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    27-05-2006
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Elections en Belgique: la fin de la démocratie?

    par Thomas Deflo, 27/05/2006, Anvers

    En Belgique, par arrêt royal, tout le réseau de vote est contrôlé par le Ministère des affaires intérieures. Sous la guise d'un besoin de 'sécurité', le scrutin est complètement dépourvu d' observation parlementaire externe. Je pouvais m'en rendre compte personnellement lors du jour des élections du 18 mai 2003, comme député officiel pour le parti vert d'Agalev dans la commune de Schaerbeek. Schaerbeek est un des principaux cantons électorales en Belgique.

    Les représentants des partis n'étaient pas admis à observer le comptage des votes: il était strictement interdit d'accéder aux chambres où le comptage se faisait. Pourquoi? Les représentants devaient simplement attendre le papier des résultats présumés.

    L'administration présente, et surtout la juge siégeante, étaient aussi loin d'une neutralité que possible -- criant victoire à la lecture des résultats de leur parti préféré. J'était stupéfait de voir comment des sympathisants politiques prononcés étaient responsables pour l'addition des votes.

    Le témoin partisan, heureusement, a un dernier espoir d'effectuer un impact sur ce système: il peut noter ses remarques dans un document officiel, qui, si souhaité par son parti, peut être utilisé comme protestation et éventuellement comme demande de vérification. Ce document officiel est le soi-disant Procès Verbal. A la fin du jour -- et ici surgit clairement la suspicion -- la juge refusait de rédiger ce document. Ceci était non seulement en contravention avec la procédure électorale normale, c'était frauduleux. Ce document était requis afin de légitimer la journée électorale. Sans celui-ci, un parti politique n'a aucun droit de protester lors de la procédure post-électorale. Mais la juge refusait avec tout son pouvoir de faire ce procès: elle faisait semblant d'hésiter, elle mentait, elle prétendait même qu'un bout de papier officieux était le vrai Procès-Verbal, elle s'apprêtait de quitter le bureau de manière précoce... Pourquoi? Il était clair que ce PV devait être évité à tout prix. Finalement, au moment où j'était prêt à demander des renforts au bureau d'Agalev par mon portable , la juge ne trouvait mieux que de me faire escorter hors de la Maison Communale par des agents de police. Ceci fut une indication finale et assez troublante d'une importante opacité. Puisque rien ne pouvait justifier une telle intervention.

    Finalement, le parti vert Belgo-Flamand Agalev fut écrasé dans les élections. Le parti écologique perdait deux-tiers de son électorat et tout ses sièges au parlement fédéral.

    Comme aux États-Unis, les Belges votent principalement par des machines touche-écran. Ces systèmes sont remarquablement ouvert à la fraude. Les voteurs reçoivent des cartes magnétiques qui doivent-être introduit dans la fente des machines de votes. Ces cartes registrent le vote, sont retiré de la machine et rapporté à l'ordinateur central du bureau de vote, qui les avale toutes, effectuant ce qui semble être la régistration de leurs résultats sur un floppy disk. Après la fermeture du bureau de vote, tous les floppies appartenant aux bureaux de vote sont ensuite centralisé à la maison locale communale, afin d'y être procédés derrière rideaux fermés.

    Dans les petites régions rurales où l'on vote sur papier, les résultats de vote doivent être annoncé de façon téléphonique au gouverneur central (partisan), qui 'vérifie leur justesse' et annonce les résultats finals aux membres des partis. La chaîne du suffrage est tellement perforée et opaque, qu'il suffit de frauder dans un simple maillon pour faire réussir la fraude dans toute l'élection.

    Suivant une longue campagne de propagande négative (y inclus par l'internet), exacerbé par nombreux petits scandales gonflés concernant des ministres et des échevins verts, un étrange sondage dans un journal conservateur apparut, quasiment une semaine avant les élections -- bon timing pour influencer l'opinion publique. Soudainement, ce test indiquait une partie de moins de 5% des votes pour Agalev. Et ceci à base d'un sample peu convaincant d'un millier de coup de téléphones. Tout le monde s'apprêtait à cataloguer ce sondage comme source de vérité - on vend mieux des mauvaises que des bonnes nouvelles. Que tous les autres sondages indiquaient autour de 8% pour les verts fut vite oublié. Une semaine après, se tenaient les élections et Agalev, en effet, recevait exactement 4,9%.  Il faut bien comprendre que ce résultat aurait choqué tout le monde s'il n'y avait pas eu ce seul sondage étrange précédent le scrutin.

    Le parti vert devait quitter le parlement et donc le gouvernement. Au sein de la politique belge, il s'agissait de la fin d'un parti flamand progressiste, de gauche mais surtout vert. 

    En effet, l'année suivante, lors des élections de 2004 pour le gouvernement flamand, Agalev montait de façon miraculeuse jusqu'à presque 8% des votes flamands (7,6%). Comment est-il possible que l'opinion publique flamande votait soudainement deux fois plus pour Agalev que les voteurs Belges avaient fait un an avant? Ne devait-on pas s'attendre à ce que ces élections attribueraient +/- 5% à Agalev aussi?

    Mais de nouveau, toute l'attention se portait vers les mauvaises nouvelles: tout le monde était choqué que presque 25% des flamands (un sur quatre des habitants) avaient voté pour le Vlaams Blok -- si l'on pouvait croire à l'objectivité du scrutin bien-sûr. De l'autre côté de la frontière linguistique, le Front National resurgissait à nouveau dans le spectre politique. L'anomalie du pourcentage pour Agalev était mis à l'arrière-plan.

    Seulement maintenant aie-je le courage de vous communiquer mes expériences (écrit en décembre 2004, nda). Il se fait que le jour suivant le débâcle à Schaerbeek, je fût déjà intimidé par téléphone. Cette intimidation allait s'étendre: au plus je contactais des collègues partisans ou journalistes, au plus des personnes antipathiques, à travers certains moyens, exerçaient de l'intimidation à mon égard. Je ne veux pas trop parler des technicalités de ces intimidations. Le fait qu'ils se produisaient, néanmoins, démontre qu'il était clair qu'une certaine partie de l'appareil d'état préférait que je me taise. Mais quelle partie de l'état?

    Le seul service qui puisse contrôler la procédure électorale est la Sûreté d'Etat. Au cours des administrations Reagan/Bush (1981-1993), la Sûreté s'était montré d'un très mauvais côté. A travers l'infiltration et l'orchestration de groupes extrémistes, elle avait produit une vague de terreur politique. Dans la forme de campagnes terroristes -- soit-disant communistes par les 'Cellulles Communistes Combattantes' et par des attaques violentes par les Tueurs Fous de Brabant -- elle faisait pression sur les décisions gouvernementales. L'implication de la Sûreté d'Etat dans ces attentats est suffisamment démontré. Lire Tueurs Fous du Brabant: le plus grand hit de la CIA.

    Il est évident que le service secret belge n'avait pas eu cette idée indépendamment. Au contraire, les ordres pour une telle terreur politique venaient de l'OTAN et plus précisément de la Central Intelligence Agency. La terreur servait comme moyen de chantage afin de pousser le gouvernement belge à accepter des missiles nucléaires américains sur son territoire, afin de renforcer la prise de la Sûreté sur les affaires intérieures, et afin de faire balancer l'agenda politique vers la droite. Tout ceci, bien-sur, contre le gré de l'opinion publique.

    La fonction principale de la CIA n'est pas d'exercer une terreur politique. Une de leurs activités principales est l'altération des élections. Ces actions ne se limitent point aux républiques 'bananières' ou aux pays du Tier-Monde. Cela est un mythe: en coopérant avec les services secrets intérieurs, la CIA alterne les élections dans chaque pays où se pose la moindre possibilité qu'un gouvernement de gauche ou critique des Etats-Unis pourrait se former. L'agence estime qu'elle est là pour 'sauvegarder la démocratie, non pour la pratiquer'.

    Il faut comprendre que la CIA, bien évidemment avec l'aide des services secrets domestiques, aurait tout les moyens d'influencer les élections, y inclut en Belgique. Il va de soi que les partis les plus dociles seront favorisés dans l'opération. Les gouvernements qui sont en suite formés, peuvent être contrôlé, et garantissent que l'ordre souhaitée est guardée intacte. L'idéologie qui se considère inhérent à l'altération des élections, et l'appareil exécutif qui sombre derrière, surgit surtout durant les administrations américaines républicaines, et plus spécifiquement celles sous Reagan-Bush (1981-1993). Ces administrations renforcent de façon très intense la  coopération avec les services de renseignements d'outre-mer et les remplissent graduellement d'une administration obéissante. De telle façon qu'on pourrait pratiquement considérer les services de renseignements domestiques comme indissociables des services de renseignements américains.

    Non seulement en Belgique - loin de là. C'est seulement en reconnaissant l'ambition torride des administrations-Bush de forcer chaque nation sur cette planète vers un gouvernement marionnette, qu'un coup d'état en Belgique guidé par les États-Unis est reconnaissable. C'est seulement en considérant que la CIA est un réseau international d'agents et politiciens, contrôlé par les services de renseignements domestiques, qu'on puisse comprendre comment une telle chose peut arriver en Belgique. Des opérations clandestines d'une telle envergure ne peuvent néanmoins réussir, suffisamment de recrutés ne peuvent être rassemblés, que si ces derniers sont absolument convaincus de servir une bonne cause. Le 18 mai 2003 en fût un exemple à succès. Ensemble avec la Sûreté d'Etat, la CIA a élaboré une stratégie de fraude électorale en Belgique.

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    Dédié à Hugo Gijsels (1950-2004), mort d'une crise cardiaque, seul à la maison, deux semaines après que je lui aie envoyé ce récit. Il est probable qu'il examinait l'objectivité des élections.

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    27-05-2006 om 00:00 geschreven door thomasdeflo  


    21-05-2006
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Terreur 'sous faux drapeau': de Gladio à l'Irak

    par Thomas Deflo, 21/05/2006, Anvers

    Dans l'art de guerre maritime, naviguer sous une autre drapeau était un moyen approuvé pour tromper l'ennemi. Des attaques portant un faux drapeau furent de telle sorte qu'ils semblaient venir d'un ennemi externe. (1) Les stratèges militaires du 20ième siècle repensent et raffinent davantage l'idée d'assumer les couleurs de l'ennemi. Dans des attaques clandestines, un ennemi est supposé avoir effectué le crime, ce qui ensuite donne la légitimité au gouvernement siégeant de partir en guerre contre cet ennemi. Une campagne de terreur 'sous faux drapeau' ouvre le chemin à la dominion géopolitique. A condition que la vérité ne se révèle pas...

    Sous gérance de l'OTAN, Gladio était un réseau secret européen qui, après la deuxième guerre mondiale, pratiquait de telles opérations false flag. Durant la Guerre Froide, ce réseau se spécialisait à porter la faute pour des attaques terroristes sur un ennemi communiste. Dévoué à cette stratégie dialectique, ces habitudes douteuses se reprennent une fois que le communisme était déjà bel et bien à genoux. Durant les années '80, des agents de la CIA organisaient de nouvelles campagnes terroristes à travers l'Europe semblant venir d' ennemis communistes. Ce qui donnait la légitimité aux Etats-Unis d'intervenir et de partir 'en guerre' contre chaque danger rouge persistant. Ce réseau était aussi nommé 'stay behind' et servait donc à démotiver des sympathies trop gauchères. A la fin des années '80 - en pleine crise des missiles - de tels actions resurgissent en Belgique. Par la terreur 'de gauche' (les CCC) et la violence 'sans sens' (les Tueurs du Brabant), le réseau Gladio tentait de pousser la population dans une direction de droite, plus pro-atlantique, et essayait précisément de concrétiser sur le territoire belge une défense nucléaire contre l'U.R.S.S.  Des opérations similaires tiennent place de la Turquie, passant par l'Italie, jusqu'en Allemagne. La stratégie 'sous faux drapeau' était considéré comme vice nécessaire pour arriver à convaincre les citoyens européens que la protection américaine était inconvertible.

    Lire plus dans mon article Les Tueurs du Brabant : le plus grand hit de la CIA.

    Selon cette doctrine des Etats-Unis, la perte de vie de dizaines jusqu'à des centaines de personnes dans ces attentats était légitime. L'exemple le plus démonstratif de cette stratégie fut l'attaque dans la gare de Bologne de 1980, une attaque qui exigeait 85 victimes et autant de familles traumatisés. Un groupe illustre d'extrême gauche était accusé de l'attaque, laquelle après d'amples investigations apparaissait avoir été perpétré par des néo-fascistes du réseau Gladio. Le but était de prévenir une plus grande popularité pour le parti communiste.

    Plusieurs régimes historiques pratiquent l'action terroriste orchestré par des agents qui se 'déguisent' en ennemi. Aujourd'hui, la bataille 'sous faux drapeau' est entièrement retourné en vogue. Dans un article 'Reporter' au sujet de Gladio (de Morgen, samedi 14 mai 2005), le journaliste Georges Timmerman conclut (ma traduction, ndla) : «sur l'avant-plan de la nouvelle guerre, cette fois contre le terrorisme musulman, l'histoire de Gladio reste spécialement instruisante et révélatrice.»(2)

    Après les communistes, il est clair que le monde islamiste est le nouvel ennemi de la droite américaine. Par ce que ces 'réalistes' néo-conservateurs, réactionnaires, sont convaincus de la menace de la culture Islam pour la culture occidentale, mais surtout par ce que les musulmans sont situés autour des sources d'énergie fossile, l'humanité doit arriver à comprendre que les musulmans forment un grand danger pour le monde libre.

    Il y a suffisamment d'indications que la stratégie-Gladio est ressorti du tiroir pour servir ce but. Durant les massacres perpétrés par des terroristes depuis 2001, de Bali à Londres, on constate des parallèles remarquables avec la terreur 'sous faux drapeau' des années '80. Dans les deux périodes, les services de renseignement fonctionnent comme déclencheurs ou sinon exécuteurs du terrorisme.

    L'explosion en 2002 dans une discothèque sur l'île de Bali, chiffrant presque 200 victimes, était supposé venir du groupe Jemaah Islamiah. L'inspirateur de ce groupe est Riduan Isamuddin, un personnage financé par la CIA -- comme l'était ben Laden -- durant le combat-mujaheddin contre l'occupation russe en Afganistan. Depuis lors, les leaders de ce groupe Jemaah Islamiah cultivent des relations proches avec les services de renseignements indonésiens, qui, quand à eux, selon un rapport du commando militaire indonésien, maintiennent des liaisons fortes avec la CIA. (3)

    Mai 2003. Plus d'indications d'opérations similaires 'sous faux drapeau' nous sont offerts par l'attentat à Davao, sur les Philippines. La série d'attaques est attribué au Front Moro de Libération Islamiste. Au sein de l'armée philippine, par contre, des 'insiders' rebellent, une mutinerie s'ensuit, et des soldats de bonne volonté déclarent que l'armée officielle et les services de renseignements américains étaient impliqués dans l'attentat, ainsi que dans des bombardements sur des infrastructures philippines.(4)
    Les suspicions sont alimentés par un étrange incident l'année précédente, le 16 mai 2002, quand Michael Meiring, un citoyen américain, fait détonner des explosifs dans sa chambre d'hôtel, se blessant gravement aux deux jambes. Avant d'avoir bel et bien récupéré à l'hôpital, Meiring est enlevé par deux hommes s'identifiant comme des agents-FBI, et transporté aux Etats-Unis. A Davao, on attend toujours son extradition. (5)

    Qui ne se rappelle pas de la terreur sur les trains à Madrid, l'onze Mars 2003, exigeant presque 200 morts ? Le cerveau derrière l'attentat se révélait travailler indirectement pour les services de sécurité espagnols.(6) Le 3 avril, suite à une perquisition chez eux, les présumés complices -- quelques Marocains et Tunisiens -- se feraient auto-exploser. Cependant, trois Marocains arrêtés sont ensuite relâchés faute de preuves.(7)
     
    Les opérations 'sous faux drapeau' sont toujours précédé par une période d'infiltration et d'excitation. En pratique, cela signifie que les groupes musulmans fondamentalistes sont infiltrés, voir commandés par des agents provocateurs-- des agents clandestins posant comme fondamentalistes mais qui, par des arrières-portes, sont sur les liste de rémunération américaines, britanniques ou israéliennes. Ces agents servent comme attrape-mouches pour recruter des sympathisants terroristes et pousser ces derniers à commettre des attentats. Dans le cas échéant où il se poserait un manque de candidats, des agents organisent eux-mêmes les massacres et font en sorte que les traces mènent aux recrutes.

    L'exemple le plus récent fut donné pendant les attentats à Londres, le 7 juillet 2005. Rashid Aswat, le cerveau présumé de la terreur, sera démasqué comme informateur des services secrets britanniques MI-6. Le clerc al-Masri, recruteur de fondamentalistes dans des mosquées londoniennes, fonctionnait pendant des années comme atout de l'OTAN dans la guerre contre les Serbes. Il avait déclaré lui-même avoir eu des rencontres régulières avec l'MI-6. (8) (9) (10)

    Depuis l'onze septembre, bien-sûr, la terreur qui s'ensuit sert comme moyen pour contrôler des territoires riches en pétrole et gaz naturel. Suite aux attentats à New York, des troupes américaines furent immédiatement installés de l'Afganistan passant par l' Uzbékistan jusqu'en Indonésie. L' Irak, par excellence, donne lieu à une même stratégie de tension, maintenue de plein sang-froid. Un foyer développant de terroristes est exactement ce que les néoconservateurs américains souhaitent. Afin d'attirer davantage des candidats-terroristes, l'Irak est le lieu par excellence où des agents, sous guise de terrorisme islamiste, mettent en place des actions 'sous faux drapeaux'.(11) Le cas Musab al-Zarqawi est démonstratif: al-Zarqawi, comme Riduan Isamuddin et Osama bin Laden, était jihadiste contre l'U.R.S.S. en Afganistan et donc mercenaire pour les Etats-Unis. (12)

    Les soi-disant rebelles en Irak, un ramassis de mercénaires sortant des vieilles milices Ba’ath, sont encouragé à mener des combats style guerilla avec les troupes américaines. Ces milices irréguliers, toutefois, se font justement armés par l’armée américaine.(13) La même tactique dialectique est reconnaissable : par des attaques rebelles, des tensions démographiques sont créés et l’armée américaine peut intervenir dans ces territoires où le fondamentalisme chi’ite risque de gagner trop en popularité.

    Organiser des attentats 'sous faux drapeau' est une tromperie vieille comme le monde, mais depuis la deuxième partie du 20ième siècle nos services de renseignements la pratiquent avec beaucoup d'ampleur. Cette stratégie offre la possibilité de mettre en garde le peuple contre un certain danger, et ainsi de lui faire exiger une protection nécessaire. Les services de renseignements, qui s'apprètent à l'offrir, s'inquiètent constamment de leur propre utilité dans un monde paisible. Cette arrière-pensée subsiste spécialement chez ces éléments extrémistes qui occupent nos services de renseignements depuis l'an 2001. Ceux-ci préfèrent avoir des ennemis, et vont loin, très loin, pour nous persuader de certaines menaces.
    La question est si tout ce sang versé en valait la peine. Le citoyen moderne, émancipé, est mieux informé qu'au siècle dernier; il voit à travers la surface. On peut aussi se demander si les publics occidentaux sont en effet prêts à rentrer dans la logique 'oeil pour oeil dent pour dent' des services de renseignements, ou à diaboliser une entière culture... jusqu'à approuver des opérations militaires génocidaires. Finalement, la tradition piratesque du false flag est probablement archaïque. Même du point de vue de la CIA, MI-6 et Mossad, on devrait oser douter l'efficacité d'un tel carnage. Comme méthode de noircir la culture islamique, le succès d'un simple cartoon, par exemple, fait pâlir l'incessante campagne de bombes terroristes. Ce devrait faire songer les complices à tous ces meurtres.

    La question finale: pourquoi invente-t-on de telles stratégies cruelles ? Après les attentats du onze septembre, Philip Agee, ex-agent de la CIA, le formule ainsi (ma traduction, ndla) : « Dès la création de la CIA, celle-ci était utilisée à intervenir secrètement dans les affaires internes des autres pays. Quasiment aucune nation était exclue. (...) Il y avait un besoin de contrôle. La politique américaine secrète consiste à ne laisser rien au hasard, voir : à la volonté du peuple, dans n’importe quel pays. Le pays doit être instruit, doit être guidé de telle façon qu’il devient soumis au contrôle américain. Contrôle est le mot-clef. Rien ne se faisait par altruisme ou par idéalisme. »(14)


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    (1)
    Wikipedia, false flag.
    (2) Georges Timmerman, Het Spiegelpaleis van de Gladiatoren, De Morgen, 14 mai 2005. (PDF)
    (3) Michel Chossudovsky, Who was behind the Bali 2002 bomb attack?, Global Research, 14 octobre 2005.
    (4) Naomi Klein, Les soldats rebelles de Manille, Nologo, 13 août 2003.
    (5) Operatie Greenbase: Strategie van de Spanning (1), Kleintje Muurkrant, 13 octobre 2004 & Operatie Greenbase: Strategie van de Spanning (2), Kleintje Muurkrant, 18 octobre 2004.
    (6) Michel Chossudovsky, Madrid 3/11 train bombing suspects linked to Spanish Security Services, Global Research, 20 juin 2004.
    (7) Kurt Nimmo, Madrid bombings: no 'al Qaeda' involvement, 10 mars 2006.
    (8) Britain recruited terrorists, Meacher claims, Asian News, 30 septembre 2005.
    (9) Michael Meacher, Britain now faces its own blowback, The Guardian, 10 septembre 2005.
    (10) Michel Chossudovsky, London 7/7 Terror Suspect Linked to British Intelligence?, Global Research, 1 août 2005.
    (11) Frank Morales, The provocateur state: is the CIA behind the Iraqi insurgents -- and global terrorism?, Global Research, 10 mai 2005.
    (12) Michel Chossudovsky, Who was Abu Musab al Zarqawi?, Online Journal, 12 juin 2006.
    (13)
    Syed Saleem Shahzad, US fights back against 'rule by clerics', Asia Times Online, 15 février 2005.
    (14) Philip Agee, USA & International Terrorism, 24 septembre 2001.

    21-05-2006 om 00:00 geschreven door thomasdeflo  


    16-05-2006
    Klik hier om een link te hebben waarmee u dit artikel later terug kunt lezen.Tueurs du Brabant: le plus grand hit de la CIA

    par Thomas Deflo, 16/05/2006, Anvers

    Sources

    O r i g i n e

    Après la deuxième guerre mondiale, la CIA (Central Intelligence Agency) activait des groupes soi-nommé 'stay behind', qui, sous l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), devaient sauvegarder l'influence américaine en Europe, et contrer des groupes communistes/de gauches au cas où ceux-ci gagneraient trop de popularité. Ainsi, la dominion américaine sur le podium mondial -- après la victoire sur les Allemands, et surtout contre l'influence de la Russie -- devait rester intact. Ces groupes 'stay behind' furent construits au nord dans les pays scandinaves; au midi en Italie ; et, considérant son role pivotant, la Belgique ne pouvait pas manquer à l'appel. Ils était baptisés sous le mot italien 'Gladio' ou 'épée', un symbole fasciste classique.

    Peux dans le gouvernement belge étaient au courant de l'existence des réseaux Gladio. Et le secret était absolu. Premier Ministre Wilfried Martens à une conférence de presse le 9/10/1990 : « Je suis premier ministre depuis onze ans, mais je ne savais absolument rien de l'existence dans notre pays d'un tel réseau secret. » Le Ministre de Défense Guy Coëme y ajoute : « Bien sur, il est anormal que je n'était pas informé sur ce réseau durant ma mise en fonction. La Guerre Froide est depuis longtemps derrière nous, et les événements récents dans les pays de l'Est indiquent clairement qu'un tel réseau est totalement dépassé. C'est un anachronisme qu'il vaudrait mieux abolir. » Le membre du parlement Hugo Van Dienderen a des suspicions: « Ce réseau secret faisait plus que se préparer pour une guerre contre une menace communiste. (...) Des agents essayaient d'infiltrer les mouvement de la paix. Certains groupes américains cherchaient à les contacter. (...) Un ancien directeur de la CIA ne laissait pas de doute que leurs services de renseignements étaient à la base de ces réseaux. » En effet, ceci fut admis par William Colby, ancien directeur de la CIA, dans son autobiographie. Durant la même période, l'existence d'un groupe-Gladio était reconnu par le chef d'état italien Giulio Andreotti. Celui-ci admet que de tels opérations étaient maintenu par des services militaires de l'OTAN, et que ces groupes se faisaient financer par la CIA.

     

    S t r a t é g i e

    A travers les résultats pratiques des réseaux-Gladio coule une longue trace de sang inutile, qui possède une légitimité que dans le regard aliéné et cruel des services secrets américains. Dans un rapport des services secrets italiens on lisait : « La réaction se base sur deux méthodes parallèles : l'action psychologique et le terrorisme. Une telle réaction se fait définir comme la guerre contra-révolutionnaire. » En d'autres mots : gardez la population divisée, dans la peur et incertaine, pour qu'ensuite elle puisse apprécier la nécessité d'une dominion par les services de renseignements, et que l'appareil d'Etat abandonnerait volontairement sa souveraineté à ces services.

    En 1968, dans le capo Marrargiu en Sardine, une base de l'OTAN servira à l'entraînement des premiers groupes anti-communistes. Ils sont instruits dans la propagande, la désinformation, les techniques de guérilla et des actes de sabotage. La signature de la CIA est claire. Les murs des salles d'entraînement affichent le slogan 'Je sers la liberté en silence'. On estime qu'en six ans de temps pas moins de 4000 agents européens compléteront leur stage dans ce camp. Plus tard, la commission rogatoire italienne sur le terrorisme reconnaîtra l'existence de la base. Un document de 1970 resurgit du ministère de défense américain, signé par le général Westmoreland, chef de l'armée américaine, qui décrit précisément la stratégie de l'OTAN en Europe. Par le moyen des services secrets, elle tenait à mettre en place des activités  par l'extrême-gauche ainsi que par l'extrême-droite, afin de faire croire à l'opinion publique que l'idéologie communiste ne pouvait être freinée que par des moyens militaires américaines. Le document contient les recommandations suivantes : « Dans nombreux pays les supérieurs ont la mentalité conservatrice, par leur descendance familiale ou par leur éducation. Ceci leurs rend susceptible à la doctrine anti-révolutionnaire. Les services secrets de l'armée américaine doivent posséder les moyens de démarrer des opérations spéciales qui convainquent le gouvernement et l'opinion publique de la nécessité de réagir. Ils doivent essayer d'infiltrer des milieux révolutionnaires et ensemble mettre en place des actions spéciales. » La paranoïa des américains est tangible ; au cas où les gouvernements européens manquent de reconnaître le danger communiste, « les groupes doivent passer à l'action, violente ou pas, dépendent du cas.» A la fin on peut lire: « Si l'infiltration des cercles révolutionnaires ne réussit pas, la manipulation d'organisations d'extrême-gauche peut tout-de-même aider à réaliser le but. » 

    L'année 1969 donnera l'exemple parfait de la terreur qui allait envelopper la Belgique. Au cours de l'année, l'Italie fut terrorisée par 145 attentats. Des innocents perdent la vie en masse. Pendant des années, la SID (Servizio Informazione Difesa), en essayant de résoudre les crimes, poursuit en vain la piste de rebelles de gauches ou anarchiques. Finalement, les chercheurs poursuivent la piste d'extrême droite, ce qui en 1974 mène à des inculpations à l'adresse du directeur de la Sûreté même, le général Miceli.

    En suite -- suivant ce même scénario américain -- commencera l'épisode sanglante de terreur d'extrême gauche sous le nom des Brigades Rouges (un terme tout aussi stéréotype que les 'Cellules Communistes Combattantes'). Leur assassinat politique d'Aldo Moro, un homme de conviction progressiste, est étonnant. Certains juges suspectent ouvertement l'implication de la sécurité d'état italienne dans les attaques. En suite, lors des attentats de bombes, on constate que les explosifs utilisés n'existent que dans les cercles militaires. Ceci est confirmé par des 'insiders' avec des remords. Dans une interview en Mars 2001 dans le journal britannique The Guardian, le général Maletti, chef de contre-espionnage italienne de 1971 à 1975, ne laisse aucun doute :

    ["US intelligence services instigated and abetted rightwing terrorism in Italy during the 1970s, a former Italian secret service general has claimed. The allegation was made by General Gianadelio Maletti, a former head of military counter-intelligence, at the trial last week of rightwing extremists accused of killing 16 people in the bombing of a Milan bank in 1969 - the first time such a charge has been made in a court of law by a senior Italian intelligence figure. Gen Maletti, comannder of the counter-intelligence section of the military intelligence service from 1971 to 1975, said his men had discovered that a rightwing terrorist cell in the Venice region had been supplied with military explosives from Germany.

    "Those explosives may have been obtained with the help of members of the US intelligence community, an indication that the Americans had gone beyond the infiltration and monitoring of extremist groups to instigating acts of violence," he said. "The CIA, following the directives of its government, wanted to create an Italian nationalism capable of halting what it saw as a slide to the left and, for this purpose, it may have made use of rightwing terrorism," Gen. Maletti told the Milan court. "I believe this is what happened in other countries as well." Gen. Maletti's role at the heart of the complex intrigues makes him an illuminating witness. "Italy must clarify the mysteries of that time if it is to recover its national dignity and sovereignty," he said. "Among the larger western European countries, Italy has been dealt with as a sort of protectorate. I am ashamed to think that we are still subject to special supervision."]

     Bref, la vague de terreur qui enveloppe l'Italie suit parfaitement le scénario-Gladio. Qu'il existe un lien entre la terreur italienne et la CIA, comme le général Marcelli indique, était déjà connu auparavant. En 1976 a eu lieu aux Etats-Unis une commission rogatoire dirigé par le sénateur Pike. On peut lire dans leur récits que l'ambassade américaine à Rome avait payé un haut fonctionnaire des services secrets italiens, pour qu'un groupe d'extrême droite puisse détrôner le gouvernement et le remplacer par un régime plus favorable. En 1983, les services de renseignements italiens publient une étude sur le trafic d'armes international. On peut y lire qu'en 1969, avec l'accord d'Alexander Haig et Henri Kissinger (à ce moment chef-adjoint et président du Conseil de Sécurité Nationale), la Sûreté d'Etat italienne avait recruté quatre cents officiers militaires au sein de l'ainsi-nommé loge-P2. Ceci sera confirmé plus tard par Richard Brennecke, un ex-agent de la CIA, dans une interview télévisée. L'ex-agent sait de quoi il parle,  puisqu'il opérait au sein du réseau Gladio même comme transporteur d'armes. Brennecke déclare que le gouvernement américain dépensait mensuellement pas moins que $10 million à cette opération. « On a utilisé la loge durant les années '70 (...) afin de faire éclater le terrorisme en Italie, et dans d'autres pays. Cette loge est toujours active. » dit Brennecke à la commission.

    En 1980, un attentat dans la gare de Bologne fait 85 morts. L'équipe d'investigation sur l'attentat ne formule sa conclusion qu'en 1986, après des années de sabotage par la Sûreté d'Etat italienne : qu'une structure privée existe en Italie composé de militaires et de citoyens collaborant, avec comme but d'influencer la démocratie par des moyens non-démocratiques. Pour atteindre ce but, le groupe se sert des attentats organisés par des mouvements néo-fascistes. « Il constitue une forme de gouvernement invisible, dans lequel la loge-P2, certains niveaux des services secrets, le crime organisé et le terrorisme sont intimement connecté, » concluent les juges. Des investigations suivantes arrivent à une conclusion similaire : « Pendant des années, un groupe clandestin, avec des connections extra-institutionnelles, a opéré dans notre pays avec comme but le conditionnement politique de la démocratie, et l'acquisition du pouvoir personnel. Afin de réaliser ses buts, ce groupe utilisait le terrorisme.»

     

    B e l g i q u e

    Le 16 août 1983, la police de la commune de Forêt intervient dans une querelle entre un certain Marcel Barbier et son frère. Barbier menace des citoyens avec un fusil - un fait peu commun dans la capitale belge. Pendant l'investigation, les agents de police, après avoir arrêté Barbier, entrent et font une découverte étonnante dans son domicile rue de Parme: les agents tombent sur un sac contenant des dizaines de messages-télex 'OTAN' et 'confidentiel', venant du centre de commande de l'OTAN à Evère. Ce qui aurait du être une visite routine mènera à la découverte d'un des indicateurs les plus remarquables que les Tueurs de Brabant recevaient leurs ordres des cercles des services de renseignements américains. Le lendemain, sous pression policière, Barbier admettait être membre du Front de la Jeunesse, une milice notoire avec des convictions profondément néo-nazi et des activités paramilitaires. Barbier admettait faire parti d'un réseau de pouvoir international, duquel il refusait de divulguer le nom. Il parait probable qu'il fait allusion à l'OTAN ou la CIA, les deux géants organisateurs impliqués dans la stratégie-Gladio. Marcel Barbier faisait parti du groupe Westland New Post, une organisation de conviction fasciste créé par Paul Latinus et Christian Smets - deux agents importants de la Sûreté d'Etat. Latinus (qui en 1981 s'était couronné maréchal de la WNP) avait, sous les ordres de la Sûreté d'Etat, souvent infiltré des mouvements de gauche pacifistes, et Christian Smets (qui tenait le rang de colonel du WNP) était commissaire à la Sûreté d'Etat. Tous les deux sont largement impliqué dans le dossier des Tueurs de Brabant et de la CCC. A Forêt, Barbier admettait tout-cela pendant son arrestation, au matin suivant l'épisode gênant avec son frère.

    Que la Sûreté d'Etat est impliqué dans l'organisation des attentats meurtriers des Tueurs de Brabant laisse peu de doute. Quand Jean Bultot, soupçonné membre des tueurs, fut questionné dans son refuge au Paraguay, il précise que certains des Tueurs faisaient parti de la Sûreté d'Etat. Il ajoute, tan dis que personne ne lui l'avait demandé, que les activités de la CCC avaient suivi une même formule. Après son retour en Belgique il était moins bavard et révoquait vite ses déclarations. Robert Beijer -- un membre possible des Tueurs -- sous pression des investigateurs, fera des déclarations similaires. Il disait littéralement : « Il doit exister une sorte d'organisation entre des membres de la Sûreté d'Etat, la gendarmerie et les parquets. A mon avis, les attentats de la CCC font parti d'un même plan. Un des endroits cachés de la CCC était loué par un frère d'un membre de la Sûreté d'Etat. »

    Que la CIA essaye traditionnellement d'incorporer des services de renseignements étrangères sous son aile, est un secret bien gardé. Qu'elle sème la terreur ensuite devient de plus en plus évident. Partout au monde, ceci menait à une vague incroyable d'opérations sanglantes en Amérique Latine, Asie, Afrique mais aussi en Europe. La Sûreté d'Etat belge accusait systématiquement l'extrême gauche des actes de terreur en Belgique, tan dis qu'il est clair qu'elle-même était impliquée. En 1985, malgré des protestations jamais-vus par l'opinion publique, des missiles nucléaires de l'OTAN se font installer sur le territoire belge. La terreur politique avait finalement atteint son but.

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    Dédié aux journalistes Sergio Carozzo (1959-2004) et Hugo Gijsels (1950-2004). Ils enquêtaient le thème ci-dessus, ainsi que d'autres dossiers liés aux services de renseignement. Tous les deux meurent en 2004 suite à une soudaine crise cardiaque. Tous les deux étaient seul à la maison.

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    16-05-2006 om 00:00 geschreven door thomasdeflo  




    Deflo Thomas
    Philosophe Licencié
    (VUB, 1996)

    Dédié
    à tous les victimes
    de terreur politique

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