdd, depuis le sommet à la base, se concertent régulièrement pour entretenir l’assassinat politique et moral de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, obtenu par son maintien en prison, pour répondre uniquement à des calculs mesquins, politiciens et électoralistes. Mais en vain.

    Sur un autre point, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU peut sortir de la prison et adhérer à un autre parti politique, comme l’UPD-ZIGAMIBANGA qui ne cesse de confirmer sa force et sa détermination pour gagner démocratiquement les prochaines élections, à tous les niveaux, depuis les collinaires jusqu’aux présidentielles. Là, les dés seraient effectivement lancés. En s’impliquant personnellement dans la campagne de l’UPD-ZIGAMIBANGA, un parti que l’on lui attribue à tort ou à raison, il n ya aucun doute que l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU permettrait à ce parti de faire carton plein en 2010. En effet, ils sont des milliers et des milliers de burundais, éparpillés dans les quatre coins du Burundi (et du monde entier) qui seraient déjà prêt à lui suivre, partout où il pourrait aller, pour continuer sa bataille politique, violente ou pacifique, même si nombreux burundais ne veulent plus la guerre dans ce pays. Aucun citoyen responsable ne pourrait aujourd’hui investir dans la guerre. Non seulement il serait vite désavoué par le reste de la population, mais aussi, il s’agit d’une guerre perdue d’avance, car il ne mobiliserait pas beaucoup de combattants. En entrant donc officiellement dans l’UPD-ZIGAMIBANGA, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU ferait de 2010, une simple promenade de santé pour signer une bonne revanche contre ses détracteurs qui l’emprisonnent toujours sans raisons juridiques convaincants, uniquement pour des motifs politiciens !

    L’Honorable Radjabu et l’ex président Domitien Ndayizeye
    S’agissant du troisième point, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU peut sortir de la prison et rester sur place, sans s’afficher ouvertement derrière tel ou tel autre parti. Ca serait une perte énorme pour le Burundi. Aujourd’hui, sauf peut être le Cndd-Fdd et sa cavalière du jour, l’Uprona Buyoyiste de Kumugumya, aucun autre parti politique ne pourrait se passer des services de l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU. Actuellement même en prison, il est selon plusieurs sources proches de la Prison Centrale de Bujumbura (Mpimba), toujours consultés par les hommes politiques burundais, du Cndd-Fdd comme ceux des autres partis politiques agréés au Burundi, pour la simple raison qu’il est parmi les rares personnalités de ce pays, capables de jouer les sapeurs pompiers en cas d’incendie ou de médiateur en cas de conflit ouvert entre deux ou plusieurs partis politiques, ou même entre individus-clés de ce régime. L’Honorable El Hadj Hussein RADJABU n’a rien perdu de son influence et de sa popularité dans le pays, en dépit de ces années d’emprisonnement abusif, politique et prolongé. Il pourrait vivre simplement de ces consultations et profiter de ses économies pour investir dans des affaires diversifiées au pays, une autre façon de contribuer dans sa marche vers le développement et le modernisme.

    En quatrième point, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU peut sortir de la prison et partir vivre à l’étranger pour se ressourcer davantage, nouer des contacts et prendre un peu de repos pour voir ses enfants, ses parentés et discuter librement avec ses amis éparpillés dans les quatre coins de la planète. Mais ce qui est certain, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU ne ferait pas du tout très longtemps à l’extérieur. Son chez-soi se trouve au Burundi, son pays natal et la terre de ses ancêtres. On peut tout lui voler, mais jamais sa qualité de burundais ne pourra pas lui être prise. Avec l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU contraint de vivre à l’étranger, le pouvoir de Bujumbura, dans son contexte actuel, serait plus malheureux et battu diplomatiquement sur toute la ligne. En effet, il est la seule personnalité politique burundaise, à cette heure, qui connait le mieux le Cndd-Fdd et son système, le seul capable de déceler avec précision les forces et les faiblesses de ce système, le seul qui est en mesure de lui mettre pacifiquement à la touche et rentrer directement aux vestiaires, en utilisant des arguments cohérents, clairs et avec des preuves à l’appui, sur les manières de ce pouvoir, ses agissements très peu orthodoxes et où il pourrait encaisser un coup politiquement mortel.

    Le dernier point concerne le cas où l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU serait maintenu en prison, jusqu’à la fin des prochaines élections. Ca serait une erreur politique et judiciaire du Cndd-Fdd en général et du Président Pierre NKURUNZIZA et ses principaux lieutenants en particulier. En effet, tous les magistrats de la Cour Suprême, certains responsables du Service National de Renseignements, quelques cadres de la présidence de la République, tout ce monde en privé, reconnaisse que le dossier emprisonnant l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU est vide. Ils savent que ce citoyen burundais est victime de la puissance démesurée du pouvoir en place à Bujumbura. Mais ils oublient que maintenir l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU en prison, c’est entretenir constamment sa bonne santé politique et prouver par ce coup que le Cndd-Fdd est un parti à boycotter, un parti qui n’hésite même pas à coffrer celui qui était, avant son emprisonnement, le cœur, le cerveau et les poumons du parti au pouvoir. Aujourd’hui, politiquement, l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, aux yeux de nombreux burundais non membres du Cndd-Fdd, il est devenu politiquement propre, lavé de tous les crimes et manquements que l’opinion nationale et internationale lui avait collé, à tort ou à raison. Vaut mieux l’avoir à ses cotés, au lieu de l’envoyer vivoter en prison. Certains dirigeants du Cndd-Fdd et du pays l’ont-ils déjà constaté? Peut être. Sinon, les prochaines élections de 2010 seront une preuve par neuf de cette véritable réalité politique au Burundi qui confirme que la mauvaise santé politique du Cndd-Fdd est le résultat de ce montage grotesque et ridicule concocté contre l’Honorable El Hadj Hussein RADJABU, uniquement pour l’écarter des prochaines consultations électorales de 2010. Qui vivra verra !

     


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    14-08-2009, 23:13 geschreven door UPD  
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Les attentats contre les membres des partis politiques de l’opposition
    Klik op de afbeelding om de link te volgen Les membres des partis politiques de l’opposition continuent à être la cible des attentats par des hommes armés de fusils. Ces derniers temps, parallèlement au processus de désarmement de la population, on assiste à un mouvement inverse de réarmement de cette dernière par le Service National des Renseignements. Plusieurs cas du genre sont signalés dans tous les coins du pays. Des assassinats ciblés s’observent presque partout dans le pays et, la société civile, les média et les partis politiques ne cessent de le dénoncer.

    Ce mardi 16 juin 2009 vers 20h30, dans la commune de Ngozi quartier Kinyami, un homme armé d’un fusil accompagné de trois autres armés de coupe-coupe se sont introduits dans le domicile de Mr Harahagazwe Jean Marie, Représentant provincial du cercle des jeunes (IMURIKIZI) du parti UPD-Zigamibanga. Ces assassins ont prié aux occupants de la maison de mettre les mains en l’air mais, le veilleur de la maison lui a sauté dessus, lui a arraché le fusil et l’a tué. Au même moment, les autres ont pris fuite. Soudainement, l’administrateur de la commune Ngozi est arrivé sur les lieux et a transporté cette victime non identifiée vers l’hôpital de Ngozi. Ces assassins qui ont pu prendre le large n’ont pas jusqu’ici été appréhendés, ce qui laisse présager que ce sont des gens des environs.

    Très récemment, les autorités administratives du pays taxaient à tort ou à raison le parti UPD d’organiser des malfaiteurs pour attenter à la sécurité de l’Etat. Invraisemblablement, ce sont les membres de ce parti qui subissent chaque jour des harcèlements visant à les empêcher de s’épanouir à l’instar du parti au pouvoir. Décidément, les armes qui circulent à travers tout le pays visent l’intimidation des membres des partis politiques de l’opposition et sèment la terreur et le désordre, créant ainsi un climat susceptible de saboter les élections de 2010.

    Vers la fin de l’année 2007, est atterri à l’aéroport international de Bujumbura un avion soudanais qui transportait des armes à destination de la Présidence de la République, si du moins on croit à nos sources. En effet, le déchargement a été assuré par la garde présidentielle au moment où tout le personnel de l’aéroport avait été contraint de plier bagage et vider les lieux afin de faciliter la dissimulation de ces armes. Contacté à ce sujet, le Porte-parole du Président de la république, Mr Hatungimana Léonidas a révélé que c’était des ordinateurs commandés par la présidence. Tout le monde s’est posé la question de savoir pourquoi on doit chasser le personnel de l’aéroport pour décharger les ordinateurs ? QUID !

    Selon des sources concordantes, la police présidentielle aurait déjà distribué ces armes aux démobilisés proches du parti CNDD-FDD pour ôter la vie aux leaders des partis politiques de l’opposition. Les mêmes sources indiquent que ce sont ces armes en circulation qui seraient utilisées pour divers meurtres qui s’observent dans tout le pays. Ce qui devient absurde, c’est la facilité avec laquelle le gouvernement qualifie ces forfaits de cas de vol, alors que chaque fois après le crime, ces malfaiteurs n’emportent aucun objet matériel. Le mois dernier, la population de Muyinga dénonçait les actions menées par les jeunes du parti au pouvoir dans ce que l’administration qualifie de sport de masse. On peut se demander quel type de sport au monde est pratiqué par des civils avec des grenades à la main ? La même population ne cesse de décrier des caches d’armes qui seraient dans différentes zones de cette commune, mais l’administration semble peu préoccupée par ces lamentations.

    Notre rédaction lance un appel vibrant à ces malfaiteurs que plus on est utilisé par les hommes politiques dans ces assassinats ignobles, plus on est à son tour lynché pour effacer toute trace pouvant les démasquer. Les cas de Messieurs, Maregarege, Bienvenu, le capitaine Pacifique Ndikuriyo et d’autres devraient leur servir de leçon. Peut-on construire une nation sur le sang de ses sujets ? Que les concepteurs de ce plan sachent que tôt ou tard, le bon Dieu finira par venger ces innocents. AMARASO ARAHUMA !!!

     


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    14-08-2009, 23:11 geschreven door UPD  
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    25 juin 09

    Mr Chauvineau Mugwengezo
    Le ministère de l’Intérieur vient d’avertir l’UPD-Zigamibanga contre ses actes visant à inciter la population à la haine et à la révolte. Une démarche considérée comme un signe avant-coureur à son exclusion au moment où les esprits plongent déjà dans la période électorale.

    Chauvineau Mugwengezo, porte-parole de l'UPD-Zigamibanga est catégorique: "Nous sommes au courant d’un plan visant à exclure notre parti de la course aux élections de 2010." Il l'a affirmé au cours d'une conférence de presse, le 9 juin 2009, à la permanence dudit parti.

    Trois jours avant, le cabinet du ministre de l'Intérieur et du Développement Communal, avait écrit à l'UPD-Zigamibanga pour lui signifier ses agissements dans les provinces de Bubanza, Kirundo, Karuzi, Makamba et Gitega : "[…] Les rapports à notre dispositions nous renseignent sur l’organisation, par votre parti, d’une association de malfaiteurs pour attenter à la sécurité de la population avant, pendant et après les élections."

    Ce que Chauvineau Mugwengezo réfute énergiquement : "C’est impossible ! Par ailleurs, nous sommes le seul parti au Burundi qui mentionne explicitement le mot paix dans son appellation. Nous oeuvrons donc pour que tous les Burundais vivent et travaillent paisiblement." La même correspondance fait état d’une cassette vidéo de l’UPD-Zigamibanga dont le contenu divise les populations des provinces de l’Est du pays et de la Mairie de Bujumbura. A ce sujet, le porte-parole de l’UPD-Zigamibanga défie toute personne qui prouverait l’existence de ce document : "[…] Elle est fictive puisque nous ne la connaissons même pas à la direction du parti !"

    Pour lui, le ministre de l’Intérieur n’est qu’un tremplin du parti CNDD-FDD qui cherche à exclure les partis de l’opposition de la course électorale ou à retarder les élections de 2010 : "Qu’ils sachent que nous avançons inéluctablement vers une victoire paisible de notre parti aux prochaines échéances politiques." Approché pour plus de précisions, le ministre ayant le contrôle des partis politiques dans ses attributions, met en garde tous les autres partis politiques.

    Edouard Nduwimana, ministre de l’Intérieur: "Si l’UPD continue, il sera rayé"

    Mr Edouard Nduwimana
    Vous avez adressé une correspondance au parti UPD Zigamibanga pour lui signifier l’existence d’une cassette vidéo semant la discorde au sein de la population. Pourriez-vous nous dire le contenu de cette cassette vidéo ?
    C’est vrai nous avons adressé cette correspondance au parti UPD Zigamibanga pour lui signifier qu’il travaille en cachette alors qu’il est agréé. Nous avons également souligné que ce parti est de mèche avec une association des malfaiteurs. Nous avons des preuves de ce que nous avançons. Nous avons aussi parlé de cette cassette vidéo qui est en train de circuler dans les provinces de l’Est et en Mairie de Bujumbura. Cette cassette contient des enseignements divisionnistes qui font reculer le Burundi. Elle sera mise à la disposition de la justice en cas de besoin. Pour le moment nous nous gardons de révéler son contenu. Nous avons simplement averti le parti concerné. Mais s’il persiste, nous allons saisir la chambre judiciaire de la Cour Suprême. C’est à ce moment que vous saurez le contenu de cette cassette et des détails sur l’existence des associations de ces malfaiteurs instigués par ce parti.

    Une certaine opinion affirme que toutes ces manœuvres visent à rayer l’UPD de la liste des partis pou l’empêcher de participer aux prochaines élections. Qu’en dites-vous ?
    Ceux qui répandent de telles rumeurs auraient un agenda caché. Au Burundi, nous avons 43 partis politiques agréés. Je ne pense pas que l’UPD soit le parti le plus redoutable dans ce pays car les Burundais sont au courant de l’effectif de ses militants. C’est absurde de penser qu’on peut empêcher ce seul parti de participer aux élections. Néanmoins, si ce parti continue à violer la loi, il sera évidemment rayé de la liste des autres partis politiques. Ils sont avertis d’avance et nous le répétons, s’ils ne veulent pas changer, ils seront mis à la porte.

    Les principaux partis de l’opposition disent que le parti présidentiel s’appuie sur le ministre de l’Intérieur pour les museler. Quel est votre commentaire ?
    Nous sommes au courant de ces accusations. Il est facile de pointer du doigt le ministre de l’Intérieur surtout quand il est du parti au pouvoir. En ce qui nous concerne, c’est pourtant l’intérêt de la nation et le respect de la loi qui doivent primer sur tout autre considération. De plus, il est surprenant que trois ou quatre partis soient les seuls à s’agiter toujours. Cela montre qu’ils ont des problèmes internes.

    Un mot pour tranquilliser les partis de l’opposition, les étrangers vivant au Burundi et tous les citoyens pendant cette période d’avant les élections.
    Que les partis politiques se rassurent. Le ministère de l’Intérieur n’a l’intention de malmener aucun parti. Notre souhait est qu’ils travaillent en se conformant à la loi. La population burundaise doit savoir que la maison ne brûle pas. Qu’elle reste tranquille. Les activités des partis se déroulent normalement. Quelques petits problèmes peuvent surgir mais cela ne pourrait inquiéter. Nous lui demandons seulement d’avoir un esprit de discernement. Aux responsables des partis politiques, nous leur exhortons à des discours constructifs. Nous tranquillisons tout le monde, les élections vont bien se dérouler. D’ailleurs ce n’est pas pour la première fois que les Burundais participent aux élections, ils en ont une expérience positive.

    Vers l’ouverture de la boîte de Pandore...

    La suspension des activités du Parti UPD- Zigamibanga, ou tout autre parti de l’opposition, signifierait la volonté d’exclusion d’un adversaire considéré comme redoutable de la course électorale de 2010.
    Le détenteur du pouvoir ferait fi de la règle démocratique qui consiste à accepter la possibilité de l’alternance politique. Une telle attitude serait contre productive à plusieurs égards. Elle serait dommageable pour l’image du parti au pouvoir. Et partant, pour l’image de marque du pays. L’aide bilatérale et multilatérale que le Burundi reçoit serait revue à la baisse pour cause de déni démocratique. L’édification d’un Etat de droit est une conditionnalité pour les différents partenaires du Burundi.
    Deux comportements des acteurs politiques pourraient conduire le Burundi à reproduire le syndrome kenyan. D’une part, le parti CNDD-FDD adopte le principe machiavélique à savoir que la fin justifie les moyens. En ce cas, la perte du combat électoral de demain ne serait pas dans le champ des possibles politiques, envisagé par le parti au pouvoir. D’où l’utilisation de tous les moyens pour gagner. De l’autre, certains partis politiques de l’opposition refusent d’accepter les résultats électoraux jugés frauduleux. La nouvelle de la victoire électorale du parti CNDD-FDD ouvrirait alors la boîte de Pandore. Des militants du parti gagnant et ceux des partis perdants en viendraient aux mains. De surcroît, certains partis comme le FRODEBU et le MSD comptent parmi leurs rangs des ex-démobilisés des FNL. La violence symbolique ou la guerre des mots dégénérerait ainsi en violence physique. Et la machine de mort serait de nouveau mise en branle au Burundi.

     par Didier Bukuru
    Dieudonné Hakizimana
    Guibert Mbonimpa

     


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    14-08-2009, 23:04 geschreven door UPD  
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    14-08-2009, 12:59 geschreven door UPD  
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