Ter stoffering van debat over aanpak van onderwijs aan allochtone leerlingen

Blog Mailka Sorel (lid Hoge Raad Integratie) over uitdagingen voor het onderwijs & probleem van onderwijs aan allochtone leerlingen (in Frankrijk) : haaks op opvattingen van Vlaamse politiek correcten over discriminatie van allochtone leerlingen (en hun alternatief) zoals dit de voorbije dagen weer geregeld wordt opgevoerd als voedingsbodem voor radicalisering ( 27 mars 2012)

Een actuele basisgedachte: Tant que la communauté scolaire persistera à réduire le problème de l’échec des enfants de cultures non européennes à une simple question socio-économique, elle n’aura strictement aucune chance de le voir s’atténuer, à défaut de se résorber (…): zie verder "Le second bouleversement majeur

L’école face au défi de l’inclusion : Extrait
En décembre dernier, j’ai publié dans la revue de l’Association Française des Administrateurs de l’Éducation (A.F.A.E.) un article intitulé « L’école face au défi de l’inclusion ». J’ai reçu l’autorisation de mettre mon article en ligne, et je tiens à en remercier bien vivement l’équipe AFAE.
En voici un extrait :

(2) Le second bouleversement majeur, c’est l’intensification des flux migratoires de cultures non européennes, qui a placé l’école face à des difficultés inédites, auxquelles elle n’était pas préparée et dont elle continue parfois encore de nier la dimension spécifique. Tant que la communauté scolaire persistera à réduire le problème de l’échec des enfants de cultures non européennes à une simple question socio-économique, elle n’aura strictement aucune chance de le voir s’atténuer, à défaut de se résorber (…)

La question est de savoir si l’on peut réussir l’éducation d’un enfant – “éducation” dans son acception la plus large, qui inclut l’aptitude de l’insertion future dans le monde économique et professionnel – sans le concours de sa famille. Les enseignants dont, nous le savons, les enfants sont ceux qui réussissent le mieux à l’école, connaissent parfaitement la réponse à cette interrogation : “Car – est-il besoin de le dire – l’école ne peut pas tout. Pour permettre à l’enfant d’accéder à la liberté et de s’insérer dans la société qui l’accueille, elle peut difficilement se passer du concours de la famille.[1]” Tant que cette vérité ne sera pas dite et répétée aux parents de l’immigration, tant que ceux-ci ne prendront pas conscience de la nécessité de laisser leurs enfants saisir les perches que leur tend l’école, des générations d’enfants continueront d’être sacrifiées. Il en résultera inévitablement une très grave crise du vivre ensemble, et c’est d’ailleurs déjà le cas dans certains territoires de la République. (…)

L’école doit faire face à un public de plus en plus fragmenté, aux demandes contradictoires, dont certaines exigences l’écartent de plus en plus de sa mission de formation d’une communauté de citoyens. Son engagement à tout faire pour intéresser et impliquer ses élèves ne doit pas la conduire à créer elle-même les conditions qui rendront impossible leur insertion au sein de notre société.
Pour éviter d’accentuer la fracture éducative, il est plus que jamais nécessaire qu’une unité des programmes et des procédures de vérification des acquis continue d’exister sur tout le territoire national. La libéralisation de notre école ne peut constituer une réponse appropriée aux défis auxquels elle est confrontée ; au contraire, elle viendra les aggraver. »

Commentaar: Veel beleidsverantwoordelijken, kopstukken van onderwijskoepels, sociologen, opstellers van rapporten van de Koning Boudewijnstichting en van Armoederapporten … beseffen niet dat ze b.v. door hun ongenuanceerde en overtrokken uitspraken over discriminatie van de allochtone leerlingen, die allochtonen in de slachtoffersrol hebben geduwd. Het zich wentelen in de slachtoffersrol lokt rancune en agressie uit en excuses voor dergelijk gedrag. Het gaat hier dus om de nefaste gevolgen van ' la propagande de la victimisation'. Ook de onderwijsministers Vandenbroucke en Smet bezondigden zich hieraan. Ook het TV-programma de 7de dag van vorige zondag was een mooie illustratie van 'propagande de la vitimisation'. Zo werd ook daar de discriminatie van allochtonen in het onderwijs e.d. als één van dé belangrijkste oorzaken van de agressie en radicalisering voorgesteld.

Citaat: uiit andere blog: « Il faut aussi, et c’est fondamental, leur construire [aux enfants de l’immigration] des attaches affectives avec la culture française, de manière à ce qu’ils ne la rejettent pas et l’apprécient par la suite. C’est surtout au cours des premières années de l’existence que l’on construit ces attaches solides et sincères (…) C’est dès l’école maternelle que nous devons venir en aide aux élèves qui rencontrent ces problèmes identificatoires qui les conduisent à s’enfermer dans la spirale de l’échec, puis de l’exclusion. Cela requiert une véritable intensification des moyens dans les premières classes (maternelle-CP-CE1). C’est dans ces classes que la plus grande attention doit être accordée à la transmission de la langue française et du référentiel culturel de notre société (…) C’est dans les premières classes que l’effet de levier est le plus important, et c’est donc bien là que les graines de l’ouverture à d’autres possibles doivent être semées afin d’en maximiser les chances de germination. Venir s’inquiéter du sort de ces élèves à leur entrée en sixième, voire, comble du ridicule, à l’entrée des grandes écoles, dénote une insupportable ignorance de la réalité des difficultés auxquelles ces élèves doivent faire face et des défis qu’ils sont, très jeunes, amenés à affronter.
Au collège, c’est souvent trop tard. Leur personnalité, leur vision d’eux-mêmes, leur vision des autres sont en grande partie formées et déjà figées. Les évolutions apportées à ce stade ne pourront être que dérisoires. La grande majorité ne sera en effet plus réceptive au pacte qui leur sera proposé. »

Commentaar: Onderwijskrant pleIt al meer dan 20 jaar voor intensief NT2 vanaf de eerste dag van het kleuteronderwijs. Maar de politiek correcten inzake migratie waren/zijn meestal taalachterstandsnegationisten die de taal- en leerproblemen ten zeerste minimaliseren en al 20 jaar pleidooien houden tegen de invoering van intensief NT2 e.d. Als vurige pleitbezorgers van intensief NT2 werden we zelfs door HélèNe Passtoors, Orhan Agirdag en Co als taalracist bestempeld. Het lijkt ons hypocriet dat precies degenen die een effectieve aanpak van de problemen bestreden/bestrijden het onderwijs en de leerkrachten betichten van discriminatie van de allochtone leerlingen.

(1) « (…) Le premier bouleversement auquel l’école doit faire face, c’est le triomphe de l’utilitarisme et l’infantilisation des esprits qui a conduit l’individu, et par extension la cellule familiale, à s’inscrire dans une vision égocentrique, où chacun devient son propre point de départ et d’arrivée, avec pour seul mot d’ordre la rencontre du plaisir en temps réel. L’école, qui est par essence le lieu du plaisir différé, se retrouve sommée de s’adapter à cette nouvelle donne avec des retombées sur l’ensemble de la société. La tyrannie du court terme s’exerce au détriment de l’intérêt collectif du moyen et du long terme, celui auquel, justement, l’école a pour devoir de préparer et qui est au cœur de sa mission. Ce mouvement que nous observons dans toutes les démocraties, avec une amplitude plus ou moins prononcée, avait été largement anticipé par Alexis de Tocqueville (…)