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Rabbin Dr. Raphael BREUER
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ברוך הבא!    السلام عليكم!

Bienvenue sur le blog de l'association d’études rabbiniques YECHOUROUN, Thora contre national-judaïsme (sionisme). Nous proposons des textes rabbiniques, (surtout de l’école de Samson Raphael HIRSCH) ainsi que des infos et documentations, le tout avec engagement antisioniste et solidarité anti-impérialiste, inspirés par la fidélité à la Thora.
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    YECHOUROUN
    Thora contre national-judaïsme (sionisme)
    04-04-2019
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    פסח

     

     

     

    D’ seul, par le pouvoir de Sa Parole, par Son intervention directe, a brisé nos fers et a fait de nous un peuple libre. La délivrance de Yisroel est une seconde Création. Chaque homme est l’œuvre de D’. Nous Israélites, nous le sommes doublement, parce qu’appartenant à un peuple qui est l’œuvre personnelle de D’.

     

    A-t-on jamais vu un peuple sortir du milieu d’un autre peuple, sans autre provision de route que de la pâte non levée, dernier reste de sa nourriture d’esclaves ? Une armée en marche sans le pain du lendemain ! Phénomène unique dans l’histoire de l’humanité ! Preuve incontestable de la volonté agissante de D’ qui a pesé si lourdement sur nos oppresseurs, que, saisis de peur, ils ont violemment précipité notre départ, sans nous laisser le temps de préparer notre pain.

     

    En écartant la moindre particule de Chomets de notre consommation, de notre utilisation, de notre possession, nous nous affranchissons de l’ombre même d’une présomption d’avoir contribué par le moindre geste à notre libération, nous nous pénétrons, au contraire, de la ferme conviction que notre délivrance est un don miraculeux de D’.

     

    Quiconque consommant du Chomets pendant Pessach, conteste ce don merveilleux que D’ nous a fait, « qu’il soit retranché du sein de son peuple ». Cette conviction doit être suivie d’une résolution positive.

     

    D’ nous a délivrés pour faire de nous Son Peuple. En consommant de la Matsoh les deux soirées du Séder, nous marquons notre joie de Lui appartenir, nous prenons la résolution de nous consacrer avec tout ce que nous sommes et avec tout ce que nous possédons à Ses idées directrices et à Son service, de répondre avec élan à la mission qu’Il nous a assignée, et d’accepter délibérément toute la destinée de Yisroel, avec ce qu’elle comporte de triomphes et de défaites, avec les charges et les privilèges, qui nous attendent dans notre marche à travers les siècles. (Voir Hôrebh, par S. R. HIRSCH, Chap. 27)

     

     

    Extrait du Choul’hane Aroukh Abrégé par Ernest WEILL זצ"ל  - Pessa’h Chap. CLIV Principes découlant des versets cités.

     

     

    04-04-2019 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    28-03-2019
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    פסח contre le sionisme

     

     

     Illustration: Le Rabbi  אלחנן וואסערמאן ז"ל (1875-1941)

     

    A partir du 19 avril au soir jusqu’au 26 avril 2017 à la tombée de la nuit, nous célébrons פסח, la sortie d’Egypte.

     

    Notre Fête illustre parfaitement l’antagonisme entre le Judaïsme de la תורה et le sionisme.

     

    Nos ancêtres esclaves en מצרים [Egypte ancienne] n’en sont pas sortis par une révolte nationale et par la voie militaire, mais uniquement par la Rédemption Divine. Ils n’ont pas été libérés de l’esclavage en vue de constituer une « nation comme les autres » avec un territoire, un Etat, une économie, un drapeau, une armée, une culture... Mais ils ont été conduits dans le מִדבר pour y recevoir la Loi Divine, la תורה. La présence Juive en Terre Sainte sans sainteté, hors de l’application de la תורה, est contraire à la volonté Divine. Enfreindre la תורה en Terre Sainte amène à l’Exil. L’Exil et la sortie d’Egypte sont à la base de l’identité Juive. Nous illustrons cela avec l’argumentation d’une Ecole Rabbinique autre que la nôtre, la tradition lithuanienne :

     

    « En soulignant que tout retour à la Terre Sainte ne se ferait que par la volonté Divine, le Rabbin וואסערמאן [1], disciple du חפץ חיים[2], rappelle lui aussi, que le nationalisme Juif ne serait pas vraiment une innovation mais plutôt une imitation d’un original balkanique (que connaissait bien le Rabbin ALKALAÏ[3] d’origine serbe) ou allemand (qui entourait le Rabbin KALISCHER[4] en Prusse). Ceux pour qui l’histoire européenne est familière n’auraient pas besoin de ce rappel de וואסערמאן ; il est plutôt destiné à la majorité des Juifs dont la naïveté et la Foi messianique pourraient, selon lui, facilement induire en erreur face à la propagande sioniste qui faisait usage de termes traditionnels du Judaïsme. Ce genre d’usage est pourtant courant. Le nationalisme italien s’inspire de l’histoire romaine, la formation d’un Etat grec se légitime par des références à la Grèce antique.

     

    Un autre commentaire de וואסערמאן vise également à faciliter la compréhension du sionisme. D’abord, il met en relief l’importance que la תורה attribue au respect du non-Juif. Il rapporte trente-six citations dans lesquelles la תורה enjoint les Juifs de bien traiter, voire gâter tout étranger, même descendants de המן, le personnage sinistre du Livre d’Esther. Par contre, la תורה est assez sévère à l’égard d’un Juif apostat ou d’un Juif qui ne pratique pas les préceptes. « Il est pire qu’un chien […] Nous voyons en conséquence que l’origine sans la תורה n’a pas de valeur, ce qui montre que l’idée nationale n’est rien d’autre qu’une idole moderne […] » Cette condamnation du sionisme formulée quelques années avant le חורבן vise la nature même de l’entreprise sioniste.

     

    La stratégie du retour à la Terre que privilégie חפץ חיים est constamment celle dont les contours se retrouvent chez le Prophète Ezéchiel :

     

    Et Je vous retirerai d’entre les nations, Je vous rassemblerai de tous les pays et vous ramener sur votre sol. Et J’épancherai sur vous des eaux pures afin que vous deveniez purs ; de toutes vos souillures et de toutes vos abominations Je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau et Je vous inspirerai un esprit nouveau ; J’enlèverai le cœur de pierre de votre sein et Je ferai en sorte que vos observiez Mes statuts et pratiquiez Mes Lois. Vous demeurerez dans le pays que J’ai donné à vos pères, vous serez pour Moi un peuple, et Je serai pour vous un Dieu. (Ezéchiel 36, 24-28)

     

    Une transformation morale, un rapprochement à Dieu serait donc à la fois le moyen et l’objectif du retour à la Terre. C’est dans ces termes-là que la tradition classique du Judaïsme entrevoit le rassemblement des Juifs en Terre Sainte, et le חפץ חיים ne fait que le rappeler aux masses Juives de l’Europe de l’Est tout en soulignant que la tentation sioniste serait un piège qui en réalité prolongerait l’Exil plutôt qu’y mettre fin.

     

    חפץ חיים illustre ce point à l’aide du texte de la הגדה de Pessach, un des textes les plus connus des Juifs. Le repas pascal est conclu avec des chansons qui louent la Providence Divine et sa générosité. Ainsi la chanson « Dayeinou » (« Il nous aurait suffi » proclame : « Cela nous aurait suffi si tu nous avais donné la תורה et ne nous avais pas amené en Terre d’Israël ». חפץ חיים souligne que la הגדה ne dit pas « cela nous aurait suffi si tu nous avais amenés en Terre d’Israël et ne nous avais pas donné la תורה ». Il conclut que quels que soient les efforts des sionistes, il sera impossible de s’installer et de se maintenir en Terre d’Israël sans pratiquer la תורה. Plusieurs de ses élèves ne manquent point de remarquer que la violence chronique qu’engendre l’entreprise sioniste depuis plus d’un siècle s’explique par cette impossibilité foncière qu’avait décelée leur maître. Cette vision du sionisme comme une entrave sur le chemin de la rédemption précède de quelques décennies l’essor du sentiment d’impasse de l’entreprise sioniste qui plane actuellement sur ישראל. »

     

     

    (Citations dans l’ouvrage du professeur Yakov M. RABKIN Au nom de la Torah - Une histoire de l’opposition juive au sionisme - Les Presses de l’Université Laval, Montréal 2004 pp. 98-99

     

    Voir revue de cet ouvrage dans notre bloc en dates du 24 mars ‘08)

     



    [1] (1875-1941) porte-parole du Rabbin חפץ חיים

    [2] KAGAN, Israël Meïr (1838-1933), connu en tant que חפץ חיים, Rabbin législateur , auteur du compendium légiste Michna Broure et de חפץ חיים (Celui qui aime la vie), ouvrage dirigé contre la médisance.

    [3] ALKALAÏ, Yehuda, (1798-1878) réputé Kabbaliste, proto-sioniste

    [4] KALISCHER, Zwi Hirsch (1795-1874) Rabbin de Thorn (de nos jours Torun, Pologne), opposant au « Judaïsme réformé, libéral », proto-sioniste

    28-03-2019 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    25-03-2019
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    YECHOUROUN INFOS

    Juifs et Musulmans
    sont des victimes presque identiques de la haine raciste européenne

    Hamid Dabashi

    Le 27 octobre 2018, un homme armé est entré dans la synagogue Tree of Life dans le quartier de Squirrel Hill à Pittsburgh, en Pennsylvanie, alors que les offices du matin de Shabbat avaient lieu. Il a tué 11 personnes et en a blessé sept autres. L’acte meurtrier était considéré comme l’attaque la plus meurtrière contre la Communauté Juive aux États-Unis. Le suspect, Robert Gregory Bowers, âgé de 46 ans, a été arrêté et inculpé au niveau fédéral de dizaines de crimes. Il était un raciste notoire avec des antécédents de discours de haine antisémite sur les médias sociaux.

    En 2006, un jeune homme Juif, nommé Ilan Halimi, a été kidnappé en France par un gang qui réclamait une rançon substantielle à sa famille, le « croyant riche, car il était Juif». Il a été torturé pendant trois semaines, puis retrouvé dans la banlieue de Sainte-Geneviève-des-Bois. Il est mort sur le chemin de l’hôpital. Plus tôt cette année, un arbre planté à son nom avait été coupé.

    En Angleterre, le nombre record d’actes antisémites au cours des dernières années comprend : « un homme qui se dirigeait vers une synagogue quand de la nourriture lui a été lancée depuis une voiture, une femme qui s’est fait cracher à la figure dans un bus, une boulangerie vandalisée avec des graffitis antisémites et une brique jetée sur la porte en verre d’une synagogue ».

    Les chiffres sont impressionnants et concernent toute l’Europe. Selon des experts, « l’antisémitisme est en forte augmentation en Europe », d’après un récent rapport du Guardian, alors que « la France signalait une augmentation de 74% du nombre d’infractions contre les Juifs l’an dernier, et que l’Allemagne déclarait de son côté que le nombre d’attaques antisémites violentes avait grimpé de plus de 60% ». L’article dit également : « Les chiffres confirment les résultats de trois enquêtes européennes récentes montrant que les Juifs se sentent davantage exposés à un risque et subissent une plus grande agression, alors que les discours de haine raciste et la violence se généralisent dans un environnement politique nettement plus violent dans ses discours et plus polarisé ».

    Les racines profondes de l’antisémitisme en Europe sont très étendues et meurtrières. Entre une longue histoire de pogroms, en passant par les croisades et les horreurs de l’Holocauste – et une longue et terrible histoire entre ces périodes – les Juifs européens ont été le sujet constant de calomnies sans fondement, de vicieuses campagnes de diffamation, de mensonges et de rumeurs malhonnêtes, de théories conspiratrices sans retenue, le tout aboutissant à des massacres et finalement à un génocide sous l’Allemagne nazie. Dans aucun autre continent, pays ou culture, les Juifs n’ont été aussi brutalisés qu’en Europe.

    Bien qu’aucun autre période ou continent ne soit totalement à l’abri de ce phénomène, l’antisémitisme est une maladie spécifiquement européenne, le christianisme européen étant le principal responsable des carnages provoqués. Les implications du pape Pie XII (1876-1958) pendant l’holocauste eu Europe lui ont valu le titre de « pape de Hitler ». Dans In Roots of Hate: Anti-Semitism in Europe before the Holocaust (Cambridge, 2003), William I Brustein présente un large éventail de racines religieuses, raciales, économiques et politiques de cette maladie européenne.

    La critique du sionisme n’est pas de l’antisémitisme

    L’antisémitisme est un fait horrible et les sionistes ont transformé l’antisémitisme en une fausse accusation encore plus horrible. Les exemples récents d’Ilhan Omar, représentante démocrate, et de Jeremy Corbyn, dirigeant du parti travailliste britannique, illustrent les abus constants et systématiques de l’accusation d’antisémitisme contre quiconque oserait faire entendre sa voix en faveur des Palestiniens, critiquerait l’histoire meurtrière du sionisme au cours de l’occupation et du vol de la Palestine.

    Acceptez le vol sioniste de la Palestine et le massacre silencieux de Palestiniens, ou sinon vous serez qualifié d’antisémite par les sionistes. Ils enfourcheront ce cheval de bataille jusqu’à ce que leur campagne délirante finisse par s’échouer.

    Sur la base de leurs positions publiques, ni Omar ni Corbyn ne sont antisémites. Ils critiquent simplement et calmement la politique israélienne et, dans le cas d’Omar, le pouvoir démesuré et pernicieux des groupes de pression sionistes aux États-Unis. Cela ne les rend pas antisémites. Cela les rend critiques à l’égard d’un projet colonial et de ses mécanismes propagandistes.

    L’accusation d’antisémitisme n’est pas sans conséquence. Les sionistes savent ce qu’ils font. Ils lancent la charge de façon à faire taire, paralyser et neutraliser leurs opposants politiques. Longtemps cela leur a réussi, jusqu’à ce que leurs coups tordus finissent par être connus du monde entier.

    Les sionistes prétendent que la création de l’État d’Israël a eu pour but de protéger les Juifs contre la persécution. C’est clairement un mensonge. L’établissement de l’État d’Israël en Palestine, où les Juifs avaient toujours vécu aux côtés des Musulmans et des chrétiens, était un projet colonial européen qui, en tant que tel, a exacerbé la menace qui s’abattait sur les Juifs.

    Aujourd’hui, l’antisémitisme est réel et les sionistes ne sont absolument pas qualifiés même pour simplement le détecter, et encore moins pour le combattre. Les Juifs sont les victimes de l’antisémitisme, alors que les sionistes en sont les bénéficiaires. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, librement et ouvertement choisi comme la plus haute figure politique des sionistes, est lui-même un infâme raciste qui s’appuie sur une vaste coalition faite d’autres racistes, y compris des antisémites comme le président Donald Trump.

    Les sionistes ont transformé en arme l’accusation d’antisémitisme et cherchent à paralyser, punir et neutraliser ceux qui osent parler au nom des Palestiniens. Ce comportement très violent interdit aux sionistes de porter des accusations contre quiconque – même, et en fait en particulier – contre les véritables antisémites. Pour combattre l’antisémitisme, le protagoniste doit disposer d’une autorité morale. En tant qu’État raciste d’apartheid, Israël n’a pas cette autorité morale. En tant qu’idéologie de l’occupation raciste de la Palestine, le sionisme n’a pas cette autorité morale. En tant que défenseurs actifs, radicaux ou libéraux de cette idéologie du vol de terres, de l’occupation et du génocide progressif des Palestiniens, les sionistes n’ont pas cette autorité morale.

    Crier au loup !

    Les sionistes disposent de deux armes jusqu’ici meurtrières, mais toutes deux désormais totalement inutiles et obsolètes : leur stock énorme d’armes nucléaires et leurs procédés calomnieux à propos d’antisémitisme.

    Que ce soit dans le journal Haaretz ou dans le New York Times où ils écrivent des articles d’opinion, ou quand ils réclament et exigent des milliards de dollars en armements de la part des États-Unis, les sionistes s’appuient sur ces deux armes :

    1)       ils sont l’unique pouvoir nucléaire dans leur région au service de l’empire

    2)      lorsque quiconque ose leur dire qu’ils ne sont qu’un ramassis de racistes et de voleurs coloniaux européens volant la Palestine, ils se mettent à crier, comme le berger proverbial : « Au loup ! »

    Ils ont si longtemps et tant de fois, tant de fois, crié au loup pour faire taire leurs adversaires politiques que personne ne leur accorde plus le moindre crédit aujourd’hui, même s’ils mettent le doigt sur une véritable manifestation d’antisémitisme.

    Si ce n’est les sionistes, alors qui dispose de l’autorité morale nécessaire pour détecter et combattre l’antisémitisme ?

    D’abord et avant tout, les Juifs eux-mêmes luttent contre l’antisémitisme depuis longtemps dans l’histoire. Ils sont les victimes de cette maladie mortelle européenne. Ils ont payé lourdement et chèrement cette haine. Ils ouvrent la voie dans la bataille mondiale contre tous les types de racisme, et d’antisémitisme en particulier.

    Peter Beinart a souligné à juste titre dans un article récent intitulé Détruire le mythe selon lequel l’antisionisme est antisémite, que « dans le monde entier, il est alarmant d’être Juif– mais confondre l’antisionisme avec la haine des Juifs est une erreur tragique ». C’est plus qu’une « erreur ». C’est un piège vicieux. Beinart n’est qu’un parmi les innombrables penseurs Juifs critiques et progressistes, les organisations juives progressistes également qui ont ouvertement, hardiment et avec conviction argumenté contre l’assimilation de la critique d’Israël, voire du sionisme, à la haine des Juifs.

    Par principe, je ne suis pas d’accord avec un penseur critique qui déclare d’abord qu’il est Juif avant de se lancer dans une critique d’Israël ou du sionisme. Je ne débuterai jamais ma critique de l’islamisme militant, de l’État islamique (ou ISIL), de l’Arabie saoudite ou de tout autre régime musulman au pouvoir, en déclarant d’abord: « Je suis un Musulman ». Les Juifs ont toujours été à l’avant-garde de toutes sortes de mouvements de justice sociale. Leur opposition à Israël ou au sionisme n’est pas une exception. Ce serait un succès de la propagande sioniste si nous identifions le Judaïsme avec le sionisme.

    Des politiciens comme le président français Macron qui associent la critique du sionisme à l’antisémitisme ne font qu’étaler publiquement leur ignorance crasse sur les plans historique et intellectuel. Comme Azmi Bishara le souligne dans un essai récent, l’antisionisme est un phénomène essentiellement Juif. Les Juifs ont été à l’avant-garde du combat contre le sionisme. Dans son ignorance historique, son charlatanisme politique ou une combinaison des deux, Macron est en train de retourner les Juifs contre eux-mêmes.

    Les Musulmans doivent être à l’avant-garde

    Les Musulmans ont le devoir moral et politique de se joindre aux Juifs pour lutter contre l’antisémitisme. Les Musulmans doivent être à l’avant-garde de la lutte contre l’antisémitisme, car l’islamophobie est l’autre face de la même maladie. Ni Israël, ni l’Arabie saoudite, ni aucun autre pays musulman de la planète Terre ne sont dans une position morale pour rejoindre les Juifs et les musulmans dans cette bataille vitale.

    Comme le montre l’horrible massacre de musulmans à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars, Musulmans et Juifs (ainsi que les Afro-américains et toute autre communauté que ces « blancs » considèrent comme des étrangers dans leurs colonies de peuplement) sont dans le monde entier les mêmes victimes des suprémacistes blancs racistes.

    Depuis plus de 10 ans, je soutiens que l’islamophobie est la plus récente interprétation de la même alchimie qui a alimenté l’antisémitisme européen. Juifs et musulmans sont des victimes presque identiques de la haine raciste européenne.

    Historiquement, les Juifs ont été victimes internes et les musulmans les victimes externes des Européens racistes. En Inde, au Myanmar et en Chine, l’élite islamophobe au pouvoir ne font que copier les racistes européens dans leurs pratiques.

    La récente migration de musulmans en Europe a exacerbé cette haine et rechangé l’antisémitisme en islamophobie. Il est essentiel de garder à l’esprit le soutien européen à Israël, et la haine des musulmans est lié à cette politique. Les [Européens racistes] veulent que les Juifs européens quittent l’Europe et aillent s’installer en Israël autant qu’ils souhaitent que les musulmans retournent dans leurs pays d’origine. La xénophobie européenne est fondée sur le même racisme que celui qui a donné naissance au nazisme.

    Les Juifs et les Musulmans sont des alliés naturels dans cette lutte contre le racisme dans ses manifestations imbriquées d’antisémitisme et d’islamophobie. Les sionistes et les Européens racistes le savent. La fusion du sionisme et du Judaïsme récemment mise en scène par Macron, est une mystification délibérée pour masquer le problème et empêcher une solidarité active de ces deux principales victimes de leur racisme.

    * Hamid Dabashi est un professeur irano-américain titulaire de la chaire Hagop Kevorkian en Etudes iraniennes et Littérature comparée à l’Université Columbia de New York. Collègue et ami d’Edward Saïd, il poursuit sa réflexion critique dans le champ des études postcoloniales. Son compte twitter : @HamidDabashi

    Articles du même auteur.

    17 mars 2019 – Al Jazeera – Traduction : Chronique de Palestine – Lotfallah

    25-03-2019 om 09:23 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    13-03-2019
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     Courrier des amis

    Antisémitisme & antisionisme:

    une assimilation absurde dans le monde arabe


    Au Proche-Orient, c’est le sionisme et plus largement la politique israélienne qui ont fait le lit de l’antisémitisme

     C’est un débat qui se joue en France mais qui est suivi avec attention de l’autre côté de la Méditerranée.

    Emmanuel Macron a annoncé mercredi (20.02.19) vouloir intégrer l’antisionisme – dans le sens de la négation du droit d’Israël à exister – à la définition juridique de l’antisémitisme. Le président français considère que «l’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme», alors que les actes antisémites en France étaient en hausse de 74% en 2018 par rapport à l’année précédente [selon un rapport qui omet d'indiquer qu'ils sont en très nette diminution comparés aux années 2014 et 2015 et très en-deçà d'innombrables actes islamophobes-ndlr].

    Plusieurs voix critiques ont fait remarquer que cela pouvait conduire à des incohérences – la plus absurde étant d’être amené à considérer certains Juifs antisionistes comme des antisémites – et à créer une confusion entre une idéologie politique et une identité religieuse.

    Cela revient aussi à faire le jeu du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, pour qui les deux termes sont indissociables, et à donner l’impression qu’il n’est pas permis en France de critiquer la politique israélienne, même si ce n’est pas du tout le sens de l’initiative présidentielle.

    Vue du monde arabe, l’assimilation entre ces deux termes apparaît pour le moins inadaptée. Si l’antisionisme peut parfois, comme en Europe, cacher des relents d’antisémitisme, c’est bien le sionisme qui apparaît comme la cause première de la montée de l’antisémitisme, et non l’inverse.

    L’antisémitisme est un terme inventé au XIXè siècle pour évoquer la discrimination à l’égard des populations juives au sein des sociétés européennes. Outre l’argument un peu simpliste que les Arabes sont eux-mêmes un peuple sémite, la notion n’a pas vraiment de sens dans le contexte arabe.

    Malgré un statut particulier les empêchant, à l’instar des chrétiens, d’accéder aux hautes fonctions politiques et administratives, les Juifs étaient bien intégrés au sein des sociétés arabes et n’ont pas subi de persécutions comparables à ce qu’ont pu être les pogroms en Europe.

    «La communauté juive a connu un moment de gloire et de puissance à l’époque ottomane, notamment lors de l’arrivée massive des Juifs chassés d’Espagne», note Henry Laurens, professeur au Collège de France et titulaire de la chaire d’histoire contemporaine du monde arabe, interrogé par L’Orient-Le Jour.

    «Avant la déclaration Balfour et tout ce qu’elle entraînera par la suite, les Juifs sont une communauté parmi d’autres dans le monde arabe, qui, depuis l’ère ottomane en particulier, a été organisée sur une base communautaire», confirme à L’OLJ Gilbert Achcar, professeur à la School of Oriental and African Studies (SOAS, University of London), auteur d’un ouvrage sur 'Les Arabes et la Shoah: la guerre israélo-arabe des récits' (2013).

    Dégradation continue

    La diffusion des thèses sionistes développées par l’intellectuel autrichien Theodor Herzl va peu à peu changer la donne jusqu’au tournant de la création d’Israël en 1948, véritable choc pour les populations arabes.

    Au début du XXè siècle, les populations locales ne font pas nécessairement la distinction entre Juifs et sionistes, le second terme n’étant pas encore véritablement assimilé.

    «Les habitants de la Palestine historique avaient l’habitude de désigner les Juifs comme Juifs. Certains étaient sionistes, mais beaucoup ne l’étaient pas. Ils étaient pour la plupart des Juifs religieux et a-sionistes ou antisionistes», décrit à L’OLJ Tarek Mitri, ancien ministre et directeur de l’institut d’études politiques Issam Farès de l’AUB.

    «Les Arabes ont d’abord connu le sionisme de façon indirecte, en lisant la presse européenne. En Palestine, les premières réactions ne sont pas nécessairement négatives, mais les choses changent à partir de la déclaration Balfour, et le sionisme est progressivement considéré comme un danger pour les Palestiniens d’une part, et pour les Arabes du Proche-Orient d’autre part. Cela conduit à une dégradation continue de la situation des communautés juives du Proche-Orient à partir des années 1930», dit Henry Laurens.

    Les relations se compliquent à mesure que l’immigration juive s’accélère en raison de la répression dont ils sont victimes en Europe.

    «Dans les discours, il y avait une distinction entre les Juifs et les mouvements sionistes. Dans la pratique, ce qui inquiétait particulièrement les Arabes, c’est le fait de voir une communauté parmi d’autres se doter d’un territoire, de passer de la communauté à la nation», note Henry Laurens.

    Dans les années 1930 et 1940, c’est l’histoire européenne qui rencontre frontalement celle du Proche-Orient, de façon encore plus brutale après l’holocauste et jusqu’à la création de l’État hébreu. Durant cette période, le grand mufti de Jérusalem Hajj Amine al-Husseini – qui n’était toutefois pas représentatif des Palestiniens – va collaborer avec l’Allemagne hitlérienne, au départ pour contrecarrer les projets anglais d’établissement d’un foyer Juif, jusqu’à approuver sa politique génocidaire contre les Juifs.

    Cet épisode va être largement instrumentalisé par la propagande israélienne pour démontrer un soi-disant antisémitisme arabe, au point que Benjamin Netanyahu va même aller jusqu’à présenter le mufti comme l’inspirateur de la solution finale.

    Complotisme et négationnisme

    La création de l’État hébreu va profondément changer les rapports entre les Juifs et les autres communautés dans le monde arabe. Si, pour les sionistes, l’aboutissement du projet étatique est avant tout le fruit d’une volonté collective de plusieurs décennies, il apparaît aux yeux des Arabes comme une injustice liée à un génocide dont ils ne sont en aucun cas responsables.

    Les Juifs du monde arabe n’accueillent pas forcément avec enthousiasme la naissance d’Israël. «Les communautés juives du monde arabe, surtout d’Égypte et d’Irak, n’étaient pas vraiment tentées au début par la migration vers la Palestine. Mais il y a eu deux facteurs qui ont encouragé ce mouvement. D’une part, la politique israélienne qui a tout fait pour les attirer, au point que le Mossad a organisé des attentats contre des synagogues pour leur faire peur. D’autre part, il y a une méfiance arabe qui s’est installée et qui faisait que les Juifs pouvaient être perçus comme une sorte de 5è colonne», explique Tarek Mitri.

    Après la proclamation de l’indépendance d’Israël par David Ben Gurion, l’antisionisme va devenir dominant dans le monde arabe. Le sionisme apparaît comme un projet colonial avalisé par les puissances occidentales visant à déposséder les Arabes de leurs terres.

    La distinction devient très nette dans les discours entre Juifs et sionistes. «Dans leurs discours, Nasser ou Arafat ne font pas d’amalgame entre sioniste et Juif, bien au contraire. Au début de son combat, le projet politique d'Arafat était d’instaurer un débat laïc et démocratique en Palestine où Juifs, chrétiens et musulmans coexisteraient», explique Tarek Mitri.

    Le double sentiment d’injustice et d’humiliation que les Arabes ont vis-à-vis de l’État hébreu va toutefois être le moteur d’un antisémitisme qui va avoir un certain écho au sein des classes populaires arabes – où le terme Juif est parfois utilisé comme une insulte – et va être largement relayé par les mouvements islamistes.

    Cela va être particulièrement visible à travers la propagation de deux phénomènes intimement liés: le complotisme et le négationnisme. «Les théories du complot qui sont dans le discours antisémite occidental ont pu facilement trouver un public dans le monde arabe, parce que, de fait, c’est une région qui a connu de vrais complots, à commencer par les fameux accords secrets Sykes-Picot», constate Gilbert Achcar.

    L’idée complotiste des protocoles des sages de Sion, qui attribuent aux Juifs des plans de domination du monde, est largement répandue au sein du monde arabe. «Chez les islamistes, il y a eu un moment où on a ressuscité une vieille littérature parareligieuse qui ridiculise et avilie les Juifs. Ils puisent dans les textes sacrés ce qui est de nature à susciter la méfiance ou même la haine à l’égard des Juifs», note Tarek Mitri.

    Le négationnisme concernant l’holocauste trouve aussi ses adeptes, même s’ils restent minoritaires. Dans un article publié en 1998 dans le Monde diplomatique, le grand intellectuel palestino-américain Edward Saïd s’indignait que «la thèse selon laquelle l’holocauste ne serait qu’une fabrication des sionistes circule ici et là. Pourquoi attendons-nous du monde entier qu’il prenne conscience de nos souffrances en tant qu’Arabes si nous ne sommes pas en mesure de prendre conscience de celles des autres, quand bien même il s’agit de nos oppresseurs?» ajoutait-il non sans une certaine verve.

    «La plupart des gens qui ont un peu de culture savent que la shoah n’est pas une invention, mais un certain négationniste a pu trouver un écho favorable chez les gens étroits d’esprit, qu’ils soient ultranationalistes ou intégristes», dit Gilbert Achcar.

    Ce dernier insiste toutefois sur le fait qu’il n’y a pas d’antisémitisme propre au monde arabe, mais que la diffusion des thèses antisémites dans cette région n’est pas comparable à ce qui se passe en Occident. «Toute l’équation entre le monde occidental et le monde arabe est complètement faussée par le fait que les Juifs étaient opprimés pendant des siècles en Europe, tandis que dans le monde arabe, ce qu’on peut qualifier de haine envers les Juifs est surtout le produit d’une histoire moderne marquée par la présence d’un État oppresseur, qui insiste lui-même à se faire appeler État Juif», résume Gilbert Achcar.

    Et Tarek Mitri de conclure, pour insister sur la nécessité de distinguer les deux termes dans le monde arabe: «Il y avait une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU en 1975 qui disait que le sionisme était une forme de racisme et de discrimination. Elle a été révoquée en 1991, mais elle avait suscité un grand enthousiasme dans le monde arabe».

    Caroline Hayek & Anthony Samrani -
    23.02.19
    Source: OLJ
    P
    osté par MCPalestine

    Photo : Manifestation antisioniste à Jérusalem, Porte de Damas, 8 mars 1920 (Wikipédia)

    13-03-2019 om 09:48 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    24-02-2019
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    La Résistance Juive se poursuit

     


    L’hystérie sioniste bat son plein, mais notre Résistance Juive antisioniste continue, notre guerre contre עמלק  se poursuivra jusqu’à sa chute complète. « Les chiens aboient, la caravane passe ».

     

    De tout temps, nous avons fait face et nous avons résisté. Ce sont près de 2000 ans d’Exil et Dispersion que nous bravons pour notre אמונה , nous avons déjà offert de nombreuses vies en קידוש השם. Nous avons subi les Croisades, l’inquisition et autres persécutions. Nous avons résisté aux faux-messies, aux maskilim, aux réformes (libéraux) de divers plumages. Avec détermination et avec un ferme espoir, nous poursuivrons cette vie d’Exilés jusqu’à l’arrivée de משיח, moment où Hashem y mettre fin. Ce dernier Exil (Edom) perdure ! Jusqu’à quand serons-nous privés du Temple rempli de la Présence Divine avec toute la Bénédiction qu’il apportait au Peuple Juif ainsi que l’influence bienfaisante sur le monde entier. A quand les sacrifices qui nous purifiaient quotidiennement ?

     

    La pire épreuve est celle que nous vivons de nos jours c.à.d. le sionisme conçu au 19ème siècle par le maudit Th. HERZL et ses associés, dont l’idéologie s’est concrétisée en une entité sioniste anti-Thora et illégale au regard du Droit International nommée à dessein « Israel » en Palestine sur base de mensonge et d’usurpation de terres des habitants, entité qui se comporte comme un Etat avec armée, drapeau etc. Nous dénonçons cette entreprise satanique et le fait que les sionistes agissent au nom des Juifs !

     

    Comme si la גלות  sous les sionistes ne suffisait pas, il nous faut encore subir les agissements de la part de ceux qui sont sensés mener le même combat de la אמונה , à cause de la pression, que les sionistes qui sont infiltrés dans les Communautés Juives, exercent sur eux.

     

    En plus, pour jeter une mauvaise lumière sur le Peuple Juif,  il y a encore les détracteurs, les traîtres à la nation Juive, les renégats du Judaïsme et les anti-Juifs  d’autres milieux qui diffusent leur hérésie dans des publications ou sur Internet. Il y a aussi des sionistes avoués et des fous qui prétendent représenter les Juifs qui se portent candidats aux élections, ils font beaucoup de tort aux communautés Juives. Nous ne réagissons pas à ces provocations d’hérétiques, mais nous nous armons de patience, sachant que HaShem règlera toute chose en son temps.

     

    Cela fait un peu beaucoup, mais nous résistons à ce déluge d’ אפיקורסות  et attendons avec confiance le secours de l’Eternel.

     

    Ces dernières semaines, nous assistons à une recrudescence de l’hystérie sioniste. Celle-ci déborde sur les affaires intérieurs de certains Etats européens, notamment en Angleterre, en France, en Pologne. Le régime sioniste en Terre Sainte, la Palestine Occupée est en mauvaise posture  et est acculé de partout : il a été démontré que son armée n’était pas si invincible comme il prétend, sa propre populace se révolte, la Résistance Islamique de la région s’organise aussi : les palestiniens ployant sous le joug sioniste se lèvent pour défendre leur terre volée, les pays voisins (Syrie, Liban, Yémen, Iraq, Iran) résistent à l’agression qu’il mène avec d’autres groupes terroristes, etc. Même dans certaines instances internationales, le régime sioniste criminel et terroriste est déprécié, tout comme ses alliés arabes wahhabites avec qui il complote.

     

    Le but des sionistes est toujours le même semer le chaos dans les pays, irriter les dirigeants pour qu’ils se retournent contre les Juifs et que ceux-ci partent. Un exemple flagrant fut celui du Maroc afin d’attirer les Juifs marocains vers l’entité sioniste dans les années 50.

     

    Aujourd’hui, les sionistes s’attaquent davantage à l’Europe cherchant à faire venir des masses de Juifs dans leur « havre de paix », leur enfer d’entité, où les Juifs sont beaucoup moins en sécurité que dans leur pays de Diaspora. Le prétexte est l’ « antisémitisme » qu’eux-mêmes provoquent, particulièrement en France où l’officine sioniste, le CRIF gouverne le pays via les « élus » qui lui sont soumis et qui sont eux-mêmes pris dans des problèmes internes au pays (Gilets Jaunes, problèmes économiques, sécurité…) et dans les relations internationales où les derniers gouvernement français y ont des positions injustes et inacceptables.

     

    Yechouroun-Judaïsme contre sionisme rappelle que pour nous Juifs, tous ces agissements ne changent rien dans notre vie quotidienne, nous continuons notre עבודת השי"ת  et la pratique des מצות. Cependant, nous restons vigilants pour ne pas être entraînés dans la כפירה sioniste, et dénonçons l’idéologie sioniste et les crimes qui en découlent quand l’occasion nous est donnée.

     

    Avec l’aide du Tout-Puissant, nous vaincrons tous nos ennemis, car c’est איש מלחמה השם.  (שמות פרק טו ג)

     מִלְחָמָ֥ה לַה בַּֽעֲמָלֵ֑ק מִדֹּ֖ר דֹּֽר שמות י"ז

     

    וְלַמַּלְשִׁינִים אַל תְּהִי תִקְוָה

    http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=3012429

     

     

    24-02-2019 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-02-2019
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    Courrier des amis


    « L’antisémitisme est un crime tandis que l’antisionisme est un devoir »


    19 février 2019 Articles, Slider

    Sai Englert – , militant et universitaire, plaide contre l’amalgame entre antisionisme et antisemitisme.

    L’antisémitisme n’est pas la même chose que l’antisionisme. Voici deux termes différents qui sont régulièrement utilisés de façon interchangeable dans les débats actuels, de sorte que vous pourriez être surpris d’apprendre qu’ils signifient des choses complètement différentes.

    Récemment, Marc Lamont Hill, militant, universitaire et journaliste états-unien, a été licencié de CNN pour avoir lancé un appel à l’ONU en faveur d’une Palestine libre du fleuve à la mer. Plus tard, d’autres ont aussi réclamé qu’on lui retire son poste d’enseignant. La raison avancée était que l’appel de Lamont Hill était antisémite.

    « Alors que la déclaration universelle des droits de l’homme affirme que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits, l’État-nation israélien continue de restreindre la liberté et de miner l’égalité des citoyens palestiniens d’Israël ainsi que ceux de Cisjordanie et de Gaza. »

    "Anti-Zionism is not the same as Anti-Semitism"

    https://www.youtube.com/watch?v=oZkr6JjFpX4

    Pourtant, son discours et ses travaux de longue date ne sauraient être plus clairs sur le fait qu’il faisait référence à la création d’un seul état, unifié, laïque et démocratique entre le Jourdain et la Méditerranée pour tous ses habitants. La seule façon d’en faire un propos antisémite c’est de ne pas faire de distinction entre l’État d’Israël et la population juive du monde entier, approche extrêmement problématique.

    L’antisémitisme se rapporte aux idées et aux comportements discriminatoires envers les Juifs, les prennent pour cibles ou leur nuisent parce qu’ils sont Juifs. Les affirmations selon lesquelles les Juifs sont avares, qu’ils gouvernent le monde, ou qu’ils dirigent les banques sont antisémites. De même, les attaques physiques ou verbales contre le peuple Juif en raison de sa judéité sont antisémites.

    L’antisionisme en revanche est une idéologie politique, qui – comme son nom l’indique – est opposée au sionisme. Le sionisme est un mouvement politique né à la fin du 19ième siècle, avançant que la seule façon pour les Juifs d’échapper à l’antisémitisme européen était de former leur propre état. Cet état ils l’ont bâti en Palestine, et malgré une opposition interne minoritaire, ils l’ont fait aux dépends de ceux qui vivaient déjà dans le pays: les Palestiniens. La création d’Israël, fruit des efforts du mouvement sioniste, eut lieu en 1948 avec en toile de fond l’expulsion de plus de 700000 Palestiniens et la destruction d’au moins 400 villages. Ces injustices se poursuivent aujourd’hui : l’expansion des colonies en Cisjordanie, le blocus meurtrier de Gaza, ou les plus de 60 lois qui ciblent spécifiquement les citoyens palestiniens d’Israël sont toujours en vigueur et appliqués au nom du sionisme.

    Ce que les antisionistes réclament donc, c’est que tous les habitants de la Palestine historique, Juifs, chrétiens, et musulmans, Palestiniens et non-palestiniens jouissent de droits égaux quelle que soit leur race, leur religion ou leur origine ethnique. Ce que l’état israélien et le mouvement sioniste continuent de refuser. Malheureusement, l’antisionisme est aujourd’hui souvent assimilé à l’antisémitisme. Il devrait, cependant, être clair qu’ils n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Le premier rejette l’idée d’un état fondé sur une suprématie ethnique ou religieuse. Le second hait les Juifs en raison de leur judéité. Faire l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme repose sur une série de postulats qui ne devraient jamais être acceptables.

    Premièrement, que tous les Juifs sont sionistes ou que les sionistes parlent au nom de tous les Juifs, c’est là une idée essentialiste, foncièrement raciste qui suppose qu’un groupe entier de personnes peut être rangé derrière une même bannière idéologique. Rien n’est moins vrai. Israël ne représente pas les opinions de tous les Juifs. De nombreux Juifs dans le monde sont antisionistes pour des raisons religieuses ou/et politiques tandis que d’autres peuvent ne pas savoir grand-chose du sujet et ne pas avoir d’opinion.

    Deuxièmement, que tous les sionistes sont Juifs. Une fois de plus, rien n’est moins vrai. Par exemple, il y a beaucoup de sionistes chrétiens, en particulier aux États-Unis, tandis que de nombreux hommes et femmes politiques et de partis politiques à travers le monde sont sionistes. Ceci n’a rien à voir avec le Judaïsme, mais avec la politique étrangère et les étroites alliances que ces pays ont avec Israël.

    Finalement, l’amalgame entre les deux idées suppose souvent que le sionisme n’affecte que les Juifs. Cette interprétation, souvent répétée dans les débats actuels, gomme le fait que les premières victimes du mouvement sioniste, ont été et sont toujours les Palestiniens.

    Leur rejet du sionisme, leurs revendications de droits égaux et leur souhait de pouvoir retourner dans leur foyer d’où ils ont été expulsés n’ont rien à voir avec le Judaïsme ou les Juifs en aucune façon. Ils ont tout à voir, au contraire, avec leur opposition au projet de colonisation de peuplement qui continue de les déposséder et de les opprimer sur leur propre terre.

    L’antisionisme est donc avant tout une forme de solidarité avec les revendications d’un peuple colonisé qui continue de lutter pour sa liberté. Il y a un principe simple et pourtant très puissant, qui affirme que personne n’est libre, tant que nous ne sommes pas tous libres. De ce point de vue la lutte contre l’antisémitisme et celle contre le sionisme ne sont qu’une seule et même chose. Elles sont toutes deux des luttes contre le racisme et la suprématie ethnique, en un mot contre l’injustice. Comme le dit un vieux slogan : l’antisémitisme est un crime, l’antisionisme un devoir.

    * Sai Englert est enseignant-chercheur au Département de politique et d’études internationales à la SOAS University of London.

    14 février 2019-
    Middle East Eye – Traduction: Chronique de Palestine – MJB

    http://www.chroniquepalestine.com/antisemitisme-est-un-crime-antisionisme-est-un-devoir/


    Bijlagen:
    Rassemblement du mouvement antisioniste Neturei Karta - ''Les sionistes ne sont pas juifs... seulement racistes''.jpg (46.1 KB)   

    19-02-2019 om 15:51 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    18-02-2019
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    Courrier des amis

     

    Comment Israël et le CRIF manipulent la lutte contre l’antisémitisme

     

    Ce qui intéresse le gouvernement israélien et nombre de ses soutiens n’est pas le combat tout à fait justifié contre l’antisémitisme, comme le prouve le flirt de Benyamin Netanyahu avec des forces d’extrême droite en Europe. Il s’agit avant tout de dévoyer ce combat pour discréditer la solidarité avec les Palestiniens, comme le prouve le débat sur la définition de l’antisémitisme

    Le 6 décembre 2018, le conseil Justice et affaires intérieures de l’Union européenne (UE) adoptait, sans débat, une  déclaration sur la lutte contre l’antisémitisme et la protection des communautés Juives en Europe. Louable intention, sauf que… l’article 2 de cette déclaration invite les États membres à adopter la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA). Pendant la présidence autrichienne de l’UE, de juillet à décembre 2018, Israël et le puissant lobby pro-israélien se sont activés dans le plus grand secret et n’ont ménagé aucun effort pour obtenir ce résultat. Quelle est donc cette «définition IHRA» qu’Israël et ses soutiens inconditionnels veulent imposer?

    En 2015, au lendemain de l’offensive meurtrière israélienne contre la population de Gaza massivement condamnée par l’opinion mondiale, le lobby israélien relance une offensive avortée dans les années 2000, visant à promouvoir une définition de l’antisémitisme intégrant la critique d’Israël. Sa cible: l’IHRA, un organisme intergouvernemental regroupant 31 États, au sein duquel le lobby pro-israélien dispose d’un relais. En mai 2016, l’IHRA a adopté sa «définition» de l’antisémitisme:

    "L’antisémitisme est une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer par la haine envers les Juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des personnes Juives ou non-Juives et/ou leur propriété, contre les institutions de la communauté Juive ou les lieux religieux. (traduction de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS)

    Présentée comme «non contraignante sur le plan juridique», elle est parfaitement indigente, se bornant à préciser que l’antisémitisme «est une certaine perception des Juifs, qui peut être exprimée comme de la haine envers les Juifs». Rien là pourtant d’innocent. Car le communiqué de presse de mai 2016 ajoute: «Pour guider l’IHRA dans son travail, les exemples suivants peuvent servir d’illustration.» Jamais adoptés par l’IHRA, lesdits exemples servent pour la plupart à assimiler la critique d’Israël à l’antisémitisme:

     «Les manifestations [d’antisémitisme] peuvent inclure le ciblage de l’État d’Israël», tout en précisant plus loin que «la critique d’Israël similaire à celle qui peut être faite à un autre pays ne peut pas être considérée comme antisémite». Similaire, qu’est-ce que cela veut dire, quand les réalités sont spécifiques, ou pour des associations dédiées à la défense des droits du peuple palestinien?

     «Accuser les citoyens Juifs d’être plus loyaux à l’égard d’Israël (…) qu’aux intérêts de leur propre nation». «Les» ou «des»… On n’aurait donc plus le droit de dire que le Conseil représentatif des institutions Juives de France (CRIF) est devenu une annexe de l’ambassade d’Israël?

     «Nier au Peuple Juif le droit à l’autodétermination, en prétendant par exemple que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste.» La nouvelle loi fondamentale d’Israël réserve le droit à l’autodétermination au seul «peuple Juif». On n’aura plus le droit de la combattre?

     «Faire preuve d’un double standard en exigeant de sa part [de l’État d’Israël] un comportement qui n’est attendu ni requis d’aucun autre pays démocratique.» Les situations sont différentes, quel serait le critère?

    Un outil de propagande et d’intimidation

    Bref, voilà une définition indigente, mais «non contraignante sur le plan juridique», toutefois associée à des exemples très contestables qui n’ont cependant pas été adoptés par l’IHRA… Vu de loin, tout cela n’a guère de sens et ne serait peut-être pas si grave? Ce serait oublier que nous n’avons pas affaire à un outil de contrainte juridique, mais à un outil de propagande et d’intimidation. Ce qui importe, pour les inconditionnels de la politique israélienne, ce n’est pas d’avoir raison sur le plan juridique, c’est d’insuffler le doute et la crainte d’être traité d’antisémite, de provoquer des discussions à n’en plus finir, de bloquer toute initiative… et de ruiner la réputation de quiconque ne s’y plierait pas.

    L’exemple du Royaume-Uni, qui a adopté la définition IHRA dès la fin de 2016, le prouve. Sur la base d’une simple déclaration gouvernementale, le lobby a fait pression pour que le maximum d’universités, de municipalités et de partis politiques adoptent aussi cette définition. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre. Nombre de réunions publiques ont été annulées dans les universités, un professeur a fait l’objet d’une enquête sans aucun fondement, une personnalité travailliste a été exclue du parti…. L’association britannique Free Speech on Israel a sélectionné et documenté huit cas particulièrement caractéristiques sur l’année 2017.

    La campagne la plus scandaleuse du lobby pro-israélien en Angleterre a été dirigée contre Jeremy Corbyn: face aux accusations infondées d’antisémitisme dont son leader a été la cible, la pression pour l’adoption de la «définition IHRA» et des exemples associés a été telle que le comité exécutif du Parti travailliste a finalement cédé.

    À ce jour, huit États européens ont adopté la «définition IHRA» de l’antisémitisme: la Roumanie, l’Autriche, l’Allemagne, la Bulgarie, la Slovaquie, l’Italie, le Royaume-Uni, ainsi que, hors UE, la Macédoine. Les dégâts, déjà visibles au Royaume-Uni et en Allemagne, sont encore à venir dans nombre de ces pays.

    Une stratégie d’impunité

    Cette opération n’est pas la première relayée par le CRIF. Elle fait suite à la tentative inachevée de criminalisation de la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanction (BDS). Car aucune loi n’interdit en France de boycotter un État dont la politique viole à la fois le droit international et les droits humains. Sinon, d’ailleurs, les organisateurs du boycott du régime d’apartheid sud-africain auraient été poursuivis; or, aucun ne le fut à l’époque.

    Sur des centaines d’actions de boycott, très rares sont celles qui ont été jugées. L’une d’entre elles, à Colmar, a fait de surcroît l’objet d’un arrêt de la Cour de cassation, que la Cour européenne des droits de l’homme pourrait néanmoins retoquer. D’autant que, pour sa part, la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a clairement précisé«L’Union européenne se positionne fermement pour la protection de la liberté d’expression et de la liberté d’association, en cohérence avec la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, qui est applicable au territoire des États membres de l’UE, y compris en ce qui concerne les actions BDS.»

    Dans ces campagnes contre BDS comme pour l’adoption de la «définition» de l’IHRA, la manœuvre est cousue de fil blanc: il s’agit de faire taire toute critique de la politique israélienne. C’est que les dirigeants israéliens restent profondément isolés, et d’abord au sein de l’ONU. L’État de Palestine est entré successivement à l’Unesco (2011), puis à l’Assemblée générale de l’ONU (2012), et même à la Cour pénale internationale (CPI) en 2015. Un symbole: lors du dernier de vote de l’Assemblée générale sur «le droit à l’autodétermination du peuple palestinien, y compris son droit à un État indépendant», le 17 décembre 2018, 172 États ont voté pour et 6 contre (dont Israël, les États-Unis et le Canada, mais aussi les Îles Marshall, les États fédérés de Micronésie et Nauru).

    Et cet isolement ne risque pas de se réduire. La droite et l’extrême droite au pouvoir à Tel-Aviv sont en effet engagées dans un inquiétant processus de radicalisation. Profitant du soutien de l’administration Trump et de leur alliance avec l’Arabie saoudite contre l’Iran, elles veulent passer de la colonisation, qu’elles accélèrent, à l’annexion, que plusieurs lois préparent. À terme, si elles sont reconduites le 9 avril prochain, elles enterreront la solution dite «des deux États» au profit d’un seul, où les Palestiniens annexés avec leurs terres ne jouiront d’aucun droit politique, à commencer par le droit de vote. La loi fondamentale adoptée le 19 juillet 2018 à la Knesset symbolise cette officialisation de l’apartheid à l’israélienne. Celle de 1992 définissait Israël comme un «État Juif et démocratique»: la nouvelle s’intitule «État-nation du peuple Juif». Et elle précise: «Le droit à exercer l’autodétermination nationale au sein de l’État d’Israël appartient au seul peuple Juif.» Bref, elle renie explicitement la Déclaration d’indépendance qui, le 14 mai 1948, promettait que le nouvel État «assurera[it] une complète égalité de droits sociaux et politiques à tous ses citoyens, sans distinction de croyance, de race ou de sexe».

    Les alliances que noue Benyamin Netanyahu avec des populistes et des néofascistes, notamment en Europe, ont également de quoi choquer. Comment accepter qu’un premier ministre de ce pays, qui se réfère si souvent à la shoah pour justifier sa politique, flirte avec des dirigeants qui font l’éloge des collaborateurs des nazis, comme Viktor Orbán, ou prétendent interdire qu’on en parle, comme Jaroslaw Kazcynski, ou se réclament à mots à peine couverts du fascisme, comme Matteo Salvini.

    Nul doute que cette fuite en avant ne creuse un peu plus le fossé entre Israël et l’opinion mondiale. Pour preuve les dernières enquêtes réalisées en France. Selon une enquête de l’IFOP, 57% des sondés ont une «mauvaise image d’Israël», 69% une «mauvaise image du sionisme» et 71% pensent qu’«Israël porte une lourde responsabilité dans l’absence de négociation avec les Palestiniens». Et qu’on ne nous dise pas qu’ils sont antisémites! Sous le titre «Un antisionisme qui ne se transforme pas en antisémitisme», une autre enquête, réalisée par IPSOS montre que les personnes les plus critiques vis-à-vis de la politique d’Israël sont aussi les plus solidaires envers les Juifs face à l’antisémitisme.

    Raison de plus pour que la France résiste enfin au chantage à l’antisémitisme. Lorsque l’on critique l’UE, il ne faut en effet jamais oublier que les vrais responsables sont les États, notamment au sein du Conseil de l’Union. Les représentants français y étaient parfaitement armés et avertis. La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) avait été particulièrement claire dans son rapport annuel sur le racisme paru en mai 2018. Son avis était défavorable à l’adoption de la définition de l’IHRA pour deux raisons: définir chaque type de racisme est contraire à la tradition juridique française, et, tout en restant vigilant, il faut se garder de toute instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme.

    Pourtant, l’article 2 de la déclaration du conseil Justice et affaires intérieures de l’UE est passé. Il est intéressant à ce stade de rappeler sa rédaction complète:

    "Invite les Etats membres qui ne l’ont pas encore fait à approuver la définition opérationnelle juridiquement non contraignante de l’antisémitisme utilisée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’holocauste (IHRA), en tant qu’instrument d’orientation utile en matière d’éducation et de formation, notamment pour les services répressifs dans le cadre des efforts qu’ils déploient pour procéder de manière plus efficiente et efficace à la détection des attaques antisémites et aux enquêtes les concernant."

    Admirons au passage la manipulation de la traduction française («working definition» traduit par «définition opérationnelle») et l’invitation faite aux États membres à former leur police sur des textes qui sont en-dehors de la loi, alors que la règle, pour les déclarations du conseil, est celle de l’unanimité et du consensus. Comment les représentants du gouvernement français ont-ils pu laisser faire? Est-ce un effet de l’entrevue accordée au CRIF par la ministre de la justice, Nicole Belloubet, quelques jours avant la décision?

    Le consensus n’a été obtenu que par le retrait de la référence aux fameux «exemples». Effectivement, l’article 2 ne fait pas référence aux exemples. Mais il ne dit pas non plus que ceux-ci sont exclus; des responsables de la Commission européenne se sont immédiatement engouffrés dans la brèche. Finalement, l’ambassadeur de France auprès de l’UE a rappelé officiellement en comité des représentants permanents que le consensus sur l’article 2 ne comprenait pas les exemples. C’était une mise au point utile, qui a été assumée par les autorités françaises et l’AFPS en a fait part, mais elle n’a toujours pas été reprise par la communication officielle des mêmes autorités Françaises…

    L’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme au service de l’impunité d’un État tiers qui viole tous les jours le droit international est une affaire très grave qui peut profondément miner notre démocratie. Face à cela, l’attitude de l’exécutif français est encore en demi-teinte et ne permet pas de combattre sérieusement ce danger: en juillet 2017, Emmanuel Macron a lancé devant Benyamin Netanyahu l’amalgame gravissime entre antisémitisme et antisionisme. Il n’a pas recommencé, mais il n’est pas non plus revenu publiquement sur ses déclarations. Plus récemment, le CRIF a officiellement demandé au gouvernement français de légiférer contre le boycott et d’adopter la définition IHRA de l’antisémitisme. Le gouvernement n’a pas donné suite, mais il n’a pas non plus signifié officiellement son refus. Il est temps de dire clairement que la France n’accepte pas que l’État d’Israël intervienne dans ses affaires intérieures.

    Dominique Vidal & Betrand Heilbronn -
    12.02.19
    Source: Orient XXI

     ------------------

    Commentaire

    Hadassah BORREMAN

    Puisque nous en sommes à la définition de l’antisémitisme, soyons aussi intellectuellement honnêtes. Les conséquences juridiques dans cette déclaration sont dictées sur la base d’une définition ADOPTÉE de l’antisémitisme c.à.d. contre les Juifs, mais non de la définition réelle et étymologique de l’antisémitisme c.à.d. contre les Sémites. Or, les Juifs ne sont pas les seuls Sémites, les Musulmans, les Iraniens, les Arabes et encore d’autres le sont aussi, mais là, on entend aucune mesure de protection en faveur des Musulmans par exemple!

    Selon la juste définition, il est clair que l’élaboration de cette déclaration est une manipulation sioniste de plus. En effet, les sionistes, qui sont un mouvement politique et non le Peuple Juif, ni une partie du Peuple, s’ingèrent dans les affaires intérieures des Etats pour leur propagande, et cherchent à siéger dans des hautes institutions internationales. Les Juifs authentique, fidèles à la Thora et aux Sages ne sont pas impliqués dans la politique, et encore moins dans la politique du régime sioniste. Le fait que le sionisme se revêt de plus en plus d’un vêtement religieux, est pour que le monde, même des Juifs naïfs, fassent l’amalgame entre Juifs et sionistes religieux. Je suis quand même réjouie que de plus en plus de gens dans le monde ne sont plus dupes et condamnent l’influence sioniste sur nos politiciens.

    Un autre fait qui annule la légalité de cette déclaration est que le Peuple Juif est en Exil et Dispersion par Décret Divin, et n’est donc autorisé d’être en masse et d’avoir une domination en Terre Sainte, la Palestine que les sionistes occupent. A fortiori, les sionistes, qui sont un mouvement politique terroriste dont l’idéologie en contradiction avec le Judaïsme, et qui date de la fin du 19ème siècle, ont encore moins de droit en Palestine, puisqu’ils n’ont pas d’attache avec les ancêtres du Peuple Juif et donc non plus avec leur Terre Sainte, comme ils le prétendent. Ce qu’ils ont fait, est de l’usurpation de terres des habitants natifs de Palestine pour y ériger leur entité sioniste (avec la complicité de l’ONU en 47) qui n’est pas un Etat légal. C’est un blasphème sur le plan spirituel contre D’, une transgression de la Thora et une violation du Droit International.

    A la lumière de cette réalité, nous avons donc toutes les raisons de combattre l’antisémitisme en combattant les sionistes et leurs collaborateurs occidentaux et Arabes, sachant que les antisémites, ce sont les sionistes eux-mêmes, car ils sont contre les Juifs antisionistes, les Musulmans antisionistes, les Iraniens antisionistes, les Arabes antisionistes, etc.


    18-02-2019 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    13-02-2019
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Où se trouve le véritable הר סיני ? Documentaire - Deuxième partie
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    Où se trouve le véritable הר סיני ?

     

     

    Le véritable mont Sinaï en Arabie - Documentaire EXCLUSIF

     

    https://www.youtube.com/watch?v=lJAhrjxfjRM

     

    Nous revenons à cette question du lieu du Mont Sinaï. Voir notre ancien article http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=3067982   Bien que cela ne change rien à notre אמונה  qui n’est basée que sur la Thora, c’est quand même intéressant de savoir ce que les dernières découvertes scientifiques apportent et qui surtout concordent avec la Thora. Cela montre aussi qu’il ne faut pas gober ce que certains ont publié dans des livres ou l’Internet comme quoi le Mont Sinaï sur lequel משה רבינו  est monté se serait trouvé dans la péninsule égyptienne, ce avec à l’appui de soi-disant cartes de parcours comportant des noms des étapes pris à la Thora.

     

    A travers ce documentaire publié par le Centre Zahra France, il est plus probable que le Mont Sinaï se trouve dans le Hijaz, aujourd’hui appelé Arabie Saoudite, les preuves en sont flagrantes.

    ·        Il y a une plage et un passage où le passage de la Mer Rouge aurait pu avoir lieu.

    ·        Vous pouvez voir où les Israélites auraient campé près d’Elim, avec 12 sources et 70 palmiers.

    ·        Vers Jabal Maqla, il y a un rocher fendu et une zone adapté au campement.

    ·        Il y a une montagne connue comme étant « la montagne de Moïse » avec une grande plaine en face où des milliers d’Israélites auraient pu camper. Un autel de pierres brutes se trouve au pied. Avec des indices de sacrifices par le feu, au bon endroit.

    ·        Des indices de taureaux adorés, on peut retracer exactement le parcours de Moïse quand il descend de la montagne.

    ·        Il y a un ruisseau qui descend de la montagne, comme dans le Livre de l’Exode.

    ·        On peut situer avec exactitude la grotte d’Elie. 

    Tous ces petits détails doivent correspondent au récit de la Thora!

     

    Pour ceux qui n’ont pas accès aux images et vidéos, voici ci-dessous la deuxième et dernière partie du contenu transcrit de cet intéressant documentaire. Nous avons rajouté les versets en Langue Sainte, l’Hébreu Biblique.

     

     

    Où se trouve le véritable הר סיני ? Première partie

     

     

     

    שמות יז ו

    הִנְנִ֣י עֹמֵד֩ לְפָנֶ֨יךָ שָּׁ֥ם ׀ עַֽל־הַצּוּר֮ בְּחֹרֵב֒ וְהִכִּ֣יתָ בַצּ֗וּר וְיָצְא֥וּ מִמֶּ֛נּוּ מַ֖יִם וְשָׁתָ֣ה הָעָ֑ם וַיַּ֤עַשׂ כֵּן֙ מֹשֶׁ֔ה לְעֵינֵ֖י זִקְנֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃

     

    « Voici, Je me tiendrai devant toi sur le rocher de Chorev ; tu frapperas le rocher, et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Et Moïse fit ainsi, aux yeux des anciens de Yisroel. » Exode 17/6

     

     

    En allant au Mont Sinaï, les Israélites campent à un endroit sans eau. Moïse va vers un rocher bien précis, frappe de son bâton, et de l’eau en jaillit miraculeusement. L’historien Flavius Joseph dit que le rocher est toujours visible à son époque et qu’il était tellement gros qu’on ne pouvait pas le déplacer. Est-ce possible que ce rocher fendu soit toujours là pour témoigner de la véracité de cette histoire ?  La réponse est OUI, et c’est stupéfiant. Ce rocher fendu a été découvert par Jim et Penny Caldwell, un couple américain travaillant en Arabie Saoudite dans les années 1990. Les locaux ont 2 noms pour cet endroits : « l’eau de Moïse » et « le rocher fendu de Moïse ». Ce rocher fendu est en-haut d’une colline de 30 m et fait une quinzaine de mètres. Ce qui est vraiment incroyable dans ce lieu, c’est que les pierres en contrebas sont lisses … comme si des litres d’eau avaient déferlé, formant un lac miniature en bas, où les Israélites pouvaient s’abreuver. Si vous avez une relation avec les locaux, ils vous diront que ce lieu est lié à Moïse. Mais les bédouins essayeront de vous éloigner. Nous avons vécu ça, on nous a chassés de la zone. OK on appuie sur le champignon. Voyons si ce gars nous suit. On a entendu deux coups de feu. Ce gars ne plaisante pas…

    La Bible dit que le lieu où les Israélites ont combattu les Amalécites, près du rocher fendu, se nomme Rephidim, ce qui signifie « lieu de repos ». les inscriptions en Hébreu que nous avons trouvées ici, signifient aussi « lieu de repos ».

    Plus près des montagnes se trouvent des inscriptions qui selon le spécialiste d’Hébreu Ancien, Dr. Miles Jones, parlent de la bataille avec les Amalécites. Il dit que l’une des inscriptions parle de la mort d’un Amalécite. Non loin, deux inscriptions qui selon de Dr. Jones indiquent la mort d’une mère hébraïque (Hagar) et sa fille (Amiah).

    La Bible dit que les Israélites possèdent la terre que « l’âme de leurs pieds touche ». Près du rocher fendu et de la montagne, plusieurs dessins de pieds et de sandales, à côté desquels se trouve écrit en proto-Hébreu « l’âme du pied »… On a également trouvé des inscriptions qui semblent signifier le nom Hébreu pour D’, le tétragramme.

    Il y a une autre zone près de la montagne qui se nomme « Wadi Moussa » : la vallée de Moïse…

    Là, un dessin de Menorah fut trouvé, sûrement le plus ancien connu. (Courtesy of Dr. Sung Hak Kim)

    Un nouveau témoin a maintenant révélé que les Saoudiens cachent les preuves de l’Exode depuis au moins le Seconde Guerre Mondiale. C’est un pilote américain, qui a rencontré le roi d’Arabie Saoudite. Bob Cornuke est l’un des premiers à avoir atteint Jabal Maqla dans les années 1980. Il a récemment interviewé ce pilote, et réalisé les images que voici :

    Bob Cornuke Mt Sinaï Researcher et Lt Clyde Morgan WWII Pilot

    -       Merci

    -       C’est un honneur de vous rencontrer

    -       Nos vies se sont rencontrées pour quelque chose de peut-être très d’historique. Nous parlons du véritable Mont Sinaï.

    -       Je n’avais pas d’idée que dès la Seconde Guerre Mondiale, un homme avait vu la montagne. Et qu’il avait su que c’était la montagne sacrée de Moïse.

    -       Des Musulmans vous ont dit que c’était la montagne ?

    -       Oui, ils savaient tous qu’elle était sacrée. Ils m’ont interdit de voler autour. Ils m’ont dit que c’était interdit d’accès. Que je serai tué soit par D’, soit par l’un d’eux, je ne sais pas. Quand j’ai décollé, j’étais mort de trouille. Bien sûr, j’ai volé autour !

    -       La montagne était noire au sommet ?

    -       Oh, c’était un vert noirâtre. C’était suffisamment sombre pour être quelque peu effrayant. … Voulez-vous savoir ce que je pense ? C’est le Mont Sinaï. Et je pense que D’ m’a laissé le survoler, et qu’Il nous a laissé vivre vous et moi.

     

    Pourquoi n’avons-nous jamais entendu parler de ce lieu ? Pourquoi presque toute l’attention se porte sur le site égyptien, malgré le manque de preuve ?

    Pensez au nombre de choses qui correspondent avec le récit Biblique ici !

    -       Il y a une plage et un passage où le passage de la Mer Rouge aurait pu avoir lieu.

    -       Vous pouvez voir où les Israélites auraient campé près d’Elim, avec 12 sources et 70 palmiers.

    -       Vers Jabal Maqla, il y a un rocher fendu et une zone adapté au campement.

    -       Il y a une montagne connue comme étant « la montagne de Moïse » avec une grande plaine en face où des milliers d’Israélites auraient pu camper. Un autel de pierres brutes se trouve au pied. Avec des indices de sacrifices par le feu, au bon endroit.

    -       Des indices de taureaux adorés, on peu retracer exactement le parcours de Moïse quand il descend de la montagne.

    -       Il y a un ruisseau qui descend de la montagne, comme dans le Livre de l’Exode.

    -       On peut situer avec exactitude la grotte d’Elie.  

    Tous ces petits détails doivent correspondre : ce qui est le cas !

    En revenant de ce voyage, on m’a demandé mon ressenti en allant là où si peu de gens sont allés. Les sentiments prévisibles sont faciles à décrire : l’adrénaline, l’émerveillement… mais il y avait une émotion plus difficile à décrire : je ne méritais pas d’être là !

    Je n’ai pas légué ma fortune aux pauvres, je ne suis pas scientifique ou pasteur… et il y a des jours je ne ressens aucune foi. Mais en regardant les montagnes, je me suis rappelé que … la Bible montre clairement que D’ n’utilise pas le meilleur ou le plus attendu. Même Moïse était si peu confiant qu’il ne voulait pas la mission… Plutôt que d’utiliser les plus qualifiés, D’ a tendance à choisir l’inattendu, celui qui manque d’assurance, l’imparfait, le déprimé, l’incertain, le donné perdant. Chacun peut œuvrer, particulièrement ceux qui pensent qu’ils ne peuvent pas.


    Seyed Yahia Gouasmi :

    A cet instant même, les Saoudiens construisent une méga-cité (NEOM) de 33 fois la taille de New-York. Si nous n’agissons pas, les constructions saoudiennes pourraient détruire les preuves et empêcher les fouilles dans le futur. Pour essayer d’empêcher cela, on a crée un site web et une organisation à but non-lucratif pour soutenir les recherches et convaincre les Saoudiens de préserver le site. Nous sommes dans une période inédite ; ces images et d’autres preuves de la Bible sont à portée de clic pour quiconque ayant une connexion Internet. Si ces sites sont révélés, ils changeront le Moyen-Orient à jamais et impacteront les milliards de Juifs, Chrétiens et Musulmans, ainsi que les autres. Le monde est sur le point de changer.

     

    13-02-2019 om 23:37 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Chez Thora-box, la censure sioniste religieuse fonctionne !

      

    Tetsavé - L'exil de la Présence Divine, c'est quoi ?

    Rav David Daniel COHEN

    Mis en ligne le Mercredi 13 Février 2019

    https://www.torah-box.com/paracha/chemot-exode/tetsave/tetsave-l-exil-de-la-presence-divine-c-est-quoi_14242.html

    Voici mon commentaire tel qu’il parait dans Torah-box après leur censure.

    1 commentaire

    Hadassah B.
    13/02/2019 - 10h51

    Très bon shi’our. Quant à s’établir là-bas, c’est D’ Lui-même qui nous y amènera avec Moshiach annoncé auparavant par Eliyahou HaNouvi. La Shekhinah est en Goluss avec nous les Benei-Yisroel, et avant qu’Elle et nous avec Elle puissions retourner au Pays Promis, nous devons faire Tshouveh, et la Terre Sainte doit d’abord être purifiée de l’idolâtrie.

    Voici ci-dessous celui que j’avais posté. En rouge ce qui ne leur convient pas.

    Hadassah B.
    13/02/2019 - 10h51
    Très bon shi’our. Quant à s’établir là-bas, c’est D’ Lui-même qui nous y amènera avec Moshiach annoncé auparavant par Eliyahou HaNouvi. La Shekhinah est en Goluss avec nous les Benei-Yisroel, et avant qu’Elle et nous avec Elle puissions retourner au Pays Promis, nous devons faire Tshouveh, et la Terre Sainte doit d’abord être purifiée de l’idolâtrie et de la pire nega qu’est le sionisme et son entité nommée « Israel » qui est un lieu de shmad (reniement du Judaïsme et conversion au sionisme religieux comme laïc, nationalisme) et de crimes contre les populations natives.

    C’est dommage, ce site serait bon s’il n’était pas contaminé par le sionisme, tant par certains textes que par certains leaders sionistes religieux qui y ont tribune.

     

    13-02-2019 om 23:36 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Où se trouve le véritable הר סיני ?

     

     

    Le véritable mont Sinaï en Arabie - Documentaire EXCLUSIF

     

    https://www.youtube.com/watch?v=lJAhrjxfjRM

     

    Nous revenons à cette question du lieu du Mont Sinaï. Voir notre ancien article http://www.bloggen.be/yechouroun/archief.php?ID=3067982   Bien que cela ne change rien à notre אמונה  qui n’est basée que sur la Thora, c’est quand même intéressant de savoir ce que les dernières découvertes scientifiques apportent et qui surtout concordent avec la Thora. Cela montre aussi qu’il ne faut pas gober ce que certains ont publié dans des livres ou l’Internet comme quoi le Mont Sinaï sur lequel משה רבינו  est monté se serait trouvé dans la péninsule égyptienne, ce avec à l’appui de soi-disant cartes de parcours comportant des noms des étapes pris à la Thora.

     

    A travers ce documentaire publié par le Centre Zahra France, il est plus probable que le Mont Sinaï se trouve dans le Hijaz, aujourd’hui appelé Arabie Saoudite, les preuves en sont flagrantes.

    ·        Il y a une plage et un passage où le passage de la Mer Rouge aurait pu avoir lieu.

    ·        Vous pouvez voir où les Israélites auraient campé près d’Elim, avec 12 sources et 70 palmiers.

    ·        Vers Jabal Maqla, il y a un rocher fendu et une zone adapté au campement.

    ·        Il y a une montagne connue comme étant « la montagne de Moïse » avec une grande plaine en face où des milliers d’Israélites auraient pu camper. Un autel de pierres brutes se trouve au pied. Avec des indices de sacrifices par le feu, au bon endroit.

    ·        Des indices de taureaux adorés, on peut retracer exactement le parcours de Moïse quand il descend de la montagne.

    ·        Il y a un ruisseau qui descend de la montagne, comme dans le Livre de l’Exode.

    ·        On peut situer avec exactitude la grotte d’Elie. 

    Tous ces petits détails doivent correspondent au récit de la Thora!

     

    Pour ceux qui n’ont pas accès aux images et vidéos, voici ci-dessous la première partie du contenu transcrit de cet intéressant documentaire. Nous avons rajouté les versets en Langue Sainte, l’Hébreu Biblique.

     

     

    שמות יג יד

    וְהָיָ֞ה כִּֽי־יִשְׁאָלְךָ֥ בִנְךָ֛ מָחָ֖ר לֵאמֹ֣ר מַה־זֹּ֑את וְאָמַרְתָּ֣ אֵלָ֔יו בְּחֹ֣זֶק יָ֗ד הוֹצִיאָ֧נוּ יְהוָ֛ה מִמִּצְרַ֖יִם מִבֵּ֥ית עֲבָדִֽים׃

     

    « Et lorsque ton fils te demandera un jour : que signifie cela ? Tu lui répondras :  Par Sa Main puissante, l’Eternel nous a fait sortir d’Egypte, de la maison de servitude ». Exode 13/14

     

     

    Depuis des générations, on nous a dit de croire à l’histoire de l’Exode par pure Foi. Ça nous dit que le Mont Sinaï où Moïse a reçu la Révélation est en Egypte. Mais, il n’y a pas de vraie preuve de le croire. Pas de traces ou d’objets, rien qui puisse valider l’une des histoires les plus importantes de la Bible. La Bible dit 70 fois que les Israélites sont sortis d’Egypte vers Madian, ce qui correspond grandement aujourd’hui à l’Arabie Saoudite.

    Est-il vrai qu’il y a très peu de preuve de l’Exode ? Ou avons-nous juste cherché au mauvais endroit ?

    Bien que la théorie qui situe Moïse et les Israélites en Arabie Saoudite est relativement nouvelle pour nous, elle ne l’est pas pour les locaux. Des Saoudiens curieux de parler avec des américains nous ont souvent approchés. Une des premières choses qu’ils disaient était : « Vous savez que Moïse et son peuple étaient ici ? Laissez-moi vous montrer. »

     

    La montagne de Moïse

    Le Mont Sinaï en Arabie Saoudite

     

     

    שמות לד ב

    וֶהְיֵה נָכוֹן לַבֹּקֶר וְעָלִיתָ בַבֹּקֶר אֶל הַר סִינַי וְנִצַּבְתָּ לִי שָׁם עַל רֹאשׁ הָהָר׃

     

     « Sois prêt de bonne heure, et tu monteras dès le matin sur la montagne de Sinaï ; tu te tiendras là devant Moi, sur le sommet de la montagne » Exode 34/2

     

     

    La tradition qui situe me Mont Sinaï en Egypte ne date que du 4ème siècle avant 0. De nouvelles recherches basées sur des sources judaïques, chrétiennes et islamiques indiquent une tradition plus vieille de 600 ans. Et selon cette tradition, le Mont Sinaï est au Nord-Est de l’Arabie Saoudite. Cette tradition parle de « Jabal Maqla », un pic de la chaine de montagnes nommée « Jabal al-Lawz » comme étant la vrai montagne de Moïse. Plusieurs sources historiques, dont Flavius Josephe, ont écrit que le Mont Sinaï est le plus haut pic près d’une ville qui est appelée aujourd’hui « Al Bad ». les locaux qualifient « Jabal Maqla » de « Jabal Moussa » : « la montagne de Moïse ».

    -        Vous appelez cette montagne Jabal Moussa ?

    -        Oui.

    Une particularité de cette montagne est son sommet noir que vous apercevez derrière moi. La Bible dit que D’ descendit sur le Mont Sinaï sous forme de feu. La cime noire se démarque de l’alentour, et les rochers ne sont noirs que de l’extérieur. Les chercheurs divergent : ces pierres noires confirment le récit biblique, ou ne sont-elles que des pierres volcaniques naturelles ?

    Une poignée d’Américains a essayé de s’infiltrer dans cette zone dans les années 1970/80. Ils furent arrêtés et leurs photos et vidéos confisquées par la police saoudienne. Leurs preuves furent perdues. Cependant des images et des vidéos commencèrent doucement  à fuiter dans le monde. Pour ces explorateurs arrêtés, le site était gardé secret par le régime saoudiens. Une théocratie cachant ce lieu du monde avec des grillages et des forces de police. En voulant comprendre pourquoi les Saoudiens cachaient ce lieu, j’ai pris contact avec des sources dans le monde islamique. J’étais depuis 15 ans dans les renseignements, le contre-terrorisme et les relations internationales. Un de mes meilleurs contacts avait une histoire à me raconter. Il appartenait à un groupe djihadiste. Il avait même des réunions avec les services pakistanais, et de proches associés d’Oussama Ben Laden. Et maintenant, il parlait pour la première fois. Quand j’étais dans le monde du Djihad, on savait tous que le Mont Sinaï est en Arabie Saoudite. Les autres gens, même musulmans, ne savaient pas qu’il était là-bas. Car nous, combattant, ne voulions que personne ne le sache. On savait tous que le gouvernement saoudien cachait le site et le protégeait, et nous étions d’accord. Nous croyons que si un lieu –même sacré- est visité pour de l’idolâtrie, alors il doit être détruit. Mais nous l’avons plutôt caché en accord avec la loi islamique, ce qui vous permet aujourd’hui de le voir et d’en profiter.

     

     

    שמות יח א

    וַיִּשְׁמַע יִתְרוֹ כֹהֵן מִדְיָן חֹתֵן מֹשֶׁה אֵת כָּל אֲשֶׁר עָשָׂה אֱלֹהִים לְמֹשֶׁה וּלְיִשְׂרָאֵל עַמּוֹ כִּי הוֹצִיא יְהוָה אֶת יִשְׂרָאֵל מִמִּצְרָיִם.

     

    Jethro, sacrificateur de Madian, beau-père de Moïse, apprit tout ce que D’ avait fait en faveur de Moïse et de Yisroel, Son Peuple ; il apprit que l’Eternel avait fait sortir le peuple Yisroel d’Egypte. Exode 18/1

     

     

    Moïse fuit l’Egypte après avoir tué un Egyptien qui maltraitait un esclave hébreu. Il s’enfuit à Madian. Là, il s’assoit près d’un puits et rencontre les filles de Jethro qui venaient de prendre de l’eau pour leur troupeau. Moïse épouse une de ses filles. Nous sommes maintenant dans l’ancienne terre de Madian, près de la ville que les locaux décrivent comme étant la terre de Jethro. En visitant ce lieu, plusieurs Saoudiens nous ont approchés pour nous dire que c’était là où Jethro et Moïse résidaient. Ils nous ont montré un ancien puits, protégé par des grilles et désigné site archéologique. Depuis longtemps, les Saoudiens considèrent que c’est le puits où Moïse a rencontré les filles de Jethro. Des Musulmans du monde entier viennent le voir.

     

     

    שמות יד כא

    וַיֵּ֨ט מֹשֶׁ֣ה אֶת־יָדוֹ֮ עַל־הַיָּם֒ וַיּ֣וֹלֶךְ יְהֹוָ֣ה ׀ אֶת־הַ֠יָּ֠ם בְּר֨וּחַ קָדִ֤ים עַזָּה֙ כׇּל־הַלַּ֔יְלָה וַיָּ֥שֶׂם אֶת־הַיָּ֖ם לֶחָרָבָ֑ה וַיִּבָּקְע֖וּ הַמָּֽיִם׃

     

    « Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Eternel refoula la mer par un vent d’Orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; Il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent ». Exode 14/21.

     

     

    Le Livre de l’Exode dit que le passage de la Mer Rouge s’est produit à un endroit appelé « Yam Souph ». Mais les experts ont longtemps divergé sur ce lieu. Il y a deux lieux de franchissement possibles de l’Egypte à l’Arabie Saoudite.

    Le premier est au Détroit de Tiran, au bout de la péninsule du Sinaï égyptien.

    Le deuxième est à la plage de Nuweiba en Egypte.

    Le Dr. Glen Fritz, diplômé de géographie, a mené une importante étude de cet endroit et des indices historiques du lieu de franchissement. Il n’a trouvé qu’une correspondance exacte : la plage de Nuweiba. La plage de Nuweiba fait environ 8 km de long et 5 km de large, ce qui fait assez d’espace pour le peuple Israélite. Là, ils sont piégés par les montagnes des deux côtés, la Mer Rouge en face d’eux et l’armée de Pharaon juste derrière eux. Incroyable, mais vrai, il y a là un passage sous-marin entre l’Egypte et l’Arabie Saoudite. Et, il n’est pas trop étroit, les Israélites auraient facilement pu passer par là si l’eau se retirait.

    Des recherches sous-marines menées par le Dr. Lennart Moller ont révélé d’étranges formes dans le corail que certains pensent être les restes de l’armée de Pharaon. Selon cette théorie, le corail aurait enveloppé les débris de l’armée et gardé la forme des objets après leur dissolution. Ils ont mis un détecteur de métal dans le corail, et le résultat montre des motifs circulaires de métal, comme les roues d’un chariot. Nous avions prévu de plonger à côté, car c’est un site public de plongée, avec des magasins de location d’équipement de plongée, mais on nous en a interdit. La police saoudienne a débarqué et est restée jusqu’à ce que nous partions.

     

     

     

     

    שמות טו כז

    וַיָּבֹ֣אוּ אֵילִ֔מָה וְשָׁ֗ם שְׁתֵּ֥ים עֶשְׂרֵ֛ה עֵינֹ֥ת מַ֖יִם וְשִׁבְעִ֣ים תְּמָרִ֑ים וַיַּחֲנוּ־שָׁ֖ם עַל־הַמָּֽיִם׃

     

    « Ils arrivèrent à Elim où il y avait douze sources d’eaux, et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l’eau. » Exode 15/27

     

     

    Après le passage de la Mer Rouge, Moïse et son peuple s’arrêtèrent à un endroit près du Mont Sinaï, nommé Elim. En manque d’eau, ils trouvèrent un endroit unique avec 12 sources et 70 palmiers. Dans le chemin vers le possible Mont Sinaï, il y a un lieu qui correspond avec plein de palmiers et jusqu’à aujourd’hui 12 sources ! les Saoudiens locaux nous ont indiqué ce lieu, et l’appelaient justement « Elim ».

     

     

    שמות לב ד

    וַיִּקַּ֣ח מִיָּדָ֗ם וַיָּ֤צַר אֹתוֹ֙ בַּחֶ֔רֶט וַֽיַּעֲשֵׂ֖הוּ עֵ֣גֶל מַסֵּכָ֑ה וַיֹּ֣אמְר֔וּ אֵ֤לֶּה אֱלֹהֶ֙יךָ֙ יִשְׂרָאֵ֔ל אֲשֶׁ֥ר הֶעֱל֖וּךָ מֵאֶ֥רֶץ מִצְרָֽיִם׃

     

    Il les reçut de leur mains, jeta l’or dans un moule et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Yisroel ! Voici ton dieu qui t’a fait sortir d’Egypte. » Exode 32/4

     

     

    Un autre évènement majeur près du Mont Sinaï est l’incident du veau d’or. Moïse étant parti au sommet du Mont, certains de son peuple se mirent à adorer un veau d’or. Le plaçant sur une estrade, ils se mirent à l’adorer autour, et ils placèrent un autel devant lui. Quand Moïse descendit du Mont Sinaï, il détruit le veau d’or et jette ses restes dans la rivière qui passe en bas de la montagne.

    Ici en face de la Montagne, on a peut-être les restes du lieu d’adoration du veau d’or.

    Derrière les grillages se trouve le site archéologique que les Saoudiens protègent . Vous voyez l’estrade, avec plein de pétroglyphes de vaches et de gens qui l’adorent. De même qu’une structure légèrement surélevée qui peut être l’autel en face de l’estrade du veau d’or. Un panneau en Arabe et en Anglais défend les intrus de pénétrer dans la zone.

    La tradition locale qui attribue à cet endroit l’adoration du veau d’or est si forte, que si on vous voit dans les parages, on croit que vous cherchez de l’or. Selon la Bible, les adorateurs du veau d’or disent : « CEUX sont vos dieux, Ô Yisroel ». Ce verset indique qu’il y a plusieurs représentations de taureaux, tandis que les Israélites adorent le veau d’or. En-haut de l’estrade, il y a une surface circulaire où la roche est érodée. Il est possible que ce soit l’endroit où Moïse a réduit le veau d’or en poudre. Après que Moïse a détruit le veau d’or, 3000 des adorateurs du veau d’or sont tués, il doit donc y avoir un lieu où des milliers de personnes sont enterrées. A environ 6 km de là, il y a un massif cimetière antique. Cela semble être un lieu de sépulture où les tombes furent creusées en même temps. Il est juste à l’extérieur de la plaine où les Israélites auraient campé. Il est donc exactement au bon endroit, si l’histoire a eu lieu là. Ici aussi, les Saoudiens ont établi que c’est un site archéologique où la police patrouille.

     

     

    שמות כד ד

    וַיִּכְתֹּ֣ב מֹשֶׁ֗ה אֵ֚ת כׇּל־דִּבְרֵ֣י יְהֹוָ֔ה וַיַּשְׁכֵּ֣ם בַּבֹּ֔קֶר וַיִּ֥בֶן מִזְבֵּ֖חַ תַּ֣חַת הָהָ֑ר וּשְׁתֵּ֤ים עֶשְׂרֵה֙ מַצֵּבָ֔ה לִשְׁנֵ֥ים עָשָׂ֖ר שִׁבְטֵ֥י יִשְׂרָאֵֽל׃

     

    « Moïse écrivit toutes les paroles de l’Eternel. Puis, il se leva de bon matin ; il bâtit un autel au pied de la montagne et dressa douze pierres pour les douze tribus de Yisroel. » Exode 24/4

     

     

    Le Livre de l’Exode dit que Moïse a bâtit un autel de prières brutes au pied du Mont Sinaï, ainsi que 12 piliers symbolisant les 12 Tribus de Yisroel. Juste ici, au pied de la montagne, on voit cette structure qui ressemble à un ancien autel. Là, où je me trouve, c’est sûrement le chemin par lequel les animaux se faisaient amener pour être sacrifiés au pied de la montagne. Le chemin mène à cette zone de la structure, qui est peut-être la plate-forme de sacrifice des animaux. Les Saoudiens disent que ça n’a rien à voir avec Moïse, mais ils admettent avoir trouvé des os d’animaux sous la terre. Les gens qui sont venus ici il y a plusieurs décennies disent qu’on pouvait clairement voir 12 piliers ainsi qu’une plate-forme en pierre sur laquelle ils étaient. Près de l’autel et des 12 piliers, Moïse lut aux Israélites le Livre de l’Alliance, qu’ils acceptèrent. Cela signifie que Moïse avait probablement un endroit surélevé faisant office de tribune pour parler aux gens. Juste en-haut de la zone avec l’autel et les piliers, il y a un endroit parfait pour être vu et entendu. Un local saoudien a indiqué cette partie de la montagne et nous a montré comment la voix de Moïse aurait résonné, comme dans un amphithéâtre naturel.

    La Bible dit qu’un ruisseau coulait du Mont Sinaï, fournissant de l’eau aux Israélites. Le ruisseau devait passer près de l’autel du Mont pour que les sacrifices puissent avoir lieu. Le ruisseau devait aussi passer près du veau d’or pour que Moïse puisse y jeter ses restes. Il est très facile de voir où il y avait autrefois de l’eau, et il y a aussi des preuves de sacrifices par le feu. Il s’arrête près du possible lieu d’adoration du veau d’or. Il y a même des traces d’un étang qui se serait formé, indiquant qu’une grande population vivait ici.

    Selon la Bible, le Prophète Elie voyage jusqu’au Mont Sinaï et là-bas, dans une grotte, parle à D’. le vrai Mont Sinaï doit dès lors avoir une grotte accessible et adaptée à l’homme. Cette grotte au-dessus de l’autel fait environ 5 m de haut, 6 m de large et 6 m de profondeur. Si c’est le Mont Sinaï, alors c’est presque certainement la grotte d’Elie.

     

    13-02-2019 om 17:49 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    23-01-2019
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    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH

                  (1833 – 1900)



    Humanisme et Judaïsme (Septième partie)


    Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)


    Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.

    La même caractéristique de l'universalité est également clairement exprimée dans les commentaires rabbiniques de certains passages de la Bible concernant les justes et les bons, qui vont résolument à l'encontre de la notion d'exclusivité nationale. Ainsi sur Isaïe, 26, 2: «Ouvrez les portes» - non pas que les Prêtres, les Lévites et Yisroel, mais qu'un peuple juste et fidèle puisse y entrer ». Et sur les Psaumes 118, 20: "Ceci est la porte de Dieu" - ne se réfère pas aux Prêtres, aux Lévites et à Yisroel, mais il est dit - "les justes entreront". Encore dans les Psaumes 33, 1: “Réjouis-toi - pas les Prêtres, les Lévites et Israël, mais“ Réjouis-toi en Dieu, Justes ”et enfin, sur les Psaumes 125, 4 mais - “Sois bien, ô Dieu, à ceux qui sont bons” (Torath Cohanim sur Lévitique 18, 5)

    Ces passages n'ont pas besoin d'être commentés.

    Si ce qui précède représente le point de vue du Judaïsme sur le sujet humain, nous devons encore considérer l’effet pratique que cet enseignement a eu dans la Loi Mosaïque et dans les Prophètes, ainsi que sa continuation dans la compilation Rabbinique du rituel.

    La justice et l'amour universel sont les principes fondamentaux sur lesquels La Bible base toutes ses Lois régissant les relations entre les hommes. Quelle est alors la mesure de protection légale pour le non-juif, quelle revendication de la charité la Bible lui accorde-t-elle sur la base de la Loi Divine?

    L’instruction de la Torah a une méthode particulière pour établir et expliquer des principes généraux au moyen d’exemples concrets, en choisissant délibérément des cas dans lesquels on chercherait le moins de preuves pratiques du principe sous-jacent et en permettant ainsi à la conclusion générale de se résoudre automatiquement.

    Lorsque, par exemple, le devoir de gratitude est enseigné, la Torah choisit comme exemple un Égyptien et commande : «Ne déteste pas l'Égyptien». Car - quel que soit le préjudice indescriptible qu’ils vous ont infligé par la suite, ils vous ont tout d’abord réservé un accueil hospitalier.-

    -Lorsqu'elle a l'intention d'enseigner le devoir de considération et de raffinement du ressenti humain, l'exemple choisi est un «voleur» condamné à un service temporaire, afin de racheter ce vol. Son maître est non seulement obligé de prendre soin de la femme et des enfants de son serviteur, mais est également mis en garde de faire preuve de la plus grande miséricorde et de la plus grande considération dans son traitement au coupable lui-même.- Lors de l'établissement des principes du droit matrimonial et du respect et du maintien dus à une épouse, la Torah choisit comme exemple la petite fille d'un mendiant qui, dans des conditions humbles, entra dans la maison d'un patricien et fut prise pour épouse par son fils .

    En considérant tout d'abord à quel point la charité envers un frère non-Juif doit être démontrée et démontrée de manière concrète, nous constatons que la Loi Divine établit sa doctrine en énonçant le cas suivant: un homme qui, selon le Droit International alors en vigueur, était déclaré hors-la-loi, sans défense, sans amis, sans ressources et désespéré, était devenu l'esclave d'un Juif étranger, avait enfreint la loi au détriment du maître Juif et s'était enfui du pays étranger en territoire Juif. Pauvre misérable: “De la poêle au feu” (de mal en pis). Un grand nombre de nos États modernes hautement civilisés n’auraient pas hésité à expulser un étranger aussi vagabond et indésirable, qui, sans preuve d’identité ni de moyens de subsistance, devait devenir un fardeau pour le pays, et il pourrait se considérer chanceux s’il échappait d’être jeté de l’autre côté de la frontière, dans le pays même qu’il avait le plus de raison de craindre. Mais, malgré son prétendu manque de charité, la Loi Biblique ordonne différemment.

    Elle prescrit (Deutéronome, 23, 16, etc.): «Tu ne livreras pas à son maître un esclave qui s'est échappé de son maître vers vous. Il habitera avec vous, même parmi vous, dans le lieu qu'il pourra choisir dans l'une de vos portes, où il préférera: vous ne blesserez pas ses sentiments ».

    Si c’est la mesure de l’amour et de la sollicitude philanthropique que l’étranger complet pouvait légitimement attendre, sur la base de la Loi Divine, juste parce qu’il était un être humain et totalement sans défense, ce n’est que logique de déduire que la Loi qui commande le Juif de prendre soin de son frère non-Juif, qui a renoncé à l'idolâtrie - un «étranger vivant avec toi» - ne signifie pas restreindre ses directives d'aide charitable au frère déjà tombé.

    Au contraire, il lui faut également s’occuper d’un frère «à fortune réduite» « moins fortuné », qui peut encore se maintenir soi-même «à vos côtés» et qui n’a pas encore besoin d’admirer son compagnon Juif comme son généreux protecteur et son noble bienfaiteur. Car il est noble de relever ceux qui sont tombés, mais il est Divin de les empêcher de tomber. Et avec cette conviction, il est très caractéristique que la Torah insère, dans cette loi, l'idée de veiller à l'entretien du résidant non juif: «Et quand» - lit-on dans Lévitique, 25, 35 - «ton frère est entrain de perdre sa fortune et il trébuche à tes côtés, alors soutiens-le, même s'il n'est qu'un étranger devenu un résidant, afin qu’il puisse vivre avec toi ».

     

    23-01-2019 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    31-12-2018
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    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH

                  (1833 – 1900)



    Humanisme et Judaïsme (sixième partie)


    Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)


    Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.

    D’autres exemples n’ont guère besoin d’être cités. Une seule déclaration pourrait être citée, qui dans la forme la plus noble décrit la relation, non pas du Juif - mais de l'homme - avec son Créateur. En termes d'intimité la plus profonde, l'âme de tout homme pur, sensible à la plus faible sensation qui trouble la conscience, est décrite comme une lampe de Dieu, avec laquelle il examine les plis les plus secrets du cœur humain. "L'âme est la lampe de Dieu qui scrute toutes les parties intérieures de son corps" (Proverbes XX. 27).

     

    Un seul autre énoncé pourrait être cité à ce propos. Il fait référence à l'immortalité de l'homme - pas du Juif - et constitue l'expression la plus fine et la plus tendre en matière de mort et d'immortalité en langage humain.

     

    «Et lui, comme une chose putride, est consumé, comme un vêtement dévoré par les papillons de nuit: l'homme qui naît de femme n’a que peu de jours et il est rassasié de troubles. Comme une fleur, il pousse et est coupé. Il fuit comme une ombre et n’a pas de durée. Et m'amènes-Tu même moi en jugement avec Toi? Car qui peut dire quelque chose de pur sur ce qui est impur ? Pas un seul !

     

    Si avancé dans les années qu'il soit, Tu connais le nombre de ses mois. Tu as fixé une limite à sa vie, et il ne peut pas la dépasser. Oh, détourne-toi de lui, afin qu’il puisse se reposer, comme l’ouvrier après ses jours de labeur. Car il y a encore de l'espoir pour l'arbre qui est abattu, qu'il repousse et que ses racines ne périssent. Si ses racines peuvent se décomposer dans la terre et que son tronc peut mourir dans le sol, il sentira de nouveau son odeur d’eau et produira des fruits comme un jeune arbre planté:

     

    Et l'homme devrait-il mourir et dépérir, et quand l'homme aura rendu son dernier soupir, devrait-il y avoir une fin comme si les eaux de la mer devaient disparaître, pour assécher à jamais une rivière qui pour une fois a cessé de couler?

     

    Et l'homme qui s'endort, ne devrait-il jamais se relever? Jusqu'à ce que le ciel ne soit plus, ne devrait-il plus jamais se ressaisir et ne jamais être réveillé de son sommeil? Oh, si Tu veux bien me cacher dans la tombe et me garder dans l'isolement, jusqu'à ce que Ta colère soit passée! Que Tu me fixes un temps et te souviennes de moi. Si un homme meurt vivra-t-il encore? Oui, tous les jours de mon service terrestre, j'attendrai que vienne mon changement, mon réveil, quand Tu me rappelleras, et je répondrai à Ton appel, car Tu désireras le travail de Tes mains (Job VII. Et XIII. , 28 et XIV, 1-15).

     

    Tout ce que cet homme a accompli dans sa campagne terrestre, les batailles qu’il a menées, les seules sous les rayons de celles qu’il a gagnées; ce n'est que sous les rayons de la miséricorde divine qu'il l'a accomplie, a fait ce qu'il a fait et a atteint ce qu'il a atteint; sa purification, son exploit moral est le travail de l'éducation Divine. Et quand Dieu trouve que l'homme a atteint l'objectif fixé, il aspire à son enfant, à l'œuvre de ses mains. Et ce désir du Père est pour l'enfant comme un appel à rentrer à la maison et Il est obéi joyeusement - à cet appel, les hommes l'appellent "mort" - lui annonce le retour à son Père, l'entrée dans la vie éternelle.

     

    «Car Tu ne laisseras pas mon âme dans la tombe, ni voudras-Tu que périsse celui qui se dévoue à Toi dans un amour filial: Tu m'apprends le chemin de la vie, la plénitude de la joie est en Ta présence; félicité éternelle à Ta droite » (Psaumes, XVI, 10, etc.).

    Ces paroles du Psalmiste sont basées sur l'enseignement de la Bible et représentent donc les sentiments les plus profonds de tout homme pur.

     

    (Humanisme et Judaïsme du Dr Mendel HIRSCH, pp. 33-36  à poursuivre lundi prochain)

     

     

    31-12-2018 om 23:02 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    23-12-2018
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    YECHOUROUN info

     

    Perversité !
    Le nouveau « nouvel antisémitisme »

      

    Cacher les crimes d’État d’Israël derrière de fausses allégations de victimisation

     Richard Falk

     Avec beaucoup d’autres, je suis actuellement victimisé. Nous sommes qualifiés d’antisémites et dans certains cas, de Juifs ayant la haine de soi. Il s’agit d’un effort sioniste et israélien visant à nous faire taire et à punir notre militantisme non-violent, avec un venin spécial dirigé contre la campagne BDS, car elle est devenue efficace ces dernières années.

     Cette image négative de l’opposition est qualifiée de 'nouvel antisémitisme'. Le vieil antisémitisme était simplement une haine des Juifs exprimée par des images et des attitudes négatives, des pratiques discriminatoires, des persécutions et des actes de violence. Le soi-disant 'nouvel antisémitisme' est la critique d’Israël et du sionisme.

     Cette idée a été approuvée par des gouvernements amis d’Israël et poussée par diverses organisations juives de premier plan, notamment des personnes associées aux survivants de l’holocauste et à leurs souvenirs.

     Emmanuel Macron, Président de la République française, a exprimé assez clairement ce rejet par les apologistes d’Israël, même si c’était sous une forme plutôt malveillante: «Nous ne nous rendrons jamais aux expressions de la haine. Nous ne cèderons rien à l’antisionisme, car il s’agit de la réinvention de l’antisémitisme.»

     La fausse prémisse est d’assimiler le sionisme aux Juifs, faisant automatiquement de la critique et de l’opposition à l’État israélien sioniste un antisémitisme.

     Déjà en 2008, le Département d’État des États-Unis était allé plus subtilement dans un sens semblable à celui de Macron avec cette déclaration formelle: «Les motifs pour critiquer Israël à l’ONU peuvent découler d’inquiétudes légitimes concernant la politique ou de préjugés illégitimes. […] Cependant, quelles que soient les intentions, les critiques disproportionnées d’Israël comme barbare et sans principes, et les mesures discriminatoires correspondantes adoptées par l’ONU à l’encontre d’Israël, ont pour effet d’inciter le public à associer des attributs négatifs aux Juifs en général, alimentant ainsi l’antisémitisme

     L’erreur est de considérer les critiques comme 'disproportionnées' sans jamais tenir compte des réalités du long passé d’illégalité d’Israël par rapport au peuple palestinien.

     Pour ceux d’entre nous qui voient la réalité des politiques et des pratiques israéliennes, il ne fait aucun doute que les critiques formulées et les pressions exercées sont en tous sens proportionnées.

     Un argument connexe souvent avancé est qu’on soumet Israël à des normes plus élevées que d’autres États, ce qui révélerait un sous-entendu antisémite. Un tel argument est fallacieux. Suggérer que la criminalité d’autrui est plus grave n’est pas une défense.

     En outre, les États-Unis subventionnent Israël pour au moins 3,8 milliards de dollars par an, outre son soutien inconditionnel à son comportement, ce qui cause la responsabilité d’imposer des limites conformément au droit international humanitaire.

     De même, l’ONU a contribué aux épreuves palestiniennes en omettant de mettre en œuvre la solution de partage et en laissant des millions de Palestiniens être soumis aux structures de domination de l’apartheid pendant 70 ans. Nul autre peuple ne peut autant blâmer à juste titre les forces extérieures pour sa propre tragédie.

     En 2014, Noam Chomsky a expliqué la fausse logique d’une telle allégation avec une clarté morale et intellectuelle typique:

     «En fait, le locus classicus, la meilleure formulation, a été rédigé par un ambassadeur auprès des Nations Unies, Abba Eban, […]. Il avisa la communauté juive américaine qu’elle avait deux tâches à accomplir. L’une consistait à démontrer que la critique de la politique, ce qu’il appelait antisionisme - c’est-à-dire les critiques de la politique de l’État d’Israël - étaient de l’antisémitisme. C’est la première tâche.

     La deuxième tâche, si la critique était faite par des Juifs, leur tâche était de montrer que c’est une haine de soi névrotique nécessitant un traitement psychiatrique.

     Il a ensuite donné deux exemples de cette dernière catégorie. L’un était I.F. Stone. L’autre était moi. Nous devions donc être traités pour nos troubles psychiatriques, et les non-Juifs doivent être condamnés pour antisémitisme, s’ils critiquent l’État d’Israël. Il est compréhensible que la propagande israélienne prenne cette position. Je ne reproche pas particulièrement à Abba Eban de faire ce que les ambassadeurs sont parfois supposés faire. Mais nous devons comprendre qu’il n’y a pas d’accusation raisonnable. Pas de charge raisonnable. Il n’y a rien à répondre. Ce n’est pas une forme d’antisémitisme. Il s’agit simplement de critiquer les actions criminelles d’un État, point final.»

     L’une des caractéristiques des accusateurs du 'nouvel antisémitisme' est leur silence face aux allégations bien établies de crimes contre l’humanité formulées par ceux/celles qu’ils qualifient d’antisémites. Ces ardents partisans d’Israël poussent-ils vraiment leur sens de l’impunité à un point tel que le silence est autorisé à rester une défense adéquate?

     Ce sens de l’exceptionnalisme israélien, une vision du droit pénal international qu’il partage avec l’exceptionnalisme américain, sous-tend un déni de l’idée même de responsabilité juridique et de responsabilité morale. Ceux qui adhèrent à un tel exceptionnalisme prétendent être scandalisés par la seule implication qu’un tel gouvernement pourrait être soumis aux normes énoncées dans le statut de la Cour pénale internationale ou de la Charte des Nations-Unies.

     L’exceptionnalisme israélien a ses racines propres dans la tradition biblique, en particulier dans une lecture laïque des Juifs en tant que 'le peuple élu' mais elle repose en réalité sur une zone de confort créée par le parapluie géopolitique qui protège de la surveillance mondiale ses mouvements les plus contraires au droit.

     La récente résolution de l’Assemblée générale des Nations-Unies déclarant nulles et non avenues les démarches israéliennes en vue de l’annexion du plateau du Golan a été un bon exemple de ces mesures de protection. Seuls Israël et les États-Unis ont voté 'non' contre 151 membres de l’ONU votant 'oui'.

     Si nous prenons juste une minute pour consulter le droit international, nous trouvons le sujet si évident qu’il ne mérite pas de discussion sérieuse. Un principe cardinal du droit international contemporain, souvent affirmé par l’ONU dans d’autres contextes, est l’interdiction d’acquérir un territoire par la force des armes. Il est incontestable que les hauteurs du Golan faisaient partie du territoire souverain syrien jusqu’à la guerre de 1967 et qu’Israël a acquis le contrôle qu’il exerce depuis lors par suite d’une occupation forcée.

     Les ironies du nouveau 'nouvel antisémitisme'

     Une ironie opportuniste est présente. Les accusateurs du 'nouvel antisémitisme' ne semblent pas avoir de mal à donner l’accolade aux sionistes chrétiens malgré leur hostilité envers les Juifs, qui est couplée à leur dévotion fanatique pour Israël en tant qu’État Juif.

     Quiconque a regardé un exposé sioniste chrétien sait que leur lecture du Livre des Révélations contient une interprétation selon laquelle J reviendra une fois que tous les Juifs seront rentrés en Israël et que le Temple très saint de Jérusalem sera restauré.

     Le processus ne s’arrête pas là. Les Juifs sont alors confrontés à un ultimatum pour se convertir au christianisme ou à la damnation éternelle. Et donc, il existe parmi ces amis fanatiques d’Israël une véritable hostilité à l’égard des Juifs, tant en voulant insister sur la fin de la diaspora juive en tant qu’impératif religieux pour les chrétiens, qu’en prévoyant le sort lamentable qui attend les Juifs qui refusent de se convertir après la Deuxième Venue.

     Il y a là une perversité révélatrice. Contrairement aux soi-disant 'nouveaux antisémites' qui n’ont aucune hostilité envers les Juifs en tant que peuple, les sionistes chrétiens accordent la priorité à leur enthousiasme pour l’État d’Israël, tout en étant prêts à perturber la vie des Juifs de la diaspora et même finalement des Juifs israéliens et sionistes.

     Peut-être est-ce moins de la perversité que de l’opportunisme. Israël n’a jamais hésité à soutenir les dirigeants les plus oppressifs et dictatoriaux des pays étrangers, à condition qu’ils achètent des armes et n’adoptent pas une diplomatie anti-israélienne. Le message de félicitations de Netanyahu à Jair Bolsonaro, le dirigeant brésilien nouvellement élu, n’est que le cas le plus récent, et Israël a été rapidement récompensé par l’annonce de la décision de se joindre aux États-Unis pour déplacer son ambassade à Jérusalem.

     En réalité, les accusateurs du soi-disant 'nouvel antisémitisme' sont à l’aise à la fois avec le sionisme chrétien et avec les dirigeants politiques étrangers qui manifestent des inclinations fascistes.

     En réalité, un œil aveugle sur la réalité fondamentale du véritable antisémitisme est une caractéristique du nouvel antisémitisme tant prôné par les sionistes militants. Pour une documentation abondante, voir le livre important de Jeff Halper, War Against the People : Israel, the Palestinians and Global Pacification (2015).

     Dans un tel contexte, nous avons besoin d’un terme descriptif qui identifie ce phénomène et rejette ses affirmations insidieuses. Je propose ici l’expression inélégante suivante: «le nouveau ‘nouvel antisémitisme’».

     L’idée de cette expression est de suggérer que ce sont ces nouveaux antisémites et non les critiques et les militants critiques d’Israël qui sont les véritables porteurs de la haine envers les Juifs en tant que Juifs.

     Ce rejet de la campagne visant à discréditer, voire à criminaliser les soi-disant 'nouveaux antisémites' contient deux sortes d’arguments. Premièrement, cette campagne détourne les critiques de la persistance d’une réalité alarmante, du calvaire persistant de l’apartheid imposé à l’ensemble du peuple palestinien dans son ensemble, ce qui devrait devenir la préoccupation majeure de tous ceux qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour l’humanité. Deuxièmement, elle détourne délibérément ou non l’attention des objections à un véritable antisémitisme en acceptant de la part de l’État d’Israël son attachement aux sionistes chrétiens (et aux évangéliques), et avec des dirigeants fascistes qui prêchent des messages de haine ethnique.

     En conclusion, nous qui sommes attaqués en tant que soi-disant 'nouveaux antisémites' essayons réellement d’honorer notre identité humaine et de rejeter les loyautés tribales ou les alignements géopolitiques, dans notre engagement pour la réalisation des droits des Palestiniens, et surtout de leur droit à l’autodétermination.

     En tant que Juifs, tenir Israël responsable en vertu des normes utilisées pour condamner les dirigeants politiques et militaires nazis survivants revient à honorer l’héritage de l’holocauste et non à le souiller. En revanche, quand Israël vend des armes et offre de la formation en contre-insurrection dans le monde entier à des gouvernements dirigés par des fascistes ou reste prêt à accepter l’Arabie saoudite post-Khashoggi comme un allié précieux, il masque la nature malfaisante de l’holocauste d’une manière qui pourrait hanter Israël et même les Juifs de la diaspora à l’avenir.

     Richard Falk -

    Source: Aurdip

     

    23-12-2018 om 10:32 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    16-12-2018
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    Comment le Talmud peut-il être à la fois
    la référence des sionistes et des Juifs antisionistes ? (2)

     

     

    Première partie : Comment le Talmud peut-il être à la fois la référence des sionistes et des Juifs antisionistes ? (1)

     


    Suite

     

    Reprenez à présent toutes les affirmations anti-talmudiques qui circulent sur Internet, et vous verrez que les phrases que l'on prêtent au תלמוד n'existent pas pour l'écrasante majorité d'entre elles. Prenez par exemple l'affirmation suivante : « Une femme non-juive enceinte ne vaut pas mieux qu'un animal enceinte. » Ceux qui rapportent cette affirmation prétendent que cette phrase apparaîtrait dans le תלמוד, au traité חושן משפט 405.

     

    ·        Premièrement, où avez-vous vu dans la liste des traités Talmudiques un traité appelé « Choshen HaMishpat » ? Il n'y a aucun traité du תלמוד appelé « Choshen HaMishpat » ! Toute personne qui cite un tel passage se tire une balle dans le pied, car il ne provient pas du תלמוד !

     

    ·        Deuxièmement, les pages du תלמוד sont numérotées d'une manière spécifique, avec d'abord le nom du traité, suivi du numéro de la page et de la lettre a (qui désigne le recto de la page) ou b (qui désigne le verso de la page). Non seulement « Choshen HaMispat » n'est pas un traité du תלמוד, mais en plus la référence donnée ne comporte pas de lettre a ou b à la suite de la page, montrant bien par-là que ce passage ne provient absolument pas du תלמוד, mais est une référence inventée de toute pièce. Ainsi, lorsqu'on veut faire référence à un enseignement Talmudique se trouvant, par exemple, dans le traité 'Avodâh Zârâh, au verso de la page 17, la référence sera Avodâh Zârâh 17b.

     

    ·        Et enfin, le תלמוד est rédigé en araméen, une langue que 99,9% des propagandistes anti-Talmudiques ne comprennent pas du tout. Ils se contentent de recopier les bêtises d'autres personnes qui, si elles avaient devant les yeux une page de תלמוד, seraient incapables de la déchiffrer (elles pourraient même ne pas savoir que c'est une page de תלמוד !) Ces personnes ne valent pas mieux que les islamophobes qui utilisent le Coran et les Hadiths pour attaquer l'Islam, allant jusqu'à inventer des passages ou à les sortir de leur contexte pour justifier leur haine du Musulman !

     

    ·        Le plus pathétique est que de plus en plus de Musulmans tombent dans le piège de la propagande anti-Talmudique et contribuent à répandre ces mensonges. Avec les attaques contre leur religion, ils devraient savoir ce que cela fait d'entendre de telles calomnies. Ils devraient être bien placés pour savoir que les accusations lancées contre le תלמוד sont exactement les mêmes que celles qui sont lancées contre l'Islam et le Coran ! Nous pouvons reprendre toutes les accusations anti-Talmudiques et les mettre côte à côte avec les accusations lancées contre l'Islam, et vous ne verrez aucune différence !

     

    Comme cela a été dit, tous les Juifs Orthodoxes étudient et appliquent la תורה et le תלמוד. Comment donc le même livre (à savoir, le תלמוד) peut-il être la référence de deux groupes philosophiques diamétralement opposés, c'est-à-dire des sionistes et des Juifs antisionistes ? La réponse est que les sionistes religieux prennent des morceaux de passages par-ci et par-là hors de leurs contextes. Ils prennent les morceaux de תורה et de תלמוד qui les arrangent et ignorent le reste.

     

    -       Le תלמוד dit explicitement que depuis que le Temple a été détruit en l'an 70 de l'E.C., et que notre Exil a commencé, les Juifs ont reçu l'interdiction de livrer la moindre guerre contre les non-Juifs ! Le תלמוד le dit, mais les sionistes préfèrent laisser cette loi de côté. Comment donc les guerres livrées par les sionistes contre les Palestiniens en particulier et les Arabes en général tireraient leur source du תלמוד ?

     

    -       Le תלמוד dit clairement que les Juifs ont été chassé de Terre Sainte à cause de leurs péchés et qu'ils n'ont pas le droit d'immigrer en masse vers la Terre Sainte. Le תלמוד le dit, mais les sionistes préfèrent laisser cette loi de côté.

     

    -       Comment donc le projet colonisateur des sionistes peut-il être imputé au תלמוד, qui interdit la colonisation de la Terre Sainte ?

     

    -       Le תלמוד dit clairement qu'il est interdit de voler un non-Juif. Comment donc les escroqueries commises par des sionistes tels que Maddof et d'autres peuvent-elles être imputées au תלמוד ?

     

    Ce sont là des questions que les propagandistes anti-Talmudiques devraient se poser avant de foncer tête basse et d'accuser le תלמוד de tous les maux. Quand on ne connaît pas la signification d'un mot, le réflexe naturel veut qu'on ouvre un dictionnaire. Pourquoi ne prend-t-on pas la peine de s'informer et de vérifier les informations de propagande avant de les répandre ?

     

    Il n'y a rien de commun entre le Judaïsme et le sionisme, ni entre le תלמוד et l'idéologie satanique qu'est le sionisme !

     

     

    Ce texte revu et corrigé avait initialement été composé par notre ami Reb Moshé Yehouda ZILBERSTEIN dont le blog n’est plus disponible.

     

     

    Bijlagen:
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    16-12-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    Comment le Talmud peut-il être à la fois
    la référence des sionistes et des Juifs antisionistes ?

     

     

    Tous les Juifs Orthodoxes, sans aucune exception, honorent la תורה et le תלמוד. Quand HaShem nous a donné la תורה, Il nous a également donné des explications des lois qui y sont rapportées, afin qu'elles se transmettent oralement de génération en génération. Par exemple, la תורה interdit d'accomplir la moindre « מלאכה » pendant le שבת, mais elle ne dit pas exactement ce que désigne le terme « מלאכה. » HaShem a expliqué oralement à משה רבינו que ce terme désignait trente-neuf catégories d'activités spécifiques qui sont interdites pendant le שבת, du labourage d'un terrain au fait de transporter un objet d'un domaine à un autre. La תורה ordonne d'utiliser le « fruit du bon arbre » durant la fête de סוכות, mais ne dit pas de quel fruit elle parle. La Tradition Orale explique que l'on parle de l'Ethrog. La תורה exige d'abattre un animal de la façon qui nous a été prescrite par משה רבינו. Or, nulle part elle explique comment il faut le faire, car cela a été transmis oralement. Si vous y regardez de plus près, la majorité des lois de la תורה sont tout bonnement impossible à mettre en application sans de plus amples explications.

     

    Ces explications furent transmises de bouche à oreille et de maître à disciple pendant près de 1500 ans, jusqu'aux environs de l'an 200 de l’Ère Courante. À cette époque-là, les Sages craignaient qu'à cause de la persécution romaine et de l'Exil, les lois et les traditions finiraient par se perdre, et ils décidèrent de les mettre par écrit. Cette œuvre écrite fut appelée « משנה », et est la colonne vertébrale du תלמוד. Néanmoins, cette משנה fut rédigée de façon concise, ce qui pouvait rendre difficile la compréhension de certaines lois. Par conséquent, la משנה fut commentée et expliquée pendant près de 300 ans. À ce moment-là, tous les commentaires et explications sur la משנה furent eux aussi mis par écrit, là encore afin qu'ils ne se perdent pas. Ces commentaires et explications sur la משנה sont ce qu'on appelle « גמרא. » La משנה et la גמרא forment ensemble le « תלמוד », un terme qui signifie « apprentissage, instruction. » Toute la Loi Juive est basée sur le תלמוד, qui est suivi par tous les Juifs pratiquants. Le תלמוד nous donne les définitions des expressions obscures employées dans la תורה et nous explique comment respecter le שבת, comment abattre nos animaux, comment un animal devient « Treif », comment les prières quotidiennes doivent être organisées, comment procéder aux conversions, comment se déroulaient les rituels dans le Temple, quels sont les rites s'appliquant à l'enterrement, comment se comporter durant une période de deuil, combien de temps dure la période de deuil, comment organiser les relations hommes-femmes, comment procéder aux mariages et aux divorces, comment éduquer nos enfants, comment partager un héritage à la mort d'un parent, comment se purifier d'une impureté, quelles sont les lois qui se rapportent au commerce, etc.

     

    Le תלמוד est divisé en six livres appelés « סדרים » (ordres), qui sont subdivisés en divers traités appelés « מסכתות ». Voir l’image en annexe (bijlagen)

     

    Comme vous pouvez le voir, le תלמוד est donc une espèce de législation de la vie quotidienne du Juif, que l'on appelle « הלכה ». À titre de comparaison, la הלכה est l'équivalent de ce que les Musulmans appelleraient la « شريعه ».

     

    On entend et lit souvent beaucoup de choses fausses sur le תלמוד. Ces mensonges ont été dénoncés et prouvés fallacieux depuis très longtemps, mais persistent encore, surtout dans le camp des non-Juifs « antisionistes », qui ne prennent pas la peine de vérifier ce qu'ils lisent et affirment que le תלמוד est la clé pour comprendre le Sionisme, car les Sionistes ne feraient rien d'autre qu'appliquer les prescriptions du תלמוד, un livre qui serait rempli de haine anti-juive, etc.

     

    Voir la suite au prochain document.

    Bijlagen:
    Les six ordres et leurs traités.jpg (366.8 KB)   

    16-12-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    10-12-2018
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    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH

                  (1833 – 1900)



    Humanisme et Judaïsme (cinquième partie)

    Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)

    Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.

    Les quelques exemples suivants, choisis parmi le matériau riche dont nous disposons, serviront à corroborer ce qui a été dit plus haut.


    À la vue du firmament éclairé par les étoiles, ce n'est pas l'importance du Juif mais de l'homme mortel qui se lève sur le psalmiste lorsqu'il chante: «Quand je vois Tes cieux, œuvre de Tes mains, la lune et les étoiles que Tu as formés, qu'est-ce qu'un « homme » excité par la passion (« Enosh ») [que Tu penses à lui, le « fils de l'homme purement humain » (« Ben Adam ») que Tu le protèges. Tu as donné son destin et l'as fait mais presque l’égal des êtres Divins, pour le couronner d'honneur et de gloire! Tu lui a donné la domination sur les œuvres de tes mains. Tu as tout mis à ses pieds : moutons et taureaux, et les bêtes des champs, les êtres ailés de l'air et les poissons de la mer! »  (S.R. HIRSCH, Psaumes VIII., 4-9).

     

    Non seulement le Juif, mais chaque être humain, se consacrant à Dieu, subit dans sa vie intérieure et extérieure l'influence de la proximité éducative directe de Dieu.

     

    «Heureux celui qui est à l’abri du crime et protégé de la transgression. Heureux également l’homme à qui Dieu n’a pas besoin d’imputer l’iniquité et dans l’esprit duquel il n’ya pas de ruse. »


    «C’est pourquoi, au moment des visitations,  celui qui est dévoué envers Toi dans l'amour cherche la connaissance de soi en te priant; alors les grandes eaux débordantes ne viendront pas près de lui » (Psaumes XXXII, 1,2,6)

     

    'Car le péché ne sort pas de la poussière, pas plus que les malheurs ne sortent du sol. Mais l'homme doit naître involontairement pour la douleur, comme les étincelles jaillissent dans les airs. Mais je cherche Dieu dans le destin de l’homme et j’expose ma cause au Dieu de justice qui fait les choses d'une manière insondable et des merveilles sans nombre! Voici, l'homme, qui tombe (« Enosh »), que Dieu corrige progresse avec bonheur.  Ne méprisez donc pas l’instruction éducative par le Tout-Puissant. Car s'Il blesse, Il panse aussi, s'Il frappe, Ses mains apportent aussi la guérison. Dans six troubles, Il vous aura livré, alors dans le septième, le désastre ne vous touchera plus » ( Job V , 6 etc., 17 etc.)

     

    «Car l'homme sans cœur et sans intelligence sera doté de cœur et d'intelligence, et l’ingérable âne sauvage sera né de nouveau comme un homme» (Job XI, 12)


    «Qu'elle est excellente Ta bonté, Dieu, que Tu exerces en Justice! C'est pourquoi les enfants de l'homme trouvent leur confiance sous l'ombre de Tes ailes. Dans l'abondance de Ta maison, ils trouvent une grande satisfaction, et du fleuve de Ton délice Tu les abreuves » (Psaumes, traduction de S.R. HIRSCH; XXXVI, 8, etc.)

     

    «Béni – (dans le progrès éternel) est l'homme dont le pouvoir de résistance est en Toi, dont le cœur l'élève à Toi; même lorsqu'ils traversent la vallée des larmes ils en font une source de bénédiction, en outre une bénédiction enveloppée de pluie. » « Car Dieu est un soleil et un bouclier, Dieu accorde la grâce et la gloire, aucun bien ne sera refusé à ceux qui marche dans l'intégrité morale. Eternel Cébaoth, bénédiction éternelle à l'homme qui Te fait confiance » (Psaumes LXXXIV, 6, etc.)

     

    (Humanism and Judaism by Dr Mendel HIRSCH, pp. 31 – 33 à suivre lundi prochain)

     

    10-12-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    19-11-2018
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    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH

                  (1833 – 1900)



    Humanisme et Judaïsme (quatrième partie)

    Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)

    Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.


    Pour cette raison, quand Abraham a été choisi, la mission qui lui a été confiée, ainsi qu’à ses enfants, a été résumée comme suit: alors que tous les autres aspirent à être bénis, « sois une bénédiction »; « Par toi, toutes les familles de la terre seront bénies » (ibid.: XII, 2 et 3). La même injonction ou le même enseignement figurait également dans les mots que Moïse devait adresser au souverain égyptien, pour plaider en faveur de la libération de ses frères et lui déclarer, au nom de Dieu: «Le paria hébreu méprisé par toi, et jeté dans l'esclavage par toi, c'est Mon fils, Mon fils premier-né!  Car le terme hébreu désignant le premier-né, « Bechor », est un étymogramme « libérateur » (commentaire de S.R.
    HIRSCH), un abreuvoir qui libère les sources de la maternité jusque-là restreintes. Pas pour lui-même, mais pour ce qui suit, il s'appelle Bechor. Lorsque tel est le cas, Dieu parle de Yisroel comme de « Beni Bechori », « Mon fils, Mon premier-né », la signification sous-jacente est la suivante: à travers lui les puissances génératrices de l’humanité sont ouvertes. A travers Yisroel, la marche commence dans laquelle toutes les nations doivent marcher. Mes fils : « En ton nom et en celui de tous les hommes, Je viens à toi, Pharaon; Yisroel est mon premier né, mais pas le seul. Je demande la liberté pour Yisroel, tout comme je veux la réclamer pour toutes les nations qui Me suivent en tant que fils » Non pas en rang, mais chronologique, Yisroel est le premier.

     

    Mais surtout, au Sinaï, alors que Yisroel devait se préparer à la révélation, la conception de tous les hommes comme subordonnés au dessein de Dieu et à leur haute signification en tant que telle était soulignée en termes particulièrement clairs et précis: « La terre entière M’appartient » (Exode XIX, 5,6). Tu M'appartiendras cependant plus exclusivement que tous les peuples, car tu seras pour moi un royaume de prêtres et une nation sainte ». Par cette déclaration, les lois qui suivent sont définies comme celles qui établissent la consécration de Yisroel au sacerdoce de l’humanité, tout comme de nouveau à la Maison de Yisroel, des tâches spéciales sont imposées au prêtre. Cependant, toute idée fausse concernant la position de Yisroel est évitée par la déclaration emphatique: « Toute la terre est à Moi » et par le rappel que le simple appel à la prêtrise pour Yisroel est une reconnaissance accentuée de la soumission à Dieu, même sous beaucoup de conditions qui, autrement, sont laissées au libre choix des hommes. Par l'expression comparative: «plus exclusivement», la relation intime entre Dieu et tous les hommes s'exprime sans ambiguïté. Que le mot « Segoula » n'implique pas un trésor représentant la totalité des biens du propriétaire, mais indique plutôt la propriété exclusive du poste par ce propriétaire, peut être déduit de manière concluante de la phrase suivante: « car toute la terre est à Moi ». Pourtant, l'interprétation erronée de cette expression a été utilisée pour soutenir tout un tissu de faussetés concernant la prétendue restriction de la relation du Père de toute l'humanité avec la petite Communauté Juive.

     

    Dans l'introduction des lois sacrificielles (Lévitique I, 2), nous trouvons certaines directions adressées à « l'homme » en tant qu’ « Adam ». Ces prescriptions pour ces actes symboliques, par lesquels la dévotion désintéressée de toutes les forces humaines et les moyens de promouvoir les objectifs éthiques les plus élevés de la justice, de l'amour de l'homme et de la moralité, doivent être exprimées de manière formelle et solennelle comme « le maintien du feu Divin sur la terre, sont donnés, non pas exclusivement aux Juifs, mais aussi à « Adam », « Homme ». Quel autre objectif pourrait-il avoir si ce n’était d’exprimer le principe selon lequel, conformément à la tradition juive, tous les hommes sont invités à la maison de Dieu, et que sur l'autel du sanctuaire Juif l'offrande du non-Juif est déjà acceptée comme tout aussi acceptable comme « reconnaissance de la soumission à la Volonté Divine ».

     Ainsi, c’est l’universalité, avec sa vision large de l’humanité tout entière, et l’idéal de la hauteur du destin humain qui constitue la base ainsi que le point de départ de l’Ancien Testament dans sa vision du monde. Le souffle chaud de tout l'amour pour l'humanité tel qu'il nous vient des prophètes, des Psaumes et du reste des Hagiographes, ne peut donc pas être considéré comme une sorte d'élévation ou de transcendance de la vision mosaïque, mais comme portant loyalement et préservant le même souffle de vie auquel l'enseignement de Moïse était destiné, et travaille encore, à inculquer à ses enfants, ainsi qu'à tous les hommes qui le reçoivent avec un esprit et un cœur ouverts. Ces conceptions, dont nous avons indiquées certaines grandes lignes, étaient les prémisses des enseignements du Prophète et du Psalmiste. Et nous pouvons en outre affirmer à la foi qu’ils caractérisent également l’esprit des Rabbins du Talmud, dont l’instruction a aidé à organiser le Culte Juif ultérieur, et c’est le même esprit qui subsiste jusqu’à présent dans la synagogue, dans l'humble demeure dans laquelle l'âme du Juif solitaire s’élève dans la prière à son Dieu.

    (Humanisme et Judaïsme du Dr Mendel HIRSCH, p. 27-31 - Traduit par J. GILBERT ( à suivre lundi prochain)

     

    A lire aussi :

    Humanisme et Judaïsme - préface de l'auteur

    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (première partie)

    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (deuxième partie)

    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (troisième partie)

     

    19-11-2018 om 00:00 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    12-11-2018
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    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH

                  (1833 – 1900)



    Humanisme et Judaïsme (troisième partie)

    Das reine Menschentum im Lichte des Judentums (1893)


    Par Dr. MENDEL HIRSCH Directeur des écoles communautaires religieuses israélites, Frankfort-on-Main.

    Par ces mêmes doctrines, il est démontré que tout prosélytisme Juif est incompatible avec l'enseignement Juif. L'Ancien Testament ne considère jamais les hommes en dehors de la foi Juive comme des hommes condamnés à la damnation et dont le seul espoir de salut serait leur conversion au Judaïsme. Tout ce qui est nécessaire pour qu'ils deviennent des hommes purs, pas des Juifs - leur nature humaine inhérente les qualifie pleinement pour cela - et, par l'observance fidèle des devoirs humains généraux, ils seront comme Ses enfants, gagnent leur part de la grâce de leur et de notre Dieu . L'histoire Juive ne connaît qu'un exemple dans lequel ce principe a été violé par une terrible illusion, non pas pour des raisons religieuses mais pour des raisons politiques. Jamais l'outrage n'a été plus sévèrement vengé. C'était la conversion des Iduméens. Le règne maudit du sanguinaire Hérode en fut le résultat.

    Les récits bibliques de la période pré-abrahamique contiennent deux autres passages importants: l'un est une phrase de Prophétie, qui nous ouvre une perspective du plus grand intérêt et l'autre une loi divine donnée au genre humain. , qui a une signification incommensurable

    La phrase prophétique se lit comme suit: «Quant à Japhet, Dieu ouvre ses sentiments» (c’est-à-dire leur donne un jeu gratuit) (Gen. IX, 27). La partie la plus importante de la tribu Japhetite, du point de vue des progrès de la culture humaine, est celle appelée Javan, le Grec (ibid., 2). À la lumière de cette phrase biblique, l’ennoblissement de l’art hellénique et de la poésie - dont les charmes n'ont jamais cessé de «libérer les sentiments» et de constituer le fondement de toute éducation esthétique possédée par des races cultivées - semblerait servir les objectifs les plus élevés de la Providence. Selon cette phrase prophétique, cet ennoblissement esthétique ne constitue certes que le premier pas vers un ennoblissement moral, que cette dernière doit être réalisée pour l'humanité par la réalisation de ce message de la vérité divine à travers la partie la plus importante de la race, la plus importante sur le plan culturel. (Vide S.R. HIRSCH ad.loc. Et «Hellenismus und Judentum», Gesammelte Schriften II., Page 26 et suivantes)

    La Loi à laquelle il est fait référence est toutefois la déclaration faite à propos de l'autorisation de l'alimentation animale, en ce qui concerne la valeur suprême de la vie humaine. Cette phrase proclame que l'homme est le trésor de l'homme le plus exalté et le plus sacré, et que Dieu est le protecteur de l'homme, qui l'appellera pour rendre compte du «sang de l'homme», versé par la main de son frère, désignant ainsi l'homme à devenir le gardien responsable de l'homme.

    Ce n’est sûrement pas sans intention délibérée que la Bible enregistre tous ces faits et enseignements, dans lesquels le statut élevé et l’importance de l’homme sont mis en évidence de manière si évidente, avant de passer au récit de l’appel adressé à Abraham. Ayant appris comment l'humanité coulait de plus en plus bas; comment les hommes, individuellement, sont devenus esclaves de leurs appétits sensuels et, collectivement, esclaves de la tyrannie rusée et hypocrite; comment, avec leur dispersion sur la terre, a commencé l'histoire de la parole et l'éducation de l'humanité; comment, parallèlement à l'éducation par l'expérience, l'éducation par la parole de la vérité divine devait venir; et comment, en tant que détenteur de cette vérité et pour le salut et la délivrance de l'humanité, une nation spécifique devait être formée sous le contrôle immédiat de Dieu, il était évidemment nécessaire, pour la bonne compréhension de sa mission historique, que ce peuple soit éclairé , au début, quant à la position et à la tâche de ses semblables. Ce n’est qu’ainsi qu’elle pourrait être protégée contre la surestimation de sa propre nationalité, et empêchée de se considérer elle-même avec une présomption excessive, ou de voir son élévation et sa perfection morale l’ultime objectif de la révélation à laquelle il était appelé au porteur. L’expérience de tous les temps a amplement montré à quel point même les nations qui occupent un rang élevé au sens spirituel succombent, en conséquence du succès, au danger de regarder avec mépris tout ce qui est étranger. Et combien ce péril était grand pour une nation jugée digne de la direction directe de Dieu, livrée sous une omnipotence Divine active, visible et miraculeuse, et élevée au rang d’entité nationale, après avoir vu la puissance mondiale de ses redoutables oppresseurs mordre dans la poussière! Ainsi, nous pouvons facilement comprendre pourquoi la sagesse de la Bible rappelle continuellement à ce peuple, à chaque étape de son développement, que tous les hommes sont des enfants de Dieu et que Yisroel a été appelé à diriger le chemin qui mène à l'arbre de vie. ou plutôt préserver et transmettre aux hommes, dans les enseignements divins, le fruit de l'arbre de vie.

     (Humanisme et Judaïsme du Dr Mendel HIRSCH, pp. 23-27 - à poursuivre lundi prochain)

    A lire aussi :

    Humanisme et Judaïsme - préface de l'auteur
    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (première partie)
    Rabbiner Dr. Mendel HIRSCH: Humanisme et Judaïsme (deuxième partie)

     

    12-11-2018 om 10:30 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    11-11-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Le film que le lobby sioniste voulait vous empêcher de voir
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    Image : le lobby sioniste états-unien, l’AIPAC et le lobby sioniste français, le CRIF


     

    Nous Juifs de stricte observance et antisionistes, fidèles à HaShem et Sa Thora, nous devons savoir et dénoncer ce qui se fait en notre nom !

    Il faut savoir ce que les lobbies sionistes s’activent au nom des Juifs ! Ces organisations sionistes ne représentent pas les Juifs et ne sont pas habilitées à parler au nom des Juifs. Les sionistes ne sont pas une part du Peuple Juif ; ce sont pour la plupart des non-Juifs (protestants évangélistes) et des renégats du Judaïsme, donc des self-exclus du Peuple Juif.

    Ci-dessous 2 articles en Français avec des preuves de leurs crimes contre l’humanité.

     

     

    Visionnez le film que le lobby pro-israélien voulait vous empêcher de voir !

    4 novembre 2018 Articles, Slider

    Capture d'écran de "Le lobby-USA : la guerre secrète" (voir ‘Bijlagen’ en bas de page)

    The Electronic Intifada – The Electronic Intifada a obtenu une copie intégrale du film Lobby – USA, une enquête en quatre parties menée sous couverture par Al Jazeera sur la campagne secrète israélienne de lobbying aux États-Unis. Il publie aujourd’hui les deux premiers épisodes. Le journal électronique Orient XXI, basé à Paris, a publié les mêmes épisodes avec des sous-titres français. Le film, commencé par Al Jazeera en 2016, a été terminé en octobre 2017. Mais il a été censuré suite aux intenses pressions du lobby israélien sur le Qatar, l’émirat du Golfe riche en gaz qui finance Al Jazeera. Le directeur général d’Al Jazeera a affirmé le mois dernier que le film posait des problèmes juridiques mais il a été contredit par ses propres journalistes. En mars, The Electronic Intifada a été le premier à révéler le contenu spécifique du film. Nous avons ensuite publié le premier extrait du film en août, et, peu après, Max Blumenthal du Grayzone Project en a publié d’autres. Depuis, The Electronic Intifada a publié trois autres extraits, et plusieurs autres journalistes ont vu le film en entier et en ont parlé, dont Alain Gresh et Antony Loewenstein. The Electronic Intifada a maintenant réussi à se procurer les quatre parties du film.

    https://www.youtube.com/watch?v=jl9s09LMp10

    Pour avoir un accès sans précédent aux rouages internes du lobby israélien, le journaliste sous couverture « Tony » s’est fait passer pour un volontaire pro-israélien à Washington. Le film qui en résulte montre les efforts d’Israël et de ses lobbyistes pour espionner, salir et intimider les citoyens américains qui soutiennent les droits de l’homme palestiniens, en particulier le BDS – le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Il montre la collusion entre l’agence gouvernementale d’opérations plus ou moins clandestines d’Israël, le ministère des Affaires stratégiques, et un vaste réseau d’organisations basées aux États-Unis, notamment la Coalition Israël sur les campus, The Israel Projet et la Fondation pour la défense des démocraties.

     Censuré par le Qatar

    Le film n’a pas été diffusé à cause des pressions que le gouvernement du Qatar a subies de la part, ironiquement, du lobby même dont le film dénonce l’influence et les manœuvres. Clayton Swisher, chef des enquêtes d’Al Jazeera, a révélé dans un article paru dans The Forward en mars qu’Al Jazeera avait envoyé plus de 70 lettres à des individus et des organisations qui apparaissent dans le film ou qui y sont mentionnés pour qu’ils puissent réagir. Seulement trois l’ont fait. Au lieu de répondre, des groupes pro-israéliens ont essayé de faire interdire le film qui dévoile les activités du lobby. En avril, la direction d’Al Jazeera a été obligée de réfuter l’affirmation de the Zionist Organization of America, une organisation d’extrême droite, selon laquelle la diffusion du film avait été absolument interdite. En juin, The Electronic Intifada a appris qu’une source de haut niveau à Doha avait déclaré que le retard indéfini du film était dû à des préoccupations de « sécurité nationale » du gouvernement qatari.

     Opérations secrètes

    Comme l’a révélé un clip publié par l’Intifada électronique plus tôt cette semaine, dans le film on voit Julia Reifkind – alors employée d’une ambassade israélienne – expliquer que sa journée de travail consiste principalement à « recueillir du renseignement, pour le compte d’Israël… en lien avec le ministère des Affaires étrangères et/ou le ministère des Affaires stratégiques ». Elle dit que le gouvernement israélien « apporte, dans les coulisses, son soutien » aux groupes qui sont au front Reifkind admet également avoir utilisé de faux profils Facebook pour infiltrer les cercles de militants de la solidarité palestinienne sur le campus.

    https://www.youtube.com/watch?v=rJkEzGid2DY

    Le film révèle également que des groupes basés aux États-Unis coordonnent leurs efforts directement avec le gouvernement israélien, en particulier avec son ministère des Affaires stratégiques. Dirigé par un ancien officier du renseignement militaire, le ministère est responsable de la campagne internationale secrète de sabotage du mouvement BDS menée par Israël. Le film montre des images de cet ex-officier du renseignement militaire, Sima Vaknin-Gil, en train d’expliquer qu’elle a dressé la carte de l’activisme palestinien en faveur des droits de l’homme « dans le monde entier. Pas seulement aux États-Unis, pas seulement dans les campus, mais dans les campus, l’intersectionnalité, les syndicats et les églises. » Elle dit qu’elle va utiliser ces données pour mener des « actions offensives » contre les militants palestiniens. On voit Jacob Baime, directeur exécutif de l’Israel on Campus Coalition, affirmer dans la vidéo cachée que son organisation utilise « un excellent logiciel de surveillance des médias sociaux, du type de ceux utilisés dans les grandes entreprises » pour repérer les événements liés à la Palestine organisés par les étudiants sur le campus, « généralement dans les 30 secondes, parfois moins » de leur publication en ligne. Baime dit également devant la caméra cachée que son groupe se « coordonne » avec le ministère israélien des Affaires stratégiques. Baime déclare que ses chercheurs  » envoient des alertes immédiates à nos partenaires  » – dont les ministères israéliens. Le collègue de Baime, Ian Hersh, dit dans le film qu’il ajoute le « ministère des Affaires stratégiques d’Israël à nos briefings sur les opérations et le renseignement ». « Une guerre psychologique » Baime décrit la manière dont son groupe utilise des sites Web anonymes pour cibler des militants. « Avec les opposants à Israël, ce qui est le plus efficace, ainsi que nous l’avons constaté l’année dernière du moins, c’est de faire des recherches sur l’opposition, créer un site Web anonyme, puis y poster des publicités Facebook ciblées, explique Baime dans la troisième partie du film. « Canary Mission en est un bon exemple, dit-il. « C’est une guerre psychologique. » Le film révèle que c’est Adam Milstein, le multimillionnaire condamné pour évasion fiscale, qui a financé et administré Canary Mission – un site de diffamation anonyme ciblant des étudiants activistes. The Electronic Intifada l’avait déjà révélé dans un clip en août. On voit aussi Eric Gallagher, alors directeur de la collecte de fonds pour The Israel Project, dire que « Adam Milstein, c’est lui qui finance » Canary Mission. Milstein finance également The Israel Project, selon Gallagher. Gallagher se vante dans le film d’avoir  » échangé des courriels avec [Adam Milstein] pendant qu’il était en prison », lorsque, lui, Gallagher travaillait pour l’AIPAC, le groupe de pression israélien le plus puissant de Washington. Bien qu’il n’ait pas répondu à la demande de commentaires d’Al Jazeera, Milstein a nié que lui et sa fondation familiale « aient financé Canary Mission » le jour où The Electronic l’Intifada a publié le clip. Depuis, Josh Nathan-Kazis de The Forward a identifié beaucoup d’autres groupes étasuniens qui financent Canary Mission.

     L’interdiction du film

    En mars, The Electronic Intifada a publié les premiers détails sur le film. Nous avons dévoilé qu’on y voyait Sima Vaknin-Gil expliquer qu’elle avait réussi à faire travailler pour son ministère l’influent think tank néoconservateur, la Fondation for défense of démocraties working. Sur le film en caméra cachée, on voit Vaknin-Gil affirmer : « Nous avons FDD. Nous avons d’autres personnes qui travaillent » sur des projets, « incluant la collecte de données, l’analyse de l’information, le travail sur les organisations militantes et la piste financière. C’est quelque chose que seul un pays, avec ses ressources, peut faire. » Comme cela est indiqué dans la première partie du documentaire, l’existence du film et l’identité du journaliste infiltré ont été révélées après la diffusion, début 2017, d’images qu’il avait tournées pour le film The Lobby d’Al Jazeera – sur la campagne d’influence clandestine d’Israël au Royaume-Unis. Depuis, les lobbyistes israéliens exercent de fortes pressions sur le Qatar pour empêcher la diffusion du film réalisé aux États-Unis

     « Agent étranger »

    Clayton Swisher, chef des enquêtes d’Al Jazeera, a confirmé pour la première fois en octobre 2017 que la chaîne avait, au même moment, un journaliste infiltré dans le lobby israélien américain et un autre au Royaume-Uni. Swisher avait promis que le film sortirait « très bientôt », mais il n’est jamais sorti. De nombreuses sources israéliennes ont déclaré au journal israélien Haaretz en février que des dirigeants qataris leur avaient assuré à la fin de l’année dernière que le documentaire ne serait pas diffusé. Le Qatar l’a démenti, mais Swisher n’est pas revenu sur son annonce. L’article de Swisher dans The Forward de mars dernier a été son premier commentaire public sur le sujet depuis qu’il avait annoncé le documentaire en 2017. Il y réfute les allégations du lobby israélien sur le film et exprime sa frustration qu’Al Jazeera ne l’ait pas diffusé, apparemment à cause de pressions extérieures. Plusieurs députés pro-israéliens à Washington ont multiplié les pressions sur le ministère de la Justice pour qu’il force Al Jazeera à s’enregistrer comme « agent étranger » en vertu d’une loi de contre-espionnage datant des années 1930.

     Le lobby israélien se rend à Doha

    Bien que la diffusion du film ait été repoussée, une vague de personnalités pro-israéliennes a déferlé sur le Qatar à l’invitation de son dirigeant, l’Emir Tamim bin Hamad Al Thani. On y a vu certaines des figures les plus à droite et les plus extrémistes parmi les défenseurs d’Israël aux États-Unis, comme Alan Dershowitz, professeur de droit à Harvard, et Morton Klein, directeur de l’Organisation sioniste d’Amérique. Swisher a écrit dans The Forward qu’il a rencontré Dershowitz dans un restaurant de Doha lors d’une de ces visites, et a invité le professeur à une projection privée du film. Swicher rapporte que Dershowitz lui a dit, après coup : « Je n’ai aucun problème avec les tournages en caméra cachée ; et ça ne me dérangerait pas que ce film soit diffusé sur PBS » – la télévision publique étasunienne. Pourtant, il semble bien que les efforts du lobby israélien pour interdire le film aient été couronnés de succès – jusqu’à présent.

    2 novembre 2018 – The Electronic Intifada – Traduction : Chronique de Palestine – Dominique Muselet

     

     

    Le film que le lobby pro-israélien voulait vous empêcher de voir : suite et fin

     11 novembre 2018 Articles, Slider

    Photo : Capture vidéo : Voir ‘Bijlagen’ en bas de page

    The Electronic Intifada – The Electronic Intifada a obtenu une copie intégrale du film Lobby – USA, une enquête en quatre parties menée sous couverture par Al Jazeera sur la campagne secrète israélienne de lobbying aux États-Unis. Dans les deux premières parties du documentaire censuré The Lobby – USA, publiées cette semaine par The Electronic Intifada, Tony, le journaliste infiltré d’Al Jazeera, a joué de son charme pour pénétrer dans les cercles pro-Israël.

    Visionnez les deux premières parties du film.

    https://www.dailymotion.com/video/x6wivtg

    Il a découvert un réseau d’organisations servant de bases à l’État israélien pour espionner, perturber et empêcher d’agir les supporters étasuniens des droits des Palestiniens – en particulier les activistes du BDS, le mouvement de Boycott, Désinvestissement et Sanctions. Dans les deux dernières parties du film, Tony en apprend davantage sur les campagnes secrètes de lobbying d’Israël en participant à un stage de The Israel Projet. The Electronic Intifada diffuse le film fuité en même temps que Orient XXI en France et Al-Akhbar au Liban, qui ont respectivement sous-titré les épisodes en français et en arabe. Dans la troisième partie, Al Jazeera interviewe Bill Mullen, professeur d’études américaines à l’Université Purdue dans l’Indiana qui milite activement pour le BDS. Comme l’a rapporté The Electronic Intifada en 2016, Mullen et sa famille ont été la cible d’une campagne de diffamation qui a débuté en mars de la même année. Plusieurs sites Web anonymes ont été créés pour répandre des histoires fabriquées de toutes pièces sur le prétendu harcèlement sexuel d’une étudiante par Mullen. Dans le film, Mullen dit que cette campagne avait pour but de détruire son mariage. Son épouse, également professeur, a reçu un lien vers l’un des sites. La campagne de diffamation semble avoir été orchestrée par des agents israéliens aux États-Unis.

     « Ces gens-là sont prêts à tout »

    « Un de ces articles [anonymes] racontait que pour soi-disant lui mettre la main dessus, je l’avais invitée à une réunion sur la Palestine. Et je me suis dit que c’était signé », dit Mullen, pour expliquer comment il s’était rendu compte que des pro-israéliens étaient à l’origine de ces calomnies. Mullen explique qu’il s’est rendu compte que « ces gens sont prêts à tout, ils n’ont pas de limites » quand des sites Web anonymes ont aussi ciblé sa fille ; c’est ce qui lui est arrivé de pire dans sa vie, ajoute-t-il. Une militante de Students for Justice in Palestine avec qui Mullen a travaillé, a répondu anonymement aux questions d’Al Jazeera.

    https://www.dailymotion.com/video/x6wklwn

    Elle aussi a été la cible d’un site de diffamation anonyme, qui prétendait à tort qu’elle « faisait la fête, buvait » et « couchait avec n’importe qui ». Elle décrit les tensions et les bouleversements que cela a provoqués chez elle, ses parents voulaient qu’elle arrête de militer avec Students for Justice in Palestine.Israël utilise ces tactiques de diffamation depuis des décennies. Les lobbyistes israéliens savent qu’ils ne peuvent pas gagner un débat ouvert et honnête sur ces questions aujourd’hui. Mais il y a eu une escalade tactique dans les efforts pour cibler et détruire la vie privée des militants au cours de ces dernières années, sous l’égide du ministère israélien des Affaires stratégiques. Ces tactiques se rapprochent de celles déployées par les services secrets israéliens contre les organisations de résistance palestiniennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, à savoir le chantage, la désinformation, les rumeurs et le sabotage. Cela n’est pas tout à fait surprenant si l’on considère que le personnel du ministère des Affaires stratégiques est composé principalement d’espions israéliens.

     « C’est une guerre psychologique »

    Jacob Baime, de la Coalition Israël on campus, a admis qu’il se coordonnait avec le ministère israélien. Il a décrit son approche comme étant « calquée sur la stratégie anti-insurrectionnelle du général Stanley McChrystal en Irak », expliquant qu’ils « ont beaucoup copié cette stratégie qui a très bien fonctionné pour nous, en fait ». Bien que Baime semble s’être trompé de pays – l’effort « anti-insurrectionnel » du général américain était axé sur l’Afghanistan et non sur l’Irak – la stratégie de McChrystal met l’accent sur les « opérations offensives d’information « . Dans le troisième épisode, Baime explique comment son organisation utilise ces méthodes contre « les anti-Israéliens », en créant « un site web anonyme » et en postant des publicités ciblées sur Facebook. Baime explique que les militants ciblés « soit cessent de militer, soit perdent beaucoup de temps à y répondre et à enquêter, et pendant ce temps-là ils ne peuvent pas attaquer Israël ». « C’est une guerre psychologique, on les rend fous », dit-il. Il déclare plus tard que la Israel coalition on campus dispose d’un budget d’environ 2 millions de dollars uniquement pour la « recherche » de matériaux pour monter des campagnes de diffamation. Comme The Electronic Intifada l’a déjà révélé, l’épisode trois montre également qu’Adam Milstein le multimillionnaire condamné pour évasion fiscale qui finance le lobby israélien, a créé le site anonyme Canary Mission qui diffuse des listes noires. Il révèle également que la Fondation pour la défense des démocraties est aussi un agent du ministère israélien des Affaires stratégiques. Jonathan Schanzer, qui travaille pour la Fondation, admet dans la vidéo en caméra cachée que « calomnier les gens en les accusant d’être antisémites n’a plus le même pouvoir qu’avant ».

     « Les fondations sur lesquelles reposent l’AIPAC sont en train de pourrir »

    Le quatrième épisode révèle comment Israël œuvre contre le mouvement Black Lives Matter. On voit le consul général d’Israël à Atlanta se plaindre dans des séquences filmées en caméra cachée que « Israël a un gros problème avec la jeune génération de la communauté noire ». On voit aussi l’ancien journaliste de CNN, Jim Clancy, qualifier de « propagande » les efforts –couronnés de succès – de Israel Projet pour influencer les médias grand public étasuniens. Toujours dans le quatrième épisode, Tony se joint à un groupe de jeunes membres d’un think tank conservateur que leurs patrons obligent à se joindre à une manifestation cont

    Bijlagen:
    AIPAC - film.jpg (49.3 KB)   
    Capture vidéo 2ème article.jpg (55.1 KB)   

    11-11-2018 om 17:22 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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    07-11-2018
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Watch the Full Video: The Israel Lobby Didn't Want You To See
    Klik op de afbeelding om de link te volgen

    Voici l'entièreté du documentaire concernant le lobby sioniste. 4 vidéos que les sionistes ne veulent pas que vous voyiez ! Il faut savoir ces choses ... et bien sûr agir en conséquence.

     

    Watch the Full Video: The Israel Lobby Didn't Want You To See

     Updated - Includes Final 2 Programs- Must Watch  - Video

    How Israel and its lobbyists spy on, smear and intimidate US citizens who support Palestinian human rights.

    November 02, 2018 "Information Clearing House" -  The Electronic Intifada has obtained a complete copy of The Lobby – USA, a four-part undercover investigation by Al Jazeera into Israel’s covert influence campaign in the United States. It is today publishing the first two episodes. The Paris-based Orient XXI has published the same episodes with French subtitles. The film was made by Al Jazeera during 2016 and was completed in October 2017. But it was censored after Qatar, the gas-rich Gulf emirate that funds Al Jazeera, came under intense Israel lobby pressure not to air the film. Although Al Jazeera’s director-general claimed last month that there were outstanding legal issues with the film, his assertions have been flatly contradicted by his own journalists. In March, The Electronic Intifada was the first to report on any of the film’s specific content. We followed this in August by publishing the first extract of the film, and shortly after Max Blumenthal at the Grayzone Project released others. Since then, The Electronic Intifada has released three other extracts, and several other journalists have watched the entire film and written about it – including Alain Gresh and Antony Loewenstein. Now The Electronic Intifada can reveal for the first time that it has obtained all four parts of the film.

    You can watch the all 4 parts in the video embeds below.

    https://www.dailymotion.com/video/x6wisw0

    To get unprecedented access to the Israel lobby’s inner workings, undercover reporter “Tony” posed as a pro-Israel volunteer in Washington. The resulting film exposes the efforts of Israel and its lobbyists to spy on, smear and intimidate US citizens who support Palestinian human rights, especially BDS – the boycott, divestment and sanctions movement. It shows that Israel’s semi-covert black-ops government agency, the Ministry of Strategic Affairs, is operating this effort in collusion with an extensive network of US-based organizations. These include the Israel on Campus Coalition, The Israel Project and the Foundation for Defense of Democracies.

    https://www.dailymotion.com/video/x6wiuqj

    Censored by Qatar

    The film was suppressed after the government of Qatar came under intense pressure not to release it – ironically from the very same lobby whose influence and antics the film exposes. Clayton Swisher, Al Jazeera’s head of investigations, revealed in an article for The Forward in March that Al Jazeera had sent more than 70 letters to individuals and organizations who appear in or are discussed in the film, providing them with an opportunity to respond. Only three did so. Instead, pro-Israel groups have endeavored to suppress the film that exposes the lobby’s activities. In April, Al Jazeera’s management was forced to deny a claim by the hard-right Zionist Organization of America that the film had been canceled altogether. In June, The Electronic Intifada learned that a high level source in Doha had said the film’s indefinite delay was due to “national security” concerns of the Qatari government.

    http://www.dailymotion.com/clockworkuprising

    Covert action

    As revealed in a clip published by The Electronic Intifada earlier this week, the film shows Julia Reifkind – then an Israeli embassy employee – describing her typical work day as “mainly gathering intel, reporting back to Israel … to report back to the Ministry of Foreign Affairs, the Ministry of Strategic Affairs.” She discusses the Israeli government “giving our support” to front groups “in that behind-the-scenes way.” Reifkind also admits to using fake Facebook profiles to infiltrate the circles of Palestine solidarity activists on campus. The film also reveals that US-based groups coordinate their efforts directly with the Israeli government, particularly its Ministry of Strategic Affairs. Run by a former military intelligence officer, the ministry is in charge of Israel’s global campaign of covert sabotage targeting the BDS movement. The film shows footage of the very same ex-military intelligence officer, Sima Vaknin-Gil, claiming to have mapped Palestinian rights activism “globally. Not just the United States, not just campuses, but campuses and intersectionality and labor unions and churches.” She promises to use this data for “offense activity” against Palestine activists. Jacob Baime, executive director of the Israel on Campus Coalition, claims in the undercover footage that his organization uses “corporate level, enterprise-grade social media intelligence software” to gather lists of Palestine-related student events on campus, “generally within about 30 seconds or less” of them being posted online. Baime also admits on hidden camera that his group “coordinates” with the Israeli Ministry of Strategic Affairs. Baime states that his researchers “issue early warning alerts to our partners” – including Israeli ministries. Baime’s colleague Ian Hersh admits in the film to adding Israel’s “Ministry of Strategic Affairs to our operations and intelligence brief.”

    http://www.dailymotion.com/clockworkuprising

    “Psychological warfare”

    Baime describes how his group has used anonymous websites to target activists. “With the anti-Israel people, what’s most effective, what we’ve found at least in the last year, is you do the opposition research, put up some anonymous website, and then put up targeted Facebook ads,” Baime explains in part three of the film. “Canary Mission is a good example,” he states. “It’s psychological warfare.” The film names, for the first time, convicted tax evader Adam Milstein as the multimillionaire funder and mastermind of Canary Mission – an anonymous smear site targeting student activists. The Electronic Intifada revealed this in a clip in August. Eric Gallagher, then fundraising director for The Israel Project, is seen in the undercover footage admitting that “Adam Milstein, he’s the guy who funds” Canary Mission. Milstein also funds The Israel Project, Gallagher states. Gallagher says that when he was working for AIPAC, Washington’s most powerful Israel lobby group, “I was literally emailing back and forth with [Adam Milstein] while he was in jail.” Despite not replying to Al Jazeera’s request for comment, Milstein denied that he and his family foundation “are funders of Canary Mission” on the same day The Electronic Intifada published the clip. Since then, Josh Nathan-Kazis of The Forward has identified several other groups in the US who fund Canary Mission.

    Suppressed film

    In March, The Electronic Intifada published the first details of what is in the film. We reported that it showed Sima Vaknin-Gil claiming to have leading neoconservative think tank the Foundation for Defense of Democracies working for her ministry. The undercover footage shows Vaknin-Gil claiming that “We have FDD. We have others working on” projects including “data gathering, information analysis, working on activist organizations, money trail. This is something that only a country, with its resources, can do the best.” As noted in part one of the documentary, the existence of the film and the identity of the undercover reporter became known after footage he had shot for it was used in Al Jazeera’s The Lobby – about Israel’s covert influence campaign in the UK – aired in early 2017. Since then, Israel lobbyists have heavily pressured Qatar to prevent the US film from airing.

    “Foreign agent”

    Clayton Swisher, Al Jazeera’s head of investigations, first confirmed in October 2017 that the network had run an undercover reporter in the US Israel lobby at the same time as in the UK. Swisher promised the film would be released “very soon,” but it never came out. Multiple Israel lobby sources told Israel’s Haaretz newspaper in February that they had received assurances from Qatari leaders late last year that the documentary would not be aired. Qatar denied this, but the paper stood by its story. Swisher’s op-ed in The Forward was his first public comment on the matter since he had announced the documentary. In it, he refutes Israel lobby allegations about the film and expresses frustration that Al Jazeera had not aired it, apparently due to outside pressure. Several pro-Israel lawmakers in Washington have piled on more pressure by pushing the Department of Justice to force Al Jazeera to register as a “foreign agent” under a counterespionage law dating from the 1930s.

    The Israel lobby goes to Doha

    While the film was delayed, a wave of prominent pro-Israel figures visited Qatar at the invitation of its ruler, Emir Tamim bin Hamad Al Thani. They have included some of the most right-wing and extreme figures among Israel’s defenders in the US, such as Harvard law professor Alan Dershowitz and Morton Klein, the head of the Zionist Organization of America. Swisher wrote in The Forward that he ran into Dershowitz at a Doha restaurant during one of these visits, and invited the professor to a private viewing of the film. “I have no problem with any of the secret filming,” Swisher says Dershowitz told him afterwards. “And I can even see this being broadcast on PBS” – the US public broadcaster. Yet it appears that Israel lobby efforts to quash the film were successful – until now.

    This article was originally published by "Electronic Intifada" -    
     http://www.informationclearinghouse.info/50555.htm

    07-11-2018 om 22:18 geschreven door Naphtali HIRSCH  


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