Dans le passé, le Québec a vraiment lutté contre l'influence des anglophones. Finalement, cette province a obtenu sa propre identité et a donc gardé sa propre langue, le français. C'est donc normal que la culture du Québec est totalement différente des autres régions du Canada. La proposition du ministre de la culture et de la communication , Maka Kotto, montre qu'il est bien au courant de cette autonomie culturelle. Il veut que la culture québécoise trouve une entrée dans cette ère numérique. C'est pourquoi il a développé cette stratégie culturelle numérique.
Cette proposition a été reçue dans tous les secteurs culturels avec des applaudissements. Par exemple, l'association des bibliothèques du Québec est très contente, car maintenant les bibliothèques peuvent consolider et développer leur offre numérique. De plus, la proposition a gagné le support du gouvernement. Maka Kotto a déclaré que le gouvernement s'engage pour l'accessibilité et le développement de la culture québécoise. Les ministres du gouvernement sont d'opinion que l'occupation de l'espace numérique est nécessaire pour protéger le déploiement du secteur culturel québécois.
Selon moi, il est vraiment important que chaque région obtienne sa propre identité. Chaque peuple a besoin d'une propre culture, donc je ne peux qu'applaudir la proposition de Maka Kotto. Sa vision est concrète car l'investissement dans le numérique a vraiment un futur dans cette ère. Il offre à la culture québécoise des possibilités pour se développer. Le fait qu'il traite cette culture séparément des autres régions du Canada montre la spécificité de cette région qui constitue, selon moi une richesse. Je pense que c'est une stratégie formidable d'investissement, la culture devient pour chaque personne accessible grâce au numérique.
Vous pouvez inventer plusieurs exemples qui illustrent la crise dans laquelle le secteur artistique se trouve. J'ai l'impression que les gens oublient l'importance de la culture à cause de la technologie actuelle. Bien sûr, nous allons à des festivals et la plupart d'entre nous aiment la musique mais souvent nous oublions les événements qui peuvent nous procurer une expérience inoubliable. Le théâtre, la peinture, la sculpture, la littérature, etc nous semblent des choses dépassées. Selon moi, une bonne publicité offre la solution mais le secteur a aussi besoin d'aide du gouvernement. Ainsi je suis vraiment heureuse qu'au Québec un seul évènement a ouvert le débat sur le sous-financement. Je suis toujours contente quand je vois survenir des mouvements de lutte contre la perte de la culture. J'avais lu un seul mot dans le titre, notamment (r)évolution et j'étais intéressée.
On doit retrouver l'amour pour la culture. C'est formidable de voir que des spécialistes reconsidèrent la structure de financement mais, selon moi, il est aussi important que le gouvernement et le secteur culturel parviennent à attirer le public en lui communiquant l'utilité de la culture. Si les gens aimaient la culture, ils iraient aux musées, aux théâtres, etc. Par conséquent , les institutions artistiques gagneraient de l'argent et n'auraient plus besoin du gouvernement pour les financer. Je sais que mon opinion ressemble à une utopie mais une communication efficace et une publicité attrayante peuvent faire beaucoup! Donc, outre une restructuration de financement, des stratégies communicatives peuvent également aider.