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  • Siloe : un nouveau locale scolaire grace a Atlas Copco, merci, merci, merci !!!!!!!!
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    Acualité

    Chers Marleen et Guido

    C’est avec une profonde tristesse que nous avons pris connaissance du décès tragique de votre fils Marc.
    Nous comprenons à quel point cette perte doit vous être pénible.

    Nous vous présentons, ainsi qu’à votre famille, nos plus sincères condoléances et vous assurons de toute notre sympathie pour surmonter votre douleur.


    Belgian Ladies Charityclub
    Francais
    27-09-2005
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Dernière nouvelles

    Neen, uw blog moet niet dagelijks worden bijgewerkt.  Het is gewoon zoals je het zélf wenst.  Indien je geen tijd hebt om dit dagelijks te doen, maar bvb. enkele keren per week, is dit ook goed.  Het is op jouw eigen tempo, met andere woorden: vele keren per dag mag dus ook zeker en vast, 1 keer per week ook.

    Er hangt geen echte verplichting aan de regelmaat.  Enkel is het zo hoe regelmatiger je het blog bijwerkt, hoe meer je bezoekers zullen terugkomen en hoe meer bezoekers je krijgt uiteraard. 


    24-07-2007
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Notre Club

     
     

    Qui sommes nous et que faisons nous?

    Nous sommes un groupe de dames belges habitant dans les environs de Johannesburg et Pretoria, Afrique du Sud.

    Eloignées de la patrie, il est toujours agréable d'entrer en contact avec des compatriotes.
    Nous organisons régulièrement des réunions qui nous permettent de faire connaissance avec les "nouveaux-arrivés".

    Lors d'une de ces réunions, nous avons découvert les projets: "Siloe , école pour aveugles" dirigée par les Soeurs de la Charité à Pietersburg et "Orange Farm - Thembalabasha" sous la direction du Père Philippe, qui se dévoue pour les jeunes défavorisés.

    L'idée de joindre l'utile à l'agréable a vu le jour.
    Organiser nos réunions de manière à ce que les bénéfices soient à tour de rôle versé à chacun de ces deux projets.


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    Orange Farm

    Donner aux jeunes la force de se prendre en charge.





    Notre but:
    Les enfants qui sont victimes de violences.

    Les enfants avec qui nous travaillons sont âgés de 9 à 18 ans et proviennent de familles défavorisées. Certains sont orphelins. Souvent ils accusent un retard scolaire, certains d'entre eux avaient décidé d'abandonner l'école et une majorité était donc sur la voie de la délinquance.



    Résultats escomptés:
    Diminution de la délinquance et augmentation du potentiel.

    En les occupant et leur trouvant d' activités complémentaires, Thembalabasho les empêche de traîner dans la rue à la recherche de colle pour se droguer ou de « gaga » une herbe locale qu'ils fument. Avant cela, ils formaient des bandes et harcelaient les habitants.

    Thembalabasho s'efforce de leur redonner un but et de leur expliquer que la vie peut être différente.

    Parce que nombreux d'entre eux avaient des difficultés scolaires, un programme individuel de remise à jour a été organisé.

    La découverte de nouvelles valeurs, va leur donner un nouveau départ dans la vie et les aider dans la construction d'une famille heureuse.

    Nous avons également remarqué l'influence positive que nos jeunes peuvent apporter à leurs camarades qui ne font pas partie du groupe.

     





    Développement du projet

    Le club et le centre se trouvent sur une propriété dont nous ne sommes pas propriétaires, ce qui est loin d'être idéal.

    Nous devrions construire un nouveau centre plus proche du township, afin de permettre aux enfants de s'y rendre tous les jours.

    L'église y possède deux hectares de terrain ce qui est suffisant pour notre projet.


    Le développement de notre projet est entièrement dépendant de la récolte de fonds et de vos dons.











    Plan d'action sur cinq ans:

    Un centre pour réhabilitation et alphabétisation

    Un havre de paix pour enfants en danger

    Des infrastructures sportives pour la jeunesse

    Un petit centre de conseil et de management

    Un centre d'éducation

    Un centre d'étude

    Un centre multimedia



     Orange farm

     Thembalabasha

    Notre environnement de travail:

    Trois régions défavorisées

    quelques kilomètres d'Orange Farm, Sweet Waters, Thulamntwana et Weilers Farm. L'électricité et l'eau courante sont quasiment inexistantes. La plupart de familles vit dans des petites baraques.

    La majorité des adultes est sans emploi. Quelques femmes ont un emploi à La majorité des adultes est sans emploi. Quelques femmes ont un emploi à Johannesburg et ne rentrent que tard le soir. Bon nombre des pères sont instables et ne s'occupent pas des enfants. Cette combinaison, laisse donc les enfants abandonnés à eux-mêmes.

    Dans cet environnement difficile, bon nombre de parents s'adonnent à l'alcool et la violence est monnaie courante.

    Les enfants sont souvent affamés et se sentent mal dans leur peau, ce qui les pousse dans la rue pour aller mendier et les empêche d'aller à l'école.




    Il manque de personnes qui puissent donner le bon exemple aux enfants.







    Notre soucis :
    prévention et éducation

    Chez nous, les enfants reçoivent une aide pour leurs devoirs scolaires et l'accent est mis sur la lecture, l'écriture et le calcul.

    L'accent est mis sur les valeurs fondamentales lors des diverses activités. Ils apprennent à jouer ensemble dans un climat serein, ce qui change leur attitude.

    L'hygiène et la santé font partie de nos priorités. Nous croyons à un changement de comportement pour faire diminuer la propagation du sida.

    Nous lions des contacts avec les parents et les écoles ce qui est très important pour la réhabilitation des enfants.






    Ce que nous avons atteint jusqu'à présent:
    Chaque jours 40 enfants se rendent à Thembalabasha

    Ils ont été sélectionnés parmi une liste de 300 qui nous est suggérée par les écoles. Nous pourrions en accepter beaucoup plus si nos avions les fonds nécessaires

    • 6 jeunes éducateurs d'Orange Farm travaillent à temps partiel comme volontaires. Ils perçoivent une petite allocation journalière.

    • Chaque jour, après l'école, les enfants sont accueillis au club. La réunion se fait dans une cabane près du township.

    • Le samedi, ils marchent une heure et demie pour se rendre au centre de Thembalabasha. Ceci dépend d'un autre projet.
      Après avoir lessivé leurs vêtements de la semaine, des jeux collectifs sont organisés, ils reçoivent un repas complet et ils peuvent regarder une vidéo.

       
      Toutes ces activités sont basées sur la prise en charge personnelle et la remise en confiance qui les aidera à trouver leur équilibre
      .

     


    Contact:

    Père Philippe Docq

    Cordis- PO Box 1306

    Kiasha Park 1829

    tel.: 082 729 3758

    e-mail: phdocq@gmail.com









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      Siloë école pour aveugles


     

    Au décès du Père Augustinus en 1984, un atelier protégé pour aveugles fut installé au profit des anciens élèves.
    L'activité principale consistait au tissage de tapis et fabrication d'armoires en jonc.
    Il y a quelques années, les activités de tissages furent arrêtées et l'accent fut mis sur la fabrication d'objets en jonc.
    Les objets sont d'une très bonne finition et la restauration d'objets est aussi une de nos activités.
    La vente de nos articles est une de nos principales préoccupation mais grâce à l'aide de Zr Lutgard De Potter de Warmbad, et le groupe des dames belges de Pretoria et Johannesburg nous arrivons à écouler sur le marché une partie de notre production.

     



    Même si l'école est soutenue par le gouvernement, chaque donation est un soulagement. Chaque apport complémentaire nous permet de rehausser la qualité de vie de nos pensionnaires. Nous avons reçu avec beaucoup de joie, il y a quelques temps 100 matelas. Tous nos élèves sont pensionnaires et ne rentrent dans leur famille que quatre fois par an ce qui vous donne une idée de nos besoins journaliers (couvertures, draps de lit, éponges, essuies de bain, gants de toilette, savons, jouets, etc…). Laissez travailler votre imagination… Mais nos pensionnaires ont aussi besoin d'amour. Parmi eux nous avons une dizaine d'orphelins et une dizaine issus de familles les plus démunies et eux, plus que tout autre ont droit à notre amour.

     

     

     

    Cet article fut écrit par Sœur Liesbeth Foulon et Sœurs de la Charité

    Ecole de Siloe P/B X7354 Polokwane 0700, RSA

    email : sisterssiloe@mail.ncdnet.co.za

    Telephone : 015/651.0223 – Fax : 015/651.0222


     

    Un peu d’histoire au sujet de «l’école pour aveugles de Siloe » à Polokwane (Pietersburg – Province de Limpopo – Afrique du Sud).

    L'école de Siloe fut fondée en 1950 par le Père Augustinus Vandenbroucke, Bénédictin de l'Abbaye de Dendermonde, missionaire en Afrique du Sud.
    Il fut touché par le nombre incroyable d'enfants aveugles à Sekukune souvent délaissés par leurs parents. Il visita les familles et bien souvent avec beaucoup de difficultés ramena les enfants dans la nouvelle école pour aveugles.
    A cette époque il n'existait dans toute l'Afrique du Sud aucune école accueillant les enfants noirs aveugles.

    L'origine de leur cécité est souvent due à la cataracte congénitale, aux yeux sous-développés (micorphtalmia), à la rougeole mal traitée ou aux yeux brûlés par le traitement inapproprié des médecins traditionnels. Au vu du nombre croissant d'aveugles, le Père Augustinus fit appel aux Sœurs de la Charité de Heule en Belgique. Trois sœurs arrivèrent en 1954 pour le seconder. Deux de ces sœurs, Sœur Wivine Bornaux et Sœur Paula Depuit, travaillent toujours en 2006 dans cette mission aux côtés de quatre autres sœurs belges et deux sœurs polonaises. Au début les trois sœurs combinaient l'enseignement, l'éducation et l'entretien. Ce furent de vraies pionnières et en 1956, l'école fut reconnue par le département de l'éducation. Petit à petit, l'école se développa jusqu'à accueillir des étudiants du niveau humanités. Les plus doués, terminèrent instituteur, avocat, assistant social, etc… L'école fut dès lors appréciée pour sont excellent enseignement.

     

     

    En 1987, le besoin se fit sentir d'ouvrir une section pour mal voyants.Notre province compte de nombreux albinos mal voyants ce qui nécessite un autre type d'enseignement.
    Cette section s'est ouverte en 1988 et compte maintenant plus de 100 élèves de la troisième maternelle à la septième année primaire.

     

    En 2000, le departement a ouvert leur propre section et notre section d'éducation secondaire a été fermée.


    Depuis 2003 nous acceptons aussi les enfants "souds-aveugles, ce qui nécessite une aproch toute spécifique.


    A tous nos bienfaiteurs, je vous dis au nom des enfants « KE A LEBOGA »
    (Je vous remercie ) pour quelle que soit votre contribution, grande ou petite




    25-07-2007
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    Aidez-nous à aider

     

    Contributions financièlles.

     

    Vous pouvez renverser sur les comptes banquaire Belges


    pour Orange Farm:

    001-0345338-94   au nom de  Philippe Docq  pour : Thembalabasha-Orange Farm


    pour Siloe school:

    285-0225761-71    Siloe école pour aveugles


    n'oubliez pas de mettre vos détail de contact, pour que nous pouvons nous remercir. (adresse ou e-mail)

     

    Nous vendons aussi des articles artisanal fait dans le "workshop" pour aveugles.


     

    Contributions materièlles.

     

    Aussi les enfants de Orange Farm que ceux de Siloë seront bien content avec tous ce que vous pouvez les donner.

    Il leur manquent des vêtements, chaussures, matérielle pour l'école, allimentation et articles de toilette.

    Er is zowel nood aan kleding, schoenen, speelgoed, schoolgerei als aan voedingesmiddelen  en toiletartikelen.


    26-07-2007
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    Contact info

    Si vous souhaitez plus d'informations, n'hésitez pas à contacter:


    pour Johannesburg:

    Miek Demaayer

    e-mail: johannesburg@belgianladiescharityclub.com
    téléphone: 011 6163232

     

    pour Pretoria:

    Michèle Heyndrickx

    e-mail: pretoria@belgianladiescharityclub.com
    téléphone: 012 4609947

    Si vous voulez tenir le webmaster en courant de nouvelles concernant le club, écrire un article ou ajouter une ideé sur le site web, envoyez un e-mail à:

    webmaster@belgianladiescharityclub.com


    03-02-2009
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Quelque nouvelle de Père Philippe
    Joseph a 17 ans. D'origine mozambicaine, son teint fort noir l'a toujours trahi et lui vaut continuelles brimades et moqueries de la part des autres. Il est arrivé à Thembalabasha il y a 4 ans, en faisant le mur à 10 heures du soir, car il s'était fait cruellement battre par son père pour avoir volé 1 rand du petit commerce de sa mère. Lorsque son père mourut, deux ans plus tard, il retourna chez sa mère. Mais lorsque celle-ci, à son tour très malade, décida de retourner au pays de ses ancêtres, Joseph, abandonné avec son petit frère et ses sœurs dans le squatter camp voisin du centre, décida finalement de revenir chez nous. A Noël, il insista pour aller visiter sa mère à Maputo (Mozambique). Il sentait sans doute que les jours de sa maman étaient comptés. A son retour, il n'a fréquenté que deux jours sa nouvelle école de menuiserie avant d'être rappelé au Mozambique pour enterrer sa mère. Lorsqu'il reviendra, il nous amènera sans doute son petit frère Ernest qui a prit de bien mauvaises habitudes depuis qu'il est laissé à lui-même.

    Lindo, orphelin de mère et de père « inconnu », est le petit-fils d'un ancien bandit qui l'a « éduqué » de façon très légère jusqu'à ce qu'il décide de prendre sa liberté il y a sans doute 4 ans dans les rues de Lenasia où j'habite. Depuis deux ans il vit à Thembalabasha. Il vient de commencer, à 15 ans, sa 6ème année primaire dans une école de banlieue indienne (les traces de l'apartheid sont encore très présente en Afrique du Sud). D'un tempérament très colérique, Lindo a tous les réflexes du « tsotsi » (bandit des townships). Mais, derrière ses traits durs et masculins, il a un besoin énorme d'attention et de tendresse.

    Patrick est arrivé à Johannesbourg il y a cinq ans avec son père, sa belle-mère et sa demi-sœur. Après un long voyage de Kinshasa via Lubumbashi, la famille n'eut d'autre choix que de dormir à l'abri d'une église du centre-ville. Mais le lendemain matin, Patrick se retrouvait seul et il n'a plus jamais revu son père depuis. Recueilli finalement par un malawien qui l'emmena chez sa femme sud-africaine, non loin de chez nous, Patrick n'a jamais été accepté par ses nouveaux frères. A Thembalabasha depuis plus de deux ans, Patrick a 16 ans et vient de commencer sa septième année primaire. Il parle plus ou moins couramment le Sotho (une des 12 langues officielles) et se débrouille bien en anglais. Il va falloir s'occuper très vite de lui faire obtenir un statut officiel, de crainte qu'à 18 ans, il ne se fasse attraper par la police et reconduire au Congo où il ne se sentirait plus chez lui.

    Thabang a 13 ans. Il est le quatrième d'une famille de neuf enfants. Sa mère, souvent enceinte et toujours entourée de bambins, est ainsi tenue à la maison par un mari jaloux. Celui-ci ne vit que de petits boulots qui se terminent toujours trop vite. Les disputes parentales sont quotidiennes. Rien d'étonnant que dès l'âge de 8 ou 9 ans, Thabang préférait la rue, les « amis » et les narcotiques...  Il est vif et intelligent, mais très influençable et faible. Il terminera sa 7ème année primaire cette année avec un potentiel énorme pour bien réussir son secondaire et, pourquoi pas, l'université... Mais comment revenir en arrière? Comment effacer les effets néfastes de la vie de la rue? Comment le motiver pour qu'il donne le meilleur de lui-même? Si je pouvais en adopter ne fût-ce qu'un seul, Thabang serait sans nul doute celui-là.

    Percy est en déficit constant d'affection et d'attention. Le moindre oubli le concernant est interprété par « Je ne suis pas aimé ». Il faut dire qu'il ne connait pas son père et que sa mère ne s'est jamais occupée de lui. Il a grandit chez une grand-mère dont le seul revenu est de faire la manche en ville. Tout un temps il déclarait que s'il pouvait tracer son père, il obtiendrait tout ce qu'il voulait de lui. Nous l'avons donc aidé à trouver son père. Mais lorsqu'il découvrit que son père fabriquait des bassines de tôle dans la rue, il perdit tout intérêt. A 16 ans, il vient de terminer l'école primaire, a été refusé à l'école secondaire à cause de son âge, mais vient de commencer une formation technique en  revêtement de fauteuil.

    Sdumo, je le connais depuis le tout début du projet. Il avait alors 12 ou 13 ans. Éduqué par une mère et une grand-mère  alcooliques, il a vite fait de profiter de la situation pour faire l'école buissonnière, d'autant qu'il n'était pas spécialement doué pour les performances académiques. Son frère aîné nous a bien donné quelques espoirs... qui se sont hélas évanouis lorsqu'il participa à un des cambriolage de notre centre de jour. Le dernier essai scolaire de Sdumo se solda par un échec complet dans toutes les branches. Il quitta le centre sur un conflit concernant la détention d'un téléphone portable.

    Thato est très « streetwise », rusé, sachant pour un temps adapter son comportement pour obtenir ce qu'il veut. Dans la même école que Sdumo, il n'a guère fait mieux que lui. Pourtant, il a beaucoup plus de moyens intellectuels. Mais, rejeté par une mère qui a fait de nombreux enfants un peu partout, il a appris à charmer les uns et les autres pour tenter d'obtenir, à prix modique, l'amour que tout un chacun est en droit d'espérer. Il a quitté le centre avec Sdumo, pour la même raison.

    Sipho, 18 ans, je le connais aussi depuis longtemps. Sa mère le quitta il y a trois ans pour rejoindre un nième homme à Prétoria, à une centaine de kilomètres du township local. Pendant deux ans, il a réussi à continuer ses études jusqu'à passer son « grade 10 », malgré qu'il vivait seul dans le « shack » familial (espèce de cabane de tôles de plus ou moins 12 mètres carré), supporté irrégulièrement par sa mère qui lui versait une petite pension sur un compte en banque. Mais lorsqu'ils ont quitté Thembalabasha, Sdumo et Thato se sont incrustés chez lui, ce qui lui a valu de rater son « grade 11 ». Aujourd'hui, Sipho, ainsi que Sdumo et Thato, ont (ré-)intégré le centre pour un nouveau départ. Sipho est très doué en dessin et commencera sous peu une formation artistique qui pourrait lui donner des chances réelles dans la vie. Quant à Sdumo et Thato, ils ont entrepris une formation en menuiserie au centre de formation de la paroisse voisine.

    Fish – alias « Doctor » - est un jeune de 15 ans. Il est arrivé à Thembalabasha cette année avec Sipho. Lorsque je l'ai connu, il avait à peine onze ans. Il vivait alors avec sa mère et sa petite sœur dans un « shack » de 9 mètres carré. Lorsque sa mère mourut, nous avons perdu contact avec lui. Son grand-père le prit sous sa garde. Récemment, Fish a demandé à Thembalabasha de l'accepter, car la vie avec un grand-père, qui n'est intéressé que par l'argent de l'allocation que le gouvernement lui donne pour sa garde, est devenue impossible. Il aurait accusé Fish – 15 ans – de « dormir » avec sa femme, c'est-à-dire sa grand-mère! Nous sommes pour le moment en conflit avec le grand-père qui refuse de nous abandonner Fish – ou plutôt l'allocation. Fish fait ce qu'il peut en « grade 10 ». Il a un certain potentiel, mais l'école qu'il a fréquenté jusqu'à présent ne lui a malheureusement pas donné les bases nécessaires pour espérer des résultats mirobolants dans une école « normale ».

    Katleho est le petit dernier. Recruté dans les rues de Lenasia, il a à peine 12 ans. Lorsque nous lui avons proposé de rejoindre Thembalabasha, il a accepté tout de suite. Sa mère apparemment l'aime beaucoup, mais ne sait pas y faire. Son père biologique le battait, car l'enfant était « différent ». Lorsqu'il montra des signes de faiblesses éducationnelles, il fut placé dans une école spéciale, avec comme langue principale l'Afrikaans car c'était la seule école spéciale disponible dans les environs. Il n'en fallût pas plus pour que Katleho tente sa chance dans la rue. Aujourd'hui, il est en quatrième année primaire en anglais et à l'essai. Il ne sait pas encore lire et écrire, mais nous faisons de gros efforts pour qu'il s'en sorte. C'est un enfant adorable qui reçoit l'amour au compte-goutte, jouissant des moindres signes de tendresse. Il est un peu hyper-actif, ce qui énerve les plus grands.


    Tout ce petit monde vit en permanence dans notre centre d'accueil de Thembalabasha et me tient très occupé, avec souvent des imprévus qui perturbent mon quotidien déjà lourdement chargé. Je suis, en effet, curé de la paroisse indienne de Lenasia (juste au sud de Soweto), une paroisse dynamique et exigeante. De surcroît, je viens d'être nommé Doyen de 16 paroisses, ce qui ne va pas alléger mon programme.

    Le centre d'accueil de jour, après avoir connu une crise sans précédent au début de l'année 2008, a été réorganisé par un collaborateur congolais, Smith Kiluba, et fonctionne aujourd'hui très bien, accueillant tous les jours des jeunes de milieu très défavorisé. Il y organise du soutien scolaire, de l'éducation aux valeurs chrétiennes et humaines, de la créativité et du sport; Nous devrions sous peu créer un centre de formation technique destiné aux jeunes en rupture scolaire.
    In extremis, je vous souhaite une très heureuse année 2009. Merci à tous ceux qui m'ont témoigné soutien et solidarité.

    Philippe


    --
    _______________
    Philippe Docq
    phdocq@gmail.com

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    Dernier Lunch

    Au nom des aveugles de l'atelier de Siloë, nous souhaitons vous remercier pour votre générosité. En achetant leurs produits, vous leur avez donné quelqu'espoir dans leurs conditions de vie difficiles. Mardi passé, nous leur avons acheté pour R3525. Nous avons également collecté R1730 en contributions et donations. La firme de l'époux de Mme Veerle Verbeemen a fait un don de 125€ et nous avons décidé d'acheter deux but de foot pour les enfants de Orange Farm, nous avons déjà un contrat pour acheter les filets et le bois pour les faire.
    Les profits du Belgian Café ont atteint la somme de R1300 et nous ont été remis par Els. Une partie de cette argent financera les buts, le reste nous permettra d'acheter des balles et des maillots pour les joueurs. Nous devons encore attendre pour connaître le prix exact des goals, nous vous tiendrons au courant.
    Cette semaine, nous tenterons de vendre le reste de notre stock des ateliers de Siloë au St. Benedict's college à Bedfordview.


    Foto

    Prochain Lunch

    Next lunch

    Il a été presque une tradition pour avoir notre premier charitylunch de l'an avec nos partenaires .
    Cette fois-ci nous allons avoir  un Family lunch Les enfants aussi sont invités allors.
    Comme l'année précédente, Martine du pin Eeckhout-Bruneel mettra son habitation et l'hospitalité à disposition.
    Nous sommes certaine que ce sera encore un plus grand succès comme année précédente.
    Le menu pour ce jour la est Kebab-jo-sag / Indian spinach / Bori Curry / Chicken Tika / Basmiti Rice/ Crème Glacée avec cerises.

    Date:

    samedi le 15 mars
    12:00h pour 12.30h

    Venue:

    Coventry Road 15 A
    Bryanston

    Prix:


    Boissons


     R130 pp
    enfants < 12 ans R60

    Cash bar,
    Prix economique 

    RSVP:


    Directions:   
    De l'est et de pretoria : prend  l'autoroute N1 vers Roodepoort. À la sortie n° 95 tourne a gauche dans William Nicol drive.

    De l'ouest:  prend  l'autoroute N1 vers Germiston. À la sortie n° 95 à droite dans William Nicol drive.

    À la scission  Johannesburg/Randburg continuer à droite, vers Randburg dans Main Road. À  gauche, passe Payne, lVlok et West streets, Tourne à gauche dans Withney et puis la première rue droite dans Coventry.

    Du sud : Conduit  Jan Smuts Drive jusqu'en fin  à Randburg, et la tourne à droite dans Hendrik Verwoerd drive. (itinéraire 71). Verwoerd change dans Main Road.  Passé Homestead/Peter et la tourne à droite dans Halifas. Puis la première rue à gauch dans Coventry Road.



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