La mendicité sur le réseau STIB interdite par une ordonnance
L'initiative de la STIB d'inviter ses usagers à ne pas encourager la mendicité dans le métro relève d'une ordonnance prise par le parlement régional en 2007 pour interdire ce type de démarche passible d'une amende de 84 euros, a indiqué jeudi la ministre bruxelloise du Transport, devant les députés bruxellois réunis en séance plénière. Cette même ordonnance prévoit d'ailleurs la possibilité d'infliger une amende de 84 euros, a-t-elle ajouté.
La ministre était interrogée, à l'heure des questions d'actualité par Michel Colson (MR), Céline Delforge (Ecolo), Olivia P'Tito et Nadia El Yousfi (PS), particuièrement remontés, certains sur la forme, d'autres sur le fond, contre l'initiative de la STIB d'inviter les usagers à ne pas encourager la mendicité dans le métro en donnant de l'argent aux mendiants dans ses installations.
Dans sa réponse lue par le secrétaire d'Etat à la Mobilité Bruno De Lille, la ministre Grouwels, absente mercredi, a rappelé aux députés que la mendicité sur le réseau de la STIB avait été interdite dans une ordonnancé votée par les députés bruxellois en 2007. En vertu de ce texte, elle est est passible d'une amende administrative de 84 euros.
A la question posée du niveau hiérarchique à la base de l'initiative de la STIB, Brigitte Grouwels a précisé que la communication avait ét mise au point à la demande de la direction du département "métro" de la société "qui n'a pas besoin de demander l'aval de qui que ce soit lorsqu'il s'agit de demander aux usagers de ne pas encourager ce qui est interdit".