Mes quatre billets précédents ont en fait applaudi les efforts des politiciens québécois et leurs actions concernant la culture. J'avais vraiment l'impression qu'ils font des efforts et qu'ils veulent produire un nouvel intérêt culturel, mais malheureusement j'ai découvert que c'était un jeu politique , tout comme c'est le cas en Belgique. Tous les partis affirment que la culture constitue un aspect important dans leur programme politique. Cependant, Marc Gourdeau, le président du Conseil de la culture, nous montre qu'ils n'ont rien changé à la situation actuelle qui est un peu réjouissante.
Je le sais, j'étais un peu naïve, mais en même temps, c'est une leçon pour moi et j'espère qu'elle l'est aussi pour vous. Pendant les élections, à Québec et en Belgique, et en fait, partout dans le monde, les politiciens nous promettent le ciel sur terre, mais en réalité ils ne feront rien de nouveau pour encourager le domaine de la culture. Donc, si vous avez la même opinion que moi et que vous trouvez la culture extrêmement importante, laissons-nous travailler ensemble. Vive la culture!
J'ai déjà partagé trois billets, mais je n'ai pas encore donné de réponse à la question fondamentale, qu'est-ce que la culture ? Il n'y a aucune réponse correcte, mais pour moi c'est l'ensemble des événements et des activités qui définissent un peuple, une nation, un continent, dans l'histoire, dans le présent et dans le futur. Notre culture est donc le résultat de nos investissements mutuels.
Comme je l'ai dit, les événements sont très importants pour le développement de la culture. De plus, il est impossible d'organiser des activités (culturelles) sans l'aide de bénévoles. Malheureusement, le nombre de bénévoles diminue à cause de différentes raisons. C'est pourquoi le Conseil de la culture du Québec veut recruter des bénévoles en recourant aux réseaux sociaux. Le Conseil admet que la proposition ne résoudra pas tous les problèmes, mais les membres sont sûrs que les réseaux sociaux constituent une première étape pour aller sur la bonne voie. Ils donnent trois raisons convaincantes pour expliquer pourquoi ils croient aux réseaux sociaux pour le recrutement des bénévoles.
Je ne veux pas me répéter tout le temps, mais je vous ai déjà donné mon opinion concernant le numérique et pour moi, le numérique est indissociable des réseaux sociaux. Actuellement, tout le monde est connecté sur ces réseaux donc je pense que c'est important d'utiliser tous les moyens possible qui peuvent nous lier dans cette société, basée sur l'individu. Notre identité mutuelle ne peut pas disparaître et on ne peut nier qu'aujourd'hui, les réseaux sociaux font partie de notre identité et de notre culture. De plus, je vois qu'en Belgique, la stratégie de recrutement avec l'aide des réseaux sociaux fonctionne, donc je ne peux qu'applaudir cette tentative à Québec.
Tout le monde connaît les petites plaisanteries qui circulent en Belgique en vue des élections. Tous les politiciens nous promettent le paradis sur Terre, mais chaque fois ils nous déçoivent. Et oui, cet article nous montre qu'au Canada et spécifiquement au Québec nous pouvons retrouver la même stratégie.
Le parti politique Culture Montréal a énoncé pas moins de 19 recommandations. Les changements culturels doivent susciter une véritable appétit pour la culture québécoise. Le parti veut créer un plan actuel, car les adhérents trouvent le plan de 1992 dépassé. De plus, nous pouvons lire que les propositions du parti s'articulent autour divers aspects culturels.
Au début, j' étais un peu sceptique parce que je connais la politique belge et j'avais peur qu'ils veulent seulement, comme presque tous les politiciens belges, gagner des votes, tandis que maintenant je suis beaucoup plus positive, parce que je suis d'opinion que leurs propositions portent en eux vraiment des possibilités pour laisser épanouir la culture de Montréal. Je veux aussi encore renvoyer à mon deuxième billet dans lequel je parle de l'importance du numérique. Je suis donc vraiment contente que le parti politique voit aussi que le numérique peut rapprocher les gens et la culture.
Dans le passé, le Québec a vraiment lutté contre l'influence des anglophones. Finalement, cette province a obtenu sa propre identité et a donc gardé sa propre langue, le français. C'est donc normal que la culture du Québec est totalement différente des autres régions du Canada. La proposition du ministre de la culture et de la communication , Maka Kotto, montre qu'il est bien au courant de cette autonomie culturelle. Il veut que la culture québécoise trouve une entrée dans cette ère numérique. C'est pourquoi il a développé cette stratégie culturelle numérique.
Cette proposition a été reçue dans tous les secteurs culturels avec des applaudissements. Par exemple, l'association des bibliothèques du Québec est très contente, car maintenant les bibliothèques peuvent consolider et développer leur offre numérique. De plus, la proposition a gagné le support du gouvernement. Maka Kotto a déclaré que le gouvernement s'engage pour l'accessibilité et le développement de la culture québécoise. Les ministres du gouvernement sont d'opinion que l'occupation de l'espace numérique est nécessaire pour protéger le déploiement du secteur culturel québécois.
Selon moi, il est vraiment important que chaque région obtienne sa propre identité. Chaque peuple a besoin d'une propre culture, donc je ne peux qu'applaudir la proposition de Maka Kotto. Sa vision est concrète car l'investissement dans le numérique a vraiment un futur dans cette ère. Il offre à la culture québécoise des possibilités pour se développer. Le fait qu'il traite cette culture séparément des autres régions du Canada montre la spécificité de cette région qui constitue, selon moi une richesse. Je pense que c'est une stratégie formidable d'investissement, la culture devient pour chaque personne accessible grâce au numérique.
Vous pouvez inventer plusieurs exemples qui illustrent la crise dans laquelle le secteur artistique se trouve. J'ai l'impression que les gens oublient l'importance de la culture à cause de la technologie actuelle. Bien sûr, nous allons à des festivals et la plupart d'entre nous aiment la musique mais souvent nous oublions les événements qui peuvent nous procurer une expérience inoubliable. Le théâtre, la peinture, la sculpture, la littérature, etc nous semblent des choses dépassées. Selon moi, une bonne publicité offre la solution mais le secteur a aussi besoin d'aide du gouvernement. Ainsi je suis vraiment heureuse qu'au Québec un seul évènement a ouvert le débat sur le sous-financement. Je suis toujours contente quand je vois survenir des mouvements de lutte contre la perte de la culture. J'avais lu un seul mot dans le titre, notamment (r)évolution et j'étais intéressée.
On doit retrouver l'amour pour la culture. C'est formidable de voir que des spécialistes reconsidèrent la structure de financement mais, selon moi, il est aussi important que le gouvernement et le secteur culturel parviennent à attirer le public en lui communiquant l'utilité de la culture. Si les gens aimaient la culture, ils iraient aux musées, aux théâtres, etc. Par conséquent , les institutions artistiques gagneraient de l'argent et n'auraient plus besoin du gouvernement pour les financer. Je sais que mon opinion ressemble à une utopie mais une communication efficace et une publicité attrayante peuvent faire beaucoup! Donc, outre une restructuration de financement, des stratégies communicatives peuvent également aider.
