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    Alain STUYPENS NEWS REVUE
    ALAIN STUYPENS
    Alain Stuypens Driftweg 27 bus: 0101 8450 Bredene 0032496800398
    31-12-2023
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    Turquille La Turquie, en forme longue la république de Turquie (en turc : Türkiye et Türkiye Cumhuriyeti Est un pays transcontinental situé aux confins de l’Asie et de l’Europe. Elle a des frontières avec la Grèce et la Bulgarie à l’ouest-nord-ouest, la Géorgie et l’Arménie à l’est-nord-est, l’Azerbaïdjan (Nakhitchevan) et l’Iran à l’est, l’Irak (Gouvernement régional du Kurdistan) et la Syrie à l’est-sud-est. Il s’agit d’une république à régime présidentiel dont la langue officielle est le turc. Sa capitale officielle est Ankara depuis le 13 octobre 1923. La Turquie est bordée au nord par la mer Noire, à l’ouest par la mer Égée et au sud-ouest par la partie orientale de la mer Méditerranée : le bassin Levantin. La Thrace orientale (Europe) et l’Anatolie (Asie) sont séparées par la mer de Marmara. Les détroits du Bosphore (à l’est-nord-est) et des Dardanelles (à l’ouest-sud-ouest) relient respectivement cette mer à la mer Noire et à la Méditerranée. Ces deux bras de mer forment ce qu’on appelle les Détroits. La Turquie possède une partie de son territoire en Europe par la Thrace orientale (qui équivaut à 3 % de sa surface territoriale mais qui représente 14 % de sa population, soit plus de 10 millions de personnes7). Par sa localisation géographique, pays d’Asie avec une petite portion sur l’Europe, au carrefour des axes Russie — Méditerranée et Balkans — Moyen-Orient, sur l’antique route de la soie, aujourd’hui sur le tracé d’oléoducs d’importance stratégique, cette région a toujours été un carrefour d’échanges économiques, culturels et religieux. Elle a fait le lien entre l’Orient et l’Occident, d’où sa position géostratégique de premier plan qui se renforce au vu des évènements politiques qui secouent tant le Moyen-Orient que le marché des hydrocarbures ou les tensions liées au problème de l’eau. La Turquie moderne, fondée sous l’impulsion de Mustafa Kemal Atatürk en 1923 sur les ruines de l’Empire ottoman, défait à la suite de la Première Guerre mondiale et entaché par les génocides arménien, assyrien et grec pontique, est une république parlementaire, laïque, unitaire et constitutionnelle. Depuis 1945, elle n’a eu de cesse de se rapprocher de l’Occident en se joignant, par exemple, à des organisations de coopération : l’OTAN, l’OCDE, l’OSCE, le Conseil de l’Europe ou le G20. La Turquie est officiellement candidate depuis 1963 à l’entrée dans la Communauté économique européenne (CEE), l’actuelle Union européenne (UE), avec qui elle a conclu un accord dÿunion douanière en 1995, en vigueur depuis 1996. Les négociations pour l’entrée de la Turquie dans l’UE sont officiellement en cours depuis 2005. Parallèlement, la Turquie a su conserver des liens privilégiés avec les pays à population majoritairement musulmane comme elle, ainsi qu’avec le Moyen-Orient et l’Asie centrale en participant notamment à l’Organisation de la coopération islamique, l’Organisation de coopération économique, et l’Organisation des États turciques. Étymologie La « Turquie » se dit Türkiye en turc. Ce nom peut être divisé en deux composants : l’ethnonyme Türk, et le suffixe -iye, signifiant « possesseur », « pays de » ou « de la même famille que » (dérivé du suffixe arabe -iyya, similaire aux suffixes grec et latin -ia). Le premier usage enregistré du terme Türk ou Türük comme auto-dénomination se trouve dans les inscriptions en Orkhon des Göktürks (Turcs bleus, c’est-à-dire « célestes » en turc) d’Asie centrale (env. viiie siècle apr. J.-C.). Tu-kin est enregistré depuis 177 av. J.-C. comme nom donné par les Chinois aux gens vivant au sud des montagnes Altaï d’Asie centrale. Le mot français « Turquie » vient du latin médiéval Turquia ou Turchia (env. 1369), de Turcus (turc), qui vient lui-même du grec byzantin Τοῦρκος, issu du persan et de l’arabe ترك. Le 31 mai 2022, sur demande de la mission permanente de Turquie, lÿONU adopte le nom local « Türkiye » en français et dans les autres langues officielles8,9. Le nom est également adopté en français par lÿOrganisation internationale de normalisation Empire seldjoukide et premiers Turcs d’Anatolie Les Turcs, peuple nomade originaire des plaines de Mongolie à celles de l’Asie centrale, ont connu un vaste et continu mouvement d’émigration vers l’ouest du continent asiatique. Organisés en tribus et en fédérations de tribus non exclusivement turques, ils ont constitué au cours du temps des royaumes (comme celui des Göktürk ou Turcs célestes) plus ou moins vastes et plus ou moins durables. La première fois que l’histoire retient le nom des Turcs au Moyen-Orient, c’est en tant que mercenaires du califat abbasside, qu’ils dirigent de fait dès le xe siècle. Les Seldjoukides, des Turcs oghouzes, fondent un empire qui s’étend des plaines d’Asie centrale jusqu’à l’Anatolie. Les invasions mongoles de Gengis Khan ruinent l’Empire seldjoukide, déjà mis à mal par les croisades et des luttes internes. Ottoman Empire (1299 à 1923) Articles détaillés : Empire ottoman, Janissaire et Mehter. Bataille de Nicopolis (1396). Carte des conquêtes de l’Empire ottoman jusqu’en 1683. En 1299, le sultan oghouz Osman Ier conquiert la ville byzantine de Mocadène. Cet événement est considéré comme le début de l’Empire ottoman. Dès lors, l’Empire ne va cesser d’accroître son territoire et il atteint son apogée au xvie siècle sous le règne de Soliman le Magnifique11. Les Balkans sont conquis dès la fin du xive siècle et la Serbie est entièrement annexée en 1459. 1453 voit la prise de Constantinople par les troupes du sultan Mehmet II. C’est la fin de l’Empire byzantin. C’est à cette époque que de nombreux chrétiens slaves, grecs ou arméniens, pauvres et démunis, se convertissent à l’islam pour ne pas payer le haraç (impôt sur les non-musulmans) et deviennent ottomans. Au xvie siècle, l’Empire trouve sa place dans le jeu diplomatique européen où il est un allié traditionnel de la France, dans une alliance de revers contre les Habsbourg dès le règne de François Ier. La défaite de l’Empire à la bataille de Lépante en 1571 porte un premier coup à la puissance ottomane. L’Empire décline à partir du xviie siècle. La défaite à la bataille de Vienne de 1683 marque le début du déclin effectif et des premières pertes territoriales. Au xixe siècle, l’Empire désagrégé tente de se reconstruire en se modernisant par de nombreuses réformes. Mais cette période de réformes, appelée Tanzimat, s’achèvera en 1876 sans empêcher la perte de l’Égypte, après celle de la Grèce, et de l’Algérie des années bien avant. Au cours du siècle, ce sont les Balkans qui retrouvent leur liberté. Dans le même temps, les populations arméniennes se révoltant pour obtenir davantage de droits et de libertés deviennent un véritable problème au sein de l’Empire. Le sultan Abdülhamid II ordonne de les massacrer entre 1894 et 1896. Les massacres hamidiens font 200 000 victimes arméniennes12. En 1912, à l’issue de la guerre italo-turque, l’Empire ottoman perd la Tripolitaine et la Cyrénaïque (Libye) ainsi que Rhodes. En 1913, la défaite de la Première guerre balkanique amène les Jeunes-Turcs (Parti Union et Progrès) au pouvoir. À l’instigation de ceux-ci, l’Empire ottoman entre en guerre en 1914 aux côtés de l’Allemagne et ses alliés. En 1915, face aux menaces russe (campagne du Caucase) et franco-britannique (débarquement des Dardanelles), le noyau dur du parti, et notamment Talaat Pacha, met en place et organise, entre 1915 et 1917, le génocide arménien qui coûte la vie, selon une majorité d’historiens, à 1,2 million d’Arméniens d’Anatolie et du haut-plateau arménien13, soit les deux tiers de la population arménienne locale, sans que les puissances occidentales interviennent. Le génocide arménien est parfois qualifié de « premier génocide du xxe siècle »14. Le palais de Topkapı est un palais d’Istanbul, en Turquie. De 1465 à 1853, il est la résidence de ville, principale et officielle, du sultan ottoman. Le 13 octobre 1918, les dirigeants Jeunes-Turcs sont écartés du pouvoir. L’armistice de Moudros signé le 30 octobre avalise la défaite militaire de l’Empire ottoman et son démembrement. Le 12 novembre, les troupes britanniques, françaises et italiennes entament l’occupation de Constantinople (1918-1923). Guerre d’indépendance (1919-1923) : fin de l’Empire et traité de Lausanne Le 10 août 1920, mettant officiellement un terme à la Première Guerre mondiale, le traité de Sèvres partage lÿEmpire ottoman ; il prévoit un Kurdistan autonome et une Arménie indépendante, attribue la Thrace orientale et la région de la mer Égée à la Grèce et met les territoires arabes sous contrôle de la France et du Royaume-Uni. Entre 1920 et 1923, Mustafa Kemal Atatürk mène la guerre républicaine destinée à récupérer une grande partie des territoires perdus par le traité de Sèvres. La déposition de Mehmed VI, dernier sultan ottoman et avant-dernier calife du monde musulman, intervient le 1er novembre 1922. Le 24 juillet 1923, le traité de Lausanne annule le traité de Sèvres en attribuant toute lÿAnatolie et la Thrace orientale à la Turquie. La minorité grecque de Turquie fait l’objet d’un échange de populations avec la minorité turque de Grèce (1,6 million de Grecs d’Anatolie contre 385 000 musulmans de Grèce). Toutefois, sont exclus de l’échange de populations les habitants grecs de Constantinople et des îles d’Imbros et Tenedos, ainsi que les habitants musulmans de la Thrace occidentale15 ; les derniers Arméniens sont chassés, sauf à Istanbul. Le 29 octobre 1923 est instituée à Ankara la Turquie moderne, républicaine et indépendante. Les 6 principes de la République de Turquie : « lÿÉtat turc est républicain, nationaliste, populiste, étatiste, laïc et réformateur » (Türkiye Devleti, Cumhûriyetçi, Milliyetçi, Hâlkçı, Devletçi, Laik ve İnkılâpçıÿdır), les « six principes dÿAtatürk » République de Turquie (depuis 1923) Article détaillé : Histoire de la Turquie. La révolution kémaliste parachève le mouvement initié par les Jeunes-Turcs à travers la création d’un État unitaire, la république de Turquie. Le mouvement révolutionnaire prend racine en Anatolie, y compris dans les parties occupées par la Grèce, la France ou l’Italie17. Il redéfinit l’identité nationale turque et réduit la dimension religieuse à un islam sunnite étroitement contrôlé et régulé par l’État. Des communautés musulmanes non sunnites comme les alevi bektachi18 ou non turciques comme les Lazes et les Kurdes19 jouent un rôle de premier plan lors de la guerre d’indépendance. Toutefois, les différents partis politiques qui se succéderont à la tête de l’État n’intègreront pas le caractère pluriel de la révolution turque dans les textes fondateurs du nouvel État. En revanche, pour récompenser leur rôle actif lors de la guerre d’indépendance, Mustafa Kemal Atatürk accordera aux femmes turques le droit de vote et d’éligibilité en 1930, pour les élections municipales, et en 1934 pour les élections législatives Premier président de la République turque en 1923, Mustafa Kemal, dit Atatürk, : a fait de son pays une démocratie laïque et occidentalisée. Premier président de la République turque en 1923, Mustafa Kemal, dit Atatürk, a fait de son pays une démocratie laïque et occidentalisée. Alors qu’Erdogan a été réélu président en mai 2023, le pays va fêter le centenaire de sa République, façonnée par Mustafa Kemal Atatürk, le 29 octobre. Rencontre avec Hamit Bozarslan, historien et politologue. Hamit Bozarslan, historien et politologue, est enseignant à lÿEHESS. Spécialiste de la Turquie contemporaine et de la question kurde, il est lÿauteur dÿHistoire de la Turquie : de lÿEmpire ottoman à nos jours (éd. Tallandier). Ça M’intéresse Histoire : Quelle est la situation de lÿEmpire ottoman, ancêtre de la Turquie, à la fin de la Première Guerre mondiale ? Il sort d’une série de conflits qui ont commencé en 1912 avec les guerres balkaniques. L’empire s’est ensuite engagé aux côtés de l’Allemagne en octobre 1914, sans aucune provocation de la part des alliés. Cette période est également marquée par le génocide des Arméniens, qui a débuté en avril 1915, mais aussi par lÿextermination d’autres communautés chrétiennes, dont les Assyriens. En 1918, le pays se trouve donc face à un bouleversement total, aussi bien démographique, économique que géographique. Lÿempire est exsangue et le sultan signe le Traité de Sèvres, le mettant sous tutelle occidentale. Un mouvement de résistance est mené notamment par Mustafa Kemal, partisan de l’indépendance turque. Il fait partie du groupe Union et Progrès, une formation politique nationaliste. Talaat Pacha, le principal architecte du génocide arménien, y participe également. Ces mouvements vont finir par mener à la dissolution de lÿEmpire, au sortir de la guerre dÿindépendance, en 1922 et à la création de la Turquie, don’t la République est proclamée le 29 octobre 1923. La République turque est intimement liée à Mustafa Kemal Atatürk, son président de 1923 jusquÿà sa mort en 1938. Quelle était sa doctrine politique ? Le kémalisme se situe dans la continuité de lÿunionisme. Son idéologie est toujours basée sur un nationalisme et un turquisme extrêmes. Atatürk [son surnom, qui signifie « père des Turcs », ndlr] assume totalement lÿhéritage du génocide en ayant un discours anti-Arméniens extrêmement radical jusquÿà la fin de sa vie. Dans les années 1930, le pays va entrer dans ce que lÿon peut appeler « le vrai kémalisme » : une volonté de modernité associée à un profond antilibéralisme. Ainsi, Atatürk et les cadres du parti vont considérer la Turquie comme le troisième pôle dÿun monde antidémocratique et antilibéral à venir [il nÿy a quÿun parti unique durant les années Kemal, ndlr], les deux autres étant lÿItalie de Mussolini et lÿUnion soviétique. Cÿest également à partir de 1930 que les « six flèches » sont adoptées et inscrites dans la constitution. Elles symbolisent les six principes majeurs du kémalisme : laïcité, populisme, nationalisme, républicanisme, étatisme et révolutionnarisme. Pourquoi Kemal a-t-il autant œuvré pour la laïcité ? Il s’agit en quelque sorte d’une « laïcité à la turque ». Elle nÿest pas du tout considérée comme lÿéquidistance de l’État par rapport aux confessions, comme cÿest le cas de la laïcité française depuis la IIIe République par exemple. La « version turque » régit le mode dÿorganisation de lÿespace religieux, dans une société que lÿon a pris soin dÿislamiser au préalable, par le biais du génocide arménien et de lÿexpulsion de communautés chrétiennes, grecques notamment. Sous sa présidence, les droits des femmes progressent : elles obtiennent le droit de vote dès 1934. Ces avancées vont de pair avec une volonté générale de modernisation de la société et de montée en puissance de la nation. La polygamie est interdite alors que le mariage civil est autorisé [et le divorce civil remplace la répudiation, ndlr]. Les femmes deviennent alors les sujets de lÿÉtat et non plus de la religion. Pour cela, elles reçoivent une éducation. Et elles obtiennent effectivement le droit de vote, ainsi que le droit de se présenter à des élections. Mais pour Mustafa Kemal, les citoyennes doivent se soumettre aux exigences et aux impératifs de la nation : le rôle principal des femmes reste donc celui de mère. 1922 Le sultanat est aboli : Mehmed VI est destitué. Cÿest la fin de lÿEmpire ottoman après 623 ans dÿexistence. 1923 Signature du traité de Lausanne, annulant le traité de Sèvres. Il définit les frontières actuelles de la Turquie. 1923 Le 29 octobre, la république est proclamée. Mustafa Kemal en devient le premier président. 1938 Mort de Mustafa Kemal. Son successeur Ismet Inönü autorise la création dÿautres partis politiques. 1950 Celâl Bayar, président de la République, et Adnan Menderes, Premier ministre, mènent une politique très autoritaire et réintègrent l’islam dans la vie publique. 1971 Coup dÿÉtat militaire menant à une décennie dÿinstabilité politique et économique. 2014 Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre depuis 2003, devient président de la République.


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