Je ne suis pas le seul à comparer ces chefs d'Etat à de simples voyageurs de commerces ou garçon d'ascenseur (lift boy), mais je pourrais dire aussi comme le poète mes mots à moi plus compris par personne, même plus par le chat. Pourtant quand on voit la télé ces gens réussissent tout: vendre leurs livres, rassembler des masses, fêter en smoking, combattre ce qu'ils disent être l'islam et vice-versa, donner de la lumière quand il fait sombre, donner de la chaleur quand il fait froid,... tout cela pour nous prouver l'efficacité des rites institutionnelles, mais le monde tourne en fait sans eux. On voit alors une commémoration d'armistice et on comprend donc qu'il y a une élite (soumise au roi ou président (?)), mais cette élite qui aurait gagnée une si pas plusieurs guerres donne l'impression d'être malheureuse et déprimée, sans doute parce qu'elle est consciente de tout ce qui se cache là derrière, après la boucherie. Faut-il le répéter alors les fils et filles de ces anciens combattants ont une moyenne de 1000 euro par mois pour survivre quand les fils et filles (de l'extrême droite) d'anciens collaborateurs ont dix fois plus, dans les mêmes banques. Ce n'est donc pas la vérité qui donne du moral aux troupes j'oserai dire, mais de la propagande sur des écrans couleurs quand tout ce qui nous entoure émerge de la grisaille la plus profonde. C'est alors comprendre être éloigné de cet espace vital ou social qui se réfère à quelconque représentations, où se faufile le doute de ceux qui n'y comprennent plus rien, mais veulent à tout prix garder leur place, et donc accepter le morceau du gâteau en ne se posant trop de questions tributaires au système. Ces innombrables opportunistes taiseux forment le ciment de ces exactions (morales), quand tout fonctionne ou donne en tous les cas l'impression de fonctionner. Ils se définissent par rapport aux thèses venant du haut de la hiérarchie où argent équivaut à pouvoir dans des situations irrationnelles mais variables du marché.