"C'est quoi un Etat de Droit", lança un jour Georges Marchais de sa manière agressive, sarcastique bien connue à un jeune journaliste inexpérimenté. Le jeune ne savait pas lui répondre, même pas le mythe de la séparation des pouvoirs. Imaginez une directrice ancienne détenue de prison. S'en suit une nouvelle 'prison', où l'argent joue un drôle de rôle, où l'ingénu se préserve, et où les naïfs meurent avant l'âge. Ils prétendent être de bonne compagnie, mais l'ingénu ne soupe pas avec eux, quand les autres y sont obligés. Dans un Etat de Droit il y a la thèse et l'anti-thèse, envers des gens qui sont riches ou pauvres. Les riches sont riches de par exemple avoir vendu dans leur vie du cognac et des cigares, les pauvres étant pauvres car ayant achetés ce cognac et ces cigares. Rien de nouveau sous les cieux: celui qui est riche fait de la propagande pour faire consommer ces autres, sous ce que l'on appelle des lobby's ou trusts (sous conseil d'administration?), qui font appel dans cet Etat de Droit à des hommes de Loi qui utilise un charabia tel que personne n'y comprend rien. Celui qui en meurt, ou presque, on lui dit son corps pas détérioré de tout cela, bien au contraire. C'est donc sur base de purs mensonges que cet Etat de Droit fonctionne, ce qui nous donne en fait aussi des médias faisant appel à tout cela, car étant un des pouvoirs du mythe où celui qui se positionne contre le cognac arrive en dernière page, entre les faits-divers quand le vendeur de cognac nous donne sous couleur or de quoi rêver en première page. Ce qui a changé pour préserver le système c'est que anti-thèse ce n'est même plus la dernière page ; ce qui vous donne vous le droit dans cet Etat de Droit de faire des pamphlets sur 200 000 exemplaires, ce dont personne est capable puisque aucunement de l'argent venant du cognac et des cigarettes, voir cigares pour pour tout enfumer. Les uns ayant imaginés alors de mettre des impôts sur l'esprit, comme dirait Voltaire. Quand le ministre avait déclaré exempt de taxes notre vendeur de cognac et de cigares puisqu'il faisait fonction de héros national, donnant du boulot dans cet Etat de Droit à la moitié du pays. L'autre moitié trop saoul pour être conscient de la pauvreté. Tandis que l'autre avait bien entendu décidé de faire un impôt sur l'amour. Et c'est bien entendu à cause de cela (et de la petite bourgeoisie) cet Etat de Droit faisait faillite puisque plus aucun esprit, et aucun amour. Dans cet Etat de Droit vous aviez des médecins soignant des gens qui avaient siroses et cancers aux poumons vu ce cognac et ces cigares, mais ces médecins étaient payés directement ou indirectement par le boche moche qui vendait ce cognac et ces cigares aux pauvres. Lui qui avait tout intérêt par sa propagande de les faire boire et fumer rien d'autre. Ces médecins disaient donc qu'il n'y avait aucune pathologie chez ces patients, en leur donnant des médicaments pour d'autres symptômes. Médicaments qui furent conçus par les mêmes industries de chimie de cognac car plus vraiment de vrais raisins puisque les seuls raisins de cet Etat de Droit furent ceux des écrans, car trop cher en réalité, ou pourri. Dans un Etat de Droit qui dû changer sa manière d'être dans une déroute imbibée la plus absolue. C'est ainsi que le pharmacien était devenu épicier et vendeur de cognac, le banquier était devenu général, et le gynécologue barman. Le drame fut quand pendant une saoulerie du dimanche, dans cet Etat de Droit, elle cru sortir en pleine extase le sexe de son amant sous son slip, mais ce fut un Davidoff, la concurrence. Patrick Pitteman.